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Introduction
L’éducation des enfants, à l’école comme dans les familles passe nécessairement
par des méthodes. Les parents et les enseignants emploient ces stratégies pour former
ceux-ci physiquement, intellectuellement, socialement et moralement soit pour l’intérêt
du groupe, soit à l’avantage de l’individu uniquement. Cependant, il faut noter que la
famille éduque par la tradition, les coutumes ou les valeurs sociales communes,
collectives. Mais, les gouvernements donne une éducation holistique à travers
l’enseignement ; d’où l’utilisation des méthodes d’enseignement. Qu’entendons-nous par
méthode et méthode d’enseignement? Que dire sur les méthodes dogmatiques et celles
actives ?
Le concept de méthode
Selon J Leif, « la méthode est l’ensemble des principes, des moyens, des
démarches, des règles de l’action éducative ou pédagogique entreprise en vue d’atteindre
les buts, les objectifs qu’elle se fixe »
Au regard de ces définitions, nous pouvons entendre par méthode la somme des
savoirs, des savoir-faire et des savoir-être théoriques et pratiques employés par les
éducateurs parents ou enseignants afin de développer chez les enfants des connaissances,
des compétences et des attitudes. Les méthodes d’enseignement sont donc, les méthodes
utilisées au sein des établissements scolaires et universitaires pour former les apprenants.
Il y a des méthodes dogmatiques ou traditionnelles et celles nouvelles ou actives.
1- Explication
Les méthodes dogmatiques sont les pratiques de l’école traditionnelle. Elles sont
passives et transmettent les connaissances par voie autoritaire, la force. La qualification
dogmatique est utilisée parce que cette méthode impose les connaissances, ne permet pas
la critique ou l’analyse et ne tient pas compte des connaissances antérieures des
apprenants supposés têtes vides. Les hommes de cette époque raisonnaient religion et
pensaient qu’il fallait délivrer les enfants par la violence parce que ces derniers étaient
possédés par le démon. Elle est traditionnelle pace que c’était la méthode voute de
l’éducation avant notre siècle et le siècle qui vient de s’écouler. Aujourd’hui on parle de
méthode nouvelle et démocratique.
Elles sont basées sur le verbalisme et sont contre-nature car ne respectant pas la
psychologie de l’enfant. Ainsi l’école traditionnelle avait une connaissance erronée de
l’enfant qu’elle considérait comme un adulte mais petit, un cerveau mou, vierge et sans
pré-requis capable d’emmagasiner toutes les connaissances. L’enfant doit tout connaître
sur tout et sur tous les plans. C’est un enseignement livresque et parfois violent. Le maître
est au cœur ou au centre de tout. L’enseignement est donc inadapté aux possibilités
physique, intellectuelle, affective, sociale et morale de l’apprenant et est contraignant.
En somme ce sont des méthodes qui ne tiennent pas compte des besoins, des
intérêts, des capacités des enseignés et sont surtout est basée sur le savoir et très peu sur
le savoir-faire et sur le savoir-être de qualité.
Le par cœur signifie retenir de façon mécanique, mémoriser quelque chose au cours
d’un apprentissage.
A l’école primaire, le par cœur ou la mnémotechnie est une pratique qui consiste à
retenir le maximum de connaissances ou d’information de tête afin de pouvoir les
restituer au moment opportun, au moment des évaluations.
Elle est remarquable dans les leçons d’histoire et par abus dans les autres
disciplines. Elle consiste à une simple organisation et une pure transmission du savoir. Le
maître est l’unique détenteur du savoir, le dicte sans souci d’adaptation aux capacités des
enfants et de feed-back (l’élève n’a pas de point de vue à donner). La mémoire de
l’individu est fortement sollicitée pour enregistrer ce qui est magistralement exposé par
l’enseignant. L’apprenant écoute attentivement et écrit correctement tout ce que le maître
dit oralement et écrit au tableau.
c) La méthode démonstrative
d) La méthode déductive
La méthode déductive consiste à partir d’hypothèses, de concepts abstraits, que
l’on va chercher à appliquer au réel. Autrement dit, c’est une méthode qui va de l’inconnu
au connu, du général au particulier, de la règle à son application, de la notion de la poule à
la poule elle-même.
1- Explication
Les méthodes actives sont des voies au cours desquelles l’on encourage l’activité
manuelle (manipulation) et l’activité mentale (réflexion) chez un individu.
Cette pratique est issue de l’école nouvelle dont les adeptes sont :
John Dewey aux Etats-Unis avec son « learning by doing » qui signifie apprendre en
faisant ; Maria Montessori à Rome avec son « aide-moi à faire seul » ; Adolphe ferrière
fondateur de la Ligue Internationale de l’Education Nouvelle (LIEN) ; Célestin Freinet avec
sa pédagogie coopérative ; la pédagogie des centre d’intérêt d’Ovide Decroly ; la
pédagogie de l’apprentissage de Roger Coussinet « une méthode de travail en groupe » ;
Edouard Claparède et l’éducation fonctionnelle ou pédagogie des besoins et intérêts.
Avec l’apport des recherches en psychologie, les hommes ont finalement compris
que les enfants ne sont pas possédés par un esprit quelconque mais que tout ce qu’ils font
par le regard, l’écoute, le goût, l’odorat et le touché fait parti de leur nature propre
différente de celle de l’adulte. Ainsi, l’enfant ne sera plus considéré comme un adulte en
miniature ou un petit homme mais comme le petit de l’homme ou petit d’homme qui doit
devenir un homme par l’éducation et par la culture ; d’où l’avènement des méthodes
actives.
Les méthodes actives sont les méthodes qui se centrent sur l’activité de l’élève.
Elles ont un caractère attrayant car elles suscitent l’envie, l’intérêt de l’enfant à travers les
images, les jeux, les objets concrets. Elles tiennent compte de la psychologie de l’enfant
car elles respectent les besoins innés de l’enfant à savoir le besoin d’expression (les
enfants aiment exprimer leurs pensées et leurs sentiments par écrit ou oralement ou
encore par des gestes), le besoin de manipulation (les enfants aiment toucher tout ce
qu’ils voient ou qui fait du bruit), besoin de mouvement (ils peuvent parcourir des
kilomètres dans la seule matinée même sur « les fesses »). Les méthodes actives
permettent le développement de toutes les facultés de l’enfant. En plus de la mémoire,
elles rendent autonomes les facultés intellectuelles, physiques, morales et sociales. Elles
vont du concret à l’abstrait, du connu à l’inconnu, du simple au complexe.
En somme, cette méthode permet d’avoir des enfants épris (qui aiment) de savoir,
de savoir-faire, de savoir-être et de savoir-vivre.
2- Importance
a) Chez l’élève
b) Chez le maître
a) La méthode intuitive
b) La méthode inductive
A l’école, il s’agit de poser des questions successives aux apprenants afin qu’ils
puissent par eux-mêmes trouver les réponses. Cette méthode est à la fois passive et active.
Elle est passive dans la mesure où les questions peuvent ne pas s’adapter au niveau des
enfants. Elle est active parce qu’elle valorise le dialogue entre élèves, et entre maitre et
élèves.
d) La méthode attrayante
Elle est une méthode qui fait acquérir des savoirs, des savoir-faire et savoir-être par
le biais des jeux, des images, des faits et objets concrets qui attirent les enfants et
répondent à ses besoins et intérêts. Ces méthodes mettent l’accent sur l’attrait, la
motivation, l’émulation, les intérêts, les besoins des apprenants. L’inconvénient est qu’à
force d’accompagner les enfants dans ce qu’ils aiment risque de les nuire au lieu de les
aider. Elle peut, favorisée la naissance de l’indiscipline à cause de la permissivité ou
laxisme ou encore du laisser-faire, cultiver la démotivation lorsque les défis ne sont pas
motivants, jouer négativement sur l’effort des enfants et encourager des caprices.
Cependant, les moyens utilisés par les méthodes traditionnelles doivent être
exploités avec intelligence car en l’espèce, aucun homme ne peut nier les effets précaires,
pervers et néfastes de ces méthodes.
Conclusion
De ce qui précède, nous retenons d’abord que la méthode est le chemin emprunté
pour réaliser des objectifs pédagogiques que nous nous sommes fixés auparavant.
Ensuite, nous retenons que deux types de méthode qui semblent s’opposées mais
se compléter dans un processus d’enseignement/apprentissage. L’éducation des enfants
est une recette, une synthèse des méthodes anciennes et nouvelles.
Sujet2 : « Il ne suffit pas pour enseigner, de savoir, il faut savoir enseigner »
Expliquez cette affirmation puis tirez-en les applications pédagogiques (ce que le
maître doit faire).
Sujet3 : « Aidons l’enfant à se réaliser, à s’exprimer, à expérimenter mais ne nous
substituons pas à lui »
Justifiez ce propos et dites comment vous en tenez compte dans votre classe.
Commentez
La pédagogie par contrainte est celle qui demande aux enseignants de se méfier de
l’enseignement qui donne trop de liberté aux élèves. Il faut obliger l’apprenant à travailler
dans le processus enseignement-apprentissage car la nature ou la personnalité ou encore
le caractère de celui-ci est souvent paresse, désordre, indiscipline. Si on ne le force pas il
ne se mettra pas au sérieux dans les activités d’apprentissage. La contrainte va exiger de
cet enfant attention, concentration, observation, effort. Les moyens utilisés sont
généralement les sanctions, les punitions, les réprimandes.
2- La pédagogie libertaire
La pédagogie libertaire comme son nom l’indique est celle qui demande aux
éducateurs le laisser-faire total dans le processus enseignement-apprentissage. C’est une
pédagogie de permissivité qui rejette la contrainte et la violence. Son promoteur,
Alexander Neill combattait les méthodes traditionnelles d’éducation qui empêchaient les
enfants d’apprendre en jouant. Pour lui, si l’enfant ne fini pas de jouer, il ne peut pas se
mettre au sérieux dans les apprentissages. Jouer est un besoin inné chez eux.
« L’épuisement des besoins » selon ses expressions consiste à organiser l’environnement
pédagogique qui permettrait les apprentissages après que les enfants aient finis de jouer.
Les inconvénients d’une telle pédagogie sont presque les mêmes que la pédagogie
sans contrainte. Ce sont La paresse dans les études, l’indiscipline qui dérange les activités,
l’insuffisance de l’effort dans les activités pédagogiques, une formation au rabais, un
développement partiel. « trop de liberté tue la liberté » dit-on.
3- La pédagogie non-directive
4- La pédagogie institutionnelle
5- La pédagogie de la liberté
La liberté est difficilement accessible chez beaucoup d’enfants au sein des structures
familiales et scolaires. Pourtant, elle est déterminante dans les apprentissages. La
pédagogie de la liberté sera celle là qui va chercher à promouvoir la liberté et l’autonomie
des apprenants dans le processus enseignement-apprentissage. On ne peut pas vouloir
former efficacement des hommes libres par une éducation basée sur la contrainte et sur la
violence. Les adultes sont souvent violents parce qu’ils ont été éduqué dans la violence et
pensent qu’on ne peut pas former une âme sans utiliser la violence. Or c’est la violence qui
engendre la violence. Si vous rendez vos enfants des esclaves, sachez qu’à l’âge adulte ils
rendront aussi esclaves vos petits fils. Les enfants sont nés libres. Ils aiment la liberté. Si
vous les éduquez dans la liberté, ils sauront que la liberté d’autrui est à respecter. La
liberté pour un maitre est d’accepter que les enfants expriment librement leur pensée et
leur sentiment sur les savoirs à conquérir. Il se décentre et met les élèves aux centres des
activités pédagogiques.
Les difficultés liées à la pédagogie de la liberté sont plusieurs. Les enfants manifestent
des faiblesses pour gérer la liberté qu’on leur accorde : indiscipline, inconduite, violence
entre eux, paresse, individualisme, désordre, anarchisme, laxisme. Peut-on enseigner la
liberté par la liberté et sans la contrainte ? C’est la contrainte qu’on s’impose à soi-même,
parce que jugée bon pour soi et pour les autres qui conduit à la vraie liberté physique,
intellectuelle, sociale et morale.
6- La pédagogie développementale
7- La pédagogie de groupe
Une bande est un groupe d’individus dont les objectifs sont néfastes au processus
enseignement-apprentissage. La bande scolaire regroupe l’ensemble des élèves qui
cherchent à empêcher le maître à enseigner ou à brutaliser les autres élèves dans le but de
détruire leurs études. La bande n’est donc pas à confondre avec le groupe valorisé par la
pédagogie de groupe. La classe constitue un Grand groupe. Mais dans la classe de petits
groupes sont institués pour faciliter les activités pédagogiques. Quel est l’esprit de la
pédagogie du groupe ? Les élèves n’ont pas les mêmes forces physiques, intellectuelles,
sociales et morales. Si on les laisse individuellement dans le travail, ils peuvent ne pas
atteindre les objectifs visés par le processus enseignement-apprentissage. C’est pourquoi,
on leur permet de s’organiser en petits groupes de sept à neuf, avec des responsabilités
diverses, pour s’entraider car c’est « l’union qui fait la force ».
Le travail en groupe développe l’esprit critique des enfants à cause des discutions,
cultive la solidarité et la collaboration entre les membres d’un même groupe, développe la
tolérance, l’écoute, le de dialogue et d’équipe, l’amour du prochain, le pardon, la patience,
la persévérance, la confiance en soi, la responsabilité, l’autonomie chez les apprenants.
8- La pédagogie de projet
Ce ne sont pas seulement les adultes qui ont des projets à réaliser. Les enfants en
ont aussi. Mais comment les aider à comprendre le fond d’un projet ? La pédagogie de
projet se charge donc de la réalisation de cet idéal. Le projet vient de nos désirs, de nos
besoins ou de nos aspirations. Mais pour le réaliser il faut en avoir les moyens. La
pédagogie de projet comprendra alors les activités scolaires comme des projets à réaliser
avec la collaboration des apprenants. Les activités qui se mènent en APP, en TM, en AD, en
EPS, en Dessin, dans le jardinage sont des exemples d’activités qui doivent s’organiser sous
forme de projet à réaliser avec les élèves. Lorsque cela est fait correctement par le maitre,
devenus grands les enfants sauront comment réaliser leurs propres projets de vie. Le
projet peut se faire individuellement ou en groupe ou collectivement.
La vie est toujours parsemée de problèmes. Pendant que les anciens problèmes et
les présents ne sont pas encore résolus, naissent des nouveaux problèmes. Mais ce qu’il
faut savoir est que la résolution des problèmes s’apprend. C’est ce que la pédagogie par
résolution de problème se propose de faire avec les élèves. Le principe de cette pédagogie
se base sur l’idée que tous ce que les enfants apprennent à l’école constituent des
problèmes à résoudre. C’est pourquoi cette pédagogie demande aux enseignants de faire
acquérir aux apprenants les savoirs, les savoir-faire et les savoir-être à partir des
situations-problèmes. Le maitre expose aux enfants, soit théoriquement ou pratiquement
un problème à résoudre. Les enfants sont donc obligés de mobiliser ou réunir toutes leurs
capacités et compétences physique, intellectuelle, sociale et morale pour résoudre le
problème. Le maître reste un guide et un aide sur tous les plans.
Les enfants sont différents physiquement ( il n’ont pas les mêmes forces et le même
état de santé), ils sont différents intellectuellement ( il y a certains qui comprennent vite et
d’autres lentement, certains ont une intelligence visuelle et d’autres auditive ou
kinesthésique), ils sont différents socialement et moralement (ils n’ont pas reçu la même
éducation dans les familles, il y a des enfants issus des familles riches et ceux qui ont des
parents pauvre. Nous avons les enfants orphelins et ceux handicapés aux niveaux physique
ou psychologique). Au regard de ces différences entre les enfants, l’école doit savoir que
les contenus disciplinaires, les méthodes d’enseignement et les moyens d’apprentissage
doivent s’adapter aux particularités ou aux spécificités de chaque enfant. Tout ne marche
pas avec tous les enfants. C’est ce principe que promeut la pédagogie différenciée ou la
différenciation pédagogique.
Le problème avec cette pédagogie est qu’elle demande la patience et le temps. Or,
le programme ne tient pas compte des enfants qui ont des difficultés d’apprentissage. Sa
pratique est rendue difficile à cause des effectifs élevés et de l’insuffisance du matériel.
Eduquer un enfant en tenant compte de ce qu’il est, n’est-ce pas prendre le risque de le
conserver dans ses défauts ? Doit-on encourager un paresseux soi-disant qu’il est lent ou
qu’il comprend difficilement ? L’école doit-elle accompagner les élèves dans leurs
mauvaises prédispositions ou inclinations ou instincts ou besoins ? Voici autant de
questions qui montrent les insuffisances de la pédagogie différenciée.
L’Etat en soutenant l’école s’est fixé une finalité qui est globale. Nous n’allons pas
former les enfants seulement pour leurs propres intérêts. Nous n’allons pas aussi les
former uniquement pour l’intérêt de la société. L’Etat par l’école veut former des hommes
complets, créatifs, productifs, autonomes, responsables et épanouis. Avec une telle
ambition, la politique éducative se fixe des objectifs généraux notamment le
développement intégral des apprenants par le développement intégral de leurs capacités
physique, intellectuelle, sociale et morale. Pour concrétiser ces objectifs, les enseignants
demeurent incontournables. C’est pourquoi l’Approche Pédagogique Par les Objectifs
recommande aux enseignants de se fixer des objectifs avant d’aborder le processus
enseignement-apprentissage (à l’issue de la séance, l’élève doit être capable de……..). Les
méthodes, les moyens jusqu’à l’évaluation sont sélectionnés en fonction des objectifs
fixés : c’est la congruence.
L’avantage de cette pédagogie est qu’elle tient compte des besoins de la société ;
les résultats des élèves sont observables après les évaluations ; Il n’y a pas de confusion
dans les objectifs recherchés chez le maitre; elle suit une démarche scientifique ; les
contenus sont morcelés pour faciliter les apprentissages des enfants et le travail du maitre;
le programme permet de ne pas se perdre dans son enseignement ; l’emploi du temps
tient compte de la particularité des apprenants ; la discipline est de rigueur.
Les insuffisances de la PPO sont plusieurs. Elle est un instrument pour les maîtres
pour former des têtes pleines ; elle ne tient pas compte des objectifs, des besoins et des
aspirations des apprenants ; le programme des études est contraignant et démotive les
apprenant car ce emploi du temps ne permet pas des initiatives personnelles ; l’évaluation
consiste plus à plaquer des notes aux enfants au lieu de corriger leur erreur aux niveaux
physique, intellectuel, social et moral ; elle forme un type ou un modèle d’homme qui peut
ne pas s’adapter au changement du monde ; le Behaviorisme à beaucoup contribué au
développement de la PPO.
Il faut noter que la PPO met les apprenants au centre des activités. Elle n’est pas à
confondre avec les méthodes utilisées par les pédagogues de l’école traditionnelle où c’est
le maître seul qui fait tout.
Nous soutenons qu’un individu est compétent lorsqu’il arrive à mobiliser toutes ses
potentialités physique, intellectuelle, affective, sociale et morale pour venir à bout à un
problème. En d’autres termes, on est compétent quand on arrive à utiliser ses
connaissances ou savoirs, ses aptitudes ou savoir-faire, ses attitudes ou savoir-être pour
résoudre les problèmes de la vie. Et c’est en cela que les principes de l’APC sont proposés
aux enseignants. La société a besoin de citoyens compétents pour résoudre ses problèmes
scolaire et aussi de la vie future pratiques et concrets de développement. Les théoriciens
ne font que parler mais ne savent comment changer le monde pour le rendre meilleur.
C’est pourquoi les enfants doivent apprendre à la fois à parler et à agir.
L’importance de l’APC est qu’elle place les apprenants au centre des activités
pédagogiques ; la liberté et l’autonomie des enfants sont respectées ; elle répond aux
besoins urgents de la société en crise économique et sociale permanentes ; c’est un moyen
de développement physique, intellectuel, social et moral des apprenants.
13- Le Behaviorisme
- Un élève du CE2 qui arrive à lire facilement un livre du CM2 fait de l’assimilation. Il
a su lire facilement parce qu’il avait déjà des connaissances que Piaget appelle des
Schèmes qui lui facilite le travail de lecture. C’est l’opposé qui se passe avec le
processus d’accommodation.
- Prenons le même élève du CE2 en mathématique par exemple. On lui demande
d’effectuer une opération avec des nombres décimaux. La première des choses que
cet élève essayera de faire est l’assimilation facile avec ses préconcepts ou
connaissances antérieures ou encore schèmes de construction. Il ne pourra pas
parce qu’il n’aura pas de savoirs en ce qui concerne l’opération liée aux nombres
décimaux. Qu’est-ce qui va se passer face à cet échec ? C’est la déception et le
découragement chez l’apprenant car il se rend compte qu’il a des limites. C’est en
ce moment que le processus d’accommodation se déclenche. Face à ce
déséquilibre, à ce conflit cognitif, conflit entre ce que je connais déjà et ce que je ne
connais pas et que je veux connaitre, l’enfant cherchera des solutions de
reconstruction ou d’équilibration de ce qui est déconstruit puisque cela conditionne
sa réussite. Qu’est-ce qu’il fait pour lever l’obstacle ? En agissant sur les objets de
son environnement et en sollicitant de l’aide, il fait des essais-erreurs, il tâtonne, il
imite jusqu’à la résolution du problème. C’est à ce processus d’accommodation
qu’il y a véritablement apprentissage que Piaget nomme l’équilibration majorante.
Le problème avec le constructivisme est qu’elle est une théorie de l’éducation qui
conçoit le développement de l’enfant comme un processus personnel et linéaire ; c’est-à-
dire que les connaissances se construisent de dedans vers le dehors (introversion
pédagogique). Or, le socioconstructivisme de Vygotski prouve que les savoirs, les savoir-
faire et les savoir-être se construisent du dehors vers le dedans (extraversion
pédagogique)
15- Le socioconstructivisme
16- La métacognition
b) Intellectuel
c) Psychologique
Une formation globale des apprenants passe également par leur formation
psychologique. Mais avant, il est important de connaitre la psychologie des enfants ; c’est-
à-dire savoir comment les enfants se comporte. Les enfants incarnent chacun des
personnalités, des caractères qu’il faudrait soit encourager soit motiver la disparition. Les
caractères à féliciter chez les apprenants peuvent être, l’esprit de partage, de
collaboration, de solidarité, d’entraide, de pardon, de tolérance, de persévérance ou
effort, l’estime de soi, la confiance en soi, la patience. Les traits de caractère à changer
chez les enfants sont entre autres la timidité, les querelles, l’anti-sociabilité (refus de
respecter les lois), la peur, le désespoir, l’autoritarisme, l’égocentrisme, l’orgueil,
l’individualisme, les moqueries, la tricherie, la paresse. Si l’enseignant ne touche pas à tous
ces aspects, il ne donne pas une formation intégrale aux enfants. Pourquoi ? Comment le
fera-t-il ?
d) Affectif
e) Social
Les enfants ont des besoins sociaux qu’il ne faut pas négliger dans le processus
enseignement-apprentissage. Nous avons l’amitié, l’amour de l’autre, le soutien de l’autre,
la vie en groupe, la chaleur des autres, la collaboration, l’entraide, la coopération, la
solidarité, le travail en équipe, la sécurité. En plus de cela, il faut savoir que les enfants
viennent également à l’école avec des problèmes sociaux comme la faim, la maladie, la
séparation des parents ou leur décès, les cas de handicap, la pauvreté des parents. Par
contre certains enfants arrivent avec des avantages sociaux, parents riches et lettrés.
Pourquoi devons-nous tenir compte de ces éléments dans le processus d’éducation ? Et
comment en tenir compte?
f) Moral
Les valeurs considérées comme mal à l’école sont la haine, la jalousie, la convoitise,
la tricherie, l’hypocrisie, le vol, la violence, l’injustice, la marginalisation, l’indifférence, la
soumission ou l’esclavage, le mensonge, l’intolérance, l’individualisme, l’orgueil,
l’égocentrisme, l’isolement, les divisions. La mission de l’école à travers le maître sera
donc de rendre réel le bien chez les enfants et les amener à abandonner le mal. Pourquoi ?
ET comment ?