Vous êtes sur la page 1sur 4

Chapitre 1 Doctrines et méthodes

pédagogiques
Procrastination : notion bien connue en psycho sociale, est le fait de remettre systématiquement ce
que l’on voulait faire aujourd’hui à demain.

Les causes :

 Manque d’envie d’agir


 Manque de confiance en soi
 Peur de l’échec ou du succès
 Peur de relever un défi
 Recherche la pression en se mettant volontairement en danger
 Anxiété
 Faible estime de soi
Les manifestations :

 Je n’ai pas le temps


 J’ai peur de malfaire
 Je ne sais pas par où commencer
 J’ai des choses plus agréables à faire en ce moment
 J’ai besoin de vacances
 Ce travail ne me servira à rien
 Je manque d’inspiration
Les conséquences :
Pas facile à gérer on peut se sentir coupable, inutile, et même incapable peut dans les cas extrêmes
entrainer une dépression
Les solutions :

 Rester organiser
 Se fixer des objectifs avec des délais soutenables
 Evaluer les priorités
 Demander de l’aide quand cela est possible
 Travailler en partie en groupe
La procrastination est un symptôme que l’on appelle l’oblomovisme
Oblomov ouvrage de Ivan -> éloge de la paresse
Mélange d’apathie de léthargie d’inertie d’engourdissement de rêverie, inactive, qui se manifeste dans
l’horreur du travail et de la prise décision
Un cours magistral c’est délivrer des connaissances, pour les réutiliser et devient des connaissances.
Type d’enseignement et objet dispensé :
-De type « Acroamatique » = « qui est reçu par l’oreille »
-L’objet est la « connaissance »
-Machine à dispenser la bonne parole
Présentation du cours magistral :

Méthode d’enseignement Rôle formateur Rôle de l’apprenant


Traditionnelle Transmission orale renforcée Ecoute (passif)
Transmettre des connaissances par citation-statistiques- Prise de notes dans la forme la
Dans un seul SENS exemple… plus active
Prof -> Elèves Bonne aptitude à l’écoute -
concentration

Avec une augmentation des étudiants, l’activité prend un caractère formel et l’interaction enseigné-
enseignant devient quasi nulle.

Principes
-Enonciation de règles générales
-Notions de bases
-Visiter différentes méthodes et établir leurs limites et intérêts
-Réitération des principaux points vus durant le cours sous forme de QCM
Intérêts Limites
Méthode polyvalente et flexible : Les déficiences de cette méthode jaillissent en
-livrer une grande quantité d’information partie de ses forces :
rapidement -Etudiants ne sont pas acteurs
-Adaptée à un grand auditoire -Pas de rétroaction possible (peu de débats ou de
-Coût raisonnable questionnement)
-Convient à une audience ayant de grande -Uniquement écoute et prise de note.
capacité -Demande une grande capacité d’absorption
-Méthode sécurisante pour le formateur, car il -Non prise en compte des profils individuels
contrôle le contenu et le processus -Evaluation des progrès quasi impossible
-Permet au formateur de faire référence à des -Ne favorise pas la responsabilisation des
évènements d’actualité participants
-Fait appel à un seul des canaux sensoriels des
participants
-Peut facilement devenir ennuyeux pour les
auditeurs…
Solliciter le canal visuel des étudiants, en plus du canal auditif car les participants ne retiennent en
moyenne que 20% de ce qu’ils ont entendu, mais 50% de ce qu’ils ont vu et entendu : Power point,
Vidéo, Abstract…

I. Doctrines et méthodes pédagogiques :


A. Introduction ou comment aborder les doctrines et méthodes
pédagogiques ?
Sujet de l’éduction : pour traiter l’éduction on s’appuie sur les doctrines et les méthodes
pédagogique. L’éducation est un phénomène complexe. Comment traiter l’éducation ? S’appuyer sur
les sciences pour nous permettre de légitimer notre discourt. Posséder une bonne culture scientifique
n’est pas un luxe mais une nécessité. L’objectif des sciences est d’interpréter ce qui nous est donné par
l’expérience, de proposer de nouveau paradigme (modèle), de nouveau concept en indiquant la
multitude des voies possibles. Dans le cadre de l’éducation, les voies ne manquent pas, la et les
sciences permettent cet éclairage.
B. Alors quelle(s) science(s) ?
La science de l’éducation est une discipline qui est née dans un contexte politique, à la fois
générale et scolaire, notamment avec les lois sur l’instruction obligatoire et la diffusion de l’école
publique. Jules Ferry en 1883 est créé le premier cours de science de l’éducation. Que designer la
science de l’éducation à la fin du 19ième siècle ? La pédagogie voulant devenir une science malgré tous
ses efforts, la pédagogie n’a jamais était reconnue pour une science. En conséquence la pédagogie a
était disqualifié en tant que science de l’éducation et on lui oppose les sciences de l’éducation. Cette
rupture va être consommée en 1967 avec la création du département universitaire de sciences de
l’éducation. L’objectif des sciences de l’éducation est d’étudier les différents aspects de l’éducation à
travers différents éclairages et s’appuie sur des discipline diverses. Nous obtenons alors la sociologie
de l’éducation, la psychologie de l’éducation, la philosophie de l’éducation, l’histoire de l’éducation…
L’un des promoteurs des sciences de l’éducation est Gaston Mialaret, depuis 1967 la pluridisciplinarité
remplace l’unidisciplinarité. Plusieurs phénomènes sont étudiés : L’échec scolaire, la violence
scolaire, les phénomènes sociaux, les phénomènes économiques, les processus d’apprentissage, les
méthodes pédagogique. Ces recherches s’engagent dans un rayon régional, mondial et parfois
international.

C. Définitions possibles et limites


Pour Louis Not dans une science spécifique pour l’éducation la science de l’éducation serait
centrée sur la réalité éducative et interrogerait sur les autres sciences pour synthétiser les résultats sous
forme de théorie qui a leur tour serait confronté à un ensemble de discipline. Il propose alors le
néologisme « Edu-science »
Pour Gaston Mialaret, les sciences de l’éducation sont constituées par l’ensemble des
disciplines qui étudie les conditions d’existence de fonctionnement et d’évolution des solutions
d’éducations.
Pour Richard Feynman, l’éducation ne peut pas être scientifique.
Et Pour Pierre Dazord dans les cahiers rationalistes ira plus loin que Feynman, il dira que les
sciences de l’éduction ne peuvent être que des pseudos sciences.

D. Soyons clairs sur différents concepts :


Dux, ducis : conduire vers, emmener vers…
Educare : synonyme de nourrir, d’élever
Educere : faire éclore, aider à mettre au monde, conduire vers, emmener vers
Apprentissage des facultés physiques, psychiques et intellectuelles, l’éducation est un ensemble de
pratique, de méthode qui permet à l’être humain qui permet de devenir un être humain.
Pour Bernard Charlot, l’éducation est un mouvement de devenir humain.
Ensemble des influences de l’environnement (celle des hommes ou des choses) aboutissant à
transformer un sujet.
« On ne nait pas homme, on le devient ». Et on le devient grâce à l’éducation, l’éducation est le seul
moyen de pouvoir grandir.
Le terme « enseigner » signifie indiquer, montrer. Un enseignant doit indiquer et montrer la voix.
L’enjeu est de comprendre qu’il faut indiquer. Enseigner prend le sens d’instruire soit par des leçons
soit en lui inculquant ou graver dans son esprit
II. Place et rôle de l’éducation en France :
« LOI du 8 juillet 2013 d’orientation de programmation pour la refondation de l’école de la
République ».
Chaque pays dans le monde dispose de son propre système éducatif avec un rôle traditionnel dévolu
aux parents qui doivent garantir à leurs enfants d’accéder aux mœurs et aux valeurs à l’âge adulte. Il y
a ensuite une intervention de l’état. Le rôle de l’école c’est d’instruire, dans tous les pays du monde il
y a une intervention croissante de l’état (les parents sont démissionnaires). L’école doit répondre à
tous les problèmes, instruire éduquer et former. L’éducation est considéré comme un élément
important du développement des personnes c’est pourquoi il existe un droit à l’éducation. La loi du 8
juillet 2013, l’éducation est la première priorité nationale. Le droit à l’éducation doit être garanti a
chacun afin de développer sa personnalité, d’élevé son niveau de formation initial et de formation
continu, de s’insérer dans la vie social et professionnelle et enfin d’exercer sa citoyenneté.
 Comment mesurer les performances d’un pays en matière d’éducation ?
Système PISA (programme international pour le suivi des acquis des élèves) est un ensemble d’études
menées par l’OCDE (organisation de coopération et de développement économiques).
Le but de cette organisation est de :
-mesurer les performances des systèmes éducatifs des pays membres et non membres (évaluation d’un
élève de 3ième dans 4 registres) (COMPARER)
-publication triennale (facteur de succès et d’échec dans le milieu socio-économique des élèves, le
cadre scolaire dans l’établissement, la motivation de l’élève, l’estime de lui-même) (IDENTIFIER)
-suivre l’évolution sur les trois années permettant d’accomplir de nouveau contrat d’objectif.
(SUIVRE LES SYSTEMES SCOLAIRE)
Le niveau des français en mathématique est élevé dans la moyenne de l’OCDE mais depuis 2000 ils
sont moins performants. De plus les français dans l’écrit restent dans la moyenne de l’OCDE.
En France il existe une corrélation entre le milieu socio-économique et la performance est bien plus
marquée que dans la plupart des autres pays de l’OCDE, de plus le système d’éducation français est
plus inégalitaire en 2012 qu’il ne l’était il y a 9 ans. Ensuite lorsque l’on appartient à un milieu
défavorisé, on a clairement aujourd’hui moins de chances de réussir qu’en 2003. De plus en plus
d’étudiants viennent à l’université car c’est moins cher qu’une classe préparatoire ou une école privée.
Conclusion :
L’enquête de PISA publiée aujourd’hui montre des résultats français stables et dans la moyenne des
pays concerné, mais à nouveau une montée des inégalités sociales face à l’école. De plus il existe
toutefois des limites… Choix des matières-Nature du protocole d’évaluation.

Vous aimerez peut-être aussi