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Introduction
La didactique d’une discipline est la science qui étudie, pour un domaine particulier, les
phénomènes d'enseignement, les conditions de la transmission de la culture propre à une
institution et les conditions de l'acquisition de connaissances par un apprenant.
L’adjectif « didactique » caractérise depuis longtemps des œuvres à visée d’instruction.
Aujourd’hui, près de 350 ans après la parution de la Grande Didactique de Comenius
(1657), le nom féminin, la didactique, a deux sens :
- Dans son acception commune, l'expression « didactique des langues », « didactique
des mathématiques », « didactique de la mécanique », etc., renvoie à l'utilisation de
techniques et de méthodes d'enseignement propres à chaque discipline. Les techniques
retenues sont, bien entendu, différentes selon les matières, puisqu'elles dépendent
directement des contenus à enseigner. L'enseignement des langues privilégie les
techniques audio-orales, l'enseignement des sciences physiques la démarche
expérimentale, l'enseignement des sciences économiques l'étude de cas. Les techniques
pédagogiques retenues, leur adaptation aux caractéristiques de la discipline enseignée,
ainsi que leur articulation, constituent la didactique de la discipline.
- Dans son acception moderne, la didactique étudie les interactions qui peuvent s'établir
dans une situation d'enseignement / apprentissage entre un savoir identifié, un maître
dispensateur de ce savoir et un élève récepteur de ce savoir. Elle ne se contente plus de
traiter la matière à enseigner selon des schémas préétablis, elle pose comme condition
nécessaire la réflexion épistémologique du maître sur la nature des savoirs qu'il aura à
enseigner, et la prise en compte des représentations de l'apprenant par rapport à ce savoir
(épistémologie de l'élève). Comme on le voit, le sens du mot « didactique » s'est
profondément modifié durant ces quinze dernières années. Deux causes concourantes
nous semblent susceptibles d'expliquer l’engouement dont jouit ce concept aujourd’hui
: d'une part, les résultats de la recherche dans le domaine « de la didactique des
différentes disciplines », d'autre part, la conjoncture socio-institutionnelle.
A. Cahier de charges
- Objectifs du cours
- Prérequis
- Modes d’enseignement
- Modes d’évaluation
- Quelques références bibliographiques
1. Objectifs du cours
2. Prérequis
- Pédagogie
- Psychologie
3. Modes d’enseignement
4. Modes d’évaluation
- interrogation
- Travaux pratiques
- Travaux dirigés
- Présences
- Examen
CHAPITRE 1er : QUELQUES NOTIONS DE BASE
1.1. Education
b) Définition
1.2. Educabilité
L’enfant nait éducable, il porte en lui des capacités, des potentialités, des
aptitudes, en veilleuse, qui attendent la maturation. L’enfant est donc une source à faire
jaillir, un jardin potager à entretenir. Il n’est donc pas un vase ou une cruche à remplir.
Le nombre et la qualité des capacités innées expliquent les différences
individuelles et les limites de l’action éducative.
Le rôle de l’éducateur est d’identifier les capacités de chaque enfant et de les
cultiver, de les épanouir au profit du porteur et de la société. L’élève moyen n’existe
pas, il existe des élèves.
1.3. Instruction
L’instruction est une forme de l’éducation, c’est son aspect intellectuel, qui privilège le
développement des capacités intellectuelles, l’épanouissement des cellules nerveuses,
de la matière grise.
Montaigne prévient contre la hantise de remplir les cerveaux des élèves avec des
connaissances, il recommande « têtes bien faites » au lieu « des têtes bien pleines »
prônées par Rabelais.
1.4. Apprendre
1.5. Enseigner
" De l'extérieur, on tire l'élève hors de son état d'enfant, on le dirige, on le modèle, on
l'équipe. Le savoir est organisé et l'éducation consiste en l'application de productions
externes destinées à le former. On divise la matière à enseigner en éléments qui seront
autant d'instruments grâce auxquels s'exercera l'action de l'enseignant sur le formé. Les
méthodes traditionnelles (expositives, démonstratives, voire interrogatives)
correspondent le plus souvent à cette catégorisation et l'on parle alors de transmission
de savoirs ".
" Dans l'autre perspective, les pédagogues mettent l'action propre du sujet apprenant à
l'origine de toute connaissance. Pour cette raison, on dit actives les méthodes qu'ils
préconisent, dans la mesure où l'apprenant est lui-même, l'artisan de sa propre
construction. L'individu agit par son action elle-même. Le déterminant de l'action est
l'apprenant ; et l'objet, qui sert à l'éducation, est soumis à ses initiatives. On parlera
alors d'acquisition et de construction de connaissances ".
Il est donc aussi question de méthodes qu'elles soient expositives sous la forme
d'un exposé magistral, démonstratives avec des exercices d'application, interrogatives
dans le cadre de questions - réponses ou actives avec des situations où l'action et
l'initiative de l'apprenant prédomineront.
1.6. Evaluation
1.7. Docimologie
1.9. Savoirs
Le but de l’enseignement est de faire acquérir des connaissances, des savoirs, des
compétences ou des comportements. Ceux-ci sont des diverses natures. On distingue
quatre aspects comportementaux du savoir correspondant aux différentes catégories
d’objectifs ou niveaux taxonomiques qui visent l’action didactique : savoir simple,
savoir-être, savoir-faire et savoir-devenir.
La qualité des organes de sens influe sur le sens et partant sur la mémoire. La mémoire
exerce par des taches progressives, par des exercices.
b) Savoir-faire
Un savoir-faire est une aptitude physique, un doigté, une dextérité manuelle, liée à la
motricité.
Par exemple, la capacité de dessiner, de manier les appareils, de jouer les instruments
de musique, de repasser, de nager, de danser, de dactylographier, de conduire, de
cuisiner, de lessiver, de mimer, de signer, de calligraphier, de prestidigitation, de jouer
au ballon, de courir, etc.
c) Savoir-être
Un savoir-être est une attitude, une manière d’être, d’agir, de réagir, une habitude, un
savoir vivre. Par exemple, l’habitude d’utiliser les formules de politesse (de civilité ou
de courtoisie : merci, s’il vous plaît, pardon, excusez-moi). C’est une manière de se
conduire devenue spontanée, automatique.
d) Savoir-devenir
Il existe un savoir-être de degré supérieur qu’on est convenu d’appeler savoir-devenir,
il englobe des attitudes, des habitudes et des capacités qui caractérisent une personne
qui cherche à se parfaire, à se former davantage et mieux, à son initiative, sans directivité
aucune. Le savoir-devenir c’est cette soif (envie, curiosité) de savoir plus.
C’est un comportement qui exprime l’aspiration à un mieux-être, à un plus-être, à la
perfection. C’est la capacité d’organisation personnelle.
Par exemple, élaborer son horaire de travail, utiliser un agenda, planifier ses activités,
écouter la radio, suivre des émissions télévisées, lire les journaux, assister aux
conférences, participer aux excursions, visiter les foires et les kermesses, suivre un cours
facultatif, etc.
1.10 Didactique
a. Notion
Comme on le voit, le sens du mot « didactique » s’est profondément modifié durant ces
quinze dernières années.
Nous ajoutons également les quelques définitions apportées par différents auteurs du 20
ème siècle et qui donnent un premier aperçu du concept.
Ainsi, pourrait-on dire que la didactique est la science qui s'intéresse aux
méthodes et aux contenus des enseignements en étudiant comment les contenus d'une
discipline sont transmis et comment les élèves se les approprient.
Il apparaît cependant que cette science a évolué car elle ne s'intéresse plus
uniquement au "comment enseigner", elle tente aussi de comprendre ce qui se passe
dans la tête de l'élève, c'est-à-dire le "comment apprendre". Ce déplacement au côté de
l'apprenant met en garde contre ce qu'on pourrait appeler les effets " pervers " de la
didactisation ou du processus enseigner car, plus l'enseignant se centre sur le savoir qu'il
enseigne, moins il laisse de place à l'apprenant pour que ce dernier construise lui-même
le savoir à apprendre.
b. Pédagogie et la didactique
CARACTERISTIQUES
DIDACTIQUE PEDAGOGIE
Relève d'une recherche disciplinaire Relève d'une mise en œuvre pratique
Centrée sur le contenu Centrée sur l'action
Information Communication et médiation
Enseignant / Savoir Enseignant / Apprenant
Aspects cognitifs Aspects relationnels
Prise en compte de l'objet Prise en compte du sujet
SCHEMATISATION
SAVOIR
c. Sortes de didactiques
A l’autre extrême se pose la question de la didactique générale. C’est une vraie question
pour l’école élémentaire ou pour la formation des enseignants. En recherche, il faut
prendre acte que, jusqu'à maintenant, il n’existe pas de didactique générale, sans doute
par carence d’objet de recherche pertinent. Par contre, dès maintenant apparait la
fécondité des recherches de didactique comparative, partant de l’hypothèse des
différences dues aux contenus et mettant en évidence les divergences et convergences
entre disciplines, niveaux, ordres d’enseignement, pays….
CHAPITRE II : LES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
2.1. Définition
Un objectif est un but que se propose une action, il constitue sa finalité. L’objectif
pédagogique est une intention éducative déclarée et communiquée, qui décrit le
comportement observable que le formateur (enseignant) se propose faire acquérir par
l’apprenant au bout d’une séance d’enseignement.
L’objectif peut être partiel, intermédiaire (p.e démarrer une voiture, préparer une léçon)
ou total, global, terminal ou d’intégration (p.e conduire, enseigner). Un objectif
didactique doit être défini en termes opérationnels, d’actes ou d’attitudes.
- L’expression faciale et corporelle est déterminante chez un acteur de théâtre, chez les
hôtesses d’accueil, etc.
Une connaissance est une image, une représentation mentale, une trace, une rétention de
quelque chose, d’un événement, d’un fait. Connaître quelque chose, c’est être capable
de la définir, de la décrire, d’en donner ou énumérer les caractéristiques, de la citer, de
la reproduire fidèlement. L’élément essentiel de cette faculté ou aptitude est la mémoire
fidèle.
Analyser, c’est être capable de rechercher les éléments constitutifs d’un phénomène, les
relations entre les phénomènes ; les principes mêmes d’organisation ; c’est décomposer
un phénomène en ses parties sans les détruire.
Cet objectif prédomine dans l’analyse grammaticale, l’étude des documents comptables
et le contrôle fiscal.
La synthèse est un effort de reconstruction d’un tout, à l’aide de ses éléments constitutifs
épars, c’est la démarche inverse à l’analyse, c’est le remontage du puzzle. L’esprit de
synthèse c’est la capacité de :
- Produire une œuvre personnelle en utilisant ses pré-acquis ;
- Elaborer un plan, un schéma (d’une dissertation, d’un exposé, etc.) ;
- Résumer, de condenser, de réduire à quelques valeurs représentatives.
La capacité d’évaluation exige l’esprit citrique. Evaluer, c’est apprécier selon des
critères explicites sinon implicites, objectifs ou subjectif, rationnels ou non. La valeur
de l’évaluation dépend étroitement de la qualité des critères. Evaluer, c’est donc déclarer
ce qui est conforme et ce qui pèche contre les critères, c’est aussi justifier ce qui est
bien et proposer des améliorations pour ce qui est désapprouvé.
Les critères d’évaluation peuvent être d’origine :
- Interne à l’objet évalué (valider une augmentation, en déceler les erreurs, etc.) ;
- Externe à la réalité évaluée (comparer les moyens d’action, les finalités de l’acte,
défendre une théorie, argumenter en recourant à d’autres faits ou phénomènes
similaires, etc.).
a) L’échéance
L’objectif indique le timing, le délai, le temps minimum requis pour son atteinte :
- A la fin de la leçon ;
- A l’issue du cours ;
- Au bout de la séquence ;
- Au terme du module.
b) Le sujet
Chaque apprenant est différent des autres, malgré le regroupement théorique tissé selon
les caractéristiques dominantes dans le développement psychologique de l’enfant.
c) Le comportement
a) Le produit
L’objectif didactique donne toujours lieu à un résultat, c’est cet effet attendu ou
performance, réalisation qu’on appelle produit. C’est lui qui va être observé, mesuré et
qui va exprimer le degré d’atteinte de l’objectif. Le produit s’exprime par un substantif,
p.e. l’élève :
- Saura manier un appareil ;
- Sera capable de dessiner l’objet étudié ;
- Sera en mesure d’enregistrer une pièce comptable ;
- Sera en même de réciter un poème ;
- Sera en mesure d’esquisser un pas dedans, d’épeler un mot, de dresser un bilan,
de résumer un article, d’accueillir un client, de tenir un livre de caisse, de localiser
une ville sur une carte, de préparer une leçon, etc.
L’objectif pédagogique bien défini, détermine les conditions dans lesquelles le sujet
exécutera l’opération, produira le comportement ou manifestera l’attitude : lieu, période,
durée, modalité, matériel nécessaire (conditions matérielles ou psychologiques),
consignes claires et précises.
Par exemple, en se servant des notes des cours, sans recourir à un document de référence,
avec un matériel mis à sa disposition, seul ou en groupe, etc
Enfin, l’objectif doit fixer la barre de réussite, les critères minimum d’acceptabilité du
produit ou de l’atteinte du but fixé. Il s’agit du seuil de satisfaction, de la coupure de
réussite, du nombre de fautes (d’erreurs ou de défaillances) tolérables.
Les exigences ou critères de sévérité varient d’un domaine à un autre, d’une discipline
à une autre, d’un enseignant à un autre. Par exemple une erreur en aviation, en médecine,
en pharmacologie, en pharmacie, en sport, etc. est plus regrettable qu’une faute de
langue. C’est donc la gravité des dommages et dégâts qu’entraîne l’erreur qui justifie le
degré de sévérité, la typologie des évaluateurs et la valeur des notes dans les différentes
branches scolaires.
Pour exprimer les critères d’évaluation, on utilise des termes indicateurs comme : sans
aucune faute, sans hésitation, rapidement, correctement, au moins, tout au plus,
minimum, tous (toutes), etc.
L’école est le levier le plus important pour faire progresser ou développer un pays. Pour
cela le système éducatif (scolaire) doit être à l’écoute des besoins de la société en cette
matière. Mais très souvent, dans notre pays en particulier, les jeunes qui sont allés à
l’école pendant plusieurs années ne sont pas en mesure d’utiliser leurs connaissances
amassées à l’école dans la vie de tous les jours. C’est là un paradoxe, le nombre de
diplômes augmente, le degré de développement du pays diminue.
C’est pour cela que les responsables des systèmes éducatifs ou scolaires estiment
nécessaire de changer les programmes de base et de mettre en place une nouvelle
approche : la pédagogie de l’intégration appelée aussi « approche par les
compétences »(APC).
La réforme scolaire concerne les élèves, mais aussi les enseignants, les inspecteurs, les
chefs d’établissements et les éditeurs des manuels scolaires.
Pour corriger les insuffisances de l’entrée en pédagogie par les contenus, la pédagogie
par objectifs (P.P.O) est venue mettre l’accent sur les verbes d’action (capacités) qui
s’exercent sur un contenu et donne lieu à un résultat observable et mesurable.
L’approche par les compétences permet d’établir un lien pédagogique et didactique entre
les différents objectifs, les compétences et les activités comme les schémas ci-dessous :
C’est savoir faire face aux problèmes quotidiens, être capable de réaliser correctement
et efficacement une tâche complexe. Pour cela, l’enseignant doit donner (doter les) aux
élèves des outils, des ressources, il doit leur montrer comment les utiliser pour résoudre
une situation-problème.
Il faut la différence entre compétence et performance ou compétition. Etre performant,
c’est le meilleur, entrer en compétition avec les autres, quitte à écraser les concurrents.
Etre compétent ne constitue pas une menace pour les autres. Au contraire, les
compétences de tous créent la force d’un groupe.
Intégrer, c’est utiliser de façon concrète les savoirs et les savoir-faire dans des situations
de plus en plus complexes, de la vie courante et ce de manière spontanée et réussie, c’est
être capable de transférer qualitativement et cumulativement les apprentissages du
contexte scolaire à un contexte quotidien, passer de la théorie à la pratique.
Aussi donc, le rôle de l’école est de préparer l’élève à confronter les diverses situations
de la vie, le prémunir, l’armer, les doter des moyens et techniques de résolution des
problèmes, d’adaptation et d’intégration harmonieuse dans la vie courante. Il existe une
relation entre l’intelligence et celles des compétences psycho-sociales.
CHAPITRE 4. LES DOCUMENTS TENUS PAR
L’ENSEIGNANT
Les documents tenus par le professeur sont dites pédagogiques et servent de
justification aux autorités scolaires.
Parmi ces documents, nous citons :
1. Le journal de classe ;
2. Le cahier de préparation ;
3. Le cahier de prévision des matières
4. Cahier des compositions ou de questions
5. Cahier des réunions pédagogiques
6. Cahier d'inventaire
a. Le journal de classe
Il est donc un document pédagogique et administratif d'un enseignant. Il le
tient chaque jour et l'accompagne en classe. Il est à présenter à tout chef
hiérarchique (directeur, directeur adjoint, inspecteur).
Son essentiel doit comprendre :
Heure Date Classe Discipline Sujet de l'interrogation Sujet de la leçon Tâche N° fiche
Recréation
b. tâche
Auto-évaluation
g. Cahier d'inventaire
Le cahier est un document qui contient la liste de tout matériel scolaire et du
mobilier reçus au cours de l'année scolaire.
Il est dressé en trois exemplaires :
Un pour le directeur ;
Un pour le Maitre
Et enfin, un pour l'archive de l'école.
But : c'est pour que le directeur s'assure que rien n'a été perdu.
CHAPITRE VI. L’EVALUATION PEDAGOGIQUE
L’évaluation des apprentissages, et plus particulièrement, l’attribution des notes, est une
des difficultés majeures du métier d’enseignant car les notes reflètent inévitablement la
philosophie personnelle des l’enseignement et sa psychologie malgré les critères
standardisés et objectifs qu’il peut utiliser. En effet, on distingue trois catégories des
enseignants en matière d’évaluation des apprentissages : les enseignants sévères,
généreux et tolérants ou modérés.
a) L’évaluation prédictive
Avant d’entamer un nouvel enseignement comme une nouvelle matière, il est prudent
de mesurer le niveau des apprenants en comparant les pré-acquis (ce qu’ils connaissent
effectivement) et les perquises (ce qu’ils devraient avoir maitrisé). Il s’agit donc
d’estimer l’écart, le fossé a comblé avant de commencer.
Si cette précaution n’est pas prise, on risque de bâtir sur du sable. Si cet écart est connu,
l’enseignant s’emploiera à le réduire sensiblement à défaut de l’annuler. Les lacunes
comblées, les faiblesses remédiées, le nouvel enseignement ou les nouvelles
connaissances viendront s’installer sur des bases solides.
Connaissant le niveau réel, les goûts et les intérêts des apprenants, le formateur saura
déterminer le contenu de son enseignement et orienter les activités. Les tests
pédagogiques (pré-tests) sont indiqués pour ce type d’évaluation.
b) L’évaluation formative
Elles servent à évaluer les progrès. Les notes de cette évaluation n’ont qu’une indicative,
pronostique, elles ne doivent pas être nécessairement cumulées.
c) L’évaluation sommative
A la fin des apprentissages (mois, périodes, trimestre, année), on jette l’ancre et on fait
le point, on dresse le bilan. La fonction de l’évaluation sommative est de prendre des
décisions, de prononcer des sentences (verdict : passe, redouble, est renvoyé…),
d’attribuer des prix, des documents scolaire (attestations, certificats, diplômes). On
l’appelle aussi évaluation certificative. Les moyens privilégiés ici sont les épreuves
objectives (examens).
A la fin du cours, il est aussi important que l’enseignant sache ce que pensent les
apprenants de lui-même et de ses enseignements. Il doit recevoir leur FEEDBACK, qui
renseigne sur les points positifs du cours, les points qu’il faut améliorer.
a) L’examen écrit
Les épreuves écrits sont les plus répandues dans la pratique scolaire les examens écrits
sont préfères parce qu’ils offrent plus de preuves objectives que les oraux (possibilité de
plusieurs correcteurs des copies). En plus, les élèves jouissent d’un temps raisonnable
pour réfléchir, préparer un brouillon, relire leur rédaction et corriger les fautes.
Le verbalisme dont on les accuse, avec raison, peut être jugulé en utilisant des consignes
claires et précises et par le mélange des types de questions. La tricherie peut être réduite
par la vigilance des surveillants, par une mise en place réfléchie des examinés, par
l’usage des séries de questions ou encore en permettant l’utilisation des notes de cours
(examen à livre ouvert). Dans ce dernier cas, les questions de reproduction seront
écartées.
b) L’examen oral
Pour plus de justice et d’objectivité, les exigences doivent être communiquées : nombre
de questions, durée, modalités de choix, etc. En sciences humaines, surtout dans les
formations ou la communication joue un rôle essentiel il serait préférable d’organiser
des examens oraux.
c) L’examen pratique
Pour éviter l’accoutumance, il recommandé de varier les types des quêtions dans un
questionnaire d’examen. Il existe 6 formes principales des questions :
A l’opposé des questions ouvertes, les questions lacunaires sont fermées. L’examiner
remplie de vide dans un texte lui imposé ces lacunes ou vides (trous) sont à comblés
avec un matériel donné ou avec des connaissances supposé acquises.
Exemples :
- Remplacez les points par les mots convenables (la liste de mots peut être donné
ou non).
- Conjuguez les verbes entre parenthèse aux temps et mode indiqués.
Ce sont des questions semi-fermées, des affirmations déjà commencées que l’élève doit
continuer et terminer en se basant sur ses connaissances antérieures ou sur ses
aspirations propres. Ce genre de question est très utilisé pour cultiver la mémoire mais
aussi dans l’exploration de la personnalité et l’étude des intérêts.
Exemples :
- Notre père qui est……
- La raison du plus fort…..
- Pendant les vacances, je………..
- Si j’avais de l’argent, je …………..
d) Les questions d’appariement
Les questions d’appariement sont des questions d’association qui consiste a établir des
liens, des relations, des correspondances entre des données de deux ou plusieurs listes
d’informations, de faits ou des phénomènes. Il faut signaler que l’une de listes d’avoir
un élément de plus pour éviter le choix imposé d’une réponse.
Exemple : des auteurs et leurs publications ; des pays, des capitales et des dates
d’indépendance ; des plantes t des familles de plantes ; des événements et des dates ; des
mots et des dérivés, des montagnes et des altitudes ; des fleuves, des débits et de pays ;
des savant et des découvertes ; des pédagogues et de courant éducatives.
Ce sont a deux choix ou alternatives. On les appelle communément des questions vrai
ou faux. Le vocabulaire utilisé peut varier d’un examinateur à l’autre : juste-incorrect ;
oui ou non ; d’accord-désaccord ; etc.
BIBLIOGRAPHIE