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I. IDENTIFICATION DU COURS
Ce cours révèle de la formation pédagogique et didactique. Comme on le
sait, nul ne peut exercer la profession enseignante sans passer par la formation
pédagogique.il se justifie avec pertinence dans le programme de cours dispensés à
l’ISPT-KIN.
L’enseignement apprentissage de ce cours permettra l’amélioration,
pour les futurs formateurs, des méthodes et des approches pédagogiques ainsi que
des manièresd’enseigner. Le but final étant le relèvement de la qualité de
l’enseignement.
II. OBJECTIF DU COURS
2.1. Objectif général ou but du cours
Ce cours permettra aux étudiants d’appréhender les différents courants éducatifs
d’enseignement ainsi que les approches pédagogiques pour améliorer et relever le
niveau et la qualité de formation.
2.2. Objectifsspécifiques
Etant l’appréhension des courants éducatifs,des modèles d’enseignement
et des approches pédagogiques en vue d’améliorer le niveau de formation,
lescompétencesci-après sont visées :
1. Compétencethéorique sur la pédagogie générale
2. Compétence scientifiques sur l’avènement des méthodes nouvelles dans
l’enseignement, les courants éducatifs ainsi que les approches pédagogiques
3. Compétence pédagogique sur l’intégration de ces courants et modèles
d’enseignement dans la pratique des classes
4. Compétence sur l’organisation d’une classe
5. La gestion d’une classe
III. CONTENU DU COURS
CHAP.1. GENERALITES INTRODUCTIVES DU COURS
1.1. Définition des concepts pédagogiques : pédagogie générale,didactique et
éducation
1.2. Les bases scientifiques de la pédagogie
1.3. Certaines branches de la pédagogie
CHAP.2. LES GRANDS MOUVEMENTS PEDAGOGIQUES : LES COURANTS
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PEDAGOGIQUES
2.1. Ecole traditionnelle (pédagogie traditionnelle)
2.2. Ecole nouvelle (pédagogie moderne)
2.3. Certains courants pédagogiques
CHAP.3. LES MODELES POUR ENSEIGNER
3.1. Modèle transmissif
3.2. Behaviorisme
3.3. Constructionisme
3.4. Socioconstructivisme
3.5. Cognitivisme
CHAP.4. LES APPROCHES PEDAGOGIQUE DOMINENT
4.1. Approche par objectifs
4.2. Approches par compétence
4.3. Approche par situations
CHAP.5. ORGANISATION ET GESTION D’UNE ECOLE
5.1. Gestion pédagogique
5.2. Gestion administrative
5.3. Conseil de gestion
5.4. Climat organisationnel d’une école
5.5. Gestion de patrimoine
5.6. Gestion hygiéniques et matériels de l’école
5.7. Gestion financière
CHAP.6. ORGANISATION ET GESTION D’UNE CLASSE
6.1. Effectif de la classe
6.2. Cotation des élèves
6.3. Exclusion des élèves
6.4. Maintien de la discipline en classe
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Les jeunes qui fuient la fonction enseignante dans notre pays et beaucoup
d’autres personnes ne veulent pas reconnaitre à la pédagogie la qualité d’une science
au sens positif. Le débat est vif à ce sujet de savoir qu’il peut exister une véritable
science de l’éducation.
Eduquer est exercer délibérément une action sur autrui et cette action a
pourcaractère dominant d’êtreimmatérielle. Orpeut-il exister une science quantitative
des faits intentionnels et réponses négative.la question à se poser serai de savoir s’il
peut y avoir une science positive du fait éducatif : rechercher les facteurs qui
expliquent l’évolution de la pédagogie,des faits et des institutions.il ne s’agit alors
que d’une sociologie particulière,l’éducation étant considérée exclusivement comme
un phénomène qui obéit à des lois tendancielles.
On parle aujourd’hui de la pédagogie scientifique et des sciences de
l’éducation. Ces expressions sont légitimes comme celles des sciences médicales,
demédecine scientifique.la pédagogie expérimentale n’est pas condamnable et
moins réalisable que la médecine experimentale.la méthode scientifique s’efforce de
découvrir l’explication des phénomènes et des situations qui s’offrent à nous. Son
objectif est de dégager les lois qui régissent les faits naturels. Elle nous conduit à la
vérité scientifique.la science positive formule des jugements de réalité. Elle dit ce qui
est.
Bref la pédagogie est science ; elle se met à l’école de l’histoire, de la
longue expérience des siècles, cherche une meilleure connaissance de l’enfant,
réfléchit sur les résultats obtenus par les éducateurs, étudiesystématiquement les
facteurs de l’éducation.
Elle est art.elle doit adapter ces principes théoriques aux circonstances
concrètes, auxcaractères,aux niveaux des enfants,au vécu de tous les jours.
Celui-ci est un talent innée,personnel,lié à la personne,incommunicable.il
est surtout intuition, finesse de la connaissance, qualité des contacts, tous deux
fruits d’un amour véritable de l’enfant .l’art de l’éducation peut se perfectionner par
l’action. Exemple : une maman qui n’a pas été à l’école peut terres bien posséder cet
art. A condition toutefois qu’elle soit une personne de bon sens, qu’elle sache
observer et soit cohérente dans son action guidée à la fois par le cœur et la raison.
C’est une philosophie qui détermine les finalités de l’éducation et apprécie les
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viens du latin « educere » c’est modifier dans un sens déterminé. C’est conduire d’un
étatvers unautre. Dans son extension sémantiqueactuelle, le terme s’applique
exclusivement à l’être humain. C’est au XVIème siècle que le mot a pris ce sens
restreint.
En latin,educatio désigne aussi bien la culture des plantes ,que l’élevage
des animaux,l’alimentation et la formation des hommes. La correspondante
française institution apparait vers 1550. Il était de préférence utilisé quand il
s’agissait de formation humaine. Au XVIIème siècle,MONTAIGNE parle de l’intuition
des enfants et la langue française a conservé pour désigner l’éducateur public des
enfants le mot instituteur.
Le postulat impliqué dans l’éducation est l’éducabilité ; c’est-à-dire cette
virtualité de l’homme à persévérer dans son être,à acquérir de l’expérience réaliser la
perfection dont il est capable. Les facteurs qui peuvent contribuer à ce
perfectionnement progressif de l’être humain sont nombreux. Lesuns sont sous le
contrôle de l’éducation, ce sont tous les éléments du milieu externe, soit de nature
matérielle,soit de nature spirituelle (culturelle).les autres échappent à son action
directe, ce sont les influences qu’on groupe, sous l’expression de facteurs
héréditaires.
Quantité de définitions ont été données de l’éducation. Ellesreflètent
toutes la notion de finalité intentionnelle. Les modifications à produire chez l’éduqué
obéissent à un plan et un tout. Nous proposons la définition suivante qui contient
explicitement ou implicitement les problèmes fondamentaux posés par
l’éducation. « L’éducation consiste en une activité systématique exercée par les
adultes sur les enfants et les adolescents, principalement,afin de les préparer à la vie
complète,dans un milieu déterminé »cette définition comporte les termes
fondamentaux du problème pédagogique : le sujet de l’éducationnelle fin et le
contenu de l’action éducative,les aspects et les méthodes d’éducation,les agents de
l’éducation.
Si ces distractions sont présentes dans notre esprit et répondent à un
besoin d’analyse rationnelle, il ne convient pas d’en faire des compartiments
indépendants. L’action éducative est une, tout se compénètre et l’influence dans
cette unité fonctionnelle.
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- Les ressemblances,
- Les différences
5. Didactique : étude des règles à suivre pour atteindre les buts utiles à
l’enseignement
6. Docimologie : techniques et règles scientifiques de construction des
épreuves permettant d’apprécier les élèves
7. Andragogie : pédagogie des adultes.
1.4. Certains courants pédagogiques
1.4.1. Courants traditionnels
a) Pédagogie empirique : qui n’est pas liée à une théorie quelconque .elle est
basée sur des vielles pratiques. empirique vient de l’expérience.
b) Pédagogie directive : celle où le maitre commande, dirige, contraint les élèves
ou travail sans respect de leur responsabilité : « magister » tête bien
plaine(Rabelais) un savant.
c) Pédagogie libertaire : centrée sur le libertinage ou le laisser- aller. Rousseau en
est le fondateur.
1.4.2. Courants modernes
a) Pédagogie rénovée : l’idée de la rénovation pédagogique est partie de
Rousseau. Elle a été reliée par d’autres rénovateurs de la pédagogie
modernes, notamment ; E. Claparede,Binet,Decroly, Montessori et Piaget qui
préfèrent la liberté de l’enfant au libertinage et recommande de prendre en
compte l’équilibre entre l’enfant et le milieu vécu au lieu de négliger ce dernier.
b) Pédagogie non directive : pédagogie qui réduitconsidérablement le rôle de
l’enseignant qui n’intervient qu’en cas de nécessité. Elle est centrée sur la
liberté de l’élève dans le processus d’apprentissage. Son principe fondamental
est l’autogestion. on peut aussi l’appelée la pédagogielibérale. Piaget,CARL
Rogers et Luvin en sont fondateurs.
c) Pédagogie corrective : vise à identifier les lacunes, leserreurs dans une
matière donnée et à envisager des moyens efficaces pour les corriger en vue
de l’amélioration du rendement. Son fondateur et d’autres partisans :
Claparede, Dottrens, Bouchet.
d) Pédagogie active : insiste sur la primauté de l’activité (effort personnel) dans
9
- Contrainte ;
- Rigueur ;
- Silence imposé ;
- Châtiments corporels ;
- Autoritarisme ;
- Bref : le teaching
2.2.Ecole nouvelle ou active (pédagogie nouvelle ou moderne)
L’école nouvelle est née de 3 sources :
1. Des critiques des méthodes anciennes :
a) Trop d’intellectualisme et pas assez de formation de caractère (science
sans conscience)
b) Trop de mémoire et pas assez de jugement
c) Trop de science faite et pas assez des méthodes pour la faire
2. Essais des psychopédagogues
3. Recherches de la vie expérimentale :échelle métrique de l’intelligence de Binet
pour préciser entre autre les failles et les anormaux
Les méthodes nouvelles sont caractérisées par :
- Elles sont plus psychologiques ;
- Plus actives- Learning by doing
- Plus proches de la vie
Cette école est donc une nouvelle conception qui place l’enfant au centre de tout
système éducatif et sur le respect strict de sa responsabilité et de son individualité.
Ses principes de bases sont :
- Liberté ;
- Intérêt ;
- Activité ; Learning by doing ;
- Concret ;
- Discipline librement consentie.
Tableau de comparaison entre l’école traditionnelle et l’école moderne
ECOLE TRADITIONNELLE ECOLE MODERNE
- Maitre - Elève
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(teaching : to teach)
qui entrent par les sens. Il prône l’éducation graduelle qui part d’une à une
autre :
- Du proche au lointain ;
- Du facile au difficile ;
- Du concret à l’abstrait ;
- Du simple au complexe ;
- Du particulier au général
Il apparait comme précurseur de la pensée pédagogique moderne pour
avoir été le premier à ériger la « pédagogie en science autonome ». Son livre réputé
est la « la grande didactique »
4. JEAN- JACQUES ROUSSEAU : (1712-1718), philosophe et pédagogue Suisse
du 18ème siècle .il était un naturaliste qui a influencé Claparede et Decroly.
Avant, onconsidérait l’enfant comme un adulte en miniature (un petit
adulte).pour lui, il faut respecter la nature originelle de l’enfant et empêcher les
influences dans la société pour n’est pas le corrompre.il consacre le
« pedocentrisme ».Emile, son livre posthume…l’enfant est bon c’est la société qui le
rend mauvais : éducationnégative, sans influence de l’environnement.
Critiques conte J.J.R. :
- Orphelin de mère à 10 jours ;
- A connu une jeunesse troublée, suite à la délinquance juvénile et au
vagabondage-son père Fu un viveur
- Il était peu efficace sur le plan pratique pour n’avoir pas réussi l’œuvre
éducative de deux enfants lui confiés en tant précepteur,
- Sa pratique de libertinage ou de laisser-aller a conduit les tenant de l’école
nouvelle à trouver cela trop extrême au regard des conséquences qui en
découlent ;
- Les punitions naturelles ont été jugées aussi trop extremes.il s’est racheté par
l’Emile.
19ème et 20èmesiècle.
- Il était fonctionnaliste et empiriste (accent sur l’expérience)
- Par conséquent,il soutient l’idée de base selon laquelle la fonction de la
pensée est d’être un instrument qui permet à l’homme de s’adapter à son
environnement.
- En philosophie de l’éducation, il est reconnu par sa doctrine (pragmatisme ou
instrumentalisme) car, il est partisan de l’action et la pratique.
- Il a mis au point le procédé d’enseignement « Learning by doing », procédé
actif qui répond le mieux aux préoccupations de l’école active.
2. ALFRED BINET : (1857-1911) : psychopédagogue français du 19ème et 20 ème
siècle
- Considéré comme père de la pédagogie expérimentale ;
- Sa contribution : élaboration d’un test psychologique, le premier du genre à
cause de ses qualités scientifiques ou test de connaissance.il est donc le père
de la pédagogie scientifique pour avoir participer très activement à la
propagation des idées pédagogiques modernes sur les enfants et grâce à sa
contribution en méthodes de test qui occupe une place de choix dans ma
méthode dite experimentrale.il a inventé une échelle métrique :test
Binet-Simon…
3. EDOUARD CLAPAREDE (1873-1940) : médecin et psychopédagogue Suisse du
19ème siècle et 20ème siècle.
Grace à son étude sur le développement de l’enfant, il découvert la loi d’adaptation
fonctionnelle : « le besoin est le moteur de toute conduite »activité se déclenche
lorsqu’elle est de nature à satisfaire le besoin ou l’intérêt du moment.il recommande
une éducation fonctionnelle.
- Il, a aussi mené une étude dans le cadre de psychologie différentielle
(psychologie individuelle) et déduit la loi de l’individualité c’est-à-dire tout
individu diffère des autres par son caractère physique et psychique.il n’ya pas
deux individus identiques, même pas les jumeauxunivitellins.
Conséquence : il faut une école sur mesure. L’école sur mesure est celle adapter aux
tempéramentall’âgementale, à l’intérêt,au rythme personnel, à l’environnement : bref,
à l’individualité de l’enfant.
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faciliter l’intégration de chacune d’elles parce qu’elles sont représentés pour faciliter
l’intégration de chacune d’elles parce qu’elles sont représentéesdifféremment dans
la mémoire ;les connaissances déclaratives répondent en effet au QUOI ,les
connaissances procédurales au COMMENT, et les connaissances conditionnelles au
QUAND et au POURQUOI(Legault).
3.5.1. L’influence du cognitivisme dans l’éducation
Pour les cognitivistes, l’apprenant est un système actif de traitement de l’information,
semblable à un ordinateur : il perçoit des informations qui lui proviennent du monde
extérieur, lesreconnait, les emmagasine en mémoire, puis les récupère de sa
mémoire lorsqu’il en a besoin pour comprendre son environnement ou résoudre le
problème. Les connaissances deviennent une réalité externe que l’apprenant doit
intégrer à ses schémas mentaux et réutiliser plutôt qu’à acquérir des comportements
observables.
Ainsi, l’objet d’étude du cognitivisme est « la structure mentale et le processus de
traitement de l’information et non le comportement observé comme dans le
behaviorisme ». C’est la démarche employée par l’apprenant pour répondre à une
question posée qui confirme la bonne réponse ou l’atteinte de l’objectif par
l’enseignant.
En somme, dans l’approche behavioriste, l’apprenant découvre le savoir ;
dans le constructivisme, l’apprenant construit son savoir et dans le cognitivisme
l’apprenant traite activement le savoir qu’il perçoit de l’enseignant qui ici,est le
concepteur. Apres ces différents courants psychologiques qui soutiennent la
pratique éducative, il nécessite de passer à l’enseignement de la discipline
informatique.
Il s’intéresse aux stratégies mentales, aux modes de résolution de problème mis en
œuvre par l’apprenant.
Ce modèle distingue différents types de connaissances :
- Connaissances déclaratives (savoirs donnés)
- Connaissances procédurales (savoir-faire)
- Connaissances conditionnelles (contextualisation)
Et différents types de stratégies :
- Stratégies d’énumération (mémorisation de listes)
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d’objectif éducationnel :
1. Objectifs cognitifs : acquisition d’un savoir ou de connaissance ;
2. Objectifs affectifs (socio-affectif) : acquisition d’un savoir être
3. Objectifs psychomoteur (gestuel) : acquisition d’un savoir-faire pratique.
4.1.5.1. Classification des objectifs cognitifs
L’éducation moderne, vise principalement la formation de capacité et le
mécanisme de construction des connaissances et de savoir.
BLOOM a identifié 6 niveaux d’objectifs cognitifs
1. Connaissance,
2. La compréhension
3. L’application ;
4. L’analyse ;
5. La synthèse
6. L’évaluation
Explications
1. Etre capable de la définir, de la décrire, d’endurer les caractéristiques, de la
citer et de la reproduire fidèlement. l’élément essentiel de cette faculté ou
aptitude c’est la mémoire fidèle.
Que peut-on connaitre ?
Ici bloom distingue 9 types d’objectifs des connaissances, on peut connaitre :
1. La terminologie, vocabulaire ;
2. Le fait particulier (nom, date, évènement, lieu…)
3. La convention (abréviation, sigle, symbole, code…)
4. La tendance (catégorie, suite…)
5. La classification (série, famille, groupe…)
6. Des critères (paramètres, indices, étalon…)
7. Des méthodes (procédés, procédure…)
8. Des principes (lois et formules)
9. Des théories (ressemblance, différence…)
NB : les verbes à utiliser pour les objectifs es connaissances : définir, décrire,
identifier, designer, énumérer, mener, choisir, manipuler.
2. Objectifs de compréhension
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d’autres familles
- Savoir-être
- Savoir-devenir.
4.2.5. Comparaison PPO-APC
La PPO découpe les savoirs à transmettre au sein des disciplines en
autant d’objectifs à atteindre à chaque niveau de la scolarité.
Elle consiste à répondre à la question : que doit savoir ou savoir-faire,
l’apprenant à la fin d’une activité donnée ?
Grace à des petites évaluations, elle permet de vérifier si un objet précis
est atteint par les élèves.
La PPO a eu le mérite de mettre l’apprenant au centre des
préoccupations du programme scolaire.
Cependant, elle avait des limites :
Les contenus des programmes scolaires étaient découpés en des
multiples micro-objectifs (objectif principal, objectif secondaire, objectif
opérationnel) et l’élève apprend des morceaux sans en comprendre le sens et sans
savoir quel lien a son apprentissage avec la vie de tous les jours.
L’APC apporte des solutions et remèdes à ces questions essentielles.
Dans l’APC, l’intégration des apprentissages dans une logique globale est privilégiée,
de sorte que la visée finale de la compétence à acquérir soit comprise dès le début et
non pas seulement à la fin…
En ce sens, c’est un savoir en action construit pour l’action, dans des
situations problèmes, des familles de taches, etc.
4.2.5.1. Caractéristiques de l’APC
La mobilisation d’un ensemble de ressources ci-après : savoirs,
stratégies, expériences, savoir-faire, savoir-être, automatisme
4.2.5.2. Les composantes d’une compétence
On attend de la part de l’apprenant :
- Une tache de production ou d’activité assez complexe
- La résolution d’un problème
- L’exécution d’une tache courante
- L’action sur son environnement immédiat
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Compétence de développement
Les conditions des développements d’une compétence
- Ressource
- Situation problème –tache exigeant la mobilisation d’un certain nombre des
ressources pour résoudre
- Contexte
2. Les compétences transversales appelées aussi compétence psychosociale ou
compétence de vie courant ou compétence sociale et relationnelle.
Sont celles qui s’appliquent à toutes les situations de la vie, à l’école et
en dehors de l’école. Elle s’applique au contexte réel.
L’approche par les compétences permet d’établir un bien pédagogique
et didactique entre les différents objectifs.
L’approche par les compétences en classe, c’est donc :
D’abord préciser deux ou trois compétences que chaque élèves doit avoir
développés à la fin de l’année chaque discipline ;
En fonction de ces compétences, définir ce que l’élève doit acquérir.
4.3.3. Organisation de la formation par l’APC
L’APC est aussi une organisation, elle se fonde sur l’adéquation
formation-emploi. Nous avons 3 parties prenantes dans l’organisation de l’APC
1. Les pouvoirs publics
Ce sont prestataires des services. Il s’agit des dirigeants et des
fonctionnaires des ministères et des responsables des réseaux d’enseignement privé
ou parastataux.
2. Partenaires privés
- Les utilisateurs des services : entreprise de production/des sources autrement
appelés (employeurs)
3. Les références de la relation humaine pertinente
- Les experts ou les cadres de :
- Syndicat et association
- Divers techniciens
- Ouvriers et employés
Grace à une bonne collaboration ou coopération entre les trois parties,
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cellule.
NB : en cas de carence d’enseiganat qualifié ou de moyens didactiques,le chef de
cellule de base peut proceder au jumelage avec d’autres écoles des environs.
3. Fonctionnement de la cellule de base
- Prevoir une plage horaire de 2 séquences de cours consécutives par semaine
pour la reunion de formation et d’encadrement
- Prevoir une fois par mois une réunion pédagogique au cours de laquelle sera
fait le point sur les activités de differentes unités pédagogiques
4. Activité de l’unité pédagogique
Ilya deux activités principales : la réunion de formation et la visite d’encadrement
a) Lors d’une réunion de formation, les sujets à traiter peuvent être :
- Ellébore en commun les prévisions de matières des enseignements d’un
même niveau ou degrés
- Exploiter les moyens didactiques disponibles (programme scolaire,manuel,
matériel didactique,…
- Examiner l’état d’avancement des enseignements
- Organiser les leçons de démonstration…
b) Au cours de visite d’encadrement(le chef d’établissement doit visité
l’enseignant au moins une fois par mois).Le chef d’établissement discutent et
échangent sur le déroulement de la leçon.Il ne faut pas confondre la visite de
l’encadrement et une observation de leçon qui elle, aboutit à une note que le
directeur attribue à l’enseignant.
5.1.3. Les documents Pédagogique du chef d’établissement
a) Documents de référence
1. Programme
2. Recueil des directives et instructions officielles
3. Revue »éducateur »
4. Revue de l’inspecteur
5. Outil : réunion de la rentrée scolaire
b) Documents à initier ou à actualiser …
6. Plan d’opération
7. Prévisions de matières (copies)
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b) Critères techniques
- Le niveau professionnel
- L’ancienneté,
- L’expérience
- Le stage probatoire
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- La réussite à un concours.
5. Personnes interdites au recrutement comme enseignant
1. Personnes non détentrices d’un titre pédagogique requis ;
2. Personne présentant des incompatibilités mentales ou physiques avec
l’exercice de la fonction enseignante (art .10 de l’ord.91-232)
6. Positions administratives du personnel des écoles
Le statut du personnel de carrière des services publics de l’Etat, dont le personnel
des écoles, fixe à quatre, les positions administratives du personnel et stipule, en son
article 22.
« Tout agent de l’état est placé dans l’une de quatre positions
administrativesci-après :
- En activité
- En détachement
- En disponibilité
- En suspension.
5.2.3. Les documents administratifs d’un chef d’établissement
Pour mieux géreradministrativement son école, le chef d’établissement est appelé à
tenir, àacheter ou recevoir, à initier et/ou à actualiser un certain nombre de
documents que voici :
A) Document de référence
1. Loi-cadre n° 86/005
2. Recueil directives et instruction officielles
3. Calendrier scolaire
4. Actes juridiques (arrêtés ou ordonnances ou décrets)
B) Documents à actualiser
5) Règlementintérieur
6) Dossier SERNIE
7) Remise et reprise
8) Notes de service
9) Affichage
10. Courier (indicateur/classement/cahier de transmission)
11. Rapportadministratifs (rentrée et fin d’année)
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Fiche de contrôle : est un document qui dénombre tous les biens placés sous la
responsabilité d’un individu (par exemple dans une classe)
5.5.1.Fiches d’inventaire du mobilier
Mobilier : table ou autre
5.5.2.Fiches d’inventaire/Equipement
Equipement : photocopieur (ordinateur, machine à écrire,…
5.5.5.Fiche de contrôle
Date : Lieu : secrétariat
e) Les dépenses spéciales (sont des dépenses rares,elles visent surtout les
primes à louer au personnel)
5. La hiérarchie des dépenses
L’établissement de la hiérarchie des dépenses est une tâche ardue car elle suppose
une connaissance parfaite de l’école : son infrastructure, son patrimoine et son
fonctionnement antérieur.
C’est cette connaissance objective qui aidera le chef d’établissement à établir cette
hiérarchie, tout en gardant frais en sa mémoire, le plan établi et les objectifs à
atteindre.
Un élève ne peut subir plus de trois échecs, dont un seul dans une discipline
essentielle à la session ; il doit avoir obtenu :
- 60% pour l’ensemble des matières si l’une des disciplines pour laquelle
(lesquelles) des examens sont présentés estessentiellement à la session ;
- 50% pour l’ensemble des matières s’il ne s’agit que de disciplines secondaires.
ème
Toutefois, le % minimum est porté à 60% pour l’élève qui désire passer en 4
ème
(2 H .) commercial et administrative,cycle long.
ème
c) Pour réussir en 2 session et passer dans la classe supérieure,l’élève doit
obtenir :
- 60% des points dans chacune des examens présentés
d) Pour être admis à redoubler sa classe
L’élève qui a échoué, en 2èmesession, doit obtenir :
- 50% des ponts dans chacun des examens présentés
e) Les dispositions particulières pour les sections techniques et
pédagogiques
L’élève qui a échoué est autorisé de redoubler de classe sans avoir presenter à la 2ème
session lorsqu’il obtient :
- 60% des points au total ; et
- N’obtient pas 50% des points dans une branche essentielle (principale) mais
qui n’a pas donné lieu à un examen de repêchage.
f) Est éliminé de l’établissement
L’élève qui :
- Ne remplit ni les conditions de passage, ni celles de redoublement
- Aurait déjà doublé une fois dans la même classe bien qu’ayant rempli les
conditions de redoublement
Ces dispositions figurent au verso des bulletins des classes de cycles long
2. Les cycles cours,toutes les sections
a) Pour être admis sans examens de la classe supérieure
L’élève doit au moins obtenir :
- 50% des points au total ;
- 50% des points dans chacune des disciplines
b) Pourêtre admis à se présenter à des examens des secondes sessions :
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a) Exclusion temporaire
L’exclusion temporaire, dont la durée n’excédera pas huit jours (8jr), est décidée et
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même classe.
b) Exclusion pour mauvaise conduite ou application insuffisante
- Deux appréciations « mauvaise « M » ou trois appréciations « médiocre » en
conduite et en appréciation au cours de l’année scolaire varie une exclusion
(renvoi) de l’établissementindépendamment des résultatsscolaires.
- La conduite et l’application ne font l’objet de notifications chiffrées sur le
bulletin mais le bulletin d’appréciations synthétique attribuées à l’élève à la
délibération réunissant les professeurs de classe autour du chef
d’établissement ou de son remplaçant qui préside cette réunion.
Les appréciations sont :
- Excellent :(E)
- Bon :(B)
- Médiocre : (M)
- Mauvais :(MA)
L’appréciation mauvais(MA) pour deux périodes consécutives ou médiocre pour trois
périodes consécutives soit pour la conduite, soit sur l’application suffit pour exclure
l’élève de l’établissement .les deux rubriques étant considéréesséparément.
- Les manquements graves et répétés (la récidive), l’indiscipline, les atteintes
graves aux bonnes mœurs…s’ajoutent aux précités pour constituer des cas
d’exclusions définitives.
6.5. Commentaires
Il en résulte des dispositions pré-rappelées que :
a) Le triplement est interdit dans toute classe : un élève doubleur qui ne réussit
pas est exclu de l’établissement ;
b) L’exclusion pour résultat insuffisant est de la compétence de chef
d’établissement ;
c) Les autorités supérieures : gouverneur de province, directeur provincial de
l’éducation, sous-directeur provincial de l’éducation…ne peuvent pas
s’immiscer dans les questions de renvois des élèves, sauf dans le cas où les
parents de l’élève exclu introduisent un recours auprès des autorités.
Le renvoie des élèves de 6ème (4ème) des humanités et autre doit se conformer à l’esprit
de la circulaire n°EDN/IGE/03/EXET/1510/73 du 06 juillet 1973 relative au renvoi des
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élèves.
Les cas de ceux dont les candidatures pour les examens d’état de l’année scolaire en
cours se trouvent déjà à l’inspection général de l’éducation nationale doivent être
étudiés avec mansuétudetant, notamment, par le conseil de discipline de l’école que
par les autorités supérieures. Si vraiment ces finalistes méritent une exclusion, pour
cause d’indiscipline, de mauvaise conduite ou toute autre faute grave, sa candidature
à l’examen d’état restera maintenue comme candidat autodidacte et non comme
élève régulier.
6.6. Prestation des professeurs
La circulaire n°EDN/PS/822/2/SG/3426 du 13 décembre 1964 donne les instructions
sur les prestations des professeurs de l’enseignement secondaire et ce, dans un
souci d’uniformisation et d’efficacité.
Tout enseignant du secondaire, quels que soient leurs titres, doiventassurer,
parsemaine, unminimum de 22 périodes effectives des cours :soit 22 heures des
cours.
Dans l’enseignement technique et professionnel, l’horaire d’un maitre
d’apprentissage reste fixé à 36 heures d’atelier par semaine.si un professeur de
cours générauxassure également des heures d’atelier, trois heures d’atelier
équivalent à deux heures des cours.
Si les circonstances l’exigent, la direction de l’école peut astreindre le personnel
enseignant à prester des heures supplémentaires, dans les limites raisonnables. Ces
prestations supplémentaires ne peuvent dépasser 4heures par semaine. Elles sont
rémunérées à partir de 25 heures de cours.
Est désigné titulaire de classe par le chef d’établissement,le professeur qui donne le
nombre le plus élevé d’heures de cours,dans cette classe et qui est ainsi à même de
mieux connaitre les élèves.
En conclusion,les prestations normales d’un professeur de l’enseignement
secondaire varient entre 22 et 24 heures de cours. Les titulaires de classe doivent
avoir un horaire minimum de 22 heures de cours auquel s’ajoute 2 heures de titulaire.
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