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I. IDENTIFICATION DU COURS
Ce cours révèle de la formation pédagogique et didactique. Comme on le
sait, nul ne peut exercer la profession enseignante sans passer par la formation
pédagogique.il se justifie avec pertinence dans le programme de cours dispensés à
l’ISPT-KIN.
L’enseignement apprentissage de ce cours permettra l’amélioration,
pour les futurs formateurs, des méthodes et des approches pédagogiques ainsi que
des manièresd’enseigner. Le but final étant le relèvement de la qualité de
l’enseignement.
II. OBJECTIF DU COURS
2.1. Objectif général ou but du cours
Ce cours permettra aux étudiants d’appréhender les différents courants éducatifs
d’enseignement ainsi que les approches pédagogiques pour améliorer et relever le
niveau et la qualité de formation.
2.2. Objectifsspécifiques
Etant l’appréhension des courants éducatifs,des modèles d’enseignement
et des approches pédagogiques en vue d’améliorer le niveau de formation,
lescompétencesci-après sont visées :
1. Compétencethéorique sur la pédagogie générale
2. Compétence scientifiques sur l’avènement des méthodes nouvelles dans
l’enseignement, les courants éducatifs ainsi que les approches pédagogiques
3. Compétence pédagogique sur l’intégration de ces courants et modèles
d’enseignement dans la pratique des classes
4. Compétence sur l’organisation d’une classe
5. La gestion d’une classe
III. CONTENU DU COURS
CHAP.1. GENERALITES INTRODUCTIVES DU COURS
1.1. Définition des concepts pédagogiques : pédagogie générale,didactique et
éducation
1.2. Les bases scientifiques de la pédagogie
1.3. Certaines branches de la pédagogie
CHAP.2. LES GRANDS MOUVEMENTS PEDAGOGIQUES : LES COURANTS
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PEDAGOGIQUES
2.1. Ecole traditionnelle (pédagogie traditionnelle)
2.2. Ecole nouvelle (pédagogie moderne)
2.3. Certains courants pédagogiques
CHAP.3. LES MODELES POUR ENSEIGNER
3.1. Modèle transmissif
3.2. Behaviorisme
3.3. Constructionisme
3.4. Socioconstructivisme
3.5. Cognitivisme
CHAP.4. LES APPROCHES PEDAGOGIQUE DOMINENT
4.1. Approche par objectifs
4.2. Approches par compétence
4.3. Approche par situations
CHAP.5. ORGANISATION ET GESTION D’UNE ECOLE
5.1. Gestion pédagogique
5.2. Gestion administrative
5.3. Conseil de gestion
5.4. Climat organisationnel d’une école
5.5. Gestion de patrimoine
5.6. Gestion hygiéniques et matériels de l’école
5.7. Gestion financière
CHAP.6. ORGANISATION ET GESTION D’UNE CLASSE
6.1. Effectif de la classe
6.2. Cotation des élèves
6.3. Exclusion des élèves
6.4. Maintien de la discipline en classe
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CHAPITRE I. GENERALITES INTRODUCTIVES DU COURS


1.1. Définitions des concepts pédagogiques
1.1.1. Pédagogie
Les dictionnaires définissent la pédagogie de manière simpliste et en
quelque mots : « c’est l’art d’instruire et d’élever les enfants ».cette définition reste
vague et son extension ne semble pas embrasser la totalité de l’objet qu’on assigne
aujourd’hui à la pédagogie. Elle a besoin d’êtrecomplétée et précisée.
Qu’il s’agisse de la pédagogie contemporaine et de la pédagogie
ancienne,la tache initiale qui s’impose est ‘’analyser le contenu et d’en dégager la
structure, de formuler en termes clairs les problèmes qui se posent à son sujet.la
formule générale qu’on trouve dans la plupart des livres écrits par les pédagogues
professionnels est la suivante : « la pédagogie est la science et l’art de l’éducation ».
Cette définition est admise par tout le monde. Les divergences ne
surgissent qu’il s’agit d’expliciter le sens des termes qui la composent.nous nous
contentons d’examiner la signification de trois éléments inclus dans la formule
générale : la science, l’art et l’éducation ».
La pédagogie est une science théorique de l’éducation dans la mesure où
elle est normative et morale. C’estàdire, une pédagogie philosophique qui détermine
l’idéal. Elle est positive en étudiant l’enfant objectivement se basant sur les
fondements biologiques. Elle est expérimentale quand elle aspire à devenir
expérience .c’est un ensemble systématique de connaissances relatives à un objet
déterminé. L’objet même de la pédagogie c’est l’éducation. Cetteexpérience
suppose :
- Une délimitation précise du domaine ;
- Une méthode appropriée à l’objet d’étude ;
- Une élaboration, un traitement des résultats acquis ;
- L’existence des lois, règles, qui sont groupé en un tout cohérent.
Ainsi, l’éducation est l’objet même de la pédagogie.
 Elle est comme science :
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Les jeunes qui fuient la fonction enseignante dans notre pays et beaucoup
d’autres personnes ne veulent pas reconnaitre à la pédagogie la qualité d’une science
au sens positif. Le débat est vif à ce sujet de savoir qu’il peut exister une véritable
science de l’éducation.
Eduquer est exercer délibérément une action sur autrui et cette action a
pourcaractère dominant d’êtreimmatérielle. Orpeut-il exister une science quantitative
des faits intentionnels et réponses négative.la question à se poser serai de savoir s’il
peut y avoir une science positive du fait éducatif : rechercher les facteurs qui
expliquent l’évolution de la pédagogie,des faits et des institutions.il ne s’agit alors
que d’une sociologie particulière,l’éducation étant considérée exclusivement comme
un phénomène qui obéit à des lois tendancielles.
On parle aujourd’hui de la pédagogie scientifique et des sciences de
l’éducation. Ces expressions sont légitimes comme celles des sciences médicales,
demédecine scientifique.la pédagogie expérimentale n’est pas condamnable et
moins réalisable que la médecine experimentale.la méthode scientifique s’efforce de
découvrir l’explication des phénomènes et des situations qui s’offrent à nous. Son
objectif est de dégager les lois qui régissent les faits naturels. Elle nous conduit à la
vérité scientifique.la science positive formule des jugements de réalité. Elle dit ce qui
est.
Bref la pédagogie est science ; elle se met à l’école de l’histoire, de la
longue expérience des siècles, cherche une meilleure connaissance de l’enfant,
réfléchit sur les résultats obtenus par les éducateurs, étudiesystématiquement les
facteurs de l’éducation.
 Elle est art.elle doit adapter ces principes théoriques aux circonstances
concrètes, auxcaractères,aux niveaux des enfants,au vécu de tous les jours.
Celui-ci est un talent innée,personnel,lié à la personne,incommunicable.il
est surtout intuition, finesse de la connaissance, qualité des contacts, tous deux
fruits d’un amour véritable de l’enfant .l’art de l’éducation peut se perfectionner par
l’action. Exemple : une maman qui n’a pas été à l’école peut terres bien posséder cet
art. A condition toutefois qu’elle soit une personne de bon sens, qu’elle sache
observer et soit cohérente dans son action guidée à la fois par le cœur et la raison.
 C’est une philosophie qui détermine les finalités de l’éducation et apprécie les
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moyens choisis pour les atteindre


 C’est une technique qui propose des méthodes,des procédés,recettes pour la
réussite de l’œuvre éducatrice.
1.1.2. La didactique
Didactique est empruntée au grec « didaskein » qui signifie : propre à
instruire, relatif à l’enseignement.
C’est au début du 17ème siècle qu’est apparu pour la première fois en
Tchèque le concept de didactique dans l’ouvrage de Comenius intitulé : « la grande
didactique » ou « didactica opéra magna ».
La grande didactique développe le projet de tout enseigner à tous, c’est
donc un projet universel. C’est dans ce sens que l’on peut dire que Comenius est
considéré comme le père de la didactique moderne.
En fait, la didactique se définit comme une science et un art
d’enseigner, d’instruire. C’est un art de faire approprier à un sujet, un savoir, une
attitude ou un savoir-faire. Elle est donc une étude des instructions entre un savoir en
construction un système éducatif.
Par ailleurs, la méthodologie est une démarche suivie pour découvrir
quelque chose ou pour atteindre un but. Elle un ancien vocable pour signifier la
didactique. La méthodologie est un concept de la recherche scientifique que l’esprit
humain utilise pour découvrir la vérité et non pas pédagogique pour faire acquérir de
nouvelles connaissances à l’apprenant.
On distingue généralement deux types de didactique, l’une générale et l’autre de
discipline.
 La didactique générale se présente comme un ensemble des méthodes et
techniques pédagogiques, des principes généraux à utiliser pour mener à bien
l’action d’enseigner.
La didactique de discipline est l’ensemble des méthodes, techniques et procèdes
propres à l’enseignement d’une discipline scolaire particulière. C’est l’application des
règles, des méthodes et des principes généraux à chacune des branches scolaires
indistinctement
1.1.3. L’éducation
L’éducation est l’objet de la pédagogie. Étymologiquement, éduquer
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viens du latin « educere » c’est modifier dans un sens déterminé. C’est conduire d’un
étatvers unautre. Dans son extension sémantiqueactuelle, le terme s’applique
exclusivement à l’être humain. C’est au XVIème siècle que le mot a pris ce sens
restreint.
En latin,educatio désigne aussi bien la culture des plantes ,que l’élevage
des animaux,l’alimentation et la formation des hommes. La correspondante
française institution apparait vers 1550. Il était de préférence utilisé quand il
s’agissait de formation humaine. Au XVIIème siècle,MONTAIGNE parle de l’intuition
des enfants et la langue française a conservé pour désigner l’éducateur public des
enfants le mot instituteur.
Le postulat impliqué dans l’éducation est l’éducabilité ; c’est-à-dire cette
virtualité de l’homme à persévérer dans son être,à acquérir de l’expérience réaliser la
perfection dont il est capable. Les facteurs qui peuvent contribuer à ce
perfectionnement progressif de l’être humain sont nombreux. Lesuns sont sous le
contrôle de l’éducation, ce sont tous les éléments du milieu externe, soit de nature
matérielle,soit de nature spirituelle (culturelle).les autres échappent à son action
directe, ce sont les influences qu’on groupe, sous l’expression de facteurs
héréditaires.
Quantité de définitions ont été données de l’éducation. Ellesreflètent
toutes la notion de finalité intentionnelle. Les modifications à produire chez l’éduqué
obéissent à un plan et un tout. Nous proposons la définition suivante qui contient
explicitement ou implicitement les problèmes fondamentaux posés par
l’éducation. « L’éducation consiste en une activité systématique exercée par les
adultes sur les enfants et les adolescents, principalement,afin de les préparer à la vie
complète,dans un milieu déterminé »cette définition comporte les termes
fondamentaux du problème pédagogique : le sujet de l’éducationnelle fin et le
contenu de l’action éducative,les aspects et les méthodes d’éducation,les agents de
l’éducation.
Si ces distractions sont présentes dans notre esprit et répondent à un
besoin d’analyse rationnelle, il ne convient pas d’en faire des compartiments
indépendants. L’action éducative est une, tout se compénètre et l’influence dans
cette unité fonctionnelle.
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Enfin, MOUNIER (1996), le but de l’éducation n’est pas de tailler l’enfant


pour une fonction ou de le mouler à quelque conformisme, mais de le murir et de
l’armer, parfois de le désarmer, le mieux possible pour la découverte de cette
vocation qui est son êtremême et le centre de ralliement de ses responsabilités
d’homme.
1.2. Les bases scientifiques de la pédagogie
Pour réussir dans sa tâche, l’éducateur ne peut se limiter à la
connaissance de la pédagogie, de la méthodologie, de recettes pratiques, héritées
des expériences du passé. Il doit se laisser éclairer par les sciences de l’homme qui
ont fait des découvertes spectaculaires dans l’investigation de l’être humain et
contribuent ainsi à enrichir sa connaissance de l’enfant, et à rendre son attitude
éducative plus précise, plus nuancée, plus efficace.Ces disciplines sont nombreuses.
En voici les principales :
1) La biologie nous éclaire sur les lois de la vie, les problèmes de la
croissance, de l’hérédité, les effets physiques de l’étude, de la scolarité…
2) La philosophie nous propose les différentes options de l’humanité à la
recherche d’un type d’homme idéal…
3) La psychologie nous décrit les fonctions cognitives, affectives, actives de
l’enfant dans son développement, cette réalité mouvante, complexe, qu’est
sujet de l’éducation.
4) La sociologie nous explique l’influence du milieu sur le comportement, les
phénomènes sociaux, les différentes conduites de l’homme en tant que
membre d’un groupe.
1.3. Certaines branches de la pédagogie
1. La pédagogie générale : élabore les principes de base de l’éducation
2. La pédagogie appliquées : s’occupe de l’application des résultats et étudie
les disciplines particulières.
3. Pédagogie expérimentale : étude des faits pédagogiques à l’aide des
procédures expérimentales rigoureuses et contrôlables en vue de tirer des
conclusions scientifiques applicables à la pratique scolaire.
4. La pédagogie comparée : étudié les différents systèmes éducatifs afin de
relever :
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- Les ressemblances,
- Les différences
5. Didactique : étude des règles à suivre pour atteindre les buts utiles à
l’enseignement
6. Docimologie : techniques et règles scientifiques de construction des
épreuves permettant d’apprécier les élèves
7. Andragogie : pédagogie des adultes.
1.4. Certains courants pédagogiques
1.4.1. Courants traditionnels
a) Pédagogie empirique : qui n’est pas liée à une théorie quelconque .elle est
basée sur des vielles pratiques. empirique vient de l’expérience.
b) Pédagogie directive : celle où le maitre commande, dirige, contraint les élèves
ou travail sans respect de leur responsabilité : « magister » tête bien
plaine(Rabelais) un savant.
c) Pédagogie libertaire : centrée sur le libertinage ou le laisser- aller. Rousseau en
est le fondateur.
1.4.2. Courants modernes
a) Pédagogie rénovée : l’idée de la rénovation pédagogique est partie de
Rousseau. Elle a été reliée par d’autres rénovateurs de la pédagogie
modernes, notamment ; E. Claparede,Binet,Decroly, Montessori et Piaget qui
préfèrent la liberté de l’enfant au libertinage et recommande de prendre en
compte l’équilibre entre l’enfant et le milieu vécu au lieu de négliger ce dernier.
b) Pédagogie non directive : pédagogie qui réduitconsidérablement le rôle de
l’enseignant qui n’intervient qu’en cas de nécessité. Elle est centrée sur la
liberté de l’élève dans le processus d’apprentissage. Son principe fondamental
est l’autogestion. on peut aussi l’appelée la pédagogielibérale. Piaget,CARL
Rogers et Luvin en sont fondateurs.
c) Pédagogie corrective : vise à identifier les lacunes, leserreurs dans une
matière donnée et à envisager des moyens efficaces pour les corriger en vue
de l’amélioration du rendement. Son fondateur et d’autres partisans :
Claparede, Dottrens, Bouchet.
d) Pédagogie active : insiste sur la primauté de l’activité (effort personnel) dans
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l’acquisition des connaissances par l’élève (Learning by doing). Piaget,


Decroly, Ferrière….sont des partisans.
e) Pédagogie démocratique : donner les mêmes chances à tous les enfants
malgré les différencesd’aptitudes, de milieux. Partisans : Piaget, CarlRogers,
Luvin…
f) Pédagogie en groupe : recourt aux devoirs techniques ou travail en équipe
pour dynamiser, activer le groupes-classe (coussinet,Decroly,Freinet…)
g) Pédagogie fonctionnelle : tient compte des besoins, intérêts et des aspirations
des élèves.Claparede est son fondateur.

CHAP.2 : LES GRANDS MOUVEMENTS PEDAGOGIQUES


Sous l’impulsion de J.J.R., il s’était déclenchée au 18ème Siècle une
révolution jamais comme dans l’histoire de l’éducation. A l’exemple de Copernic,
cette révolution a été qualifié de copernicienne,car le pédocentrisme àbouleverser la
manière de penser et d’agir en éducation Héliocentrisme (hélio : soleil).le soleil est au
centre de toutes les autres planètes.
Deux grandes écoles ont pris naissances :
 Avant J.J.R. : école traditionnelle
 Apres J.J.R. : école nouvelle ou moderne
2.1. Ecole traditionnelle (pédagogie traditionnelle)
Un mouvement caractérisé par le mépris ou l’indifférence au respect de la
personnalité et de l’individualité de l’enfant,autrement dit : tout est centré sur le
maitre.
 Ses principes de base :
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- Contrainte ;
- Rigueur ;
- Silence imposé ;
- Châtiments corporels ;
- Autoritarisme ;
- Bref : le teaching
2.2.Ecole nouvelle ou active (pédagogie nouvelle ou moderne)
L’école nouvelle est née de 3 sources :
1. Des critiques des méthodes anciennes :
a) Trop d’intellectualisme et pas assez de formation de caractère (science
sans conscience)
b) Trop de mémoire et pas assez de jugement
c) Trop de science faite et pas assez des méthodes pour la faire
2. Essais des psychopédagogues
3. Recherches de la vie expérimentale :échelle métrique de l’intelligence de Binet
pour préciser entre autre les failles et les anormaux
Les méthodes nouvelles sont caractérisées par :
- Elles sont plus psychologiques ;
- Plus actives- Learning by doing
- Plus proches de la vie
Cette école est donc une nouvelle conception qui place l’enfant au centre de tout
système éducatif et sur le respect strict de sa responsabilité et de son individualité.
Ses principes de bases sont :
- Liberté ;
- Intérêt ;
- Activité ; Learning by doing ;
- Concret ;
- Discipline librement consentie.
Tableau de comparaison entre l’école traditionnelle et l’école moderne
ECOLE TRADITIONNELLE ECOLE MODERNE

- Maitre - Elève
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- Transmettre ou enseigner - Apprendre (Learning :to learn)

(teaching : to teach)

- Autoritarisme - Liberté (pédocentrisme)

- Esprit d’imposition - Esprit de collaboration

- Milieu (société) - Equilibre entre milieu et enfant

- Méthodes traditionnelle - Méthodes moderne

- Passivité (réceptivité) - Activité

- verbiage (verbalisme), - intuition (concret)


abstraction

- monotonie (fatigue) - intérêt(intéressant)

Monologue (mono : seul) - dialogue (di, deux)

- exposé - interrogation (jeu de question)

2.3.1. Les novateurs ou pionniers de la pédagogie moderne


Les auteurs très reconnus par leurs travaux aux principes pédagogiques célèbres
pour avoir été à la base de ce courant nouveau sont :
1. SOCRATE : philosophe grec du 4ème siècle AV.J.C. Sa méthode pédagogique
est socratique parce que qu’il utilisait la maïeutique pour amener son
interlocuteur à découvrir par lui-même la vérité-interrogation.
2. MICHEL MONTAIGNE : philosophe français d’origine italienne du 16ème siècle
après J.C. (1533-1592) . « mieux vaut une tête bien faite qu’une tête bien
pleine ». Accent mis sur le jugement bien formé et sur la qualité. Je propose 3
moyens éducatifs (jeu, expérience,voyage). Par contre Rabelais soutient une
tête bien pleine (encyclopédisme).
3. JEAN AMOS COMENIUS : (1592-1670) : philosophe, théologien et pédagogue
Allemand du 17ème siècle. Le premier à avoir recommandé la méthode
intuitive, puisque pour lui, l’intuition est la base de toutes nos connaissances
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qui entrent par les sens. Il prône l’éducation graduelle qui part d’une à une
autre :
- Du proche au lointain ;
- Du facile au difficile ;
- Du concret à l’abstrait ;
- Du simple au complexe ;
- Du particulier au général
Il apparait comme précurseur de la pensée pédagogique moderne pour
avoir été le premier à ériger la « pédagogie en science autonome ». Son livre réputé
est la « la grande didactique »
4. JEAN- JACQUES ROUSSEAU : (1712-1718), philosophe et pédagogue Suisse
du 18ème siècle .il était un naturaliste qui a influencé Claparede et Decroly.
Avant, onconsidérait l’enfant comme un adulte en miniature (un petit
adulte).pour lui, il faut respecter la nature originelle de l’enfant et empêcher les
influences dans la société pour n’est pas le corrompre.il consacre le
« pedocentrisme ».Emile, son livre posthume…l’enfant est bon c’est la société qui le
rend mauvais : éducationnégative, sans influence de l’environnement.
Critiques conte J.J.R. :
- Orphelin de mère à 10 jours ;
- A connu une jeunesse troublée, suite à la délinquance juvénile et au
vagabondage-son père Fu un viveur
- Il était peu efficace sur le plan pratique pour n’avoir pas réussi l’œuvre
éducative de deux enfants lui confiés en tant précepteur,
- Sa pratique de libertinage ou de laisser-aller a conduit les tenant de l’école
nouvelle à trouver cela trop extrême au regard des conséquences qui en
découlent ;
- Les punitions naturelles ont été jugées aussi trop extremes.il s’est racheté par
l’Emile.

2.3.2. Grands pédagogues modernes


1. JOHN DEWEY (1859-1952) 93 ans : philosophe Américain de l’éducation de
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19ème et 20èmesiècle.
- Il était fonctionnaliste et empiriste (accent sur l’expérience)
- Par conséquent,il soutient l’idée de base selon laquelle la fonction de la
pensée est d’être un instrument qui permet à l’homme de s’adapter à son
environnement.
- En philosophie de l’éducation, il est reconnu par sa doctrine (pragmatisme ou
instrumentalisme) car, il est partisan de l’action et la pratique.
- Il a mis au point le procédé d’enseignement « Learning by doing », procédé
actif qui répond le mieux aux préoccupations de l’école active.
2. ALFRED BINET : (1857-1911) : psychopédagogue français du 19ème et 20 ème
siècle
- Considéré comme père de la pédagogie expérimentale ;
- Sa contribution : élaboration d’un test psychologique, le premier du genre à
cause de ses qualités scientifiques ou test de connaissance.il est donc le père
de la pédagogie scientifique pour avoir participer très activement à la
propagation des idées pédagogiques modernes sur les enfants et grâce à sa
contribution en méthodes de test qui occupe une place de choix dans ma
méthode dite experimentrale.il a inventé une échelle métrique :test
Binet-Simon…
3. EDOUARD CLAPAREDE (1873-1940) : médecin et psychopédagogue Suisse du
19ème siècle et 20ème siècle.
Grace à son étude sur le développement de l’enfant, il découvert la loi d’adaptation
fonctionnelle : « le besoin est le moteur de toute conduite »activité se déclenche
lorsqu’elle est de nature à satisfaire le besoin ou l’intérêt du moment.il recommande
une éducation fonctionnelle.
- Il, a aussi mené une étude dans le cadre de psychologie différentielle
(psychologie individuelle) et déduit la loi de l’individualité c’est-à-dire tout
individu diffère des autres par son caractère physique et psychique.il n’ya pas
deux individus identiques, même pas les jumeauxunivitellins.
Conséquence : il faut une école sur mesure. L’école sur mesure est celle adapter aux
tempéramentall’âgementale, à l’intérêt,au rythme personnel, à l’environnement : bref,
à l’individualité de l’enfant.
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4. OVIDE DECROLY : (1871-1932) : médecin psychologue belge du 19ème ,20ème


siècle.
L’idée principale de sa pédagogie : aider l’enfant à prendre conscience du milieu dans
lequel il vit et à s’y intégrer.
Selon lui, cela ne peut se réaliser qu’en temps :
- Par observation ;
- Par l’association dans le temps ;
- Dans l’espace
- Par l’expression ou l’abstraction.
Il a mené des recherches psychologiques dans son école dite : école d’Ermitage sur
l’évolution de perception et a découvert que l’enfant reste dominé au bas âge par la
perception et a découvert que l’enfant reste dominé au bas âge par la perception
globale et a abouti à une application.
Pédagogie de la méthode globale en lecture élémentaire il conduit à la lumière de
recherche psychologique à l’instar de Claparede que l’intérêt est le moteur de toute
activité et intellectuelle spontanée. Sa pensée pédagogique repose sur deux
principes : l’intérêt et l’activité.
L’organisation de son école maternelle était basée sur le centre d’intérêt a partir
duquel était née une méthode du centre d’intérêt.
Par centre d’intérêt, il faut entendre le choix de thème dans la vie de tous les jours
ayant un intérêt pour l’enfant.
5. MARIA MONTESSORI (1870-1952) : médecin psychiatre (1er femme diplômé de
Rome) et psychopédagogueitalienne du 19ème et 20ème S.
Elle a étudié les enfants anormaux à son école maternelle et était devenue célèbre à
cause de sa notion de « période sensible » à chaque âge correspond les besoins et
les intérêtsparticulier chez l’enfant.
Ex : l’enseignement de lecture, de calcul doivent commencer en principe à 6 ans, la
marche à 1 ans, le langage a plus ou moins 2 ans.
6. JEAN PIAGET (1896- 1988) : biologiste, épistémologue et grand psychologue
Suisse du 20èmesiècle.
Sa contribution est trèsgrande dans le domaine de la psychologie de l’enfant, sur le
développement de l’intelligence enfantine.
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Trois conceptscaractérisentces développements cognitifs de la théorie piagétienne,


à savoir : l’assimilation, l’accommodation et l’adaptation.
Il a mis à jour les méthodes actives. Son principe fondamentale est : comprendre,
c’est inventé ou reconstruire par réinvention. Enconséquence,la pédagogie ne peut
être qu’active et non directive. Bref Piaget préconise le passage d’une pédagogie
réceptive à une pédagogie inventive.
Les relations maitre-élève seront basées sur la spontanéité, la liberté et non sur la
contrainte .les relations entre élèves seront centrées sur le travail en équipe, le
control mutuel et l’esprit critique. Bref : la question fondamentale de la pédagogie est
de savoir comment l’enfant arrive à la connaissance ?
Telle est la base de toute sa pédagogie .il a alors découvert que la grâce à son effort
personnel qu’il arrive effectivement à la connaissance. C’est pourquoi il a vivement
recommandés « la méthode active » qui sollicite l’effort personnel de l’élève ou mieux
a faire découvrir par lui-même les connaissances.
7. ROBERT DOTTRENS : se basant sur l’école sur mesure (son maitre
CLAPAREDE) et si et seulement si l’individualisation de l’enseignement, il a
conçus les fiches scolaires comme moyen pratique permettant à
l’enseignement individualisé d’améliorer son rendement.
Il a distingué quatre types de fiches :
- Fiche de récupération ;
- Fiche de développement ;
- Fiche d’auto-instruction et d’application.
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CHAP.3 : LES MODELES POUR ENSEIGNER


3.1. Modèle de la transmission
Le modèle de « l’autre à remplir » ou modèletransmissif, la conception transmissive
de l’apprentissage, trèsancienne, prétend que « pour apprendre, l’élève doit être
attentif,écouter,suivre, imiter, répéter et appliquer. Le savoir dispensé en milieu
scolaire est présenté comme un objet extérieur à la cognition. Enautre, les méthodes
pédagogiques sont, dans une large mesure,conçues pour faciliter l’appropriation d’un
savoir réifié,objectif,communicable ou transmissible,généralement selon deux voies
privilégiées : le langage et le visuel. Quelques auteurs utilisent l’image de la boite vide
qu’il s’agirait de remplir, pour définir ce modèle.
Ce modèleconsidère l’esprit de l’enfant comme une page vierge, TABULA RASA selon
l’expression de LOCKE. On parle également du modèle de l’empreinte
3.2. Le behavioriste
Le behaviorisme (comportement) est une théorie de l’apprentissage qui
s’intéresse à l’étude des comportements observable sans faire appel à des
mécanismes internes au cerveau ou à la des processus mentaux non directement
observable. Le terme behaviorisme est apparu au début de XXe siècle en parallèle
avec les travaux du psychologue américain John Watson. Ce dernier est considéré
comme le pionnier du béhaviorisme, il proposait surtout de faire de la psychologie en
général une discipline scientifique en utilisant seulement des procédures objectives,
comme les expériences de laboratoires, en vue d’établir des résultats exploitables
statiquement.
En 1913 on a identifié deux sortes de variables(WATSON) sur
lesquelles doit porter cette observation objective
- Les variables de situation(ou stimulus)
- Les variables de comportement(ou réaction)
D’où ce schéma traditionnel du comportement
S……………………………………..→R
A l’intérieur de cette doctrine scientifique naitra le “néo-behaviorisme”
qui critique sévèrement Watson pour n’avoir considéré que le stimulus et la réaction.
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S→R deviendra S→O↔R


S= stimulus ou situation
O ou P= organisme ou personne
R= réaction ou réponse (qui réagit au stimulus
3.3. Constructivisme ou modèle de l’architecte
Le constructivisme courant psychologique mise sur pied par Jean Piaget, est né de la
réaction au behaviorisme de Watson qui réduit l’être humain à une boite noire qui ne
peut êtreexplorée. Contrairement aux behavioristes, les constructivistes croient que
chaque apprenant construit la réalité, ou du moins l’interprétée se basant sur sa
perception d’expériencespassées. Selon le modèleconstructiviste, l’acquisition de
connaissance ne se réalise pas par simple empilement mais passe par une
réorganisation de conceptions mentales précédentes,un travail de construction ou de
reconstruction.
Pour Piaget, l’assimilation et l’accommodation forment un couple indispensable à
l’activité cognitive dont les différents processus d’équilibration seront développés
dans l’équilibration des structures cognitives. Selon le mêmeauteur,
l’assimilationdésigne réintégration d’éléments externes nouveaux dans une structure
interne préexistante,l’accommodation désigne l’adaptation de l’organisme aux
variations externes qu’il ne réussit pas à assimiler.
Par le constructivisme, Piaget cherche à décrire et à comprendre le fonctionnement
cognitif de l’enfant et les étapes de son développement. Pourlui, lepotentiel
biologique est prolongé par le contact avec l’environnement, c’est l’exercice qui
permet le développement de l’organisme. Les avoirs que possède un enfant ont été
acquis d’une manière construite. Piaget pense que l’acquisition des connaissances
se fait par étapes. Comparé à la construction d’un édifice où ne peut passer à l’étape
suivante que si on a complètement achevé l’étape qui la précède.
3.3.1. L’influence du constructivisme dans la pratique éducative
Le modèle constructiviste de Piaget préconise l’apprentissage dans l’interaction
entre un sujet et son environnement : sujet/objet ; il étudie le monde de construction
des connaissances chez l’individu dans le but de rendre compte du monde de
construction de la connaissance scientifique acquise par un apprenant. Cette
approche utilise la méthode clinique qui consiste en une interrogation guidée pour
18

mettre en évidence les raisonnements utilisées par les enfants. Dans la


théoriepiagétienne,le sujet apprend en s’adaptant à un milieu ; c’est agissant sur le
monde qu’on apprend ; c’est à travers des expériences effectuées qu’on acquière une
connaissance. L’enfant est un individu ayant son propre rythme d’évolution que la
pédagogie doit prendre en considération ; ce qui est diffèrent dans les pédagogies
attachées à des programmes précis ; l’apprentissage se fait par l’action.
D’oolite(1999) insiste sur 7conditions nécessaires pour réussir une pédagogie
constructiviste :
1. Présenter aux apprenants de situations d’apprentissage complexes similaires
à celles qu’ils rencontrent dans la vie courante ;
2. Favoriser l’interaction et la collaboration entre les apprenants ;
3. Donner le sens aux apprentissages des élèves ;
4. Tout apprentissage doit partir des acquis des élèves ;
5. Les élèves doivent bénéficier d’une évaluation formative continue ;
Les élèves doivent être responsables de leur apprentissage.
6. Les enseignants sont des guides et des agents qui facilitent l’apprentissage.
La répartition des rôles dans le processus d’enseignement apprentissage est le
suivant : activité de l’élève, il construit ses structures à partir de l’activité déployée sur
l’environnement .pour le rôle de l’enseignant, il enrichit des situations à soumettre à
l’activité du sujet. Ainsi se déroule l’enseignement dans l’approche constructiviste.
A chaque type d’apprentissage possible,correspond un stade de développement
précis. Par exemple une notion enseignée en classe de sixième en informatique, est
structurée en fonction du degré de maturation des apprenants de ce niveau de même
pour une notion enseignée en classe de seconde pour cela l’inverse ne répondra pas
aux attentes du courant constructiviste. A chaque niveau son contenu en fonction de
l’étape de développement de population cible.
3.4. Socioconstructivisme
Ce modèle proposé par Vygotsky, psychologueRusse, reprend les idées principales
du constructivisme, c’est-à-dire la théorieinteractionnisme de Piaget, mais qui insiste
surtout sur la composante sociale. Dans notre conception, il, la vraie direction de la
pensée ne va pas de l’individuel au social, mais du social à l’individuel. Selonlui ,la
pensée et la conscience sont déterminées par les activités réalisées avec des
19

congénères dans un environnement social déterminés.il considère que chaque


fonction supérieure apparait deux fois au cours du développement de l’enfant ;tout
d’abord dans une activité collective soutenue par l’adulte et le groupe social, dans un
deuxièmetemps, lors d’une activité individuelle, et elle devient alors une
propriétéintériorisées de l’enfant. Lerôle de l’enseignant est important puisque ce que
l’enfant est en mesure de faire aujourd’hui à l’aide des adultes, il pourra l’accomplir
seul demai.la distance entre ce que l’enfant peut effectuer seul et ce qu’il peut faire
avec l’aide d’un adulte est la « zone proximale de développement »espace sur lequel
l’apprentissage doit s’effectuer.
Cette zone comprend les taches que les élèves peuvent réussir à l’aide d’un adulte,
elles sont ni trop difficiles,ni trop faciles. Cette zone augmente nettement le potentiel
d’un élève à apprendre plus efficacement (Vygotsky). Le maitre a pour rôle de définir
précisément cette zone enfin de donner des exercices appropriées.de plus en plus, il
va favoriser le débat entre les élèves (conflit sociocognitif), en les faisant travailler en
groupe. Dans ce modèle, les erreurs correspondent également à un point d’appui
pour la construction de nouvelles connaissances.
3.4.1. Les interactions sociales
Gilly (1995) définit ces interactions de gudage par « les interactions dans lesquelles
un sujet naïf est aidé par un sujet expert (adulte ou enfant plus avancé que le naïf)
dans l’acquisition d’un savoir ou d’un savoir-faire. Cette orientation est à l’origine des
pratiques pédagogiques mettant en avant toute forme de régulation effectuée par un
individu plus qualifié et donc apte à apporter une forme de soutien à l’apprenant.
Le deuxième Pol s’intéresseà l’interaction caractérisée par une symétrie de statuts et
des rôles entre pairs. Les courants expérimentaux qui se sont intéressés à ce type
d’interactions ont le mérite d’avoir clairement démontré qu’un bénéfice cognitif peut
apparaitre sans que l’un des deux partenaires soit plus compètent que l’autre.
3.5. Cognitivisme ou modèle de la boite noir
Le cognitivisme, défend l’idée selon laquelle, la psychologie est l’étude des processus
mentaux et non du comportement observable. A la différence des courants
mentalistes, elle ne pense pas que l’introspection soit une voie d’accès
particulièrement fiable pour explorer le mental. Ainsi, la psychologie cognitive est née
de la révolte contre les courantsintrospectionnisme, associationnisme,
20

structuralisme, gestalt-théorie et du behaviorisme qui considère l’être humain


comme une boite noire on n’as pas droit à l’accès. L’hommeest réduit à une machine,
lesstructures mentales ne sont pas prises en considération ce qui favorise le
caractère abstrait de la psychologie or la psychologie cognitive la veut scientifique
pour cette raison, elle nait et évolue.
Hull et Tolman, sont les premiers à ouvrir la boite noire, c’est-à-dire l’ensemble des
phénomènes qui prennent place entre la stimulation du sujet par l’environnement et
la réponse observable de l’organisme. La psychologie cognitive est véritablement
née dans les années 1950 en même temps que l’intelligence artificielle. Eneffet, une
fois admis le principe d’étudier le contenu de la boite noire, ilfallait développer des
concepts pour décrire ce qui s’y passait. Les débuts de l’informatique ont justement
permis de fournir un arsenal conceptuel permettant de penser la cognition : la notion
d’informatique et de traitement de l’information. Les fondations du cognitivisme
reposent sur la psychologie expérimentale,le behaviorisme et le gestaltisme. Le
cognitivisme ou rationalisme nait en même temps que l’intelligence artificielle,
en1956. Il est proposé par Miller et Bruner en réaction au behaviorisme.il est centré
sur les matières de penser et de résoudre des problèmes. L’apprentissage ne peut
être limité à un enregistrement conditionné mais doit plutôt être envisagé comme
nécessitant un traitement complexe de l’information reçue.la mémoire possède une
structure propre, qui implique l’organisation de l’information et le recours à des
stratégies pour gérer cette organisation.
S’appuyant sur la méthode expérimentale,elle se charge d’étudier tout ce qui fait
« l’esprit de l’homme elle cherche à comprendre la cognition, c’est-à-dire comment
l’humain construit de la connaissance et la transforme. Donc tout ce qui intervient
dans cette construction fait partie du processus cognitif. Elle repose sur le
paradigme de traitement de l’information ». Le terme cognition « connaissance dans
le sens de processus et de produit) privilégie l’étude du fonctionnement de
l’intelligence, de l’origine de nos connaissances ainsi que des stratégies employées
pour assimiler, retenir et réinvestir les connaissances.
La psychologie cognitive considère qu’il a fondamentalement trois grandes
catégories des connaissances : les connaissances déclaratives, procédurales et
conditionnelles. Elle invite l’enseignent à développer des stratégiesdifférentes pour
21

faciliter l’intégration de chacune d’elles parce qu’elles sont représentés pour faciliter
l’intégration de chacune d’elles parce qu’elles sont représentéesdifféremment dans
la mémoire ;les connaissances déclaratives répondent en effet au QUOI ,les
connaissances procédurales au COMMENT, et les connaissances conditionnelles au
QUAND et au POURQUOI(Legault).
3.5.1. L’influence du cognitivisme dans l’éducation
Pour les cognitivistes, l’apprenant est un système actif de traitement de l’information,
semblable à un ordinateur : il perçoit des informations qui lui proviennent du monde
extérieur, lesreconnait, les emmagasine en mémoire, puis les récupère de sa
mémoire lorsqu’il en a besoin pour comprendre son environnement ou résoudre le
problème. Les connaissances deviennent une réalité externe que l’apprenant doit
intégrer à ses schémas mentaux et réutiliser plutôt qu’à acquérir des comportements
observables.
Ainsi, l’objet d’étude du cognitivisme est « la structure mentale et le processus de
traitement de l’information et non le comportement observé comme dans le
behaviorisme ». C’est la démarche employée par l’apprenant pour répondre à une
question posée qui confirme la bonne réponse ou l’atteinte de l’objectif par
l’enseignant.
En somme, dans l’approche behavioriste, l’apprenant découvre le savoir ;
dans le constructivisme, l’apprenant construit son savoir et dans le cognitivisme
l’apprenant traite activement le savoir qu’il perçoit de l’enseignant qui ici,est le
concepteur. Apres ces différents courants psychologiques qui soutiennent la
pratique éducative, il nécessite de passer à l’enseignement de la discipline
informatique.
Il s’intéresse aux stratégies mentales, aux modes de résolution de problème mis en
œuvre par l’apprenant.
Ce modèle distingue différents types de connaissances :
- Connaissances déclaratives (savoirs donnés)
- Connaissances procédurales (savoir-faire)
- Connaissances conditionnelles (contextualisation)
Et différents types de stratégies :
- Stratégies d’énumération (mémorisation de listes)
22

- Stratégiesd’élaboration (liens entre les informations)


- Stratégiesorganisationnelles (structuration de l’information)

CHAP.4 : LES APPROCHES PEDAGOGIQUES DOMINENT


4.1. Pédagogie par objectifs(P.P.O)
L’éducation est un travail avec objectif à atteindre et un effort à faire :
1. Les buts que l’on veut atteindre,
2. Le contenu précis de ces buts,
3. Une façon concrète de vérifier si les buts ont été atteints.
4.1.1. Pourquoi se préoccper des objectifs pédagogiques ?
Pour deux raisons,
a. Pour l’enseignant
- Améliorer la communication entre lui et entre les apprenants eux-mêmes ;
- Servir au choix des activités d’enseignement apprentissage ;
- Faciliter les choix de matières, du matériel et du support pédagogique ;
- Préciser l’objectif de l’évaluation ;
- Etablir une parfaite adéquation entre les objectifs, les contenus, les stratégies
et l’évaluation.
b. Pour l’élève
23

- Savoir ce qu’on attend de lui ;


- Renforcer sa confiance en soi-même ;
- Saisir les relations étroites entre les matériels didactiques, les activités
pédagogiques et évaluation ;
- Savoir où il sera quand il va terminer le cours.
4.1.2. Définition
Objectif : c’est un but qu’on se propose pour mener une action, une finalité
Objectif pédagogique : est un comportement observable (actions concrètes et
mesurables) attendu de l’apprenant à l’issue d’une séquence d’apprentissage.
Finalité : Elle fournit la ligne directrice à un système éducatif. Ex : Quels types
d’homme formé ? Que faire pour former ces types d’hommes ? L’autorité politique
détient le monopole de finalité.
But : il est défini de manière globale des intentions, une organisation, un groupe
d’individu à travers un programme ou une action déterminée de formation.
4.1.3. Importance d’un objectif pédagogique
- Il permet de déterminer avec précision le résultat attendu en termes de
connaissance, d’attitude et de comportement de l’apprenant à la fin des
activités d’enseignement ;
- Favoriser la modification du rôle de l’enseignant, celui de dispensateur des
connaissances vers celui de l’accompagnateur de l’élève dans l’acquisition
patiente du savoir ;
- Guider le choix du contenu de l’enseignement ;
- Permet d’opérer le choix judicieux de méthodes et techniques, du matériel
didactique et de moyens d’évaluation.
4.1.4. Niveaux de définition des objectifs pédagogiques
1. Au niveau sociétal : c’est l’autorité politique qui définit les finalités éducatives,
donne les orientations générales sur les systèmes éducatifs.
2. Au niveau institutionnel : représenté par le ministère de l’éducation national
qui définit des objectifs
3. Au niveau de la leçon : l’enseignant peut définir les objectifs.
4.1.5. Classification générale des objectifs
On distingue trois(3) niveaux taxonomiques ou catégorie ou domaine
24

d’objectif éducationnel :
1. Objectifs cognitifs : acquisition d’un savoir ou de connaissance ;
2. Objectifs affectifs (socio-affectif) : acquisition d’un savoir être
3. Objectifs psychomoteur (gestuel) : acquisition d’un savoir-faire pratique.
4.1.5.1. Classification des objectifs cognitifs
L’éducation moderne, vise principalement la formation de capacité et le
mécanisme de construction des connaissances et de savoir.
BLOOM a identifié 6 niveaux d’objectifs cognitifs
1. Connaissance,
2. La compréhension
3. L’application ;
4. L’analyse ;
5. La synthèse
6. L’évaluation
Explications
1. Etre capable de la définir, de la décrire, d’endurer les caractéristiques, de la
citer et de la reproduire fidèlement. l’élément essentiel de cette faculté ou
aptitude c’est la mémoire fidèle.
Que peut-on connaitre ?
Ici bloom distingue 9 types d’objectifs des connaissances, on peut connaitre :
1. La terminologie, vocabulaire ;
2. Le fait particulier (nom, date, évènement, lieu…)
3. La convention (abréviation, sigle, symbole, code…)
4. La tendance (catégorie, suite…)
5. La classification (série, famille, groupe…)
6. Des critères (paramètres, indices, étalon…)
7. Des méthodes (procédés, procédure…)
8. Des principes (lois et formules)
9. Des théories (ressemblance, différence…)
NB : les verbes à utiliser pour les objectifs es connaissances : définir, décrire,
identifier, designer, énumérer, mener, choisir, manipuler.
2. Objectifs de compréhension
25

Comprendre quelque chose c’est d’être capable de lui donner un sens.


Quand on a compris quelque chose, on est à mesure de, la décrire, définir, de
l’expliquer, démontrer, montrer, résoudre, employer, manipuler.
3. Analyser : c’est décomposer quelque chose à des différentes parties.
Les verbes d’action sont : analyser, différencier, distinguer, sublimer,
illustrer, choisir et séparer
4. Evaluer : c’est juger de la valeur des idées, apprécier, contrôler
Les verbes : apprécier, estimer, critiquer, expliquer, justifier, relater et
résumer.
5. Synthèse
Les verbes : combiner, composer, produire, modifier, organiser, planifier, remettre en
ordre, résumer.
4.1.5.2. Hiérarchisation des objectifs pédagogiques
a. La finalité : énoncée très généraux définis par le pouvoir politique et qui
donnent des orientations sur la politique éducative.
b. Le but : énoncé définissant de façon générale les intentions poursuivies par
une ou plusieurs personnes à travers un programme ou une notion de
formation.
c. Objectif général : objectif dont la formulation reste générale et vague,
c’est-à-dire non opérationnel, donc, non évaluable directement avec précision.
d. Objectif intermédiaire : celui qui est un passage obligé entre deux
apprentissages.il est nécessaire pour atteindre l’objectif terminal.
e. Objectif spécifique : celui qui est défini pour chaque discipline ou
sous-discipline, et évaluer à chaque séance d’apprentissage par l’enseignant
f. Objectif opérationnel : celui qui est défini par l’enseignant et qui indique
clairement les actions concrètes que l’élève doit exécuter pour prouver la
maitrise de l’apprentissage.
4.1.6. Caractéristique d’un objectif efficace
Pour obtenir à des activités efficaces, l’objectif doit être :
S : Spécifique (qui est propre à)
M : Mesurable (qui peut être mesuré)
A : Atteignable (appréciable et évaluable comme point d’arriver de l’acte éducatif)
26

R : Réalisable (valide, pertinent)


T : Tangible dans le temps (concret, observable).
4.2. : L’APPROCHE PAR COMPETENCE(APC)
4.2.1. Introduction
Amener tous les élèves à s’approprier des savoirs et à acquérir des
compétences qui les rendent aptes à apprendre toute leur vie et à prendre une place
active dans la vie économique, sociale et culturelle.
4.2.2. Cadre général de l’approche par compétence
Aujourd’hui, le temps des études ne suffit plus pour acquérir tout le
savoir dont nous avons besoin pour vivre et travailler dans notre société en mutation
constante. Longtemps, on a cru que la solution consistait à augmenter le volume des
matières et des programmes scolaires. Or, nous constatons aujourd’hui que pour un
grand nombre d’élèves, l’apprentissage est trop superficiel : ils ne savent pas
appliquer ce qu’ils ont appris et ne possèdent donc pas la clé de la réussite scolaire
ou professionnelle surtout.
L’APC est donc ainsi une pédagogie active qui cherche à combattre le
manque d’efficacité d’autres systèmes pédagogique.
L’approche par compétence est une approche pédagogique qui met
l’accent sur les résultats que l’on transmet aux élèves.
4.2.3. Définition de compétence en général
Selon G. FISHER(2012), la pédagogie par compétence est une capacité
d’action efficace face à une famille de situations qu’on arrive à maitriser parce qu’on
dispose à la fois des connaissances et de la capacité de les mobiliser à bon
conscient, et en temps opportun, pour identifier et résoudre de vrais problèmes. Une
compétence permet de faire face à une situation complexe, de construire une
réponse adaptée sans la puiser dans un répertoire de réponses préprogrammées.
Une compétence, c’est un ensemble de connaissances, de savoir-faire
et de savoir-être que l’élève doit pouvoir utiliser pour répondre à un problème précis.
D’après Jean –Marie DEKETELE
Compétence : (ressource-famille de situations problèmes, taches complètes)
- Savoir
- SF
27

- SE } A mobilisé (objectifs spécifiques)


- SD
- SR
Pour résoudre un problème, l’élève doit mobiliser les ressources :
L’on ne peut parler de compétence qu’à partir du moment où Ilya
mobilisation des ressources pertinentes face à une situation –problème à résoudre
ou à une tâche complexe à effectuer.
La compétence c’est l’aptitude d’un individu à mobiliser ou à intégrer
dans un tout cohérent de résoudre de façon efficace et spontanée, des problèmes
dans des situations réelles de la vie courante ou de la vie professionnelle.
4.2.4. Etre compètent c’est quoi ?
Lorsqu’on sait faire face aux problèmes quotidiens. On est capable de
réaliser correctement et efficacement une tâche complexe .l’enseignant doit donc
donner aux élèves des outils, des ressources et leur montrer comment les utiliser
pour résoudre une situation problème.
En bref, J.M. DEKETELE, quelqu’un est compétent quand :
- Face à une famille de situation –problème ou de taches complexes, dans un
contexte de contraintes et de ressources ;
- Il est capable de mobiliser un ensemble de ressources pertinentes (identifier,
activer, combiner adéquatement, savoir, savoir-faire, savoir-être) ; pour résoudre
ce type de problème ou accomplir ce type de tache ;
- En cohérence avec une vision de la qualité à obtenir :
Efficacité : faire le plus grand progrès possible : équité pédagogique : progrès
aussi pour les faibles
- Une personne ou un collectif de personnes, ne peuvent être déclarés
compétents qu’après savoir traiter avec succès la situation à laquelle ils sont
confrontés, pas avant.
Ressources : faire preuve de compétences :
- Savoir-redire ou savoir faire
- Savoir-faire, niveau d’application
- Savoir-faire niveau de résolution de problèmes
- Savoir-faire, niveau du transfert des processus de résolution de problème à
28

d’autres familles
- Savoir-être
- Savoir-devenir.
4.2.5. Comparaison PPO-APC
La PPO découpe les savoirs à transmettre au sein des disciplines en
autant d’objectifs à atteindre à chaque niveau de la scolarité.
Elle consiste à répondre à la question : que doit savoir ou savoir-faire,
l’apprenant à la fin d’une activité donnée ?
Grace à des petites évaluations, elle permet de vérifier si un objet précis
est atteint par les élèves.
La PPO a eu le mérite de mettre l’apprenant au centre des
préoccupations du programme scolaire.
Cependant, elle avait des limites :
Les contenus des programmes scolaires étaient découpés en des
multiples micro-objectifs (objectif principal, objectif secondaire, objectif
opérationnel) et l’élève apprend des morceaux sans en comprendre le sens et sans
savoir quel lien a son apprentissage avec la vie de tous les jours.
L’APC apporte des solutions et remèdes à ces questions essentielles.
Dans l’APC, l’intégration des apprentissages dans une logique globale est privilégiée,
de sorte que la visée finale de la compétence à acquérir soit comprise dès le début et
non pas seulement à la fin…
En ce sens, c’est un savoir en action construit pour l’action, dans des
situations problèmes, des familles de taches, etc.
4.2.5.1. Caractéristiques de l’APC
La mobilisation d’un ensemble de ressources ci-après : savoirs,
stratégies, expériences, savoir-faire, savoir-être, automatisme
4.2.5.2. Les composantes d’une compétence
On attend de la part de l’apprenant :
- Une tache de production ou d’activité assez complexe
- La résolution d’un problème
- L’exécution d’une tache courante
- L’action sur son environnement immédiat
29

- L’aboutissement à une situation d’intégration


- La résolution d’une tâche complexe
- La prise en compte des conditions d’exécution d’une tâche complexe
- La prise de conscience du sens utilitaire.
4.3. Différence entre : situation, situation-problème et situation –complexe
 Une situation : est l’ensemble complexe de circonstances qui permettent à
une personne de réaliser les taches.
 Une situation-problème : comprend un ensemble de taches et au moins une de
ces taches constitue un problème pour les élèves. Exemple : pour arriver à
traiter le problème d’absentéisme, les élèves doivent résoudre, par
apprentissage les différents problèmes qui leur permettent progressivement
de parvenir à traiter l’ensemble de la situation.
 Situation complexe : comprend un ensemble des taches et aux moins deux ou
plus de ces taches est un problème pour les élèves.
Par contre l’APC est celle fondée sur le principe selon lequel une
personne se construit, s’adapte et se développe en situation.
4.3.1. Avantages des situations en classe
- Leur fait entre la vie dans la salle de classe. Elle contextualité les
apprentissages et donne aux apprenants l’occasion de construire le sens de
ce qu’ils font.
- Ces situations sont des moyens au service du développement des
compétences.
4.3.2. Sortes de compétences
1. Compétences disciplinaires concernent les aptitudes qu’il convient de
développer pour résoudre le problème de la vie courante en relation avec une
discipline scolaire donnée (compétence de base et compétence de
développement).
 Compétence pédagogique de base (fondamentale et minimale)
- Elle doit être maitrisée pour aborder les apprentissages ultérieurs
- Elle est en relation directe avec le contexte et le moment de la formation
- Elle est la compétence de perfection
- Elle constitue la valeur ajoutée à ce qui l’exige
30

 Compétence de développement
Les conditions des développements d’une compétence
- Ressource
- Situation problème –tache exigeant la mobilisation d’un certain nombre des
ressources pour résoudre
- Contexte
2. Les compétences transversales appelées aussi compétence psychosociale ou
compétence de vie courant ou compétence sociale et relationnelle.
Sont celles qui s’appliquent à toutes les situations de la vie, à l’école et
en dehors de l’école. Elle s’applique au contexte réel.
L’approche par les compétences permet d’établir un bien pédagogique
et didactique entre les différents objectifs.
L’approche par les compétences en classe, c’est donc :
 D’abord préciser deux ou trois compétences que chaque élèves doit avoir
développés à la fin de l’année chaque discipline ;
 En fonction de ces compétences, définir ce que l’élève doit acquérir.
4.3.3. Organisation de la formation par l’APC
L’APC est aussi une organisation, elle se fonde sur l’adéquation
formation-emploi. Nous avons 3 parties prenantes dans l’organisation de l’APC
1. Les pouvoirs publics
Ce sont prestataires des services. Il s’agit des dirigeants et des
fonctionnaires des ministères et des responsables des réseaux d’enseignement privé
ou parastataux.
2. Partenaires privés
- Les utilisateurs des services : entreprise de production/des sources autrement
appelés (employeurs)
3. Les références de la relation humaine pertinente
- Les experts ou les cadres de :
- Syndicat et association
- Divers techniciens
- Ouvriers et employés
Grace à une bonne collaboration ou coopération entre les trois parties,
31

l’APC fonctionnera bien et produira des résultats escomptés.


L’APC a pour objectif premier, la formation à un métier donné. Cette
formation se fait par plusieurs opérations.
a) Le listage des métiers
Reconnues par le monde de l’emploie, en privilégiant premièrement les
métiers porteurs d’emploi.
b) Description succincte de chaque métier référentiel des métiers
- Que produit-on dans ce métier ?
- Grace à quel moyen de production ?
- Quelles sont les qualités professionnelles requises pour l’exercer
c) Elaborer les référentiels des compétences
- Décrire les compétences ou le geste technique sans la maitrise desquels
l’exercice du métier est impossible
- Répéter aussi les compétences transversales lies à la sécurité, à l’hygiène
(environnement) à la connaissance du milieu professionnel.
d) Elaborer le référentiel de formation
Dans lequel les compétences retenues sont reprises.

CHAP.5. ORGANISATION ET GESTION D’UNE ECOLE


5.1. Gestion pédagogiquex
5.1.1. Observation de classe
1. Définitions
- Visite : le fait de se rendre dans un lieu pour procéder à un examen, une
inspection.
- Leçon : enseignement donné par un enseignent,dans une salle de classe
pendant 30 minutes. C’est une séquencedidactique, c’est l’ensemble
d’activités organisées, structurées et dirigées par le maitre dans le but
d’amener les élèves à acquérir de nouvelles connaissances.
2. Personnes habilitées à observer les classes
- Le chef d’établissement ;
32

- Le conseiller pédagogique (au primaire) ;


- Le directeur des études (au secondaire) ;
- Le conseiller d’enseignement (dans les écoles conventionnées) ;
- L’inspecteur, selon le niveau, au primaire ou au secondaire.
3. Les moments d’une observation de classe
Les opérateurs pédagogiques habiletés à observer des leçons dans les salles de
classes doivent nécessairement respecter les trois moments ci-aprèsm pour
atteindre les objectifs poursuivis :
a) Avant la leçon ;
b) Pendant la leçon :
c) Apres la leçon
5.1.2. La cellule de base de formation et d’encadrement
1. Definitions:
- la cellule de base de la formation et de l’encadrement (CB) est l’école
organisée et structurée pédagogiquement pour repondre aux besoins de
formation et d’encadrement des enseignants.
- Formation :action d’istruire
- Encadrement : action de suivre un personnel que l’on a en charge afin qu’il
renforce ses competences dans le domaine souhaité.
- Unité pédagogique : (UP) regroupement dans une école des enseignants de
classes parallèles ou de classes d’un meme degré ou de disciplines
apprarentées en vue de résoudre les problèmes de la sous-qualification dans
leur école.

- Leçon de démonstration : une leçon donnée,apres exploitation d’un outil de


formation en UP
- Visite d’encadrement : visite organiser par le chef d’établissement de la cellule
de base dans le cadre des leçons de démonstration ou de leurs applications.
2. Structure de la cellule de base
- Le directeur d’école est le chef de la cellule de base,il peut déleguémeme son
adjont
- Les enseiganats regroupés en unité pedagogique(UP) forme la base de la
33

cellule.
NB : en cas de carence d’enseiganat qualifié ou de moyens didactiques,le chef de
cellule de base peut proceder au jumelage avec d’autres écoles des environs.
3. Fonctionnement de la cellule de base
- Prevoir une plage horaire de 2 séquences de cours consécutives par semaine
pour la reunion de formation et d’encadrement
- Prevoir une fois par mois une réunion pédagogique au cours de laquelle sera
fait le point sur les activités de differentes unités pédagogiques
4. Activité de l’unité pédagogique
Ilya deux activités principales : la réunion de formation et la visite d’encadrement
a) Lors d’une réunion de formation, les sujets à traiter peuvent être :
- Ellébore en commun les prévisions de matières des enseignements d’un
même niveau ou degrés
- Exploiter les moyens didactiques disponibles (programme scolaire,manuel,
matériel didactique,…
- Examiner l’état d’avancement des enseignements
- Organiser les leçons de démonstration…
b) Au cours de visite d’encadrement(le chef d’établissement doit visité
l’enseignant au moins une fois par mois).Le chef d’établissement discutent et
échangent sur le déroulement de la leçon.Il ne faut pas confondre la visite de
l’encadrement et une observation de leçon qui elle, aboutit à une note que le
directeur attribue à l’enseignant.
5.1.3. Les documents Pédagogique du chef d’établissement
a) Documents de référence
1. Programme
2. Recueil des directives et instructions officielles
3. Revue »éducateur »
4. Revue de l’inspecteur
5. Outil : réunion de la rentrée scolaire
b) Documents à initier ou à actualiser …
6. Plan d’opération
7. Prévisions de matières (copies)
34

8. Attributions des enseignants,


9. Horaires des cours ;
10. Liste de manuels utilisés ;
11. Liste des matériels d’enseignement ;
12. Sujets de devoir/interrogations
13. Question d’examens
14. Copies d’interrogations ;
15. Copies d’examens
16. Cellule de base de la formation et de l’encadrement ;
17. Rapport de la réunion pédagogique ;
18. Rapport du conseil des enseignants ;
19. Contrôle de documents pédagogiques
20. Visites de classes ;
21. Rapport sur la leçon démonstrative ;
22. Rapport sur l’encadrement de sous-qualifiés ;
23. Rapport sur la formation continue des qualités.
c) Documents reçus pour information, suivi ou exploitation
24. Inspection pédagogique(C3)
25. Outil de formation ;
26. Inspection de la formation(F1).
5.2. Gestion administrative
5.2.1. Plan d’opération d’un chef d’établissement
1. Définitions
a) Un plan : projet élaboré,comportant une suite ordonnée d’opération destinées
à atteindre un but
b) Une opération : acte ou séried’actes (matériels ou intellectuels)en vue
d’obtenir un résultatdéterminé, attendu.
c) Une activité : ensemble d’acte coordonnés et de travaux de l’êtrehumain, une
occupation.
d) Le plan d’opération du chef d’établissement : peut êtreconsidéré comme un
projet d’opérations (occupations, activités) élaboré par le chef d’établissement
pour assurer un bon fonctionnement de son école.
35

 L’importance de plan d’opération est d’éviter les improvisations, les omissions


et des tâtonnements, assurer l’accomplissement de toutes les
activités,assurer le succès de ses activité…
 Le meilleur moment pour l’élaboration du plan d’Operations est le mois d’aout
de l’année, soit un mois avant la rentrée scolaire.
2. Les taches à planifier dans le plan d’opération
Les taches que nous énuméronsci-dessous, le sont à titre d’illustration. Leur
liste n’est pas exhaustive. Chaque chef d’établissement l’enrichira en fonction de son
environnement, de la structure de son école, des réalités et spécificités du milieu et
de la qualité de son personnel…
a) Taches journalières
- Contrôle de : la propreté de l’école, ponctualités de personnel, présence…
- Traitement des dossiers et du courrier, accueil des visiteurs…
b) Taches hebdomadaires
- Contrôle des documents pédagogiques des enseignants, visites de classes,
tenue des réunions (pédagogiques et administratives)
c) Taches mensuelles :
- Contrôle de/du/des : paiement du personnel et des frais scolaire, calcul de la
moyenne de présences du personnel, fonctionnement des UP …
d) Taches trimestrielles :
- Préparation de la rentrée scolaire, rentrée des enseignants, réunion de la
rentrée, réparation des locaux, propriété de la cours, établissement de l’horaire
générale, établissement des attributions de personnel…

5.2.2. Gestion du personnel


1. Définition :
- Recruter : engager (des hommes/femmes) pour former une équipe
Amener quelqu’un à faire partie d’un groupe
- Recrutement : le fait d’engager quelqu’un pour devenir membre du groupe
- Enseignant de carrière : enseignant ayant le titre pédagogique requis pour
enseigner
36

- Enseignant de complément : unenseignant ne détenant pas un titre


pédagogique
- Cotation d’un agent : appréciation qualitative des prestations d’un agent
pendant une certaine période (mois,trimestre,année)
- Régime disciplinaire : ensemble de dispositions qui organisent la discipline
dans un service ou une administration donnée.
2. Niveaux d’administration
En RDC, l’administration des écoles se situe à trois niveaux
- Niveau central
- Niveau intermédiaire
- Niveau des établissements scolaires et des programmes.
3. Les catégories professionnelles de l’EPST
A l’EPST, tout comme à administrationpublique, le personnel est réparti en trois
catégories savoir :
- 1ercatégorie : le personnel de commandement : grade 11 à 14(SG, Directeur
chef de service, chef de division, directeur provincial…)
4. Critères de recrutement
A l’EPST, il existe deux sortes des critères de recrutement : critères
socio-administratifs et critères techniques.
a) Critères socio-administratifs
- La nationalité ;
- L’ancienneté ;
- L’expérience ;
- Le stage probatoire
- La réussite à un concours (au cas où le nombre de place est inférieur au
nombre de demandeurs)

b) Critères techniques
- Le niveau professionnel
- L’ancienneté,
- L’expérience
- Le stage probatoire
37

- La réussite à un concours.
5. Personnes interdites au recrutement comme enseignant
1. Personnes non détentrices d’un titre pédagogique requis ;
2. Personne présentant des incompatibilités mentales ou physiques avec
l’exercice de la fonction enseignante (art .10 de l’ord.91-232)
6. Positions administratives du personnel des écoles
Le statut du personnel de carrière des services publics de l’Etat, dont le personnel
des écoles, fixe à quatre, les positions administratives du personnel et stipule, en son
article 22.
« Tout agent de l’état est placé dans l’une de quatre positions
administrativesci-après :
- En activité
- En détachement
- En disponibilité
- En suspension.
5.2.3. Les documents administratifs d’un chef d’établissement
Pour mieux géreradministrativement son école, le chef d’établissement est appelé à
tenir, àacheter ou recevoir, à initier et/ou à actualiser un certain nombre de
documents que voici :
A) Document de référence
1. Loi-cadre n° 86/005
2. Recueil directives et instruction officielles
3. Calendrier scolaire
4. Actes juridiques (arrêtés ou ordonnances ou décrets)
B) Documents à actualiser
5) Règlementintérieur
6) Dossier SERNIE
7) Remise et reprise
8) Notes de service
9) Affichage
10. Courier (indicateur/classement/cahier de transmission)
11. Rapportadministratifs (rentrée et fin d’année)
38

12. Réunion administratives (différents PV ou compte rendus)


13. Palmarès
14. Sonnas (assurance scolaire)
15. Dossier médical
16. Mise en place du personnel
17. Dossier individuel du personnel
18. Attribution du personnel
19. Absence du personnel
20. Stagiaire
21. Registre d’inscription
22. Registre matricules
23. Dossiers individuels des élèves
24. Fichiers des élèves
25. Listes des élèves par classe
26. Dossier disciplinaires
27. Retenues-exclusions
28. PV de délibération
29. Copie des bulletins
30. Registre de titre scolaire
31. Registre de pièces scolaires
C) Documents reçus en copie
32. Inspection administratives(C2)
NB : les documents administratifs relatifs aux patrimoine et finances, seront abordés
dans leurs gestions respectives.
5.3. Conseil de gestion
Le conseil de gestion est un organe e l’administration de l’enseignement national
instauré par la loi-cadre n° 14/004 du 11 février 2014 dans ses articles 127, 128, et
130.
5.3.1. Les sources de législation
Le conseil de gestion trouve ses sources législatives dans les arrêtés
départementaux ou matériels, les circulaires et loi-cadre de l’enseignement national.
5.3.2. Les organes d’administration de l’enseignement national
39

En conformité avec la loi-cadre n°14/004 susmentionnée, l’organisation


administrative de l’enseignement national congolais se présente de la manière
suivante :
1. Pour l’enseignement maternel,primaire,secondaire et technique
a) Le ministère du gouvernement ayant l’enseignement maternel, primaire,
secondaire et technique dans ses attributions ;
b) Le ministère provincialcompètent ;
c) Les structures de gestion des établissements conventionnées de
l’enseignement national
d) Le comité provincial
e) Le conseil de gestion scolaire
f) Le comité de parents
g) Le comité des élèves…
Leurs missions et rôles sont définis par voie réglementaire
2. Pour l’enseignement supérieur et universitaire
a) Le ministère du gouvernement central ayant l’enseignement supérieur et
universitaire avec ses attributions
b) Le conseil d’administration des universités
c) Le conseil d’administration des institutssupérieurs pédagogiques
d) Le conseil d’administration des instituts supérieurs techniques
e) Le conseil d’administration des écoles supérieures
f) Le conseil d’administrationdel’enseignement supérieur et universitaire privés
g) Le conseil d’établissement
h) Le comité de gestion
i) Le conseil de faculté ou section, conseildépartemental
L’organisation et le fonctionnement de ces organes sont déterminés par
l’ordonnance du président de la République
3. Pour l’éducation non formelle
Les organes de l’éducation non formelle sont :
a) La commission interministérielle de concertation et d’harmonisation de
curricula
b) Le ministre du gouvernement central ayant la cordition de l’éducation non
40

formelle dans ses attributions


c) Le ministre provincial de l’éducation
d) Le comité de gestion du centre
e) Le chef de centre
La composition et l’organisation de ces organes sont déterminées par voie
règlementaire.
5.3.3. La composition du conseil de gestion
Conformément à la loi-cadre n°14/004 précitée,toutes les dispositions non reprises,
notamment celle de la composition du conseil de gestion sont renvoyés dans les lois
règlements scolaires. Cette composition se présente de la manière suivante :
1. Chef d’établissement
2. Le conseil pédagogique
3. Le directeur de discipline
4. Le représentant des enseignants
5. Le représentant des parents
Le chef d’établissement,le conseiller pédagogique et le directeur de discipline sont
nommés d’office. Lereprésentant de parents est élu par les membres du comité des
parents alors que le représentant des enseignants est le délégué syndical de l’école.
La délégation des parents et celle des enseignants ne sont pas définies dans la
loi-cadre.
5.3.4. La fonction du chef d’établissement d’enseignement
Elle porte la responsabilité de la gestion tant au point de vue administratif que
pédagogique, de l’ensemble des programmes et des ressources d’une école
d’enseignement secondaire conformément aux responsabilités définies par le
ministère.
5.4. Climat organisationnel d’une école
Le climat dont il est question dans ce paragraphe concerne l’atmosphère morale et
psychologique c’est-à-dire les conditions de la vie dans l’organisation d’une école. Le
chef d’établissement est le centre du groupe formé d’élèves, d’enseignantet, pour
certaines écoles, d’agentadministratifs et ouvriers. Il doit donc se comporter en
véritablecoordinateur et un vrai animateur.
Le chef d’établissement joue un rôle de gestionnaire.il détermine les objectifs de
41

travail de son école en conformité avec les buts de l’enseignement national.il


influence ses subordonnés à travailler pour l’atteinte des buts fixés. Le chef
d’établissement doit jouer trois rôles à savoir :
1) Les rôlesinterpersonnels (symbole,leader,agent de liaison)
2) Les informationnels (récepteur,informateur, porte-parole
3) Les rôlesdécisionnels (entrepreneur,dépanneur,négociateur)
Le climat organisationnel constitue la personnalité même d’une organisation,
d’uneentreprise, d’une école. Le climat se situe entre deux pôles d’un
mêmecontinuum : un climat fermé et un climat ouvert.
1. Un climat fermé correspond à un environnement de travail considéré par ses
membres comme autocratique,rigide ou l’enseignant ni n’est considéré ni
consulté
2. Un climat ouvert décrit un entourage de travail participatif où l’individu est
considéré comme une entité fonctionnelle de l’organisation quicherche à
développer le potentiel de son personnel.
5.4.1.Les types de climat
Selon Lickert, il est possible de déterminer de façon plus précise deux catégories de
climat :
- Le climat du type autoritaire et
- Le climat du type participatif
Les deux catégoriessont, à leur tour, subdivisées à quatre types de climats suivant :
1. Climat de type « autoritarisme exploiteur
Le chef d’établissement ne fait absolument pas confiance aux enseignants ; il leur
transmet les instructions officielles sans commentaires de leur part.
2. Climat de type « autoritarisme bienveillant »
Le chef d’entablement a une confiance limitée dans ses enseignants. Les
récompenses et quelques et quelques les punitions sont des méthodes utilisées
pour motiver les enseignants.
3. Climat de type « consultatif »
Sous ce climat, le chef d’établissement fait confiance à ses enseignants.il permet à
chacun de s’impliquer en leur confiant des responsabilités précises.
3. Le climat type « participation du groupe »
42

Le chef d’établissementà une confiance complète en ses enseignats.il associe tous


les groupes d’individus intéressés (parents, enseignants) dans la gestion de l’école.
5.4.2.Le leadership
1.Qui est le « leader »
Le leader, c’est le chef, le porte-parole d’un groupe ou d’un parti politique.
Le leadership est la manière de se comporter du mineur qui découle des relations
qu’il entretient avec les autres membres du groupe. Le leadership est donc diffèrent
d’une attitude propre à un individu.
Deux éléments au moins caractérisent le leadership :
- Elémentsocio-émotif :
Le leader est le résultat de l’interrelation existant entre la personnalité totale du
meneur et le dynamisme de la situation groupale dans lequel il se trouve
- Elément concret :
Le leadership est une manière d’influencer l’action d’un groupe organisé dans
l’établissement et la poursuite de ses buts.
2. Le membership
Il se définit, selonAubry,comme une manière d’être,de penser et d’agir caractérisée
par :
- La conscience d’appartenir à un groupe (sentiment d’y être accepter)
- La conscience de collaborer à l’élaboration des objectifs
- La conscience de participer à la vie de groupe (jouer un rôle réel).
5.5. Gestion de patrimoine
Le patrimoine est l’ensemble de biens meubles et immeubles appartenant à une
communauté, unecollectivité, une institution ou un individu.il est vulnérable,
c’est-à-dire peut se détériorer et se détruire, s’il est abandonné ou mal utilisé.
Ex : hôpital, école, bureau de collectivité.
mmeuble
I : est un bâtiment d’une certaine taille qu’on ne peut déplacer d’un lieu à un
autre.
Meuble : est tout objet mobile de formes rigides servant à l’aménagement de
l’habitation, des locaux
Fiche d’inventaire : la fiche d’inventaire est une fiche sur laquelle on dénombre les
biens d’un service et leur emplacement
43

Fiche de contrôle : est un document qui dénombre tous les biens placés sous la
responsabilité d’un individu (par exemple dans une classe)
5.5.1.Fiches d’inventaire du mobilier
Mobilier : table ou autre

N° d’inventaire Nature Date Emplacement Etat


d’acquisition

5.5.2.Fiches d’inventaire/Equipement
Equipement : photocopieur (ordinateur, machine à écrire,…

N° d’inventaire Marque n° Date Emplacement Etat


Série d’acquisition

5.5.3. Fiche d’inventaire/matériel de bureau


Matériel : fiche 1

Quantité Désignation Affectation Observation

3 Portraits du président Par classe,directio

4 Tableau d’affichage Bureau du sec.

5.5.4. Fiche d’inventaire/MD


Matériel didactique- labo -science

Quantité Désignation Etat

5.5.5. Fiche d’inventaire /manuel scolaire


Quantité/nb Titre Editeur Etat
re
44

5.5.5.Fiche de contrôle
Date : Lieu : secrétariat

Qualité Désignation Etat

5.6. Condition matérielles et hygiéniques de l’école


Dans le monde, chaque édifice architectural que l’homme érige a ses exigences et
ses impératifs qu’il faut absolument respecter.Les constructions des écoles doivent
aussi avoir de normes nécessaires.
L’organisation et le plan doivent disposer d’une grande flexibilité. L’enseignement
doit être adapté à l’Age et au naturel de l’enfant (enseignement individuel, travail par
groupe, initier l’ambiance)
L’éducation à l’école doit être conçue comme la continuation de l’éducation au foyer
c’est-à-dire dans la famille

5.6.1. Le milieu scolaire


Le milieu scolaire idéal pour l’implication d’une école est la nature en dehors des
distractions et de bruits de ville. L’hygiène, la technique et le paysage sont avant tout
les impératifs premiers du choix et de la valeur d’un terrain propre à recevoir une
école.
5.6.2.La forme, l’espace, orientation des locaux scolaires
1. les architectes et les pédagogues considèrent que les classes à rez-de-chaussée
présente de multiples avantages à savoir :
- une meilleureintégration au site
- une participation plus étroite avec la nature
- une meilleureévacuation des locaux
2. les formes et les volumes des locaux varient selon l’enseignement distribué
3. Grandeur de la classe et fonction des éléments primordiaux de la pédagogie
nouvelle
4. L’orientation de locaux dépend beaucoup de la région climatique où l’on se trouve
45

5. Il faut que des salles de classes soient bien éclairées et arriérés


5.6.3.Le règlementscolaire
Le règlement scolaire(R.S) est un texte qui rassemble toutes les perceptions qui
définissent les conduites à observer par tous les membres de l’école en vue d’une
bonne marche de cette institution qu’est l’école.
Le règlement scolaire décrit les différents infractions et les accompagne de la peine
relative que le délinquant doit subir.il est comparable à la constitution d’un pays.
Lerèglementscolaire doit contenir les rubriques suivantes :
- Les élèves et la classe
- Les élèves entre eux
- Les élèves et les supérieurs de l’école
- Les élèves et les visiteurs de l’école
Importance d’unrèglementscolaire :
Le règlementscolaire bien rédigé est un excellent instrument pour le maintien de la
discipline à l’école.il Eparges aux supérieurs scolaires le temps qu’ils prendraient en
rappelant que telle chose est permise, que telle autre chose est interdite.
A qui s’adresse le règlement b scolaire ?
Le règlementscolaire s’adresse :
En premier lieu aux élèves qui doivent le connaitre parfaitement afin de savoir
exactement ce qu’ils peuvent faire,ce qu’ils doivent faire et ce qui leur interdit. Au
début de l’année scolaire,le règlement sera lu et commenté aux élèves.au besoin il
sera affiché en un endroit accessible à tous les élèves ou dans le cahier de
communication de l’élève pour un rappel permanent.
En deuxièmelieu, lerèglement scolaire concerne les autorités de l’école
En dernier lieu,s’intéresse aux parents des élèves, premiers responsables de la
scolarité de leurs enfants.
5.7. Gestion financière
Prévisionsbudgétaires
1. Définitions de concepts
- Prévision : vient du verbe prévoir qui signifie « avoir avant »penser avant sur ce
qui pourra arriver autour de :
- Budget : acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les
46

dépenses d’un service.


- Prévisionbudgétaire d’une école : acte par lequel sont prévues les recettes et
les finances d’une école
2. Préalables pour l’élaboration d’une prévisionbudgétaire
a) Objectifs et programme d’action (fixer les objectifs et les exprimer en termes
d’actions à réaliser)
b) Données de base (il s’agit de rechercher les données qui influeront sur les
prévisions comme : nature de l’école, structure, nombre d’élèves…)
c) Inventaire des besoins (identifier ceux qui étaient,soit sous-estimés, diminuer
les dépenses trop élevées ou de complaisante)
d) Analyse et sélection des besoins
e) Prévision des données du marché (chef d’établissement s’informera sur les
différenteslaissons commerciales ainsi que les couts de différents articles)
3. Sources des recettes
Les recettes des écoles proviennent principalement de(s)
-minerval, frais de fonctionnement, frais d’assurance (sonnas), frais d’exetat…

4.Moment d’élaboration des prévisionsbudgétaires


Le troisième trimestre de l’année écoulée reste le meilleur moment bien que la
fluctuation des prix
4. Poste des dépenses
Outre les sources des recettes, le chef d’établissement doit connaitre les postes de
dépensesengageables à l’école
a) Dépensesd’investissement (celles liées à l’enrichissement du patrimoine et à
l’amélioration des infrastructures ex : construction de bâtiment…)
b) Dépense d’entretien et réparation (elles visent le maintien de l’école,
réparation de bancs,machine, matériel didactiques…)
c) Dépenses de consommation (elles servent à assurer le fonctionnement
courant de l’école,donc loyer de bâtiment,consommation eau et électricité)
d) Frais généraux(lesdépensesrelatives aux loisirs comme :
sport,excursion,journée culturelle…)
47

e) Les dépenses spéciales (sont des dépenses rares,elles visent surtout les
primes à louer au personnel)
5. La hiérarchie des dépenses
L’établissement de la hiérarchie des dépenses est une tâche ardue car elle suppose
une connaissance parfaite de l’école : son infrastructure, son patrimoine et son
fonctionnement antérieur.
C’est cette connaissance objective qui aidera le chef d’établissement à établir cette
hiérarchie, tout en gardant frais en sa mémoire, le plan établi et les objectifs à
atteindre.

CHAP.6 ORGANISATION ET GESTION D’UNE CLASSE


6.1. Effectif de la classe
L’effectif est le nombre d’individu qui compose un groupe. Ainsi, l’effectif scolaire
constitue donc le nombre de l’élève inscrits ou admis dans une classe ou dans une
école. C’est la population scolaire. End’autres termes, l’effectif scolaire est
l’ensemble des élèves inscrits (admis) dans un établissement d’enseignement
(pré-primaire, secondaire, supérieur et universitaire).
6.1. Les sources de la législation et le respect des minima et des maxima
La législation en la matière a connu une évolution telle que nous présentons
ci-dessous.
a) La circulaire ministérielle N°EDNAT/S.P/853.3/S.U/2408/Q.030 du 22 Aout
1969 communique les effectifs maxima à ne pas dépasser dans les classes
de l’enseignement secondaire de la manière suivante :
48

- 1er et 2ème C.O (7ème et 8ème EB) : 40 élèves


- 3ème et 4ème Secondaire cycle long (1er et 2ème des hum.) : 35 élèves
- 5ème et 6ème secondaire du cycle long (3ème et 4ème des hum.) : 30 élèves
Le circulaire n° DEPS/AS/AS/83/CCE/001/7984/82 du 27 septembre 1982 modifie
les maxima des effectifs des élèves comme suit :
 Effectif maxima
- Niveau primaire : 55 élèves par classe
- Niveau secondaire :
- Classes de 1er et 2ème (7ème et 8ème), 3ème et 4ème (1er et 2ème H.) : 55élèves
- Classe de 5ème et 6ème (3ème et 4ème H.) : 50 élèves
Il est ainsi à noter que les maxima ci-dessus ne doivent être atteints que lorsque les
besoins de la scolarisation l’exigent. Les effectifs ainsi fixés ne doivent, en aucun
cas, donner l’occasion à certains préfets de remplir les classes de 6ème (4ème H.) avec
certains éléments irréguliers.
 Effectifs minima
- Niveau primaire : 26 élèves par classe
- Niveau secondaire
- Classes de 1er et 2èmeC.O(7ème et 8ème EB) : 20 élèves par classe
- Classes de 3ème et 4ème(1er et 2ème H.) : 18 élèves par classe
- Classes de 5ème et 6ème (3ème et 4ème H.) : 15 élèves
Toute classe présentant un effectif inferieur aux maxima fixé est àconsidérer comme
non viable et ne peut en aucun cas, être prise en charge par le trésorpublic.
Parailleurs, un profit qui, au lieu de 30 ou 40 élèves en 6ème (4ème H.), n’en accepte que
15 ou 20 rend un mauvais service à la nation, etmême enfreint les dossiers réguliers
et mérite, parconséquent, une sévère sanction.
b) L’arrêté n°DPS/CCE/001/0062/84 du 18 Septembre 1984 porte
fonctionnement des écoles pilotes expérimentales de la réforme de
l’enseignement primaire et secondaire.il fixe les effectifs minima et maxima
d’élèves par classe expérimentale d’une école pilote de la manière suivante :
- Ecole artisanale : 15 à 20 élèves par classes
- Ecole professionnelle : 35 à 40 élèves par classes
49

- Ecole secondaire cycle long : 40 à 55 élèves par classes


- Ecole primaire : 45 à 50 élèves par classes.
Les locaux scolaires ont été construits dans les limites. Dépasser le maxima, c’est
rendre un mauvais service aux élèves de la classe et, enparticulier, aux bons et
meilleurs élèves. Lesprofesseurs, aussi qualifiées et dévoués soient-ils, ne pourraient
leurs assurer un enseignement valable.
6.2. La cotation des élèves
6.2.1. Les sources de législation
Les circulaires ministérielles n°EDNAT/SP/842.3/SP 1878/Q.03/R.F/68 du 2 aout
1969 et EDNAT/SP/85.2/CAB/0926/71 du 17 avril 1971 communiquent les nouvelles
dispositions régissant la cotation du 1er cycle (travail journalier et examens), le
passage de la classe de 1ère et 2èmeannée, leredoublement de ces classes.
6.2.2. Les maxima de cotation
Le maxima attribués, respectivement au travail journalier et aux examens
semestriels, figurent au bulletin scolaire national.
6.2.3. Les principes de cotation
a) L’année scolaire comprend deux semestres subdivisées en 4 périodes
.chaque semestre se clôture par une série d’examens.
b) Les disciplines du programme sont reparties en trois groupes :
- Groupe 1 : français et mathématique
- Groupe 2 : histoire, géographie, science naturelles et technologie
- Groupe 3 : éducation civique,anglais,musique,dessin, éducation physique et
éducation familiale (fille)
La religion et la morale n’interviennent que pour le calcul du total et du
pourcentage. C’est encore au cours de cette délibération que se décideront :
- Le passage de 1er (7ème) en 2ème (8ème) année ;
- Le redoublement de la 1ère (7 ème) année ;
- Le redoublement de la 2ème (8ème) année ;
- L’exclusion conformément aux normes arrêtées aux points C et D et E
ci-après :
c) Le passage de 1er (7ème) en 2ème (8ème) année
Pour être autorisé à passer en 2ème (8ème)année, l’élève de 1ère année soit avoir obtenu :
50

- 5O% de points au total ;


- 50% des points pour chacune de deux disciplines du groupe
- 50% des points pour l’ensemble des disciplines du groupe 2
- 40% des points pour l’ensemble des disciplines du groupe 3
ème ème
d) Le redoublement de la 2 (8 EB)
ème ème ère (7 ème
Pour être admis à doubler à la 2 (8 )année, l’élève de la 1 ) année doit
satisfaire aux conditions suivantes :
- Etre âgé de moins de 16 ans au 31 décembre de l’année en cours :
- Avoir obtenu 50% des points au total général ;
- Avoir obtenu 50% des points pour l’ensemble du groupe
Le triplement d’une classe est interdit.
e)
f) L’exclusion pour résultats insuffisants :
Les élèves qui ne remplissent pas les conditions de :
- Passage de 1er (7ème) en 2ème (8ème) année est de :
- Redoublement de la 7ème et 8èmeEB, suite aux résultatsinsuffisants sont exclus
de l’enseignementsecondaire. Ils seront repris, dans la mesure du possible,
dans de centres de formation professionnelle.
f) L’exclusion pour mauvaise conduite
Les élèves qui malgré les avertissements aux parents ou aux tuteurs obtiendraient au
cours de deux périodes consécutives deux appréciations « mauvais »(M.A) ou trois
appréciations « médiocres »(M), sont exclus de l’établissement.
6.3. La cotation des élèves du 2 ème cycle
6.3.1. Les sources de législation
Les circulaires ministérielles n°EDNAT/SP/842.3/SP 1878/Q.03/R.F/68 du 2 aout
1969 et EDNAT/SP/85.2/CAB/0926/71 du 17 avril 1971 Fixent les dispositions
régissant la notation du travail journalier et des examens et le passage ou le
redoublement de classe dans les seconds cycles de l’enseignement secondaire
1.1.1. Les maxima attribués, respectivementLes maxima de cotation
, au travail journalier et aux examens semestriels figurent aux bulletins scolaires de
différentes sections de l’enseignement secondaire.
1.1.2. Les principes de cotation
51

a) L’année scolaire est subdivisée en deux semestre de longueégal,


lessemestres divisées,chacun,en deux périodes de même durée ;
b) A l’issu de chacune de quatre périodes, une note de travail journalier est
attribuée à l’élève dans chacune des disciplines
c) Chacun de semestre est clôturé par une série d’examens/
1.1.3. Les examens de 2 ème session
a) C’est en fonction des résultats obtenus pour l’ensemble de l’année, au total
général et pour chacune des disciplines qu’un élève est admis à passer dans
la, classesupérieur ;
b) Une seconde session d’examens de repêchage et organisée
immédiatementaprès la proclamation des résultats de la 1er session pour les
élèves qui, ayant obtenu un %généralsuffisant, ontsubi des échecs partiels.
c) L’expérience ayant, cependant,montré les difficultés pratiques et le profit
souvent très relatif des examens de seconde session il a été estimé
nécessairement d’en limiter le nombre et d’en préciser les modalités.
Pour ce faire, il est recommandé :
- Que la matière de ces examens soit notifiée aux intéressés de de manière
précise et se limite aux points essentiels du programme de toute l’année ;
- Que l’élève soit astreint dans la ou les disciplines considérées à un travail
personnel à effectuer durant les vacances selon des indications précises
- Que l’épreuve comporte un examen sur une question essentiel et une interview
portant sur le travail imposé.

1.2. Les conditions de passage de classe


1. Les cycles longs, toutes les sections
a) Pour être admis sans examens dans la classe supérieure.
Un élève doit obtenir pour le total de l’année :
- 50% sur l’ensemble des disciplines du programme
- 50% dans chacune des disciplines du programme
Toutefois ,pour le passage de 3èmeet 4ème (1er et 2ème de H.) commercial et
administrative cycle long, le % général minimum est porté à 60%
b) Pour être de présenter les examens de repêchage en 2ème session
52

Un élève ne peut subir plus de trois échecs, dont un seul dans une discipline
essentielle à la session ; il doit avoir obtenu :
- 60% pour l’ensemble des matières si l’une des disciplines pour laquelle
(lesquelles) des examens sont présentés estessentiellement à la session ;
- 50% pour l’ensemble des matières s’il ne s’agit que de disciplines secondaires.
ème
Toutefois, le % minimum est porté à 60% pour l’élève qui désire passer en 4
ème
(2 H .) commercial et administrative,cycle long.
ème
c) Pour réussir en 2 session et passer dans la classe supérieure,l’élève doit
obtenir :
- 60% des points dans chacune des examens présentés
d) Pour être admis à redoubler sa classe
L’élève qui a échoué, en 2èmesession, doit obtenir :
- 50% des ponts dans chacun des examens présentés
e) Les dispositions particulières pour les sections techniques et
pédagogiques
L’élève qui a échoué est autorisé de redoubler de classe sans avoir presenter à la 2ème
session lorsqu’il obtient :
- 60% des points au total ; et
- N’obtient pas 50% des points dans une branche essentielle (principale) mais
qui n’a pas donné lieu à un examen de repêchage.
f) Est éliminé de l’établissement
L’élève qui :
- Ne remplit ni les conditions de passage, ni celles de redoublement
- Aurait déjà doublé une fois dans la même classe bien qu’ayant rempli les
conditions de redoublement
Ces dispositions figurent au verso des bulletins des classes de cycles long
2. Les cycles cours,toutes les sections
a) Pour être admis sans examens de la classe supérieure
L’élève doit au moins obtenir :
- 50% des points au total ;
- 50% des points dans chacune des disciplines
b) Pourêtre admis à se présenter à des examens des secondes sessions :
53

L’élève doit avoir obtenu :


- 50% des points au total ;
- N’avoir pas subi plus de 3 échecs
ème
c) Pour réussir en 2 session et passer et passer en classe supérieure,l’élève
doit obtenir :
- 60% des points dans chacun des examens présentés
d) Est admis à doubler sa classe, l’élève qui :
ème
- Ayant échoué en 2 session, obtient :
- 50% de chacune des épreuves présentées
e) Disposition particulières pour les sanctions professionnelles industrielles
Celui qui échoue, mais est admis à redoubler, sans présenter la seconde session
l’élève qui :
- Ayant obtenu 60% des points au total ;
- N’obtient pas 50% des points dans une branche essentielle qui n’a pas donné
lieu à un examen.
f) Est renvoyé ou éliminé de l’établissement,l’élève qui :
- Ne remplit pas les conditions de passage, ni les conditions de redoublement ;
- Bien qu’ayant rempli les conditions de redoublement, aurait déjà échoué une
fois dans la même classe.
Notez bien que les dispositions précises figurent au verso des bulletins des classes
des cycles cours.
3. Les dispositions communes aux cycles longs et cycles courts
Les dispositions ci-après concernant les premiers cycles restent valables dans les
seconds cycles longs et cours :
1. La conduite et l’application ne font pas l’objet de notation (cotation) mais
plutôt d’appréciation.
2. La notation pour la tenue des cahiers, le soin des travaux scolaires etc.
N’interviendra pas dans la notation de la discipline mais dans entrera comme
composante dans l’appréciationgénérale d’application
3. Toute absence non justifiée à un examen entraine la note zéro(0),
deuxappréciations(MA), soit trois appréciations (M), en conduite ou en
application au cours de l’année scolaire sont exclus (renvoyés) de
54

l’établissement.cette mesure constitue un minimum et n’apporte aucune


entrave au droit d’exclusion temporaire ou définitive dont disposent le chef
d’établissement pour les mêmesmotifs et, ceaprès consultation du conseil de
discipline de l’école. Unprocès-verbal de délibération sera établi : en bonne et
due forme.il s’agit de la circulaire n°EDNA/P.S/8822/SG/744/67 de 1967 et
celle N°EDNAT/SP/853.2/1B/0926/71 du 17 avril 1971, spécialement, en son
paragraphe IV , sur l’application de la conduite et de l’application.
6.3.L’exclusion des élèves de l’enseignement secondaire
6.3.1. Les sources de législation
La circulaire n°EDNAT/P.S/8822/SG/744/67 du 31 mars 1967 coordonne et
complète les diverses instructions relatives à l’exclusion des élèves dans
l’enseignement secondaire ; celle n°EDN/IGE/03/EXET/1510/73 du 06 juillet 1973
ayant comme objet « renvoie des élèves », ainsi que celle n°744 du 17 avril que nous
nous venions d’évoquer précédemment.
6.3.2. Les règles générales
Il est conseillé au chef d’établissement, quand à ce qui concerne le problème
d’exclusion l’on, d’avertir les chefs hiérarchiques qui peuvent alors demander la
communication du dossier afin de vérifier si la procédure décrite ci-après a été
respectée.
De toutes les façons, on exclut un élève lorsque toutes les tentatives de l’amender
ont été épuisées et ont échouées cas doit alors être étudié avec les parents de
l’intéressé.
En ce qui concerne les sanctions, la règle est la suivante :
- Pour tout manquement de zèle au cours, c’est le professeur qui impose la
sanction appropriée ;
- Pour tout manque à la discipline générale,c’est le chef d’établissementaprès
consultation du conseil de discipline qui sanctionne
La décision en matière d’exclusion des élèves sera prise de la manière suivante :

a) Exclusion temporaire
L’exclusion temporaire, dont la durée n’excédera pas huit jours (8jr), est décidée et
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prononcée par le chef d’établissement qui avertit immédiatement les parents


del’élève au risque d’exclusion définitive et les conséquences que pareille mesure
comporte. Elle sera graduelle, par exemple,un, trois, sept jours.
Le professeur ne peut pas exclure un élève de son cours.il doit savoir qu’il est
juridiquement responsable de tous les élèves qui lui sont confiés.il existe des
punitions plus efficaces et plus pédagogiques auxquelles le professeur peut recourir
pour renfermer son autorité. Mais dans le cas extrême,il peut l’envoyer chef le chef
d’établissement, le cas d’un turbulent et d’un trop bruyant et d’inscrire le fait reproché
dans le cahier de communication de l’élèves.
Les punitions corporelles sont strictement interdites.
b) Exclusion définitive
L’exclusion définitive est prononcée par le chef d’établissementaprès la délibération
en conseil de discipline qui établit un procès-verbal de sa délibération une copie est
envoyé dans les archives de l’école.
Le conseil de discipline(CD) est composé de :
- Chef d’établissement,qui en est le président ;
- Tous les membres du personnel qui, étant en contact avec l’élève au moment
des faits, peuvent émettre un jugement fondé sur ce qui lui est reproché et sur
l’opportunité de l’exclusion définitive.
La conclusion est prise par la majorité des voix et l’avis du chef d’établissement est
prépondérant en cas de partie.
Les parents de l’exclu dispose d’un droit de recours auprès du gouverneur de
province.
La détention des faux documents constitue un cas d’exclusion définitive, et ne peut,
en aucune façon, êtretolérée. Un article du règlement intérieur de l’école prévoit cette
situation.
6.4. Cas particuliers
a) Exclusion pour les résultats insuffisants
Est exclu (renvoyé) de l’établissement, à l’issu d’une année scolaire, l’élève qui :
- Ne remplit ni les conditions de passage (après la 7ème et 8ème) ,ni celles de
redoublement,
- Remplit les conditions de redoublement mais qui aurait déjà une fois dans la
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même classe.
b) Exclusion pour mauvaise conduite ou application insuffisante
- Deux appréciations « mauvaise « M » ou trois appréciations « médiocre » en
conduite et en appréciation au cours de l’année scolaire varie une exclusion
(renvoi) de l’établissementindépendamment des résultatsscolaires.
- La conduite et l’application ne font l’objet de notifications chiffrées sur le
bulletin mais le bulletin d’appréciations synthétique attribuées à l’élève à la
délibération réunissant les professeurs de classe autour du chef
d’établissement ou de son remplaçant qui préside cette réunion.
 Les appréciations sont :
- Excellent :(E)
- Bon :(B)
- Médiocre : (M)
- Mauvais :(MA)
L’appréciation mauvais(MA) pour deux périodes consécutives ou médiocre pour trois
périodes consécutives soit pour la conduite, soit sur l’application suffit pour exclure
l’élève de l’établissement .les deux rubriques étant considéréesséparément.
- Les manquements graves et répétés (la récidive), l’indiscipline, les atteintes
graves aux bonnes mœurs…s’ajoutent aux précités pour constituer des cas
d’exclusions définitives.
6.5. Commentaires
Il en résulte des dispositions pré-rappelées que :
a) Le triplement est interdit dans toute classe : un élève doubleur qui ne réussit
pas est exclu de l’établissement ;
b) L’exclusion pour résultat insuffisant est de la compétence de chef
d’établissement ;
c) Les autorités supérieures : gouverneur de province, directeur provincial de
l’éducation, sous-directeur provincial de l’éducation…ne peuvent pas
s’immiscer dans les questions de renvois des élèves, sauf dans le cas où les
parents de l’élève exclu introduisent un recours auprès des autorités.
Le renvoie des élèves de 6ème (4ème) des humanités et autre doit se conformer à l’esprit
de la circulaire n°EDN/IGE/03/EXET/1510/73 du 06 juillet 1973 relative au renvoi des
57

élèves.
Les cas de ceux dont les candidatures pour les examens d’état de l’année scolaire en
cours se trouvent déjà à l’inspection général de l’éducation nationale doivent être
étudiés avec mansuétudetant, notamment, par le conseil de discipline de l’école que
par les autorités supérieures. Si vraiment ces finalistes méritent une exclusion, pour
cause d’indiscipline, de mauvaise conduite ou toute autre faute grave, sa candidature
à l’examen d’état restera maintenue comme candidat autodidacte et non comme
élève régulier.
6.6. Prestation des professeurs
La circulaire n°EDN/PS/822/2/SG/3426 du 13 décembre 1964 donne les instructions
sur les prestations des professeurs de l’enseignement secondaire et ce, dans un
souci d’uniformisation et d’efficacité.
Tout enseignant du secondaire, quels que soient leurs titres, doiventassurer,
parsemaine, unminimum de 22 périodes effectives des cours :soit 22 heures des
cours.
Dans l’enseignement technique et professionnel, l’horaire d’un maitre
d’apprentissage reste fixé à 36 heures d’atelier par semaine.si un professeur de
cours générauxassure également des heures d’atelier, trois heures d’atelier
équivalent à deux heures des cours.
Si les circonstances l’exigent, la direction de l’école peut astreindre le personnel
enseignant à prester des heures supplémentaires, dans les limites raisonnables. Ces
prestations supplémentaires ne peuvent dépasser 4heures par semaine. Elles sont
rémunérées à partir de 25 heures de cours.
Est désigné titulaire de classe par le chef d’établissement,le professeur qui donne le
nombre le plus élevé d’heures de cours,dans cette classe et qui est ainsi à même de
mieux connaitre les élèves.
En conclusion,les prestations normales d’un professeur de l’enseignement
secondaire varient entre 22 et 24 heures de cours. Les titulaires de classe doivent
avoir un horaire minimum de 22 heures de cours auquel s’ajoute 2 heures de titulaire.
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