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la didactique étudie les interactions qui peuvent s’établir dans une situation
d’enseignement / apprentissage entre un savoir identifié, un maître dispensateur de ce
savoir et un élève récepteur de ce savoir.
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le didacticien-professeur planifie des unités d'enseignement / apprentissage à partir de
programmes d'études, conçoit des stratégies d'enseignement, développe du matériel
didactique et des méthodes d'évaluation.
Les fondements théoriques
La didactique entretient de nombreux liens avec d'autres sciences auxquelles elle
emprunte différentes notions clés entre autres, avec l'épistémologie, la psychologie
cognitive, science de l’ éducation et d'autres sciences humaines. Elle tire aussi ses
fondements théoriques des disciplines scientifiques qui forment ses sujets enseignés.
Le terme didactique n'a de réalité que lorsqu'il est associé à un champ disciplinaire
d'étude. Ainsi, on parle de la didactique du SVT, des mathématiques, des sciences, etc.
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o Relier les concepts en réseau
o Les trames conceptuelles
Définir les concepts : la logique des termes
Faire émerger les concepts opératoires
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1.6. DISTINCTION ENTRE DIDACTIQUE ET PEDAGOGIE
La didactique se préoccupe des questions touchant l'acte d'enseigner qui relève des
disciplines et se distingue par sa nature épistémologique (nature des connaissances à
enseigner) alors que la pédagogie renvoie à la conduite d'une classe, c'est-à-dire aux
aspects éducatifs et relationnels qui seraient déterminants pour la progression de
l'apprentissage de l'apprenant.
Pour Develay (1996), «Certes pédagogie et didactique s'intéressent toutes les deux aux
processus d'acquisition (centrant sur l'élève) et de la transmission (centrant sur
l'enseignement) des connaissances. Mais la didactique fait l'hypothèse que la spécificité
des contenus est déterminante dans l'appropriation des connaissances. Tandis que la
pédagogie porte son attention sur les relations entre l'enseignant et l'élève et entre les
élèves eux-mêmes ».
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2. EPISTEMOLOGIE
2.1. INTRODUCTION
Le terme épistémologie (ou plus précisément le terme anglais epistemology) a été forgé
par le métaphysicien James Frederick Ferrier (1808-1864) pour désigner une théorie de la
connaissance.
Ce néologisme (nouveau mot) est construit à partir des termes grecs:
épistémé (connaissance théorique, savoir) et
logos (discours rationnel, langage, jugement).
Il apparaît pour la première fois dans un ouvrage de langue française en 1901, dans la
traduction d’un ouvrage de Bertrand Russell . Il est ensuite popularisé et est aujourd’hui
très répandu
Le terme épistémologie est employé pour désigner deux choses différentes :
1. Une théorie générale de la connaissance humaine, scientifique et non scientifique.
Dans cette acceptation, qui est celle la plus courante pour le terme anglais epistemology,
l’épistémologie peut être considérée comme une branche de la philosophie qui traite de la
nature, de la valeur et des limites de la connaissance humaine.
2. Une théorie de la connaissance scientifique, ou encore comme la philosophie des
sciences. C’est cette seconde définition, plus restreinte est la réflexion sur la science à des
préoccupations de philosophie générale
L’´épistémologie une branche de la philosophie des sciences qui critique la méthode
scienti que, les formes logiques utilisés en science, de même que les principes, concepts
fondamentaux, théories et résultats des diverses sciences, afin de déterminer leur origine
logique, leur valeur et leur portée.
le mot est ´également employé parfois pour designer telle ou telle théorie de la
connaissance.
Jean Piaget de nit l’épistémologie comme l’étude de la constitution des connaissances
valables qui permet de poser les trois grandes questions :
• Qu’est ce que la connaissance (la question gnoséologique) ?
• Comment est-elle constituée ou engendrée (la question méthodologique) ?
• Comment apprécier sa valeur ou sa validité ?
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2.2. EPISTEMOLOGIE _ (THEORIE DE LA CONNAISSANCE)
L’étude ´épistémologique peut aussi porter sur plusieurs aspects :
les modes de production de la connaissance: qu’est ce qu’une connaissance?,
Comment est-elle produite?, Comment est-elle validée?
les fondements de cette connaissance: Sur quoi se fonde -t-elle ?
la dynamique de cette production: Comment les connaissances sont-elles
organisées?, Comment ´évoluent-elles (et notamment, progressent-elles ?),
qu’est ce qu’une ‘bonne’ connaissance.
Le label anglais epistemology, a été introduit en 1856 par Eduard Zeller, traduit le mot
allemand Erkenntnistheorie (théorie de la connaissance) dans un sens kantien.
Le mot épistémologie apparait pour la première fois en France en 1901, dans la
traduction de l’introduction de l’Essai sur les fondements de la géométrie de Bertrand
Russell:
Épistémologie moderne tire donc son origine dans la philosophie de la connaissance
kantienne et cartésienne.
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C’est au début du XXe siècle que l’épistémologie se constitue en champ disciplinaire
autonome.
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(observations astronomiques des lunes de Jupiter et des phases de Vénus qui ont été
déterminantes)
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3. l’instrumentalisme, qui propose que toute théorie est un outil, un instrument pour
l’action et qu’elle ne nous apprend rien sur la nature de la réalité.
Les empiriste insiste sur l’importance de l’ expérimentation par les ´élèves dans le but
de mettre en évidence des lois approximatives ou de veri er des hypothèses.
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Pour les positivistes, les modèles sont des créations humaines qui n’ont strictement
aucune valeur autre que d’être utiles. Ex: les atomes étaient des modèles (le pourquoi)
permettant d’expliquer les expériences (le comment) de Dalton.
Les positivistes se sont ainsi opposés catégoriquement `a tout ce qui, dans les modèles
scienti ques, n’était pas directement observable.
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1. le constructivisme trivial qui propose que « le savoir ne peut pas être transmis
passivement, mais qu’il doit être construit activement par le sujet »
2. le constructivisme radical qui reprend la proposition précédente en ajoutant que «la
cognition doit être vue comme une fonction adaptative qui sert `a l’organisation du
monde de l’ expérience plutôt qu’`a la découverte d’une réalité ontologique ».
les constructiviste insiste sur le caractère arbitraire ou subjectif des modèles scienti ques,
en encourageant l’´élève `a construire ses propres connaissances.
l’expérimentation ne sert qu’ `a veri er la cohérence interne de la construction.
l’´élève doit réussir `a comprendre, `a construire et `a maîtriser, une suite de modèles
reconnus actuellement par le milieu scienti que.
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2.6. COURANT EPISTEMOLOGIE ET PRATIQUE D’ENSEIGNANT ASSOCIEE.
1. Rationalisme: Importance de la rationalisation au détriment de l'expérimentation.
2. Empirisme: Importance de l'expérimentation au détriment de rationalisation.
3. Positivisme: Importance complémentaire de l'expérimentation et de la rationalisation, en
insistant sur la démarche scientifique
4. Constructivisme: Insistance sur le caractère arbitraire ou subjectif des modèles
scientifiques, en encourageant l'élève à construire lui-même ses connaissances.
5. Réalisme: Prise en compte de la différence entre les modèles, construits par les
scientifiques, et la réalité, qui existe indépendamment des modèles.
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