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1- Définitions des sciences : Ainsi, dans le domaine de l'éducation aujourd'hui , le terme "Pédagogie" a

• la science : la somme de connaissances qu'un individu possède ou peut été utilisé pour désigner l'orientation et l'encadrement de l'apprenant.
acquérir par l'étude, la réflexion ou l'expérience . • La déférence entre la didactique et la pédagogie :
• D'après Michel Blay, la science est « la connaissance claire et certaine de La didactique :
quelque chose, fondée soit sur des principes évidents et des démonstrations, - s'intéresse aux relations entre les apprents et les connaissances
soit sur des raisonnements expérimentaux, ou encore sur l'analyse des - une rèflexion sur la transmission des savoirs
sociétés et des faits humains ». - attachée aux contenus disciplinaires et à leur processus d’apprentissage
2 - La didactique et la La pédagogie : - s'intresse essentiellement à la science de l'enseignement et de l'instruction
• La didactique : est la science qui s’intéresse aux aspects liés à des apprentissage.
l’enseignement. Son objet d’étude est de transformer des connaissances La pédagogie : s'intéresse :
disciplinaires (savoir expert, savoir de référence) en un champ de savoir Aux relations élèves/élèves - aux relations maître/élèves -à l'organisation de
scolaire (savoir enseigné). la classe pour favoriser les apprentissages.
• La didactique des sciences est une discipline scientifique se proposant - renvoie à la conduite d'une classe. C'est à dire aux aspects éducatifs et
d'effectuer des recherches sur l'enseignement et l'apprentissage des relationnels qui seraient déterminats pour la progression de l'apprentissage
sciences. En collaboration avec la psychologie, la pédagogie et plus de l'apprenant.
généralement les sciences de l'éducation, elle s'appuie sur le champ 3 - Les concepts Scientifiques :
spécifique d'une science donnée (Physique, Chimie, Mathématiques). On • Les concepts Scientifiques : ( force, respiration, atomes… ) ne sont pas de
retrouvera donc des "Didactiques" spécifiques telles que la didactique des même nature que les concepts linguistique ( table, liberté ou bonheur) ou
sciences physiques, de la chimie, des mathématiques, de la biologie... que les concepts mathématiques ( nombre, tangente, différentielle).
• Les axes de la tringle didactique : Le concept scientifique : ne désigne pas un fait brut mais une relation qui
- L’enseignant :est au centre d’une classe et dirige les activités qui se peut se retrouver dans des situations diverses. Les concepts des forces ou de
déroulent dans la salle. Ce travail nécessite une personne ouverte à diverses respiration sont explicatifs de nombreuses situations.
perspectives, capable de communiquer efficacement avec les étudiants et 4 - Champs conceptuels :
flexible tout en fournissant des conseils. • première entrée : ensembles des situations dont la maitrise progressive
- Les savoirs : Le savoir ou le contenu didactique sont une compréhension ou appelle une variété de concepts, de procédures et de de représentation
une perception indépendante d’un domaine qui peut être partagée par symbolique en étroite connexion mais aussi ensemble de concepts qui
l’individu ou la société. contribuent à la maitrise de ces situations.
- Les élèves : sont souvent perçus comme passifs et ne remettant pas en • Deuxième entrée : réseau compose de plusieurs concepts au centre le
question ce qu’on leur enseigne à l’école. C’est en grande partie parce que concept étudié et autour, lié à lui, ceux qui sont nécessaires pour lui donner
les étudiants n’ont pas la possibilité de contester les informations fournies sens.
par leurs enseignants. 5- Les lois scientifiques :
• La pédagogie : est un terme d'origine grecque, composé de deux mots • Les lois scientifiques : organisent les faits en des ensemble cohérents. Si les
Péda : signifie l'enfant. lois de la physique ou de la mécanique sont souvent exprimées par des
Agogé : cela signifie leadership et orientation et encadrement. formules mathématiques, les lois en biologie traduisent dans la plupart des
A l'époque grecque la personne qui accompagnait l'enfant de la maison à cas, des relation causales avec au plus des relations relevant des
l'école ou son lieu d'apprentissage était appelé Pédagogue. scientifiques, donc ayant un caractère probabiliste.
6- Les théories : rassemblent les lois et les faits en une unité cohérente le • une depersonnalisation : pour CHEVALLARD, le producteur du savoir
plus souvent traduite par un modèle. savant est évincé au moment de la transposition externe se sorte que le
7- La trame conceptuelle : Il s’agit d'analyser la structure conceptuelle du savoir recontexhralisé devient un savoir dépersonnalisé.
savoir à enseigner de telle manière que ses différents éléments et • une programmabilité : de l'acquisition du savoir pour les besoins de
information n y apparaissent plus selon une simple suite linéaire, peut l'enseignement, le savoir devient linéaire. Il s'inscrit dans une connaissance
structurée, comme cela se voit fréquemment dans les manuels scolaire. et être évaluable dans un temps donné qui est celui de l'enseignement.
8-Un concept scientifique : est capable de remplir une fonction opératoire : • une publicité et un contrôle social des apprentissages : cette publicité en
fonction de discrimination ou fonction de jugement, dans l'interprétation de fait une norme qui permet le contrôle social des apprentissages en vertu
certaines observations ou expériences. d'une certaine conception de ce que c'est que "savoir".
9- Transposition didactique : • la transposition didactique interne : qui consiste à adapter et transformer
• Transposition didactique : C'est une activité qui consiste à transformer "le les savoirs à enseigner, tel qu'ils apparaissent dans les programmes et les
savoir savant" en "savoir à enseigner" lequel est encore différents de "savoir manuels, et par voie de conséquence les savoirs savants dont ils sont issus,
enseigné" lui même différent du "savoir appris" Chevalard 1985. en savoirs enseignés, car elle est le fait des enseignants et de leurs pratiques
• savoir savants : est essentiellement le produit de chercheures reconnus dans les classes.
par leur paires par l'université. Ce sont eux qui l'évaluent. • Les PCR : désigne l'ensemble des activités sociales (vécus, connues ou
• savoirs à enseigner : sont ceux "qui sont décrits précisés dans l'ensemble imaginées) qui vont servir de référence pour construire des savoirs à
des textes officiels (programmes, instruction, commentaires) ces textes enseignés et des savoirs enseignés. Elles permettent à l'élève de donner du
définissent des contenus des normes, des méthodes. sens à ce qu'il apprend, et à l'enseignant de donner du sens à ce qu'il
• Les savoirs enseignés : sont ceux que l'enseignant a construits et qu'il enseigne.
mettra en oeuvre dans la classe c'est celui qui est énoncé pendant les heurs 10- Modèle et modélisation dans l'enseignement d'éveil scientifique :
de coures. • Un modèle : peut être un objet concret (maquette, modèle réduit), un
• Les savoirs appris : sont l'ensemble des savoirs acquis par tous ceux qui schéma simplificateur (sous forme d'image concrète, ou de mise en rapport
apprennent à l'école. d'éléments divers, sans figuration) ou une métaphore, une analogie (avec ou
• Mécanisme de la trasposition : Le mot transposition a été introduit par le sans figuration concrète.
sociologue du savoir MICHEL VERRET, repris ensuite par CHEVALLARD qui • Les typologies du modèle :
introduit dans le champs de la didactique des mathématiques. Ce mot - Un modèle scientifique: modèle teste par les scientifiques et socialement
désigne l'ensemble des transformations que subit un savoir savant ou expert. agrée par plusieurs d'entre eux comme ayant du mérite.
• La nosphère : est l'ensemble des personnes qui pensent les contenus - Un modèle d'enseignement: modèle spécialement construit pour être
d'enseignement : - les universitaires qui s'intéressent aux problèmes utilise par les enseignants afin de faciliter la compréhension des modèle
d'enseignement. - les inspecteurs scolaires - les représentants de la société. scientifiques.
• une désyncétisation : le savoir savant est délimité en du savoir savant sont - Modèle empirique: modèle expérimentale vivant une généralisation.
reprises pour former un tout cohérent pour le besoin didactique. Exemple : modèle expérimentale des mélanges…
• une décontextualisation : - du savoir : le savoir savant est produit dans un - Modèle symbolique: explique le fonctionnement d'un système en mettant
contexte spécifique qui empêche son transfert ispo lacto. Il est donc en jeu des objet (molécules, cellules, organes…) et leur relation.
transposé c'est-à-dire qu'un espace théorique de substitution vient - Modèle réductionniste: EX : maquette représentant le tube digestif, les
remplacer le référent scientifique original. parties d'une fleur.
- Modèle analogique: EX : modélisation d'un séisme. ou fait précédemment n’a pas le même effet et le plus souvent les résultats
- Modèle formel: modèle d'explication du fonctionnement d'un système sont male efficaces.
mettant en jeu, non pas des objets mais des relation entre éléments de • Le contrat pédagogique : s’intéresse à l’analyse des relations enseignant-
fonctions différents EX : la glycémie. enseignée selon une approche psychologique et sociologique.
• La Modélisation : est un processus complexe conduisant à la construction 12- L’erreur :
de modèles formels provisoires permettant d'expliquer un phénomène ou un • L’erreur : désigne une réponse ou un comportement de l'apprenant (élève)
concept difficilement accessible. qui ne correspond pas à la réponse, au comportement attendu.
11- Le contrat didactique : • Statut du l’erreur :
• Le contrat didactique : est l’ensemble des interactions entre enseignants et - Dans le modèle pédagogique classique, souvent l’erreur est inacceptable est
élèves autour des objets du savoir disciplinaire. L’enseignant qui établit ce sanctionné négative de l’erreur.
contrat, et qui présente le cadre conceptuel d’une discipline, et des - pour les approches nouvelles, on essaie de comprendre la cause et la
étudiants, qui apprennent ce cadre à travers une série d’exercices . signification de l’erreur afin de prendre à puis sur elle pour améliorer
Selon Guy Brousseau, Il définit « le contrat didactique comme l’ensemble des l’enseignement, dans ce cas le statut du l’erreur est positive, il doit être
comportements de l’enseignant ». intégré dans le processus enseignement-apprentissage.
• La relation entre l'apprenant et le contrat didactique : • Typologie des erreurs :
Une grande partie de ce contrat il fait d'une manière implicite. L'apprenant Erreurs relevant de la compréhension des consignes :
ne cesse pas de décoder ce contrat. En faite pour donner à la situation - Les verbes employés pour un questionnement ne sont pas toujours claires
didactique il doit connaitre les règles. pour les apprenants et constituent des sources de problèmes: analyser,
• Les effets du contrat didactique : indiquer, expliquer, interpréter, conclure… ?
- L'effet topaze: dans ce cas le professeure essai de suggéré la bonne - Le repérage des attentes dans une consigne longue. Les apprenants ont
réponse à l'élève a dissimilent sous le codage didactique de plus en plus parfois des difficultés à situer la question dans la consigne.
transparent, dans ce cas le professeur prend a ça charge l’essentiel du travail - Le vocabulaire en général employé par chaque discipline est aussi source de
ce qui peut constituer un obstacle à l’apprentissage. problème pour les apprenants : les mots nouveaux, lexique spécialisé …etc.
- L’effet jourdain : dans ce cas pour éviter le débat, le professeur admis de Erreurs résultant d’un mauvais décodage des règles du contrat didactique :
reconnaitre l’indice d’une connaissance savante dans la réponse de Des erreurs proviennent lorsque des élèves ont des difficultés à décoder les
l’apprenant bien qu’il soit banale ce qui peut constituer un obstacle à règles implicites de la situation. L’apprenant « raisonne sous influence », par
l’apprentissage. le jeu du contrat didactique. Il sait que l’enseignant attend quelque chose de
- L’effet de glissement de métacognitif : c'est-à-dire l’enseignant prend lui.
entre connaissance comme objet d’étude à la place de la véritable Erreurs témoignant des représentations notionnelles des élèves :
connaissance scientifique. Les représentations des apprenants (souvent de mauvaises connaissances
- L’effet de l’analogie : l’enseignant utilise l’analogie qui peut être parfois loin préalables, idées reçues …) peuvent être des obstacles à l’intégration de
de la réalité scientifique ce qui peut constituer un obstacle à l’apprentissage. notions. Les obstacles (qui sont assez fort résistants aux efforts de
• Le vieillissement de la situation d’enseignement : l’enseignement) surviennent lorsque nous agissons et réfléchissons avec les
Le professeur rencontre des difficultés à reproduire la même leçon, bien moyens dont nous disposons déjà ; ces moyens n’étant pas nécessairement
qu’ils s’agissent de nouveaux élèves, le pré production exacte de ce qui a dit appropriés ou corrects amènent les apprenants à faire des erreurs.
Erreurs liées à la nature des opérations intellectuelles : • Les étapes de la démarche d’investigation :
Certaines opérations ne sont pas encore disponibles chez les apprenantes. En - La situation de départ : L’enseignant choisit une position afin de replacer
effet, leur apprentissage se construit dans le long terme en passant par des l’apprenant dans le contexte du sujet cette étape est basée sur une situation
étapes successives. Par exemple les opérations impliquées dans problème passionnante pour l’apprentissage (situation déclenchante), qui est
l’apprentissage de la lecture ou il faudrait se centrer sur le contenu et ces liée à l’environnement de l’apprenant et à sa vie
difficultés intrinsèques. - Appropriation de la situation et formulation de la question d’investigation
Erreurs provenant des démarches adoptées par les élèves : Les élèves travaillent sur la situation pour la comprendre avec l’aide de
Devant un problème donné, les élèves adoptent souvent des démarches bien l’enseignant qui les aide à sentir le problème et à déterminer la question
différentes de ce qu’attendait l’enseignant. Certaines productions d'élèves d’investigation.
sont peut-être trop rapidement étiquetées comme des erreurs alors qu'elles - Etape de présentation des hypothèses : Les apprenants proposent un
manifestent seulement la diversité des procédures possibles pour résoudre ensemble des solutions hypothétiques fondées sur leurs expériences ou
une question posée. connaissances, les quelles ne sont d’ailleurs pas forcément justes,
Erreurs dues à une surcharge cognitive : (constituent une réponse provisoire).
Une tâche qui nécessite la convocation de multiples savoirs et savoir-faire - Proposer et définir une charte de travail : Les apprenants s’accordent sur
peut mettre en difficulté des apprenants, La mémoire n’est pas un système une charte d’action dont les aidera à vérifier que leurs hypothèses sont
passif mais elle est au cœur même des apprentissages « intelligents ».la correctes, et le professeur fournit les conditions de réalisation.
charge cognitive d’une activité est souvent sous-estimée, l’inflation des - L’investigation pour tester les hypothèses : Les apprenants testent des
notions scolaires ayant des effets sur les erreurs, les confusions, les oublis. hypothèses par l’utilisation de la méthode d’investigation appropriée
Erreurs liées à des difficultés de transfert interdisciplinaire : (expérimentation –modélisation –observation- recherche documentaire…).
C’est un constat classique que les élèves utilisent correctement une notion, Les apprenants éditent les résultats individuellement ou en groupe sur le
un outil, un savoir-faire dans une discipline et peinent à les remobiliser dans cahier d’investigation.
une autre discipline. Pour comprendre cette difficulté de transfert, la - L’étape de présentation et de partage de productions des groupes de
psychologie distingue dans un problème : ses traits de surface « habillage » travail : Le responsable de chaque groupe présente les résultats des
et traits de structure (opérations logiques requises pour la résolution). investigations et ils sont discutés et comparés aux hypothèses afin de les
Erreurs résultant de la complexité propre du contenu : conformer ou de les infirmer.
L’origine des erreurs pourrait, en effet, se rapporter à la complexité interne - L’étape de généralisation : Cette activité repose sur l’intervention de
dans le sens où elle peut avoir des répercussions du point de vue l’enseignant sur la base de l’étape précédente afin de former et de construire
psychologique de l'apprenant (charge mentale, nature des opérations les apprentissages visés et de permettre aux apprenants de les documenter
intellectuelles…). soit sous forme de conclusions de tableaux ou de calligraphie dans un but de
13- La démarche d’investigation : généralisation.
• La démarche d’investigation : est essentielle car elle s’inscrit dans une • L’importance de la démarche d’investigation :
démarche purement scientifique. les élèves sont les pleins acteurs de leur - Léleve participe à l’élaboration du projet d’apprentissage.
apprentissage visant la résolution d’un problème. Ils formulent des - S’implique dans la construction de son avoir.
hypothèses, participent à la stratégie de résolution, conçoivent des outils - la confrontation des résultats obtenus et des hypothése.
pour l’investigation et aboutissent à une conclusion. C’est par la logique, - une situation motivante suscitant la curiosité.
l’analyse et un questionnement constant qu’ils acquièrent un savoir. - réalise des activité/ tache variées.
14- Un obstacle : 16- Les conceptions et Représentation :
• Un obstacle : Selon Bachelard, est avant tout intérieur à la pensée et non • Les conceptions : sont des productions originales, ou mieux, comme un
une difficulté extérieure , c’est une série de connaissances qui empêche la univers construit de significations, mettant en jeu des savoirs accumulés et
construction de connaissances nouvelles , une série de concepts empiriques plus ou moins structurés, proches ou éloignés des connaissances
qui empêchent la compréhension de concepts scientifiques. scientifiques qui leur servent de références. Dans chaque situation précise,
• Les types des obstacles : cet ensemble n'est qu'en partie activé et mobilisé en fonction des enjeux de
- Les obstacles ontogénétiques : ce sont des connaissances spontanées la situation tels que l'apprenant les perçoit.
apparaissant naturellement au cours du développement neurophysiologique • La Représentation : En didactique la notion a été définie pour parler des
du sujet (Piaget). systèmes de connaissance qu'un sujet mobilise face à une question ou à une
- Les obstacles épistémologiques : Ils sont attestés dans la genèse historique thématique que celle-ci ait fait l'objet d’un enseignement ou pas .
d’un concept et constitutifs du savoir actuel . (On connaît contre une 17- Enseignement et apprentissage et la métacognition :
connaissance antérieure). • L'enseignement : est une pratique, mise en œuvre par un enseignant,
- Les obstacles didactiques : ils résultent d’une transposition didactique visant à transmettre des compétences (savoir, savoir-faire et savoir-être) à
antérieure, non susceptible de renégociation par le maître dans le cadre un élève, un étudiant ou tout autre public dans le cadre d'une institution
restreint de sa classe du moins. Le franchissement d’obstacles implique très éducative.
souvent à la fois une restructuration des modèles d’action, du langage et des • L’apprentissage : selon Vienneau, L’apprentissage est un « Processus
systèmes de preuve. interne, interactif, cumulatif et multidirectionnel par lequel l’apprenant
- Les obstacles psycho morphiques : proviennent d’une contradiction des construit activement ses savoirs.».
résultats obtenus dans deux univers différents (les élèves restant dans un • La métacognition : est l’ensemble des processus , des pratiques et des
seul univers). connaissances à permettant à chaque individu de contrôler de d’évaluer ses
• Les objectifs d’obstacles : Les propositions que nous faisons pour ne garder propres activités cognitives, c’est-à-dire de les régulation de sa propre
que les objectifs utiles consistent à exprimer les objectifs en termes mémoire.
d’obstacles franchissable, c’est-à-dire de difficultés réelle que les élèves 18- Les types de démarche :
rencontrent et peuvent vaincre au cours du curriculum. • La démarche scientifique : est une méthode utilisée pour guider toute
• Les solutions de ses obstacles selon ASTOLFI : production scientifique. Ses règles et ses étapes sont appliquées par les
- Une situation-problème est organisée autour du franchissement d’un scientifiques et chercheurs du monde entier, et ses résultats donnent
obstacle par la classe, obstacle préalablement bien identifié. souvent lieu à la publication d’articles scientifiques.
- L’étude s’organise autour d’une situation à caractère concret, qui permet • La démarche expérimentale : est une démarche pédagogique qui oblige le
effectivement à l’élève de formuler hypothèses et conjectures. professeure à enseigner par probléme scientifique . Elle constitue un
- Les élèves perçoivent la situation qui leur est proposée comme une raisonnement rigoureux par lequel on soumet des hypothéses à l’épreuve
véritable énigme à résoudre, dans laquelle ils sont en mesure de s’investir. des faits.
15- La motivation : Le terme « motivation » vient du latin « motivus » • La démarche historique : consiste les étapes suivants :
signifiant « mobile » et de « movere » qui veut dire « mouvoir ». En effet, la Réflexion préalable - Formulation d'une hypothèse de départ - La recherche
motivation est fluctuante selon notre âge, les événements inhérents à notre de l'information - La sélection de l'information - La conclusion de recherche.
vie et notre milieu de vie.

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