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La didactique (du français) : c’est tout ce qui est propre à l'enseignement, c’est une science qui a

pour objet l'étude de l’ensemble des méthodes et des approches à suivre pour enseigner (le français).

Didactique (domaine, science large et ancienne): il se focalise sur les manières de transmettre un savoir et
un savoir-faire aux apprenants. Autrement dit, c’est un ensemble des méthodes, approches, mises en
place pour enseigner.

• La didactique générale : s'intéresse à la conduite de la classe (cours magistraux, leçons dialoguées,


travaux pratiques individuels ou collectifs, utilisation de manuels, etc.)
• La didactique spéciale : s'intéresse à l'enseignement d'une discipline particulière.

La pédagogie : Deux syllabes : péda (l’enfant) + gogie (conduire l’élève).

- La pédagogie s'intéresse à l'apprenant et à la manière dont il va apprendre.


- la pédagogie s’intéresse au côté affectif et relationnel entre l’enseignant et l’apprenant dans la
classe.

La pédagogie touche à plusieurs domaines : la psychologie / la sociologie / la didactique / les


sciences d’éducation.

Les objectifs de la pédagogie et les finalités de l’éducation :

• Favoriser chez l’apprenant l’épanouissement et l’autonomie et la motivation.


• doter les apprenants des ressources (savoir / savoir-faire / savoir-être).

L’andragogie : C'est la pratique de l'enseignement aux adultes.

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Différence entre enseignement et apprentissage :

• L’enseignement est lié au rôle de l’enseignant - processus de transmission des connaissances


• l’apprentissage est lié au rôle de l’apprenant.

Le matériel didactique : l’ensemble des moyens qui vise à faciliter le processus


enseignement/apprentissage, par exemple : (les livres + les affiches + les photos + le tableau + le
vidéoprojecteur…).

Le triangle didactique / pédagogique (Jean Houssaye) : il représente trois pôles de toute situation
d'enseignement apprentissage : le Savoir, l'Enseignant et l'Apprenant.

• Enseignant - savoir → C’est une relation didactique (processus enseigner).


• Enseignant – apprenant → C’est une relation pédagogique (processus former).
• Apprenant – savoir → C’est une relation d’apprentissage (processus apprendre).

La transposition didactique : C’est le fait de transformer un savoir savant en savoir enseigné.

Et quand on dit un savoir savant c'est-à-dire (le savoir des spécialistes du domaine / un savoir
académique), par la suite il subit des transformations afin de le rendre accessible aux apprenants.

Savoir savant → savoir à enseigner → savoir enseigné → savoir acquis


Les approches pédagogiques :

Approche par contenu 1956 (Indépendance du Maroc) – 1985 :

L'enseignement par les contenus est une approche traditionnelle / le modèle transmissif.

Dans cette approche, l’enseignant est le détenteur de savoir, il est dans une situation de monopole ‫ يحتكر المعرفة‬et
d’isolement, il ne fait que transmettre le savoir sous forme de cours magistral ; tandis que l’apprenant est dans une
situation de passivité, il est passif, il ne réagit pas. Le côté relationnel entre l’enseignant et l’apprenant est raté. La classe
est vécue comme une prison.

La seule chose que fait l'apprenant est (la mémorisation et la récitation…), alors que la compréhension n’a pas de place.

Bref, dans cette approche traditionnelle, le statut de l’apprenant n’est jamais reconnu, il est considéré comme un
récipient vide qu’il faut remplir.

Approche par objectif 1985-1999 :

L’approche par objectif insiste sur l'atteinte des objectifs préétablis.

L’enseignant est un détenteur de savoir. quant à l’apprenant, il est un récepteur.

Par exemple, dans l’approche par objectif, l’apprenant connaît la règle de grammaire mais ne sait pas l’appliquer dans
ses productions écrites.

Ses piliers :

• elle se constitue en appui sur le béhaviorisme.


• La pragmatique : c’est une philosophie centrée sur la connaissance comme moyen d’atteindre les
objectifs.

Approche par compétence 1999 jusqu’à nos jours : (l’apprenant → acteur de son apprentissage)

L'approche par compétences est une nouvelle pratique pédagogique qui est apparue avec la Charte nationale en 1999.

Dans cette approche, l’apprenant est considéré comme un élément actif qui participe à la construction de son propre
savoir, dans le cadre de la réalisation d'un ensemble de tâches complexes comme les situations-problèmes (défi + jeux
+ énigme…) → pour que l'apprenant puisse mobiliser ses acquis et ses compétences, afin de susciter sa motivation et
son désir d’apprendre.

L’approche par compétences permet aux apprenants de produire des résultats pratiques, contrairement à la méthode
traditionnelle qui vise à transmettre aux élèves des savoirs théoriques.

→ L'approche par compétence fait une continuité avec la pédagogie par objectif, puisqu’elle vient pour
compléter les failles de la précédente, tout en essayant de donner un sens aux apprentissages des
apprenants lorsqu'elle les expose aux situations pour réintégrer leurs ressources et prouver ainsi leurs
compétences.

La compétence : c’est la capacité de mobiliser un ensemble de ressources, de savoirs et de savoir-faire pour accomplir
un certain nombre de tâches.

La performance est le résultat de ce que l'on fait.

La compétence de base : C'est une compétence spécifique sur la base du minimum requis pour que l'apprenant
puisse continuer avec succès ses enseignements aux niveaux suivants.

L’intelligence : c’est une capacité mentale liée à l'analyse, à la planification et à la résolution de problèmes.

Il y a deux types de compétences :

▪ Compétences disciplinaires / spécifiques : compétences spécifiques à chaque matière. (lire, écrire, utiliser le
dictionnaire, …etc.).
▪ Compétences transversales : compétences liées à plusieurs disciplines (la résolution de la situation problèmes
+ compétence d’analyse + l’esprit de travail en groupe…etc).
Les compétences transversales comprennent:

▪ Compétences stratégiques : connaissance de soi (tout sur les valeurs).


▪ Compétences communicatives : maîtrise des langues et maîtrise de différents types de communication.
▪ Compétences méthodologiques : développer l’autonomie, l’organisation du travail, le travail en groupe.
▪ Compétences culturelles : développer l'équilibre culturel et l'ouverture aux autres cultures.
▪ Compétences technologiques : utilisation judicieuse du matériel informatique.

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les courants pédagogiques / les modèles d’apprentissage / les modèles pédagogiques / théories

Théorie d’apprentissage : un ensemble de théories qui expliquent la manière dont l’apprentissage se déroule.

Le béhaviorisme ou bien le comportementalisme : fondée par Watson + Skinner + Pavlov…etc.

Dans cette théorie, l’enseignant joue le rôle d’expert, alors que l’apprenant est passif, il ne fait que répondre à ce qu’on
lui demande.

Cette théorie est centrée à l’observation du comportement de l’apprenant (le langage est un comportement), et élimine
de son champ tout ce qui appartient à la pensée et aux émotions.

Le béhaviorisme est basé sur le concept de « conditionnement » qui est une forme d’apprentissage qui est basé sur
l’association entre un stimulus et une réponse.

Il est basé sur → le stimulus-réponse (comportement immédiat et spontané sans réflexion). La stimulation c’est le
questionnement.

- La plupart des béhavioristes ont utilisé les animaux pour mener des expériences afin de comprendre le
comportement humain.

• Conditionnement classique / répondant (Pavlov): Expérience de Pavlov sur le chien.


• Conditionnement opérant / instrumental (Skinner) : est basé sur le principe du renforcement du
comportement (récompenses…/bravo).
• Apprentissage par essai / erreur (Thorndike) : il a enfermé un chat affamé dans une cage, puis il a mis de la
nourriture à l'extérieur de la cage. Après beaucoup de tentatives aléatoires, le chat a réussi à sortir de la cage.

Le constructivisme : théorie d’apprentissage fondé par Jean Piaget + ((John Dewey)).

Dans cette théorie, l’apprenant est considéré comme un élément actif qui participe à la construction de son propre
savoir, en se basant sur ses expériences et ses connaissances préalables, dans le cadre de la réalisation d'un
ensemble de tâches complexes comme les situations-problèmes (défi + jeux + énigme…) → pour que l'apprenant
puisse mobiliser ses acquis et ses compétences, afin de susciter sa motivation et son désir d’apprendre.

L’enseignant doit créer des situations-problèmes (tâche globale, complexe et signifiante) → 3 phases « recherche +
résolution + évolution » → exemple : pour la justice humain, la guillotine doit disparaître.

la résolution de ses situations va provoquer le conflit cognitif (la confrontation entre les représentations de l’apprenant
et les nouvelles connaissances qui le déstabilisent).

Selon Piaget, l’enfant construit ses connaissances au cours de son développement biologique, mental et cognitif.

Les stades du développement de l'intelligence de l’enfant sont 4 :

▪ Le stade sensori-moteur (0-2) : l’enfant compte sur le sens et les gestes pour découvrir le monde.
▪ Le stade préopératoire (2-7) : À ce stade, l'enfant commence à apprendre la langue.
▪ Le stade opérations concrètes (7-11) : À ce stade, l'enfant est capable de mémoriser et de comprendre les
relations, il est capable de faire des opérations concrètes.
▪ Le stade opérations formelles (11-12): À ce stade, l’enfant a du raisonnement, il est capable de faire des
opérations formelles et de penser logiquement.
Les concepts de cette théorie : assimilation (‫ استيعاب‬des nouvelles connaissances) / accommodation ( ‫ تالؤم‬adaptation )
/ équilibration.

Les stades de développement selon Freud (les théories de la psychanalyse de l’évolution de l’enfant) :

▪ le stade oral (0-2) : la bouche est la zone de plaisir (succion puis morsure).
▪ le stade anal (2-3) : dans cette étape, on apprend à l’enfant l'utilisation de la salle de bain, car les adultes
imposent des instructions strictes concernant le moment où aller aux toilettes.
▪ le stade phallique (3-6) : Il se concentre autour des organes génitaux.
▪ la période de latence (6-12) : oral + anal + phallique.
▪ Le stade génital (à partir de 12) : l’individu devient plus équilibré et sympathique.

Le socioconstructivisme : c’est une théorie d’apprentissage qui est fondé par Vygotsky.

Cette théorie s’inscrit dans la continuité du constructivisme, sauf que le socioconstructivisme se caractérise par la
dimension sociale dans la mesure où l’apprenant construit son savoir à travers l’interaction et les échanges avec les
autres (en travaillant en groupe avec ses pairs) d'où la notion de la zone proximale de développement de
« Lev Vygotsky » → (c’est ce que l’enfant arrive à faire avec l’aide).

Et lorsque l’apprenant apprend avec ses pairs, parfois cela provoque le conflit sociocognitif (la confrontation entre les
représentations de l’apprenant et les nouvelles connaissances de ses pairs qui le déstabilisent).

Taxonomie de Bloom : est un modèle de la pédagogie proposant une classification des 6 niveaux d'acquisition des
connaissances (connaissance + compréhension + application + analyse + synthèse + évaluation).

▪ Ce que l'apprenant peut faire seul → zone d’autonomie.


▪ Ce que l'apprenant arrive à faire avec de l'aide → zone proximale de développement.
▪ Ce que l'apprenant ne peut pas faire du tout → zone de rupture.

Le cognitivisme 1940 : théorie d’apprentissage fondé par « Jerome Bruner ».

Cette théorie repose sur fonctionnement du système nerveux de l'apprenant et de la manière dont il traite l'information.

Selon cette théorie, le cerveau de l’apprenant fonctionne comme un ordinateur.

Cette théorie s’intéresse à tout ce qui est mémoire, cerveau, intelligence, raisonnement, perception, attention,
mémorisation, concentration…etc.

le domaine d'étude qui a beaucoup parlé de cette théorie est → Les neurosciences : sont les études scientifiques du
système nerveux, sa structure et son fonctionnement.

Le gestaltisme : (théorie de la forme)

Il a été fondé par Max Wertheimer et développé par Koffka, Kohler et Curt Levin.

Cette théorie passe du tout vers la partie. Par exemple, lors de la lecture d'un texte, on part du texte et c'est le tout,
puis la partie (on extrait les mots puis les lettres).

L’apprentissage se base sur la perception (la personne perçoit d'abord le tout, puis perçoit la partie).

L'expérience du singe: Kohler a tenté, à travers ses expériences sur des chimpanzés, de démontrer que
l'apprentissage des animaux ne dépend pas d'essais et d'erreurs, mais d'une compréhension basée sur la perception.

• Méthode : ensemble de démarches et de techniques pour atteindre un but précis.


• Méthodologie : mise en œuvre d’une méthode.
• Approche : il est basé sur plusieurs théories.
• Théorie : Un ensemble de propositions organisées logiquement.
• Perspective : il est moins fort de l’approche, il n’est pas encore attesté.

La théorie des intelligences multiples: C'est une théorie développée par le psychologue Howard Gardner
en 1983. → Des recherches récentes ont montré que les individus ont de multiples intelligences.
▪ L’intelligence linguistique : On reconnaît cette intelligence chez quelqu’un qui aime lire, qui parle facilement,
aime raconter des histoires.
▪ L’intelligence spatiale : On reconnaît cette intelligence chez quelqu’un qui a un bon sens de l’orientation, celui qui
aime arranger l’espace.
▪ L’intelligence musicale : On reconnaît cette intelligence chez quelqu’un qui aime danser , et qui est sensible au
pouvoir émotionnel de la musique.
▪ L’intelligence logico-mathématique : On reconnaît cette intelligence chez quelqu’un qui aime raisonner, calculer,
compter, suivre une logique.
▪ L’intelligence corporelle / kinesthésique : On reconnaît cette intelligence chez quelqu’un qui contrôle bien les
mouvements de son corps, qui aime faire du sport.
▪ L’intelligence intrapersonnelle : On reconnaît cette intelligence chez quelqu’un qui a une bonne connaissance de
ses forces et de ses faiblesses, de ses valeurs et de ses capacités ; chez celui sait se motiver personnellement.
▪ L’intelligence interpersonnelle : On reconnaît cette intelligence chez quelqu’un qui aime être avec des amis, qui
aime bien les activités de groupe.
▪ L’intelligence naturaliste : On reconnaît cette intelligence chez quelqu’un qui cherche à comprendre la nature, et
qui a une bonne conscience des facteurs sociaux, psychologiques et humains.

Les types de pédagogie :

Chaque pédagogie a ses spécificités particulières, chaque pédagogie facilite l’apprentissage :

Dans cette pédagogie, l’enseignant met l’apprenant dans une situation problème → c’est une situation
La pédagogie d’apprentissage motivante, qui découle de l’environnement socioculturel de l’apprenant, et qui lui permet
de la de mobiliser ses différentes ressources pour trouver des solutions convenables à cette situation.
résolution du
problème La situation problème est une tâche :

• Globale (il a un but).


• Complexe (elle fait appel à plusieurs connaissances).
• Signifiante (elle a un sens pour l’apprenant parce qu'elle est en lien avec sa réalité).

On utilise la pédagogie différenciée lorsqu’on est dans une classe hétérogène. c'est-à-dire qu'il n'y a pas
pédagogie de classe homogène.
différenciée
Cela signifie que dans une classe, on trouve des apprenants qui sont excellents, moyens et médiocres.

car les apprenants n’apprennent pas de la même manière (chacun a son propre style d'apprentissage,
son propre mode de perception, sa propre stratégie d’apprentissage et ses propres représentations).

→ donc l’enseignant doit répartir les apprenants en différents groupes selon leur besoin + il doit
diversifier ses techniques d’animation…etc.

- C'est difficile et fatiguant de pratiquer cette pédagogie parce que les apprenants sont trop nombreux
dans une seule classe.

La pédagogie de l’intégration (Xavier) : cette pédagogie permet aux apprenants de faire face à des
pédagogie de situations problèmes nouvelles en convoquant ce qu’ils ont appris.
l’intégration
(grammaire + conjugaison + orthographe) → production écrite.

pédagogie Encourager les bons élèves à aider leurs camarades qui ont des lacunes.
tutorat

La pédagogie L’erreur est une étape nécessaire de l'apprentissage, et elle est considérée comme un point d'appui
de l’erreur pour faire progresser les apprenants.

L’erreur est causée par une mauvaise compréhension des consignes, la complexité de la tâche, le
problème de la démarche, la surcharge cognitive…etc.
Pédagogie de La pédagogie de jeu est une démarche pédagogique qui considère le jeu comme moyen
jeu d’apprentissage, parce que le jeu constitue une source de motivation, de plaisir et de divertissement
pour les apprenants (surtout les enfants à la maternelle).

Types de jouets : Jeu de rôle, … (Les mots croisés est un jeu de lettres)

pédagogie de « Benjamin Bloom » → Il repose sur l'hypothèse que tout apprenant peut arriver à une maîtrise totale
maîtrise du contenu enseigné si on utilise les moyens adéquats.

Pédagogie de C’est une technique d’enseignement/apprentissage qui permet à l’enseignant de négocier avec
contrat l’apprenant un travail correspondant à un objectif déterminé.

Ce contrat doit être soumis aux principes de la liberté d’expression, d’acceptation et de refus des
critères proposés.

Le contrat didactique (Guy Brousseau) Le contrat pédagogique :


c’est ce qu’on fait au début de l’année, il est
selon Brousseau, le contrat didactique est « constitué d’un ensemble de règles, de
l’ensemble des comportements de l’enseignant règlements, c’est ce qu’on appelle la charte de
qui sont attendus de l’apprenant, et de classe qu’on se fixe en partenariat avec les
l’ensemble des comportements de l’apprenant apprenants (ce qu’ils peuvent faire en classe, ce
qui sont attendus de l’enseignant. » qu’ils ne peuvent pas, ce qu’ils doivent
respecter).

Les difficultés de l’enseignement :

- Le manque de motivation des apprenants


- Stress et malaise
- Épuisement psychologique
- Le bavardage
- Manque de respect de la part des apprenants.

les troubles nécessitent des interventions d'un spécialiste (Psychiatre), tandis que les difficultés sont généralement
temporaires et apparaissent à n’importe quel moment d’apprentissage.

Les difficultés d’apprentissage Les troubles d’apprentissage

▪ Difficulté de compréhension ▪ troubles neurologiques.


▪ Une concentration limitée ▪ La dyslexie : Difficulté de lecture chez un enfant.
▪ incapacité à résoudre les problèmes posés ▪ La dysphasie pour la parole.
▪ l'enfant a des difficultés d'attention qui l'empêchent de ▪ La dysorthographie à l’orthographe.
bien mémoriser l'information et d'apprendre. ▪ La dyscalculie au calcul.
▪ La dysgraphie à l’écriture et au dessin.
Peut-être que l’enseignant a utilisé des méthodes de ▪ La dyspraxie au geste.
travail ou des stratégies qui ne sont pas efficaces. ▪ Le déficit d'attention.

Les étapes de planification de la leçon : planification – réalisation – évaluation – remédiation

La planification : dans cette étape, l’enseignant essaie d’élaborer une fiche pédagogique pour décrire l’intégralité du
scénario de la leçon. Et cette fiche doit comporter un ensemble d’élément : la durée + la compétence visée
(compétence de communication...etc.) + les objectifs de la leçon (instaurer chez l’apprenant un ensemble de
compétence…) + les activités de l’enseignant et de l’apprenant + le matériel utilisé + …etc.

▪ Planification à court terme : porte sur les activités quotidiennes (fiche pédagogique).
▪ Planification à moyen terme : porte sur quelques semaines (les unités d’apprentissage).
▪ Planification à long terme (semestre ou année) : porte sur une longue période d’apprentissage (projet pédagogique
/ les séquences…) consiste à organiser globalement les compétences à acquérir, les moyens utilisés pour favoriser
l’apprentissage maximal...etc.
La réalisation : c’est le déroulement du cours, l’enseignant va essayer d’appliquer le plan de la fiche dans le cours.

L’évaluation : est une période en début, au milieu ou à la fin du processus enseignement/apprentissage, son rôle c'est
de préciser le taux de maîtrise d'un contenu d'un domaine défini, elle vise à mesurer le niveau d’apprentissage et les
acquis des apprenants.

On distingue quatre types d'évaluation en didactique :

diagnostique elle se situe au début de la séance/ séquence / semestre, qui sert à déterminer les connaissances
préalables des apprenants.
formative elle se situe au centre du processus enseignement/apprentissage, dans laquelle l’enseignant essaye
de détecter les difficultés de l’apprenant afin de lui venir en aide.
sommative elle se situe à la fin du processus enseignement/apprentissage, qui sert à détecter les insuffisances et
les défaillances au niveau de la maîtrise du contenu pour y apporter des améliorations.
certificative c’est une sorte d’évaluation particulière à la fin du cursus d’études, elle correspond à la délivrance d’un
certificat ou un diplôme, elle vise à déterminer les acquis de l’apprenant.

La remédiation : est une pratique pédagogique qui s’intéresse à la recherche des solutions adéquates aux difficultés
d’apprentissage pour combler les lacunes et corriger ses apprentissages erronés, et pour ce faire, l’enseignant doit
choisir des activités qui sont bien personnalisées (adaptées à chaque personne) pour répondre aux besoins de chaque
apprenant pour retrouver l’équilibre de l’apprentissage.

deux types de remédiation Les étapes de la remédiation 3 formes de remédiation

La remédiation différée : peut être Le repérage des erreurs. Proactive (en début d’apprentissage).
menée par un collègue par exemple.
la recherche de la source des erreurs. Interactive (en cours de l’activité).
La remédiation immédiate : menée
par l’enseignant qui connait l’élaboration d’un dispositif de Rétroaction / feed-back (en fin
l’apprenant et le contexte dans lequel remédiation réfléchi. d’activité).
est apparue la difficulté.

Le matériel didactique / dispositif / support : est un ensemble de matériels, de moyens et d’outils sur lesquels
s'appuient les enseignants dans la plupart des situations d'enseignement apprentissage pour faciliter la transmission du
savoir aux apprenants (livres / affiches / documents / le vidéo- projecteur / le tableau / des supports audio et audio-
visuels / tableau blanc ou noir …)

Différence entre élève et apprenant :

• On l’appelle élève lorsqu’il est inscrit dans une institution étatique (l’école par exemple) il est soumi à ses
normes et règles. L'élève s'est inscrit institutionnellement (administrativement).
• Quand on dit l’apprenant, il est en dehors de l’institution mais qui est dans un processus d’apprentissage (tout
au long de la vie). Le menuisier est un apprenant etc...

Le curriculum (scolaire) : c’est un ensemble de programmes, de contenus, des objectifs, des finalités, des
modalités qui précisent la structuration pédagogique du système éducatif.

Le programme : Ensemble des matières qui sont enseignées dans un cycle d'études.

Le livre / le manuel scolaire : il met en œuvre un programme d’enseignement pour un niveau donné, il est conçu
par des professionnels pour répondre aux besoins des enseignants et des apprenants.

L'unité didactique : est un ensemble d'activités pédagogiques, organisé d'une façon cohérente qui va permettre
à l'apprenant d'apprendre la langue en facilitant un progrès rapide et bénéfique.

La séquence : est un ensemble de séances organisées autour d'un ensemble d’activités visant le développement
de compétences.

La séance : Durée déterminée consacrée à une activité qui vise un objectif fixé.

Séance 1 Séance 2 Séance 3 Séance 4 séquence


Objectif 1 Objectif 2 Objectif 3 Objectif 4 Compréhension globale
Différence entre style et stratégie (un seul style peut contenir plusieurs stratégies)
Les styles d’enseignement Les stratégies d’enseignement
Style transmissif : l’enseignant transmet le savoir aux
apprenants (enseignement magistrale). Enseignement direct : l'enseignant communique les
connaissances directement aux apprenants.
Style incitatif : l’enseignant fait participer les apprenants
(exposés + études de cas + débats). Enseignement indirect : l'enseignant emploie des
Style associatif : Il met en place des groupes de travail stratégies, mais n'enseigne pas directement. C’est
pour faire interagir les apprenants (techniques de travail l’apprenant qui découvre le sens par lui-même
(résolution de problèmes - étude de cas).
en groupes + les travaux pratiques).
Style permissif : l’enseignant propose des situations Enseignement interactif : l’apprenant interagit avec
dans lesquelles les apprenants construisent leur propre ses pairs et les informations; l'enseignant se contente
savoir (autodidactisme²). d'organiser et d'animer.

Styles d’apprentissage Stratégies d’apprentissage


le style visuel : Les apprenants préfèrent utiliser des images pour
comprendre. ▪ Apprentissage par essai et erreur
▪ Apprentissage par répétition
Le style auditif : les apprenants apprennent en basant sur l’écoute. ▪ Apprentissage par reformulation
avec ses propres mots
Le style kinesthésique (la sensation) : Les apprenants préfèrent ▪ Apprentissage par réorganisation
utiliser leur corps, leurs mains, des gestes et le toucher. ▪ Apprentissage par la pratique
▪ Apprentissage par imitation
Le style verbal : Les apprenants préfèrent le discours et l’écriture. ▪ Apprentissage par découverte

Le style mathématique : Les apprenants préfèrent utiliser la logique et


le raisonnement.

Le style interpersonnel : Les apprenants préfèrent apprendre et


fonctionner au sein de groupes.

Le style intrapersonnel : Les apprenants préfèrent l’autoformation et


l’apprentissage individuel.

Les méthodes d'enseignement / méthodes pédagogiques : décrit le moyen pédagogique choisi par le
formateur pour optimiser l’apprentissage et atteindre son objectif pédagogique.

▪ la méthode expositive et transmissive : l’enseignant transmet l’information (un cours magistral).


▪ La méthode interrogative : C’est le cas de la discussion, elle est basée sur le questionnement.
▪ La méthode active : les mises en situations / les joues de rôles.
▪ La méthode démonstrative : c’est comme l’étude de cas.
▪ La méthode expérientielle : apprendre par l’expérience (l’action).

Les types d’apprentissage :


• Apprentissage individuel (l’apprenant compte sur lui-même)
• Apprentissage compétitif (les apprenants se font concurrence pour atteindre l’objectif visé).
• Apprentissage coopératif (les apprenants travaillent les uns avec les autres en petits groupes)

Les 2 démarches (pédagogiques / d'apprentissage / d’enseignement):


• la démarche inductive : du particulier vers le général = (du pratique à la théorie).
• la démarche déductive : du général vers le particulier = (de la théorie à la pratique).

Pour faire une bonne animation pédagogique , l’enseignant doit :

1. Il doit tenir compte des pré-acquisitions des apprenants.


2. Il doit diversifier et actualiser ses techniques d’animations en adaptant à chaque fois le contenu enseigné au
contexte des apprenants afin de les stimuler et les encourager à interagir.
3. Il doit sélectionner des supports motivants (audiovisuels, les jeux, les chansons par exemple).
Les techniques de motivation (d’animation) :

1. Etude de cas : c’est comme une situation-problème.


2. Dynamique du groupe (= à travers le travail en groupe) pour instaurer un climat de confiance et de solidarité
favorable à la communication.
3. Situation problème.
4. La tempête mentale (brainstorming) : la production d’un plus grand nombre d’idées ; et rien n’est interdit ni
peur, ni timidité ni hésite.
5. Le jeu de rôle : plusieurs participants sont invités à s’impliquer dans l’interprétation des différents rôles de
personnages se trouvant dans une situation précise.
6. La technique de Philips 6x6 : technique qui consiste à diviser les apprenants en 6 groupes, chaque groupe
contient 6 membres, on leur demande de faire un travail de 6 minutes.

la posture de l’animateur (il doit agir comme un caméléon), et change de postures (contrôleur,
accompagnateur…)
• les gestes de tissage : donne du sens à la situation et au savoir visé.
• les gestes d'étayage : soutenir et encourager.
• les gestes de pilotage : gérer la conduite de la classe.
• les gestes d'atmosphère : créer un climat de confiance et de travail dans le groupe.

Comment faire pour que les apprenants aiment ta matière :

• Parler et discuter avec eux de leurs besoins.


• Créer un lien positif avec les apprenants (les traiter comme des enfants).
• Permettre à l’apprenant d'interagir et de collaborer avec les autres.

Un bon professeur réussi :

Capable de planifier, gérer et évaluer les Il actualise ses connaissances, repense sa démarche et mène une
situations d’apprentissages. réflexion sur sa pratique professionnelle.
Il diversifie ses techniques d’animation. Il crée des activités motivantes et ludiques qui peuvent susciter
Il sait bien comment gérer sa classe. l’intérêt des apprenants

Documents pédagogiques et scolaires pour l'enseignant :

Les programmes + le manuel + les orientations pédagogiques + les guides pédagogiques + l’emploi du temps + les
fiches pédagogiques…etc.

L’adolescence : est une période très sensible dans laquelle l’enfant subit des changements psychologiques et
physiologiques et biologiques.

La pyramide des besoins selon Maslow :

Besoins physiologiques : (dormir, se nourrir, boire, s'habiller) → l’élève qui ne mange pas bien est un élève qui ne
peut pas travailler.

Besoins de sécurité : (protection) sécurité physique contre la violence et l’agression ... + sécurité morale et
psychologique + sécurité et stabilité familiale + sécurité affective + sécurité sociale. → Il y a des élèves qui n’ont pas
de logements.

Besoins d’appartenance : (statut social) besoin d’amitié et d’affection + avoir des relations intimes + se sentir
accepté + ne pas se sentir seul. → L’élève a besoin de socialiser, il peut fructifier son apprentissage s’il est bien
sécurisé sur le plan d’appartenance.

Besoins d’estime : le considérer, le donner de la vie, l’encourager, le soutenir.

Besoins de s’accomplir : besoin de se réaliser en essayant de mettre en valeur son potentiel personnel dans tous les
domaines de la vie.
Science de l’éducation : c’est une science qui étudie les différents aspects de l’éducation, Les sciences de l'éducation
concernent différentes disciplines telles que la sociologie, la politique, la psychologie.

L’éducation : c’est l'action de développer un ensemble de connaissances et de valeurs morales, physiques,


intellectuelles, scientifiques... considérées comme essentielles pour atteindre le niveau de culture souhaitée.

La psychologie: Science qui vise l'étude de divers aspects de la vie de l’enfant (comportement, émotion…etc.).

La psychopédagogie : Science qui vise à appliquer les principes de la psychologie au domaine de l'éducation.

La méthode clinique : vise à traiter les troubles mentaux chez les personnes en souffrent (la dyslexie, l’anxiété…etc.).

La psychanalyse : étude du développement psychologique de l’être humain (l’inconscience).

La sociologie : Branche des sciences humaines qui cherche à comprendre l'impact de la dimension sociale sur les
représentations et les comportements humains.

La dévolution : un acte dans lequel l’enseignant doit éveiller à ne pas donner la réponse en même temps qu’il pose la
question, il doit permettre à l’apprenant d’assumer la responsabilité de l’apprentissage.

Formation pour adultes ou enseignement pour apprenants.

Le CECRL : le cadre européen commun de référence pour les langues. Il est publié en 2001. C’est un outil de
référence conçu pour apprendre, enseigner et évaluer. Il a pour objectif de repenser les objectifs et les méthodes
d’enseignement de langue. Le CECRL définit 6 niveaux de référence : A1 (découverte) + A2 (intermédiaire) + B1
(niveau seuil) + B2 (avancé) + C1 (Autonome) + C2 (maîtrise).

Un guide pédagogique : c’est un document rédigé par les formateurs et l’équipe pédagogique responsable de la mise
en œuvre de la formation de chaque établissement.

FLE : c’est une langue d’ouverture porteuse de la culture, qui est enseignée à des non-francophones pour but de
découvrir la société française pour faciliter l’intégration sociale dans le pays d’accueil.

FLS : c’est une langue apprise dans un second temps qui s’impose dans une société et qui est en concurrence
avec les autres langues. Il s’agit d’un français enseigné aux personnes dont le français n’est pas une langue
maternelle. Dans le FLS, la culture est bannie.

Les compétences comportementales → les soft-skills (compétence douce) tout ce qui relève du savoir-être.

La métacognition : c’est un processus par lequel l’apprenant prend conscience de ses pensées, de ses réflexions et
de ses décisions.

Les variables didactiques : sont des paramètres qui permettent de simplifier ou de complexifier la tâche et ainsi de
faire avancer la « construction » du savoir. Les variables didactiques sont : l’espace, le temps, le support, les
techniques d’animations…etc.

L’épistémologie : étude de la constitution des connaissances.

▪ L’obstacle épistémologique : un terme qui est introduit par « Gaston Bachelard ». C’est un obstacle qui se
rapporte à la matière. Exemple : les mathématiques et le dérangement des chiffres.
▪ L’obstacle didactique : un terme qui est introduit par « Brousseau ». C’est un obstacle que fréquente l’enseignant
lors de l'exécution de ses pratiques pédagogiques.
▪ L’obstacle ontogénique : propre aux facultés de l’apprenant.

Le transfert : il implique l'adaptation d'un apprentissage dans un contexte nouveau et inhabituel.

L’interlangue : l’alternance codique chez l’apprenant.

Le métalangage : le langage utilisé pour décrire une langue.

La culture : ensemble des connaissances, des savoir-faire, des traditions propre à un groupe humain, à une civilisation.
La praxéologie : l’analyse de l’acte du professeur et de sa façon de parler.

La didactologie : discipline qui interroge la didactique.

L’objectif : But qu’on veut atteindre.

L’objectif pédagogique : ce que l'apprenant est censé réaliser concrètement à l'issue de son apprentissage.

• L’objectif cognitif : l’acquisition du savoir.


• L’objectif gestuel : l’acquisition du savoir-faire (les compétences et les habilités).
• L’objectif affectif : l’acquisition du savoir-être.

La communication : c’est un processus d’échange de messages et d’informations à travers un dialogue.

5 composantes :

• Récepteur / destinateur : c’est celui qui parle et qui transmet le message.


• Emetteur / destinataire : c’est celui qui reçoit le message.
• Message : c’est l’information transmise selon une certaine forme au cours de la communication.
• Code : moyen utilisé pour transmettre le message.
• Contexte : c’est le cadre général ou l’environnement où se déroule la communication.

La pédagogie de Maria Montessori : est une pédagogie créée en 1907 et qui repose sur l'éducation sensorielle de
l'enfant pour favoriser son développement en le plongeant dans une ambiance adaptée à ses besoins psychologiques.

La pédagogie de Célestin Freinet : (il est considéré parmi les partisans des méthodes actives) il donne un rôle actif à
l’enfant au sein de la classe. Il est fondé sur l'expression libre des enfants à travers par exemple des ateliers : texte
libre, dessin libre…etc. sa pédagogie repose sur le « tâtonnement expérimental » → c’est en faisant des expériences
que nous pouvons nous développer.

John Dewey : la pédagogie par l'expérience : l’enfant apprend beaucoup “ dans ” et “ par ” l’action (l’approche
actionnelle), tant au niveau individuel que collectif, à partir de ses expériences.

Les francophones : ceux dont la langue maternelle n’est pas le français.

Quelle différence entre remédiation et soutien et rattrapage : La remédiation c'est refaire l'activité avec d'autres
stratégies, par contre le soutien, c'est parfaire un cours, et le rattrapage c'est rattraper un cours perdu.

L’analyse transactionnelle : c’est une méthode avec laquelle on fait l’analyse de l’état et la psychologie de la
personnalité (état parental, état enfantin) pour résoudre les problèmes qui régissent dans un acte de communication.

La rhétorique : ensemble de procédés permettant l’art de bien parler.

L’approche communicative : Elle est basée sur le principe de la compétence de communication.

L’approche actionnelle : mettre l’accent sur les tâches à réaliser. L’approche actionnelle vient de compléter le rôle
de l’approche communicative.

• Méthode globale (il n’est plus utilisé)


• Méthode synthétique / alphabétique / syllabique : on commence par apprendre les lettres, puis les syllabes puis
les mots.
• Méthode analytique : on commence à reconnaître les mots, puis on analyse les syllabes, puis on découvre les
lettres.
• Méthode mixte : Elle débute par une lecture globale du texte, puis une analyse des mots en syllabes pour les
décompenser pour pouvoir les lire.
L’adoption de la pédagogie du projet comme un levier pour faire avancer les réformes du
système éducatif au Maroc :

Le Maroc a connu une série de réformes qui visent le développement d’un enseignement de qualité s’appuyant sur
l’éducation aux valeurs et l’approche par compétence en mettant l’apprenant au centre de l’opération enseignement /
apprentissage, et le rendre acteur et responsable de ses apprentissages pour qu’il soit capable de développer les
compétences nécessaires qui lui permettent de s'intégrer dans la société.

L’éducation aux valeurs + l’approche par compétence + l’éducation au choix.

Parmi les nouveautés des programmes des systèmes éducatifs c’est l’adoption de l’entrée par projet, ce choix est parmi
les fruits de l’approche par compétence.

Pédagogie du projet La pédagogie de projet c’est une pédagogie active et participative, qui adopte le projet de
(John Dewey) classe comme stratégie d’apprentissage, cette pédagogie place l’apprenant au centre de
l’opération enseignement-apprentissage pour construire ses connaissances et développer
(C’est en agissant que ses compétences.
l’on apprend) Piaget.
la pédagogie du projet consolide les acquis de l’apprenant et favorise graduellement son
épanouissement vers une autonomie d’apprentissage.

La pédagogie du projet Le projet passe par plusieurs étapes :


a été inspirée du « John
Dewey » qui se base sur • La phase de planification : le choix du projet et la définition des objectifs et de la durée du
la théorie de « Learning projet.
by doing » C'est à dire « • La phrase de préparation : la répartition des tâches pour atteindre les objectifs souhaités.
apprendre par action ».
→ C’est dans et par • La phase de réalisation : les apprenants commencent à effectuer les différentes tâches
l’action qu’on apprend le dont ils sont responsables sous la supervision du professeur.
mieux. • La phase de présentation : les apprenants vont présenter leur réalisation devant leurs
camarades en classe.
• La phase d’évaluation : l’enseignant vérifie si le projet est réalisé et si les objectifs sont
atteints. il va évaluer les points suivants (le niveau de participation et d’implication de
l’apprenant + la créativité + la qualité du projet….).
• La phase de remédiation : l’enseignant va essayer de corriger les lacunes des
apprenants.

les contraintes qui perturbent l’apprenant lors de la réalisation d’un projet :

• par exemple le fait de ne pas avoir une base solide au cycle primaire, ce qui va influencer
négativement ses performances au cycle secondaire collégial.
• le manque des outils informatiques.
• la complexité de la tâche et l’ambigüité des consignes.

Comment l’élève apprend- il à travers les projets ?

L’apprenant essaie de mobiliser ses capacités et d’investir les connaissances et les


acquisitions dont il dispose pour les appliquer dans ses projets.

L’initiation au projet de classe aide l’apprenant à acquérir un ensemble de techniques de


recherche, et lui permet de mobiliser des savoirs, savoir-faire et savoir-être pour élaborer des
projets à court terme et s’épanouir en développant une certaine autonomie d’apprentissage
en autodidacte à long terme.

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