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Introduction À LA Linguistique GÉnÉrale

Introduction à la linguistique générale (Université de Lausanne)

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INTRODUCTION À LA LINGUISTIQUE GÉNÉRALE

I. Langage et linguistique
Linguistique comme science du langage
Langage, langue, parole
Synchronie – diachronie
Le signe linguistique et ses propriétés
La double articulation et le principe d’économie
II. La forme des langues, unités et niveaux
Phonétique, phonologie
Morphologie
Syntaxe
Linguistique textuelle
III. Entre forme et usage, le langage en fonctionnement et la
communication
La communication et les fonctions du langage
L’énonciation, la subjectivité et la voix d’autrui
Les actes du langage
Le discours et l’interaction, les rituels, les maximes de
conversation

I. LE LANGAGE ET LA LINGUISTIQUE
- Science du langage
Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique générale, 1916 =
impact de son approche structurale des langues
Ses dichotomies = langage vs langue, langue vs parole, approche
synchronique vs diachronique, signe vs référent, signifiant vs
signifié, rapports syntagmatiques vs paradigmatiques
- Le langage, la langue, la parole
Langage
- Le langage peut être étudié
Dans sa dimension biologique ou psychologique = faculté
spécifique de l’homme
Dans sa dimension sociale et fonctionnelle = le langage comme
outil pour atteindre des fins, interagir avec autrui, se situer vis-à-
vis de lui
Dans sa dimension interne et formelle = langage comme système
structuré en unités et niveaux
- Langage = niveau anthropologique = faculté humaine, capacité
d’utilisation de signes pour communication
- Langage = niveau interne = concept qui réunit la variété des
langues particulières, c’est l’universel derrière la diversité des
langues.
- Langue = système de signes spécifiques, instruments partagés par
une même communautés
- Langue = système formel génératif, moyen de structurer la pensée,
institution, facteur de cohésion, lieu de construction de l’individu,
ressource pour relation à autrui

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De la parole à la langue
- Niveau I = Le langage n’est pas observable en tant que tel,
seulement au-travers de la diversité des langues
- Langue = un système de signes spécifique, instrument partagé par
communauté particulière pendant certaine période
- Niveau II = les langues = accessibles qu’au travers des réalisations
effectives, qui sont des indices de la présence d’une langue. Ces
réalisations cocnrètes et toujours singulières = parole
Langage – langues – parole
- Langue = toujours un construit théorique + approximatif
- La parole (réalisation concrète) = permet d’abstraite + d’acquérir
la langue (système abstrait
- La langue (système abstrait) permet de générer + de comprendre la
parole (réalisations concrètes)
- Le langage = forme et fonctionnement = on peut le comprendre par
la langue
Synchronie – diachronie
- Langue = construit collectif, modifier par la temps. La langue
évolue par les modifications de la parole
- Linguistique diachronique = considère les mutations successives
d’une langue, trace son évolution
- Linguistique synchronique = arrêt sur image, considérer la langue
à un instant donné, forme + fonctionnement. Métaphore de
Saussure = le jeu d’échec.
- Relation métalinguistique entre le langage (objet d’analyse) et le
langage (outil de cet analyse).
- Tout L = exerce une activité métalinguistique inconsciente, ne
serait-ce que parce que otu acte de paroel représente une série de
choix qui renvoient à un code, dont l’acquisition chez l’enfant
s’accompagne d’un travail d’analyse.
- Activité métalinguistique = jeu de mots, par ex.
- Jeu avec les mots = se fonde sur activité métalinguistique
inconsciente qui révèle la compétence linguistique du sujet parlant
= nous permet de poser la fonction poétique à laquelle se rattache
la fonction udique, comme centrale dans les diverses fonctions du
langage.
- Communication humaine = se distingue des autres formes de
communication = sa fin n’est pas forcément l’information.
Le signe linguistique et ses propriétés
- Saussure = langues comme systèmes de signes. Les signes sont
organisés en système dans une langue
Le triangle sémiotique
- « Moi j’avais un gros poisson », le mot « poisson » est un signe, ce
n’est pas la chose à laquelle il renvoie (un poisson qui est dans
l’eau). Un signe = peut parler de quelque chose qui n’est pas là.
Seul le mot peut être traduit = chaque langue = ses propres signes
- La diversité des langues = les mots ne font pas que refléter la
réalité = pas des étiquettes collées sur une réalité déjà découpée en

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parties, ils catégorisent la réalité, ils proposent des concepts (bœuf-


animal vs bœuf-viande)
- Saussure = le signe linguistique n’unit pas une chose et un nom,
mais un concept et une image acoustique. Signe = désigne le total.
Concept = le signifié, image acoustique = le signifiant. Signifié,
concept = /poisson/ = animal aquatique, … VS signifiant, image
acoustique = /pwaso/ = le son.

Le signe linguistique
- Le signe = abstrait. Image acoustique = pas un son matériel, mais
l’empreinte psychique de ce son. Le signifié (concept) + signifiant
(image acoustique, image qu’on a de la matérialité du signe) = les 2
sont abstraits.
- Le signe = arbitraire = le lien unissant le signifiant au signifié est
arbitraire. Signe = total résultant de l’association d’un signifiant à
un signifié.
- Preuve de l’arbitraire du signe = l’anglais utilise un autre signifiant
que le français pour le mot « poisson »
- Benveniste = le lien entre le signifiant et le signifié est nécessaire.
- Le signe est conventionnel = habitude collective, société.
- Le signe est arbitraire, conventionnel, discret, linéaire (arbitraire
vs liberté de choix = caractère partagé de la langue = le lien qui
uni signe – référent = imposé à celui qui l’apprend). Discret = les
signes sont délimitables + identifiable par le couple présence –
absence. Boisson ou poisson = soit b soit p, pas de plus ou moins =
rupture. Comprendre un message, c’est donc discrétiser
(üsegmenter) le flux de la parole en signe. Linéaire = le signifiant,
de nature auditive, se déroule dans le temps = il représente une
étendue, cette étendue
est mesurable dans une
seule dimension, c’est
une ligne, les éléments
se présentent les uns
après les autres =
lignes.
- Expression du signifiant
= implique de
prononcer les sons les
uns après les autres.

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Les signes sont juxtaposés, impossibilité de prononcer 2 signes en


même temps, impossible à l’oral d’effacer ce qui a été prononcé
Signes
- VS indice = l’indice renvoie au référent du fait qu’il est vraiment
affecté par ce référent.
- VS icône = l’icône renvoie au référent du fait que le signifiant
rappelle la forme du référent, il lui ressemble. L’icône est un signe
motivé non discret, et souvent non linéaire = dessin
- VS symbole = le symbole renvoie au référent en vertu d’une loi,
convention qui les associe
- Au sein d’une langue, chaque signe possède une valeur relative +
oppositive = il est ce que les autres ne sont pas. Si on enlève ou
ajoute un signe, une pièce dans jeu d’échec = tout le système qui
bouge = problème de l’évolution des langues
- La valeur des signes = valeur de n’importe quel terme est
déterminée par ce qui l’entoure
Signification (= référence) vs Valeur des signes
- Le FRA mouton peut avoir la même signification que l’anglais
Sheep, mais pas la même valeur ! En parlant d’un bout de viande
sur la table, l’anglais dit « mutton » et non « sheep » = la différence
de valeur entre « sheep » et « mouton » tient à ce que le premier a
à côté de lui un second terme, ce qui n’est pas le cas pour le mot
français.
Axe paradigmatique et axe syntagmatique
- Axe de la sélection vs axe de la combinaison.
- Du fait du caractère linéaire de la parole, parler implique une
double opération = la sélection des signes et leur combinaison. La
sélection d’un signe se fait au sein d’un paradigme, tandis ce que la
combinaison implique d’articuler des signes entre eux en
syntagmes linéaires.

- Sélection + combinaison = sont liées à 2 types d’aphasie.


- L’aphasique sur l’axe de la sélection peine à substituer un signe à
un autre
Par
exemple
=

impossible de trouver l’équivalent « homme ou femme non

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marié(e)» pour « célibataires ». Si quelqu’un pointe un crayon, cet


aphasique n’arrivera pas à trouver « crayon » mais dira « pour
écrire ».
- L’aphasique, sur l’axe de la combinaison = pas de difficulté à
trouver les signes et à les substituer les uns aux autres, mais aura
de la peine à les combiner dans des énoncés ayant un sens.
La double articulation et le principe d’économie
- André Martinet = langues naturelles = doublement articulées =
elles utilisent à deux niveaux le principe de composition d’un tout à
partir d’unités plus petites
a. La première articulation = c’est la combinaison de différents
signes (signifiants + signifié) dans la chaîne parlée. Possibilité
d’utiliser le signe poisson dans des messages différents =
économie mémorielle = pas 2 messages complètement différents
pour parler d ces deux expériences.
b. La seconde articulation = la combinaison de différents éléments
phoniques en nombre limité pour construire l’ensemble des
signifiants (et donc des signes) d’une langue et en générer de
nouveaux. On peut passer de poisson à boisson, poison, poisse en
ne changeant qu’une seule partie du signifiant
- Grâce à une liste fermée de sons/lettres = on peut générer
l’ensemble des signifiants (et donc signes) d’une langue qui,
combinés les uns aux autres, permettent de générer une infinité de
messages (créativité)
- Principe d’économie = langage = moyen d’expression +
communication. Expériences susceptibles d’être exprimées +
communiquées = en nombre infini = impossibilité que chaque
expérience soit communiquée grâce à un message complètement
original = on n’utilise pas un nouveau signe pour parler d’un
poisson s’il gros, petit ou joli, et on peut garder l’expression « dans
la main » + on n’utilise pas des sons/lettres à chaque fois différents
pour construire ces signes = on combine un nombre limité de
sons/lettres
- Cours générale de Saussure, 1916 = langue vs nomenclature, liste.
Lien = unit pas chose – nom mais concept – image acoustique.
Caractère psychique de nos images acoustiques
Concept (signifié) – image acoustique (signifiant) = ce lien, le total
= le signe
Signe = arbitraire = il est immotivé = le signifiant ne dépend pas
du libre choix, immotivé car arbitraire par rapport au signifié, avec
lequel il n’a aucune attache naturelle dans la réalité (mais les
onomatopées = pas arbitraire mais pas des éléments organiques
d’un systèmes linguistiques = les exclamations)
La pensée = une nébuleuse où rien n’est nécessairement délimité =
pas d’idées préétablies = rien n’est distinct avant l’apparition de la
langue.
Ce qui compte dans le mot = pas le mot en lui-même mais les
différences phoniques qui permettent de le distinguer des autres
Arbitraire et différentiel

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Phonèmes = avant tout des entités oppositives, relatives et


négatives.
La langue ne comporte ni idées ni sons qui préexisteraient au
système linguistique, mais seuement des différences conceptuelles
+ différences phoniques issues de ce système.
Langue = une forme vs une substance

La double articulation

- Pour parler de double articulation, il faut qu’une première


articulation permette de construire un message à partir de signes
minimaux qui possèdent signifié et signifiant + que ces signes
soient eux-mêmes décomposables (seconde articulation) en unités
matérielle qui n’ont pas de sens, qui sont en nombre limité + qu’on
retrouve dans d’autres signes
- Ex = algèbre = que 1ère articulation = « 1 + 2 = 3 » = 5 signes ( qui
ont signifiant – signifié) mais on peut pas décomposer ces signes en
nombre limité d’éléments sans sens dont la combinaison
permettrait de générer ces signes. Système de référence des
bibliothèque = que 2ème articulation = code qui permet de faire
signes (FM 3160) mais ils ne se combinent pas ensemble pour
construire des messages.
- Comparaison avec d’autres systèmes sémiotiques = feux de
signalisation = code sans articulation = rouge = s’arrêter, vert =
passer. Panneaux de signalisation = 1ère articulation uniquement.
Chaque élément graphique est conventionnellement doté d’une
signification + combiné à d’autres = il permet de construire un
message (panneau) = mais pas de liste finie d’unités non
signifiantes permettant de construire ces signes.
Numéros de téléphone = doublement articulés (0041 = Suisse, 21
= Vaud, …) = 1ère articulation. 0041 = 0 0 4 1 = 2ème articulation.
Code binaire = double articulation vs 3 articulation = il reformule
le signifiant de la langue naturelle (de l’alphabet au 0 ou 1)
La seconde articulation
Phonétique et phonologie
- Intérêt pour la face signifiante des signes linguistiques. Mais les
deux = radicalement différents

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- Langue = système abstrait déposé dans le cerveau de chaque


individu partageant une même langue vs parole = ce qui est
effectivement réalisé, ce qui correspond à l’usage concret dans des
situations de communications à chaque fois singulière (moi = un
énoncé – phrase)
- Phonétique = considère le signifiant des signes du point de vue de
la parole = décrire sons tels qu’ils sont effectivement produits +
reçus, indépendamment de la valeur que le son possède dans la
langue considérée.
- Phonologie = considère le signifiant des signes du point de vue de
la langue = viser à dégager les phonèmes d’une langue spécifique
= donc les sons (et leur caractéristiques) qui permettent dans une
langue de distinguer des signes différents = ex = opposition entre
sons « s » et « z » = pertinent en français, vs en espagnol
La première articulation
Morphologie et syntaxe
- Morphologie = la forme + sens des signes (unités de premières
articulation) = elle veut dégager + classer les signes minimaux
(morphèmes) + étudier leur assemblage en unités plus grande = les
mots
- Syntaxe = étudie les différents modes de combinaison de ces mots
en unités plus grandes, jusqu’à la phrase. Morpho-symtaxe =
grammaire = articulation de ces deux niveaux d’analyse. Chaque
langue possède une morpho-syntaxe propre, tout comme elle a un
système phonologique propre.
EXERCICE phonétique

PHONÉTIQUE
- L’analyse physique des sons de la parole
- Phonétique articulatoire = étudie mécanismes de production des
sons, phonétique acoustique = étudie matérialité des sons eux-
mêmes, phonétique perceptive = étudie réception + interprétation
des sons. Outre sa participation à la linguistique, la phonétique sert
à une finalité correctrice = logopédie + finalité industrielle =
reconstitution synthétique + reconnaissance automatique de la
parole.
- Appareil phonatoire = pas d’organe dédié exclusivement à la
production de la parole = mais ensemble de parties du corps
mobilisées conjointement = lèvres, dents, larynx, poumons, …
Classement des sons
- Sourd vs sonore = si les cordes vocales vibrent lors du passage du
souffle par larynx = son sonore, sinon sourd. Voyelles = le plus
souvent sonores (sauf cas de chuchotement, consonnes = sourdes
ou sonores.
- Nasal vs oral = air qui passe ou non par cavité nasale = voyelles ou
consonne nasale s’il y a usage de la cavité nasale vs orales, si non.
- Voyelle vs consonne = lors de production d’une voyelle, l’air passe
librement par la bouche + nez vs consonne = passage obstrué au

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niveau de la buche. Différentes natures + lieux d’obstruction


(articulation)
Consonnes
- Modes d’articulation (comment) + Point, lieu d’articulation (où)
Mode d’articulation =
Nature de l’articulation (ou obstruction)
a. Consonne occlusive (blocage totale ou momentané du passage
de l’air)
b. Consonne constrictives (blocage partiel du passage de l’air)
c. Consonne vibrante (battement rapide ou série de blocage)
d. Consonne latéral (passage de l’air sur les côtés de la langue)
- Action ou non des cordes vocales = consonnes sonores vs sourdes
- Action ou non de la cavité nasale = consonne nasale vs orale
Lieu, point d’articulation
- Moyen utilisé pour l’obstruction totale ou partielle.
a. Bilabiales = les 2 lèvres
b. Labio-dentales = les lèvres inférieures et les dents supérieures
c. Dentales = la langue et les dents
d. Avéolaires = la langue et les avéoles
e. Palatales = la langue et le palais
f. Vélaires = la langue et le voile du palais
g. Uvulaires = la langue et la luette.

Les voyelles
Zone d’articulation (position de la langue)
a. Antérieure (devant)
b. Centrale
c. Postérieure (derrière)
Degré d’aperture de la bouche
a. Fermé
b. Mi-fermé

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c. Mi-ouvert
d. Ouvert
Forme des lèvres
a. Arrondie
b. Non arrondie
Action ou non de la cavité nasale
a. Nasale
b. Orale

Le classement des sons, cas plus complexes


Le cas des semi-consonnes (ou semi-voyelles)
- Sons qui ne sont ni des voyelles (passage libre de l’air) ni des
consonnes constrictives (friction). Français moderne = 3 cas
a. W = semi-consonne labio-vélaire (loi = lwa)

b. ɥ = semi-consonne labio-palatale sonore (lui)


c. j = semi-consonne palatale sonore (abeille)
- Le cas des diphtongue et des affriquées
Diphtongue = une voyelle qui change de timbre en cours d’émission
= français moderne = il n’y en a plus vs UK = house, fine)
Affriquée = une consonne occlusive dont le relâchement provoque
une friction. Le français moderne n’en connaît plus vs Spanish =
Mucho. Mais emprunts = tchô, jazz, t’sais = contraction.
Caractéristiques supplémentaires
- On parle de phénomènes suprasegmentaux = ce qui vient s’ajouter
à la production de chaque son, module la production.
a. Variation de quantité = renvoie à la durée de production du son
= long vs bref (Suisse-romande = un ami vs une amie = mais
plus pertinent en français parisien.
b. Variation d’intensité = démarquer certaines syllabes = en FRA =
un accent marque la dernière syllabe du groupe vs autres =
accent par mot, soit mobile, en UK, soit fixe, tchèque
c. Variation de hauteur = de ton, des sons = intonation ascendante
pour les questions en française. En vietnamiens = variations
tonale = pour distinguer les mots.
- API = alphabet phonétique international
- Transcription phonétique = entre crochet, ne pas confondre les
lettres (c, x, h) avec les sons que ces symboles représentent. Se
méfier de l’orthographe = le e caduc, aucun signe typographique

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- Transcription phonétique = « mwaʒavɛɛɡ̃ ʁopwasɔdɑ̃̃ lam » = moi


j’avais un gros poisson dans la main.
- Phonétique combinatoire = l’articulation de chaque son est
susceptible d’exercer des pressions sur celle des sons adjacents =
de la simple influence jusqu’au chanement de nature, par
assimilation, par exemple.
Ouverture sur problèmes de phonologie
- Les sons = objet de la phonétique = sont toujours uniques = pas
l’objet d’un partage au sein d’une communauté linguistique.
- Ce qui est partagé par une communauté linguistique, ce qui
compose sa langue = pas les sons effectivement produits mais les
images acoustiques, signifiants dont ces sons sont les réalisations.
Les images acoustiques des signes = abstraites = comme les
signifiés = c’est ce à quoi doit ressembler un son ou une suite de
sons pour être interprétée comme un signe
- Phonologie = but = dégager les phonèmes des langues (vs sons de
la parole) = en français, tous les sons (k) sont phonétiquement
différents, mais phonologiquement identiques, tous les sons (k) sont
des réalisations du phonème /k/ qui compose l’image acoustique du
signe « arc »
- Langue/Parole = Phonologie/Phonétique = Phonèmes/Sons

PHONOLOGIE
- Analyse fonctionnelle des sons d’une langue
- Dégager les phonèmes d’une langue, c’est abstraire à partir des
sons produits dans la parole, les sons pertinents de cette langue.
Pertinent = qui assume une fonction distinctive = dégager les
phonèmes d’une langue, c’est considérer les sons qui permettent de
distinguer un signe d’un autre. En français, derrière l’infinité des
réalisations concrètes de (f), il n’y a qu’un seul phonème /f/, unité
abstraite qui est partagée au sein d’une communauté et qui permet
de distinguer « fer » de « ver »
- La substance du phonème «/f/ = importance que pour distinguer
signes différents.
- En FRA, tant que l’interlocuteur entend une constrictive labio-
dentale sourde = il entend un /f/, = « fer » mais s’il tend une
sonorité = il entendra un /v/ = « ver »
- Chaque idiome compose ses mots sur la base d’un système
d’éléments sonores dont chacun forme une unité nettement
délimitée et dont le nombre est parfaitement déterminé. Ce qui les
caractérise = pas leur qualité propre et positive, mais le fait qu’ils
ne se confondent pas entre eux = les phonèmes sont avant tout des
unités oppositives, relatives et négatives
- Preuve = latitude des sujets pour la prononciation dans la limite où
les sons restent distincts les uns des autres. En FRA = usage
générale de grasseyer l’r = empêche pas certains de le rouler. Son
= pas besoin d’une qualité invariable.
- Idée de système, structure = LS, les éléments n’ont pas de valeur
en eux-mêmes, ils en reçoivent une dans la mesure où ils intègrent

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une structure qui leur donne un plan spécifique = structuralisme de


LS
- Le phonème /f/ (sourd) s’arrête là où la sonorité commence /v/
- Caractère discret des unités linguistique = il y a soit bière soit
pierre.
Principes d’analyse phonologique
- Inventorier l’ensemble des sons d’une langue dans tableau
phonétiques, considérer ls plus légères variations phonétiques
porteuses de changement de signification = les variations dotées
d’une fonction distinctive = pour distinguer deux signifiants, et
donc deux signes
- Travailler grâce aux paires minimales = couple de signifiants qui se
distinguent par une petite mais fondamentale variation

- Attention aux sons qui ne commutent pas, et que deux sons peuvent
être deux variantes d’un même phonèmes = soit liberté du locuteur
(variante libre), soit deux prononciations conditionnées par les sons
environnantes = variantes combinatoires
- Variation libre = pas distinctive d’un point de vue linguistique =
peut renseigner sur appartenance sociale ou géographique, mais
aussi fatigue, émotion, …
- En français, un seul phonème /ʁ/, avec 3 variantes libres ([ʁ], [r] et
[ʀ])
- Variation combinatoire = phonétique combinatoire étudie les
pressions que l’articulation d’un son subit fait des sons qui
l’environnent. Le son (k) est plus palatalisé dans le cas de (ki)
« qui » que dans celui de (ku) « cou », du fait de l’antériorité de la
voyelle (i) par rapport à (u). Le sujet parlant n’a pas le choix. En
FRA = qu’un sul phonème /k7 qui sera réalisé différemment selon le
contexte articulatoire de sa réalisation (qui ou cou), sans que ces
variations ne soient distinctives = impossibilité de construire des
paires minimales.
- Notion de trait distinctif
- L’exemple des consonnes du FRA
Neutralisation et archiphonème

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- Il peut arriver qu’une opposition phonologique pertinente en une


certaine position ne le soit plus dans une autre = neutralisation =
on appelle archiphonème (noté en majuscule) le phonème résultant
de cette neutralisation. Ex = l’opposition entre /e/ et / ɛ / =
distinctive en syllabe ouverte finale (les – lait) mais neutralisée en
syllabe fermée (permis) = dans ce cas, l’archphonème est /E/
La notion de système phonologique
- Matrice phonique abstraite qui permet de générer l’ensemble des
signifiants d’une langue. Le système phonologique d’une langue =
peut être plus ou moins économique
- Le passage de l’oral à l’écrit peut être considérée comme opération
de standardisation = proposition de formes fixes, rigides et fixables.
- 2 grands types d’écritures = les écritures qui représentent le
signifié VS les écritures qui représentent le signifiant. Substance
phonique à substance scripturale
Les écritures qui représentent le signifié
a. l’écriture pictographique = l’écriture prend la forme d’un dessin
qui transmet l’ensemble d’un message = le signe est iconique et
n’est pas doublement articulé
b. L’écriture idéographique = segmentation du message en unités
de signification (en mots) représentées sous la forme de dessins
stylisés en nombre
Jeu sur la polysémie = selon contexte = un pied pourra vouloir
pied ou marcher, jeu sur l’homophonie = pour concepts abstraits
Les écritures qui représentent le signifiant
a. L’écriture alphabétique = transcrire le signifiant des signes =
une écriture phonologique = transcrire ce qui est pertinent =
plusieurs façons de le phonème /r/ en FRA, mais un seul r est
suffisant. Le problème = écart entre le nombre de phonèmes et
le nombres de lettres = un phonème peut être transcrit par une
lettre, monogramme, 2 lettres, digramme ou trois lettres,
trigramme

LA MORPHOLOGIE

Rappel sur les niveaux


- Phonétique = étude physio-acoustique des sons de la parole
- Phonologie = étude des phonèmes (unités distinctives des langues)
 2ème articulation = /g/ros / /t/rop
- Morphologie = étude de la structure interne des mots
- Syntaxe = étude des règles de combinaison des mots dans les
phrases
 1ère articulation = j’avais un gros/petit/joli poisson
- Morphologie = étude des plus petites unités dotées de sens =
morphèmes, de leur combinaison en unités plus grandes = les mots
- Quelles différences morphèmes – mots ?
- Je donnais = au moins 3 signes minimaux = je + donner +
imparfait. L’unité minimale de signification = le morphème.

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- Mots = « on était tous là comme ça autour d’une table. Oui, tous »


= 12 mots occurrence pour 11 mots type = 2x « tous »
- /ete/ = mot phonologique qui peut correspondre aux mots
orthographiques « étais », « étaient » « était », etc. Ce mot
phonologique et ces trois mots orthographiques = correspond à 4
mots grammaticaux différents = 1ère, 2ème, 2ème personne du singulier
et 3ème personne du pluriel de l’imparfait. Ces mots grammaticaux =
manifestations d’un même lexème = le vers « être »
- Dégager le morphème par la commutation
- Je donnais / tu donnais = en faisant commuter « je » et « tu » = le
sens « je donnais » change vs tu donnais = mais le sens de donnais
reste le même
- Pour dégager un morphème il faut :
a. Que l’élément commuté possède une signification propre, qu’il
soit un signe
b. Que l’élément non commuté soit-lui même composé d’un signe
(ou plusieurs) dont le signifié participe à la signification du tout
- Allomorphes et morphèmes discontinus

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2 classes de morphèmes
- Morphèmes lexicaux = les entrées du dictionnaire, disposent d’une
certaine autonome syntaxque, pouvant fonctionner comme radicaux
- Morphèmes grammaticaux = ensemble clos et limité, évolution sur
un temps très long, expression d’un petit nombre de catégories et
de relations, ne peuvent pas servir de radical (=base) : conjonctions
(et, ni, donc, qui, que, etc.), pronoms et déterminants (le, mon, ce,
je, tu, etc), formes verbo-temporelles (présents, accords de
personne, etc), marques de nombre et de genre (féminin, pluriel,
etc.)
2 grands principes de composition
- L’affixation = processus qui combine une base (morphème lexical) +
affixes (préfixe, infixe, suffise), unités morphologiques non
autonomes. = découragé = dé-courag-é-s (un préfixe + 2 suffixe)
a. Par flexion = l’affixe donne un trait grammatical à la base
(genre, temps)
Ex = gentil-le-s, chante-r-ai, girl-s
b. Par dérivation = modification du contenu ou de la catégorie de la
base = joliment (-ment = suffixe de dérivation en adverbe).
Repartir = re = préfixe de dérivation ajoutant du contenu.
Affixes de dérivation (-erie, -eur, -ation, -iser, etc.) = considérés
comme des morphèmes quasi-lexicaux = liste courte mais
ouverte + pouvant avoir un sens lexical
- La composition = processus de combinaison de plusieurs
morphèmes lexicaux, qui sont donc susceptibles de fonctionner
comme bases d’autres construction
Ex = morpho-logie = (morph-èmes, logi-que), machine à écrire
(machin-iste, écrit-ure)
On parle aussi de synthèmes pour parler des constructions de type
« machine à àcrire » ou tableau noir = le synthème est un
assemblage de morphèmes lexicaux qui fonctionne syntaxiquement
comme un morphème unique et dont le sens ne se laisse pas
décomposer. Chemin de fer = peut être remplacé par rails, rien ne
peut être intercalé et le sens de l’expression n’est pas « chemin fait
de fer », mais « chemin foré par deux rails parallèles sur lesquels
roulent les trains
Les 4 types linguistiques

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- Langues = ont des tendances morphologiques différentes = elles


intègrent plus ou moins d’informations sur la construction du
message dans les mots eux-mêmes, et non dans la syntaxe = ordre
des mots. Les langues = rarement d’un seul type
a. Tendance isolante = la forme des mots ne varie pas = aucune
flexion ni dérivation n’est possible = les informations
grammaticales sont donc données par l’ordre des ou grâce à
l’ajout de mots spécifique = par exemple, ajout d’un mot pour
dire le pluriel = genre le chinois
b. Tendance agglutinante = les instructions grammaticales sont
ajoutées aux morphèmes lexicaux par des suffixes successifs,
genre le turc = le suffixe « -a » marqu le datif
c. Tendance flexionnelle = les instructions grammaticales sont
combinées dans des suffixes amalgamés. Ex = latin = le terme
« em » de « regem » = addition de l’accusation + singulier
d. Tendance polysynthétique = toutes les relations grammaticales
sont exprimées par affixation ou transformation d’un seul radical
= ex = groenlandais
- Comment établir le sens des morphèmes ?
a. Analyse en traits sémantique = décomposer le sens d’un mot en
composantes différenciatrices qu’on retrouve ou non dans
d’autres mots.
Cheval – mâle – adulte = sèmes = traits sémantiques. Jument =
son sens peut s’appréhender suivant les traits = cheval + adulte
+ femelle
b. Analyse prototypique = problème de l’analyse en sème = trop
d’exceptions. Par exemple = l’autruche est classée dans les
oiseaux, mais elle ne vole pas. Donc on ne classe pas un élément
dans une classe en vérifiant systématiquement le respect de tous
les critère = catégorisation par proxiimté à un prototype =
représentant privilégié = chaque élément est comparé
relativement à un modèle. Soit un cercle. Le milieu = le
prototype = le moineau, prototype du cercle de la catégorie
« oiseau ». l’autruche = s’éloigne du centre mais reste dans le
cercle.

LA SYNTAXE

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- Syntaxe = étude des règles de combinaison des mots en phrase


(différence phrase – énoncé = syntaxe vs différence mot –
morphème = morphologie)
- « J’ai fait un drôle de rêve cette nuit »
a. En tant que phrase = point de vue de la langue, telle phrase
appartenant à telle langue = type générale, unité abstraite. Non
singulière = répétable à l’identique = phrase
b. En tant qu’énoncé = point de vue de la parole = tel énoncé
produit dans tel contexte = occurrence particulière, unité
concrète = résultat, produit d’une énonciation
Langue/Parole = Phonème/Son = Phrase/Enoncé
Deux traditions syntaxiques
Grammaire distributionnelle – Bloomfield, Harris
- Analyse pour décrire la structure des phrases par l’établissement
de « classes distributionnelles » = des classes d’éléments
susceptibles d’occuper une même position sur l’axe syntagmatique
« Le vélo roule »,
« Le doigt pointe la montagne »
DET – NOM – VERBE – DET – NOM = verbe transitif vs intransitif
« Le vélo est rouge »
DET – NOM – VERBE – ADJ = adjectif attributif
Les unités
La phrase (combinaison de mots relativement autonome d’un point
de vue syntaxique, typographique, intonatif et sémantique = « je
partirai et je prendrai le bus »
La proposition = combinaison de mots autour d’un noyau verbal =
Proposition 1 = je partirai. Proposition 2 = je prendrai le bus
Le syntagme = groupe de mots recevant une fonction grammticale
dans la proposition. Selon le type de mot qui en constitue la tête, on
distingue le syntagme nominal (SN), le syntagme verbal (SV), le
syntagme adjectivale (SA), le syntagme prépositionnel (SP) = SN =
« je », « le bus ». SV = « partirai », « prendrai le bus ».
Les différents types de mots (nom, verbe, etc. » = Déterminant = «
les »

L’analyse en constituants immédiats

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- Conception de l’apprentissage = l’apprentissage d’une langue est


appréhendé comme l’accroissement de la capacité de l’apprenant à
commuter des éléments pour construire des phrases différentes. On
soumet à l’apprenant des suites de phrases dont au moins un
élément a été commuté = mon frère en ma sœur, par ex. Par la
répétition, l’apprenant doit intégrer des automatismes de
commutation = technique du laboratoie de langue = pas de prise en
compte de l’intuition de l’apprenant ni de différents types d’erreur,
ici l’erreur ne nous apprend rien. Chaque langue = appréhendée
comme système formel propre au sein duquel il s’agit d’éviter toute
interférence lors des commutations
Grammaire générative – Chomsky
- Critique du modèle distributionnel (structural)
Logique de corpus = les observations ne sont valables que pour un
ensemble restreint limité de phraes dont certaines peuvent même
être agrammaticale
Modèle descriptif et non explicatif et prédictif = le modèle ne
permet pas d’expliqur le caractère génératif du langage + des
langues + ne permet pas de prédire les phrases agrammaticales vs
grammaticales
Aucune prise en compte de l’intuition des L = le modèle structural
n’intègre pas le fait que les L sont capables, sans effort, de
distinguer les phrases grammaticales des phrases agrammaticales.

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 Viser un modèle génératif = expliquer la faculté de langage en


tant que capacités des sujets à générer des énoncés + évaluer leur
grammaticalité.
- Analyse pour expliquer la puissance générative du langage et des
langues par l’identification des règles permettant de passer d’un
petit nombre de structures élémentaires (potentiellement
universelles) à l’infinité des phrases d’une langue
- Critique du modèle distributionnel (structural) = qui se base sur
une logique de corpus + éviter commutation entre langue I et
langue II vs modèle générative = en termes de surface = différents,
mais des structures profondes semblables = agents, patients, etc.
Notions fondamentales de la grammaire générative
- Compétence vs performance = langue vs Parole mais perspective
de l’individu et non plus du groupe.
a. Performance = mobilisation de la compétence dans un acte
concret
b. Compétence = capacité de chaque individu de générer à
interpréter l’infinité des phrases grammaticalement correctes
d’une langue. Capacité innée, liée à faculté du langage = c’est
pas parce que dans un acte concret on mobilise pas la
compétence qu’on ne l’a pas.
- Structures profondes vs de surface
a. Structure de surface = phrases telles qu’elles se perçoivent au
niveau phonétique/graphique = ce qu’on peut voir en bas des
arbres syntaxiques
b. Structures profondes = schémas syntaxiques abstraits qui par
l’application de divers règles de transformation = donnent lieu à
telle ou telle structure de surface = ce uq’on peut voir ne haut
des arbres syntaxiques
- Grammaire profonde considérée comme innée, selon Chomsky. L1 =
tremplin vers L2 (vs obstacle)
- Ex : P1 « mon frère adore Léa ». P2 « Ma boulangère qui me fait
toujours une remarque lorsque je suis mal habillé a dévoré les
chocolats que je lui ai offerts
Structures de surface très différentes, mais structures profondes
identiques :
SN (« mon frère/ma boulangère… mal habillé » + V (« adore », « a
dévoré ») « SN (« Léa », « les chocolats que je lui ai offerts »
Ex : P3 « J’ai fait chauffer du lait au barman » P4 « j’ai fait chauffer
du lait au bébé »
Structures de surfaces semblables, mais structures profondes
différentes :
P3 (j’ai fait (barman chauffer du lait)) / P4 (J’ai fait (x chauffer du
lait au bébé))
Ex : P5 « J’ai lu la critique de Einstein »
Une seule structure de surface, mais deux structures profondes
différentes
P5 (J’ai lu (x a critiqué Einstein)) OU P5 (J’ai lu (Einstein a critiqué
x))

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 Un seul arbre SN – V – SN dans le cadre de la grammaire


distributionnelle.
P6 Jean aime Marie
P7 Marie est aimée de Jean
P8 Marie aime Jean
Pierre et Marie entretiennent les mêmes relations avec le verbe
aime dasn P6 et P7 = actif + passif mais pas dans P8
- Progressivement, la grammaire générative a dégagé les règles de
transformations qui permettent, à partir d’un petit nombre de
structures profondes élémentaires, de générer les structures de
surface d’une langue
- En identifiant ces structures profondes + règles de transformation
au travers de la diversité des langues, la grammaire générative a
fait l’hypothèse d’une grammaire universelle, qui serait innée,
substrat biologique + qui expliquerait la facilité d’acquisition de la
langue par l’enfant et la rapidité de l’évaluation de la
grammaticalité des phrases.
Conception de l’apprentissage
- L’apprentissage d’une langue = vue comme capacité de l’apprenant
à mobiliser sa connaissances des structures profondes (universelles
et plus ou moins innées) + acquérir les éléments de surface
nécessaires (par ex. le lexique) de manière à générer des phrases
d’une langue particulières
- En ce sens, la L1 est considérée comme tremplin pour
apprentissage de L2 = seule la structure de surface change
- Prise en compte de l’intuition des apprenants
- Prise en compte des erreurs = fautes bêtes = structures de surface
= faute d’inattention VS fautes intelligentes = structures profondes
= par ex. généralisation abusive
Vers d’autres modèles
- Vers d’autres modèles, entre distributionnel et générativiste =
grammaires émergentistes, et situés (grammaires contextualisées)
- Connaissances grammaticales = vues comme ressources mobilisées
dans contextes particuliers
- Connaissances grammaticales se construisent dans l’interaction
sociale = cognition située + distribuée
- Retour à des corpus, mais à corpus d’énoncés vs phrases =
situations de parole, situation d’interaction sociale
Unités de grammaires comme unités de ressources + regarder
l’interaction
Jakobson = fonction poétique, phatique, conative, référentielle,
expressive, méta-linguistique
Vers des grammaires contextualisantes
Deux constructions syntaxiques
- Le détachement, la structure disloquée
La structure disloquée (gauche ou droite) / structure clivée,
extraction : C’est… que …
Elément rhématique = insistance = mise en relief du rhème. Accent
d’insistance. En dislocation à gauche = mise en position de thème

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un autre élément que le sujet grammatical. Détachement à droite =


retarder ou rappeler le thème
- L’extraction, la structure clivée = Extraction = C’est X qui/que Y (X
= élément posé, focal, rhématique, nouvelle ; Y = élément présenté
comme connu, présupposé) Phrase pseudo-clivée = Ce que John
donne à sa femme, ce sont des fleurs = le premier élément est
présupposé, le second est posé.
- C’est X qui/que Y. Y = élément présupposé, information présentée
comme connue, X = élément posé, focal = information nouvelle et
saillante

Linguistique textuelle

Phonologie – morphologie – syntaxe – linguistique textuelle (organisation


des phrases) (écrits ou oraux)
- Textualisation orale ou écrite
- Mécanismes entre des phrases (isolées les unes des autres mais
font bloc). Faire texte
a. Les connecteurs + anaphores
b. Cohésion + cohérence
c. Structuration des textes (plans, séquences, thèmes)
1. Connecteurs argumentatifs (mais, donc, car, si, or, parce que,
puisque, …) aussi « et »
Si ARG, alors C = relier 2 propositions
Si p, (alors) q – q car r
2. Anaphores = le chat = « il » / un gros poisson = « le poisson » =
toujours le même
Manière de dire = parler toujours du même
Unités qui permettent de reprendre un objet du discours appelé
support, introduit précédemment
Unités qui assurent la progression du texte en jouant sur la
mémoire (parler de la même chose = marquer la continuité
thématique)
Anaphore fonctionne par proximité = comme marche par mémoire.
Les anaphores
1) Pronominales = reprise totale ou partielle = elle a acheté 3
pommes, elle en a mangé 2. Total = genou = « il »
2) Nominale = par un groupe nominal.
a. Anaphore fidèle = même nom, mais souvent avec changement de
déterminant (un gros poisson = le poisson). Thématisation ?
Deux personnes qui parlent l’une après l’autre de « un chien » et
« un chien » = il y a deux chiens.
b. Anaphores infidèles = exiger un changement de nom =
« Peugeot a annoncé des licenciements ; ce construction est en
perte de vitesse » = catégorisation = ce constructeur reprend
Peugeot mais pas le même nom = addition = présenter Peugeot
sous un certain regard.
c. Anaphore conceptuelle (ou résomptive) = résumer =
l’expression condense le contenu d’une proposition, phrase =

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« Cette nouvelle est nulle pour … = nouvelle de Peugeot qui


licencie = condense un contenu introduit avant
d. Anaphore associative = l’expression reprend un élément par
association d’idée, par savoir partagée. « Il entra dans la pièce,
la fenêtre était fermée ». L’implicite = il y avait une fenêtre dans
la pièce. « il entra dans la pièce, une fenêtre était fermée » =
sous-entendu = il y en a une ouverte et une fermée.
e. Anaphore adverbiale. « Milan. C’est là qu’il faut aller » adverbe
ou pronom ? plutôt adverbe
 Anaphores + connecteurs = Exemples d’analyses
« transphrastiques » = travail sur couples de proposition/phrase
pour identifier les unités qui assurent la transition, d’une phrase à
une autre = grammaire transphrastique
Mais encore au-dessus = organisation d’un texte = linguistique
textuelle
- Synopsis d’Un air de famille
Poser le support « la famille » = thématisation qui va être
développé.
Eléments en anaphore avec famille = elle (anaphore pronominal qui
reprend la famille), on, le fils aîné, le cadet, la benjamine, sa mère.
Certains éléments du thème-titre, la famille, sont également
thématisés.
Henri, le fils aîné = le fils aîné n’est pas anaphorique d’Henri =
mais requalifie Henri. Le fils ainé ne reprend pas Henri, mais le
requalifie, de dire qui il est.
Chaque élément anaphorique va devenir support. « le fils aîné » =
anaphore associative de « la famille » = la fenêtre pour la pièce.
Cette fois-ci, pendant que, comme, également, alors que =
connexion logique et non thématique = de type connecteurs, causal
et temporel
Synopsis = but = condenser = rien à couper
La cohésion et la cohérence
- Deux principes qu assurent la solidité du liage entre les
propositions / phrases d’un texte, c’est-à-dire qui les assemblent en
« paquets » =
a. Cohésion
Lien grammatical et sémantique entre les propositions, phrases,
qui fait du texte une structure où les unités sont articulées = ex
= connecteurs et anaphores
Enchaînement logique ou enchaînement thématique (plutôt que
« cohérence »), « il » rattaché à quoi ? … Un texte très cohésif =
plein d’anaphores, connecteurs mais peut ne pas ête cohérent =
pas de trajectoire claire
b. Cohérence
Lien pragmatique entre proposition/phrases, qui fait du texte
une unité de sens + acte de communication. Elle se fonde sur la
cohésion. Voir la logique argumentative.
Syllogisme ?
L’unité « texte

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- Un texte = suite linguistique finie (une ou un ensemble de


proposition(s) qui constitue un acte de communication dans une
situation donnée. Cette suite linguistique est sensible aux enjeux de
cohésion et de cohérence. (syntaxe = déjà un peu en lien avec la
communication = des phrases avec syntaxe bizarre mais marche
bien comme communication = ex = phrases disloquées, clivées)
- Un texte se comprend en fonction du contexte dans lequel il a été
produit.
- Comment sont structurés les textes ? (Jean-Michel Adam)
1) Les plans de textes
La structure des textes est plus ou moins contraintes = ls textes
sont plus ou moins planifiés
a. Les plans fixes = exemple = tragédie classique en 5 actes,
dissertation, … Formes figées qui viennent pré-structurer le
texte et qui aident par conséquent le récepteur à ajuster ses
attentes.
b. Les plans occasionnels = formes flexibles, que le locuteur va
proposer à son récepteur pour l’aider à appréhender le texte.
Souvent plus explicites que les plans fixes car moins attendus.
2) La structuration séquentielle
Les textes peuvent comporter une ou plusieurs séquences.
Séquences = assemblage, propositions, ohrase d’un certain type et
qui entre dans la composition du tout textuel. Descriptive (établir
portrait), narrative (succession causale des actions et évènements)
argumentative (défendre une thèse en introduisant des argument
qui la soutiennent) explicative (présenter le cheminement
permettant d’arriver à un résultat), dialogale( coordonner des
prises de parole de locuteurs différents)

(Moi = Tableau narratif = description = « Tableau ». Décrire une


situation générale par les agissements d'un ou plusieurs acteurs.
Plusieurs actions simultanées (pas de chronologie) participent à la
description mais elles ne font pas parties des actions de l'intrigue, elles
ne s’inscrivent pas dans un schéma narratif = pas de nœuds. Les
prédicats fonctionnels décrivent des actions de plusieurs acteurs
considérés en tant qu’éléments (parties) d’une situation. Ce que la
tradition nomme le « tableau » diffère à la fois de la description ordinaire
et du récit en ce sens que l’action présentée n’a ni commencement, ni
milieu, ni fin. Par une sorte d’arrêt sur image, des actions sont montrées
dans un rapport de simultanéité ; le temps n’avance pas.)

Hétérogénéité compositionnelle des textes = plusieurs séquences dans un


texte, succession de narration, description, …, enchâssement,
enchaînement, alternance

3) La macro-structure sémantique = comment l’information est gérée


dans le texte en entier. Quels contenus sont introduits et
développés à quel moment ?
Intérêt pour

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a. Les ressources d’introduction des thèmes (p. ex dislocations)


b. Les processus de développement des thèmes (succession,
découpages en partie, alternance)
c. Les ressources de reprises de thème précédemment introduits.
Le rapport entre gestion des thèmes et plans de texte
Le rapport entre gestion des thèmes et structuration séquentielle

Reprise vs qualification
Le père. Il = anaphore = reprise = relation hiérarchique
Le père. Guichetier dans un cinéma = pas reprise, mais qualification =
relation symétrique
L’actrice principale = anaphore associative de la représentation (fenêtre
= anaphore associative de maison), on s’attend à ce qu’il y en ait une.

Les fonctions du langage

- Le niveau de la textualité fait particulièrement apparaître combien


la structure linguistique dépend de l’usage.
- Considérer le langage du point de vue de son fonctionnement et de
la communication. Un peu plus de pragmatique.
- 1938, Charles Morris propose de distinguer 3 manières d’aborder
les signes linguistiques
a. Syntaxe = regarder les mots du points de vue syntaxique.
Relation entre les signes, intérêt pour leur ordre, distribution,
agencement dans des phrass et par extension des textes. Règles
de combinaison
b. Sémantique = relation des signes aux objets au monde =
description du signifié des signe et de la signification des
phrases hors contexte. Signifié – référent chez Saussure. Par
relation signe avec d’autres signes, mais signes en tant qu’ils
renvoient au monde
c. Pragmatique = relation des signes (vs entre eux, vs au monde) =
mais rapport signes – utilisateurs. Signes et situation de
communication dans lesquels ils sont utilisés.
Maintenant = voir les interfaces, difficile d’en faire un seul sans
son lien aux autres
Pragmatique
- Identifier les paramètres pertinents des situations de
communication = c’est quoi une situation de communication :
a. Les fonctions du langage de Jakobson
b. Le modèle speaking de Hymes.
- Ensuite = considérer en quoi et à quel degré les langues codent en
leur sein certains de ces paramètres. En quoi les langues reflètent
les situations de communication, mot particulier pour désigner la
personne qui parle, le jour duquel on parle = énonciation
- L’inscription dans la langue des actes réalisables en parlant = la
théorie des actes de langage.
- Rhétorique d’Aristote = pose déjà les questions de communication.
- Jakobson = membre du Cercle de Prague. A proposé un schéma de
la communication

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Destinateur = important, pas juste émetteur. Destinataire = pareil, pas


juste un récepteur, mais quelque chose qui se met en situation de
recevoir le message

Dans les signes de la convention humaine = les messages sont encodés


dans symbole.
Les 6 paramètres de la situation de communication (en majuscule). Les
fonctions du langage = entre parenthèse.
1) Le Destinateur = fonction expressive. Fonction = des énoncés qui
ciblent le destinateur. Expression directe de l’attitude du
destinateur à l’égard de ce dont il parle. Exemple des interjections
ou de la modulation phonique.
Présenter l’émotion qu’on a comme destinateur, subjectivité de celui qui
parle. « Aïe » = interjection = rend compte d’un état de douleur.
Emphases de volume = pour montrer mon impatience, colère. Transitent
par la manière dont je m’exprime.
2) Destinataire = fonction conative = agir sur autrui. Expression
grammaticale la plus pure = le vocatif et l’impératif. Faire faire
quelque chose au destinataire. Elle ne peut pas provoquer la
question « est-ce vrai ou n’est-ce pas vrai ». « Léa venez au
bureau » = on ne peut pas dire si c’est vrai ou pas, mais autorité =
va le faire ou pas. L’attention est mise sur le destinataire. Vrai ou
pas = relève plutôt du contexte, référentielle = vrai ou pas.
Conative = engage autrui. (est-ce que vous buvez quelque chose ?).
Est-ce que vous buvez quelque choooooose ? = expressif = il crie =
manifeste sa colère.
3) Contexte =
fonction
référentielle.
Parler du monde,
dire des choses,
propriétés assez
factuelles du
monde. Renvoie
à l’état du
monde. Peut
contenir le
destinataire ou
destinateur.
« Je » = renvoie
au destinateur,
mais pas
d’expressivité
particulière.
Il n’y a jamais qu’une seule fonction mais une qui domine !
4) Contact = fonction phatique = établir, prolonger ou interrompre la
communication. « Allô », … Mmh-mh, salut
5) Code = fonction métalinguistique = le langage parle de lui-même
(problème de compréhension, enseigner le langage à quelqu’un
d’autre). Langage parlant des objets vs langage parlant du langage

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lui-même. Méta = réflexif = le langage se prend lui-même pour


objet. Ne renvoie pas au monde en tant que tel, ou au locuteur. Très
présent. Quand on s’arrête sur les mots (prononciation, genre de
texte) = à chaque niveau.
6) Message = fonction poétique. La visée du message en tant que tel.
La fonction poétique renvoie au travail opéré sur la matérialité du
langage. C’est pas que les rimes !
Sens euphonique de mettre le plus court avant. Doux va avant
affectueux. Caractère palpable des signes = choisir l’un plutôt que
l’autre = un smiley plutôt qu’un autre. 3 éléments, …
- Le langage ne se résume pas à la transmission/communication
d’informations, c’est pas un message qui transite d’un point A à un
point B !
- Un acte de communication n’est jamais monofonctionnel, mais une
fonction domine souvent les autres selon la situation de
communication.
- Principal limite du modèle de Jakobson = considérer la
communication dans un seul sens émetteur – récepteur et non
comme un phénomène négocié à plusieurs, c’est pas
interactionnel ! Le récepteur est passif chez Jakobson.
SPEAKING
- Dell Hymes = linguiste et anthropologie a cherché à identifier les
paramètres de la compétence de communication qui viennent
s’ajouter aux connaissances lexicales et grammaticales.
- S = Setting and scene = temps et espace, représentation culturelle
et psychologique de la situation (ex = degré de formalité).
Comment le temps et l’espace sont formalisés dans la situation de
communication = si c’est la fin du cours. Espace.
- P = il parle à un locuteur (participants), allocutaires, récepteurs
additionnels, récepteurs non-prévu.
- E = Ends = les raisons, buts et résultats de l’événement de
communication. Les buts de pourquoi les gens sont ensemble pour
communiquer = très différent
- A = Act sequences. Le L compétent doit être en mesure d’anticiper
de ce va être dit. Attentes assez faibles sur ce qui va se passer à
quel moment. Ex = entretien = faut pas poser de question jusqu’à
qu’on me demande d’en poser. Prévoir les échanges, …
- K = Key = attitude, esprit, ton qu’on prend pour s’adapter à la
situation de communication. Plusieurs manières de faire un cours.
- I = Instrumentalitie(s) = support oral/écrit, et style de parole ,
registre formel ou informel, les instruments.
- N = Normes = normes sociales, choses qu’on peut faire et pas faire
= ça varie socio-culturellement.

« J’ai eu la peur de ma vie » = soit fonction expressive soit fonction


référentielle = fait état d’une émotion passée = au passé.

Compétence grammaticale chez Chomsky = un L est capable de faire des


phrases grammaticalement correctes et les interpréter. Mais cette

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compétence nous renseigne par sur des pathologies du langsge. Spectre


de l’autisme = très large.
Autisme = souvent problème de décentrement = peine à prendre de la
distance vis-à-vis de la situation de communication, sens littéral – figuré,
ce qu’on a le droit de dire, …
Situation de communication = si on se décentre pas = on a de la peine à
prendre en compte les finalités des uns et des autres, des personnages, …
= modèle SPEAKING = besoin de décentrement, de posture supra – méta,
de se regarder parler, un minimum.
Théorie de l’esprit, intersubjectivité = prendre en compte la subjectivité
d’autrui.
Pas dire ce que moi je pense de la place de la balle, mais ce que l’autre
pense de la place de la balle.
Autres signes = pas de contact yeux = évitement systématique du regard
mutuel, de l’attention conjointe.
Décentrement intersubjectif = le noyau du problème autistique
Langage = peut être répétitif et rigide (mais veut pas dire que c’est pas
complexe = ils peuvent développer un champ lexical de fou sur
l’astronomie, avec phrases grammaticales pafaites, mais en moyenne,
c’est un langage répétitif et rigide = structures très formatées. Capacité
monologale exceptionnelle = nécessite pas de prendre en compte la
subjectivité d’autrui. Ils ont souvent peu de langage non verbal = pas de
gestes sociaux, d’approches, ouverture de la posture du corps vers autrui
= le caractère incarné de la communication avec autrui = très peu fait.
C’est pas parce qu’un enfant a une atrophie d’un point du langage qu’il a
une atrophie cognitive = il est pas bête.
Les séquences interactionnelles de type ouverture = Hi How are you =
c’est pas une vraie question = ne pas le comprendre = trouble autistique
= ne pas la comprendre littéralement, il ne faut pas répondre
littéralement. Aussi rapport à la corporalité avec autrui. Confort de
communication = aimer parler de l’astronomie = se renfermer dans zones
de maitrises.
Axes paradigmatiques et syntagmatiques = on les voient quand une
foncction manque = mise en relief.
Problème sur les actes secondaires chez les autistes = Comment peuvent-
ils comprendre les actes indirects alors que justement ils se raccrochent
au sens littéral des mots.

VAUGELAS, 1663 = condamne la règle de la proximité au profit de la


domination du msculin sur le féminin = ça n’a pas toujours été comme
ça !

L’Enonciation

- Reprendre notes manuscrites


Référence personnelle, temporelle, spatiale
La référence temporelle
- Semaine dernière – il y a trois jours – hier – demain – l’année
prochaine

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- Système déictique vs anaphorique, embrayé vs débrayé, non-ancré


= anaphorique. Antériorité – postériorité – simultanéité
Demain = déictique vs le lendemain = anaphorique
- Souvent = repérage combiné du déictique et de l’anaphorique :
« Mardi dernier, je suis allée faire mes courses. La veille, le
magasin était fermé » = 1ère partie = déictique, calculé par rapport
au moment où je dis ça, situation d’énonciation + 2 ème partie =
anaphorique = se raccroche au repère second en système
anaphorique.
- Déictique – anaphorique = les 2 exigent un calcul par rapport à un
point vs référence temporelles absolues : le mardi 10 janvier 2013 à
13h34 = les indicateurs libèrent l’énoncé de l’ancrage énonciatif.
Ces unités servent souvent de repères pour les anaphoriques : « Le
28 janvier 2013, il partir marcher dans la montagne. Il ne revint
que deux jours plus tard » = pourquoi c’est mieux de dire 2 jours
plus tard plutôt que de redire la date ? on veut signifier la durée
entre les deux.
Ici = idée de proximité par rapport au lieu où on est vs là-bas =
idée de distance par rapport au lieu où on est = relatif vs absolu =
toujours négocier = avec démonstratifs, etc.
La = problème = why = tendance à dire en FRA que le ici s’oppose
à là. Ici = où je suis vs là = ailleurs ? mais on dit souvent je suis là,
viens là, viens ici, je suis ici = pour le même endroit.
- Les anaphoriques spatiaux = par rapport à un autre élément situé
précédemment dans ce qui a été dit/écrit : « Il s’arrêta devant
l’Eglise. Il y avait là des dizaines de personnes » là = Eglise =
anaphorique vs déictique.
- Références spatiales = déictiques, anaphoriques ou absolues.
Deixis et acquisition
- Souvent pose problème dans acquisition du langage chez l’enfant =
références instables La référence bouge. Ex « viens sur mes
genoux » = BB = « veux venir sur mes-genoux » = les déictiques
sont transformés en noms propres. Les parents = souvent parlent
avec références absolues = Maman aime pas quand Léa est triste
La représentation du discours d’autrui
- Discours rapporté
- RDA = DD, DDL, DIL, DI
- Une énonciation qui en contient une autre, un autre acte
d’énonciation, enchâssement
DD = Hier, il me dit « je passe te voir demain » Aujourd’hui
personne. Aujourd’hui + demain = font référence au même jour.
L’énoncé de base est respecté = mode de la citation avec guillemets
= deux moments d’énonciation exprimé, avec leurs déictiques
propres, même si 2 L. Littéraire = architecture typographique
massive
DI = Il m’a dit qu’il passerait le lendemain (« je passe te voir
demain »). Les déictiques enchâssants sont les mêmes = « m’ » =
reste mais déictiques enchâssés = changent = il y a plus qu’une
énonciation (mais 2 sources énonciatives)

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Les embrayeurs = même si on sait à quoi ils se réfèrent (Je = le


texte nous dit le prénom du gars) = ça reste des embrayeurs ! lire
l’énoncé « je serai là demain » = référence à situation
d’énonciation.
Deixis = subjectivant

Manque = théorie des actes de langages de Searle

Linguistique interactionnelle

Mais dans acte de langage = nécessité d’un allocutaire = effet d’attente


sur les actes de langages = ce qu’ils provoquent. Actes de langage =
isolés, produit par un L devant un allocutaire abstrait = Searle vs ici =
relation
Les rituels langagiers
- Comportements verbaux routiniers ou rituels interactionnels
a. Politesse = phénomène linguistique + interactionnelle = gère la
relation qu’on a avec autrui.
b. Maximes conversationnelles = principes qui assurent le fait de
comprendre pourquoi on discute avec autrui = comment ça se
fait que malgré malentendu, raté du langage = pourquoi on
parle quand même
c. Conversation et les genres
- Interagir suppose au moins
a. Quelque chose à faire, à dire (-action)
b. Quelque chose à partager, à faire faire (inter-)
- Benveniste + Jakobson = pas interactionnel = une personne qui
s’adresse à une autre, mais c’est tout = 1950-1960. Des modèles
plus interactionnels aujourd’hui.
- But = pas juste faire passer information d’un point A à B = mais on
attend qu’il se passe quelque chose, une boucle de rétroaction.
- Gérer l’information transmise = les maximes conversationnelles
- Gérer la relation = la politesse (A parle à B en supposant des trucs
sur B, attends des choses de B, B se met dans une certaine
disposition pour A)
- Beaucoup de mots qu’on utilise qui ne sont pas là pour gérer de
l’information = rare de juste dire « va faire » = plein de moyens
détournés = pas économique du point de vue linguistique = parce
qu’on est en train de gérer la relation.
La politesse et la théorie des faces (Goffman)
- Origine = en sociologie
- Rappel sur les actes indirects = « il fait froid ici » = une requête
(directif) par le biais d’une assertion. Peux-tu me passer le sel =
une requête (directif) par biais d’une question (directif)
- Pourquoi = politesse
- Goffman, théorie des faces, 1967
Etre en société = faire un travail de figuration = travailler l’image
que les autres se font de soi. Vision pessimiste de Goffman sur
société = être en société = dangereux = être toujours en train
d’opérer travail de figuration. Peu importe le contexte (intime –

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professionnel) = on travaille à l’image que les autres se font de


nous = pour se protéger (on protège son self derrière un masque
qu’on se crée activement = de toute nature = costard – sarouel =
on est tous dans le système) pour ne pas être atteint dans notre
intériorité. Beaucoup de métaphores dramaturgiques = jouer des
rôles, etc.
Tout individu essaie de valoriser sa face et dans certaines
situations, de la garder.
Brown et Levinson
- Reformulation par Brown et Levinson (1978) = ils établissent un
modèle de politesse à partir de la théorie des faces de Goffman.
- Tout individu a deux faces = une positive, une négative. face
positive = face qu’on veut valoriser, apparente) vs face négative
(territoire personnel, espace de liberté). Apparent, accessible,
dirigé vers l’extérieur vs négatif, ce qu’on n’expose pas.
- Dévaloriser = une manière de valoriser, en fin = auto-critique pour
se valoriser quand même à la fin. On essaie toujours de ne pas
perdre la face, mais on peut toujours.
- Face négative = la couche entre le self et le moi qu’on montre.
Cette couche est la zone de confort avec nous-même, la zone de
latitude entre le self et le masque qu’on construit
Les actes menaçants pour les faces (face-threatening acts = FTA)
- En entrant en société = on peut être agressé sur la face positive et
aussi négative. Il y a 4 faces (2 personnes, 2 faces. Un L et un
destinataire)
a. Acte menaçant la face positive du destinataire = insulte,
critique, reproche = vise à le dégrader
b. Acte menaçant la face négative du destinataire = proximité
physique, ordres, requête = territoire personnel n’est pas que
linguistique, mais aussi physique. Ordre ou requête = attaque
sur le territoire personnel de l’autre. (« remplissez le
formulaire ») = sur notre territoire personnel. = je dois prendre
du temps ce soir pour faire ça = agresse notre zone de confort =
faire concession sur notre liberté.
Mais on fait aussi des actes qui nous auto-agresse
a. Acte menaçant la face positive du L = on attaque l’image qu’on
montre de nous-même = excuse = se dévaloriser = produire une
excuse, c’est se dévaloriser, accepter de s’auto-agresser sa face.
Agression symbolique
b. Acte menaçant la face négative du L = remerciement = se
contraindre dans sa liberté
Remercier = à la fois attaque sur le négatif ou le positif, ça
dépend.
On prend quelque chose de notre liberté. Agression sur sa
liberté car au lieu de jouir de ce qu’on lui donne, on doit faire un
temps d’arrêt, construire de l’intersubjectivité = dire merci à
quelqu'un. Marquer un temps d’arrêt et remercier.
Remerciement a aussi un effet sur autrui = valorise la face
positive d’autrui.

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Remerciement = aussi pour se prémunir d’une attaque sur face


positive.
Don – contre-don Mauss = remerciement = socioculturel.
Retour sur la politesse
- Il fait froid ici vs Peux-tu me passer le sel ? (direct = possibilité
physique de passer le sel vs indirect) Il est moins poli d’ordonner
quelque chose (attaque sur face négative d’autrui) que d’asserter
ou questionner = ordonner = acte très menaçant pour la face
négative du destinataire.
- Il fait froid = on peut toujours se cacher derrière un acte pas
malpoli. Pour gérer lien avec autrui. Autisme = problème avec lien
avec autrui = c’est pas direct, c’est compliqué.
- Les actes indirects = des moyens disponibles pour adoucir un FTA
(acte menaçant pour les faces).
- Tu me passes la viande ? vs Stp, pourrais-tu me donner un peu de
viande ? » = conditionnel = virtualise les procès = modalisation.
Stp = préliminaire, hypothétise le fait que ça se passe. + une
question. + « un peu » = minimiseur même si à la fin ça peut être la
même quantité. + donner (vs passer) = il fait un don, il est en
position de force = il a l’impression de faire un don.
2 catégories de moyens
- Les anti-FTA (politesse négative) = adoucir les actes menaçants =
atténuer le FTA
a. Les substitutifs = désactualisateurs modaux, personnels
(évitement deixis = on plutôt que tu), temporel (je voulais te
demander si vs PR, conditionnel = désactualisateur modal),
euphémisme, ironie
b. Les additifs = préliminaires (puis-je vous poser une question
personnelle, t’as cinq minutes, stp = ils préparent), les formules
réparatrices = je m’excuse, … = on s’auto-agresse avant
d’agresser l’autre, les amadoueurs = sois gentil, modalisateur =
« à mon avis, probablement », pas sûr, …)
- FFA (face flattering acts ; politesse positive) = action
intrinsèquement polis (peuvent préparer ou suivre un acte
menaçant) = valoriser la face politesse d’autrui. Souvent avant ou
après un acte agressif, menaçants
a. Cadeau = flatter autrui avant ou après de l’avoir agressé = don
de nous même, dépenser de l’argent, … = mais on espère qu’il
soit assez flatteur pour autrui en espérant qu’on peut faire acte
menaçant après.
b. Louage (valorisation de la face de l’autre)
Cadeau = agression sur notre face négatif = on dépense temps
argent, … = on signale une agression qu’on s’est faite soit pour
contrebalancer, ou rituel de don contre-don.
Les maximes conversationnelles
- Politesse = couche linguistique pour gérer relation à autrui.
- Maximes conversationnelles = Grice, 1975 = partie des philosophes
du langage.
- Comment se gère l’information dans la discussion = le niveau de
précision des informations (et non la relation)

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- Principe de base de la conversation = la coopération = si les


conversations ont du sens, c’est parce que les L coopèrent pour leur
en donner (vs Goffman = contact = mise en danger)
- Le principe de coopération prend la forme de 4 maximes = c’est pas
des règles, pas ce qu’on doit faire absolument, mais plutôt des
grandes tendances qui expliquent pourquoi on est prêts à coopérer
avec autrui.
a. Quantité = donner une quantité d’informations adéquate.
b. Qualité = donner une information vraie. (condition de sincérité
d’un acte assertif = ça fonctionne quand on pense que ce que
l’autre dit est vrai), sinon coopération en chute libre.
c. Relation = être pertinent (parler à propos)
d. Manière = être perspicace (éviter l’obscurité, être ordonné),
coopérer autant qu’elle peut = genre appels d’urgence = confus
car émotion extrême = mais on l’écoute quand même.
- Règles = conditions de la coopération, paramètres à l’aune
desquels les contributions sont évaluées. En cas de violation de ces
maximes. a. mon interlocuteur ne coopère pas ou b. il coopère
(nouvelle interprétation qui redonne du sens)
- Violations manifestes de ces maximes = coopère pas ou je dois
comprendre autrui chose.
a. De quelle couleur est le prochain train pour Genève = maxime
de la relation = violée. Plusieurs options :
On se dit pas elle est folle = donc caméra cachée, ou =
disruptive (blague, ironie), ou touriste (train différencié en
couleur parfois), analphabétisme
b. On se retrouve à St François, proche du manège, qui a été
transformé en 1903, orthographe allemande réformée aussi à ce
moment = Maxime de quantité violée. Sinon = aime bien étaler
sa culture = donner quantité d’information superflu par rapport
à ce qu’on demande. La personne fait de notre question autre
chose = moyen d’étaler sa culture.
c. J’ai un examen mardi, à moins que ce soit le lendemain, ou
semaine prochaine, aujourd’hui ou demain ? Maxime de manière
violée = perspicace = donc donner référence absolue, date. Elle
veut pas en parler = pas entrer dans l’examen.
d. Margaret va bien, elle a juste changé de sexe et s’appelle David
= violation de la Maxime de qualité = c’est faux.

- Lecture = pas matière d’examen


- Langues = système de signes ? Donner exemple non vu en cours !

Les rituels langagiers

Les maximes conversationnelles


- Principe de base de la conversation = coopération. Si conversations
ont du sens = parce que les L coopèrent pour leur en donner. Faire
du mieux qu’on peut pour coopérer = donc maintenir l’attention.
- Principe de coopération = prend la forme de 4 maximes
a. Quantité = donner une quantité d’informations adéquate

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b. Qualité = donner une information vraie


c. Relation = être pertinent, parler à propos
d. Manière = être perspicace, éviter obscurité, être ordonné
- Ce ne sont pas des règles = conditions de la coopération,
paramètres à l’aune desquels les contributions sont évaluées. En
cas de violation d’une maxime : la coopération ne s’arrête pas tout
de suite = je dois comprendre quelque chose d’autre = autre chose
que le plan littéral. Très dur de casser la coopération. Conflit = une
forme de coopération. S’il y a du conflit = forme de coopération. Fin
de coopération = ne plus se parler du tout. VS Goffmann =
pessimiste vs Brice
a. Mon interlocuteur ne coopère pas.
b. Il coopère = nouvelle interprétation, qui redonne du sens.
Eléments de conversation
- Chomsky = conversation = lieu de performance = balec’
- En fait = conversation = très ordonnée, ritualisée
- Séquence phatique d’ouverture = très ritualisée. Règles qu’on
n’apprend jamais. Apprendre par mimétisme. Figée. Lieu où se
dessinent la trajectoire de la conversation
- Schegloff, 1968, pour appel téléphonique
1. Sommation – réponse (ça sonne – allô, oui)
2. Identification – identification (Mr – Mme)
3. Salutation – salutation (yo – yo)
4. Phase des « comment ça va ? » (ça va …)
Action – réaction
- Mécanisation
- Personne qui appelle = doit introduire la séquence transactionnelle
= pression = passage de l’un à l’autre, pause.
- Marqueur de non-préférentialité. Rupture syntaxique, est-ce que ça
coule ?
- P essaye d’inviter F à aller manger avant le concert. Séquence
d’invitation = délicat = on prend des risques. Si la personne dit
non, socialement = on perd la face, attaque sur la face positive =
selon Goffman. Laborieux de refuser quelque chose. Apparaît en
séquence 12. Tout ce qui vient avant = des séquences de pré-
invitation. « t’as mangé ? » = on sait ce qui va suivre = une
demande = acte secondaire. Si la personne dit oui = évite de
formuler la séquence d’invitation donc évite qu’on se mouille en
lançant la séquence d’invitation.
- « T’as mangé » « Non mais j’ai déjà quelque chose » = il n’y a rien
dans le t’as mangé qui invite ! Mais séquence routinière
d’anticipation ! Si je dis oui = veut dire que je veux pas aller
manger avec toi = fais pas ta séquence d’invitation.
- Socialement dérangeant de refuser une invitation quand la
personne a senti que la porte était ouverte
- Actes de langage en contexte
- Actes préparatoires et actes rétroactif = pour ménager.
- « Tu voulais aller manger un morceau avant ? » = acte secondaire
directif. Acte préparatoires pour les actes potentiellement agressifs
pour la face.

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- Would you like some tea ? – No


Adéquat au niveau de l’information (maxime de quantité) vs
inadéquat au niveau de la relation = attaque sur face positive
Réponse non-préférentielle
a. Quant à sa nature = refus
b. Quant à sa forme = pas d’étayage, pas d’hésitation.
Les genres
- La conversation est considérée comme forme prototypique du
langage, sa forme première = forme de base et première forme
acquise par l’enfant. La forme non marquée.
- Genre = une pratique sociale essentiellement langagière, qui a une
forme particulière et un nom pour la désigner.
- Modèle SPEAKING. G = Genre = connaissance du genre dans
lequel le locuteur s’exprime fait partie de sa compétence de
communication (parler avec langage de séminaire à ses parents =
lourds)
- Parodie = loupe sur un genre = ses traits saillants, reconnaissables.
Un genre poussé à l’extrême. Air de famille = derrière la diversité,
thèmes abordés, implication énonciative du L, phraséologie (style),
composition d’ensemble (plans de texte), actes de langage.
- Ici = liste organisée temporellement. Beaucoup de « je » =
expliquer ce qu’on est en train de faire. Je en position S et agent. Je
agentif. Présentatif = voici. Verbe au passé. Connecteur de type
consécutif. Phraséologie = pareil mais dans l’un = V au passé =
voix off qui commente vs parodie = mise en scène.

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