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I. Langage et linguistique
Linguistique comme science du langage
Langage, langue, parole
Synchronie – diachronie
Le signe linguistique et ses propriétés
La double articulation et le principe d’économie
II. La forme des langues, unités et niveaux
Phonétique, phonologie
Morphologie
Syntaxe
Linguistique textuelle
III. Entre forme et usage, le langage en fonctionnement et la
communication
La communication et les fonctions du langage
L’énonciation, la subjectivité et la voix d’autrui
Les actes du langage
Le discours et l’interaction, les rituels, les maximes de
conversation
I. LE LANGAGE ET LA LINGUISTIQUE
- Science du langage
Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique générale, 1916 =
impact de son approche structurale des langues
Ses dichotomies = langage vs langue, langue vs parole, approche
synchronique vs diachronique, signe vs référent, signifiant vs
signifié, rapports syntagmatiques vs paradigmatiques
- Le langage, la langue, la parole
Langage
- Le langage peut être étudié
Dans sa dimension biologique ou psychologique = faculté
spécifique de l’homme
Dans sa dimension sociale et fonctionnelle = le langage comme
outil pour atteindre des fins, interagir avec autrui, se situer vis-à-
vis de lui
Dans sa dimension interne et formelle = langage comme système
structuré en unités et niveaux
- Langage = niveau anthropologique = faculté humaine, capacité
d’utilisation de signes pour communication
- Langage = niveau interne = concept qui réunit la variété des
langues particulières, c’est l’universel derrière la diversité des
langues.
- Langue = système de signes spécifiques, instruments partagés par
une même communautés
- Langue = système formel génératif, moyen de structurer la pensée,
institution, facteur de cohésion, lieu de construction de l’individu,
ressource pour relation à autrui
De la parole à la langue
- Niveau I = Le langage n’est pas observable en tant que tel,
seulement au-travers de la diversité des langues
- Langue = un système de signes spécifique, instrument partagé par
communauté particulière pendant certaine période
- Niveau II = les langues = accessibles qu’au travers des réalisations
effectives, qui sont des indices de la présence d’une langue. Ces
réalisations cocnrètes et toujours singulières = parole
Langage – langues – parole
- Langue = toujours un construit théorique + approximatif
- La parole (réalisation concrète) = permet d’abstraite + d’acquérir
la langue (système abstrait
- La langue (système abstrait) permet de générer + de comprendre la
parole (réalisations concrètes)
- Le langage = forme et fonctionnement = on peut le comprendre par
la langue
Synchronie – diachronie
- Langue = construit collectif, modifier par la temps. La langue
évolue par les modifications de la parole
- Linguistique diachronique = considère les mutations successives
d’une langue, trace son évolution
- Linguistique synchronique = arrêt sur image, considérer la langue
à un instant donné, forme + fonctionnement. Métaphore de
Saussure = le jeu d’échec.
- Relation métalinguistique entre le langage (objet d’analyse) et le
langage (outil de cet analyse).
- Tout L = exerce une activité métalinguistique inconsciente, ne
serait-ce que parce que otu acte de paroel représente une série de
choix qui renvoient à un code, dont l’acquisition chez l’enfant
s’accompagne d’un travail d’analyse.
- Activité métalinguistique = jeu de mots, par ex.
- Jeu avec les mots = se fonde sur activité métalinguistique
inconsciente qui révèle la compétence linguistique du sujet parlant
= nous permet de poser la fonction poétique à laquelle se rattache
la fonction udique, comme centrale dans les diverses fonctions du
langage.
- Communication humaine = se distingue des autres formes de
communication = sa fin n’est pas forcément l’information.
Le signe linguistique et ses propriétés
- Saussure = langues comme systèmes de signes. Les signes sont
organisés en système dans une langue
Le triangle sémiotique
- « Moi j’avais un gros poisson », le mot « poisson » est un signe, ce
n’est pas la chose à laquelle il renvoie (un poisson qui est dans
l’eau). Un signe = peut parler de quelque chose qui n’est pas là.
Seul le mot peut être traduit = chaque langue = ses propres signes
- La diversité des langues = les mots ne font pas que refléter la
réalité = pas des étiquettes collées sur une réalité déjà découpée en
Le signe linguistique
- Le signe = abstrait. Image acoustique = pas un son matériel, mais
l’empreinte psychique de ce son. Le signifié (concept) + signifiant
(image acoustique, image qu’on a de la matérialité du signe) = les 2
sont abstraits.
- Le signe = arbitraire = le lien unissant le signifiant au signifié est
arbitraire. Signe = total résultant de l’association d’un signifiant à
un signifié.
- Preuve de l’arbitraire du signe = l’anglais utilise un autre signifiant
que le français pour le mot « poisson »
- Benveniste = le lien entre le signifiant et le signifié est nécessaire.
- Le signe est conventionnel = habitude collective, société.
- Le signe est arbitraire, conventionnel, discret, linéaire (arbitraire
vs liberté de choix = caractère partagé de la langue = le lien qui
uni signe – référent = imposé à celui qui l’apprend). Discret = les
signes sont délimitables + identifiable par le couple présence –
absence. Boisson ou poisson = soit b soit p, pas de plus ou moins =
rupture. Comprendre un message, c’est donc discrétiser
(üsegmenter) le flux de la parole en signe. Linéaire = le signifiant,
de nature auditive, se déroule dans le temps = il représente une
étendue, cette étendue
est mesurable dans une
seule dimension, c’est
une ligne, les éléments
se présentent les uns
après les autres =
lignes.
- Expression du signifiant
= implique de
prononcer les sons les
uns après les autres.
La double articulation
PHONÉTIQUE
- L’analyse physique des sons de la parole
- Phonétique articulatoire = étudie mécanismes de production des
sons, phonétique acoustique = étudie matérialité des sons eux-
mêmes, phonétique perceptive = étudie réception + interprétation
des sons. Outre sa participation à la linguistique, la phonétique sert
à une finalité correctrice = logopédie + finalité industrielle =
reconstitution synthétique + reconnaissance automatique de la
parole.
- Appareil phonatoire = pas d’organe dédié exclusivement à la
production de la parole = mais ensemble de parties du corps
mobilisées conjointement = lèvres, dents, larynx, poumons, …
Classement des sons
- Sourd vs sonore = si les cordes vocales vibrent lors du passage du
souffle par larynx = son sonore, sinon sourd. Voyelles = le plus
souvent sonores (sauf cas de chuchotement, consonnes = sourdes
ou sonores.
- Nasal vs oral = air qui passe ou non par cavité nasale = voyelles ou
consonne nasale s’il y a usage de la cavité nasale vs orales, si non.
- Voyelle vs consonne = lors de production d’une voyelle, l’air passe
librement par la bouche + nez vs consonne = passage obstrué au
Les voyelles
Zone d’articulation (position de la langue)
a. Antérieure (devant)
b. Centrale
c. Postérieure (derrière)
Degré d’aperture de la bouche
a. Fermé
b. Mi-fermé
c. Mi-ouvert
d. Ouvert
Forme des lèvres
a. Arrondie
b. Non arrondie
Action ou non de la cavité nasale
a. Nasale
b. Orale
PHONOLOGIE
- Analyse fonctionnelle des sons d’une langue
- Dégager les phonèmes d’une langue, c’est abstraire à partir des
sons produits dans la parole, les sons pertinents de cette langue.
Pertinent = qui assume une fonction distinctive = dégager les
phonèmes d’une langue, c’est considérer les sons qui permettent de
distinguer un signe d’un autre. En français, derrière l’infinité des
réalisations concrètes de (f), il n’y a qu’un seul phonème /f/, unité
abstraite qui est partagée au sein d’une communauté et qui permet
de distinguer « fer » de « ver »
- La substance du phonème «/f/ = importance que pour distinguer
signes différents.
- En FRA, tant que l’interlocuteur entend une constrictive labio-
dentale sourde = il entend un /f/, = « fer » mais s’il tend une
sonorité = il entendra un /v/ = « ver »
- Chaque idiome compose ses mots sur la base d’un système
d’éléments sonores dont chacun forme une unité nettement
délimitée et dont le nombre est parfaitement déterminé. Ce qui les
caractérise = pas leur qualité propre et positive, mais le fait qu’ils
ne se confondent pas entre eux = les phonèmes sont avant tout des
unités oppositives, relatives et négatives
- Preuve = latitude des sujets pour la prononciation dans la limite où
les sons restent distincts les uns des autres. En FRA = usage
générale de grasseyer l’r = empêche pas certains de le rouler. Son
= pas besoin d’une qualité invariable.
- Idée de système, structure = LS, les éléments n’ont pas de valeur
en eux-mêmes, ils en reçoivent une dans la mesure où ils intègrent
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- Attention aux sons qui ne commutent pas, et que deux sons peuvent
être deux variantes d’un même phonèmes = soit liberté du locuteur
(variante libre), soit deux prononciations conditionnées par les sons
environnantes = variantes combinatoires
- Variation libre = pas distinctive d’un point de vue linguistique =
peut renseigner sur appartenance sociale ou géographique, mais
aussi fatigue, émotion, …
- En français, un seul phonème /ʁ/, avec 3 variantes libres ([ʁ], [r] et
[ʀ])
- Variation combinatoire = phonétique combinatoire étudie les
pressions que l’articulation d’un son subit fait des sons qui
l’environnent. Le son (k) est plus palatalisé dans le cas de (ki)
« qui » que dans celui de (ku) « cou », du fait de l’antériorité de la
voyelle (i) par rapport à (u). Le sujet parlant n’a pas le choix. En
FRA = qu’un sul phonème /k7 qui sera réalisé différemment selon le
contexte articulatoire de sa réalisation (qui ou cou), sans que ces
variations ne soient distinctives = impossibilité de construire des
paires minimales.
- Notion de trait distinctif
- L’exemple des consonnes du FRA
Neutralisation et archiphonème
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LA MORPHOLOGIE
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2 classes de morphèmes
- Morphèmes lexicaux = les entrées du dictionnaire, disposent d’une
certaine autonome syntaxque, pouvant fonctionner comme radicaux
- Morphèmes grammaticaux = ensemble clos et limité, évolution sur
un temps très long, expression d’un petit nombre de catégories et
de relations, ne peuvent pas servir de radical (=base) : conjonctions
(et, ni, donc, qui, que, etc.), pronoms et déterminants (le, mon, ce,
je, tu, etc), formes verbo-temporelles (présents, accords de
personne, etc), marques de nombre et de genre (féminin, pluriel,
etc.)
2 grands principes de composition
- L’affixation = processus qui combine une base (morphème lexical) +
affixes (préfixe, infixe, suffise), unités morphologiques non
autonomes. = découragé = dé-courag-é-s (un préfixe + 2 suffixe)
a. Par flexion = l’affixe donne un trait grammatical à la base
(genre, temps)
Ex = gentil-le-s, chante-r-ai, girl-s
b. Par dérivation = modification du contenu ou de la catégorie de la
base = joliment (-ment = suffixe de dérivation en adverbe).
Repartir = re = préfixe de dérivation ajoutant du contenu.
Affixes de dérivation (-erie, -eur, -ation, -iser, etc.) = considérés
comme des morphèmes quasi-lexicaux = liste courte mais
ouverte + pouvant avoir un sens lexical
- La composition = processus de combinaison de plusieurs
morphèmes lexicaux, qui sont donc susceptibles de fonctionner
comme bases d’autres construction
Ex = morpho-logie = (morph-èmes, logi-que), machine à écrire
(machin-iste, écrit-ure)
On parle aussi de synthèmes pour parler des constructions de type
« machine à àcrire » ou tableau noir = le synthème est un
assemblage de morphèmes lexicaux qui fonctionne syntaxiquement
comme un morphème unique et dont le sens ne se laisse pas
décomposer. Chemin de fer = peut être remplacé par rails, rien ne
peut être intercalé et le sens de l’expression n’est pas « chemin fait
de fer », mais « chemin foré par deux rails parallèles sur lesquels
roulent les trains
Les 4 types linguistiques
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LA SYNTAXE
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Linguistique textuelle
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Reprise vs qualification
Le père. Il = anaphore = reprise = relation hiérarchique
Le père. Guichetier dans un cinéma = pas reprise, mais qualification =
relation symétrique
L’actrice principale = anaphore associative de la représentation (fenêtre
= anaphore associative de maison), on s’attend à ce qu’il y en ait une.
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L’Enonciation
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Linguistique interactionnelle
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