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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI
(UAC)
THEME :
DEDICACE
Dédicace spéciale à toute ma famille et à mon défunt père, toi qui n’a pas vécu
longtemps pour voir ce que sont devenus tes enfants. J’espère néanmoins que tu
nous assiste spirituellement.
REMERCIEMENTS
Ce mémoire est le fruit des efforts fournis et des sacrifices consentis par
plusieurs personnes que je ne pourrai oublier de remercier.
Mes sincères remerciement s’adresse d’abord à Dieu, créateur de toute chose,
pour son souffle et tous ces innombrables bienfaits.
Aussi, je tiens à exprimer toute ma reconnaissance à mes co-directeurs de
mémoire, docteur HOUNZANGBE Marcelin pour avoir accepté de superviser
ce travail malgré ses nombreuses occupations et docteur BONOU-GBO Zakiath
pour m’avoir pris comme son jeune frère et membre de sa famille et accepté de
m’encadrer dans la conception et l’élaboration de ce travail et aussi pour le
dévouement manifesté malgré toutes ces nombreuses occupations. Je vous
témoigne toute ma gratitude.
Je me dois de remercier plus particulièrement toute ma famille :
mon aimable et attentionnée mère, LOKOSSOU Félicité pour les
encouragements et pour tous les incommensurables sacrifices consentis pour
toute ma formation ; je me rappelle encore de ses paroles : « Michaël tu me dois
de réussir et de me rendre fière » « je vais monter à bord de ta Mercedes un jour
pour me réjouir de mes efforts » ;
ma tante LOKOSSOU Clotilde pour m’avoir élevé comme son propre enfant et
permis de croire en mes rêves ;
mes sœurs Alice, Angèle et Clémentine, et mes frères Daniel et Fidèle pour leurs
encouragements, assistances matérielles et financières sans lesquelles je ne
pourrai arriver au bout de ce travail scientifique ;
aussi à mon défunt père pour son assistance spirituelle.
Je saisis l’occasion pour remercier sincèrement le maire de la commune de covè
HOUESSOU Ferdinand et papa DOSSOU Evariste, lieutenant de la douane,
pour le soutien inconditionnel.
À toi aussi ma très chère Naomie DAGA pour ton assistance, soutien et
encouragements tout au long de ce travail. Merci !
J’ai témoigne ma reconnaissance à tous les intervenants et toutes les personnes
qui par leurs paroles, écrits, conseils et critiques ont guidé mes réflexions et ont
accepté de me rencontrer et de répondre à mes préoccupations. Je cite ainsi fofo
Dsandry, un merci particulier à vous, Ulrich, Yves, Pires, Cariphale et tous mes
GLOSES
N nom
V verbe
Nég Négatif
Interg Interrogatif
Dét Déterminant
Adj Adjectif
Adj poss Adjectif possessif
Ppc Pronominal personnel complément
Ppers Pronom personnel
C cord conjonction de coordination
C sub conjonction de subordination
SOMMAIRE
INTRODUCTION ................................................................................................. 1
CHAPITRE 1 : CADRE DE RECHERCHE ET REVUE DE LITTÉRATURE . 4
1.1 CADRE DE LA RECHERCHE ...................................................................... 5
1.2 Problématique :................................................................................................ 8
1.3 Méthodologie : ................................................................................................ 9
1.4 Hypothèses et Objectifs de recherche : ......................................................... 10
1.5 Clarification conceptuelle : ........................................................................... 11
1.6 Revue de littérature ....................................................................................... 16
CHAPITRE 2 : CADRE THEORIQUE ET LA STRUCTURE DU FƆNGBE . 22
2.1 Cadre théorique : ........................................................................................... 23
2.2 Rappels phonologiques et morphologiques .................................................. 25
2.3 Motivation : ................................................................................................... 33
2.4 Dispositif de recherche : ................................................................................ 34
2.5 Résultats attendus : ........................................................................................ 34
CHAPITRE 3 : ANALYSE DES DONNEES .................................................... 35
3.1. La syntaxe de la proposition......................................................................... 36
3.2. La juxtaposition ............................................................................................ 36
3.3. La coordination............................................................................................. 38
3.4. La subordination ........................................................................................... 40
CONCLUSION ................................................................................................... 47
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ............................................................ 51
ANNEXE ................................................................................................................ I
TABLE DES MATIÈRES ............................................................................... XVI
Résumé
INTRODUCTION
Il est à noter que depuis le lendemain des indépendances, les peuples noirs en
ont pris conscience et ont œuvré à l’utilisation effective et à l’introduction des
langues africaines dans tous les secteurs d’activités formelles comme c’est le cas
du Kenya, du Nigeria et d’autres pays. Mais force est de constater que la plupart
des peuples africains n’y arrivent toujours pas à concrétiser cette belle et
rassurante initiative. C’est tristement le cas du Bénin qui depuis un certain temps
peine à trouver des solutions et prendre des décisions radicales et fermes vis-à-
vis de l’utilisation des langues nationales dans les secteurs d’activités formelles,
malgré bien évidemment les nombreux efforts conjoints que mènent chaque jour
les chercheurs linguistes dans ce sens.
Comment les peuples Fɔn se sont-ils installés sur ces lieux et qu’est-ce qui a
favorisé l’expansion de cette langue ? Nous nous permettrons de faire une
présentation de la zone d’enquête.
Il faut remonter au 16è siècle et évoquer l’installation des fon Guɛdɛvi sur le
plateau d’Abomey ,lieu où ils ont été rejoints par les Aja venus de Tado (Togo).
Quand au terme fɔngbè , c’est une construction comportant d’une part le nom du
groupe social ‘’fon’’ et d’autre part ‘’gbe '’ qui est le thème utilisé pour
désigner une langue ainsi le mot fɔngbè désigne la langue fon.
Par les conquêtes et les émigrations les fon occupent aujourd’hui une grande aire
géographique.
À la question de savoir où l’on peut rencontrer les locuteurs du fɔngbè,
TCHITCHI (2009 :43) affirme que c’est dans les départements du Zou et des
collines que l’on rencontre la grande majorité des locuteurs, notamment dans les
communes de Gbɔxikɔn, Zogbodomɛ, Za-kpota, agbomɛ, Agbannyizun, wɛnxi,
kovɛ, Jija (sauf à Aguna), Zanylando (sauf dans le village de agonlin-xwegbo où
se parle aussi le edeyoruba), Savalu(sauf dans les villages de Cɛti, Dumɛ,
Jaloku, Odo-agbon), Wɛsɛ.
Dans le département de l’Atlantique les locuteurs du fɔngbè sont localisés dans
les communes de Ouidah d’Agbomɛ-kandofi (un détachement du royaume
d'Agbomɛ, kan do signifie détacher et fi, correspondant à ici), d’Allada, de Zɛ,
de Tɔfɔ, de Tɔli.
Dans le département du Littoral, (une commune à statut particulier) qui sert de
lieu de refuge pour la plupart des groupes linguistiques du territoire national on
rencontre une forte concentration des natifs du fɔngbè et beaucoup d’autres
locuteurs qui l’utilisent comme seconde langue.
Fáví/acheter/maison
Aujourd’hui le fɔngbè est utilisé par les radios et télévisions publiques et privés
du Bénin. Cette langue est également employée dans les programmes
d’alphabétisation et d’éducation des adultes.
Selon AKOHA (1980), le fɔngbè fait partie des langues de la grande famille
nigero-congolaise du groupe kwa et du sous groupe Gbè. Selon CAPO(1986),
les langues gbè sont classés dans la branche kwa des langues nigero-congolaises.
Les langues gbè sont parlées par les deux tiers de la population béninoise. Le
fɔngbè sur laquelle se base cette recherche est parlé par un bon nombre de
béninois surtout dans la région méridionale du Bénin. Selon GBETO (2012), on
serait tenté de la nommer lingua franca vu son évolution. Cette langue est
généralement présentée comme un parler tu continuum linguistique gbè, une
subdivisions du '’Left Bank’’ du New kwa de la famille Niger Congo selon la
classification de Stewart (1989 :221). La grande étendue du territoire de fɔn à
engendrer une diversité du parler. En effet les parlers fons diffèrent parfois de
façon profonde d’une région à l’autre. Les langues qui désigne la langue par
‘’gbè'' sont : ajagbè, ayizɔgbè, fɔngbè, gungbè , saxwɛgbè, maxigbè, wacigbè,
tɔligbè, xwlagbè , tɔfingbè, gɛngbè ;etc.
1.2 Problématique :
Les langues béninoises sont les plus grandes absentes dans les secteurs
d’activités formelles. La crise d’identité vient peut être d’abord de ce fait que les
langues béninoises ont été mises au rancard et remplacées par les langues
européennes. Cela tue en la société l’émulation à connaître, à aimer et à
développer son terroir et son patrimoine culturel. Les langues sont les principaux
facteurs de socialisation, c’est avec elles qu’on se familiarise avec les cultures.
Mais force est de constater qu’elles ne sont pas prises en compte dans plusieurs
domaines d’activités au profit des langues européennes. Cet état de choses qui
Réalisé par : AKPAKONON Edia Michaël Page 8
ETUDE SYNTAXIQUE DES PHRASES COMPLEXES EN FƆNGBE : ANALYSE LOGIQUE
relègue les langues au second plan, pousse même parfois certains à croire que
leurs langues sont dépourvues de toutes valeurs et même qu’elles constituent un
handicap à leur évolution, ce qui freine peut être aussi leur introduction dans
l’enseignement . Néanmoins, Il est primordial avant tout de doter les langues de
tous les outils adéquats facilitant leur exploitation. Beaucoup de travaux ont été
menés sur les langues béninoises en particulier, le fongbè qui fait objet de notre
étude. Nombreux de ces études qui ont été menées sur le fɔngbè, traitent de la
grammaire du fongbè mais il est à préciser qu’il n’y a pas beaucoup de travaux
sur la grammaire de cette langue qui ont abordé l’étude syntaxique des énoncés
complexes en mettant un accent particulier sur l’analyse logique.
1.3 Méthodologie :
Notre sujet ayant été basé sur l’étude syntaxique de la phrase complexe, nous
amène à choisir des textes à partir desquels nous tirerons plusieurs exemples de
phrases complexes pour étayer notre étude ; nous avons aussi formé des phrases
grammaticalement correctes en vue d’avoir toutes les informations dont on a
Phrase :
/Koku/accuser/temps/
Négative
/Koku/accuser/temps/nég/
Interrogative direct
/Koku/accuser/temps/dét/interg/
Exclamative
/Koku/accuser/temps/
Impérative
/Nég/accuser/temps/nég/Koku/
Phrase complexe :
Selon Battistini (1988 :134) cité par BONOU-GBO (2016 :168), une phrase qui
contient deux ou plusieurs propositions entre lesquelles existe en lien est une
phrase complexe.
Ex : Yɔlɔ̌ élɔ kó sɔ́ akpakpa tɔ́gbó mǐtɔ́n lɛ́ bɔ yě kó jɛ̀ godó mɛ̀.
/Appel/cette/déjà/prendre/plaisir/ayeux/notre/dét/,et/ils/déjà/tomber/autour/
Cet appel avait motivé nos ayeux,et ils s’y sont précipités
1ère proposition : Yɔlɔ̌ élɔ kó sɔ́ akpakpa tɔ́gbó mǐtɔ́n lɛ́
2ème proposition : bɔ yě kó jɛ̀ godó mɛ̀.
Dans la première proposition nous pouvons identifier un sujet : Yɔlɔ̌ élɔ ; un
verbe : sɔ́ ; et un complément : tɔ́gbó mǐtɔ́n lɛ́ .
Cette phrase complexe comporte trois (3) propositions juxtaposées par une
virgule (,) et deux points ( : ).
2ème la coordination :
/Je/aller/au marché/mais/pluie/pleuvoir/
3ème la subordination :
/Personne/dét/vouloir/verbant/savoir/que/nous/refuser/nég/
/Il/plaire/moi/que/tu/venir/et/prendre/moto/mien/à/moi
Cette phrase complexe comporte une seule principale : é jló mi, et deux
subordonnées : ɖɔ anǐ wá ; et bó zé kɛkɛ́ cé nú mi .
On peut conclure donc qu'une principale peut avoir plusieurs subordonnées qui
dépendent d’elle. nous verrons plus de détails sur la subordonnée dans la suite
de notre travail.
Syntaxe :
qui existent entre les éléments qui la composent (c’est-à-dire les constituants ou
les syntagmes) .
Ici, nous nous intéressons essentiellement aux relations syntaxiques qui existent
entre les unités linguistiques dans la langue fon. Il revient donc à déterminer les
rapports de dépendance entre les unités linguistiques et à ressortir les valeurs
syntaxiques.
Le même type de structure d'insertion est mis en vedette par Maurice Dessaintes
dans ses Éléments de linguistique descriptive(1960), tout en précisant un peu
plus les facteurs extérieurs au contenu sémantique qui influent sur la disposition
des membres de la phrase : '’un des caractères de la subordonnée pure est sa
mobilité relative, comme pour les compléments circonstanciels nominaux. Par
besoin logique ou par souci esthétique (équilibrer les membres de la phrase), elle
peut se placer non seulement devant ou derrière la principale (ex : se placer entre
le sujet et le verbe, ou entre le verbe et l’objet). Les propositions juxtaposées et
les propositions coordonnées ne semblent pas pouvoir se prêter à une telle
construction.
Pour attirer notre attention sur la nécessité de nous occuper des langues
africaines, TOSSA(1995 :33) rappelle que « nous devons proclamer que le
français n’est pas une langue africaine comme on tente de nous l’inculquer.
Nous n'avons pas pour mission de défendre la langue française ». Quelle est
alors notre mission ?
À travers tous ces auteurs préalablement cités, nous pouvons dire qu’il a été
question de la valorisation des langues africaines. Mais faut-il sans aucun travail
mené sur les langues, les introduire dans les domaines d’activité ?
Il est clair que l'idée de doter les langues nationales d'outils adéquats est d'une
importance capitale en ce qui concerne leur introduction dans les secteurs
d'activité. C’est pourquoi nous accordons notre importance à travailler sur la
grammaire du fongbè en l’étudiant sous un angle nouveau.
Selon jean Michel BERTHOLO (1990 :30) « il ne peut avoir en science sociale
de constatations fructueuses sans l’élaboration d’un cadre théorique de
référence » un fait social doit être « conquis, construit et constater ». La
linguistique en général et la grammaire en particulier ne font pas exception à
cette règle.
Le cadre théorique dans lequel sera développé ce mémoire est celui de la théorie
du gouvernement et du liage connu sous le nom de « théorie des principes et
paramètres ». En effet, la théorie du gouvernement et du liage ou Government
and Binding (GB) est une théorie développée par chomsky (1981, 1986a, 1986b,
1991) et nombreux autre travaux subséquents. Ce modèle de grammaire présente
une structure dont les niveaux de représentations donnent ce qui suit :
Lexique
Structure -D
Déplacer a
Structure -S
Déplacer a
+N -N +N -N
-N +V +V -V
Il est à préciser qu’en dehors des catégories cités plus haut, qu’il existe d’autres
catégories mineures ou non lexicales. Ces dernières catégories concernent les
déterminants, les complémenteurs, les auxiliaires, les modaux, et certains
quantifieurs.
Dans ‘’Ecrire et lire la langue Fon’’, ‘’sɔ́ nǔ wlán, sɔ́ nǔ nɛ́ xà’’AKOHA(2010) a
abordé l’étude de la phonologie du Fɔngbè. De cette étude plusieurs conclusions
ont été retenues, mais nous présenterons dans cette section de notre travail, un
synthèse de ces conclusions.
Pɛ́pɛ́pɛ́ : exactement
Pínpan : autorail
Pɛ́ɛn : pain
Le /s/ est toujours prononcé soud comme dans : ( un sou ) ; quand il est
dur, on l’écrit /z/ :
Susu : beaucoup bìsésé : complètement
Le /r/ équivalent du /r/ roulé, n’existe pas en fongbè. Il est rendu par le
/l/ :
é zlɛ́ : il a traversé tlóló : sur le champ
Xà : réciter xá : avec
1 i u
2 e o 1 ĩ ũ
3 ɛ ɔ 2 ɛ̃ ɔ̃
4 a 3 ã
Elle existe toujours sur toutes les voyelles nasalisables qui suivent une voyelle
nasalisée . En ce cas, on ne l’indique pas, on fait l’économie d’un /n/. Ainsi, on
écrit : ‘’Tan ɔ́’’ et non pas ‘’Tan ɔ́n’’ qui signifie l’histoire.
À chaque fois que la voyelle nasalisée suit une consonne nasale ( m, ml,
n, ny, nyl ). Ainsi, on écrit : mi nǎ mɔ̀ et non pas min nǎn mɔ̀n qui
signifie : nous verrons.
À chaque fois que la voyelle nasalisée suit immédiatement une autre qui
l’est aussi ; ainsi, on écrit : un mɔ ɛ ǎ et non pas un mɔn ɛn ǎn qui
signifie : je ne l’ai pas trouvé.
À chaque fois que deux voyelles nasalisées se suivent dans un seul mot :
la nasalisation se met alors après la seconde ; ainsi, on écrit :
Atɔ́ɔ́n : cinq et l’on prononce : atɔ́n ɔ́n
En effet, selon :
Selon l’auteur, les emprunts présentent un ton modulé descendant sur la dernière
syllabe des polysyllabes et monosyllabes.
AKOHA (2010), Le Fɔngbè est une langue à ton qui utilise trois registres
pertinents et quatre tons pertinents ou tonèmes : un ton bas, un tons
moyen, un ton haut et un ton modulé ou montant haut-bas. Les tons
assument une fonction distinctive et ne sont pas séparables des voyelles
pour des raisons de commodité. Illustrons ces tons à travers les exemples
suivants cités par l’auteur :
Un ton bas:/…̀/ exemple : tò ‘’ pays’’
Un ton haut : /…́/ exemple : tó ‘’oreilles’’
un ton moyen : /…̄/ exemple : to ‘’d’abord’’
Un ton module haut-bas /…̂/ dô ‘’mur’’ différent de dò ‘’trou’’
GBETO (2007), le gbè (langue mère dont le fɔngbè est issu) présente
deux trous ponctuels : Bas et Haut. Selon l’auteur, la modulation tonale
BH et HB (et d’autres du type BHB, HBH) dans ces langues est
conditionnée phonétiquement.
Le ton module BH peut être issu de la propagation d’un ton préfixal B postulé
dans les formes de base de tout item sur le ton H suivant. Mais dans beaucoup
de dialectes gbè, il est issu de l’influence des consones sonores (en l’occurrence
les obstruantes) sur le ton H suivant. Gbèto (2007) postule ainsi un ton B
consommatique qui se propage sur le ton H suivant pour créer la modulation
tonale BH. Par ailleurs, il a démontré que les tons Haut-Bas de la tonalité des
noms sont dérivés par une règle d’insertion du ton Haut lorsque la consonne
concernée est une occlusive sourde. Cette tonalité élevée empêche la
propagation du ton préfixé Bas par une occlusive sourde. Ce qui est intéressant
dans les langues gbè, c’est que l’application des règles topologiques dépend de
la nature des consones. La tonalité Bas-Haut est dérivée par une règle de
propagation du ton Bas. La tonalité moyen-Haut est dérivée par une règle de
propagation du ton moyen tandis que le Haut-moyen est dérivée par la règle
d’insertion du ton Haut et une règle d’assimilation du ton Bas final. La tonalité
moyen est un allotone du ton Bas dans l’environnement d’une tonalité Haut.
2.2.2.1 Amuïssement
2.2.2.2 Amalgama
1ère Cas
=/è nǎ nyɔnù nyà ɔ bɛ́ gbɛ́/ « on lui a donné une femme et il a
refusé »
2ème Cas
Après le prépositif / nú / ‘’ pour que ‘’, lorsque nous avons le pps é ‘’ il,
elle ‘’, ce dernier se combine avec -U pour former / i /. On a alors :
6) / tɔ́ tɔ́n yɔ́lɔ́ è / = / tɔ́ tɔ́n yɔ́lɔ́ ɛ / « son père l’a appelé »
8) / fofó tón wɛ́ sɔ́ nú e / = / fofó tɔ́n wɛ́ sɔ́ ní í / « c’est son frère ainé
qui le lui a remis »
2.3 Motivation :
Notre travail porte sur la grammaire du fongbè et utilise comme base, les
données obtenues à partir des recherches documentaires. À la fin de la
production, nous allons pouvoir :
3.2. La juxtaposition
La juxtaposition est le fait d’allier des propositions l’une après l’autre en les
séparant par les signes de ponctuation comme par exemple une virgule (,) un
point-virgule ( ;) ou les deux points ( : ).
Voici quelques énoncés proposés pour déterminer l'existence de la proposition
juxtaposée dans la langue Fon.
ETUDE SYNTAXIQUE DES PHRASES COMPLEXES EN FƆNGBE : ANALYSE LOGIQUE
1- Akɔta ɖě ná síte dó ɖě jí, axɔ́súɖuto ɖě ná síte dó ɖě jí ; adɔ ná tɔ́n,
ayǐkúngban ná dǎn wǔ gbɔn fí tɛnmɛ tɛnmɛ.
/Clan/un/verbant/lever/sur/un/sur,/royaume/un/verbant/lever/sur/un/sur ;/famine/
verbant/sortir,/ terre/verbant/remuer/corps/par/ ici/divers/
Une nation s`élèvera contre une nation, un royaume contre un royaume ; des
famines et des tremblements de terre, en divers lieux.
2- Nǔ énɛ́ lɛ́ɛ ka ko nyí nǔɖé ǎ ; bǐbɛ́ wǔvɛ́mimɔ lɛ́ɛ tɔn kpowun wɛ.
Chose/adv/dét/verbant/ être/ rien/négation/ ;
début/malheur/dét/possessif/simplement/être/
Tout cela ne sera que le commencement des douleurs.
Énoncé 1
Akɔta ɖě ná síte dó ɖě jí : 1ère proposition indépendante
,axɔ́súɖuto ɖě ná síte dó ɖě jí : 2ème proposition indépendante juxtaposée à la
première par une virgule (,).
; adɔ ná tɔ́n : 3ème proposition indépendante juxtaposée à la deuxième par un
point-virgule ( ;)
, ayǐkúngban ná dǎn wǔ gbɔn fí tɛnmɛ tɛnmɛ. : 4ème proposition indépendante
juxtaposée à la troisième par une virgule (,).
Énoncé 2
Nǔ énɛ́ lɛ́ɛ ka ko nyí nǔɖé ǎ : 1ère proposition indépendante
; bǐbɛ́ wǔvɛ́mimɔ lɛ́ɛ tɔn kpowun wɛ. :2ème proposition indépendante juxtaposée
à la première par Un point-virgule ( ;).
3.3. La coordination
Selon BONOU-GBO (2016) , la coordination consiste à lier des propositions à
l’aide d’un morphème appelé ‘’conjonction de coordination’’. Une phrase
complexe peut-être composée de propositions indépendantes coordonnées :
c’est-à-dire reliées par une conjonction de coordination. Nous pouvons classer
ces morphèmes de coordination appelés aussi conjonction de coordination en 5
grands types suite à l’analyse sémantique de Quint (2008 : 32), cité par
BONOU-GBO (2016 :170) .
Types sémantique morphème de coordination Gloses
Additif bɔ̀, bó, lobɔ̀, lobo et
Adversatif/ antithèse amɔ̌ mais
3- Ahwan gbɔ̀n Tán Bó gbɔ̀n Dɔ̀n Bó gbɔ̀n Kɔ́súwò gɔ́n bó ká dín.
/Guerre/passer/Tan/et/passer/Don/et/passer/Kossouho/chez/et/ déjà/ passer/
La guerre se poursuivit à Tan et elle conquit Don, puis au passage gagna la
localité de Kossouwo.
Après observation des énoncés complexes proposés nous constatons que les
propositions coordonnées existent bel et bien en fongbè et qu’elles se relient par
des morphèmes de coordination que nous pouvons appeler les conjonctions de
coordination.
3.4. La subordination
Selon BONOU-GBO (2016 :171), la subordination est une relation syntaxique
entre deux unités de statuts différents et dont l’une dépend de l’autre. La
subordonnée est alors un constituant, une unité grammaticale qui occupe une
certaine position dans la hiérarchie structurale de la phrase. Cela lui confère une
certaine valeur grammaticale. Nous retrouvons alors dans ce type de phrase
complexe une proposition principale dont dépend la subordonnée et ne peut
exister sans elle.
Après observation des énoncés proposés nous pouvons constater qu’il existe des
propositions subordonnées relatives et qui sont introduites par des morphèmes
que nous pouvons appeler ‘’pronoms relatifs’’ il s’agit de : éé ; é ; e ; ɖee …
Proposons une technique d’analyse logique à ses énoncés préalablement
énumérés.
Énoncé 1
Ahwan sɔ́ Amizo cyɔ́ wù ní ì : proposition principale
é hù gbànú é : proposition subordonnée relative introduite par le morphème
relatif '’é’’ ayant pour antécédent '’Ahwan’’ complément de cet antécédent
Réalisé par : AKPAKONON Edia Michaël Page 41
ETUDE SYNTAXIQUE DES PHRASES COMPLEXES EN FƆNGBE : ANALYSE LOGIQUE
Énoncé 2
Jezu ɖɔ xó dó nǔ nyanya wú : proposition principale
e ná wá jɛ lɛ́ɛ : proposition subordonnée relative introduite par le morphème
relatif '’e’’ ayant pour antécédent '’nǔ’’ complément de cet antécédent.
Énoncé 3
Un kpɔ́n xó ɔ́ : proposition principale
ɖee a ɖɔ : proposition subordonnée relative introduite par le morphème relatif
'’ɖee’’ ayant pour antécédent '’xó’’ complément de cet antécédent.
CONCLUSION
S1+V1+bó(ou
Ex : é wá bó ɖɔ̀ lobo)+V2
/il/venir/et/dire/
Il est venu et a dit.
Un wá lobo w'àzɔ̌
/Je/venir/et/faire/travail/
Je suis venu et j’ai travaillé
Cependant, si le sujet n’est pas le même dans les deux propositions on
utilise la conjonction ‘’bɔ’’ (ou lobɔ) . Comme ça, on obtient :
S1+V1+bɔ(ou
lobɔ)+S2+V2
Ex : é wá bɔ un ɖɔ̀ xó n’í
/Il/venir/et/je/dire/parole/à lui/
Il est venu et je lui ai parlé.
ɖɔ̀ = dire
flín = se souvenir
byɔ̌ = demander
mɔ̀ = constater
lìn = penser
zɔ̌n= commander
yǐgbè= répondre
tuwùn = savoir
jlǒ = vouloir
gbɛ̌= refuser
ɖì= croire
sè = entendre
jɛ̀xá = convenir
etc.
La complétive avec ‘’ɖɔ̀’’ , c’est le cas le plus fréquent. Quand il vient
avec le verbe '’ɖɔ̀ = dire '’ , on n’a pas besoin de répéter le ‘’ɖɔ̀'' pour
exprimer '’que’’
Ex : É ɖɔ̀ a n’a wá
/Il/dire/tu/verbant/venir
Il a dit que tu viendras.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXE
Matíe tà 24
4- Jezu ka yí gbe nú yě ɖɔ : “Mi hɛn ayi mitɔn, bónú mɛɖé má wá blɛ́ mi
ó, 5- ɖó mɛ gěgé ná sɔ́ nyǐkɔ ce, bó ná wá xwetɔ́n, bó ɖɔ : ‘Nyɛ wɛ nyí
Klísu ɔ́ ;’ lobo ná flú mɛ gěgé. 6- Mi ná wá se ahwanfunfun sín zǐngídi ɖo
fí e sɛkpɔ́ mi lɛ́ɛ, bó ná nɔ́ se ahwanfunfun sín xó ɖo fí e lín dó mi lɛ́ɛ.
Ado ma hu mi ó ; ɖó nǔ wɛ nyí bó ɖó ná jɛ ; amɔ̌, gbɛvivɔ sín hwenu ɔ́ ko
nɛ́ ǎ. 7- Akɔta ɖě ná sí te dó ɖě jí, bɔ axɔ́súɖuto ɖě ná sí te dó ɖě jí ; adɔ
ná tɔ́n, bɔ ayǐkúngban ná dǎn wǔ gbɔn fí tɛnmɛ tɛnmɛ. 8- Có, nǔ énɛ́ lɛ́ɛ
ka ko nyí nǔɖé ǎ ; bǐbɛ́ wǔvɛ́mimɔ lɛ́ɛ tɔn kpowun wɛ.
9- “È nǎ wlí mi jó, bɔ è nǎ dó tagba nú mi, káká bó hu mi. Mɛ bǐ ná gbɛ́
wǎn nú mi, ɖó nyɛ wú. 10- Hwenɛ́nu ɔ́, mɛ e ɖi nǔ nú mì lɛ́ɛ gěgé ná jó
nǔɖiɖi yětɔn dó. Yě ná nɔ́ slɛ́ yěɖée, bó ná gbɛ́ wǎn nú yěɖée, 11- bɔ mɛ e
nɔ sɔ́ yěɖée dó ɖó gbeyíɖɔ Mawu tɔn lɛ́ɛ gěgé ná wá xwetɔ́n, bó ná flú mɛ
gěgé. 12- Adǎnúwiwa ná kpé fí bǐ bɔ nǔɖitɔ́ gěgé sín wǎn yí nú nɔzo ná
Suɖunú
jǐnukúnsin sín zǎnzǎnhwe jí káká wá yi gbadahwe jí é ɖɔhun. 28- ? Fí e
nǔkúkú ɖe ɔ́, fínɛ́ wɛ aklasú lɛ́ɛ nɔ kplé ɖe.
Gbɛtɔ́ví ɔ́ ná lɛ́ kɔ wá
29- ? “Nǔ énɛ́ lɛ́ɛ jɛ wá yi gúdo tlóló ɔ́, hwe ná dó zǐnflú, sun sɔ́ ná ná
wěziza tɔn ǎ ; sunví lɛ́ɛ ná jɛ ayǐ sín jǐxwé, bɔ hlɔ̌nhlɔ́n e ɖo jǐnukúnsin
lɛ́ɛ ná húnhún. 30- ? Énɛ́ ɔ́ gúdo ɔ́, wuntun e ná xlɛ́ ɖɔ nyɛ Gbɛtɔ́ví ɔ́ ko ja
ɔ́ ná tɔ́n ɖo jǐnukúnsin, bɔ akɔta e ɖo gbɛ ɔ́ mɛ lɛ́ɛ bǐ ná jɛ alě ná jí, bɔ yě
ná mɔ nyɛ Gbɛtɔ́ví ɔ́ ɖo akpɔ́kpɔ́ jí jǎwe kpódó hlɔ̌nhlɔ́n kpó, kpódó susu
ɖaxó kpó ; 31- bɔ un ná sɛ́ wɛnsagun ce lɛ́ɛ dó, bónú ahwankpɛn ɖaxó ɔ́
ɖɔ nǔ ɔ́, yě ná kplé mɛ e Mawu cyán lɛ́ɛ sín wɛ̌kɛ́zo ɛnɛ lɛ́ɛ bǐ mɛ, sín fí e
jǐnukúnsin ɔ́ ko bɛ́ sín ɔ́, káká yi jɛ fí e é kponu dó ɔ́.
32- “Mi kpɔ́n nǔ dó fígitín wú : ényí ala tɔn lɛ́ɛ jɛ mǔ dó jí, bó jɛ ama zɔ́n
jí ɔ́, mi nɔ tunwun ɖɔ xwejí ɔ́ wɛ ko ɖo nǎ wɔ̌ wɛ nɛ́. 33- Mɔ̌ ɖokpó ɔ́, nú
mi wá mɔ nǔ énɛ́ lɛ́ɛ bǐ ɖo jijɛ wɛ hǔn, mi nywɛ́ ɖɔ nyɛ Gbɛtɔ́ví ɔ́ ko sɛ yá
bǐ, bó ɖo hɔn jí. 34- Má ɖɔ nǔgbó nú mi : mi mɛ e ɖo gbɛ din lɛ́ɛ bǐ ná ko
kú cóbónú nǔ énɛ́ lɛ́ɛ bǐ ná jɛ ǎ. 35- Jǐnukúnsin kpódó ayǐkúngban kpó ná
vɔ, amɔ̌, xó ce lɛ́ɛ ná vɔ gbeɖé ǎ.
Tà 25
30- Mi sɔ́ mɛsɛntɔ́ nǔvɔ́nɔ énɛ́ nyi dó zǐnflú mɛ ɖo kɔ́xo ; fínɛ́ wɛ é ná ya
avǐ
31- Hwenu nyɛ Gbɛtɔ́ví ɔ́ ná lɛ́ kɔ wá, kpódó susu kpó, ɖo wɛnsagun lɛ́ɛ
bǐ tɛ́ntin ɔ́, un ná wá jínjɔ́n axɔ́súzinkpo ce jí
Ahwan gbénú wɛ̀ Dadá Gezo gosín bó xɔ gǎ kpà ɖò Gbǎ gbéjí, malin
málín dó zànnylàdó, fíé zàn tɔ̀n kú déè. Vǐtɔn Glɛlɛ kawá xɔ̀ tò bó zín alɔ
d’ákɔ́n bó ɖɔ̀ émi nà bà hɔnlɔ̀n. E ɖésú ká sìxú bló ɖ’álɔ tɔ́n wú ǎ, ɖó éé
kpó Gbàxosú Ajahunjɛhun kpó ɔ́ kpɔli ɖokpó ɔ́ wɛ̀ yě tɛ̀. Bɛ́ gbɔ́ wlí
kannumɔ tɔn kpowun. Enyí lěé fá ɔ́ ɖɔ́ gbɔ́n é wɛ̀ ɔ́, é nà hú í gbeɖé Glɛlɛ
gbɛ hwenu ǎ, mɔ̀ jɛ́n é má kan ná gba to tɔn gbeɖé à é nɛ́. Hun Gbɛhanzin
jɛ́n síxú wá bá tógbó tɔ̀n Gezo ɔ́ sín hɔnlɔn, eyɛ kawa kpéwú bó bà hɔnlɔn
nɛ́ bɛ́ jɛ́mɛ ní ì. Hàn gagà élɔ́ wɛ́ wlí ɖuɖejí Gbɛhanzin tɔn nɛ lɛ sín tan bo
kpin tɛ́nwín lɛnwín. Wùvɛ́ é mɔ ɖ’émɛ́ cobɛ́ wá kpɛ́ɛ́ é bǐ wɛ́ ɖò han ɔ mɛ̀.
Ahwan é hù gbànú é
Bó hù tɔlinɛ́
E ɖè àhwàn dó.
Ahwan ja lélé.
È yɔ̀lɔ̀ xósétɔ́
Bá bà wɛnlɛ̀n
O mǐ xwèyígbè
È yɔ̀lɔ́ Ajaxo kpán, Tonɔjí kpán bó sɛ́ dó ganlin nɛ́
E ɖè ahwan dó
Lobo hù hwǐn
Bo mɔ̀ ahwan ja
Ɖɔ ɛ nú Naye vɛ́ ɖɔ̀ : ‘’ O nù é kó dó ɖò gbɛ mɛ lé à hwǐn bǐ
Agbazìgbé ká ɖɔ́ jí ahwan dintɔn lɔ́, hwìn nù wɛ́ ká ɖè.
O Gungán Hwigbamɛ ɖɔ̀ : ‘’ nǎ fɔ̀ kúkú bó ká fɔ̀ gbɛɖè’’.
Ahwangan lɛ ká ɖɔ́jí : nùgbò jɛ́n yě ká kó ɖɔ́ nɛ́
Bɔ̀ yě ɖɔ̀ : nya mɛ na wo jɛ wɛ̀ mì ná jɛ́ bó zìn.
O mi jɛ̀ fínɛ́,
Bɔ alɛ bú
Ɖɔ̀ é málán è.
Bo gbà Gelékú
Ajagunjɛ̀hun wá
Hùntɔ́ xo bó
Hùntɔ́ xo bó !
O viosò.
Hanyìyí :
Mi bo fɔ́n.
Koyiyí 1 :
Koyiyí 2 :
To yɛ zɔ́,
Koyiyí 3 :
Nú wé ó,
Koyiyí 4 :
Koyiyí 5 :
Koyiyí 6 :
Oóò ! Benɛ́ɛ́,
Eé ká nɛ́.
DEDICACE ........................................................................................................... i
REMERCIEMENTS ............................................................................................. ii
GLOSES .............................................................................................................. iv
Liste des tableaux...................................................................................................v
SOMMAIRE ........................................................................................................ vi
Résumé ................................................................................................................ vii
INTRODUCTION .................................................................................................1
CHAPITRE 1: CADRE DE RECHERCHE ET REVUE DE
LITTÉRATURE ....................................................................................................4
1.1 CADRE DE LA RECHERCHE ......................................................................5
1.1.1 Présentation de la zone d’enquête.................................................................5
1.1.2 Variantes dialectales et structure du fɔngbè .................................................7
1.2 Problématique : ................................................................................................8
1.3 Méthodologie : .................................................................................................9
1.4 Hypothèses et Objectifs de recherche :..........................................................10
1.4.1Hypothèses de recherche .............................................................................10
1.4.1.1 Hypothèse générale ..................................................................................10
1.4.1.2 Hypothèses spécifiques ............................................................................10
1.4.2Objectifs de recherche : ...............................................................................10
1.4.2.1 Objectif général........................................................................................10
1.4.2.2Objectifs spécifiques .................................................................................11
1.5 Clarification conceptuelle : ............................................................................11
1.6 Revue de littérature ........................................................................................16
CHAPITRE 2 : CADRE THEORIQUE ET LA STRUCTURE DU
FƆNGBE ..............................................................................................................22
2.1 Cadre théorique : ............................................................................................23
2.2 Rappels phonologiques et morphologiques ...................................................25
Réalisé par : AKPAKONON Edia Michaël Page XVI
ETUDE SYNTAXIQUE DES PHRASES COMPLEXES EN FƆNGBE : ANALYSE LOGIQUE