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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI
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MASTERS EN PHOTONIQUE ET EN RADIO DIFFUSION NUMERIQUE
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OPTION : PHOTONIQUE
MEMOIRE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLôME DE
MASTER PROSFESSIONNEL
THEME :
Sommaire
Sommaire ................................................................................................................................................. i
Dédicaces .................................................................................................................................................ii
Remerciements ........................................................................................................................................iii
Liste des sigles et acronymes .................................................................................................................. iv
Table des figures ..................................................................................................................................... vi
Liste des tableaux ................................................................................................................................... vii
Résumé .................................................................................................................................................... ix
Abstract ....................................................................................................................................................x
Introduction ............................................................................................................................................. 1
Chapitre 1 : Le réseau fibre optique du Bénin ......................................................................................... 3
1.1- Etat des lieux ....................................................................................................................... 3
1.2- Forces et faiblesses de la boucle Est, première partie du projet PDITT .............................. 5
1.3- Pourquoi réaliser la boucle Ouest de sécurisation Comè – Djougou ? ................................ 7
Chapitre 2 : Outils de mise en œuvre de la boucle Ouest de sécurisation Comè – Djougou................. 10
2.1- Etapes de réalisation d’une liaison terrestre de fibre optique ..................................................... 10
2.2- Proposition de dimensionnement pour la réalisation de l’infrastructure génie civil .................. 12
2.3- Proposition de technique de franchissement des points difficiles .............................................. 13
Chapitre 3 : Résultats du dimensionnement .......................................................................................... 15
3.1- Composante câble et génie civil ................................................................................................. 15
3.2- Composantes équipement opto-numérique et énergie ............................................................... 34
Conclusion ............................................................................................................................................. 38
Références bibliographiques ................................................................................................................. 39
Annexes ................................................................................................................................................. 45
Annexe A : Présentation de la table d’implémentation employée pour le dimensionnement de la boucle
Ouest Comè - Djougou .......................................................................................................................... 46
Annexe B : Présentation des résultats du survey issus du rapport d’étude de faisabilité de la boucle
Ouest de sécurisation ............................................................................................................................. 48
SUMMARY IN ENGLISH ................................................................................................................... 59
Table des matières ................................................................................................................................. 68
Dédicaces
Je dédie ce mémoire,
À Dieu, pour son amour et sa miséricorde dont au jour le jour, il n’a cessé de me faire
grâce,
À mes frères Patrick, Hugues, Boris et Ange DOSSOU-YOVO, ainsi qu’à leurs petites
familles respectives,
À vous tous qui m’avez porté dans votre cœur durant ces deux années de formation.
Remerciements
Lorsque les mots ne peuvent pas exprimer toute votre reconnaissance pour une aide à vous
apportée, vous vous contentez de dire simplement Merci. Un sincère Merci donc à l’endroit
de :
Des honorables membres du jury qui m’ont fait l’honneur d’accepter de juger ce
travail pour son amélioration ;
Mon très cher papa M. René DOSSOU-YOVO qui n’a ménagé aussi aucun effort
pour m’accompagner dans la rédaction de ce mémoire ;
Je ne saurai jamais vous rendre tout le bonheur que vous m’avez procuré ; je ne saurais non
plus évaluer tous les efforts et sacrifices mis à contribution pour le succès présent, tellement
ils sont nombreux. Merci du fond du cœur.
Résumé
Dans les réseaux de télécommunications, les liaisons redondantes jouent un rôle
fondamental car elles permettent aux réseaux de rester disponible sans discontinuité. La
redondance constitue le type de sécurisation généralement mis en œuvre dans les réseaux,
pour assurer la continuité des services fournis. Ce mémoire de fin de formation, a consisté à
montrer d’une part, l’importance de la boucle Ouest Comè – Djougou, dans le cadre de la
sécurisation du backbone national, longtemps confronté à de nombreux disfonctionnement
dans les transmissions de données, et d’autre part, à proposer un dimensionnement, pour la
réalisation de cette liaison, grâce à laquelle le réseau optique du Bénin connaîtra une meilleure
sécurisation, et une extension, pour entre autres, l’élargissement de l’offre d’interconnexion et
pour réduire le problème de disparité en terme de couverture en infrastructure fibre optique
observé à l’intérieur du pays. Pour atteindre nos objectifs, nous avons consacré le premier
chapitre de ce mémoire au réseau fibre optique du Bénin. Dans ce chapitre, nous avons fait
l’état des lieux du réseau fibre optique du Bénin ; ce qui nous a permis de ressortir les
problèmes auxquels est confronté ce réseau à fibre optique. Nous avons ensuite montré les
forces et les faiblesses des solutions mises en œuvre par l’opérateur pour pallier aux
problèmes enregistrés sur le réseau, et enfin, nous avons montré pourquoi il est important de
réaliser la boucle Ouest pour sécuriser les chemins optiques du réseau. Le deuxième chapitre
est consacré au dimensionnement et à la présentation des outils nécessaires à la mise en œuvre
de la boucle Ouest Comè - Djougou. Le troisième chapitre est consacré à la présentation des
résultats obtenus après proposition de dimensionnement pour la réalisation de la boucle Ouest
de sécurisation.
Abstract
In telecommunications networks, redundant links play a fundamental role, as they allow
networks to remain available without interruption. Redundancy is the type of securisation
generally implemented in networks, to ensure the continuity of the services provided. This
thesis, consists of showing on the one hand, the importance of the west loop Come –
Djougou, in the context of securing the national backbone, long confronted with numerous
malfunctions in data transmissions, and on the other hand, to propose a dimensioning, for the
realization of this link, thanks to which the optical network of Benin will know a better
securisation and an extension, for inter alia, the widening of the interconnection offer and to
reduce the disparity problem in terms of optical fiber infrastructure coverage observed inside
the country. To achieve our objective, we devoted the first chapter of this thesis to the Benin
optical fiber network. In this chapter, we did an inventory of the Benin optical fiber network
which allowed us to highlight the problems facing this optical fiber network. We then showed
the strengths and weaknesses of the solutions implemented by the operator to overcome the
problems recorded on the network, and finally, we showed why it is important to realize the
west loop to secure the optical paths of the network. The second chapter is devoted to the
sizing and presentation of the tools necessary for the implementation of the west loop. The
third chapter is devoted to the presentation of the results obtained after a design proposal for
the construction of the western security loop.
Introduction
La sécurisation est la prise en compte des vulnérabilités et des mesures de protection
pour rendre un système sûr, fiable et efficace. La sécurisation joue un rôle essentiel dans tout
système, et particulièrement dans les réseaux de télécommunications où la fluidité des flux de
données constitue un indicateur majeur de qualité de services fournis.
Problématique
Durant ces dernières années, on a enregistré sur le réseau fibre optique du Bénin, de
nombreuses coupures intermittentes du trafic de données, dues aux coupures de câbles à fibre
optique longtemps enregistrées sur le backbone national, et aux manques d’infrastructures
redondantes, pouvant garantir la continuité du trafic de données lors des coupures ou pannes
matérielles. La conséquence est qu’on note une discontinuité et un disfonctionnement dans les
services fournis via le backbone national, qui constitue la partie centrale du réseau fibre
optique du Bénin. La problématique qui se dégage est : comment sécuriser le backbone
national afin de rendre le réseau fibre optique sûr, fiable et compétitif.
Objectif du projet
L’objectif de notre travail est de montrer l’importance de la boucle Ouest dans le cadre de
la sécurisation du réseau fibre optique du Bénin. Plus spécifiquement, il s’agira de :
Grâce à cette infrastructure, différents services sont offerts aux opérateurs télécoms
nationaux, comme sous-régionaux. Il s’agit des services de transport de données de tous
types, la location de capacités nationales, la location de capacité sur câbles sous-marins, les
services d’ hébergement et les services d’accès, pour ne citer que ceux-ci.
Dans ce réseau de fibres optiques, la sécurisation mise en œuvre pour garantir la qualité de
services fournis, concerne essentiellement les équipements de transmission et les circuits de
données. La sécurisation des équipements de transmission consiste à assurer une alimentation
continue en énergie électrique et à faire un contrôle et une maintenance régulière de ces
équipements. Différents types d’équipements d’énergie sont utilisés pour répondre aux
besoins d’énergie. Entre autres nous pouvons citer, la source d’énergie publique (SBEE –
Société Béninoise d’Energie Electrique), le groupe électrogène et les panneaux solaires. La
sécurisation liée aux circuits de données, comprend les différentes protections mises en œuvre
sur un réseau SDH (Synchronous Digital Hierarchy). Ce type de sécurisation est caractérisé
par la présence d’un ensemble de circuits redondants. Ainsi, en cas de pannes matérielles
(coupure de fibre optique, équipements actifs défectueux, etc.) sur un circuit, une
commutation est automatiquement opérée sur un autre ensemble de circuit. Les types de
protection généralement mise en œuvre sur ce réseau sont : la protection MS – DPring
(Multiplex Section Dedicated Protecting ring), la protection MS – SPring (Multiplex Section
Shared Protection ring) et la protection SNCP (Subnetwork Connection Protection) [20].
Par ailleurs, sur le marché de l’Internet, on note une croissance continue du marché de
l’Internet mobile, pendant que le marché de l’Internet fixe peine à se stabiliser. Estimé à 4,4%
au 31 décembre 2012, le taux de pénétration de l’Internet mobile est évalué à environ 52,8%
au 31 décembre 2019, soit un parc d’abonnés Internet sur mobile de 6.499.553 contre un parc
d’abonnés Internet fixe de 25.489, d’après les rapports annuels d’activités 2012 et 2019
publié par l’ARCEP Bénin. Ceci montre que l’abonnement Internet fixe est à un niveau très
bas comparativement à l’abonnement Internet mobile.
liaisons à savoir : la liaison Cotonou – Bohicon appelée boucle Sud – Est (1) et la liaison
Cotonou – Savè appelée boucle Sud – Est (2). La boucle Sud –Est (1) est la nouvelle liaison
de fibre optique qui assure la sécurisation de la section Cotonou – Calavi – Allada – Bohicon
(de la dorsale Cotonou – Parakou), par la liaison physique qui part de Ganhi (Cotonou) et qui
relie respectivement Porto-Novo – Adjohoun – Ouinhi – Zangnanado – Covè - Za-kpota puis
Bohicon. La boucle Sud – Est (2) est la nouvelle liaison de fibre optique qui assure non
seulement la sécurisation de la section Cotonou – Calavi – Allada – Bohicon – Dassa –
Glazoué – Savè (de la dorsale Cotonou – Parakou), par la liaison physique qui part de Ganhi
et qui relie respectivement Sèmè-Kpodji - Porto-Novo – Igolo – Sakété – Pobè – Onigbolo –
Kétou puis Savè, mais aussi celle de la boucle Sud –Est (1). Sur chacune de ces liaisons de
capacités 10 Gbits/s, c’est un câble FO de 96 fibres qui est posé.
Grâce à ces deux liaisons qui composent la boucle Est, des boucles logiques ont été établies
pour servir de voies alternatives et de sécurisation à la liaison principale Cotonou – Parakou.
Il s’agit entre autres de la boucle 1 Sud-Est-Nord Cotonou – Porto-Novo – Adjohoun – Savè
– Parakou et de la boucle 2 Sud-Est-Nord Cotonou – Sèmè-Kpodji – Igolo – Savè – Parakou.
Du fait de la linéarité du segment Savè – Parakou dont dépendent les deux nouveaux
circuits établis à partir de la boucle Est, il se pose toujours le problème de sécurisation de la
liaison Cotonou – Parakou. En effet, une coupure de câble entre deux nœuds quelconque de ce
segment entraînerait une discontinuité dans les services fournis, et même l’arrêt de toutes
transmissions par fibres entre le Sud et le Nord du Bénin. Ceci montre la vulnérabilité des
deux nouveaux circuits établis pour servir de voies alternatives à la dorsale Cotonou –
Parakou. Le recours à une solution plus performante, mais également pérenne pour le réseau
optique de transport du Bénin s’impose donc naturellement. Elle devra tenir compte des
besoins suivants : construire des points de présences à Comè, Lokossa, Dogbo, Azovè,
Adjahonmè, Djidja, Agouna, Tchetti, Savalou, Gouka, Bantè, Pira et Bassila ; sécuriser la
principale Dorsale sur un Linéaire de 900Km environ ; Construire des réseaux afin de
rapprocher davantage la fibre optique des populations par la densification des réseaux métro
des villes de Comè, Lokossa, Azovè, Abomey, Savalou et Djougou ; construire et/ou étendre
des réseaux métropolitains de Bohicon/Abomey, de Parakou, de Natitingou, et de Djougou ;
faciliter le raccordement des Sites TNT (Télévision Numérique Terrestre) se trouvant proches
des points de présences existants ; faciliter l’interconnexion des services administratifs par le
réseau fibre optique.
Parakou
Dorsale
Cotonou-Parakou Tchaourou
Boucle Est
Kilibo
Coupure de câble
Savè
Glazoué
Kétou
Dassa-Zounmè
Za-Kpota Zangnanado
Onigbolo
Bohicon
Ouin
Covè hi Pobè
Bonou
Adjohoun Sakété
Allada
Porto-Novo
Calavi
Sèmè-Kpodji
Cotonou
- Une liaison principale et linéaire d’environ 700Km, avec des jonctions de câble à
fibres optiques à Bohicon, Dassa et Djougou.
- Deux petites boucles dont la boucle du lac Ahémé qui relie Comè à Zoungbonou via
respectivement Possotomè – Bopa – Houéyogbé, et la boucle du Couffo qui relie
Dogbo à Adjahonmè via respectivement Toviklin et Klouékanmè.
- Les bretelles Lokossa – Athiémé, Klouékanmè – Lalo, Azovè – Aplahoué – Frontière
Togo, Azovè – Djakotomey, Abomey – Agbangnizou, et Tchetti – Doumè – Ottola.
De l’analyse des caractéristiques de la liaison principale, il ressort que, les liaisons Comè –
Zoungbonou – Lokossa – Dogbo – Azovè – Adjahonmè – Abomey – Bohicon, et Comè –
Zoungbonou – Lokossa – Dogbo – Azovè – Adjahonmè – Abomey – Djidja – Tchetti –
Savalou – Dassa, constituent une deuxième sécurisation à la section Cotonou – Savè de la
dorsale Cotonou – Parakou, et une sécurisation pour chacune des deux boucles Sud – Est.
Réciproquement, les deux boucles Sud – Est constituent à leur tour une sécurisation à la
section Comè – Savalou du Backbone Ouest. Aussi, en cas de coupure de câble sur le segment
Savè – Parakou, il y a possibilité de router le trafic de données en direction de Parakou par
exemple, via le circuit Glazoué – Dassa – Savalou – Bantè – Bassila – Djougou et ensuite
Parakou. En effet, la liaison principale est celle qui prend source à Comè, et relie
respectivement Zoungbonou – Lokossa – Dogbo – Azovè – Adjahonmè puis Abomey.
D’Abomey, une première jonction est réalisée à Bohicon pour fermer un anneau sur la boucle
PDITT. Après Abomey, la liaison continue sur Savalou en passant respectivement par Djidja,
Agouna et Tchetti. De Savalou, une deuxième jonction est réalisée à Dassa pour fermer un
nouvel anneau sur le réseau de l’Est du PDITT. Après Savalou, la liaison relie ensuite
Djougou via respectivement Gouka – Bantè – Pira – Bassila.
Avec la réalisation de cette infrastructure, le réseau fibre optique connaîtra une meilleure
sécurisation et une réelle extension. Elle couvrira ainsi, les communes du Mono, du Couffo, la
partie Nord-Ouest et la partie Sud-Est de la dorsale Cotonou – Parakou. Ce qui facilitera le
maillage en fibre optique du pays, gage d’une sécurisation et un moyen pour offrir l’Internet
haut débit et très Haut débit à l’ensemble de la population. En se basant sur les résultats du
survey réalisé, il s’agira pour nous de proposer un dimensionnement pour la réalisation de la
boucle Ouest de sécurisation Cotonou – Djougou.
Djougou
Boucle Ouest de sécurisation
Comè - Djougou
Parakou
Bétérou
Tchatchou
Bassila
Tchaourou
Pira
Kilibo
Bantè
Otola
Gouka
Savè
Doumè Glazoué
Savalou
Tchetti
Kétou
Dassa
Agouna
Djidja Za-Kpota Onigbolo
Adjahonmè Zangnanado
Abomey Bohicon
Azovè Covè Pobè
Boucle du Ouin
Couffo Klouékanmè hi
Bonou
Dogbo Sakété
Toviklin
Hygbé Adjohoun
Bopa Allada
Boucle du Porto-Novo
Lokossa Calavi
Lac Ahémé Lagos
Possotomè
Zoungbonou
Sèmè-Kpodji
Comè Ouidah Cotonou
Grand Popo
La mise en place d’une liaison terrestre de fibre optique, nécessite entre autres, la
réalisation du survey, la réalisation de l’infrastructure génie civil de pose de câbles,
l’installation des équipements optonumériques et l’installation des équipements d’énergie.
Le survey consiste à faire l’état des lieux des infrastructures existantes devant faciliter la
mise en œuvre de la liaison, déterminer le tracé précis de la liaison en fonction des obstacles
rencontrés, et à recenser tous les points singuliers dont le franchissement nécessite un
traitement particulier, afin de déterminer les techniques les plus appropriées pour leur passage
et les protections particulières à mettre en place sur les ouvrages.
L’infrastructure génie civil de pose de câbles est un support déterminant pour les réseaux
de télécommunication terrestre. Elle est composée en général de tranchées, qui comportent la
multitubulaire ou fourreaux dans lesquels sont posés les câbles optiques, un système de
localisation de tranchées et un grillage avertisseur. Les fourreaux sont des tubes ou micro-
tubes de type PVC (Polychlorure de Vinyle) ou PEHD (Polyéthylène Haute Densité), posés
sur un lit de sable d’environ 10 Cm et recouvert ensuite de remblai qui les protège des
éventuelles pierres pouvant les endommager et créer un point de rupture lors de l’installation
du câble. Ils sont généralement interconnectés par des chambres de télécommunications.
Regards ou espaces privatifs, les chambres de télécommunications sont aménagées pour
permettre d’une part, la mise en place des câbles dans les fourreaux, en offrant des points
d’entrée et de sortie pour ces derniers, et d’autre part, pour réaliser des changements de
direction de câble, des déviations et des raccordements, en offrant un espace de stockage ou
de lovage de câbles, et enfin, pour accueillir les boîtiers d’épissurage. Ces chambres sont soit
implantées en accotement ou sous trottoir, soit implantées sous chaussées. Notons que les
chambres implantées en accotement ou sous trottoir sont de types LxT, tandis que celles
implantées sous chaussées sont de type KxC, où x désigne le nombre de tampons [24]. La
norme définit sept (07) tailles différentes pour les chambres de type LxT et trois (03) tailles
différentes pour les chambres de type KxC [24]. La tranchée a une profondeur de 1.20m,
0.80m, 0.40m, 0.30m, ou encore 0.10m, selon que le sol est de type normal, granitique,
rocheux, à bas-fond ou argileux. Deux techniques sont généralement mises en œuvre pour la
réalisation des tranchées ; il s’agit de la technique dite traditionnelle (généralement réalisée en
terrain naturel, sous chaussée et sous trottoir et dont la largeur varie entre 25 et 35 Cm selon le
cas) et la technique de génie civil allégé [29].
Les points singuliers sont définis comme étant des endroits où il est difficile de réaliser des
tranchées pour assurer la continuité des fourreaux. Au cours de la réalisation de
l’infrastructure génie civil de pose de câble, on est généralement amené à franchir deux types
de points difficiles, il s’agit des ouvrages d’art tels que les ponts, les ponceaux, les dalots et
les points durs tels que les cours d’eaux, les voies ferrées, les bretelles ou sections routières,
etc. Les techniques généralement mises en œuvre pour s’affranchir des points difficiles sont
l’encorbellement, la poutre noyée, le fonçage et le sciage [26].
Figure 2.1: Les composantes d’une infrastructure de génie civil de pose de câbles [26]
Les côtes cumulées F.O au niveau des sites seront calculées en considérant l’extrémité des
câbles. Les côtes cumulées F.O au niveau des chambres/caniveaux seront calculées en
considérant la réservation de la chambre ou du caniveau. Les côtes cumulées F.O au niveau
des joints seront calculées en considérant l’extrémité de la fin du câble entrant ; la longueur
du câble sortant sera ajoutée au cumul F.O du caniveau/chambre prochain. Les cellules de
joints seront colorées en jaune dans la table d’implémentation.
S3 (Pont 3),
Pont
S6 (Pont 1, Pont 2, Pont 3),
S10 (Pont 2), Encorbellement
S11 (Pont 1),
S12 (Pont),
S13 (Pont), S15 (Pont)
Remarque : Le pont de 20m de long et de 6m de haut est situé entre les caniveaux 19 et 20 ;
soit à 30m du caniveau 20
à PK= 34.05 + 400 GC du Site A ; soit à 50m du Site B (la salle de transmission) et à 400m
du dernier caniveau de la section.
Tableau 3.21: Tableau des quantitatifs de la section S9
Azovè
S5 18,444 S 256 1
Adjahonmè
Azovè
S5A 5,325 S 256 1
Djakotomey
Azovè
S5B 3,432 S 256 1
Aplahoué
Adjahonmè
S6 29,718 L 256 1
Abomey
Abomey
S7 25,08 L 256 1
Djidja
Abomey
S7A 17,425 S 256 1
Agbangnizou
Djidja
S8 36,75 L 256 1
Agouna
Agouna
S9 34,5 L 256 1
Tchetti
Tchetti
S10 39,2 L 256 1
Savalou
Tchetti
S10A 22,925 L 256 1
Doumè
Doumè
S10B 18,95 S 256 1
Ottola
Savalou
S11 25 L 256 1
Gouka
Savalou
S11A 33,06 L 256 1
Dassa-Zounmè
Gouka
S12 36,25 L 256 1
Bantè
Bantè
S13 23,2 L 256 1
Pira
Pira
S14 66 L 256 2
Bassila
S15 Bassila 90,52 L 256 2
Djougou
Bassila
S15A 8,15 S 256 1
Manigri
Bodi
S15B 15,875 S 256 1
Alédjo
Djougou
S15C 36,25 L 256 1
Ouaké
Ouaké
S15D 16,6 S 256 1
Sèmèrè
3.2.2- Energie
Tableau 3.36: Site et action à mener
Action à mener
Site
Salle d’équipement Energie
Comè À réaménager SBEE + GE
Zoungbonou n’est pas une station nodale, mais un point de déviation
Zoungbonou
de câbles
Lokossa À réaménager SBEE + GE
Dogbo À réaménager SBEE + GE
Azovè À réaménager SBEE + GE
Adjahonmè À construire SBEE + GE
Abomey À réaménager SBEE + GE
Djidja À réaménager SBEE + GE
Agouna À construire PS + GE
Tchetti À construire SBEE +PS
Savalou À réaménager SBEE + GE
Gouka À construire SBEE + PS
Bantè À construire SBEE + PS
Pira À construire PS
Bassila À réaménager SBEE + GE
Djougou À réaménager SBEE + GE
Possotomè À construire SBEE + GE
Bopa À réaménager SBEE + PS
Conclusion
Il nous est apparu intéressant de consacrer le premier chapitre de ce mémoire à l’étude du
réseau à fibres optiques du Bénin. Notons que cette étude nous a permis de montrer
l’importance de la boucle Ouest dans le cadre de la sécurisation du backbone national. Dans le
deuxième chapitre, nous nous sommes attelé à renseigner sur les étapes à suivre, lors de la
réalisation d’une liaison terrestre de fibre optique suivi d’une proposition de dimensionnement
pour réaliser la boucle Ouest de sécurisation. À l’aide du dimensionnement proposé, nous
avons présenté dans le chapitre trois qui est le dernier chapitre du mémoire, les résultats
obtenus ; à l’aide de la table d’implémentation proposée (Annexe A), nous avons donc
déterminé la longueur de câble à fibre optique nécessaire pour relier chacun des deux sites de
chaque section constituant les liaisons de la boucle, le nombre de chambres/caniveaux et la
longueur de fourreaux à utiliser. Nous avons aussi déterminé en fonction de la distance,
l’interface optique relative à chaque section de la boucle Ouest de sécurisation.
La boucle Ouest constitue aujourd’hui, une infrastructure capitale, pour laquelle l’ex-
opérateur historique Bénin Télécoms devra œuvrer pour sa mise en œuvre, afin de rendre son
réseau à fibre optique, fiable et compétitif. En effet, elle constitue une réponse aux problèmes
d’indisponibilité et de coupures intermittentes longtemps enregistrées sur la dorsale Cotonou
– Parakou, dans la mesure où elle vient sécuriser non seulement la dorsale, mais aussi la
boucle de l’Est. Elle constitue aussi un moyen d’extension du réseau à fibre optique du Bénin.
Références bibliographiques
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des TIC au Bénin (PDITT-Phase2). Rapport définitif : Etude d’Impact Environnemental et
Social (EIES), 141p.
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réseaux fibres optique FTTH. 162p. Disponible sur http://lewebdephilou.free.fr/RESEAUX-
TELECOM/Cours-Telecom/Fibre-Optique/Fibre_MAN-WAN_CREDO_Guide01.pdf
(consulté le 14/06/2019)
Annexes
Total
Tableau A-2: Tableau des quantitatifs relatifs à chaque section de la boucle Ouest de
sécurisation Comè – Djougou.
Tableau B-1 : Sections à construire et côté de route choisi pour la pose du génie civil
Adjahonmè, on a un
troisième pont de 94m de
longueur et de hauteur 10m
+
Zone marécageuse qui
s’étend sur 1500m + Zone
rocheuse qui s’étend sur
300m
Abomey – Djidja Néant 0
Abomey – Agbangnizou Néant 0
Djidja – Agouna Néant 0
Zone marécageuse qui
Agouna – Tchetti 900
s’étend sur 900m
À 17Km de Tchetti, on a un
pont de longueur 45m et de
hauteur 8m ; à 20Km de
Tchetti, on a un deuxième
pont de longueur 47m et de
hauteur 8m ; à 28Km de
Tchetti – Savalou Tchetti, on a un troisième 45 + 47 + 33 + 50
pont de longueur 33m et de
hauteur 8m ; à 31Km de
Tchetti, on a quatrième pont
de longueur 50m et de
hauteur 4m
Savalou on a un deuxième
pont de longueur 44,5m et
de hauteur 12m
+
Zone rocheuse qui s’étend
sur 100m
À 14Km de Bantè, on a un
pont de longueur 37m et de
hauteur 7m
37
+
Bantè – Pira +
Zone marécageuse qui
150
s’étend sur 150m
Athiémé Non Oui Oui Non Non Non Non Non Non
Lalo Non Oui Non Non Non Non Non Non Non
Aplahoué Non Non Non Non Non Non Non Non Non
Djakotomey Non Non Non Non Non Non Non Non Non
Agbangnizou Non Non Non Non Non Non Non Non Non
Doumè Non Non Non Non Non Non Non Non Non
Ottola Non Non Non Non Non Non Non Non Non
Manigri Non Non Non Non Non Non Non Non Non
Bodi Non Non Non Non Non Non Non Non Non
Alédjo Non Non Non Non Non Non Non Non Non
Centre de
Ouaké transmission Non Non Non Non Non Non Non Non
délabré
Sèmèrè Non Non Non Non Non Non Non Non Non
Source : BTI (Bénin Télécoms Infrastructure SA) : Rapport d’étude technique de
faisabilité [3]
Tableau B-4: Situation des infrastructures existantes (site et infrastructure génie civil)
Abomey
Azovè
- - -
Djakotomey
Azovè
- - 115
Aplahoué
Adjahonmè
Abomey
Abomey
- - 40
Djidja
Abomey
2250 15 40
Agbangnizou
Djidja
- - -
Agouna
Agouna
- - -
Tchetti
Tchetti
1050 - -
Savalou
Tchetti
- - -
Doumè
Doumè
- - -
Ottola
Savalou
Gouka - 50 20
Bantè
Gouka
- - -
Bantè
Bantè
Pira - 16 -
Bassila
Pira
Bassila
Bassila
- - 20
Djougou
Bassila
- - -
Manigri
Bodi
- - -
Alédjo
Djougou
- - -
Ouaké
Ouaké
- - -
Sèmèrè
Source : BTI (Bénin Télécoms Infrastructure SA) : Rapport d’étude technique de
faisabilité [3]
SUMMARY IN ENGLISH
Topic:
Introduction
Securisation is the consideration of vulnerabilities and protective measures to make a
system safe, reliable and efficient. Securisation plays an essential role in any system, and
particularly in telecommunications networks where the fluidity of data flows is a major
indicator of the quality of services provided.
Problematic
In recent years, there have been numerous intermittent cuts in data traffic on Benin’s
optical fiber network, due to optical fiber cable cuts long recorded on the national backbone
and the lack of redundant infrastructure, which can guarantee continuity of data traffic during
cuts or hardware failure. The consequence is that we notice a discontinuity and a
malfunctioning in the services provided via the national backbone which constitutes the
central part of the Benin optical fiber network. The issue that emerges is: how to secure the
national backbone in order to make the optical fiber network, more secure, reliable and
competitive.
Secure the main backbone over a linear distance of approximately 700 Km,
Propose a sizing for the construction of the West loop Come – Djougou,
Build points of presence in Comè, Lokossa, Dogbo, Azovè, Adjahonmè, Djidja,
Agouna, Tchetti, Savalou, Gouka, Bantè, Pira and Bassila,
Build networks in order to bring optical fiber closer to the populations by densifying
the metro networks of the cities of Comè, Lokossa, Azovè, Abomey, Savalou and
Djougou,
Build and/or extend metropolitan networks of Bohicon/Abomey, Parakou,Natitingou
and Djougou,
Facilitate the connection of DTT (Digital Terrestrial Television) sites located close to
existing points of presence.
4.1- Inventory
Benin’s optical fiber network is essentially made up of the national backbone and
international links by submarine cables SAT-3 and ACE (African Coast to Europe). Main
infrastructure of telecommunications networks, the backbone is characterized by long distance
links, supporting the bulk of data traffic. In Benin, the national backbone is made up of optical
fiber links: Cotonou – Parakou, Parakou – Malanville, Parakou – Porga, Cotonou – Lagos and
Cotonou – Hilacondji. The Cotonou – Parakou link or the Cotonou – Parakou backbone, is the
first and most important of the national backbone link. It is a link that connects the south and
the north of Benin and serves neighboring countries, including Burkina Faso and Niger, via
Porga and Malanville respectively. The Benin – Togo interconnection is carried out through
the SDH link (2 STM -16) Cotonou – Hilacondji. The Benin – Nigeria interconnection,
through the Cotonou – Lagos slip road, is no longer functional. Thanks to this infrastructure,
various services are offered to national telecom operators, as well as sub-regional ones. These
are data transport services of all types, rental of national capacity, rental of capacity on
submarine cables, hosting services, to name but a few. In this optical fiber network, the
securisation implemented to guarantee the quality of the services provided mainly concerns
the transmission equipment and the data circuits. Securing transmission equipment consists in
ensuring a continuous supply of electrical energy and in checking and regularly maintaining
this equipment. The securisation linked to data circuits includes the various protections
implemented on SDH network. This type of securisation is characterized by the presence of a
set of redundant circuits. Thus, in the event of hardware failures (optical fiber cut, defective
active equipment) on one circuit, switching is automatically carried out on another set of
circuits.
In recent years, there have been numerous intermittent cuts in data traffic and untimely breaks
in connection flow on the national backbone. For 2015 alone, the availability rate of the
Cotonou – Parakou backbone is 94% against the international standard which is set at 99,
9999% or about 527 hours of downtime; lack of redundant transport infrastructure or
alternative routes that can guarantee the continuity of traffic, during cable cuts (long recorded)
or material breakdowns, and the dilapidated nature of the materials or equipment used. This
state of affairs had led some telecommunications network operators, which rented capacity
from the public operator, to build their own backbone in wireless technology. The
consequence is that we note, among other things, the considerable drop in international traffic
entering through the national backbone, according to the 2017 and 2018 annual activity
reports published by ARCEP Benin. Also, with the entry into force in 2017 of decision N°
2016-0111 of ARCEP Benin lifting the framework for international call termination rates,
these operators began by directly negotiating their termination of international traffic via their
international access. All this constitutes a colossal shortfall for the former incumbent operator
Benin Telecoms SA. Furthermore, in the internet market, there is continual growth mobile
internet market, while the fixed internet market is struggling to stabilize. Estimated at 4,4% as
of December 31, 2012, the mobile internet penetration rate is estimated at around 52,8% as of
December 31, 2019, i.e. a number of mobile internet subscribers of 6,499,553 against a
number of fixed internet subscribers of 25,489, according to the 2012 and 2019 annual
activity reports published by ARCEP Benin. This shows that the fixed internet subscription is
at a very low level compared to the mobile internet subscription. However, there is a weak
development of broadband and a relatively high cost of access to internet service, compared to
the sub – regional average. According to the results of the 2015 audit of internet service
providers (ARCEP 2015), this state of affairs is largely due to the lack of fixed high-speed
and very high-speed infrastructure. Indeed, the access network based on FTTX technology is
not yet experiencing a high level of development in Benin. Until 2018 or even early 2019,
fixed internet subscriptions are established on the basis of BLR technology, 4G/LTE and
ADSL. This shows that the national backbone is not very densified, for lack of redundant
channels that can facilitate the extension of the network and the optical fiber mesh of the
country, a guarantee of total securisation of the optical network and a means of offering high-
speed internet and very high speed to the entire population.
The PDITT project is a project to extend and densify the optical fiber network in Benin. It
consists of building a very high speed transport network, made up, on the one hand, of the
rehabilition of the existing optical fiber network, and on the other hand, of new links to extend
the service to this network. These include the creation of optical loops in the North and East
of the country and the creation of an optical loop in the West of the country. All this in order
to increase not only the speed, availability and reliability of the network, but also to
significantly improve the quality of services provided, to reach the best international levels.
The first phase of this project made it possible to carry out the great northern loops which is a
link which connects Parakou and Malanville, passing respectively through Bétérou – Djougou
– Natitingou – Kouandé – Péhunco – Kérou –Banikoara – Angaradébou and the eastern loop,
made up of secondary Cotonou – Bohicon and Cotonou – Savè links thanks to which a certain
level of securisation is provided to the national backbone and in particular to the Cotonou –
Parakou backbone. Indeed, thanks to the eastern loop, redundant links have been established
to serve as alternative routes and to secure the Cotonou – Parakou backbone. However, the
problem of securing the Cotonou – Parakou link still arises due to the linearity of the Savè –
Parakou segment (figure 1.1).
- A main and linear link of around 700Km, with optical fiber cable junctions at
Bohicon, Dassa and Djougou,
- Two small loops including the loop of lake Ahémé which connects Comè to
Zoungbonou via Possotomè – Bopa – Houéyogbé respectively, and the loop of Couffo
which connects Dogbo to Adjahonmè via respectively Toviklin and Klouékanmè,
- The slaps Lokossa – Athiémé, Klouékanmè – Lalo, Azovè – Aplahoué – Togo
border, Azovè – Djakotomey, Abomey – Agbangnizou, and Tchetti – Doumè – Ottola.
From the analysis of the characteristics of the main link, it appears that the Comè –
Zoungbonou – Lokossa – Dogbo – Azovè – Adjahonmè – Abomey – Bohicon link and Comè
– Zoungbonou – Lokossa – Dogbo – Azovè – Adjahonmè – Abomey – Djidja – Tchetti –
Savalou – Dassa link, constitute a second securing to the Comè – Savè section of the Cotonou
– Parakou ridge, and a securing for each of the two South-East loops. Conversely, the two
South-East loops in turn provide securisation for the Comè – Savalou section of the West
backbone. Also, in the event of a cable cut on the Savè – Parakou segment, it is possible to
route the data traffic towards Parakou for example, via the Glazoué – Dassa – Savalou –
Bantè – Bassila – Djougou circuit and then Parakou. Indeed, the main link is the one which
originates in Comè, and connects respectively Zoungbonou – Lokossa – Dogbo – Azovè –
Adjahonmè then Abomey. From Abomey, a first junction is made in Bohicon to close a ring
on the PDITT loop. After Abomey, the link continues to Savalou passing respectively through
Djidja, Agouna and Tchetti. From Savalou, a second junction is made in Dassa to close a new
ring on the Eastern network of the PDITT. After Savalou, the link then connects Djougou via
Gouka – Bantè – Pira – Bassila respectively. With the construction of this infrastructure, the
optical fiber network will experience a real extension and will cover the townships of Mono,
Couffo, the North-West part and the South-East part of the Cotonou – Parakou backbone
(figure 1.2). This will facilitate the optical fiber network of the country, a guarantee of
security and means of offering high speed and very high speed internet to the entire
population. Based on the results of the survey carried out (appendix B), we proposed a
dimensioning for the realization of the Western loop of securisation Cotonou – Parakou.
For each section considered, the two sites to be joined is designated by Site A and Site B. The
end chambers are designated by CHA (departure chamber) and CHB (arrival chamber) and
are of type L5T. The departure chamber is located at PK= 0+50m GC from Site A (the
transmission room) while the arrival chamber CHB is positioned a few meters from Site B
(the transmission) room; preferably 50m away, the seal chambers are of type L3T. The
distance between chambers/gutters is 500m. The cable reels to be used are 6km reels. The
sleeves are of the HDPE type: 1 HDPE Ø 40mm (note that in the chambers/GUTTERS the
HDPE exceeds the walls by about 30cm). Regarding the reservation of cables, we take: Site
A: 50m; channel (CAN): 1m; CHA and CHB end chambers: 15m; joint chambers: 15m on
each cable entry. The cumulative F.O. ratings at the sites are calculated considering the end of
the cables. The cumulative F.O. at the level of the rooms/channels is calculated considering
the reservation of the room or the channel. The cumulative F.O. dimension at the joints is
calculated by considering the end of the incoming cable; the length of the outgoing cable is
added to the total F.O of the next channel/chamber. The joint cells are colored yellow
implementation table.
On the route of the Western safety loop, there are difficult points including, in particular,
engineering structures such as bridges, culverts and scuppers and hard points such as
watercourses, swampy areas, rocky areas and road section. The crossing of the structures is
done using the corbelling technique or using a galvanized steel tube Ø100mm and the
embedded beam technique, depending on whether it is a bridge and a culvert or scupper. The
crossing of hard points, including marshy areas and rocky areas is done in coated pipe or
HDPE pipe in depth + surface graveling of the soil.
Conclusion
It appeared to us interesting to devote the first chapter of this thesis to the study of the
Benin optical fiber network. Note that this study allowed us to show the importance of the
West loop in the context of securing the national backbone. In the second chapter, we set out
to provide information on the steps to follow when building an optical fiber terrestrial link
followed by a sizing proposal to achieve the western security loop. Using the proposed sizing,
we presented in chapter three, which is the last chapter of the thesis, the results obtained,
using the proposed implementation table, we therefore determined the length of fiber optical
cable necessary to connect each of the two sites in each section constituting the loop
connections, the number of chambers/gutters and the length of scabbards to use. We also
determined, depending on the distance, the optical interface relating to each section of the
western security loop.
The West loop today constitutes a vital infrastructure, for which the incumbent operator
Benin Telecoms will have to work for its implementation, in order to make its optical fiber
network reliable and competitive. Indeed, it is a response to the problems of unavailability
and intermittent cuts long recorded on the Cotonou – Parakou backbone, insofar as it secures
not only the backbone, but also the East loop. It is also a means of extending Benin’s optical
fiber network.