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JURY
Membres suppléants :
EPIGRAPHE
Ceux qui ont le goût de belles lettres françaises, qui sont soucieux du mot juste
et de la belle plume, qui sont jaloux de la belle forme et de l'élégance dans l'expression des
idées peuvent constater avec regret la dégradation de la qualité du français au fil des
années.
II
IN MEMORIAM
est accompli».
III
DEDICACE
A notre très chère épouse Justine-Eveline KEKEMBA, seul Dieu sait sonder
le cœur et accomplir ses merveilles. Accepte humblement ce fruit d’amour, de patience,
de privation et de mortification.
REMERCIEMENTS
RESUME
La présente thèse porte sur l’intégration et l’utilisation des texto (sms), comme
documents authentiques dans l’enseignement/apprentissage de l’orthographe au degré
moyen du secondaire en République Démocratique du Congo. Elle s’intéresse
particulièrement aux formes et activités d’écriture que prend la « révolution graphique » à
l’œuvre chez nos apprenants du secondaire en mettant l’accent sur ce que recouvrent les
actes suivants : écrire, apprendre et faire apprendre l’orthographe dans le contexte de
communication écrite.
Cette approche communicative interpelle les sciences de l’éducation,
l’anthropologie et les sciences de l’information et de la communication, la linguistique
pour tenter d’élucider les transformations en cours, liées aux usages du numérique. Cette
approche permet l’utilisation rationnelle des documents authentiques portant sur
l’exploitation des sms dans le contexte de l’enseignement/apprentissage du français. Le
modèle d’interprétation conceptuel y proposé permet de vérifier empiriquement les
évolutions de la raison graphique sur les terrains à propos de l’enseignement secondaire,
dans des dispositifs de formation à enjeux d’écriture (« apprendre à écrire » et « apprendre
par l’écriture »).
Cette étude s’inscrit dans une « recherche dans l’action » et se propose une
méthodologie qui se veut donc pragmatique, dialogique, un cadre épistémologique
marqué par les théories de l’action en éducation. Elle repose sur le recours croisé à
plusieurs techniques d’investigation (observation participante, étude des cas et des
interactions).
ABSTRACT
The present thesis relates to the integration and the use of the texto (sms), like
authentics documents and activity of writing in the teaching/training of the orthography
to the average degree of the secondary in Democratic Republic of Congo.It is interested in
the forms which takes the "graphic revolution" with work at our learning and what cover
to write, learn and make learn the orthography in this context.
The communicative approach which convenes sciences of education, the
anthropology and the information sciences and communication, linguistics is thus
requested to elucidate the transformations in progress, dependent for the use of the
numerical one.This approach allows the efficient use of the authentic documents, in fact
the texto (sms). The elaborate model of interpretation conceptual makes it possible to
empirically check the evolutions of the graphic reason on the grounds of secondary
education, in devices of formation to stakes of writing ("to learn how to write" and "to
learn by the writing").
Our positioning of expert-researcher leads us to undertake a "research in the
action" and to propose a methodology which thus wants to be pragmatic, dialogical and
lying within an epistemological scope marked by the theories of the action in education.It
rests on the recourse crossed to several techniques of investigation (participating
observation, study of the cases and the interactions).
INTRODUCTION GENERALE
0.2. Problématique.
Une question déjà exprimée par une récente étude publiée par le
CNRS stipulait exactement ceci : "Les sms représentent-ils une menace pour
l'orthographe des adolescents?"
notre souci est de savoir comment les utiliser afin de les intégrer dans les classes
comme écrits authentiques ; et réduire le risque d’entamer l’écriture normée.
0.3. Hypothèses
- L’intégration des documents authentiques serait une voie autorisée pour passer
des codes spécifiques des sms aux codes normés pour apprendre correctement
l’orthographe du français au secondaire ;
- Il existerait des procédés méthodologiques sur le plan pédagogique permettant
de passer du code des sms au code normé de l’orthographe du français.
Cette étude met en exergue les réponses à plusieurs questions que l’on
se pose sur la nature des sms, leurs caractéristiques, leur valeur ou pertinence et
leur utilisation. En voici quelque unes :
Elle permet aussi de conclure que les sms ne sont pas une menace
pour le niveau en orthographe à l'école, mais une occasion nouvelle et
supplémentaire de pratiquer l'écrit. Il est important de souligner que dans les
sms étudiés, si en moyenne 52 % de mots contiennent des « textismes », 48 % de
mots, cependant, étaient écrits selon les règles traditionnelles.
11
Les premiers élèves ont montré une capacité accrue à produire des
inversions de lettres ou de syllabes, à générer des rimes et des mots reliés
sémantiquement. La corrélation positive entre le nombre de messages envoyés et
les progrès observés font croire que le contact avec l’écrit, même s’il s’agit de
sms, a des effets positifs sur les apprentissages.
La deuxième étude a analysé les sms produits par les élèves. Ceux qui
utilisaient des réductions phonologiques (ex : poa pour poids) avaient les
meilleurs résultats en orthographe. Ceux qui utilisaient des abréviations dans
leurs messages ont eu de la facilité dans les tests de performance orale.
élèves qui utilisaient des homophones (ex : paC pour passer) dans leurs messages
ont eu de meilleurs résultats en lecture de mots, mais pas en orthographe.
En plus en 2008, des linguistes français ont publié une recherche qui
démontre que le langage sms facilite l’appropriation du langage écrit chez les
enfants dyslexiques entre autres grâ ce à un rapport décomplexé avec l’écriture.
Or, le cadre d’utilisation du sms est restreint et ne représente qu’une pratique
minoritaire de l’écrit.
1.1.1. Définitions
Cette transposition, qui n’est pas sans rappeler la prise de notes dans
le contexte scolaire, passe notamment par des substitutions phonétiques plus ou
moins inventives, des contractions, des acronymes, des abréviations, l'absence
totale ou partielle d'accords, de majuscules, de ponctuation, de déterminants, etc.
Il est donc plus judicieux d’appeler le code sms celui qui permet tout simplement
de réduire significativement non seulement le nombre de caractères (gain
d’espace), mais également le nombre d’appuis sur les touches (gain de temps).
était possible. Par extension, un sms désigne également un message transmis par
ce biais.
Bien que l’opérateur français SFR ait déposé le terme « texto » comme
marque déposée le 23 janvier 2001, son usage s'est généralisé en France. En
septembre 2009, la Cour d'appel de Paris jugea que l'opérateur ne pouvait pas
prétendre à l'utilisation exclusive de ce nom (Bouchara Vanessa, 2009), (TFI,
2009); depuis cette date, le nom « texto » n'est plus protégé. En 2010, il était le
terme le plus couramment utilisé pour désigner les sms au Québec.
Les sms sont transportés dans les canaux de signalisation définis par
le protocole GSM et n’occupent pas la bande passante réservée au transport de la
voix. De surcroît, leur taille étant limitée, ils sont peu coû teux à transporter pour
l’opérateur (le coû t évalué en 2004 était entre 0,03 € et 0,05 € par sms
(Campagnolle Laurent, 2004)). Sur le marché français, pendant les premières
années suivant leur apparition, l'émission d'un sms était facturée par les
opérateurs de téléphonie mobile. C'était alors une source importante de revenus
notamment grâ ce à l’offre de sms dits « surtaxés », c’est-à -dire dont le tarif
dépasse celui ordinairement appliqué. En France, en raison du coû t jugé excessif
des SMS, une association de consommateurs a déposé une plainte en 2004 pour
« abus de position dominante collective » auprès du Conseil de la concurrence
(Deleurence Guillaume, 2004).
1° Les abréviations :
- Elle mutile les composés trop longs et réduit à leurs seules lettres ou
syllabes initiales des noms de sociétés, de « firmes », de formations
militaires, etc. :
Exemple : U.R.S.S., O.C.P.T., Q.G.,…
- Dans le vocabulaire argotique ou dans le vocabulaire usuel, elle mutile
certains mots, soit par ablation de syllabes finales (apocope), ou moins
souvent, par ablation de syllabes initiales (aphérèse) :
Exemple : Prof(esseur), math(ématiques), auto(mobile), dactylo(graphe),
radio(phonie), taxi(mètre), stylo(graphe) ; (auto)bus, etc.
- On usait autrefois de noms, abréviation familière ou méprisante :
Exemple : M. pour monsieur, Mme pour madame, Mlle pour mademoiselle, P.
pour putain…
Les sigles sont formés plus précisément des initiales des mots qu'ils
représentent. Selon leur structure syllabique, les sigles sont prononcés en épelant
les lettres (GDF [edeef] pour Gaz de France), (UPN [ypeɛn] ou comme un mot
ordinaire (CAPES [kapes] pour certificat d'aptitude au professorat de
l'enseignement du second degré). Dans ce dernier cas, on parle d'acronymes.
Pour certains sigles, on tolère les deux prononciations : URSS sera prononcé
[yerese] ou [yereses]. La fréquence d'utilisation de certains sigles, a entraîné,
pour certains d'entre eux, des dérivations : ONU a donné onusien, CGT, cégétiste
(Encarta, 2009).
un point à la fin d'un sms peut être interprété comme un manque de sincérité,
(Fairon, Klein et Paumier, 2008).
de nombreux sigles de l’argot internet n’ont de sens qu'en tant que repartie,
comme « lol » (laughing out loud), « dtc » (dans ton cul) ou « ctb » (comme ta
bite). Ils sont donc la quasi-exclusivité des chats.
les émoticô nes nécessitent des caractères autres que les chiffres et les lettres. Ils
sont donc peu utilisés pour les sms, car plus difficiles d’accès, la tendance pour les
sms étant plutô t à éliminer la ponctuation.
2° La troncation
3° L’ellipse
place, du temps, mais aussi parce qu’on les déduit très aisément, grâ ce au
contexte. Exemple : « Je suis arrivé à Bruxelles, je serai chez toi à 19 heures ».
4° Les soudures
5° Le transfert de classe
6° La phonétique
Elle est l’étude des sons du langage, la façon de les produire, leurs
espèces et les nuances qui les distinguent (M. Grevisse, 1994, 28). Les sms
utilisent les mots tels qu’ils sont produits ou prononcés sans distinction entre
l’oral et l’écrit : « Disons qu’on écrit comme l’on parle ».
Par exemple : koi pour quoi, jamé pour jamais, grav pour grave, eske
pour est-ce que, ki pour qui…La phonétique : koi, jamè, grav, eske … permet de
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langue, mais l'ambiguïté s'en trouve renforcée dans la mesure où le lecteur est
obligé d'ajouter lui-même les sons vocaliques qui conviennent. Parce qu'il s'agit
d'une écriture syllabique, le nombre de signes permettant d'écrire un son donné
est le même que pour le système syllabique simple, qui exprime pleinement
chaque voyelle. Le système syllabique réduit requiert beaucoup moins de signes.
Par conséquent, chaque signe peut être plus simple. Bien que beaucoup
considèrent comme alphabétique ce type d'écriture, il est plus exact de l'appeler
semi-alphabétique, puisqu'il n'indique pas séparément chaque phonème de la
langue et laisse subsister une certaine ambiguïté.
7° Le rebus typographique
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Exemple : 2m1, bi1, koi 2 9, gt, mrc, tfk, 13or (respectivement demain, bien, quoi de neuf,
j'étais, merci, tu fais quoi ?, trésor).
8° L’épélure
Exemples : g ou j pour je, j’ai ; c pour c’est, se, ce ; w pour travail, oi ; 1 pour un, in, im,
ien, um ; 2 pour deux, de ; 6 pour six, si, ci, cy ; r pour are ; u pour you (issu de l’anglais),
etc. Le procédé vient de l'anglais (R pour « are », U pour « you », Y pour "why"), langue
dans laquelle ce procédé n'est pas l'exclusivité des jeunes. Ainsi dans le langage de
programmation de Matlab, « convertir un nombre (number) en texte brut (string) » se
dit num2str, le « 2 » se lisant to, « vers ».
Dans les sms, écrit Naouel Boubir (2012 : 83-86), le mot n’est plus
nécessairement une suite de lettres alphabétiques exprimant une unité de
signification : en plus des caractères linguistiques, d’autres comme les chiffres
ont envahi le terrain et permettent ainsi d’épargner de l’argent, le temps et
l’espace. L’appui sur les chiffres permet d’écrire un mot entier seulement à l’aide
d’un seul, d’associer des chiffres et des lettres ou encore d’écrire en un seul mot
plus d’un mot. Le mot est dans la plupart des cas une suite de chiffres et de lettres
assurant la bonne prononciation et on admet n’importe quel contenu tant qu’il
mène à comprendre le sens du mot:
Exemple : A bientô t : ab1to ; Accro : akro ; Acheter : HT, A demain : a2m1 ; Affaire : afR ;
Age : aJ ; Agé : aG ; Aider : éD ; Aller : go, alé ; Aller-retour : AR ; A lundi : al1di ; A plus
tard : A+ ; Après : aprè ; Après-midi : aprè-mi10 ; Arrêter : aréT ; Arriver : ariV ; Aucun :
ok1 ; Aucune : oQne ; Aujourd’hui : Ojourd’8 ; A un de ces quatre : a12c4 ; Aussi vite que
possible : asap ; Avant : avan ; Avancer : avanC.
Exemple : « com ça, kom sa » pour dire « comme ça », « de fair, 2fer, 2fr » pour dire « de
faire », « de cet manier, 27manier » pour dire « de cette manière », «cmt, kmn » pour dire
« comment ».
9° Les anglicismes
Exemples : – Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
– je t’adoooooooooooooooooooooooooreeeeeeeeeeeeee
– Yoooooooooooooooooooo
– Hellooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
– Ca vaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ?
– Conteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeente
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– Triiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiste
– Racooooooooooooooooooooooooonte !
12° Le jargon
Si les usagers d'un jargon technique en utilisent les termes dans leurs
rapports avec des non-spécialistes, le code implicite régissant la communication
verbale impose que cet usage soit modéré et éventuellement assorti
d'explications. A défaut de quoi, l'auditeur profane est fondé à penser que son
interlocuteur cherche à l'impressionner en obscurcissant volontairement son
discours.
1.1.2. Histoire
A l’origine, les sms furent inventés par une équipe finlandaise dont
Matti Makkonen employé par Telia Sonera, puis par Nokia, pour aider les
personnes malentendantes à communiquer. Plusieurs compagnies revendiquent
la paternité de l'envoi du premier sms. Selon Edward Lantz de la NASA, le
premier sms fut envoyé en 1989 d'un beeper Motorola par Raina Fortini de New
York à un ami à Melbourne Beach. Le premier sms commercial fut envoyé le 03
décembre 1992 sur le réseau GSM de Vodafone au Royaume-Uni lorsque
l'architecte logicielNeil Papworth (en) de Sema Group envoya depuis son PC (les
téléphones mobiles n'ayant pas encore de clavier à cette époque) le message
« Merry Christmas! » (« Joyeux Noël ») sur le cellulaire Orbitel 901 de Richard
Jarvis, un des dirigeants de Vodafone (Lon Safko, 2010 : 399).
Les sms ont ensuite été développés à plus grande échelle lorsque
ceux-ci ont été perçus comme un moyen efficace pour désengorger le réseau
téléphonique. Aujourd'hui, le sms est disponible dans le monde entier sur de
multiples réseaux, y compris sur les réseaux mobiles 3G et 4G.
comparer au texte original. Il est donc très pénalisant pour un élève de ne pas
recopier la dicteé écrite sur modèle des sms parce qu'il a trop travaillé.
Certains auteurs, tel que Phil Marso, ont écrit des romans en langage
sms. La fondation d'entreprise Bouygues Telecom a organisé en 2008, un
concours « Premier roman sms » primant une « œuvre de fiction inédite, écrite en
langue française, et dont le langage sms et des messageries instantanées
constitue un élément déterminant de la trame narrative ».
(http://www.bonnesnouvelles.net/premierromansms.htm).
Les sms sont plein d’onomatopées (il faut faire court!) et certaines
lettres sont répétées pour marquer l’émotion comme par exemple «
bizzzz », il faut être précis car 160 caractères c’est peu et on utilise beaucoup
d’abréviations comme : dommage : dmg, désolé : dsl. Les linguistes notent la
présence importante des smileys qui permettent en général d’accentuer le
message que l’on veut faire passer. Il est à noter aussi l’utilisation d’anglicismes :
« why : pourquoi ».
Les linguistes en ont déduit que le langage sms aurait plutô t tendance
à réinventer et à faire évoluer le français plutô t qu’à le massacrer. Les chercheurs
sont en général partisans du fait que les sms enrichissent la qualité de la langue
française.
D’autres par contre, pensent tout à fait le contraire accusant les sms
de détruire les compétences orthographiques des plus jeunes. C’est aussi la
position de certains parents d’élèves et de certains enseignants.
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1.2. L’orthographe
1.2.1. Définitions
époque récente) en état de véritable symbiose, ils étaient sentis comme une seule
et même langue : on lisait le latin à la française, on écrivait le français à la latine…
Le français n’a jamais rompu avec le système d’une ancienne langue, tout en
connaissant une évolution originale et très rapide sous tous ses aspects,
phonétique, morphosyntaxique, lexical. » (Catach, N., 1996).
Dans presque tous les mots du lexique, il existe des lettres muettes,
dépourvues souvent de fonction morphologique, mais dont la présence s’explique
par diverses considérations relevant de l’histoire de la langue (lettres autrefois
prononcées et conservées comme la désinence t dans fait ou lettres restituées
d’après l’étymologie comme p dans compter).
1.2.3.2.a. Le « e » muet
1.2.3.2.b. Le « h » muet
Le mot est une suite de lettres autonome que l’on peut utiliser dans
une phrase et qui constitue la plus petite unité de sens à laquelle on peut donner
une définition. Par exemple, dans incapable, in- a bien un sens (il exprime le
contraire), mais il ne peut pas s’employer seul. In- n’est donc pas un mot puisque
ce n’est pas une suite de lettres autonomes. La phrase : « Thomas (1) est (2)
parti(3) chez (4) sa (5) tante (6). » comprend en revanche six mots.
Tous les mots ont une histoire. Ils ont traversé les époques et ont
évolué au fil des siècles. L’étude de leur histoire s’appelle l’étymologie. Celle-
ci étudie l’origine des mots. Venant du grec « etumologia », le mot « étymologie »
signifie « le vrai sens d’un mot ». Elle consiste à établir des relations entre un mot
et son étymon, c’est-à -dire le mot duquel il vient, son ancêtre en quelque sorte.
Les mots, même s’ils existent depuis des siècles, subissent une
évolution liée soit à la grammaire, soit à la phonétique, mais ils peuvent
également être soumis à d’autres procédés de création :
L’analogie : par analogie (ressemblance) avec d’autres mots, des termes peuvent
changer d’orthographe. On peut par ailleurs former des mots par analogie avec
les sons, ce sont les onomatopées.
Exemples : guipillon (de guiper) devient goupillon par analogie avec goupil (le
renard) qui est alors une fausse étymologie :
Coucou, brouhaha, ronron sont des onomatopées.
L’abréviation : l’abréviation est une évolution naturelle de la langue qui consiste
à retrancher certaines lettres d’un mot ou d’un ensemble de mots afin d’en créer
un nouveau plus court.
Exemples :- pianoforte → piano, -automobile → auto,
cinématographe → cinéma → ciné, -propriétaire → proprio.
Elle est la suppression de tous les mots qui ne sont pas essentiels à la
compréhension, en particulier d’un certain nombre d’indices grammaticaux :
pronoms personnels sujets, déterminants du nom, partitifs, auxiliaires être et
avoir… en faisant attention qu’aucune ambiguïté n’en découle. C’est la
transformation de certains groupes syntaxiques en d’autres plus courts, tout en
faisant attention de ne pas transformer le sens de l’expression. C’est l’utilisation
fréquente du signe = pour marquer l’équivalence, et du signe→ pour l’approche
de l’équivalence.
La plupart des mots français qui ne sont pas issus du fond primitif ont
été créés par besoin. Cependant la richesse de la langue française démontre que
parfois les mots ont aussi été créés par amour de la langue, par goû t pour les
mots (poétique, rhétorique, politique, etc.) et aussi parfois par fantaisie verbale
(les poètes et écrivains Raymond Queneau ou Henri Michaux ont par exemple
créé des néologismes — de nouveaux mots — pour les besoins de leur poésie et
de leur littérature). (Encarta, 2009).
[к] dans la majorité des cas, on évite généralement d’introduire en même temps
des mots comportant qu = [к] (comme quille, queue, quai…) et des mots
comportant l’allographe de qu se prononçant [кw] comme : quattor, quaker…, on
reporte ceux-ci à plus tard (R. Galison et D. Coster, 1976 : 177).
oral, mais qui est parfois utilisé à l’écrit, notamment en littérature dans des
dialogues « populaires » qui se veulent crédibles, en l’occurrence les sms.
deux éléments : les idées, c’est-à -dire ce qu’on veut exprimer et les mots, la
manière dont on les exprime.
Il s’ensuit que le style vaut à la fois par le fond et par la forme, c’est-à -
dire par le contenu et par le contenant. Au point de vue du fond, le style implique
que nos pensées soient belles et judicieuses ; et du point de vue de la forme, tous
les mots doivent rendre clairement la pensée et les phrases ne présentant pas de
négligence grammaticale.
Le verbe vivant : Le mouvement étant une action, le meilleur mot, pour exprimer
le mouvement, est le mot qui exprime l’action, c’est-à -dire le verbe. Les verbes de
mouvement sont plus pittoresques que ceux d’état ; car ils expriment la couleur,
la lumière, la ligne, l’attitude et font représenter les faits, les sentiments… comme
sur un tableau.
Exemple : Sur la table, il y a une soupe chaude : Sur la table fume une soupe
chaude.
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La hiérarchie des mots : Dans une phrase française, l’emploi de toutes les
espèces de mots (substantifs, verbes, adjectifs, adverbes, pronoms…) ne
comporte pas la même facture. Autant que possible, remplacez le substantif par le
verbe, l’adjectif par le substantif, l’adverbe par l’adjectif… En somme, instruit L.
Veuillot, « il faut écrire avec la conviction qu’il n’existe que deux mots dans la
langue, le verbe et le substantif, et se tenir en garde contre les autres mots. » (C.
Manlet, Op. cit. 19).
Exemple : Il est mort en servant le roi : il est mort au service du roi.
2. La clarté : La langue est un système de conventions. Il est nécessaire de connaître
celles-ci et de les respecter pour éviter au maximum les ambiguïtés, les confusions
et les interprétations erronées. Pour obtenir un style clair, il faudra utiliser
correctement les signes orthographiques et les signes de ponctuation, éviter les
néologismes, les barbarismes et les solécismes.
Le néologisme est l’emploi des mots nouveaux ou des mots anciens pris dans un
sens nouveau. En effet, l’introduction incontrô lée des mots nouveaux et de sens
nouveaux est néfaste à la clarté du langage. Aussi, de manière générale, la langue
française n’accepte que les néologismes créés par nécessité, dans les domaines
techniques et scientifiques surtout.
Le barbarisme est une faute de langage qui consiste à se servir des mots altérés,
et par extension, des mots figés ou employés dans un sens contraire au bon
usage. Pour R. Galison et D. Coste (1976 : 65), le barbarisme est l’emploi d’une
forme inexistante, c’est-à -dire d’un mot fabriqué ou déformé, qui ne répond pas à
l’usage et à la norme du moment. Le barbarisme s’oppose au « solécisme » par le
fait que son agrammaticalité est imputable à la non-application de règles
morphologiques, alors que l’agrammaticalité du solécisme est due à la non-
application de règles syntaxiques.
Exemple : 1. Qui sont pour… ? au lieu de : Qui est pour… ? (Qui, pronom interrogatif,
veut son verbe au singulier) ;
Remarque : - Plus l’époque verse dans le purisme, plus la norme est sévère et plus le
solécisme est abondant, puisqu’il est une transgression de la norme.
Par exemple : Que je pars ce soir ou demain, ça t’est bien égal ? ( pour partes).
Sans communication point de signes, point de parole, point d’idée par conséquent
(Bonald, 1800 : 122, cité par Nekourouh, M. 2009).
1° La technique est un ensemble des moyens ou des procédés mis en œuvre dans la
pratique d’un métier, d’un art ou d’une activité (par exemple l’enseignement) ;
2° La technique est un procédé particulier que l’on utilise pour mener à bon port une
production concrète et pour fabriquer un objet technique (par exemple l’outil
technologique) ;
– La communication gestuelle :
Elle est une transmission des messages qui se fait par des gestes. Dans
l’enseignement normal, cette sorte de communication est secondaire, elle n’est
pas au premier plan mais, dans l’enseignement spécialisé des sourds-muets, elle
est au centre, car, cet enseignement se fait prioritairement par des gestes et
mimiques.
– La communication écrite :
– La communication orale :
Il s’agit de l’ensemble des techniques centrées sur les sons, sur les
techniques dites sonores ou diction s’adressant principalement à l’ouïe. On peut
les énumérer et les définir de la manière ci-après :
– Il développe la mémoire.
Une radio éducative est celle dite populaire qui s’adresse généralement aux
adultes pour leur apporter des connaissances générales ou professionnelles qui
n’ont pu être aiguisées pendant la période scolaire. Elle présente l’émission à
caractère civique, sanitaire.
La radio scolaire produit des émissions purement éducatives et spécialisées à
l’instruction des apprenants sous la tutelle de l’enseignant. Elle s’adresse à des
enfants et adolescents d’â ge scolaire de même niveau mental et ayant le même
intérêt.
– La rétroprojection.
– Le cinéma parlant :
– La télévision :
En effet, des actes non linguistiques tels que ceux, par exemple,
destinés à référer en désignant gestuellement un objet, sont des actes
communicatifs. Plus généralement la posture, la distance, le paralangage
(prosodie, intonation, etc.) et le langage constituent des systèmes de moyens de
communication.
Feedback
Source : Ngongo Disashi P.R. 2007:43
1° Le système « émetteur »
2° Le système « message »
3° Le système « récepteur »
– Reçoit le message ;
– Le décode ;
– Réagit ou répond.
1.4.1. Définitions
authentique parce qu’il n’a pas été conçu à des fins pédagogiques mais à des
fins communicatives.
Il est présenté aux apprenants tel qu’il est, c’est-à -dire dans son état
original (si une quelconque modification est apportée à ce document telle
que la suppression d’un ou de plusieurs paragraphes pour diminuer le taux
d’informations ou bien l’ajout de connecteurs entre les phrases pour en faciliter
par exemple la déduction, il ne s’agit plus alors de document authentique
mais de document didactisé).
– Un article de journal, une petite annonce, une publicité : chercher dans la presse
écrite (quotidien, magazines féminins, masculins…)
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Pour la radio :
– France Culture, RFI, RTBF (belge), ARTE radio, RTNC, TOP CONGO, etc.
Pour la télévision :
– Canal plus, Star Times, YouTube ou Dailymotion qui sont des sites d’hébergement
de vidéos présentent toutes sortes de vidéos telles des extraits de films, des
vidéos amateurs, de la musique…
– pour ne pas limiter les apprenants aux productions en français de leur seul
professeur, fû t-il francophone natif (il y a au moins autant de français que de
francophones !) ;
– pour ne pas tromper l’apprenant sur la marchandise en le confrontant à des textes
fabriqués pour la bonne cause : français simplifié, phrases expressément fabriquées
pour illustrer une règle de grammaire (qui n’est bien souvent pas confirmée, elle-
même, par une analyse plus objective du discours : C’est le mythe enfin écroulé de
l’utilité pédagogique des grammaires normatives !) ;
– pour permettre à l’apprenant de se livrer à une "consommation" sociale du
document et non à une consommation scolaire : comprendre un document, c’est
comprendre les intentions qui ont présidé à sa composition, réagir comme on l’aurait
fait dans la réalité par un comportement qui répond justement à ces intentions ; la
consommation scolaire du document pourrait par exemple consister en un triste
recensement des mots inconnus et en leur explication par le professeur. Or, dans la
réalité, ce sont les mots connus qui, conjugués à d’autres indices extra-linguistiques,
permettront à quelqu’un de comprendre un document ;
– pour contribuer à l’autonomisation de l’apprenant dans son apprentissage, en
l’habituant à se livrer avec la moindre assistance possible à des activités de
décodage, de repérage, de compréhension sur des documents semblables à ceux
auxquels il sera confronté plus tard, hors encadrement scolaire.(Delhaye, O., 2004).
lorsqu’il est question de document oral et/ou visuel. Cette variabilité que nous
appelons « français véritable » permet à l’apprenant de langue de
comprendre que le natif peut comme lui se tromper, chercher un mot, hésiter et
ceci non seulement le rassure pour la suite de son apprentissage mais aussi lui
permet d’accéder au langage non formel pas toujours disponible dans les
manuels mais pourtant utilisé par le natif ;
– compléter la leçon avec un document présentant une situation de
communication réelle tout en répondant aux objectifs de la leçon ;
– offrir une image authentique et riche du monde extérieur et contribuer
ainsi à développer chez l’apprenant une attitude favorable à l’égard de la langue
et de la culture étrangères ;
– motiver l’apprenant : « un apprenant de niveau débutant peut être motivé
positivement s’il peut comprendre des échanges réels » (Bérard, 1991 : p. 50) ;
– « pour ne pas limiter les apprenants seulement aux productions en français de
leur [enseignant] » (Delhaye, 2003) ;
– « pour permettre à l’apprenant de se livrer à une « consommation » sociale du
document et non à une consommation scolaire : comprendre un document, c’est
comprendre les intentions qui ont présidé à sa composition, réagir comme on
l’aurait fait dans la réalité par un comportement qui répond justement à ces
intentions » (ibid.). Dans le cadre scolaire, la consommation de «
document pourrait par exemple consister en un triste recensement des mots
inconnus et en leur explication par l’enseignant. Or, dans la réalité, ce sont les
mots connus qui, conjugués à d’autres indices extra-linguistiques, permettront à
quelqu’un de comprendre un document. » (ibid) ;
– « pour contribuer à l’autonomisation de l’apprenant dans son apprentissage, en
l’habituant à se livrer avec la moindre assistance possible à des activités de
décodage, de repérage, de compréhension sur des documents semblables à ceux
auxquels il sera confronté plus tard, hors encadrement scolaire. » (ibid.). Et donc
pour l’entrainer à « apprendre à apprendre ».
Les trois derniers points sont très importants car ces critères
permettront aux apprenants de découvrir et d’apprendre à connaître et à
reconnaître les situations, les coutumes, les comportements des personnes de la
langue cible, les caractéristiques du pays cible, (Aslim-Yetis, Veda, 2010).
– soit long si le niveau est avancé ; moins long pour un niveau intermédiaire et
beaucoup plus court pour un niveau débutant. Plus il sera long, plus il
comportera des éléments lexicaux plus complexes voire inconnus ;
– soit varié : c’est-à -dire choisir en alternance des poèmes enregistrés, des
chansons, des interviews, des dialogues… ; choisir des documents présentant
divers registres de langue (familier-courant-soutenu) ;
– soit en rapport avec les aptitudes qu’on cherche à développer : ce qui est en
relation avec l’analyse des besoins ;
– ait recourt à des situations de communications variées où l’on questionne
pour s’informer, où l’on donne des ordres, des conseils, où l’on argumente,
on exprime son point de vue. Donc, le critère de sélection peut être les actes
de paroles, les enchaînements d’actes ;
– soit adapté à l’â ge et aux centres d’intérêts des apprenants ;
– soit en liaison avec l’actualité et la vie du pays de la langue étudiée ;
– ait une source mentionnée : origine du document ;
– ait une date : pour le placer dans son contexte ;
– ait un auteur : si ce dernier est connu, le document sera plus facile à
comprendre car le nom de l’auteur peut donner des indications sur le contenu ;
Par ailleurs, s’il s’agit d’un document oral, l’enseignant doit également
faire attention :
– au débit : selon les niveaux le débit sera plus rapide ou plus lent ;
– au registre de la langue : les apprenants de niveau débutants auront des
difficultés à comprendre par exemple un discours oral familier ;
– à ce que le document comporte des caractéristiques propres à l’oral telles « heu ;
Ben ; Bon ;… » car celles-ci sont des particularités incontournables du français
spontané utilisées très souvent par les natifs. Travailler sur leur sens, en
déduire/deviner leur sens serait un travail intéressant et davantage réalisable via
les documents authentiques ;
– à ce que le document oral ait une transcription qui respecte les pauses.
1.4.6.1. Repérage
Faire repérer les normes sociales (s’inspirer par exemple du modèle de Hymes)
et linguistiques (système de la langue) qui ont contraint les choix effectués dans la
réalisation formelle et linguistique du document.
Les seules bonnes questions seront donc celles que nous nous posons au
moment de "consommer du discours" dans notre langue d’origine (par exemple, quand
on zape) : genre auquel appartient ce document, qui ?, fait quoi (acte de parole) ?, quoi ?,
à qui / à quoi ?, de qui / de quoi ?, où ?, quand ?, comment ?, combien ?, pourquoi ?,
intention ?, attitude ?
1.4.6.2. Reproduction
1.4.6.3. Production
Somme toute, les documents authentiques sont ceux qui n’ont pas été
conçus à l’origine pour un cours de langue. C’est par exemple: un article de
presse, un extrait d’une émission de radio ou d’un film, une photo, une brochure
ou un souvenir de vacances. Dans une approche communicative de
l’enseignement/apprentissage des langues, l’importance des documents
authentiques est soulignée car ils ont été conçus dans un objectif communicatif et
non pour seulement illustrer l’usage d’un aspect particulier de la langue cible.
61
SAVOIR
Ens Ap
eig pre
ner ndr
e
ENSEIGNANT APPRENANT
Source : Houssaye, J., 1992. Former
J. HOUSSAYE a proposé un modèle triangulaire dont les éléments de
base sont : le savoir, l’enseignant et l’apprenant. Ce modèle a suscité d’autres
auteurs, tels Legendre ou Carré et ses collaborateurs, ainsi que d’autres
représentant divers modèles plus complexes : Frank et Altet.
Dans le premier modèle, le savoir constitue l’objectif visé sur le plan
pédagogique. L’enseignant et l’apprenant peuvent tous les deux y accéder. La
relation entre enseignant et savoir est l’enseignement ; celle entre apprenant et
savoir est l’apprentissage ; tandis que le rapport entre enseignant et l’apprenant
est la formation. Chaque cô té du triangle traduit donc une relation pédagogique
et définit le type de communication à développer (Ngongo Disashi, P.-R., 1999 :
62-63).
En conséquence, les principales méthodes d'enseignement ressortent
chacun un triangle pédagogique qui matérialise la méthode d'enseignement
adoptée. Ces triangles sont issus du modèle de Jean Houssaye présenté ci haut
on cite : - La pédagogie frontale, l'accent ici est mis sur l'activité du professeur ;
- Les méthodes actives, l'accent est mis ici sur l'activité des élèves ; - et
L'enseignement programmé, l'accent est mis ici sur les contenus à enseigner.
La pédagogie frontale
66
également des relations entre eux et avec le savoir, ce qu'ils apprennent résulte
pour une grande partie de ce qu'ils ont découvert eux-mêmes grâ ce à des
manipulations, des recherches, des tâ tonnements face à un problème donné. En
d'autres termes, les élèves sont les acteurs de la pédagogie. On peut dire qu'il y a
méthode active chaque fois que l'élève est agent volontaire, actif et conscient de
sa propre éducation. L'enfant retient mieux ce qu'il a découvert tout seul dans
ses recherches. L'enseignant ici n'est plus un donateur mais un conseiller ; un
guide ; un animateur. Il place l'enfant dans les conditions de travail et devant un
problème. Ce dernier multiplie des efforts pour trouver une solution à son
problème et dans cette méthode active, l'élève est motivé et devient autonome.
Avec le travail de régulation, de contrô le et de la gestion de la salle de classe,
l'enseignant est un médiateur entre les élèves et le savoir. Avec la modernisation
de la société, une autre méthode est mise sur pied.
L'enseignement programmé
chacun des élèves en particulier (mode individuel), qu'il s'adresse à l'ensemble des
élèves ou du moins à un groupe d'élèves recevant simultanément la même leçon (mode
simultané), ou bien encore qu'il fait instruire les élèves les uns par les autres (mode
mutuel).
Les Frères des écoles chrétiennes, qui furent les grands propagateurs de
l'enseignement simultané, pratiquaient néanmoins l'enseignement mutuel et
l'enseignement individuel. En effet, J.-B. de La Salle veut que chaque classe soit partagée
en trois divisions, et que tous les écoliers d'une même division reçoivent ensemble la
leçon : voilà le mode simultané ; mais, pendant que le maître donne l'enseignement à
une division, les élèves les plus avancés des autres divisions doivent faire réciter à leurs
camarades leurs leçons, et leur servir de répétiteurs : voilà le mode mutuel ; enfin, le
maître doit s'assurer de temps en temps, par des interrogations, si tel ou tel écolier a
compris, et lui expliquer ce qu'il n'entendrait pas : voilà le mode individuel.
2.1.1 Définition
2.1.2 Historique
Dans cet exemple, le canal de transmission, figuré par une succession de câ bles,
de dispositifs électroniques, voire de faisceaux hertziens, subit de nombreuses
interférences dues notamment aux orages et aux appareils électriques. Ces
72
Imaginons, par exemple, que l’on lance une pièce en l’air et que l’on décrive le
résultat par le message « pile ou face » : ce message ne révélant rien, sa quantité
d’information est donc nulle. En revanche, si l’on décrit le résultat par les messages
séparés « pile » ou « face », ces derniers traduisent des résultats équiprobables, de
probabilité 1/2. En utilisant la formule de Shannon, on peut déterminer que les
messages « pile » ou « face » ont une quantité d’information égale à log2 2 = 1.
décrire chacun des deux messages, par exemple le symbole 0 pour « pile » et le
symbole 1 pour « face ». Si une pièce est lancée en l’air trois fois de suite, les huit
résultats possibles (« face-face-face », « face-face-pile », « face-pile-pile », « face-pile-
face », « pile-pile-pile », « pile-pile-face », « pile-face-face » et « pile-face-pile ») peuvent
être représentés par les messages 000, 001, 010, 011, 100, 101, 110 et 111. On peut
noter que la probabilité de chaque message valant 1/8, sa quantité d’information est par
conséquent égale à log2 8 = 3 : trois bits sont effectivement nécessaires pour représenter
chaque message.
En réalité, si l’on traite un texte, on s’aperçoit que les suites de lettres sont loin
d’être le fruit du hasard. Par exemple, la probabilité est très forte pour que la lettre
suivant la séquence « informatio » soit un « n ». Il apparaît donc possible de réduire le
nombre de bits nécessaires au codage, optimisant ainsi la transmission ou le stockage de
l’information. On peut montrer que le français écrit ordinaire véhicule de l’information
d’environ 1 bit par lettre, ce qui signifie que la langue française, comme d’ailleurs toute
autre langue, possède un haut degré de redondance intrinsèque, appelée redondance
naturelle. Cette redondance n’a pas que des inconvénients : elle permet en effet de
comprendre des messages dans lesquels les voyelles ont été enlevées, ou encore de
déchiffrer une écriture peu lisible.
2.1.3.6. L’entropie
N messages ont tous la même probabilité, l’entropie totale H se traduit alors par la
formule H = log2 N. (Encarta, 2009).
2.1.4.1. Etymologie
En français, pour Oresme (1361), cité par Michel Nekourouh (2009), le terme
signifie d’abord «mettre en commun», puis «être en relation avec», « communication »
provient de la même racine latine qui a donné «commun» (communis), « communiquer»
(communicare) au sens d’être en relation avec, s’associer, partager), et
« communication » (communicatio) : le fait d’être en relation avec.
2.1.4.2. Définition
C’est une base de la cybernétique qui, pour faire ressortir cet élément de
communication, utilise le concept de boîte noire, ce qui permet de le dissocier de
l’élément émetteur ou récepteur.
ESPRIT est un acronyme dont les lettres ont force de signification : E : entrée en
matière, S : situation du problème, P : le problème (quel est-il?), R : résolution du
principe, I : informations détaillées pour résoudre le problème, T :
terminaison/conclusion. Cette démarche constitue les neuf fonctions essentielles à la
compréhension de toutes les formes de communication, à savoir :
On dit parfois que la communication est « holistique » – c’est-à -dire qu’elle fait
intervenir le tout de l’homme (communication verbale et non verbale) ; l’environnement
(possibilité d’interférences environnementales dans la communication).
Pour l’école de Palo Alto, « on ne peut pas ne pas communiquer ». Que l’on se
taise ou que l’on parle, tout est communication. Nos gestes, notre posture, nos mimiques,
notre façon d’être, notre façon de dire, notre façon de ne pas dire, toutes ces choses
« parlent » à notre récepteur. La communication est aussi une forme de manipulation. En
effet, nous communiquons souvent pour manipuler, modifier l’environnement ou le
comportement d’autrui. Elle n’a été formalisée qu’aux cours des deux derniers siècles.
La communication de groupe est aussi complexe et multiple car elle est liée à la
taille du groupe, la fonction du groupe, et la personnalité des membres qui le compose.
On peut aussi intégrer cette notion à une communication externe ciblée vers
certains partenaires ou parties prenantes de l’entité.
78
Les langues ne sont pas forcément parlées. Elles peuvent aussi être gestuelles.
La Langue des signes française permet par exemple de communiquer entre et avec les
malentendants et les non-entendants. C’est une langue à part entière, et qui connaît sa
propre évolution. Au Québec, il s’agit de la langue des signes québécoise.
On parle alors d’enjeux de la communication. Ces enjeux sont liés aux différentes
fonctions du message, au regard des concepts de Roman Jakobson. On voit qu’une
communication trop axée sur des moyens techniques peut faire oublier les risques
inhérents à la communication.
Durant les années 1980, S.H. Chaffee et C.R. Berger proposèrent une définition
généraliste qui reste de nos jours une base connue des sciences de la communication :
« La science de la communication cherche à comprendre la production, le traitement et
les effets des symboles et des systèmes de signes par des théories analysables, contenant
des généralisations légitimes permettant d’expliquer les phénomènes associés à la
production, aux traitements et aux effets ».
Cette distinction verbale / non verbale n’est pas toujours aisée à faire. Le mot
verbal peut également être compris comme exprimé de vive voix (Petit Larousse, 1997).
On parlera alors de communication orale, par opposition à la communication écrite.
Mais la communication n’est pas qu’orale. Elle est aussi non verbale.
La communication passe donc aussi par le corps. Ainsi elle sera non verbale ou
plutô t non verbalisée. La communication non verbale peut être para-verbale, c’est-à -dire
qui accompagne la vocalisation. Ainsi lorsque le locuteur explique qu’il faut aller à droite
et qu’il bouge sa main dans cette direction, c’est un cas de communication para-verbale.
Croiser les bras dans un signe de protection est aussi une communication non verbale.
Mais ici ce sera pour dire que : « je me retranche derrière mes idées laissez-moi
82
Une communication est gravée dans un contexte. Elle peut avoir lieu à un instant
donné, dans un lieu donné, et vis-à -vis d’une situation, d’un évènement donné. Tout cet
environnement, qui ne fait pas partie de la communication à proprement parler, mais
qui accompagne cette communication, est appelé contexte. L’environnement peut
générer du bruit, ou être source d’interférences.
dernier a été embauché par Weaver à l’Office of Scientific Research and Development
pour découvrir, dans le code ennemi, les parties chiffrées du signal au milieu du
brouillage).
Ce modèle, malgré son immense popularité (on le trouve cité souvent comme « le
modèle canonique de la communication »), ne s’applique pas à toutes les situations de
communication et présente de très nombreux défauts :
Pourtant il est critiquable, sur la même base que les critiques émises contre le
modèle de Claude Shannon et Weaver. En effet, il envisage la communication comme une
relation d’autorité et de persuasion. Et il néglige le message de rétroaction, ainsi que les
notions de psychologie et de sociologie de part et d’autre de la relation de
communication. Le récepteur est toujours considéré comme passif, ce qui est encore
inexact, car il existe en général interaction entre l’émetteur et le récepteur, ce qui n’est
pas pris en compte dans ce modèle.
L’un de ses ouvrages majeurs – Propaganda Technique in the World War ( 1927)
– fait partie des ouvrages de référence dans l’usage de la propagande dans la Seconde
Guerre mondiale. Sa vision autoritaire, voire autoritariste de la communication, lui vaut
de nombreux ennemis, encore aujourd’hui. Ce modèle est à lier par antithèse aux
travaux du célèbre Marshall McLuhan (1967) et Régis Debray (1991).
Cet autre modèle, fondé sur la linguistique, est proposé par Roman Jakobson
(1896–1982). Ce linguiste russe développe un point de vue centré non plus sur la
transmission d’un message, mais sur le message lui-même, évitant ainsi les dangers
d’instrumentalisation technique.
Il est composé de six facteurs. A chacun de ces facteurs est liée une fonction du
message, explicitée par Jakobson :
Les modélisations qu’ils ont proposées, de portée très générale, ont inspiré
plusieurs linguistes, dont Roman Jakobson qui a proposé le schéma de communication le
plus simple et le plus connu : on peut identifier un destinateur (émetteur) qui émet un
message à un destinataire (récepteur). Le message est transmis grâ ce à l’existence d’un
code (la langue) partagé par les deux participants qui, pour qu’il y ait transmission
d’informations, doivent obligatoirement entrer en contact (un contact qui suppose une
connexion physique et psychologique). L’ensemble s’inscrit dans un contexte (verbal ou
susceptible d’être verbalisé).
Par contre, la communication écrite est à sens unique, sauf en cas d’échanges
épistolaires, comme les sms :
Rédacteur/auteur Lecteur
Pour qu’un message puisse être transmis, ces six facteurs de la communication
doivent être réunis. Ils renvoient ipso facto aux six fonctions que nous allons commuter
de manière à former un tout.
1° L’émetteur ou destinateur
C’est le locuteur qui émet le message. Bien entendu, il peut y avoir plusieurs
émetteurs, par exemple dans une conversation. C’est le cas aussi, dans une conférence,
tout le monde autour du conférencier cherche à émettre sa pensée.
Emetteur
Emetteur Récepteur
Emetteur
87
Ancrée sur le destinataire, elle vise à une expression directe de l’attitude du sujet
à l’égard de ce dont il parle ; le message porte les traces de l’état émotif ou effectif (réel
ou feint) de l’émetteur : interjections, intonations trahissant l’ironie ou la colère, etc. La
fonction émotive fixe solidement des fonctions sur l’émetteur. Elle permet à l’émetteur
de communiquer ses impressions, ses émotions, ses jugements sur le contenu de son
message. Elle se révèle à travers le débit, les intonations, le rythme du discours. Elle se
reconnait à l’emploi de la première personne (je, nous), des interjections.
L’acte de la parole est ici centré sur le locuteur et vise à exprimer directement les
réactions affectives de celui-ci à l’égard de ce dont il parle. Cette fonction caractérise
notamment les interjections (aïe ! Mon Dieu !), les variations accentuelles de l’énoncé,
les changements dans l’ordre des mots. Le métier des comédiens consiste pour une part
à multiplier les manières différentes de prononcer un même mot ou une même phrase
selon les sentiments et les émotions du personnage incarné. Dans certaines situations, le
sens d’un mot importe moins que le ton sur lequel il est prononcé.
2° Le récepteur ou destinataire
En voici le schéma :
Récepteur
Récepteur
Emetteur Récepteur
Récepteur
3° Le message
message mixte, à la fois oral et visuel (cinéma, télévision, téléphone) ; les informations
véhiculées par l’image permettent à l’émetteur d’alléger son discours. On comparera à ce
propos le reportage sportif diffusé en direct (toutes les informations, lieux, événements,
sont transmises par la voix du reporter : son débit est rapide, ses phrases hachées) et le
reportage sportif télévisé (la plus grande partie des informations est fournie par
l’image : le reporter parle plus clairement, fait des commentaires, etc.) (Vanoye, F.,
1973 : 161).
En voici le schéma :
Récepteur
4° Le canal de communication
Elle ancre des fonctions sur le canal ; puis elle permet d’établir, de
maintennir ou l’interrompre le contact physique et psychologique avec le
récepteur. Elle permet de vérifier le passage physique du message. Elle se
reconnait à l’emploi de mots vides ou vides de leur sens comme : « hein, eh bien,
alors, euh… » et aux répétitions (Cocula, B. et Peyroutet, C., 1978 : 28).
Les éléments phatiques les plus connus sont : une écriture lisible, une
ponctuation et une orthographe correctes. La typographie et la mise en pages ont
aussi un rô le essentiel qu’il s’agisse d’un faire-part, d’une annonce, d’une page de
journal. La fonction phatique est étangère à la littérature : un roman fait
d’empans serait inintéressant. Toutefois, la poésie gouverne la typographie,
Apollinaire a pu écrire/dessiner des calligrammes et, dans le poème-objet, on
peut parler d’une véritable mise en scène des mots (Cocula B. et Peyroutet C.,
1987 : 36).
5° Le code.
Notons qu’il ne suffit pas que le code soit commun pour que la communication
soit parfaite ; ainsi deux Français ne possèdent pas forcément la même richesse
de vocabulaire ni la même maîtrise de la syntaxe (Vanoye F., 1973 : 15).
Message
C’est celle qui ancre des fonctions sur le code. Elle permet de définir
les sens de termes que le récepteur ignore. Elle apparaît après des expressions du
type : c’est-à-dire, en d’autres termes, …
6° Le référent ou contexte
Nous prenons, par exemple, les propos de Bruno Ollivier (2007 :74 –
79) qui notent que le texte poétique se distingue des autres en ce qu’il est centré
sur sa propre forme. Il définit comme poétique le texte qui s’organise à partir de
son rythme (versification) et de ses sons (rimes, allitérations), ce qui lui fait
évoquer une « fonction poétique » du langage. Elle est à l’œuvre quand le
message est centré sur lui-même, s’organise autour de ses propres
caractéristiques et non autour d’un contenu informatif.
La synthèse qu’il construit lui permet aussi de désigner six pô les, dont
il va poser qu’ils sont présents dans toute communication, car il veut désormais, à
partir des caractéristiques de la langue, proposer un modèle valable pour toute
communication humaine.
94
sont ingorés. On sait en effet que la langue n’est qu’un moyen de communiquer, et
que les codes des uns et des autres diffèrent selon leurs encyclopédies et leurs
dictionnaires.
La langue n’est donc pas qu’un moyen de communiquer. Elle est aussi,
en situation, un enjeu de pouvoir et un moyen d’exercer le pouvoir et de se voir
légitimer.
D’une part, la pratique linguistique tend à s’unifier au sein d’un groupe social
donné. D’autre part, elle tend à marquer sa différence avec celle des autres
groupes sociaux. Ceci posé, les pratiques linguistiques et les jugements sur la
langue sont liés au contexte.
2° La méthode directe
communication, car s’il est aisé de décrire ou de montrer un objet, il est moins
facile de mimer un concept. La grammaire n’est pas explicite, sa découverte par
les élèves est implicite et inductive, selon les documents proposés. Les exercices
de réemploi sont nombreux.
3° La méthode audio-orale
C’est en réaction contre ces excès que furent conçues dans les années
1970 des approches « communicatives » qui visaient à donner à l’apprenant
l’occasion de « dire et de faire » (Austin, J.-L., 1991) dans des situations courantes
de communication orale et écrite.
4° La méthode SGAV
Par nature, nous employons le terme méthode pour désigner tel ou tel
matériel pédagogique et réserverons le mot méthodologie pour référer à des
principes et/ou à des options théoriques qui sous-tendent l’utilisation dudit
matériel.
Une méthodologie est-elle meilleure qu’une autre (et si oui, pourquoi ?),
Les méthodes s’en réclamant sont-elles efficaces (et reflètent-elles les principes
méthodologiques dont elles se réclament?)
Ces méthodes sont-elles utilisables auprès de n’importe quel public
d’apprenants ? (sont-elles « universalistes » ou sensées être adaptés à des
publics spécifiques : enfants, adolescents, adultes, conviennent-elles à tous les
103
a) la didactique du FLE n’est pas une discipline autonome. Elle est au carrefour d’un
ensemble de disciplines dites de référence ou encore contributoires. Ces dernières
relèvent des sciences humaines et sociales. La didactique du FLE y emprunte des
concepts, des théories, des modèles, des idées, etc.
b) L’enseignant du FLE doit transmettre une langue et une culture. Ceci est bel et bon.
Toutefois,
2.2.5.4. Autonomie
C'est seulement vers la seconde moitié des années 80 que les premiers
manuels officiels apparurent, prenant réellement en compte les grands principes
pédagogiques de l'Approche Communicative : authenticité, contexte, interaction,
centration sur l'apprenant, etc. Cependant les projets pédagogiques tombaient
parfois dans des excès et des incohérences qui n'échappèrent pas aux critiques
des spécialistes de l'enseignement. Certes, le contenu était plus authentique et les
activités proposées plus interactives. Ce fû t la fin des "drills", ces fameux
exercices grammaticaux rébarbatifs.
et 1992) et J.-P. Cuq (1991 et 1992). Pour reprendre brièvement l'exposé de leurs
positions, on peut dire que ces auteurs rejettent l'utilisation des méthodes
d'inspiration communicative pour privilégier une autre dimension de la langue,
plus informative que communicative : ils proposent de fonder la didactique du
Français Langue Seconde (FLS) autour du rô le essentiel de cette langue, celui de
scolarisation.
- simulations et jeux de rô les : les premiers sont plutô t des répétitions de la réalité et
sont élaborées soit à partir de situations cadre (la poste - la banque - la rue ...)
ou de consignes données en termes d'actes de parole alors que les seconds ont une
dimension plus théâ trale, demandant aux apprenants d'interpréter un personnage défini
préalablement ;
- jeux : ces activités, si elles ont des objectifs variés : lexicaux, grammaticaux ou
communicatifs, mettent surtout l'accent sur le plaisir que l'apprenant peut avoir à jouer
avec la langue étrangère et à exercer ses possibilités d'expression. Ces activités
permettent à l'apprenant d'être dans des situations réelles pour mener à bien une tâ che
à l'aide de la langue étrangère (cf. Care, J.M., Debyser, F. (1978) et Weiss, F. (1983)).
1° Le fonctionnement du groupe-classe
La didactique du FLE est marquée dans les années 70 -80 par ce que
Galisson (1980) appelle « d'irruption de la pédagogie». En effet, en déplaçant le
centre d'intérêt de la classe, de la méthode vers l'apprenant, se posent des
questions pédagogiques qui ne sont pas forcément liées à l'apprentissage d'une
langue étrangère. Le groupe et son fonctionnement, les conflits et les tensions ont
des répercussions sur le succès de l'apprentissage. Les dispositions
psychologiques de chaque apprenant, la façon dont il se situe par rapport à
l'enseignant et aux autres apprenants peuvent être rendues positives par des
dispositifs qui les prennent en compte. L'influence des méthodologies dites non
conventionnelles se fait sentir à travers des préoccupations quant au rô le de
l'enseignant, aux relations qu'il établit avec le groupe, aux capacités que les
apprenants ont pour gérer le travail collectif.
étrangère et à maîtriser tous les phénomènes liés à cette pratique. Encore une
fois, lorsqu'il s'agit de comportement, le terrain devient difficile, puisque la
question de fond est de savoir comment vont s'acquérir ces comportements et
comment faire pour qu'ils soient propres à un individu et non conçus comme des
mécanismes contraignants : « Pour faciliter la communication dans la classe, il
s'agit avant tout de créer une atmosphère différente et de susciter un partage des
responsabilités : quand l'enseignant aura accepté de perdre le monopole des
questions et des corrections, de discuter avec les élèves des objectifs des activités
proposées, quand les élèves sauront véritablement écouter ce que disent leurs
voisins et leur parler directement, alors se tissera un réseau de communication
beaucoup plus proche de ce qui se passe dans la vie réelle.» (Bérard, E., 1991).
- quant à l'enseignant, dans ce type d'approche, on lui demande souvent d'être en retrait,
à l'écoute des apprenants ; cependant pour lui l'équilibre peut être difficile à trouver
entre un retrait total et un interventionnisme trop directif. Le rô le de l'enseignant est
sans doute beaucoup moins codifié : sa personnalité va jouer un rô le plus important.
Mais à partir du moment où chacun sait ce qui lui est demandé, ce sont les interactions
mêmes au niveau du groupe-classe qui jouent un rô le dynamique et qui sont les
éléments-clés de la réussite de l'apprentissage. (Coste D.L., 1981).
Nous nous situerons dans le cadre que nous avons défini, bien que
notre essai de définition soit imparfait pour dégager les faiblesses, les forces de
ce type d'approche et les points qu'il conviendrait d'approfondir.
• Les points forts : Les problèmes évoqués, même s'ils restent sans solution immédiate,
ne doivent pas masquer certains points forts de l'approche communicative qui, à l’avis
d’Eveline Bérard (1991), expliquent son développement, que ce soit au niveau des
contenus, des activités, de la prise en compte de l'apprenant.
- Mais le facteur le plus positif est l'investissement des apprenants dans leur
apprentissage, dans la gestion du travail de la classe. Une participation active qui va
dans le sens de l'autonomie, une responsabilisation des participants, du groupe ont un
effet bénéfique sur l'apprentissage. Il s'agit alors d'un fonctionnement de type
contractuel entre apprenant et enseignant. Cet aspect de l'approche communicative,
implication de l'apprenant dans son apprentissage, est un facteur moteur à condition
que le dispositif de travail permette réellement de le mettre en place.
de type autoritaire (« l’enseignant – robinet » face à l’élève « réceptable »), qui est
censée forcer le respect, et une attitude permissive, dont on pense qu’elle attire la
sympathie. Il n’en est rien. L’attitude de l’enseignant est certes fonction de sa
personnalité, mais elle est en réalité dictée par le type de méthodologie qu’il a
choisi d’appliquer.
Les activités communicatives font appel aux capacités d’analyse et de
réflexion. Le travail en petits groupes, par les échanges qu’il suscite, favorise cette
réflexion. L’enseignant y participe, dans son rô le de facilitateur, de guide vers la
découverte.
s’inscrive dans la réalité socioculturelle qui est celle de ses locuteurs natifs et
incite les apprenants à commencer leur collecte.
– Il présente, si possible, le Portfolio européen des langues qui correspond à la
classe d’â ge de ses apprenants et en explique l’utilité.
– Il parle ensuite de la façon dont il envisage son rô le d’enseignant : celui qui est là
pour aider à comprendre (un facilitateur), qui corrige et explique (un guide), qui
anime les activités de groupes (un animateur).
– Il développe rapidement les procédés qui seront mis en œuvre pour évaluer les
acquis, en séparant clairement le domaine du contrô le (institutionnel) de celui de
la prise d’information (auto-évaluation, évaluation formative). Il annonce que les
critères d’évaluation pourront être discutés.
– Il fait comprendre que dans ce type d’apprentissage, beaucoup d’éléments sont
négociables (modalités de travail, critères d’évaluation, etc.) et que ces
négociations se feront au cours de pauses-discussions, qui seront organisées soit
à fréquence déterminée, soit à la demande.
A quoi s’engagent les apprenants ?
– A saisir toutes les occasions de communiquer et de pratiquer la langue cible en
situation, en classe (avec les co-apprenants et l’enseignant), en dehors de la
classe avec des natifs.
– A saisir toutes les occasions d’être en contact avec la langue cible : en feuillant
des revues, en regardant des films en version originale, sous-titrés ou non, en
recherchant des informations sur le pays de la langue cible.
– A communiquer activement en faisant partager leurs connaissances aux autres
apprenants.
– A participer à une relation d’aide dans les sous-groupes de travail.
– A prendre le risque de faire des erreurs en cherchant à exprimer leur véritable
intention de communication et à faire fonctionner ainsi leur interlangue.
– A ne pas hésiter à indiquer un besoin d’approfondissement.
– A compléter leur Portfolio européen des langues au cours de séances
programmées ou non.
– A apprendre à estimer leurs acquis et à demander à être évalués.
– A accepter d’être corrigés par les pairs et de les corriger.
– A chercher à savoir comment fonctionne la langue cible et à comparer ce
fonctionnement avec leur langue maternelle. Cette liste n’est pas exhaustive.
1 2 3 4 5 6
Mémoire Compréhension Application Analyse Synthèse Création
Capacités intellecutelles Capacités intellecutelles Capacités intellectuelles
inférieures médianes supérieures
Source : C. Tagliante, 2006, p. 30.
Si nous appliquons la taxonomie de B. Bloom à l’apprentissage des
langues, la mémoire et la compréhension seraient sollicitées en premier, ce qui
permettrait à l’apprenant de transférer ces connaissances mémorisées et
comprises afin de les appliquer. Nous atteindrons alors un autre niveau de
capacités intellectuelles caractérisées par la possibilité d’analyser, par exemple
des faits de langage, puis de les synthétiser afin d’avoir la prise de recul
nécessaire à la création, donc à l’expression. Nous pensons que la dernière
capacité intellectuelle originale de Benjamin Bloom « évaluation » se traduit le
mieux dans l’enseignement des langues en « création », synonyme d’expression.
Dans une pédagogie de type traditionnel, les capacités de
mémorisation, compréhension et application sont fortement sollicitées. On
explique une règle de grammaire et on demande à l’apprenant de l’apprendre par
cœur, de la mémoriser, avant de vérifier par un exercice d’application si elle a été
apprise et comprise. Dans le cas des exercices structuraux, ce schéma fonctionne
comme suit : l’apprenant transforme sans peine et automatiquement l’un des
éléments présent dans l’exercice structural, mais sera peu capable de fournir la
structure exacte lorsqu’il en aura besoin pour communiquer.
Aujourd’hui, nous devons faire fréquemment appel, en tout premier
lieu, à la capacité d’analyse des apprenants. Nous considérons en effet que la
réflexion personnelle est un facteur d’acquisition. Un phénomène linguistique
dont on comprend le fonctionnement par l’observation, la comparaison, la
réflexion, l’analyse s’assimile mieux, se grave profondément dans la mémoire
sans qu’il soit besoin de l’apprendre par cœur. Ce phénomène pourra être
rappelé par l’apprenant au moment où , dans son désir d’expression, il en
éprouvera le besoin.
L’approche communicative ou actionnelle de l’enseignement des
langues postule que pour que l’apprenant puisse communiquer en langue
étrangère, on doit lui donner les moyens de se constituer un bagage personnel
124
2) L'AC privilégiait les tâ ches langagières - et parmi celles - de (se) présenter, demander,
informer, etc., c'est-à -dire de réaliser des actes de parole accompagnés, comme il est
décrit dans la grammaire fonctionnelle, des notions indispensables (en l'occurrence
l'identité, le lieu, la date…). Or l'agir de référence annoncé dans ce texte du CECR est
l'action sociale, c'est-à -dire un agir avec l'autre (par la langue ou autrement), dans lequel
les actes de parole ne sont qu'un moyen. Ainsi, « passer une soirée chez de nouveaux
amis » va certes impliquer de se présenter, mais cet acte de parole n'est qu'un moyen au
service d'un des objectifs sociaux de la soirée, qui est de faire connaissance.
3) L'agir de référence de l'AC était un agir sur l'autre par la langue: dans une situation de
prise de contact initiale, il s'agit par exemple de la formation méthodologie. Nous
continuons ici de pointer trois idées émergentes, mais très convergentes. En les
illustrant d'exemples empruntés volontairement à des domaines d'action sociale
différents de celui de l'enseignement/apprentissage des langues-cultures.
128
signifiant et signifié, sont les deux aspects indissociables d’une même réalité
linguistique ; le signe linguistique « avion » n’a d’existence que par référence au
contenu « appareil plus lourd que l’air, à ailes, actionné par un moteur » ; la
succession des phonèmes [a] [vjõ ] acquiert une cohésion de signe distinct à partir
de l’instant où l’articulation de la succession des phonèmes a dégagé l’ensemble
[a + vjõ ] distingué dans la chaîne parlée par la correspondance entre cette
substance phonématique et la représentation conceptuelle. En contre partie, le
concept « avion » a commencé d’exister linguistiquement à partir du moment où
il a reçu sa consécration par le mot avion, dans le brevet déposé par l’inventeur
Ader en 1890. Peu importe que les éléments de cette création conceptuelle et
d’un objet expérimenté aient pu apparaître antérieurement dans la conception
des chercheurs, et par des mots différents comme aéroplane ou orthoptère ; le
concept et le mot se sont formés en tant qu’unité indissociable originale,
différente des désignations antérieures et des conceptions antérieures, du jour où
l’invention a donné naissance à l’unité linguistique avion (= avjõ + « avion ») pour
la désigner. Le signe linguistique est donc un symbole par rapport à la réalité
extérieure, doté d’une réalité spécifique en tant que signe linguistique à double
face (face « signifiant » et face « signifié ») ; la dénomination réside dans
l’établissement de la correspondance entre une substance « signifiant » et un
contenu « signifié » et non directement entre la réalité non linguistique et le signe
linguistique.
pour cela, cesser de fonctionner et qu’il y a des chances pour que la langue qu’on
aborde pour en décrire le fonctionnement, soit en cours de modification… Dans
ces conditions, on se demandera s’il est possible de dissocier l’étude du
fonctionnement de celle de l’évolution ». Pour toute réponse, Martinet, A. (1967 :
29) suggère que « la description soit strictement synchronique, c’est-à -dire
fondée exclusivement sur des observations faites pendant un laps de temps assez
court pour pouvoir être considéré en pratique comme un point sur l’axe du
temps ».
Ayant ainsi mis l’accent sur tous les faits de changement de la langue
et toutes les causes d’évolution linguistique, on peut alors décrire le système de
l’écriture phonétique de la langue « sms », considéré comme une nouvelle
structure de la langue pratiquée par les adolescents en ce moment de l’histoire
dominé par les Technologies de l’Information et de la Communication. Le
changement, constaté comme réalité, est éliminé de l’analyse à un moment
donné, au profit de la notion d’équilibre dans une perspective purement
descriptive.
3.1. Enquête
Ainsi motivé, nous avons voulu mener cette étude pour tenter
d’intégrer dans les pratiques de classe l’utilisation des sms, comme documents
authentiques, pour ces raisons :
138
Le collège des Génies Ruta est une école privée agréée par l’arrêté
ministériel n° MINEPSP/CABMIN/0750/2011 du 25/08/2011 et associée à
l’ASSONEPA. Il a été créé en septembe 1998 par son promoteur, Monsieur
l’Ingénieur LWENDJOKO NDJONDO José.
1. Une tâ che de transcription dans un carnet des sms nous envoyés par les élèves
apprêté pour cette fin.
Exemple : g v1 G viendrai a l’ecole à 14 h 00 !! pr le texte g puissé d l’eau !
2. Une tâ che de transcription en langage sms, d’un texte de quelques phrases
courtes dictées par l’enseignant et qui serait le contenu d’un message adressé à
une amie ou une camarade de classe.
140
3.2.1. De l’échantillon
Le corpus présenté compte 125 texto (sms) sur les 392 recueillis
auprès de nos enquêtés. Tous ces sms ne sont cependant pas pertinents pour
constituer l’échantillon de notre étude. De ce point de vue de la pertinence, nous
retenons les cinquante et un (51) texto dits riches ou supérieurs.
– Un nombre et une longueur limités des sms dans la plupart des abonnements ;
– Le clavier alphanumérique des téléphones portables de première génération.
« La l1g8stik par ordinateur pourè tiré profi d1 langaj abrégé a la foi ds sa sintax é c
matério - non selman du po1 dvu dla mémoir - mè surtou du pt dvu dlanaliz algoritmik du
langaj Um1, la partiQlarité d1 lang abrégé étan dsuprimé ou dcontourné lé idiomatism. »
(260 caractères). Le texte final est plus court de 21 %.
« La l1g8stik / ordinateur pourè tiré profi d'1 lang abréG à la x ds sa s1tax é C maTrio -
non slmt du . 2 vu 2 la mémoir - mè surtt du . 2 vu 2 l'analiz algoritmik du langaj um1, la
partiQlariT d'1 lang abréG étan 2 supprimé ou 2 contourné léz idiomatism. » (254
caractères). La nouvelle phrase n'est pas beaucoup plus courte que la précédente. Plus
courte que l'originale de 24 %.
Un autre exemple de phonétisation peut faire surface : « A un de ces
quatre » (18 caractères) peut devenir « a12C4 » (5 caractères) ce qui donne une
compression de 3,6 pour 1. L’on assiste à l’application pleine de la phonétisation,
du rébus typographique et de l'abréviation.
On peut compresser encore le texte grâ ce à des abréviations, et le
texte devient nettement moins compréhensible. La manière d'abréger dépend
des utilisateurs et du « style » sms adopté. Des utilisateurs peuvent convenir de
certains codes. Souvent, seuls les utilisateurs assez expérimentés, bien entendu,
comprennent le sens du message :
Par exemple : « Lngk pr ordi pov7 tir pft du lng abr al fs ds sn sytx & sn matr# - nn slmt
ptdv mmr - ms srtt ptdv algo spc a lngg hm, 1prtk lng abr = 8:supr o ktrn idiom#. » (156
caractères). Ecrite ainsi, le taux de compression atteint les 53 % pour cette phrase.
143
Un sms est dit nul ou pauvre lorsque ses textismes sont presque
inexistants, dans la mesure où les scripteurs écrivent comme d’ordinaire
respectant les normes orthographiques usuelles, sans trop d’écarts
typographiques, avec bien entendu quelques abréviations conventionnelles. Nous
pouvons bien sû r y trouver des négligences grammaticales, telles les
barabrismes, les néologismes et autres.
Exemple : « Jour après jr, l’année fait le detour et viola le retour du plus jr plein de joie
et de bonheur…jst pr un rappelle de la part de votre bien aimé amie, ptite et grnde sœur,
connaissance Fête son annivrsaire le 31/05 donc vos cadeaux, texto, appel, visite, prière,
bénédiction me feront du bien ». (29/05/2017, 12 : 31)
mais en tout cas je vous souhaite mes 14. Bonsoir, excusez-moi pour le retard. En
vœux les plus chers et bonne anniv. tout cas, je vous souhaite mes vœux les
15. bon soir papa j’ai besoin de causé avec plus chers et bon anniversaire.
vs maintenant 15. Bonsoir papa. J’ai besoin de causer avec
16. vraimant papa vous maintenant.
17. pardon papa pourriez vous m’appelé ? 16. Vraiment papa
17. Pardon papa, pourriez-vous
18. bonsoir papa m’appeler ?
19. mukulumpa veux prendre tn numero 18. Bonsoir papa.
que je le done 19. Mukulumpa veut prendre tn numéro
20. pardon papa n’oublie pas mon nom je que je le lui donne ?
te ferai de l’argent le lundi ya bière 20. Pardon papa, n’oublie pas mon nom je
talakaka te donnerai de l’argent le lundi pour la
21. Papa tu vu le credit ? bière seulement.
22. papa bnswr ! vs avez vu le credit je 21. Papa, as- tu vu le crédit ?
vous es envoyé ? 22. Bonsoir papa, vous avez vu le crédit je
23. papa vous êtes où ? vous ai envoyé ?
24. Bonne nuit… 23. Papa vous êtes où ?
25. Stp eske tu peut m’aider à dire au 24. Bonne nuit…
monde que Jésus Christ est merveilleux et 25. S’il te plait, est-ce que tu peux m’aider
il revient BIENTOT !! Le diable dit ke tu à dire au monde que Jésus Christ est
n’as pas de temps pr passe se sms ? merveilleux et il revient BIENTOT !! Le
Prouve-lui ke « si tu as le temps et envoie- diable dit que tu n’as pas de temps pour
le à 12 amis (e) tu me l’envoi aussi si j’en passer ce sms ? Prouve-le que « si tu as le
fair partie !!! bne n8 temps et envoie-le à 12 amis (e), tu me
l’envoie aussi si j’ suis de la partie. Bonne
26. Slt prof ce mulolo pardon recompense nuit.
moi avc du point je veux te recompenser 26. Salut prof. C’est Mulolo. Pardon
stp je t’en suplie recompense-moi avec des points, je vais te
27. Bon jour prof ce jeremie STP comment recompenser s’il te plait, je t’en supplie.
tu vas 27. Bonjour prof., c’est Jérémie. S’il te plait,
28. bnjur coment allez-vous ? comment tu vas ?
29. Bon Dimanche. Veuillez me preciser 28. bonjour, comment allez-vous ?
sur votre arriver 29. Bon dimanche. Veuillez me préciser
30. bjr papa votre arrivée.
31. Ok. Pa de quoi ! 30. Bonjour papa
32. kiekiekie, vs etes trop rigolo ! 31. Ok. Pas de quoi !
33. Bene ! 32. Eh bien, vous êtes trop rigolo !
34. Bon. bon sava aller d’inquiette !! 33. Bien !
35. Bjr, et bon debit d la journée !! Pater 34. Bon. bon ceci va d’inquiéter !
35. Bonjour et bon début de la journée,
36. bs, ns entré de faire les dépouillement Papa.
avec ct charles chez lui, juste pr vs 36. Bonjour, nous sommes entrain de faire
146
Ce sont ceux qui ont utilisé de façon raisonnée, soit à la moyenne, les
textimes. Il y a donc une juste mesure entre l’écriture sms et l’écriture normée.
sœur en Christ au nom de la sœur marie d’une sœur en Christ au nom de la sœur
misambu qui ns a quitter depuis hier soir. Marie Misamu qui nous a quitté depuis
que son â me repose en paix hier soir. Que son â me repose en paix
3. apel moi papa latin eleki un peux bien 3. Appelle-moi, papa, l’examen de latin
s’est un peu bien passé.
4. apel je vien d finir mon papa 4. Appelle-moi, papa, je viens de finir.
5.papa stp vrment demain selma mr6. 5. Papa, s’il te plait, vraiment, seulement
merci à demain.
6. bnjur papa vrement vous m’avai rejeté 6. Bonjour papa, pourquoi m’avez-vous
purkw ? rejeté ?
7. bnswr ! ofet coment vous allez papa ? 7. Bonsoir ! Au fait, comment allez-vous
papa ?
8. bnj oscour prof 8. Bonjour, au secours, prof.
9. Slt prof c mukulumpa c cmnt pour mn 9. Salut prof., c’est Mukulumpa. C’est
examen ? comment mon examen ?
10. bnn8 ma aimée eske çava ? mon papa 10. Bonne nuit ma bien aimée. Est-ce que
est malade ça va ? Mon papa est malade.
11. on m’a dit d vs dire que Jésus Christ est 11. On m’a dit de vous dire que Jésus
merveilleux et il revient BIENTOT !! Le Christ est merveilleux et il revient bientot !
diable dit ke g n pas le temps pr passer ce Le diable dit que je n’ai pas le temps de
sms ? g l8 ai Prouvé ke g le temps et g le passer ce sms ? je l’ai prouvé que j’ai le
envoié à + d 12 personnes k’on m’avait dit temps et je l’ai envoyé à plus de 12
g fs mn w. bne comprehens%. personnes recommandées. Je fais mon
travail. Bonne comprehension.
12. Gt la ! Mais le prefet m’avai chasé !! 12. J’étais là , mais le préfet m’avait chasé !
13. G viendrai a l’ecole à 14 h 00 !! pr le 13. Je viendrai à l’école à 14 h 00 pour le
texte test.
14. papa, maman a dit ke g vai le recuperé 14. Papa, maman a dit que jr vais le
elle a refusé k g vienne ! récuperer. Elle a refusé que je vienne.
15. elle ma eNoyé à bundi !! 15. Elle m’a envoyé à MBudi.
16. Es-ce il aura un moyen d recuperé !! 16. Es-ce il y aura moyen de le recuperer ?
17. aujrd8 meme on a pa étudier ? 17. Aujourd’hui même on a pas étudié.
18. papa g fait un effort d re d retenir 8 18. Papa, je fais un effort retenir
paragraphe d pro archia ! paragraphe 8 du pro Archia.
19. Bnjur papa cmt vs allé ? 19. Bonjour papa, comment vous allez ?
20. Ds la vie c ki est mieux, c d’avoir Jesus. 20. Dans la vie ce qui est mieux, ce d’avoir
bn dbut d la semaine a vs. Jésus. bon début de la semaine.
21. La bible d clare l’3ternel renouvel sa 21. La bible déclare : l’Eternel renouvelle
beauté sa bonté chaque matin laisse ki soit sa beauté, sa bonté chaque matin. Laisse
ainsi pr ta vie. Bn dimanche a vs que cela soit ainsi pour ta vie. Bon
dimanche.
22. Bjr papa juste vs informé ke sa pa étai 22. Bonjour papa, juste vous informer que
vrema l’examen j’avai etudier d’autre ça n’a pas été vraiment pour l’examen.
148
mr6 a Dieu car il ta protegé durant toute la te rappelé que tous nous serons jugés le
journée ..Bne swarée dernier jour et ne dis que merci à Dieu, car
il t’a protegé durant toute la journée.
Bonne soirée.
35. Bsr elisette kma tu vas ? 35. Bonsoir Elisette, Comment tu vas ?
36. Hello!!! My friend cmt allz-vs???et ta 36. Hello ! Mon ami, comment allez-vous ?
mifa(famille) good bay Et ta famille ? Au revoir.
37. bjr ce pa fidel rapel mo ice urgent stp 37. Bonjour, c’est papa Fidèle. Rappelle-
moi c’est urgent, s’il te plait.
38. Mr6 ma belle a tw mer6 38. Merci ma belle, à toi encore merci.
Source : Résultats de l’enquête.
Exemple : « Bsr papa … Vs alé b1 ? 2p8 vtr 2par vs dné pa d nvl … Jst sv3r cmt vs alé …
Bn n8 ». (31/05/2016, 19 : 57)
39. Bjr,l mari d l dame maiga e dcd 40. Bonsoir, comment toi ?
41. Comment tu vas, ma chérie ?
40. Bxr cma tw 42. Merci ma belle, à toi aussi.
41. Cmt u va ma chrie 43. Oui monsieur, mort de rire, je me suis
42. Mr6 ma belle a tw 06 exprimé en anglais depuis longtemps.
43. Yes sir mdr (mort d rire) na loba Monsieur, merci vraiment.
English kala sir mr6 vrma 44. Salut professeur, c’est Zakayi,
kiékiékiékiékiékiééééééééé comment êtes-vous à la maison. Salut
44. xlt prf c zky, cmnt v es a la dart xlt au6 aussi notre femme.
ntr fmm 45. Bonne nuit professeur, c’est Zakayi.
46. Je cherche à connaître et savoir
45. bne n3 prf c zky professeur comment toi.
46. js8 cnt d4avoir & prf cm t3 47. Salut ! Comment vas-tu professeur ?
48. Bon anniversaire, professeur. Que
47. xlt man cmnt va u prf cette année soit une année de réussite !
48. Bn anniv prof ke c7 an st 1e an 2 49. Ok. Pour 14 h 30, de toutes les
reucite manières, on se voit demain matin au
49. Ok pr 14 h 30 2 tte manièr on se voi lycée, au faite, tu as fait le devoir de
2m1 mat1 o lyC o fai ta fai le devoir 2 sces sciences ? Moi, je suis à la maison. Bisous.
moa jsui à la msn biz 50. La linguistique par ordinateur pourrait
tirer profit d'une langue abrégée à la fois
50. La l1g8stik / ordinateur pourè tiré dans sa syntaxe et ses matériaux - non
profi d'1 lang abréG à la x ds sa s1tax é C seulement du point de vue de la mémoire -
maTrio - non slmt du . 2 vu 2 la mémoir - mais surtout du point de vue de l'analyse
mè surtt du . 2 vu 2 l'analiz algoritmik du algorithmique du langage humain, la
langaj um1, la partiQlariT d'1 lang abréG particularité d'une langue abrégée étant
étan 2 supprimé ou 2 contourné léz de supprimer ou de contourner les
idiomatism. idiomatismes.
51. A : Salut ! Ca va ?
B : Ca va bien, et toi ? Quoi de neuf ?
51. A: slt cv ? A : Rien, sauf que je suis allé chez
B : cv b1 etoi ? koi 2 9 ? quelqu’un.
A : R1 sfke gs8 allé che kelk1 B : Qui ?
A : Olivia.
B: ki? B : Olivia ! Comment elle va ?
A: Olivia A : Bien.
B: Olivia, cmt elva B : Un de ces quatre matins.
A: b1 A : Bisou. Au revoir.
B: 1 Dcé 4 mat1 B : Au revoir.
A: Bz bye A : Attends d’abord.
B: bye B : C’est quand ton anniversaire ?
A: atentabor A : C’est le 01 décembre 2017.
B: C Kan ton aniv ? B : Au revoir.
152
A : Célé 01.12.2017
B : Bye
- Réduction du phonogramme qu dans ki, ke, koi, kan, kel (pour qui, que, quoi,
quand, quel (le))…
153
- Les anglicismes, très fréquents : lol (je rigole), kiss (bisous), bye (au revoir)…
- Le verlan, qui reste cependant assez marginal : a donf (à fond), ouf (fou)…
- Les troncations, apocopes et aphérèses : ordi (ordinateur), réduc (réduction), zic
(music), d’ac, dac (d’accord)…
- Les onomatopées fréquemment utilisées, tenant parfois lieu de segments
phrastiques, et souvent renforcées par des étirements graphiques : arfff (pas
marrant).
155
De fait, il apparait que les procédés étudiés ici – et par d’autres avant
nous (J. Anis, 1998, 2001) – visent à renforcer la cohésion d’un groupe, à
accroitre le sentiment d’appartenance à une communauté partageant désormais
un code en rapport étroit avec une langue et une culture identitaires. Les
messages texto sont ainsi devenus un moyen à part entière de contacter, voire de
maintenir son réseau de proches. Une étude anglaise a montré récemment que
les texters n’envoient pas leurs sms indifféremment à tout leur carnet d’adresse.
Ils les adressent de manière intensive à un petit groupe d’amis. Les minimessages
sont ainsi rarement destinés aux membres de la famille, surtout des ascendants.
Cette écriture texto, qui peut paraitre déviante à certains, n’est en fait
pas si « nouvelle » ou créative que cela. Nous avons en effet pu étudier de façon
extensive de nombreux écrits d’élèves plus jeunes, comportant des formes
d’écriture « inventées » qui recourent aux mêmes procédés. Les travaux sur les
orthographes approchées (J. David, 2003a, 2003b) et d’autres (J.-P. Jaffré et al.,
1999 ; M.-F. Morin et al., 2003), au début de l’apprentissage de la lecture-écriture,
entre 7 et 8 ans, soutiennent notre position en montrant que les apprentis
scripteurs découvrent et mettent en œuvre des procédés similaires, reposant sur
les mêmes principes : pictographie, phonétisation tâ tonnante, codage épellatif,
syllabique, recours au rébus et à l’acrophonie. Ces observations montrent que les
possibilités de création scripturale ne sont pas infinies, et lorsqu’Achille
Ngwakoyo Bundjoko, jeune élève de 11 ans et 7 mois, écrit « pur rdard des Foto »
(« … pour regarder des photos »), il met en œuvre des procédures qui témoignent
des mêmes principes et contraintes. Il explique : « pour rdard j’ai dit dans ma tête
– ça commence par un R – et puis un D un A un R un D […] parce que D fait [de]
dans regarder », en insistant sur la syllabe finale du verbe.
Face à ces constats, nous ne pouvons que nous défier des discours qui
tentent d’opposer la qualité orthographique des écrits nécessairement normés
enseignés à l’école aux écrits extrascolaires des adolescents, et notamment de
157
ceux qui sont produits dans des contextes d’échanges rapides (texto, sms,
messagerie instantanée, blogs…). D’une part, J.-P. Jaffré (2003) a montré que les
simplifications orthographiques dans ces échanges électroniques n’étaient pas
l’apanage des seuls adolescents, puisque des adultes, rédacteurs experts, ou
supposés tels, utilisent une orthographe sensiblement relâ chée, entre autres
lorsqu’ils échangent des courriels personnels ou professionnels.
Par exemple :
.’’2’’.
.’’ 0 ‘’.
.’’ $ 1 $ ‘’.
.’’ $ 7 $ ‘’.
$’’…’’…’’…’’….’’….$
158
!!!
« En route vers la fin d’année g profite d’etre parmi le premier a formulé Mes vœux les
meilleurs de longévité, de prospérité, paix, de protection pour cette année qui va
commencer que Dieu vous benisse » (25/12/2016, 20 : 12)
2. Ecoute 7 histoire une madame 2m2 a son élève ouvre bien le oreilles, judy, si je
partage 7 feuille en 2 parties qu’est-ce que j’obtient ? – deux moitiés, madame.
Bien, et si je la partage en six parties ? Six sixièmes. – tres bien. Et si je la partage
en 46 parties, qu’est-ce qu’on aura ? – des confettis madame si u aime dit merci
(22/09/2016, 22 : 49)
3. Slt chr JANVIER cmt va FEVRIER ? Svp dit a MARS qu’AVRIL a dit ke MAI
viendra avant JUIN j entendu ke JUILLET se marie en AOUT et cmt va
SEMPTEMBRE et ses enfants ? Envoie mes salutations en OCTOBRE et dit a
NOVEMBRE ke ns sommes dj o mois d DECEMBRE ! Meilleur vœux a vs ! et
joyeux noel (10/12/2017, 18 : 11)
3° Plan relationnel : nous nous sommes présenté en chercheur devant un public de nos
élèves qui avaient de la peine à s’exprimer librement pour nous fournir ce que nous
attendions d’eux. La plupart des sms récoltés auprès d’eux présentent une négligeance,
car ces élèves voulaient écrire normalement. Afin de contourner cet obstacle, nous avons
apprivoisé une élève de sixième littéraire de l’école Rév. Kim avec qui nous avons
entretenu des échanges assez fructueux des messages.
4° Plan temporel : deux années scolaires n’ont pas été suffisament importantes pour la
récolte des sms pertinents à cette étude, ainsi que le recours à d’autres professeurs de
français pour recuillir des sms par la dictée, étant donnée que la plupart d’entre eux ne
saisissaient pas exactement la tâ che leur demandée.
Quand bien même, le langage sms fait l'objet d'un certain engouement
médiatique avec par exemple l'apparition de nombreux lexiques ou dictionnaires
du langage sms, voire de romans entièrement écrits dans ce langage, son
utilisation fait par ailleurs l'objet de critiques d'une partie des internautes
(« sms4science », consulté le 12 décembre 2018). Ainsi, différents arguments
appuient ou contestent son utilisation. Dès lors, hormis les contraintes de
limitation du nombre de caractères pour certains messages (comme sur Twitter),
le langage sms permet de pallier aussi -à tort ou à raison- certaines contraintes de
temps résultant d'exigences de productivité professionnelle et des coû ts dans un
des pays comptés parmi les plus pauvres.
Plusieurs études et recherches ont été menées dans ce sens pour voir
si les sms présentent plus d’avantages que d’inconvénients, soit le contraire ou de
la même manière, non seulement dans leur utilisation ; mais surtout dans les
pratiques éducatives, à l’occurrence l’orthographe normée du français langue
étrangère.
1. Le langage “texto” aide les jeunes à mieux écrire. En les corrigeant, les élèves peuvent
apprendre comment les mots s’écrivent. Quoi de mieux que d’apprendre de nos erreurs.
2. Le message écrit par sms est personnalisé et stylisé. On peut y inclure des émoticô nes
(smileys) pour évoquer les émotions et les intentions derrières le message texte,
habituellement présentes dans un échange oral. Nous ajoutons aussi que la rédaction
d’un sms offre également une économie de temps : les messages textes se composent
rapidement, et ce, particulièrement pour les téléphones sans clavier Qwerty.
4. Le langage sms est plus rapide lors de la prise de notes en classe, car il peut utiliser
des raccourcis semblables à ceux sur leur téléphone. Les élèves gagnent en efficacité
lorsqu’une contrainte de temps leur est imposée. Les texto sont clairs, courts, directs et
« à mi-chemin entre le français parlé et le français écrit». De plus, on ne peut pas mettre
l'entièreté de la faute sur les sms concernant les lacunes en français des jeunes. On
constate que même avant l’arrivée des technologies de la communication et avant la vive
popularité des sms, bon nombre de jeunes possédaient déjà des lacunes en français écrit
et en compréhension en lecture.
5. Ensuite, la communication par texto est dynamique et interactive. Car avec les sms, la
population en général n’a jamais autant écrit et composé de messages. Depuis l’ère sms,
les communications ont en effet explosé.
6. D’autres auteurs se sont penchés sur les conséquences positives des sms chez les
jeunes dyslexiques. Tout d’abord, ils relatent que selon un groupe de chercheurs en
linguistiques, le langage sms pourrait aider les élèves dyslexiques pour bien comprendre
les normes de l’écrit. Cela leur permettrait d’améliorer leur compréhension en lecture,
car les textes sous forme texto sont phonétiquement écrits de façon à comprendre la
transcription des sons. Ensuite, ils ont relevé qu’en production écrite, les élèves
dyslexiques pourront se concentrer sur les idées du texte, sur le contenu et non sur la
forme du texte et sur les fautes.
7. Afin de rassurer les inquiets, le site web Apprendre à apprendre (s.d.) rapporte dans
un article sur les impacts de l’utilisation croissante du sms sur les compétences
linguistiques que le langage sms n’affectera pas les élèves qui ont un bon niveau en
français : ceux-ci ne vont pas désapprendre les normes du français en utilisant les texto.
Grâ ce à ces derniers, les jeunes seraient en outre plus créatifs en composition, leur
imagination étant davantage sollicitée.
9. Elle permet d'insérer plus d'informations lorsqu'on dispose d'un espace limité pour
écrire un message, ou lorsque le prix du message dépend de sa longueur (similarité avec
les petites annonces ou les anciens télégrammes) concernant Internet, Twitter a la
même contrainte de place que les sms ;
12. Elle favorise la création d’un sentiment d'appartenance à un groupe social, à une
communauté (linguistique ou générationnelle).4.2.2. Inconvénients de l’utilisation du
langage SMS.
4. De plus, un danger qui peut également se présenter pour les élèves est qu’ils finissent
par se tromper d’habitude scripturale. Tellement habitués à fonctionner de cette
manière et utilisant davantage ce système graphique, ils en viennent à écrire certains
mots en langage sms directement dans leur copie scolaire par simple mégarde, bien que
cette affirmation ne soit pas partagée par tous les professeurs. De nombreuses erreurs
orthographiques apparaissent alors à plusieurs niveaux : erreurs de ponctuation
(parfois absente, parfois employée de manière abusive), de temps de conjugaison…
être normalisé que ce soit par des publications de romans rédigés ainsi ou encore par la
création d’ateliers d’écriture texto.
7. Ce type de langage prolifère également sur les forums ou plus généralement sur les
pages web. Employé dans des discussions parfois plus fondées, où il est déjà difficile de
percevoir clairement les arguments des interlocuteurs (les paramètres propres à la
communication orale étant dès lors absents) ; il augmente, en plus, les difficultés de
lecture par le déchiffrement qu’il impose. Ce langage sms est très problématique pour
l’utilisation de système de synthèse vocale (notamment nécessaire à des lecteurs
malvoyants) : la reconnaissance des mots est alors rendue difficile pour les décrypter et
les lire correctement.
11. L’inutilité de son utilisation sur le Web, et plus généralement lorsque l'on dispose
d'un clavier complet et que la quantité d'information transférable n'est pas limitée ;
13. Sur un portable, l'utilisation de systèmes de saisie intuitive (T9, iTap) permet
d'écrire aussi rapidement, en proposant les mots français courants, et de nos jours la
majorité des portables ont un clavier, soit physique ou virtuel ;
14. Elle limite la compréhension aux seuls initiés, qui ne se comprennent pas toujours
entre eux ;
15. Les forfaits téléphoniques ayant évolué (sms illimités notamment), la nécessité
d'abréger les sms pour loger le maximum d'informations dans un minimum de place afin
de réduire la facture téléphonique n'est plus justifiée de nos jours.
par un forum, chat ou IRC, le langage sms peut aussi bien être la norme qu'être
interdit sous peine de bannissement.
Nous appuyant sur cette étude publiée mardi, 18 mars par le CNRS
qui posait la question suivante : "Les sms représentent-ils une menace pour
l'orthographe des adolescents ?" Les chercheurs avaient, bien entendu, conclu
par la négative et affirmé même que les texto sont une nouvelle occasion de
pratiquer l'écrit...
Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs avaient réuni 4524
sms écrits par 19 jeunes adolescents français de 12 ans. Leurs texto avaient été
récupérés et les chercheurs y avaient analysé les "textismes" (changements de
l'orthographe d'un mot par rapport à l'écrit traditionnel).
Le résultat principal de cette étude est le suivant : « qu'ils soient bons
ou mauvais en orthographe au début de l'année, le fait que les élèves utilisent les
texto ne changent rien à leur niveau. » Ecrire un sms, c'est retranscrire les sons
de la façon la plus simple possible.
Nous comprendrons que la première composante qu'il faut acquérir
dans l'apprentissage de l'orthographe est de savoir écrire les petits sons que
l'on entend, explique Laurent Cohen, neurologue et chercheur à l'ICM (Institut
du cerveau et de la moelle épinière). Quand on écrit un texto, on pratique
justement de l'écriture phonétique et on cherche à retranscrire les sons de la
façon la plus simple possible.
A cet effet, le langage sms est un langage qui s'apprend comme cette
étude qui nous a présenté un résultat intéressant : le nombre de textismes
mesurés augmente au cours de l'année, ce qui signifie qu'il y a une acquisition
progressive qui se fait, ce n'est pas juste une solution de facilité.
Qui plus est, les chercheurs de l'étude avaient expliqué « qu'il existe
un registre de l'écrit traditionnel et un registre de l'écrit sms ; les deux sont
indépendants l'un de l'autre. » Autrement dit le jeune « écrivain » de texto serait
conscient de ne pas respecter les règles orthographiques au moment de la
rédaction et obéirait à d'autres règles. Selon la chercheuse Josie Bernicot, un
des auteurs de l'étude, le langage contracté des sms est devenu « une
convention d'écriture ».
En substance, ce sont les bons élèves en orthographe qui feraient le
plus de « textismes ». Un résultat supplémentaire étonnant est mentionné par les
mêmes chercheurs : « Ce sont les bons élèves en orthographe qui font beaucoup
de 'textismes' en rupture avec le code traditionnel et les moins bons qui en font
le moins ». Les bons élèves en orthographe s'autoriseraient davantage à violer les
règles d'orthographe parce qu'ils connaissent les règles conventionnelles.
Enfin, le langage sms est une nouvelle occasion de pratiquer l’écrit.
Ces résultats devraient également rassurer les parents et les professeurs sur un
autre point : puisque selon les commentaires des chercheurs, l'écriture se
restreint aujourd'hui à l'école et à quelques cartes postales, l'écriture des texto
165
serait une nouvelle occasion de pratiquer l'écrit. Et aux jeunes "texteurs" qu’il
faut approfondir les règles de l'orthographe conventionnelle afin qu’elles soient
bien acquises pour pouvoir ensuite s'en affranchir.
Selon une étude menée au Québec, en 2012, les élèves de tout niveau
de la province furent conviés au premier festival de twittérature
(http://www.infobourg.com, 16 octobre 2018). Une occasion en or est offerte
pour conscientiser les jeunes apprenants québécois sur l'importance de bien
maîtriser la langue (http://diigo.com/0tu3w).
Pour réussir une classe de langue vivante, tel que le français langue
étrangère, la première phase est celle de l’explication et de la compréhension, là
aussi l’usage des documents authentiques est vivement recommandée par
l’approche communicative. Elle est suivie de la phase d’exploitations qui peuvent
prendre des formes diverses, d’après le niveau des élèves : exploitation lexicale,
grammaticale, phonétique, graphique, stylistique ou littéraire, etc. Ces
exploitations visent à faire acquérir la langue nouvelle, à en fixer les structures
grammaticales, lexicales et phonétiques, bref, à donner à l’apprenant une
« compétence » linguistique nouvelle.
4.4.1.1. Notions
2° Contenu
1. Orthographe d’usage :
– Accent, tréma, cédille, apostrophe, élision, trait d’union, tiret : usage et place ;
169
– Majuscule : usage ;
– Mots homophones ;
– Mots contenant des lettres muettes ;
– Mots avec des consonnes doubles (cas des diphtongues).
– Le genre ;
– le nombre ;
– l’accord, etc.
3° Recommandations méthodologiques
4° Principes d’évaluation
Certains usages du langage sms nous font réfléchir sur les cô tés
positifs de ce phénomène. Cette réflexion concerne tout d’abord les élèves. Il est
d’usage courant que, presque partout au monde, les élèves prennent notes
pendant que le profeseur parle. Le langage smiste qui a l’avantage de la rapidité,
devient pour les scripteurs des sms, un secours indéniable. Comme aide, ce
langage rejoint celui de la sténographie.
Il est déjà d’usage, depuis bien des années, les abréviations comme
« c.à .d. » pour « c’est-à -dire », « r.a.s » pour « rien à signaler », etc., dans les prises
de notes des élèves, des étudiants voire dans les milieux professionnels comme
dans les prises de notes des secrétaires, ou encore des journalistes en reportage,
170
etc. En fait, le langage sms a tout simplement fusionné avec le langage de prise de
notes de cours rapide habituellement utilisé par les élèves et étudiants. Certains
auteurs affirment : « Les élèves mélangent dans les astuces du langage SMS avec
certains astuces réservées à la prise de notes manuscrites ; le langage de prise de
notes utilise par exemple un « t » en exposant pour les adverbes : « fermement » se
note « fermet », ce qui n’est pas possible avec les caractères disponibles pour rédiger
les SMS ».
4.4.1.7. Importance
Rien n’est plus ridicule que d’écrire avec les fautes d’orthographe.
Sans doute, ne serait-ce là qu’un signe indicateur d’une formation intellectuelle
tronquée. L’orthographe revêt une importance capitale telle qu’on ne peut
l’imaginer, en ce sens qu’elle constitue un moyen par excellence de juger et
d’apprécier la formation des candidats lors d’embauchage ou de recrutement. Le
cas le plus frappant est celui d’une lettre de demande d’emploi ou de demande
d’inscription dans une école.
4.4.1.8. Difficultés.
Comme tout acte langagier, l’acte d’écrire s’inscrit dans une situation
de communication particulière, met en œuvre des structures linguistiques, et
réalise une intention de communication écrite mais aussi l’aspect audiovisuel et
affectif du scripteur sont pris en compte.
4.4.2.1. La théorie
La fonction phonétique
La fonction grammaticale
La fonction lexicale
4.4.2.2. La pédagogie
Observer l’écrit
« Notre orthographe est faite pour l’œil », écrit Nina catach (1996). Il
est indispensable de développer le rô le de l’œil, non seulement pour favoriser la
mémoire visuelle de l’apprenant mais surtout pour lui apprendre à observer
graphiquement un mot. Le répérage visuel est fondamental en orthographe car il
habitue les apprenants à considérer le mot écrit comme un tout où chaque
élément (une lettre, une apostrophe, un accent) est significatif (« a » n’est pas
« à » ; « il chante » n’est pas « ils chantent »).
Les mots dans la phrase sont liés dans un rapport de sens mais aussi
dans une relation grammaticale. Cette chaîne syntaxique (sujet/verbe,
nom/adjectif, etc.) est marquée par des graphèmes morphologiques souvent sans
relation avec la prononciation.
Le support
L’objectif visé
La durée prévue
La consigne
Elle délimite le sujet, elle doit donc être claire et précise, et paser des
contraintes, garde-fous qui évitent à l’apprenant de s’égarer et qui permettent à
l’enseignant de construire, puis de mener sa correction.
La grille d’évaluation
Dictée.
2. Dictée de contrôle : elle porte sur le pouvoir de correction lequel constitue un véritable
exercice d’apprentissage. Elle n’est pas préparée à l’avance.
- Dictée élémentaire : elle porte sur les mots, étant donné qu’elle est la
copie exacte du mot, et peut devenir une « dictée muette ». Celle-ci se
fait sur présentation d’un objet ou d’un dessin afin d’amener l’élève à
écrire son nom ;
- Dictée de mémoire ou auto-dictée : elle est la reproduction d’un texte
mémorisé.
- Montrer très vite, cacher, puis interroger sur l’image présentée à grand
format ;
- Présenter un dessin d’animal, d’objet où quelque chose manque, et
rechercher immédiatement de la partie manquant ;
- Présenter le groupe d’objets avec comptage très rapide. Changer de
nombre à chaque présentation, etc.
- Niveau :
- Support :
- Objectifs :
Objectifs langagiers :
Objectifs linguistiques :
- Grammaire :
- Vocabulaire :
- Orthographe (facultatif) :
- Littérature (biographie de l’auteur et genre littéraire) :
- Composition :
Objectifs (inter) culturels) :
Savoir-être :
183
Savoir apprendre :
A. Vérification des connaissances
B. Déroulement de l’unité didactique
o Activité1 : Mise en route ……………. Minutes
1. Matériel :
2. Organisation de la classe :
3. Conseils méthodologique à l’enseignant
4. Consignes pour l’apprenant
o Activité2 : Compréhension globale ……………. Minutes
1. Matériel :
2. Organisation de la classe
3. Conseils méthodologiques à l’enseignant :
4. Consignes pour l’apprenant
o Activité 3 : Compréhension détaillée ……………. Minutes
1. Matériel :
2. Organisation de la classe :
3. Conseils méthodologique à l’enseignant
4. Consignes pour l’apprenant
o Activité 4 : Synthèse ……………. Minutes
1. Matériel :
2. Organisation de la classe :
3. Conseils méthodologique à l’enseignant
4. Consignes pour l’apprenant
o Activité 5 : Application ……………. Minutes
1. Matériel :
2. Organisation de la classe :
3. Conseils méthodologique à l’enseignant
4. Consignes pour l’apprenant
C. Prolongement …………………………….minutes
Activité 4. Synthèse……………minutes
Activité 5 : Application…………minutes
189
- Objectifs : Cette étape vient conclure l’unité didactique. Elle permet de mobilier
les savoirs et savoir-faire acquis pour les transférer dans différentes situations de
communication. A cette étape, on propose à l’apprenant des activités d’écriture,
de production orale en continu ou de production orale en interaction qui
permettent à l’apprenant de s’approprier les nouveaux acquis.
- Le type d’activités que l’on peut proposer à cette étape d’application :
Des jeux de rôles : Le jeu de rô le devra toujours être en lien avec le thème de
l’activité (dramatisation par exemple à partir d’un texte de dialogue) et si vous
avez travaillé le thème du travail, demandez aux apprenants de jouer la scène
d’un entretien d’embauche, etc.
Ecriture d’un message sms sur le thème traité pendant l’unité didactique ;
fabriquer l’affiche pour informer le public, etc.
Ecrire une lettre, écrire un texto.
Rédiger un poème en imitant le style d’un poète.
Ecrire une nouvelle strophe d’un poème ou un nouveau couplet d’une chanson.
Des jeux de simulations : Débat, présentation journalistique, interviews.
Faire une requête, un sondage. Ecrire un règlement.
Faire un exposé sur un thème en lien avec le thème de l’activité.
Participer à un débat.
Faire composer un autre message sms, une rédaction ou une dissertation en
rapport avec le thème choisi.
A. Prolongément
- Objectifs : Permet de renforcer des points linguistiques et/ou de pratiquer
une compétence visée, souvent individuellement à la maison comme travail
donné par l’enseignant. Exemple : Ecrire une lettre, rédiger une rédaction,
faire un exercice de renforcement orthographique, apprendre un texto, une
notice publicitaire, etc.
4.4.3.3. Présentation des fiches pédagogiques
1. C’est moi Pascal qu’Edmond a envoyé. Je suis derrière l’imprimerie/ upn. D’ici là, j’ai
examen et je ne sais à quelle heure vous arrivez.
190
Montrer aux apprenants que le choix de l'une ou l'autre des expressions (par
exemple entre « à la sortie de et à l'entrée de »; entre « en dehors de et
derrière… ») dépend de la situation de la personne qui parle,
du degré de précision que l'information nécessite.
2. A + localité (ville ou village) (sauf lorsqu'ils sont précédés de : le, la, les, l' … Ex.: les
Halles de la Gombe.)
4. Toutes les expressions avec « dans » donnent une localisation dans un espace
déterminé mais sans précision à l'intérieur de cet espace: (dans le coin, dans un village,
dans quel quartier, dans une semaine).
5. La localisation avec : -loin, -près de, -à cô té de, -en face de … permet de la même façon
que à + distance de, en dehors de, à la sortie de, derrière, devant, à cô té de …, de situer
un point par rapport à un autre supposé connu.
1° à/de/en :
A la suite de cette sensibilisation et parce que la classe s’est trouvée confrontée
au problème de l’orthographe du son [a], on peut proposer de travailler sur la
catégorie des prépositions.
On peut partir d’un petit corpus ci-après :
1. La table en bois de rose se traouve près de la fénêtre.
2. La clef en or est fichée dans la serrure.
3. Un verre à vin est sur la table.
4. Une épée de samouraï est posée contre le mur.
2° à/de/vers/par/pour :
On fera écrire une suite à cette comptine afin que les élèves emploient
les mêmes structures avec être et avoir. On fera une substitution en cherchant par
quel autre verbe on peut remplacer avoir. Les élèves ne trouveront que le verbe
posséder, qui est synonyme d’avoir.
Pierre a les yeux bleus./ Les enfants ont les yeux bleus.
4° et/ ou/ ni :
1° L’imparfait :
« … Dès que j’écris une lettre à toi, à Julie, ma meilleure copine, ou aux
parents, il y en a qui veulent savoir ce que j’ai mis. Eux, ils ont horreur d’écrire ;
deux lignes bâclées et puis c’est tout. J’ai juste donné une feuille de mon papier à
lettres parfumé à Clara. C’est une fille qui est dans mon groupe et qui a pleuré
avant-hier soir. Ca s’entendait, elle reniflait encore quand on a éteint. Ca m’a fait de
la peine. Moi aussi, j’avais envie de pleurer. » (Brami, E. et Poncelet, B., 1999).
« Une nuit qu’elle sommeillait, un vieux crapaud pénétra dans la chambre de la fée. Il était
laid, gros, gluant. »
avec des finales en / e /. Quand l’imparfait alterne avec le passé simple, les
erreurs sont moins fréquentes. Il convient donc de sensibiliser les élèves à
l’oppostion morphologique et aspectuelle des deux temps. Cette opposition est
faite intuitivement de plusieurs verbes employés à l’imparfait, on pourra mettre
en valeur la désinence récurrente « ai ». C’est n’est qu’en joignant le sens de
l’emploi et la forme, la désinence prototypique « ai », qu’on peut espérer
éradiquer la confusion.
2° Le participe passé
Ex. : Je mets des fleurs dans le vase. Les fleurs sont coupées.
3° L’infinitif
sens d’un verbe dans un dictionnaire qui ne peut y être inscrit sous toutes ses
formes.
→ Je vais … tous les samedis à la piscine + je nage tous les samedis à la piscine.
3° Reformulation
A l’attention de :
En votre absence
M. Mme Mlle
Vous a appelé, le
A: heure
Pour :
Il/Elle rappellera
Vous demande de le /la rappeler au numéro :
Exemple de conversation :
Le professeur écrit au TN un sms. Il pourra le dictée, mais pour éviter que les
élèves commettent déjà certaines erreurs, il lui est conseillé de l’écrire au TN. Chaque
élève transpose sur une feuille cette phrase sms. Après la transposition, le professeur
peut procéder de deux manières : la correction collective, d’abord individuelle ensuite à
domicile ou en classe.
Exemple :
A : slt cv ?
B : cv b1 etoi ? koi 2 9 ?
A : R1 sfke gs8 allé che
kelk1
B: ki?
A: Olivia
B: Olivia, cmt elva
A: b1
B: 1 Dcé 4 mat1
A: Bz bye
B: bye
A: atentabor
B: C Kan ton aniv ?
A : Célé 01.12.2017
B : Bye
Exemple :
Conscient que les études de recherche antérieures ont affirmé que les
texto (sms) ne sont pas une ménace à l’orthographe, mais sont une nouvelle
occasion de pratiquer l'écrit et peuvent être des supports pour l’enseignement du
français langue étrangère, nous confirmons ainsi nos hypothèses de départ en
soutenant que les sms sont des supports authentiques et peuvent non seulement
être utilisés pour la classe de français, mais être intégrés dans le cursus formatif
de nos apprenants.
3° L’intégration des documents authentiques est une voie autorisée pour passer des
codes spécifiques des sms aux codes normés pour apprendre correctement
l’orthographe du français au secondaire. Dans une pédagogie centrée sur l’apprenant, il
faut pouvoir aller au devant des demandes et introduire, hors manuel d’apprentissage,
des éléments culturels issus du vécu quotidien des personnes dont on enseigne la
langue. La défintion la plus courante du document « authentique », de quelque nature
qu’il soit (écrit, oral, visuel ou audiovisuel), est qu’il s’agit d’un document qui n’a pas été
conçu à des fins pédagogiques. Ce type de document ne devient pédagogique que par
l’exploitation qu’en fait le pédagogue.
L’opposition entre un document pédagogique et un document
authentique n’est pas nécessairement pertinente. Il est fréquent que le document
authentique, donc « non pédagogisé », soit le document pédagogique par
207
technologies, et en particulier les sms dont se sont emparés les adolescents, ont
suscité de nouvelles pratiques quotidiennes et fréquentes de la langue écrite pour
des échanges entre personnes, en dehors du cadre institutionnel. Les sms
prennent des formes très différentes de l’orthographe traditionnelle et sont
souvent incriminés par les parents ou les enseignants comme la cause des
difficultés en orthographe des élèves.
CONCLUSION GENERALE
Cette thèse a porté sur un plaidoyer afin d’intégrer et d’utiliser les sms,
documents authentiques dans l’enseignement-apprentissage du français au degré
moyen du secondaire en République Démocratique du Congo, dans le but améliorer
l’orthographe des apprenants. Elle a fait renvoie à la fois aux usages des
Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), à la linguistique
interactive et communicative, à l’expression écrite et à la didactique des langues,
spécialement la didactique du français, langue étrangère et d’enseignement.
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228
EPIGRAPHE.............................................................................................................................................................. I
IN MEMORIAM...................................................................................................................................................... II
DEDICACE............................................................................................................................................................. III
REMERCIEMENTS.............................................................................................................................................. IV
LISTE DES FIGURES ET DES TABLEAUX..................................................................................................V
LISTE DE SIGLES ET ABREVIATIONS.................................................................................................... VIII
INTRODUCTION GENERALE........................................................................................................................... 1
0.1. Objet et contexte de l’étude..........................................................................................................................1
0.2. Problématique...................................................................................................................................................... 3
0.3. Hypothèses............................................................................................................................................................. 4
0.4. But et objectifs...................................................................................................................................................... 5
0.4.1. Objectifs socio-linguistiques......................................................................................................5
0.4.2. Objectifs didactiques.....................................................................................................................5
0.5. Intérêt et choix de l’étude.............................................................................................................................6
0.6. Méthodes et techniques de la recherche..............................................................................................7
0.7. Etudes antérieures.............................................................................................................................................8
0.8. Division du travail........................................................................................................................................... 13
CHAPITRE UN : CADRE CONCEPTUEL DE L’ETUDE..........................................................................14
1.1. Le texto ou langage « SMS »......................................................................................................................14
1.1.1. Définitions....................................................................................................................................... 14
1.1.2. Caractéristiques technique et pratique..............................................................................15
1.1.2. Histoire............................................................................................................................................. 28
1.2. L’orthographe....................................................................................................................................................31
1.2.1. Définitions....................................................................................................................................... 31
1.2.2. Histoire de l’orthographe.........................................................................................................32
1.2.3. Règles principales........................................................................................................................32
1.2.4. Rô le morphologique de certaines lettres..........................................................................34
1.2.5. Origine des mots...........................................................................................................................36
1.2.6. Utilisation de signes...................................................................................................................37
1.2.7. Le système de signes graphiques........................................................................................ 38
1.2.8. Les registres de langue..............................................................................................................39
1.2.9. Le style littéraire.......................................................................................................................... 40
1.3. La communication pédagogique.............................................................................................................44
1.3.1. Définitions du concept « communication »......................................................................44
1.3.2. Les techniques de la communication..................................................................................45
1.3.4. Modalités de communication................................................................................................. 45
1.3.5. Les supports de la communication......................................................................................46
229