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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT

SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE

Projet d’Appui à la Modernisation et à la Réforme des Universités et


Grandes Ecoles de Côte d’Ivoire (AMRUGE-CI 2) – C2D2

Plan d’action pour la mise en œuvre du LMD


__________________________________

Les enjeux de la mise en œuvre réussie du système LMD


Dans les institutions d’enseignement supérieur et de recherche de
Côte d’Ivoire
Professeur Mohammadou MERAWA
Conseiller Technique du Ministre de
Lundi 25 et mardi 26 septembre 2023 l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
1
Scientifique
Déroulé de la présentation
1 Introduction

2 Contexte et justification

3 Pourquoi compare t-on souvent la Corée du Sud aux pays africains ?

4 La dette publique est-elle un frein au développement ?

5 Développement du capital humain

6 Les atouts de la Côte d’Ivoire

7 Défis de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

8 Axes stratégiques prioritaires du MESRS

9 Contraintes majeures à lever

10 Conclusion
1. Introduction
1. Introduction
Enseignement Supérieur et Recherche Scientifique

Finalité
FORMER DES RESSOURCES HUMAINES DE QUALITÉ ET
DÉVELOPPER LA RECHERCHE ET L’INNOVATION EN PHASE
AVEC LES PROBLEMATIQUES DU MONDE SOCIO-ECONOMIQUE
EN VUE DE CONTRIBUER EFFICACEMENT AU
DÉVELOPPEMENT DE LA CÔTE D'IVOIRE

__________
1. Introduction (2)
Enseignement Supérieur, Recherche et Innovation

Objectifs :

➢ emploi stable
➢ bien rémunéré
➢ correspondant à leur niveau de qualification
➢ contribution au développement socio-économique de
la Côte d’Ivoire
1. Introduction (3)
Enseignement Supérieur, Recherche et Innovation

– Rôle déterminant dans la capacité du pays à:

⚫ optimiser son rendement économique et sa compétitivité ;


⚫ proposer des solutions innovantes et pertinentes aux problèmes
auxquels il est confronté ;
⚫ constituer une masse critique de ressources humaines de qualité,
indispensables à la conception et à la mise en œuvre des politiques
de croissance soutenue et viable, gage du développement durable
1. Introduction (4)
Enseignement Supérieur, Recherche et Innovation

❖ Rôle incontournable dans le développement des nations.


❖ Intégration sociale des jeunes et des minorités.
❖ Vecteur multiplicateur de croissance pour toute nation.
❖ Moyen efficace de lutte contre la pauvreté.

Dynamique de l’internationalisation du système d’enseignement


supérieuret de Recherche
❖ Pertinence de l’offre de formation supérieure.
❖ Harmonisation des offres de formation, des diplômes, des cycles d’étude, des
pratiques pédagogiques

Le système LMD
2. Contexte et
justification
2. Contexte et justification
❑ Les pays africains et la Côte d’Ivoire en particulier sont actuellement dans un contexte
inédit qui mérite une analyse approfondie afin de tirer le meilleur parti des mutations
en cours toutes dimensions confondues qui vont impacter leur quête de
développement et l’objectif de devenir des nations émergentes et développées.

❑ Pour mieux se projeter vers l’avenir et proposer des solutions idoines à même de
changer radicalement la posture de la jeunesse et la place qu’il devra occuper dans
le processus de construction d’une nation émergentes et développée, Il est
nécessaire très rapidement de rappeler l’historique de ce processus de
développement.

❑ On entend de manière rhétorique et récurrente que l’Afrique est un continent d’avenir.


Parler d’avenir nous ramène inéluctablement au rôle que devra jouer la jeunesse et en
particulier l’impact du système Education/Formation sensé préparer cette jeunesse à
assumer son engagement et son implication dans le processus de développement du
pays.
2. Contexte et justification (2)

Pour bien prendre la mesure de la stratégie à adopter pour accompagner la jeunesse dans
cette quête de responsabilité afin de s’épanouir et apporter leur contribution auprocessus de
développement, il est indispensable de se poser un certain nombre de questions, qui
constitueront les points d’ancrage des enjeux de la mise en œuvre du système LMD :

1. Quel héritage de la stratégie utilisée avant les indépendances des pays africains ?

2. L’Afrique est-elle véritablement un continent d’avenir, quelle place pour la jeunesse ?

3. Pourquoi compare t-on souvent la Corée du Sud aux pays africains ?

4. La dette publique est-elle un frein au développement ?


2. Contexte et justification (3)
2.1. Quel « héritage » de la stratégie utilisée depuis les indépendances ?
L’héritage est liée à la stratégie utilisée pendant la période coloniale :

➢ Promotion des produits tropicaux d’exportation. Le système mis en place avait pour
but de fournir des produits tropicaux pour la consommation en dehors des pays
africains (coton, café, cacao, thé, sucre, épices, caoutchouc, etc.).
➢ Efforts tournés vers l’augmentation de la production de ces denrées, au détriment de la
production vivrière qui ne bénéficiait d’aucun soutien. Cela a entrainé une forte
dépendance des producteurs (et des pays après l’indépendance) envers un nombre
très limité de produits dont les marchés avaient un potentiel de croissance limité et qui
étaient sous le contrôle de compagnies étrangères.
➢ Cette stratégie ne laissait pratiquement aucune place à la transformation locale des
produits, une activité qui aurait pu s’orienter vers la création des emplois et poser les
bases d’une industrialisation précoce des pays africains.

➢ Ce système subsiste d’ailleurs encore très largement aujourd’hui où le système


douanier encourage l’importation dans les pays industrialisés des matières premières
et pénalise celle de produits transformés qui sont soumis à de très fortes taxes
d’importation.
2. Contexte et justification (4)
➢ La commercialisation et la transformation des produits tropicaux restent très largement
entre les mains de quelques compagnies multinationales étrangères ou des
compagnies nationales à forte participation étrangère.
➢ Le cas de l’industrie du chocolat est très éloquent à cet égard, où parmi les principales
compagnies l’on ne trouve qu’une seule originaire d’un pays anciennement colonisé et
producteur de cacao (Garoto pour le Brésil), alors que toutes les autres sont originaires
de pays industrialisés tels la Suisse, la Belgique, la France, l’Allemagne, le Royaume Uni
ou les Etats-Unis

Source: CNUCED (2003)


2. Contexte et justification (5)

❑ Les quatre plus grandes entreprises cotées en bourse du secteur du chocolat (Hershey,
Lindt, Mondelēz et Nestlé) ont engrangé conjointement près de 15 milliards de dollars de
profits grâce à leurs divisions confiserie depuis le début de la pandémie, ce qui
représente une hausse moyenne de 16 % par rapport à 2020. Entre 2020 et 2022, ces
entreprises ont versé en moyenne à leurs actionnaires des montants supérieurs à leurs
profits nets (113 %).

❑ Les fortunes conjointes des familles Mars et Ferrero, qui possèdent les deux plus grandes
entreprises privées du secteur du chocolat, ont augmenté de 39 milliards de dollars
depuis 2020. Elles ont à présent une valeur nette conjointe d’environ 157 milliards de
dollars.

❑ L’accent mis sur les cultures d’exportation a aussi marqué de son empreinte toute
l’économie, entrainant notamment la mise en place d’infrastructures de communication
et de commerce tournées vers l’extérieur.
2. Contexte et justification(6)

❑ Développement de villes portuaires qui, dans bien des cas, sont devenues les capitales
économiques ou politiques des pays concernées (la période post indépendance a vu
beaucoup de pays tenter de créer des capitales politiques plus centrales, tel Brasilia au
Brésil, Dodoma en Tanzanie, Yamoussoukro en Côte d’Ivoire ou Abuja au Nigeria).

❑ Le système routier, souvent rudimentaire, était limité aux routes reliant au port les
principales zones de production de produits tropicaux d’exportation proches de la côte.
Le résultat aujourd’hui, c’est qu’il est plus facile et moins couteux d’approvisionner les
grandes villes côtières à partir du marché mondial qu’à partir des zones de production
vivrière situées à l’«intérieur» du pays, contribuant souvent par la même à mettre les
producteurs locaux en situation ne non compétitivité avec les produits d’importation,
comme par exemple dans le cas de la production de riz en Afrique de l’Ouest.
2. Contexte et justification (7)
2.2 L’Afrique est-elle véritablement un continent d’avenir,
quelle place pour la jeunesse ?
❑ L’afro-pessimisme

➢ Les médias internationaux alimentent cette vision "afro-pessimiste" de l’Afrique. "À


force de la projeter dans les médias, par exemple, cela crée un doute au sujet de
leurs compétences et surtout que le meilleur se trouve ailleurs.

➢ Très souvent dans les médias [occidentaux], ce qui est le plus vulgarisé de l’Afrique,
ce sont les guerres fratricides, les conflits ethniques, des questions sociales ou
religieuses contraires à leur culture considérée comme un standard, les famines, ...

➢ il est aussi important de présenter l’Afrique autrement et de ne pas oublier qu'elle est
composée d’une cinquantaine de pays "avec des situations complètement
différentes".

➢ Dans les mêmes médias, les pays africains sont considérés comme instables, sans
s’attarder sur les véritables raisons de ces instablités et leurs origines…
2. Contexte et justification (8)
❑ L’afro-optimisme

❑ Cela fait longtemps qu'un grand nombre d'économistes affirment que l'Afrique sera le
continent du XXIe siècle. Les raisons sont bien connues :

➢ les terres arables, les ressources minières non exploitées, la transition


démographique qui fera passer la population de 1,3 milliard d'habitants en 2019 à
2,5 milliards en 2050.

➢ La démographie est à la fois source de jeunesse, d'innovation et d'énergie, mais,


mal gérée, elle peut représenter un frein aux équilibres sociaux, facteur de
déstabilisation des pays africains.
➢ Mais surtout, l'Afrique aujourd'hui, quelles qu'en soient ses perspectives positives,
manque cruellement d'infrastructures en matière d'eau, d'énergie, de transports et
de mobilité, de formation et d'accès aux technologies numériques.
➢ Le défi majeur à relever est bien celui d’un investissement massif dans les
infrastructures, toutes dimensions confondues et surtout la formation d’une jeunesse
compétente en cohérence avec les enjeux du développement des pays africains.
2. Contexte et justification (9)
❑ L’afro-optimisme (2)

➢ Près de 90 % des jeunes de 15 à 24 ans vivent dans les pays en développement, où


ils représentent une grande partie de la population.

➢ Reliés les uns aux autres comme jamais auparavant, les jeunes peuvent contribuer
et contribuent déjà à la résilience de leurs communautés, en proposant des
solutions novatrices, en stimulant des progrès socio-économique qui impacte le
quotidien des pays en développement.

➢ Les jeunes ont les compétences nécessaires et ont les opportunités d’être une force
motrice pour soutenir le développement et contribuer à la paix et à la sécurité.

➢ Ils jouent un rôle important dans la mise en œuvre, le suivi et l’examen des
programmes de développement ainsi que dans la responsabilisation des pouvoirs
publics. Avec un engagement politique et des ressources adéquates, les jeunes ont
le potentiel de transformer le monde le plus efficacement possible en un monde
meilleur pour tous.
3. Pourquoi compare t-on souvent la Corée du
Sud aux pays africains ?
3. Pourquoi compare t-on souvent la Corée du Sud aux pays africain ?

Dans les année 1960 : même niveau de développement que certains pays africains

❖ Corée du Sud :

✓ Guerre meurtrière qui a duré trois ans du 25 juin 1950 au 27 juillet 1953, faisant plus
d’un million de morts parmi la population civile.

✓ L’économie de la Corée du Sud en est sortie exsangue

✓ Janvier En 2022, le produit intérieur brut de la Corée du Sud atteint 1 804 Milliards de
dollars US, selon les estimations du FMI.

o Rang 2020 : 10eme pays le plus riche au Monde (PIB)


o Rang 2023 : 13eme pays le plus riche au Monde (PIB)
25/09/2023 19
3. Pourquoi compare t-on souvent la Corée du Sud aux pays africain (2) ?

❖ Corée du Sud :

Adoption d’une stratégie qui a permis de créer de la richesse par le développement de


la Science, de la Technologie et de l’Innovation. La République de Corée a résolument
fait du développement du capital humain en misant sur sa jeunesse en investissant
massivement dans l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation, la formation
technique et professionnelle.

La problématique de l’accès : En Afrique sub-saharienne, la population estudiantine :


Moins de 1% de la population totale, 8% en Corée du Sud, 6% aux USA, 4% en France
et 5% en Allemagne

25/09/2023 20
3. Pourquoi compare t-on souvent la Corée du Sud aux pays africain (3) ?

Evolution du PIB par habitant des pays de l’UEMOA membres de l’espace CAMES,
25/09/2023 comparée à celle de la Corée du Sud de 1960 à 2019 21
3. Pourquoi compare t-on souvent la Corée du Sud aux pays africain (4) ?

Evolution du PIB par habitant des pays de la CEMAC membres de l’espace CAMES,
comparée à celle de la Corée du Sud de 1960 à 2019
25/09/2023 22
3. Pourquoi compare t-on souvent la Corée du Sud aux pays africain (5) ?

Evolution du PIB par habitant des autres pays membres du CAMES, comparée à celle de la Corée du Sud de 1960
25/09/2023 à 2019. Source : Indicateur de développement dans le monde Banque Mondiale 23
3. Pourquoi compare t-on souvent la Corée du Sud aux pays africain (6) ?
1960 1965 1970 1975 1980 1985 1890 1995 2000 2005 2010 2015 2019 (a)/pays
Bénin 93.0 110.1 114.6 207.3 378.0 244.4 393.7 367.4 511.4 822.5 1,036.5 1,076.8 1,219.4 26
Burkina
68.4 81.7 81.5 152.7 282.7 200.9 352.0 235.8 254.7 457.8 647.8 653.3 774.8
Faso 41
Côte 14
155.9 217.6 285.3 607.2 1,266.6 703.5 905.3 774.7 651.3 930.8 1,213.1 1,972.5 2,286.2
d'Ivoire
Guinée- 46
.. .. 111.7 142.3 141.6 164.9 250.2 233.2 308.1 436.3 557.6 603.2 697.8
Bissau
Mali .. .. 60.5 128.2 248.2 177.8 317.4 282.3 269.9 489.0 710.3 751.5 890.7 36
Niger 132.7 172.0 144.1 202.3 418.9 208.3 440.6 243.8 197.5 321.1 473.3 483.3 554.6 57
Sénégal 313.0 328.6 304.7 574.1 794.4 579.5 961.6 710.7 604.7 993.9 1,280.2 1,219.2 1,446.8 22
Togo 76.6 109.6 120.1 256.1 417.7 234.4 431.5 309.8 302.2 406.4 534.0 570.9 675.5 47
Corée,
République 158.2 108.7 279.3 617.5 1,715.4 2,482.4 6,610.0 12,564.8 12,257.0 19,402.5 23,087.2 28,732.2 31,762.0

de (a)

25/09/2023 Evolution du PIB par habitant des pays de l’UEMOA membres de l’espace CAMES, 24
comparée à celle de la Corée du Sud de 1960 à 2019
3. Pourquoi compare t-on souvent la Corée du Sud aux pays africain (7) ?
(a)/pays
1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2019

21
Cameroun 119.5 141.0 177.9 369.4 781.9 809.1 946.6 709.1 650.0 1,011.9 1,286.5 1,497.9
République 68
74.7 91.8 104.4 193.4 362.4 340.2 513.3 346.1 251.2 331.2 488.4 467.9
centrafricaine
Congo,
129.4 171.6 207.2 499.2 959.4 1,051.9 1,187.6 781.5 1,029.6 1,680.2 2,812.4 2,011.1
République du 16
4
Gabon 282.4 424.6 549.5 3,332.0 5,892.2 4,038.1 6,269.0 4,570.6 4,125.7 6,888.6 8,849.4 7,667.4
Guinée 4
.. 234.3 218.2 407.7 202.6 176.4 267.5 285.6 1,725.6 10,963.3 17,288.9 8,131.9
équatoriale
45
Tchad 104.5 126.0 128.8 211.5 228.8 202.7 291.6 206.3 165.8 658.3 892.6 709.5
Corée,
158.2 108.7 279.3 617.5 1,715.4 2,482.4 6,610.0 12,564.8 12,257.0 19,402.5 23,087.2 31,762.0
République de (a)

PIB par habitant en $US des pays de la CEMAC membres du CAMES, comparé à celui de la
Corée du Sud. Source : Indicateur de développement dans le monde (Banque Mondiale)
25/09/2023 25
3. Pourquoi compare t-on souvent la Corée du Sud aux pays africain (8) ?
(a)/pay
1960 1965 1970 1975 1978 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015 2019
s
Burundi 70.1 51.4 69.8 113.8 154.5 221.2 242.1 208.1 167.1 136.5 151.7 234.2 305.5 261.2 122

Congo,
58
République 220.3 232.8 243.7 447.0 616.0 546.1 240.8 270.1 135.7 405.2 218.4 334.0 497.3 545.2
démocratique du

Guinée .. .. .. .. .. .. .. 419.8 508.1 363.5 322.4 672.4 769.3 1,064.1 30

Madagascar 132.0 144.5 169.1 302.1 324.4 596.8 377.9 338.9 284.8 293.6 319.5 472.0 467.2 522.2 61

Rwanda 40.5 46.0 58.5 131.0 188.2 243.5 279.1 349.9 221.6 218.7 292.0 612.3 754.9 801.7 40

Corée,
158.2 108.7 279.3 617.5 1,405.8 1,715.4 2,482.4 6,610.0 12,564.8 12,257 19,402.5 23,087.2 28,732.2 31,762
République de (a)

PIB par habitant en $US des autres pays africains membres du CAMES, comparé à celui de la
Corée du Sud. Source : Indicateur de développement dans le monde (Banque Mondiale)
25/09/2023 26
3. Pourquoi compare t-on souvent la Corée du Sud aux pays africain (9) ?
4. La dette publique est-elle un frein au
développement ?
4. La dette publique est-elle un frein au développement ?
La dette des pays de la CEDEAO en fonction de leur PIB en 2022

En Côte d’Ivoire : 56,8% du PIB en 2022, 50,9%


en 2021 et 46,3% en 2020)
4. La dette publique est-elle un frein au développement ? (2)

En 2022, les pays les plus endettés de la zone Cemac sont dans l’ordre :

Source : Perspectives macroéconomiques des pays de la CEMAC / Mai 2023


4. La dette publique est-elle un frein au développement ? (3)
Classement des pays les plus endettés dans le monde en 2022

Ce graphique montre le
classement des pays les plus
endettés dans le monde en
2022, en part du Produit
intérieur brut (PIB). En 2022,
le Japon était le pays le plus
endetté au monde avec taux
d'endettement de plus de 261
%

Sources : Statista Research


Department, 19 mai 2023
Poids de la dette publique dans l'Union européenne
en % du PIB
Pays 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Allemagne 78,3 75,3 71,9 69,0 65,2 61,9 59,6 68,7 69,3 66,3
Autriche 81,3 84,0 84,9 82,8 78,5 74,1 70,6 82,9 82,3 78,4
Belgique 105,5 107,0 105,2 105,0 102,0 99,9 97,6 112,0 109,1 105,1
Danemark 44,0 44,3 39,8 37,2 35,9 34,0 33,7 42,2 36,7 30,1
Espagne 100,5 105,1 103,3 102,7 101,8 100,4 98,2 120,4 118,3 113,2
Estonie 10,2 10,6 10,1 10,0 9,1 8,2 8,5 18,5 17,6 18,4
Finlande 60,6 64,5 68,3 68,0 66,0 64,8 64,9 74,7 72,6 73,0
France 93,4 94,9 95,6 98,0 98,1 97,8 97,4 114,6 112,9 111,6
Grèce 178,2 180,3 176,7 180,5 179,5 186,4 180,6 206,3 194,6 171,3
Hongrie 77,2 76,5 75,8 74,9 72,1 69,1 65,3 79,3 76,6 73,3
Italie 132,5 135,4 135,3 134,8 134,2 134,4 134,1 154,9 149,9 144,4
Luxembourg 22,4 21,9 21,1 19,6 21,8 20,9 22,4 24,5 24,5 24,6
Malte 66,4 62,1 56,2 54,7 47,8 43,7 40,3 52,9 55,1 53,4
Pays-Bas 67,7 67,9 64,6 61,9 57,0 52,4 48,5 54,7 52,5 51,0
Pologne 57,1 51,4 51,3 54,5 50,8 48,7 45,7 57,2 53,6 49,1
Portugal 131,4 132,9 131,2 131,5 126,1 121,5 116,6 134,9 125,4 113,9
République tchèque 44,4 41,9 39,7 36,6 34,2 32,1 30,0 37,7 42,0 44,1
Roumanie 37,8 39,2 37,8 37,9 35,3 34,5 35,1 46,9 48,6 47,3
Slovaquie 54,7 53,5 51,7 52,3 51,5 49,4 48,0 58,9 61,0 57,8
Suède 40,3 45,0 43,7 42,3 41,4 39,5 35,5 39,8 36,5 33,0
Union européenne à 27 86,8 86,9 85,1 84,3 81,9 79,8 77,7 90,0 88,0 84,0
Zone euro à 19 93,0 93,2 91,3 90,5 88,1 86,1 84,1 97,2 95,5 91,6
Note : dette publique au sens du traité de Maastricht.
Source : Eurostat (extraction du 31 mai 2023).
4. La dette publique est-elle un frein au développement ? (5)

Classement des pays par PIB : le top 10 des pays les plus riches et les plus grandes
puissances économiques mondiales en 2022
2022 (en milliards de
Rang Pays Croissance
dollars)
1 États-Unis 25 462,70 2,10
2 Chine 17 963,17 3,00
3 Japon 4 231,14 1,00
4 Allemagne 4 072,19 1,80
5 Inde 3 385,09 7,00
6 Royaume-Uni 3 070,67 4,10
7 France 2 782,91 2,60
8 Russie 2 240,42 -2,10
9 Canada 2 139,84 3,40
10 Italie 2 010,43 3,70

Source : Données proviennent de la Data World Bank et ont été récoltées en juillet 2023. Les
chiffres du classement des pays les plus riches du monde en fonction du PIB
5. Développement du capital humain
5. Développement du capital humain
❖ Côte d’Ivoire, résultats globaux RGPH-2021 : 29,4 millions d’habitants

❖ 5O% de moins de 20 ans

❖ 2,9% de taux croissance démographique : 33 millions en 2025

➢ Au rythme de 2,9%, :

✓ Plus de 50 millions en 2040

✓ la population actuelle serait multipliée par 2 dans 24 ans, soit plus de 58


Millions d’habitants

Besoins importants en formation


6. Les atouts de la Côte d’Ivoire
6. Les atouts de la Côte d’Ivoire

◼ PIB par habitant de 2 579 $US début 2022, devançant ainsi le Ghana
2 445 $US et le Nigeria 2 085 $US. (Selon les données récemment publiées par la
Banque mondiale).

◼ La Côte d’Ivoire consolide ainsi sa position de pays le plus riche


d’Afrique de l’Ouest Par ailleurs, la Côte d’ivoire devance désormais
assez largement des pays comme l’Angola (2 138 $US) ou le Kenya
(2 007 $US).

37
6. Les atouts de la Côte d’Ivoire

Performances économiques de la Côte d’Ivoire depuis 2012

❖ Croissance du PIB réel de 8,2 % en moyenne sur la période 2012-19

❖ Réformes administratives, juridiques et fiscales réalisées afin d’améliorer le climat


des affaires et d’attirer les investisseurs, ainsi que par une politique active de
diversification des sources de revenus.

❖ UEMOA : 1ère Place, 40% PIB

❖ Grande restructuration de secteur agricole et de la recherche agronomique :

▪ 1er Producteur mondial de cacao : 15% du PIB

▪ 1er Producteur mondial de noix de cajou


7. DÉFIS DE L’ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
7. Défis de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique
7.1 L’accès à l’enseignement supérieur
7.2 L’équité dans l’enseignement supérieur
7.3 La qualité de l’offre de formation supérieure
7.4 L’employabilité et l’insertion professionnelle
7.5 La gouvernance et le financement
7.6 La recherche et de l’innovation
7.7 Le développement des compétences en Sciences, Tech, Ing et Math
(STIM)
7.8 Le développement du numérique éducatif
7.9 La pacification de l’espace universitaire
7.10 Les conditions de vie et de travail au sein des campus
7. Défis de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique (2)
7.1- L’accès à l’enseignement supérieur

❖ L’enseignement supérieur est assuré par :


▪ 8 universités publiques (dont l’université virtuelle),
▪ 2 grandes écoles publiques sous la tutelle du MESRS
▪ 414 établissements de type BTS
▪ 152 établissement post-BTS
▪ 128 universités privées
❖ Plus de 50% des effectifs dans les institutions privées d’enseignement supérieur.
❖ Dans les universités publiques, les capacités d’accueil représentent à peine la
moitié des besoins réels exprimés.
la poursuite du programme de décentralisation des universités et le
développement du numérique éducatif.
7. Défis de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique (3)
7.2- L’équité dans l’enseignement supérieur

❖ Côte d’Ivoire : 280 000 étudiants : % étudiant/Population totale = 0,93 %

❖ les filles sont majoritaires au primaire et leur proportion régresse progressivement


après, dans les différents cycles d’enseignement.

❖ Au titre de l’année académique 2021-2022


▪ les filles : 35% des étudiants inscrits dans les universités et grandes écoles
publiques
▪ avec une très faible représentation des filles dans les filières scientifiques (16%).
7. Défis de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique (4)
7.3- La qualité de l’offre de formation supérieure

❖ Répondre à la demande pressante des employeurs de compétences de nature plus


diverses, de niveau intermédiaire (Techniciens supérieurs, licences professionnelles)
et de niveau plus élevé de qualité (Ingénieurs, Master, Doctorat) ;
❖ Satisfaire la demande de l’Etat et des parents sur l’amélioration de la qualité des
prestations offertes par le sous-secteur ;
❖ Participer activement à une compétition internationale entre les universités et
l’impérieuse nécessité d’harmoniser l’offre de formation pour améliorer leur
qualité, leur pertinence afin de faciliter la mobilité des apprenants tant au niveau
national, qu’à l’international ;
7. Défis de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique (5)
7.3- La qualité de l’offre de formation supérieure (2)

Côte d’Ivoire

❖ Offre de formation insuffisamment pertinente/besoins du marché de l’emploi


❖ Insuffisance des infrastructures et des équipements scientifiques et pédagogiques
❖ Faible taux d’encadrement dans certains domaines de formation

Impact négatif sur la qualité de l’offre de formation supérieure


7. Défis de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique (6)
7.4- L’employabilité et l’insertion professionnelle

❖ Amélioration de la pertinence de l’offre de formation supérieure par rapport aux


besoins du monde socio-économique

❖ Les difficultés des jeunes diplômés à trouver un emploi à l’issue de leur formation,
n’est pas uniquement de la responsabilité du sous-secteur de l’enseignement
supérieur, mais celle de toute la chaîne éducative.

Plus grande cohérence des curricula de tout le continuum éducatif


7. Défis de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique (7)
7.5- La gouvernance et le financement

Gouvernance
❖ En Côte d’Ivoire, le fonctionnement du sous-secteur était régi par la loi n° 95-696 du
7 septembre 1995 relative à l'Enseignement telle que modifiée par la loi n° 2015-
635 du 17 septembre 2015. La nouvelle Loi N°2023-429 relative à l’Enseignement
Supérieur, à la Recherche et à l’Innovation, promulguée le 22 mai 2023 comporte de
nombreuses innovations et réformes susceptibles d’améliorer la gouvernance des
institutions d’enseignement supérieur et de recherche.
Financement
❖ Dans le cadre du plan sectoriel 2016-2025, la Côte d’Ivoire alloue 18% à
l’enseignement supérieur et 2% à la recherche.
❖ Les projections des effectifs soulignent des faiblesses dans la soutenabilité de ce
modèle de dépenses publiques.
7. Défis de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique (8)
7.6- La recherche et l’innovation technologique
7. Défis de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique (9)
7.6- La recherche et l’innovation technologique (2)

Contraintes :
▪ La faiblesse du budget alloué à la recherche scientifique au regard des ambitions et
des perspectives de développement
▪ Un cadre juridique et institutionnel inadapté
▪ Le cloisonnement des structures de recherche
▪ L’insuffisance des équipements scientifiques
▪ La faible interaction entre les institutions de recherche et l’industrie
▪ La faible valorisation des résultats de la recherche
▪ Réformes pour améliorer la gouvernance de la recherche et la conduite des activités
de valorisation des résultats de la recherche
7. Défis de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique (10)
7.7- Le développement des compétences en Sciences,
Technologies, Ingénierie et Mathématique (STIM)

❖ Un faible nombre de bacheliers scientifiques.

Pourcentage quasiment constant à l’issue des sessions du Baccalauréat :

▪ 60% : les « filières » lettres, sciences humaines et sciences sociales,


▪ 37-38% : les « filières » sciences de la santé et sciences naturelles,
▪ 3-2% : les « filières » scientifiques et techniques.
❖ Un faible nombre d’étudiants dans les parcours de formations scientifiques.

❖ Un faible nombre d’enseignants-chercheurs dans les parcours de formation


scientifiques (surtout pour les mentions : Mathématiques, Physique)
7. Défis de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique (11)
7.8- Le développement du numérique

❖ Le numérique a également apporté des innovations dans les pratiques


pédagogiques. Cependant l’utilisation des TIC, qui constituent un excellent
moyen pour maîtriser les flux d’apprenants et améliorer la qualité de l’offre de
formation et de sa pertinence, reste encore faible.

❖ Il est nécessaire d’institutionnaliser les TIC avec une gouvernance dédiée dans
les institutions d’enseignement supérieur et de recherche et de créer un espace
technologique intégré (gouvernance, gestion de la scolarité, gestion des
ressources humaines, gestion de l’offre de formation, …).
7. Défis de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique (12)
7.9- La pacification de l’espace universitaire.

❖ Une priorité pour un système d’enseignement supérieur et de recherche performant


et visible à l’international
❖ Nécessité de maintenir le dialogue social de manière permanente pour éviter :

➢ la violence sur les campus ;


➢ les grèves à répétition des personnels enseignants, administratifs et techniques
ainsi que ceux des étudiants ;
➢ la perturbation des calendriers académiques ;

avec comme conséquences les difficultés à mettre en œuvre les réformes


institutionnelles et académiques notamment le système Licence Master Doctorat
(LMD).
7. Défis de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique (13)
7.10- Les conditions de vie et de travail.

❖ Au regard des effectifs d’apprenants, les capacités d’accueil restent insuffisantes


ainsi que les équipements scientifiques et pédagogiques, malgré les efforts
importants consentis par l’Etat.

❖ Les attentes des personnels pour de meilleures conditions de vie et de travail sont
encore importantes

❖ En plus des efforts déjà consentis dans ce sens, la nouvelle Loi relative à
l’Enseignement Supérieur, à la Recherche et à l’innovation comporte de nombreuses
réformes qui permettront d’améliorer ces conditions de vie et de travail au sein des
différents campus universitaires.
7. Défis de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique (14)
Pour relever ces défis

❖Plan Décennal Education-Formation 2016-2025 (PSE 2016-2025)

❖Politique Nationale de l’Enseignement Supérieur (PNES - 2017)

❖Plan de Développement de l’Enseignement Supérieur et de la


Recherche Scientifique 2016-2025 (PDESRS 2016-2025).

❖Nouvelle Loi N°2023-429 du 22 mai 2023, relative à l’Enseignement


Supérieur, à la Recherche et à l’Innovation.
8. Axes stratégiques
prioritaires du MESRS
8. Axes stratégiques prioritaires du
MESRS

Objectif : Apporter une contribution majeure aux efforts


importants déployés par le Gouvernement pour faire de la Côte
d’ivoire un pays émergent à court terme à travers un Système
d’Enseignement Supérieur et de Recherche Scientifique de
qualité, efficace, compétitif et performant.
8. Axes stratégiques prioritaires du
MESRS (2)

⚫ Les 6 axes stratégiques prioritaires du MESRS se déclinent


comme suit :
– Axe Stratégique 1 : Développer les infrastructures
d’enseignement supérieur et de recherche
– Axe stratégique 2 : Renforcer la gouvernance du MESRS et
des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche
– Axe stratégique 3 : Améliorer la qualité et la pertinence de
la formation favorisant l’insertion professionnelle des
diplômés
8. Axes stratégiques prioritaires du
MESRS (3)

– Axe stratégique 4 : Organiser une recherche scientifique et


d’innovation technologique d’excellence au service du
développement
– Axe stratégique 5 : Améliorer les conditions de vie des
acteurs de la communauté universitaire

– Axe stratégique 6 : Promouvoir l’émergence d’une


communauté universitaire responsable et engagée pour le
développement de l’enseignement et de la recherche
8. Axes stratégiques prioritaires du
MESRS (4)
La mise en œuvre de ces axes induira :

➢ Une nouvelle politique d’enseignement et de recherche qui


contribuera à développer la recherche de l’efficacité, de
l’efficience, l’esprit de créativité, établira une équité et une
réelle égalité des chances entre les apprenants.

➢ Une politique fondée sur un système d’enseignement


supérieur et de recherche qui apporte des solutions à
l’inefficacité interne et qui améliore de façon substantielle
l’insertion professionnelle des diplômés.
9. Contraintes majeures à lever
9. Contraintes majeures à lever:
9.1 La question de la massification de la population
estudiantine

⚫ avec ses corolaires bien connus:


– Capacité d’accueil insuffisante
– Déficit d’équipements pédagogiques
– Faible taux d’encadrement
➢ Gouvernance soumise à des contraintes
➢ Baisse de la qualité de l’offre de formation
– Inadéquation formation/Emploi
➢ Chômage des diplômés de l’ES devenu
endémique
– …
9. Contraintes majeures à lever (2) :
9.2 La question de la gouvernance des institutions
d’enseignement supérieur et de recherche

Financements mis à la disposition ne couvrant pas tous les


besoins des institutions d’Enseignement Supérieur et de
Recherche (IESR) :

Difficultés dans ce contexte d’atteindre les objectifs de


performance

Nouvelle Loi (EPAST) qui donne plus d’autonomie au niveau de la


gouvernance administrative, financière et académique
9. Contraintes majeures à lever (3) :
9.2 La question de la gouvernance des institutions
d’enseignement supérieur et de recherche (2)

Avec la nouvelle Loi, la reddition des comptes devient une


exigence
Confiance: Préalable au financement du sous-secteur

➢ Adoption d’une démarche qualité dans toutes les IESR

➢ Gouvernance axée vers l’obtention des résultats (efficacité interne et


externe, recherche, innovation,…)

Plan d’orientation stratégique et Contrats de performance pour


chaque institution d’ES et de recherche
10. Conclusion
10. Conclusion
La mise en œuvre réussie du système LMD permettra :

de former des ressources humaines avec des compétences en


adéquation avec les besoins actuels et futurs de l’économie
ivoirienne

de contribuer significativement à la croissance économique et donc à


l’émergence de la Côte d’Ivoire

de permettre une meilleure lisibilité et visibilité à l’international du


système ivoirien d’enseignement supérieur et de recherche
10. Conclusion (2)
Pour un secteur Education/Formation performant il faudra :

➢ Poursuivre la réflexion conjointe du MENA et du MESRS afin de


renforcer l’enseignement des sciences et de la technologie dans
les lycées et collèges. Objectif affiché : augmenter à court terme le
nombre de bacheliers dans les parcours de formation scientifiques
et technologiques.

➢ Requalifier en liaison avec le METFPA les diplômés de


l’Enseignement Supérieur sans emploi pour réduire le chômage
des jeunes, gage d’une paix durable.
10. Conclusion (3)
Grâce à un système d’Enseignement Supérieur et de
Recherche Scientifique performant :

Les défis liés :


- au changement climatique,
- à la disponibilité de l’énergie renouvelable abondante,
- à l’autosuffisance alimentaire,
- à la santé pour tous,
- à l’industrialisation et
- à l’emploi.
Pourront être relevés en investissant de façon judicieuse dans le sous-secteur
pour une émergence de la Côte d’Ivoire à court terme.
Merci de
votre
Patience et
de votre
aimable
attention FIN DE LA PRESENTATION sur les
enjeux de la mise en œuvre du
LMD

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