se trouve au milieu du cimetière de Saint-Leu-la-Forêt. Sur ce monument en forme d’obélisque, nous pouvons trouver une palme de laurier à son centre. Cette dernière symbolise l’immortalité de l’âme et a donc une signification religieuse. De plus, d’un point de vue militaire, le laurier est également signe de victoire. Au même titre, nous pouvons observer de multiples drapeaux français autour du monument symbolisant la République. Sur ce monument, il est écrit « À ses enfants morts au champ de bataille ». Au total, nous pouvons y relever 218 noms dont 19 enterrés sous le monument. Il honore également 12 militaires non originaires de la commune et décédés à l’hôpital de la ville. 218 combattants Saint-Loupiens sont morts pour la France ; ce nombre est assez important pour une commune comme celle-ci en 1914, sachant que la commune comptait moins de 8 000 habitants à cette époque (INSEE). on ux or or Le « M t p r la France »
Georges Lacour était un soldat français né le
22 Juillet 1892 à Saint-Leu-la-Forêt dans l’ex-département de Seine et Oise, aujourd’hui Val-d’Oise. Il faisait partie du 165ème régiment d’infanterie et a été recruté en 1912 à Versailles. M. Lacour est décédé le 9Juillet 1916 pendant la Bataille de Biaches en Somme. Il a été « tué à l’ennemi » en outre, des témoins l’ont aperçu se faire tuer. Il fut envoyé à la guerre lors de cette bataille et était âgé de seulement 23 ans quand il fut tué. La Bataille de Biaches, dont il faisait parti, commença officiellement le 1er Juillet 1916 et se termina le 18 Novembre de la même année. Nous pouvons en déduire, que Georges Lacour a été tué seulement une semaine après le début de la bataille. Cette dernière fut d’une rare violence ; avec en plus de ça un front de plus de 30 kilomètres, selon le Ministère des Armées, près de 30 000 hommes sont décédés en seulement quelques jours sous les tirs des mitrailleuses allemandes. Ces combattants, dont faisait partie Georges Lacour, était essentiellement des soldats britanniques car la majorité des poilus étaient envoyés à Verdun. Au cours de ces quelques mois de bataille intense, environ 400 000 victimes étaient à déplorer dont 215 000 allemands, 140 000 britanniques et environ 65 000 français. Une nécropole a même été fondée en 1920 à Biaches réunissant 1 362 corps appartenant à quelques soldats « morts pour la France ». or ou
Journal de marche du sergent Fricasse de la 127e demi-brigade: 1792-1802: Avec les uniformes des armées de Sambre-et-Meuse et Rhin-et-Moselle. Fac-similés dessinés par P. Sellier d'après les gravures allemandes du temps