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LETTRE

D’INFORMATIONS de L’AALE 35
FEVRIER 2024
N°65

Nous commençons l’année par la triste disparition de Patrick Fournier, ancien du 1er REC, 13ème DBLE,
1er RE. Il avait été notre président pendant une année, avant que des problèmes de santé ne l’écarte de
toutes nos activités. Il a lutté face au mal qui le rongeait. Il avait fait le choix de rejoindre Puyloubier,
mais la vie en a décidé autrement. Gardons de lui notre meilleur souvenir.

CHANCELLERIE

La Croix de la Vaillance (en vietnamien : Anh-Dũng Bội-Tinh) était une dé-


coration militaire décernée par l'ancienne république du Viêt Nam.

La médaille a été créée le 15 août 1950 pour être décernée aux personnels
militaires, aux civils et aux unités et organisations ayant fait preuve d'acte
de bravoure ou de conduite héroïque lors d'un combat contre l'ennemi.

La récompense comporte quatre degrés d'importance, différenciés par un


emblème métallique sur le ruban :
• Croix de la Vaillance avec une étoile de bronze pour une citation à
l'ordre du régiment ;
• Croix de la Vaillance avec une étoile d'argent pour une citation à
l'ordre de la division ;
• Croix de la Vaillance avec une étoile d'or pour une citation à l'ordre
du corps d'armée ;
• Croix de la Vaillance avec palme pour une citation à l'ordre de l'ar-
mée.
Les personnels d'une unité récompensée portent le ruban correspondant,
sans médaille, entouré d'un cadre d'or. Les personnels qui ont participé aux
actions ayant mené à l'attribution de la récompense à l'unité sont autorisés
porter ce dispositif à titre permanent. Les personnels décorés à titre indivi-
duel sont autorisés à porter la médaille individuelle et le ruban collectif simultanément. Les unités
ayant été décoré deux fois pouvaient porter sur leur drapeau une flamme de campagne aux couleurs
du ruban et leurs personnels une fourragère de couleur jaune dorée avec liseré rouge.
Description
La médaille, d'une largeur de 35 millimètres est de couleur or. Elle est composée d'une croix celtique
avec deux épées croisées entre les bras, le tout posé sur une couronne. Le centre de la médaille contient
un disque sur lequel figure la silhouette du Vietnam entre deux branches de palmier avec, par-dessus
le tout, un parchemin portant l'inscription Quoc-gia Lao-Tuong ("Récompense de l'État"). Le ruban, de
35 millimètres de large, est rouge avec en son centre une bande verticale jaune doré chargée de seize
liserés rouges.

HISTOIRE :

Le Sidi Bel Abbès est un ancien paquebot français à deux cheminées, lancé en 1929 pour le compte
de la Société Générale des transports maritimes. Réquisitionné pendant la Seconde Guerre mondiale
pour le transport de troupes, il est torpillé et coulé par un sous-marin allemand le 20 avril 1943 au large
d'Oran. La catastrophe entraîne la disparition de 834 personnes, dont 245 tirailleurs sénégalais.

Histoire
Construit par Swan Hunter et Wigham Richardson, il est lancé en 1929 pour le compte de la Société
Générale des transports maritimes.

Le 17 septembre 1939, pendant la Seconde Guerre mondiale, il est réquisitionné pour le transport de
troupes. Trois mois plus tard, dans le cadre de l'Armement Militaire des Bâtiments de Commerce, il est
doté d'un canon à l'avant et d'un autre à l'arrière.
Sabordé le 9 novembre 1942, quai de Sète à Oran, par ouverture des prises d'eau sur ordre de la
Marine, il est renfloué le 28 de ce mois par pompage, puis utilisé comme caserne flottante par les sub-
sistants de la Marine Nationale et la Marine Marchande.

Le 19 avril 1943, il intègre le convoi UGS 7 États-Unis-Méditerranée, composé de 42 navires, partis de


Casablanca (Maroc) pour Oran (Algérie). Il est torpillé par le sous-marin allemand U-565 commandé par
Wilhelm Franken, le 20 avril 1943 peu après 6 h 45, par temps de brume, au large d'Oran. Le Sidi Bel
Abbès transportait des troupes coloniales, trente tonnes de munitions et cinq cents tonnes d'huile d'ara-
chide. Atteint à la cale par deux torpilles, il s'enfonce par l'avant, détruit par une énorme explosion, puis
coule rapidement.

Sur un total de 1 287 personnes embarquées dont 907 soldats du 4e régiment de tirailleurs sénégalais,
il y eut 834 morts et seulement 453 survivants, dont beaucoup blessés ou brûlés (16 officiers sur un
total de 41, 157 sous-officiers sur un total de 234, 245 tirailleurs sénégalais sur un total de 907, pour les
passagers, 2 officiers sur 10 et 33 hommes sur un total de 95 pour l'équipage).

Un monument commémoratif à la mémoire des disparus du 4e RTS a été élevé à Oran, aujourd'hui dans
le cimetière américain.
RENDEZ-VOUS :

L’Assemblée Générale a eu lieu le 10 février 2024 au Prieuré de Dinard, comme tous les ans. Nous
avons dressé les grandes lignes de nos prochains rendez-vous :

- Camerone par l’AALE 44


- Cérémonie d’Indochine au Pagodon de Dinan en juin
- Repas champêtre chez Jean-Noël

CHANSON :
1.
Le premier chant du 1er REC est un chant de la Légion Wir sind die Legionäre
étrangère française. Vom ersten Regiment.
Wir brauchen keine Schirme
Il utilise la mélodie de « Lisa, Lisa » (Studentenweise), une Wenn heiss die Sonne Brennt.
chanson populaire et militaire allemande datant de la
Première Guerre mondiale. 2.
Aber immer mit frohem, Mut, tape-cul
Le 1er REC l'a adopté et modifié comme premier chant A terre, à cheval, au trop, galop,
régimentaire probablement au début des années 1920. Aber immer mit frohem, Mut, tape-cul
Ziehen wir der Heimat zu.
Plus tard, le régiment choisit une autre chanson comme Fatma, fatma, schenke den jungen Le-
chanson officielle : « La colonne ». gionäre was ein
Fatma, fatma, schenke den jungen was ein.
FSALE :

Vohary (se prononce Vohar) RABEMANANTSOA, nouvelle


secrétaire et épouse d’un sous-officier de Légion.

Isabelle DESOTEUX prend sa retraite après 30 ans de bons


et loyaux services à la FSALE.

BIBLIOTHEQUE :

Voici le nouveau livre qui sera disponible courant


février :

Zbigniew Ziemski par sa modestie restera une figure dis-


crète et attachante de la Légion Étrangère. Cependant,
son parcours demeure un des plus incroyables et mérite
pour cela toute notre attention.

Jeune professeur d’éducation physique en Pologne, il


fut aspiré par la guerre en 1939 pour se battre simulta-
nément contre les Allemands et les Russes. Prisonnier à
deux reprises, il réussira à rejoindre la France pour se
battre de nouveau dans la région de Saint-Malo en 1940.

N’acceptant pas la capitulation, il se retrouva en Angle-


terre et fut un des pionniers des parachutistes polonais
libres. Il sauta sur Arnhem en 1944 à la tête de sa com-
pagnie. Ne pouvant rejoindre la Pologne sous l’emprise
Soviétique, il s’engagea dans la Légion en 1949.

Parachutiste dans l’âme, il servit au 1er BEP, 2ème BEP,


3ème BEP et termina sa carrière en 1964 comme adju-
dant-chef au 2ème REP. Il se battit avec honneur sans ja-
mais se départir de son calme et de son sourire.
Jusqu’à la fin de sa vie, il donna toute sa générosité aux
autres en offrant la meilleure image de lui-même. De-
venu français par le sang versé, il garda la nostalgie de
la Pologne pour qui il avait sacrifié sa vie.

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« Aux légionnaires » : Couplet supplémentaire

- On a des tas décorations


- En large, en travers et en long
- Des tas d’croix guerre
- Mais ce qu’on risque d’avoir surtout
- C’est une petite croix de bambou
- Aux légionnaires…

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