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CO-DIRECTEUR
DIRECTEUR
Dr ZING SALOMON
Pr AGBOR ASHU MICHAEL
Chargé de cours en prothèse
Maitre de conférences en odontologie FMSB-UYI
communautaire
DEDICACE
A mes parents
REMERCIEMENTS
Je rends grâce à DIEU tout puissant celui par qui je puis toutes choses. Mes
remerciements vont également à l’ endroit de chacun de ceux qui ont apporté la moindre
pierre à l’édification de ce travail, au fil de ces sept années d’apprentissage, de passion, et de
difficultés aussi.
En particulier :
Aux Honorables Membres du jury, pour l'honneur qu'ils nous feront en acceptant
d’évaluer ce travail ;
A tous les chirurgiens-dentistes de la ville de Douala pour leur participation ;
Aux grandes familles MIAMO et TCHIKOUKOM pour leur soutien financier et
morale tout au long de ma formation et spécialement à Mme MIAMO Laurentine
pour tout son amour et ses sacrifices au quotidien pour faire de moi celle que je suis
aujourd’hui merci maman ;
Au Dr TENGANG Bruno pour son soutien et ses multiples conseils ;
À mes frères et sœurs, cousins et cousines pour l’amour, la motivation et les
encouragements au quotidien ;
À mes ami(e)s Dominique, Lauveline, Nathalie, Leticia, Clémentine, Kelly,
Naina, pour l’immense affection, leur disponibilité, les fous rires, les conseils, le
soutien inconditionnel, les encouragements et je vous souhaite le meilleur dans vos
carrières respectives ;
A mes promotionnaires ainsi qu´à tous ceux que j’ai omis de citer, merci infiniment
pour toutes vos contributions. Que DIEU vous bénissent.
SERMENT D’HIPPOCRATE
sous la menace et je n'utiliserai pas mes connaissances médicales contre les lois
de l’humanité
Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses
CD : Chirurgiens-Dentistes
RESUME
Les infections associées aux soins constituent aujourd’hui un problème de santé publique. En
chirurgie dentaire, le personnel de santé et les patients sont exposés à certains risques
d’infection en absence de mesures d’hygiène appropriées. L’objectif général de cette étude
est d’évaluer les connaissances, attitudes et pratiques (CAP) des Chirurgiens-Dentistes
(CD) sur la désinfection des empreintes d’arcades dans les services d’odontostomatologie
de la ville de Douala. Une étude transversale descriptive a été menée dans 56 services
d’odontostomatologie de la ville de Douala sur une durée de huit mois (Novembre 2022 à
Juin 2023) incluant les CD y exerçant et ayant acceptés de participer à l’étude. Les données
ont été collectées à l’aide d’un questionnaire auto-administré et pré-testé. L’analyse
statistique sera réalisée grâce au logiciel SPSS 20 et les scores des connaissances, attitudes et
pratiques respecteront le modèle d’Essi et Njoya (2013). Nous avons recruté 102 CD. Le
sexe féminin était le plus représenté car il comptait pour 67,6%(n=69) de l’effectif soit un
sexratio H/F de 0,48. L’âge des participants allait de 25 à 60ans avec une médiane de 32(29-
45,25). Le secteur privé était le plus représenté (69,6%). L’analyse des connaissances a
montré que 84,3%(n=86) connaissaient qu’il faut désinfecter les empreintes a l’alginate et
83,3%(n=85) au silicone. L’immersion était la technique de désinfection et l’hypochlorite de
sodium la solution de désinfection les plus connues (47 et 48%) respectivement. Le
polyéther, polysulfure et plâtre étaient des matériaux ayant moins de connaissances
concernant leur désinfection. Dans l’ensemble, 75,5%(77) avaient de mauvaises
connaissances sur la désinfection des empreintes. Les attitudes étaient justes à 87,3%(n=89)
et approximatives à 8,8%(n=9). Des enquêtés, 97,1%(n=99) pensent que la désinfection des
empreintes aident à prévenir la transmission d’infection aux prothésistes. Concernant les
pratiques, 78,4%(n=80) ont affirmé qu’ils désinfectent les empreintes dentaires. De ceux-là,
100% désinfectent les empreintes à l’alginate et 83,8%(n=67) au silicone. L’immersion est la
technique de désinfection la plus utilisé et l’hypochlorite de sodium la solution de
désinfection la plus utilisée. La pratique globale était inadéquate à 73.8%(n=59) et adéquates
à 7,5%(n=6).
ABSTRACT
hypochlorite the most commonly used disinfection solution. Overall practice was inadequate
in 73.8% (n=59) and adequate in 7.5% (n=6).
INTRODUCTION
Une empreinte d’arcade est une représentation négative de la portion dentée et ses
structures environnantes sur un matériau (alginate silicone etc.). Sur cette empreinte, le gypse
ou d’autres matériaux de matrice peuvent être traités pour créer des analogues
fonctionnels[1]. La prise d’empreinte est un acte courant en odontologie. Elle est indiquée
dans plusieurs disciplines notamment en prothèse dentaire, orthopédie dentofaciale. C’est un
élément de communication entre le service d’odontostomatologie et le laboratoire de
prothèse. Lors du retrait de l’empreinte après la prise en bouche, celle-ci est recouverte de
salive mais souvent également du sang. Cette empreinte est contaminée par les
microorganismes du fait que la cavité buccale est un milieu septique[1].
Des protocoles de désinfection des empreinte d’arcade ont donc été étudiés et élaborés
dans le cadre du principe de « précaution universelle » en termes de contamination croisée[3].
Il est à noter que dans les références étudiées aucune ne mentionne une absence de risque de
contamination croisée, ce risque peut donc être considéré comme avéré[1]. Par conséquent, la
connaissance et l’application de ces protocoles de désinfection des empreintes d’arcade
s’avèrent donc primordiales dans la prévention des infections nosocomiales et des risques
biologiques du personnel dentaire[5].
En Afrique, une étude faite en Tanzanie en 2009 montre que sur les 1, 453 empreintes reçues
aucune n'a été signalée comme ayant été désinfectée et la désinfection n'a pas été indiquée sur
les prescriptions d'autorisation de travail jointes. Le seul équipement de protection porté par
les prothésistes dentaires était une blouse de laboratoire et la méthode connue de désinfection
consistait à placer l'empreinte prise sous l'eau courante[6]
Dubaï en 2020 montre que le simple rinçage des empreintes à l'eau courante ne suffit pas à
éliminer les microbes, mais qu'il peut les répandre sur la surface du matériau d'empreinte.
Une désinfection est donc nécessaire. Des désinfectants en spray ont été introduits qui
peuvent fournir une bonne désinfection et éviter les problèmes associés aux techniques
d'immersion tels que les effets négatifs sur la stabilité dimensionnelle. Dans les limites de
cette étude, les désinfectants en spray à base d'aldéhyde et d'alcool ont permis de désinfecter
les trois types de matériaux d'empreinte(alginate polyvinyl siloxane et polyether), mais le
désinfectant à base d'alcool a été moins efficace en ce qui concerne la contamination post-
désinfection sur les trois matériaux d'empreinte[7].
Au vu de ce qui précède et dans le but de prévenir le risque de contamination croisée entre les
patients, le praticien, l’assistant(e), le prothésiste et toute personne pouvant entrer en contact
direct ou indirecte avec l’empreinte d’arcade il nous parait important de mener cette étude.
L’objectif étant de évaluer les connaissances attitudes et les pratiques des CD sur les
techniques de désinfection des empreinte d’arcade dans les cabinets dentaires de la ville de
Douala.
QUESTION DE RECHERCHE
Quelles sont les connaissances, attitudes et pratiques des CD sur la désinfection des
empreintes d’arcade dans les services d’odontostomatologie de la ville de Douala ?
OBJECTIFS
Objectif général
Evaluer les connaissances, attitudes et pratiques des CD sur la désinfection des empreintes
d’arcades dentaires dans les services d’odontostomatologie de la ville de Douala.
Objectifs spécifiques :
REVUE DE LA LITTERATURE
Le mot prothèse vient du grec « prothesis » qui veut dire addition. Selon le petit Larousse la
prothèse est une addition artificielle qui a pour but de remplacer un organe enlevé en partie
ou en totalité[8]. C’est la science et l’art de reconstruire ou de remplacer une ou plusieurs
dents délabrées ou absentes par l’adjonction d’un artifice mécanique dans le but de rétablir,
voire d’améliore une fonction amoindrie, une esthétique déficiente, pour préserver ou
optimiser le confort et la santé de l’édenté.
La fabrication comprend des séances cliniques ainsi que les séances de laboratoire requises et
des visites d'ajustement postopératoires ultérieures. Figure1 montre la séquence des étapes
cliniques et de laboratoire[9].
Première visite
1. Empreinte primaire 1. Modèle coulé en plâtre
2. fabrication du port empreinte
individuel
Deuxième visite
2. Empreinte secondaire 3. coulé du modèle final
Tel que le tableau montre, l’empreinte est une étape cruciale et indispensable lors de la
fabrication d’une prothèse et elle est réalisée en clinique et acheminé au laboratoire de
prothèse pour la coulée du modèle. Elle représente le premier maillon de la chaine lors de la
fabrication d’une prothèse. De leur qualité dépend la réussite finale de la prothèse. C’est un
élément de communication entre le service d’odontostomatologie et le laboratoire de
prothèse. Lors du retrait de l’empreinte après la prise en bouche, celle-ci est recouverte de
salive mais souvent également du sang. Cette empreinte est contaminée par les
microorganismes du fait que la cavité buccale est un milieu septique. D’où la nécessité de
désinfection pour minimiser le risque de contamination croisé.
physiques : les matériaux élastiques et les matériaux non élastiques, encore appelés
inélastiques ou rigides[1].
Plâtre
Non élastique Cires et compositions thermoplastiques
Oxyde de zinc-eugénol
Réversibles = agar
Matériaux à Hydrocolloïdes
empreinte Elastique Irréversibles = alginate
Elastomères Polysulfures
Silicones Addition
Condensation
Polyéthers
Toujours selon O’Brien, les matériaux inélastiques sont appelés ainsi car ils sont rigides et
non déformables après leur prise. Ils regroupent notamment les plâtres, les cires et les pâtes
oxyde de zinc-eugénol.
2.2.1.1 Plâtre
compressive[12]. Le plâtre de type 1 est également utilisé pour les montages en articulateurs.
Enfin, l’une de ses fonctions les plus importantes est de permettre la validation des
empreintes implantaires[11]. Le gypse constitue la matière première du plâtre.
Les plâtres types 2, 3, 4, et 5 sont dits de « duplication ». Ils servent, entre autre, à la
confection de modèles d’études ou de modèles de travail, et sont ainsi principalement utilisés
au laboratoire de prothèse[13].
La technique d’utilisation : Le plâtre est malaxé jusqu’à ce qu’il soit de consistance crémeuse
et qu’il perde de sa brillance, signes qu’il est prêt à l’emploi. On enduit le vestibule et la
voûte palatine au maxillaire, les zones mylohyoïdiennes à la mandibule à l’aide d’une spatule
puis le PE est garni et placé en bouche. On le retire une fois la réaction exothermique du
plâtre commencée.
Résultat: on a une empreinte avec des bords réguliers, pas trop larges[10]
Elles sont constituées d’un mélange de différentes formules à partir de cires d’origine
minérale, végétale et/ou synthétique. Elles seront systématiquement utilisées en
association[15]
Il est utilisé dans le cadre des empreintes secondaires (surfaçage de la muqueuse) après le
marginage en prothèse amovible complète[12]. Le produit se présente sous forme de deux
pâtes.
Sa composition : La pâte blanche contenant les matériaux de base: oxyde de zinc (80%),
huiles (19%) qui homogénéisent le produit, chlorure de magnésium (1%) jouant le rôle
d’accélérateur de prise et un agent colorant. La pâte brune contenant les catalyseurs:
l’eugénol (56%), la résine de type colophane (16%) pour l’homogénéité du mélange, de
l’huile d’olive et de lin pour adoucir le mélange, des poudres inertes (talc) et des agents
colorants[10].
Ils sont indiqués en cas de salivation importante, d’empreinte secondaire et stabilisation des
bases d’occlusion.
2.2.2.1. Hydrocolloïdes
Les hydrocolloïdes sont divisés en deux groupes selon le processus de prise : prise réversible
et prise irréversible[11].
- Hydrocolloïdes réversibles :
Ces matériaux comptent parmi les matériaux à empreintes les plus utilisés en service
d’odontostomatologie en raison de leur facilité d’utilisation, leur facilité de mise en œuvre et
leur faible cout[1].
En prothèses, les alginates sont intéressants pour la réalisation des empreintes primaires ou
encore des empreintes pour modèles antagonistes ou modèles d’étude. Cependant, ils ne
doivent pas être utilisés pour la réalisation de prothèses fixées en raison de leur manque de
précision (faible capacité de reproduction des détails). L’alginate est également utilisé pour
les empreintes en vue de la coulée de modèles en orthopédie dentofaciale, de la confection de
La prise des alginates se fait par réaction chimique irréversible. Après leur prise, ces
matériaux sont soumis aux phénomènes d’imbibition et de synérèse. Ceci implique, à l’air
libre, une légère expansion suivie d’une contraction. Cette tendance à se contracter à l’air
libre s’explique par un phénomène d’évaporation[19]. En milieu humide, ces matériaux ont
tendance à gonfler ou à se contracter s’ils contiennent des sels solubles, qui passent alors en
solution.
Selon LAVIOLE en 2015, les hydrocolloïdes irréversibles doivent donc être conservés dans
une atmosphère saturée en humidité. Certains auteurs préconisent d’enrouler l’empreinte dans
un papier humidifié, le tout mis dans un sachet étanche jusqu’à la coulée de l’empreinte.
Cependant cette technique est controversée en raison d’un risque réel de déformation de
l’empreinte aux endroits en contact direct avec le papier humide, par imbibition. Le protocole
idéal est donc de placer l’empreinte dans un milieu « hygrophore », ce qui correspond en
pratique à placer l’empreinte en alginate dans un sachet fermé contenant quelques gouttes
d’eau. Le délai de coulée est également important à prendre en compte. La coulée ne doit pas
intervenir avant dix minutes après la prise afin de permettre le relâchement des
contraintes[18]. De plus, elle doit théoriquement être réalisée avant qu’un délai de 30 minutes
ne soit écoulé[19]. Au vu des délais de coulée, il apparaît que cette dernière devrait en
général avoir lieu en cabinet.
2.2.2.2. Elastomères
Les élastomères comprennent trois sous-familles de matériaux : les polysulfures, les silicones
et les polyéthers. Les indications de chaque matériau dépendent de ses propriétés et de la
situation clinique[1].
-Polysulfures:
Ce sont des substances élastomériques, formées par des macromolécules (pâte blanche) dont
la structure est sous forme de pont disulfure et se terminant par des fonctions mercaptan ou
sulfhydrile. La prise d’empreinte est permise par leur polymérisation qui se fait en ajoutant
des sulfures à la chaîne. Cette multiplication des chaînes est obtenue grâce au malaxage et en
ajoutant un réactif (pâte brune) formé d’oxyde de plomb dans un premier temps et de soufre
ensuite. Ils sont principalement indiqués pour les empreintes secondaires ou fonctionnelles en
prothèse fixe et prothèse amovible complète en raison de leur temps de prise long[11]. La
coulée doit intervenir entre 6 et 12 heures[19]. Le permlastic (Kerr®) en est un exemple de
forme commerciale.
-Silicones
∗ Silicones par addition ou vinylpolysiloxanes : Ces matériaux sont très utilisés. Ils existent
en différentes consistances avec des temps de prise variables. Leurs indications varient donc
en fonction de ces deux paramètres. Une étude faite KUGEL et al. en 2000 montre que la
majorité des empreintes prises en service d’odontostomatologie (57%) sont en silicones par
addition.
-Polyéthers :
Il est le plus hydrophile de tous les élastomères grâce à ces liaisons éthers. Les polyéthers
présentent sous forme soit de deux pâtes à mélanger soit pistolet auto-mélangeur. Ils sont
fournis en système base/catalyseur: La base est un polyéther de poids moléculaire modéré,
contenant des groupes terminaux d’éthyle-imine ou aziridine. Le catalyseur est à base d’ester
d’acide sulfonique aromatique. Son action sur les groupes terminaux produit un élastomère
réticulé de haut poids moléculaire. Cette réaction chimique transforme la pâte en élastomère
rigide[1].
Ces matériaux sont indiqués pour les empreintes en prothèse fixée ou pour les empreintes
secondaires de prothèse amovible complète. En raison de leur caractère hydrophile,
l’immersion est incompatible avec ces matériaux et leur coulée doit avoir lieu dans un délai
de 6 à 12heures après prise[19].
Jusqu’à récemment, la prise d’empreinte d’arcade pouvait s’avérer longue et pénible pour les
patients. Heureusement, les scanners numériques ont fait leur apparition, ce qui révolutionne
totalement la prise d’empreintes. D’autres praticiens préfèrent recourir à la méthode
traditionnelle qui consiste à utiliser une pâte à base d’alginate. Celle-ci est placée dans un
porte-empreinte en métal qui est introduit dans la bouche du patient et fermement maintenu
contre les dents pendant 1 à 2 minutes. Le patient doit ensuite mordre une bande de cire pour
que le praticien puisse évaluer son occlusion.
La prise d'empreintes est un geste quasi quotidien dans le service. Elle ne pose pas de
problème particulier. Voyons comment elle se déroule
Figure 2 :L'alginate est placé dans un porte-empreinte de la forme des arcades dentaires.
Figure 3 : Le porte-empreinte est placé en bouche pour imprimer le relief des arcades
dentaires du patient. L'alginate durcit en 1 à 2 minutes.
Une cire est mordue par le patient pour qu'il y imprime l'empreinte de ses dents. Cette cire
servira à retrouver l'engrènement dentaire du patient sur les empreintes...
On obtient ainsi des moulages des arcades dentaires du patient avec une cire d'occlusion
permettant de les mettre en bonne relation.
C’est la technique utilisée lors de la prise d’empreinte primaire. Elle consiste à mettre le
matériau d’empreinte dans le porte empreinte, (qui sont des dispositifs en métal ou en
polycarbonate ayant une forme homothétique à l’arcade parfois perforé ou non.) le placer
dans la cavité buccale tout en exerçant une pression constante et rester dans cette position
jusqu’à la fin du temps de prise. Les matériaux utilisés ici sont plâtre et alginate.
En même temps,
- le dentiste commence à placer le matériau de plus faible densité sur les moignons en
prenant bien soin de le placer correctement sur la marge de la préparation et aux
endroits ou la précision doit être maximale.
- l’assistant commence à mélanger le matériau de densité supérieure et à le placer dans
le porte empreinte.
C’est une technique également utilisée lors des prises d’empreintes secondaire. Ici le
dentiste prend une première empreinte avec un matériau à haute densité (heavy).
Dans un deuxième temps, la première empreinte est modifiée en éliminant les zones
retentives présentes. Elle est lavée et séchée pour permettre au matériau de faible densité
d’adhérer. Ensuite le dentiste place un peu de matériau de faible densité dans la première
empreinte, le positionne dans la cavité buccale en prenant bien soin de le placer
correctement sur la marge de la préparation et aux endroits ou la précision doit être
maximal puis exerce une pression constante et reste dans cette position jusqu’à la fin du
temps de prise. On obtient une deuxième empreinte.
Les matériaux utilisés dans ces deux techniques sont l’oxyde de Zinc Eugénol, les
élastomères polysulfures, les polyvinyles siloxanes, les élastomères polyéthers, les cires
et compositions thermoplastiques.
La notion d’hydrophilie d’un matériau est reliée à la mesure de l’angle de contact entre ce
matériau et une goutte d’eau. Cet angle fait référence aux concepts d’énergie de surface et de
tension superficielle.
• Si l’angle est inférieur à 90°, le matériau est alors considéré comme hydrophile.
Matériau Hydrophilie
Polyéthers +++
Pâte eugénol oxyde de zinc +++
Alginates ++
Silicones par addition ++
Polysulfures -
Silicones par condensation -
Il existe un groupe de maladie de pronostique grave donc la propagation peut très facilement
se faire en milieu de soins dentaires.
Le virus de l’hépatite B(VHB) est un virus à ADN de la famille des hepadnaviridae. Celui-ci
est responsable de l’hépatite B une maladie entrainant l’inflammation du foie. Cette maladie
peut prendre plusieurs formes dont deux sont particulièrement redoutables : une forme
fulminante entrainant le décès en l’absence de greffe et une forme chronique, évoluant sur
plusieurs années où la possibilité de développer une cirrhose, puis un cancer primitif du foie
augmente chaque année[21]. Au Cameroun, l’hépatite B est une infection préoccupante avec
une prévalence en 2018, de 11,9% pour la population générale et de 8,7% pour les personnels
de la santé[22]. ?? La transmission peut se faire par voie sexuelle, de la mère à l’enfant ou par
voie sanguine (blessure ou piqure avec du matériel contaminé par exemple). Le risque de
contamination du VHB lors des soins dentaires est 100 fois plus important que le VIH, et on
estime entre 2 à 40% ce risque à partir d’un patient infecté. Le personnel de santé est 4 fois
plus exposé que la population générale[23]. De plus ce virus peut survivre plus d’une
semaine à l’air libre ou sur des surfaces et objets inertes. La prévention réside sur la
vaccination.
L’hépatite C est causée par un virus enveloppé à ARN appartenant à la famille des
Flaviviridae, qui est responsable d’une maladie chronique ayant une symptomatologie très
variée, mais avec une composante digestive marquée. La probabilité de développer une
cirrhose augmente avec le nombre d’année de portage du virus. Cette cirrhose peut évoluer
vers un carcinome hépatocellulaire. L’OMS estimait qu’en 2016, il y’a eu 1,75 million de
nouvelles infections au virus de l’hépatite C (VHC) dans le monde et qu’environ 399 000
personnes en sont décédées, principalement de cirrhose et de carcinome hépatocellulaire[21].
Son mode de transmission est essentiellement sanguine : usage de drogue intraveineuse,
transfusion sanguine, piqure ou coupure avec un instrument infecté. Après une exposition au
sang d’un patient contaminé, le risque de transmission est estimé à 3%. A ce jour aucun
vaccin n’est disponible. Au Cameroun la prévalence de l’hépatite C est estimée à 13%[23].
massive de sang sur le visage et dans les yeux lors de la prise en charge d’une personne
séropositive. Bien qu’il soit minime, ce risque est réel[24].
Elle est une maladie infectieuse due au virus SARS-Cov2 (Severe Acute Respiratory
Syndrome Coronavirus 2), qui est un virus à ARN appartenant à la famille des coronavirus. Il
a été découvert en décembre 2019 dans la ville de Wuhan en Chine. L’OMS estime à 92
millions le nombre de personnes infectées par le virus et 1,9 millions le nombre de décès due
à cette infection. Dans le monde, environ 14% des personnels de santé ont contracté
l’infection car étant en première ligne dans la lutte contre sa propagation[21]. Un sujet
porteur du SARS-Cov2 qu’il soit asymptomatique ou malade peut contaminer d’autres
personnes de façon directe par projection de gouttelettes de salive expulsées au cours de
l’élocution, l’éternuement ou une quinte de toux et de façon indirecte par contact d’une zone
ou instruments souillées de sécrétion salivaire ou d’aérosols. Il faut en moyenne 5 à 6 jours
pour qu’une personne infectée par le virus manifeste des symptômes, cela peut toutefois aller
jusqu’à 14 jours[25]. Cette maladie se manifeste généralement par la fièvre, la toux,
congestion nasale, fatigue et d’autres signes d’infections des voies respiratoires supérieures.
L’infection peut évoluer vers une maladie grave avec dyspnée et symptômes thoraciques
sévères correspondant à une pneumonie. Le personnel de santé des cabinets dentaires
exerçant à proximité ou au contact de la cavité buccale encourent quotidiennement un risque
élevé d’exposition à cet agent infectieux. La prévention repose sur le respect des précautions
standards (port du masque, port des lunettes, hygiène des mains etc.), le respect de la chaine
d’asepsie pour les dispositifs médicaux et la vaccination[25].
Ils sont nombreux mais à ce jour 5 d’entre eux intéressent plus particulièrement le personnel
dentaire : le virus de l’herpès simplex de type1 et 2, le virus de la varicelle, du zona, le virus
d’Epstein Barr et le cytomégalovirus. Le sang, la salive, ou les sécrétions respiratoires sont
les principales voies de transmission des herpès virus d’où le risque en pratique dentaire[21].
6.6 La tuberculose
C’est une maladie infectieuse qui peut toucher tous les organes mais préférentiellement le
poumon. Elle est due au Mycobacterium tuberculosis. L’infection débute par inhalation des
gouttelettes contenant des bacilles tuberculeux, qui ont été expulsés dans l’air par un sujet
avec une tuberculose active. Les organismes inhalés pénètrent au niveau des poumons et
passent dans les alvéoles[21]. Selon l’OMS en 2019, 10 millions de personnes ont contracté
la tuberculose et 1,4 million de personnes sont mortes de cette maladie. Un sujet atteint d’une
tuberculose évolutive peut infecter 5 à 15 autres personnes par contact proche au cours d’une
année. En l’absence de traitement la tuberculose est mortelle en moyenne chez 45% des
personnes négatives au VIH et chez la quasi-totalité des personnes positives au VIH[26]. Les
personnels de santé des cabinets dentaires exerçant en proximité ou au contact de la cavité
buccale encourent quotidiennement un risque élevé d’exposition à cet agent infectieux.
La désinfection est une « opération au résultat momentané permettant d’éliminer ou tuer des
micro-organismes et/ou inactiver les virus indésirables portés par des milieux inertes
contaminés » selon la norme AFNOR (2015)[1]. L’objectif de la désinfection est donc la
réduction des micro-organismes présents au moment de l’opération. Un désinfectant est donc
un « produit ou procédé utilisé pour la désinfection, dans des conditions définies »
Le tableau ci-après résume les différents désinfectants utilisés pour la désinfection des
empreintes :
groupes sulfhydryles
Hypochlorite oxydant 0.5% perturbe la chaîne de Clorox
de sodium OU transport de la membrane Chloramine T
200-5000PPM cellulaire en provoquant Purex
l'inhibition des enzymes
et des dommages à
l'ADN
Iodophores oxydant 1-2% les protéines et les Betadine
enzymes sont inactivées Hy-Sine
Loprep
Alcools Non- 60-90% le contenu lipidique de la Isopropyl alcool
oxydant membrane cellulaire est
solubilisé et les protéines
sont précipitées
Chlorhexidine Non- 2-4% Le contenu intracellulaire Savlon
oxydant est coagulé et la
membrane cellulaire est
endommagée.
Phénols Non- 1-3% Le poison Lysol
oxydant protoplasmique Dettol
endommage la membrane Hi-phene
cellulaire
Le tableau ci-dessous nous montre les différentes techniques de désinfection des empreintes
dentaire en fonction des matériaux utilisés :
du désinfectant
L’utilisation de bain de bouche avant empreinte, ainsi qu’un détartrage préalable, n’influe pas
sur les variations dimensionnelles du matériau à empreinte après la prise. De plus, cela
permet de diminuer la flore présente sur l’empreinte. Ces étapes précédant la prise
d’empreinte apparaissent donc comme intéressantes à envisager de manière systématique, en
complément évidemment d’une procédure de désinfection. L’efficacité du rinçage à l’eau
suivi d’une procédure de désinfection a été démontrée. Le rinçage à l’eau courante dès le
retrait de la bouche doit donc être systématique. Les techniques de désinfection les plus
répandues et les plus étudiées sont le spray, l’immersion, et la méthode intermédiaire.
Il est à noter qu’il est également possible de désinfecter les moulages en plâtre issus des
empreintes[27].
METHODOLOGIE
1-TYPE D’ETUDE
Il s’agit d’une étude transversale descriptive (CAP)
2-LIEU D’ETUDE
L’étude a été menée dans la ville de Douala (région du Littoral Cameroun). Dans les cabinets
dentaires publics et privés situés dans la ville de Douala. La région du Littoral a une
superficie de 210km² une population estimée à 2 768 000 d’habitants en 2015 et compte 4
départements. Cette Région compte 19 districts de santé, 167 aires de santé.
4-POPULATION D’ETUDE
Les CD inscrits à Ordre National des Chirurgiens-Dentistes au Cameroun (l’ONCDC)
travaillant dans la ville de Douala.
b. CRITERES D’EXCLUSION
Les CD :
4.2-ECHANTILLONNAGE
- Type d’échantillonnage
L’échantillonnage consécutif non aléatoire sera réalisé avec la rencontre des CD exerçant
dans la ville de Douala.
- Taille de l’échantillon
102 chirurgiens-dentistes
Comme matériels utilisés nous aurons : ordinateur portable, format A4, stylos, blocs notes.
Après validation du protocole de recherche par l’université des Montagnes, nous avons
procédé à une demande de clairance éthique auprès du comité institutionnel de ladite
université. Ensuite nous avons fait des demandes d’autorisation des études auprès du délégué
régional de la santé du Littoral.
L’intérêt ainsi que les différents objectifs de l’étude ont été présentés aux chirurgiens-
dentistes disponibles afin d’obtenir leur consentement libre et éclairé une fois au sein des
cabinets dentaire. Nous avons procédé à la collecte des données en soumettant le lundi à
vendredi aux heures ouvrables un questionnaire anonyme préalable et adaptée à l’étude (voir
annexe). Ce questionnaire nous a permis également d’obtenir des informations sur les
caractéristiques sociodémographiques, le statut en ce qui concerne le vaccin contre certains
virus cible.
6- Méthodes statistiques :
6.1- Variables étudiées
Variables quantitatives : âge.
- Variables qualitatives :
Pour chacune des questions, une réponse exacte avait un score d’un (1) et une mauvaise
réponse un score de zéro (0). C’est ce principe qui a permis la cotation de toutes les sections
CAP. A la fin de chaque section, le pourcentage du participant était calculé en divisant son
score total obtenu dans la section par le score total de ladite section multipliée par cent (100)
pour avoir le résultat en pourcentage selon notre grille d’évaluation ci-dessus. Il faut préciser
que nous nous sommes référés à différentes techniques de désinfection en contexte actuel tel
que publier dans l’article sur la désinfection des empreintes en contexte de pandémie covid-
19 (2021).
CONSIDERATIONS ETHIQUES
Après la rédaction suivie de la validation du protocole de recherche, pour mener à bien notre
étude, nous avons eu besoin :
RESULTATS
Notre étude a été réalisée dans 56 cabinets dentaires de la ville de Douala Cameroun dont 45
privés, 8 publics et 3 confessionnels. Sur les 136 CD abordés, nous avons enregistré 11 refus,
23 fiches ont été exclus car elles étaient incomplètement remplies et 102 ont été retenus.
11 refus
125 acceptés
23 exclus (fiches
incomplètes)
102 retenus
Parmi les 102 enquêtés, le sexe féminin était le plus représenté avec 67,6% soit un sex-ratio
H/F de 0,48. L’âge médian était de 32 ans (29-45,25) avec des extrêmes allant de 25 à 60 ans;
39,2% des CD avaient un âge inférieur ou égal à 30 ans. Le secteur privé était le plus
représenté (69,6%). Nos participants avaient pour la plupart une expérience professionnelle
inférieure ou égale à 5 ans. La majorité a déclaré être vaccinée contre l’hépatite virale B ce
qui n’est pas le cas de la Covid 19.
3. Connaissances
Dans le but de déterminer les connaissances de personnes enquêtées, une série de questions a
été posée. Les tableaux ci-dessous nous rapportent les résultats obtenus.
Oui 91 89,2
Non 2 2,0
Je ne sais pas 9 8,8
Des participants, 8,8% n’avaient pas connaissance qu’il fallait désinfecter les empreintes
dentaires. Certains pensaient que le rinçage à l’eau coulante était suffisant.
10minutes 15 14,7
10-30minutes 26 25,5
≥30 minutes 4 3,9
Je ne sais pas 31 30,4
Des participants 84,3% avaient connaissance du fait qu’il faut désinfecter les empreintes à
l’alginate outre le rinçage à l’eau coulante. Il faut noter que l’immersion est la technique de
désinfection donc la plus part (47.1%) connaissais.
5minutes 15 14,7
10minutes 17 16,7
10-30minutes 16 16,7
≥30 minutes 9 8,8
Je ne sais pas 44 43,1
Dans mon étude, 83,3% des enquêtés avaient connaissance du fait qu’il faut désinfecter les
empreintes au silicone outre le rinçage à l’eau coulante. Il faut noter que l’hypochlorite de
sodium est la solution de désinfection donc 44.1% connaissais.
5minutes 11 10,8
10minutes 10 9,8
10-30minutes 13 12,7
Je ne sais pas 68 66,7
Des enquêtés 44.1% n’avaient pas idée s’il fallait désinfecter ou rincer les empreintes au
polyéther. Il faut noter de ceux qui savais qu’il faut désinfecter la plupart ne savais pas quelle
solution ni technique de désinfection est utilisée.
5minutes 5 4,9
10minutes 7 6,9
10-30minutes 13 12,7
Je ne sais pas 77 75,5
Dans mon étude, 51.0% des enquêtés n’avaient pas idée s’il fallait désinfecter ou rincer les
empreintes au polysulfure. Néanmoins l’immersion comme technique de désinfection était
connu par certains (11,8%).
Non 24 23,5
Des participants 52.0% n’avaient pas idée s’il fallait désinfecter ou rincer les empreintes au
plâtre, ni le procédé de désinfection utiliser.
80 75.5%
70
60
Pourcentages (%)
50
40
30
19.6%
20
10
2% 2.9%
0
Bonnes Moyennes Insuffisantes Mauvaises
Connaissances globales
Une série de questions a été posée pour l’identification des attitudes des CD vis-à-vis de la
désinfection des empreintes. Les tableaux ci-dessous nous présentent les résultats obtenus.
Sources d’information/formation
Académique 68 66,7
Continue 29 28,4
Important 55 53,9
Autres 2 2,0
Le risque de contamination lié à l’empreinte était perçu comme minime par 44,1% des
enquêtés et 66,7% ont déclaré avoir reçu un cours ou une formation sur la désinfection des
empreintes.
Non 3 2,9
Non 2 2,0
Selon le tableau ci-dessus 93,1% et 97,1% des participants pensait que la désinfection des
empreintes aide dans la prévention de la transmission des infections au praticien et au
prothésiste respectivement.
Tableau XVI : Répartition des attitudes des chirurgiens-dentistes vis-à-vis des moyens de
prévention des infections liées à la prise d’empreinte
Non 4 3,9
Dans mon étude, 97,1% des enquêtés avaient conscience qu’il faut changer les gants entre
les patients mais néanmoins tous étaient tout à fait d’accord qu’il faut porter les gants avant la
prise des empreintes.
60
50
40
30
20
8.8%
10 3.9%
0
Justes Approximatives Erronées
Attitudes globales
L’un de nos objectifs spécifiques était de calculer la proportion des CD qui désinfectent les
empreintes d’arcades dentaires dans les services d’odontostomatologie de la ville de Douala
Parmi les 102 chirurgiens-dentistes interrogés, 80 (78,4%) ont affirmé qu’ils désinfectent les
empreintes d’arcades dentaires.
Dans cette partie, sont présentés les actes réels adoptés par les CD en ce qui concerne la
désinfection des empreintes.
Tableau XVII : Répartition des pratiques de désinfection des empreintes à l’alginate utilisées
par les CD
Autres 2 2,5
Le tableau ci-dessus nous démontre que de ceux qui désinfectent les empreintes, 73,8%
utilisaient l’hypochlorite de sodium comme solution de désinfection et 57,5% utilisaient
l’immersion comme technique de désinfection après avoir rincer les empreintes. Néanmoins
tous désinfectent les empreintes à l’alginate.
5.2 Pratiques de désinfection des empreintes aux silicones utilisées par les chirurgiens-
dentistes
De ceux qui désinfectent les empreintes, 73,1% utilisaient l’hypochlorite de sodium comme
solution de désinfection et 44,8% utilisaient l’immersion comme technique de désinfection en
outre le rinçage.
5.3 Pratiques de désinfection des empreintes au polyéther utilisées par les chirurgiens-
dentistes
10minutes 3 60,0
10-30minutes 1 20,0
Des participants 72,5% ne désinfectent pas les empreintes au polyéther. De ceux qui le
faisaient, 33,3% utilisaient l’immersion comme technique de désinfection.
10minutes 1 50
De ceux qui désinfectent les empreintes en générale, 75,5% ne désinfectaient pas les
empreintes au polysulfure.
5.5 Pratiques de désinfection des empreintes au plâtre utilisées par les chirurgiens-
dentistes
Tableau XXI: Répartition des pratiques de désinfection des empreintes au plâtre utilisées par
les chirurgiens-dentistes
5.6 Pratiques des chirurgiens-dentistes vis-à-vis des moyens de prévention des infections
liées à la prise d’empreinte
Tableau XXII : Distribution des attitudes des chirurgiens-dentistes vis-à-vis des moyens de
prévention des infections liées à la prise d’empreinte
Porte du masque
Oui 79 98,8
Non 1 1,2
Porte de la blouse
Oui 79 98,8
Non 1 1,2
Des participants 98,8% affirment qu’ils portent un masque et une blouse avant la prise des
empreintes. Le port des gants étaient assuré par la totalité.
80
73.8%
70
60
Pourcentages (%)
50
40
30
18.8%
20
10 7.5%
0
Adéquates Inadéquates Néfastes
Pratiques globales
Globalement 7,5 % des CD avaient des pratiques adéquates et 73,8% avaient des pratiques
inadéquates.
DISCUSSION
L’objectif de ce travail était d’évaluer les connaissances, attitudes et pratiques des CD sur la
désinfection des empreintes d’arcades dentaires dans les services d’odontostomatologie de la
ville de Douala.
Profil sociodémographique
Moins de la moitié des CD étaient de sexe masculin (32,4%) soit un sexe ratio H/F de 0,48.
Ce résultat est différent de celui de Diarra F. [29] en 2019 qui rapporte plutôt une
prédominance masculine (82.5%) soit un sexe ratio H/F de 4,7 à Bamako. Ceci pourrait
s’expliquer par une faible proportion des hommes dans les écoles de formation médicale au
Cameroun alors qu’au Mali la majorité de la population étant musulmane, on retrouve plus
d’hommes dans les écoles de formation.
Population d’étude
Notre population d’étude était jeune car 72,5%(74) avait un âge inférieur ou égal à 40 ans.
Egalement 52%(53) avaient moins de 5 années d’expérience. Ce résultat est semblable à
celui d’Amjadi, et al [30] en 2021 qui avaient également constaté que 63,3% des
participants avaient moins de 5 années d’expériences. Ces données pourraient se justifier par
le fait formation médicale dentaire au Cameroun qui est jeune avec plusieurs praticiens qui
sortent chaque année. Dans les années antérieures les CD allaient se formé ailleurs avant de
revenir au Cameroun.
Secteur d’activité
Le secteur privé était le plus représenté car notre 69,6% de notre population d’étude exerce
leur fonction en cabinet privé. Diarra F. [29] en 2019 constate également que 60% des
participants étaient des travailleurs de la structure privé. Ce résultat pourrait s’expliquer par le
fait que la médecine buccodentaire est un métier libéral.
Concernant la vaccination contre l’hépatite virale B, 77,5% ont déclaré l’avoir reçu. Ce
résultat est avec celui de Sinha, et al. [31] en 2020 qui avaient rapporté une proportion de
59,3%. Cette différence pourrait s’expliquer par un fort tôt de prévalence d’hépatite B au
Cameroun.
Connaissances
L’analyse du contenu des connaissances a montré que 89,2% des CD avait une bonne
connaissance sur la désinfection des empreintes. Néanmoins 8,8% des participants n’avaient
aucune idée s’il fallait désinfecter ou pas. Ceci peut être dû au fait que certains CD pensaient
que le rinçage à l’eau coulante était suffisant.
Technique de désinfection
d’ivoire qui démontre que 87,5% des participants connaissais l’immersion comme technique
de désinfection peu importe le matériaux a empreinte. Ceci pourrait s’expliquer par le fait que
les participants de mon étude connaissaient d’autres techniques de désinfection en occurrence
la pulvérisation. La notion sur le caractère hydrophile de l’alginate n’était pas connu des
participant de l’étude de Thiam car ils désinfectaient les deux matériaux alginate et silicone
de la même manière.
Solution de désinfection
En ce qui concerne le polyéther, polysulfure et le plâtre la majorité des (44 ,1%, 51% et 52%)
respectivement n’avaient aucune idée s’il fallait désinfecter ces matériaux à empreintes ou
pas. Ceci pourrait être justifié par le fait que ces matériaux sont moins utilisés en pratique
courante au cabinet dentaire au profit des alginates et silicones. Pour le peu qui connaissais
qu’il faut désinfecter la plupart ne savais ni avec quelle technique ni quelle solution est
utilisée.
Sur les 89,2% des participants qui savent qu’il faut désinfecter les empreintes, seuls 2%
connaissaient effectivement la technique de désinfection appropriée pour chaque matériau.
Attitudes
Dans mon étude, 93,1% et 97,1% des enquêtés était d’accord que la désinfection des
empreintes aide à prévenir la transmission des infections aux praticiens et prothésistes
respectivement. En effet, la recrudescence des maladies infectieuses depuis quelques années a
éveillé les consciences des acteurs de la santé, y compris les CD aux maladies transmises par
le sang et les fluides corporels qui sont généralement retrouvés dans les empreintes dentaires.
La totalité des participants s’accordait sur le fait qu’il faut porter les gants avant la prise
empreintes et la majorité soit 97,1% était d’accord qu’il faut changer les gants entre les
patients. Ce résultat est similaire à celui de Christian et al.[33] en 2014 en Tanzanie qui
avaient trouvé 96%. En effet, une fois utilisés sur un patient, les gants sont considérés comme
étant souillés d’où la nécessité de les changer.
Pratiques
De nos participants, 78,4% ont affirmés qu’ils désinfectent les empreintes d’arcade dentaire.
Ce résultat est inférieur à celui d’Al Mortadi et al.[34] en 2019 qui ont remarqué que 94,9%
des participants désinfectent toujours les empreintes. Ce qui pourrait se justifier par la
méconnaissance des moyens et méthodes de désinfection adéquates. Egalement certains
considéraient le rinçage des empreintes à l’eau comme procédure de désinfection et d’autres
pensaient qu’il en revenait de la responsabilité du prothésiste de le faire.
Il faut noter que de ceux qui désinfectent les empreintes, la totalité affirme désinfecter les
empreintes à l’alginate et 83,8% affirme désinfecter les empreintes au silicone. Les
polyéthers polysulfures et plâtres enregistre un faible pourcentage car ils ne sont utilisés
rarement en pratique courante pour la prise d’empreintes.
Technique de désinfection
Concernant la technique de désinfection : pour l’alginate, l’immersion était utilisée par 72,5%
des participants et la pulvérisation part 18,5% des participants et ce pendant 10 à 15 minutes.
Pour le silicone de 62,7% des participants désinfectaient les empreintes par immersion et
26,8% par pulvérisation et ce pendant 10 à 15 minutes. Certains participants rinçaient les
empreintes à l’eau coulante avant la désinfection et d’autres pas. Ce résultat est similaire à
celui de Thiam A et al. [32] en 2018 qui ont constaté que 87,5% utilisaient la désinfection par
immersion et 8,33% utilisaient la désinfection par pulvérisation peu importe le matériau à
empreinte mais ils n’avaient pas précisé le temps utilisé. Le temps recommandé pour le
désinfection par immersion est de 5 minutes pour l’alginate et 10 minutes pour les silicones
[35] ce temps n’étant pas toujours respecter ; l’American Dental Association (ADA)
recommande la pulvérisation des empreintes à l’alginate pour éviter les effets d’imbibition et
de synérèse.
Solution de désinfection
Le port du masque et des gants étaient systématiquement respectés lors des soins par 98,8%
et 100% de nos enquêtés respectivement. Ces résultats sont supérieurs à ceux rapportés par
Diarra F.[29] en 2019 qui avaient trouvé le port du masque et des respectivement dans 65%
et 80% des cas. Ceci pourrait s’expliquer par le risque de contamination au cabinet dentaire
jugé important par plusieurs de nos enquêtés.
Dans mon étude, 7,5% des CD avaient des pratiques adéquates en matière de désinfection des
empreintes. Ceci montre le besoin éducationnelle sur un sujet qui est resté longtemps
controverse par rapport à s’il faut immerger les matériaux ou pas.
Limites de l’étude
CONCLUSION
1. Dans mon étude, 78,4% des participants désinfectent les empreintes d’arcades
dentaires dans la ville de Douala. Le sexe féminin était prédominant et les CD avec un
âge inférieur ou égal à 30ans étaient le plus représenté.
2. Sur les 89,2% des participants qui savent qu’il faut désinfecter les empreintes, seuls
2% connaissaient effectivement la technique de désinfection appropriée pour chaque
matériau.
Les attitudes des CD vis-à-vis de la désinfection des empreintes étaient justes à 87,3%
et approximatives à 8,8%.
3. S’agissant des pratiques, 7,5% des participants avaient des pratiques adéquates.
RECOMMANDATION
2. A l’ONCD
3. Aux Chirurgiens-dentistes
Le respect des normes de désinfection des empreintes dentaires que le ministère aura
fixées.
.
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ANNEXES
pour le plâtre
Attitudes
Prévention d’infection au praticien Oui =1 Autre =0
Prévention d’infection au prothésiste Oui =1 Autre =0
Port des gants Oui =1 Autre =0 /5
Echange des gants entre les patients Oui =1 Autre =0
Port du masque Oui =1 Autre =0
Pratiques
Désinfection des empreintes Oui =1 Autre =0
Technique de désinfection utilisée Rinçage puis pulvérisation= Autre =0
pour alginate Rinçage puis immersion=1
Solution de désinfection utilisée Hypochlorite de sodium Autre =0
pour alginate 0,5%=1
Glutaraldéhyde 2% =1
Durée de désinfection utilisée pour 5 minutes =1 Autre =0
alginate
Technique de désinfection utilisée Rinçage puis immersion=1 Autre =0
pour silicone
Solution de désinfection utilisée Hypochlorite de sodium Autre =0
pour silicone 0,5%=1
Glutaraldéhyde 2% =1
Durée de désinfection utilisée pour 10 minutes =1 Autre =0
silicone
Technique de désinfection utilisée Rinçage puis immersion=1 Autre =0 /23
polyéther
Solution de désinfection utilisée Hypochlorite de sodium Autre =0
pour polyéther 1%=1
Durée de désinfection utilisée pour > 10minutes =1 Autre =0
polyéther
0,5 % et Glutaraldéhyde 2%
4. Je ne sais pas
S2Q3E Quelle est la durée de désinfection de 1. 5minutes
l’alginate avec l’hypochlorite de sodium 2. 10minutes
0,5% et Glutaraldéhyde 2% ? 3. 10-30minutes
4.≥ 30minutes
5. Je ne sais pas
S2Q4 Silicone
S2Q4A Est- ce qu’il faut désinfecter les 1. Oui 2. Non
empreintes au silicone ? 3. Je ne sais pas
S2Q4B Est- ce qu’il faut rincer les empreintes au 1. Oui 2. Non
silicone ? 3. Je ne sais pas
S2Q4C Quelle technique de désinfection est 1. Pulvérisation uniquement
utilisée pour le silicone ? 2. Immersion uniquement
3. Pulvérisation et immersion
4. Rinçage à l’eau puis
pulvérisation
5. Rinçage à l’eau puis
immersion
6. Je ne sais pas
S2Q4D Quelle solution de désinfection est utilisée 1. Hypochlorite de sodium
pour les silicones ? 0,5% uniquement
2. Glutaraldéhyde 0,2% et
l’eau
3. Hypochlorite de sodium
0,5 % et Glutaraldéhyde 2%
4. Je ne sais pas
S2Q4E Quelle est la durée de désinfection du 1. 5minutes
silicone avec l’hypochlorite de sodium 2. 10minutes
0,5% ? 3. 10-15minutes
4. ≥20minutes
5. Je ne sais pas
S2Q5 Polyéthers
S2Q5A Est- ce qu’il faut désinfecter les 1. Oui 2. Non
empreintes au polyéther ? 3. Je ne sais pas
S2Q5B Est- ce qu’il faut rincer les empreintes au 1. Oui 2. Non
polyéther ? 3. Je ne sais pas
S2Q5C Quelle technique de désinfection est 1. Pulvérisation uniquement
utilisée pour le polyéther ? 2. Immersion uniquement
3. Pulvérisation et immersion
4. Rinçage à l’eau puis
pulvérisation
5. Rinçage à l’eau puis
immersion
6. Je ne sais pas
S2Q5D Quelle solution de désinfection est utilisée 1. Hypochlorite de sodium 1
pour les polyéthers ? % uniquement
2. Glutaraldéhyde 0,2%
uniquement
3. Hypochlorite de sodium
0,5 % et Glutaraldéhyde 2%
4. Je ne sais pas
S2Q5E Quelle est la durée de désinfection du 1. 5minutes
polyéther avec l’hypochlorite de sodium 2. 10minutes
1% ? 3. ≥10minutes
4. Je ne sais pas
S2Q6 Polysulfures
S2Q6A Est- ce qu’il faut désinfecter les 1. Oui 2. Non
empreintes au polysulfure ? 3. Je ne sais pas
S2Q6B Est- ce qu’il faut rincer les empreintes au 1. Oui 2. Non
polysulfure ? 3. Je ne sais pas
S2Q6C Quelle technique de désinfection est 1. Pulvérisation uniquement
utilisée pour le polysulfure ?
2. Immersion uniquement
3. Pulvérisation et immersion
4. Rinçage à l’eau puis
pulvérisation
5. Rinçage à l’eau puis
immersion
6. Je ne sais pas
S2Q6D Quelle solution de désinfection est utilisée 1. Hypochlorite de sodium
pour les polysulfures ? 0,5 % uniquement
2. Glutaraldéhyde 0,2%
uniquement plus eau
3. Hypochlorite de sodium
0,5 % et Glutaraldéhyde 2%
4. Je ne sais pas
Quelle est la durée de désinfection du 1. 5minutes
S2Q6E
polysulfure avec l’hypochlorite de sodium 2. 10minutes
0,5% ? 3. 10-30minutes
4. Je ne sais pas
S2Q7 Plâtres
S2Q7A Est- ce qu’il faut désinfecter les 1. Oui 2. Non
empreintes au plâtre ? 3. Je ne sais pas
S2Q7B Est- ce qu’il faut rincer les empreintes au 1. Oui 2. Non
plâtre ? 3. Je ne sais pas
S2Q7C Quelle technique de désinfection est 1. Pulvérisation et immersion
utilisée pour le plâtre ? 2. Rinçage à l’eau puis
pulvérisation
3. Rinçage à l’eau puis
immersion
4. Incorporation du
désinfectant
5. Je ne sais pas
S4Q3 Silicone
S4Q3A Prenez-vous empreintes au 1. Oui 2. Non
silicone ? 3. si non aller à S4Q4
S4Q3B Quelle technique de désinfection utilisez- 1. Pulvérisation uniquement
vous pour le silicone ? 2. Immersion uniquement
3. Pulvérisation et immersion
4. Rinçage puis pulvérisation
5. Rinçage puis immersion
6. Autre précisez……
S4Q3C Quelle solution utilisez-vous pour la 1. Hypochlorite de sodium
désinfection du silicone ? 0,5% uniquement
2. Glutaraldéhyde 0,2% et
l’eau
3. Hypochlorite de sodium
0,5 % Glutaraldéhyde 2%
5. Autres précisez…….
S4Q3D Si vous désinfectez le silicone avec 1. 5minutes
Glutaraldéhyde 2% pendant combien de 2. 10minutes
temps le faites-vous ? 3. 10-30minutes
4. ≥30minutes
5. Autres précisez…….
S4Q3E Si vous désinfectez le silicone avec 1. 5minutes
l’hypochlorite de sodium 0,5% pendant 2. 10minutes
combien de temps le faites-vous ? 3. 10-30minutes
4. ≥30minutes
5. Autres précisez…….
Si oui à S4Q1
S4Q4 Polyéthers
S4Q4A Prenez-vous empreintes au 1. Oui 2. Non
Polyéther ? 3. si non aller à S4Q5
S4Q4B Quelle technique de désinfection utilisez- 1. Pulvérisation uniquement
3. Hypochlorite de sodium
0,5 % Glutaraldéhyde 2%
5. Autres précisez…….
S4Q5D Si vous désinfectez le polysulfure avec 1. 5minutes
l’hypochlorite de sodium 0,5% pendant 2. 10minutes
combien de temps le faites-vous ? 3. 10-30minutes
4. <30minutes
5. Autres précisez…….
S4Q5E Si vous désinfectez le polysulfure avec 1. 5minutes
Glutaraldéhyde 2% pendant combien de 2. 10minutes
temps le faites-vous ? 3. 10-30minutes
4. <30minutes
5. Autres précisez…….
Si oui à S4Q1
S4Q6 Plâtres
S4Q6A Prenez-vous les empreintes au 1. Oui 2. Non
plâtre?
S4Q6B Quelle technique de désinfection utilisez- 1. Pulvérisation juste
vous pour le plâtre? 2. Immersion juste
3. Pulvérisation et immersion
4. Irradiation par micro-onde
5. Autres précisez…….
S4Q6C Si vous désinfectez le plâtre au micro- 1. 5minutes
onde pendant combien de temps le faites- 2. 10minutes
vous ? 3. 10-30minutes
4. 2h
5. Autres précisez…….
S4Q6D Si vous désinfectez le plâtre au micro- 1. 20° 2. 30°
onde à quelle température le faites-vous ? 3. 45° 4. 50°
6. Autres précisez…….
S4Q8 Portez-vous les gants lors de la prise 1. Oui 2. Non
d’empreinte ? 3. Jamais
S4Q9 Changez-vous les gants entre patients lors 1. Oui 2. Non
de la prise d’empreinte ? 3. Jamais
S4Q10 Portez –vous les masques lors de la prise 1. Oui 2. Non
d’empreintes ? 3. Jamais
S4Q11 Portez-vous la blouse lors de la prise des 1. Oui 2. Non
empreintes ? 3. Jamais
MERCI
Mr/Mme/
Nous vous invitons à prendre part à notre projet de recherche intitulé : « Connaissances,
attitudes et pratiques des chirurgiens-dentistes sur la désinfection des empreintes d’arcade
dans les services d’odontostomatologie de la ville de Douala ».
N° téléphone : 690243498
E-mail : dorethe8@gmail.com
But de l’étude : Etablir les connaissances, attitudes et pratiques des chirurgiens-dentistes sur
la désinfection des empreintes d’arcade dans les services d’odontostomatologie de la ville de
Douala.
Lieu de l’étude : Douala Durée de l’étude : l’étude se déroulera pendant 8 mois, allant de
Novembre 2022 à Juin 2023. Procédure : Après obtention de votre accord, nous vous
poserons quelques questions. Les données recueillies seront consignées dans une fiche de
questionnaires.
Avantages :
Vous aurez une fiche sur les recommandations actuelle par rapport à la désinfection
des empreintes d’arcades.
Le droit aux résultats de l’étude.
Réduire le risque de contamination croisé entre le service d’odontostomatologie et le
laboratoire de prothèse
Risques : l’étude ne présente pas de risques, car aucun examen invasif ne sera réalisé.
Confidentialité
Les fiches de collecte des données seront codifiées afin de garder l’anonymat des praticiens,
et seront détruites à la fin de l’étude après validation des données.
J’accepte que les données enregistrées à l’occasion de cette recherche puissent faire l’objet
d’un traitement informatisé. Je pourrais exercer le droit de rectification et d’opposition auprès
de l’investigateur.