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SOMMAIRE
a. Première famille
Elle comprend :
b. Deuxième famille
Elle comprend :
Dans ce cas, si le plancher bas du logement le plus haut est à plus de 8 m du sol, les
escaliers doivent être encloisonnés.
Elle comprend les habitations dont le plancher bas du logement le plus haut est situé à 28 m au plus au-dessus du sol utilement
accessible aux engins des services de secours et de lutte contre l’incendie. Dans cette famille, on distingue deux groupes : 3ème A et
3ème B.
TROISIEME FAMILLE A
TROISIEME FAMILLE B
Elle comprend les habitations dont le plancher bas du logement le plus haut est situé à plus de 28 m et à 50 m au plus au-dessus du
niveau du sol utilement accessible aux engins des services publics de secours et de lutte contre l’incendie.
Ces habitations doivent être implantées de telle sorte que les accès aux escaliers protégés soient situés à moins de 50 m d’une voie
ouverte à la circulation répondant aux caractéristiques définies par les voies engins.
Lorsqu’un immeuble de la 4ème famille contient des locaux à usage autre qu’habitation, il doit être rangé dans la catégorie des
immeubles de grande hauteur (IGH) ; il subit donc le classement GHZ (IGH à usage mixte).
1ère famille 2ème famille 3ème famille A 3ème famille B 4ème famille
Locaux à risques
- - CF 1h CF 1h CF 1 h
(celliers, caves, vide-ordures)
(1)
à l'exclusion de ceux établis à l'intérieur d'un même logement (mezzanine)
(2)
Les bâtiments de grandes longueurs ou les bandes de maisons individuelles doivent être recoupés par un mur de
recoupement au moins tous les 45 m
(3)
il s'agit du plancher haut du sous-sol
La règle dite du « C+D » est applicable pour les 3ème et 4ème familles. Les valeurs C et D sont liées par une des relations ci-après en
fonction de la masse combustible mobilisable M.
M, exprimée en MJ/m², est la masse combustible mobilisable, de la façade à l’exclusion des menuiseries, fermeture et garde-corps
rapportée au m² de façade, baies comprises. Dans le cas de maçonnerie traditionnelle, cette masse est nulle.
Remarque : Pour l’application de la règle du C+D, il n’est pas tenu compte des orifices de ventilation dont la section ne
dépasse pas 200 cm².
Nota : L'utilisation du bois en bardage est restreinte au cadre définie par le DTU 41.2, revêtements extérieurs en bois.
Pour des produits non couvert par les DTU ou les Règles professionnelles, il est possible d'utiliser des produits
sous Avis Technique (ATec).
Pour un chantier spécifique, il est également envisageable de procéder à une demande d'Appréciation
technique d'expérimentation (Atex) sur un produit.
5. Règles d’aménagement
Localisation 2ème famille collectif 3ème famille A 3ème famille B 4ème famille
Le tableau suivant indique, selon les différents types, les seuils entre le
premier et le deuxième groupe. Pour être du 2ème groupe, donc de la 5ème
catégorie, l’effectif du public doit être inférieur à l’un des chiffres indiqués
dans les colonnes de droite selon les niveaux considérés.
2. Stabilité au feu
Attention : Un ERP ne peut être installé dans un bâtiment à occupations multiples que si les éléments principaux de la structure de la
partie du bâtiment situé sous le plancher d’isolement séparant l’établissement d’un tiers ont un degré de stabilité au feu égal au degré
coupe-feu de ce plancher.
Structures SF ½ h
Simple rez-de-chaussée Etablissement à un seul niveau Toutes catégories
Planchers CF ½ h
2ème catégorie
Structures SF ½ h
3ème catégorie
Plancher bas du niveau le Différence de hauteur entre les Planchers CF ½ h
4ème catégorie
plus haut situé au plus à 8 m niveaux extrêmes de l'établissement
du sol inférieure ou égale à 8 m Structures SF 1 h
1ère catégorie
Planchers CF 1 h
2ème catégorie
Structures SF 1 h
3ème catégorie
Plancher bas du niveau le Différence de hauteur entre les Planchers CF 1 h
4ème catégorie
plus haut situé à plus de 8 m niveaux extrêmes de l'établissement
et jusqu'à 28 m compris supérieure à 8 m Structures SF 1 h
ère
1 catégorie ½ Planchers CF 1 h
½
Enfin, des atténuations sont prévues dans quelques cas par le Règlement de sécurité pour :
les mezzanines ;
les planchers sur vide sanitaire ;
les éléments principaux de structure de la toiture ;
les bâtiments à simples rez-de-chaussée ;
les bâtiments de trois niveaux ou plus.
Distribution intérieure pour tous les ERP
Locaux à risques
Généralités :
Le règlement indique qu’un ERP ou un tiers sont à risques particuliers dans les cas suivants soit :
Dans les autres cas, l’ERP ou le tiers sont dits à risques courants. C’est le cas, par exemple :
Les dispositions prévues pour l’isolement diffèrent selon que l’ERP et le tiers sont :
contigus ;
vis-à-vis ;
superposés.
En règle générale, la paroi d’isolement doit être CF 2h. Ce degré est porté à 3 h si l’un des deux est à risques particuliers.
Par ailleurs, des dispositions spécifiques sont prévues selon que :
Pour réaliser cet isolement, les dispositions retenues sont les suivantes :
si l’aire libre entre bâtiments est inférieure à 8 m, l’une des deux façades doit être PF 1 h avec des baies PF ½ h.
s’il y a des locaux à sommeil au-dessus du premier étage, l’une des façades doit alors être CF 1 h avec des baies PF ½ h ;
si l’aire libre entre les deux bâtiments est compris entre 4 et 8 m et :
- si la hauteur du plancher bas du dernier niveau est inférieur à 8 m et
- s’il n’y a pas de locaux à sommeil au-dessus du premier étage ;
alors aucune exigence de résistance au feu n’est demandée aux façades
Les critères déterminants à prendre en compte dans ce cas sont la hauteur (h) du plancher bas du dernier niveau et le risque
représenté.
Si h ≤ 8 m :
- planchers CF 1 h si ERP et tiers à risques courants ;
- planchers CF 2h si celui qui est en partie inférieure est à risques particuliers.
Si h > 8 m :
- planchers CF 2 h si ERP et tiers à risques courants ;
Si le franchissement de la paroi séparative est prévu, il doit répondre à l’ensemble des conditions suivantes :
4. Façades
Les façades doivent présenter des caractéristiques minimales de comportement au feu venant de l’intérieur ou de l’extérieur, afin de
ne pas propager rapidement l’incendie durant la phase d’évacuation.
par le choix des revêtements extérieurs (M2 en général, M3 dans certains cas particuliers)
par le respect de la règle du C + D dans les cas suivants :
- bâtiments avec locaux à sommeil au-delà du 1er étage ;
- bâtiments compartimentés et sectorisés lorsque la hauteur du plancher bas du dernier niveau est supérieure à 8 m ;
- au droit des planchers séparant l’ERP d’un tiers ou local à risques importants, situés au-dessus.
Les valeurs de C + D doivent être liées par une des relations ci-dessous en fonction de la masse combustible mobilisable dans la façade :
C et D, exprimés en mètres, sont définis soit dans l’arrêté relatif à la classification des façades vitrées par rapport au danger d’incendie,
soit dans l’Instruction Technique n°249 relative aux façades.
M, exprimée en MJ/m², est la masse combustible mobilisable, de la façade à l’exclusion des menuiseries, fermeture et garde-corps
rapportée au m² de façade, baies comprises. Dans le cas de maçonnerie traditionnelle, cette masse est nulle.
Pour les façades ne comportant pas de baie, la somme des durées coupe-feu réelles déterminées pour el panneau de façade exposé
de l’intérieur et de l’extérieur lors des essais de classement de résistance au feu doit être au moins égale à :
30 min pour les établissements installés dans les bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau est à moins de 8 m du
sol ;
60 min lorsque le plancher bas du dernier niveau est à plus de 8 m du sol.