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1.2 Objectifs
L'étude compare les performances environnementales des véhicules électriques (VE)
et thermiques (VT) en France de 2012 à 2020, incluant des scénarios pour d'autres pays
européens. Elle compare des véhicules du segment B et des utilitaires légers avec des moteurs
Diesel et essence, intégrant des hypothèses et reconnaissant les incertitudes liées à la nature
émergente des véhicules électriques, telles que l'amélioration potentielle de la technologie.
Les limites comprennent l'incertitude sur l'évaluation des impacts des technologies
émergentes, notamment la durée de vie des batteries et les innovations imprévisibles.
2. Champ de l’étude
2.1 Définition du système
2.1.1 Contexte
Les véhicules électriques, bien présents en France depuis 2012, ont une part de marché
modeste. Cependant, les incitations financières, les avancées technologiques et les
infrastructures en développement laissent entrevoir une augmentation significative. Les
objectifs gouvernementaux visent 2 millions de véhicules électrifiés d'ici 2020, dont un tiers
seront des véhicules électriques. La France et d'autres pays de l'UE visent environ 2,5% du
parc de véhicules légers en Europe d'ici 2020. L'étude se concentre sur les véhicules existants
en 2012, avec des scénarios pour ceux produits et utilisés en 2020.
2.1.2 Véhicules étudiés
L'étude se focalise sur les véhicules tout électriques, alimentés par une batterie
rechargeable sur le secteur, avec une autonomie de 100 à 150 kilomètres. Elle englobe à la
fois les voitures particulières et les véhicules utilitaires, comparant les véhicules électriques
aux motorisations Diesel et essence.
2.1.2.1 Véhicules particuliers
L'étude examine les véhicules du segment B en France, représentant 40% des ventes
de 2011, avec un focus sur les VT et VE. Les VT (essence et Diesel) sont 41,2% des ventes
du segment en 2011. En 2012, les ventes de VE sont modestes (9,314 unités). Les VE du
segment B, sans batterie, sont 12% plus lourds que les VT Diesel et 15% plus lourds que les
VT essence, principalement en raison du pack batterie. Les VUL électriques ont des
augmentations de masse similaires aux VP.
2.1.2.2 Véhicules utilitaires légers
Le VUL thermique représente 14,5% des ventes sur les neuf premiers mois de 2011,
offrant une représentation significative. Le VUL électrique sélectionné partage les mêmes
caractéristiques dimensionnelles que son homologue thermique, avec des hypothèses
identiques au VP. Bien que représentatif en France, sa validité à l'échelle européenne n'est pas
garantie..
2.1.2.3 Les véhicules à l’horizon 2020
Les véhicules (VP et VUL) pour 2020 sont modélisés à partir de ceux de 2012, sans
prédiction des ventes. Trois sources (réglementation, bibliographie, consultations d'acteurs
clés) ont été combinées pour des scénarios probables, validés par le comité technique lors d'un
"Atelier 2020". Le choix des véhicules est renforcé par le déploiement du VE et le downsizing
des constructeurs, basés sur des modèles 2012 améliorés en termes de masse, performance, et
auxiliaires. Caractéristiques détaillées des véhicules 2020 au chapitre 3, avec une utilisation
supposée inchangée de 2012 à 2020.
2.1.3 Exclusion des infrastructures de charge et de distribution de carburant
Les infrastructures de distribution de carburant et d'électricité ne sont pas incluses dans
l'étude sur décision du commanditaire. Les pouvoirs publics considèrent la création des
infrastructures de charge pour les VE comme un investissement à long terme, excluant ces
aspects de l'analyse. Une annexe fournit des éléments quantitatifs sur l'impact potentiel du
développement de telles infrastructures.
2.1.4 Mode de charge (lent/rapide)
L'étude se limite au mode de charge lent (6 h, 8 kVA) selon les recommandations du
Livre Vert sur les infrastructures de recharge. Ce choix a d'importantes conséquences sur le
rendement de charge, l'infrastructure et le mix électrique.
2.6 Allocations
L'étude scrute chaque étape du cycle de vie des véhicules, en appliquant des règles
d'allocation spécifiques à chaque aspect, des émissions de raffinerie à la production
d'électricité. Ces choix d'allocation reflètent les dynamiques sectorielles, assurant une
évaluation complète malgré la complexité du processus. Les ajustements des émissions de
CO2 pour les produits de raffinerie garantissent une représentation précise des impacts,
intégrant les particularités des carburants Diesel et essence.