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Amadou OUANE
CHAPITRE I
GENERALITE
Dr. Amadou OUANE ---- Appareils de levage --- Ecole Nationale d'Ingénieurs ----- 1 / 45 ---
Un appareil de levage est une installation, une machine ou un dispositif dont la fonction essentielle consiste à soulever
ou descendre une charge.
Pour le levage de charges, les appareils les plus couramment utilisés sont :
Figure 3 : camion-grue
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Figure 4 : grue mobile
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Figure 6 : treuil électrique
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I.1 Fonction des appareils de levage
Déplacer des charges.
La fonction principale d’un appareil de levage est le levage. Le levage dans la direction z (hauteur)
peut-être associé ou non à des déplacements suivant x et y.
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Figure 9 : éléments composants d'un système de levage
L’objet de la présente étude est la mise en place des outils nécessaires pour mener des études de
conception des appareils de levage.
Pour ce faire, nous avons bâti ce cours autour de cas réels. Pour introduire une variable, nous
partirons d’un exemple concret. Cette méthode permet de savoir quand introduire ou prendre en
considération une variable lors de la phase des calculs dans les projets de conception des appareils
de levage.
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CHAPITRE II
PRINCIPES DE CALCUL
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II.1 Hypothèses
Pour traiter un problème relatif aux appareils de levage, nous devons faire un certain nombre
d’hypothèses et nous doter aussi d’un cahier des charges.
II.2 Données
- Charge à soulever m (en kg) ou son poids Q (en N)
- Le rayon du tambour R (en m)
- La vitesse de levage v (en m/s)
- La vitesse du moteur n (en tr/mn ou en rd/s )
II.3 Inconnues
- La puissance du moteur
- Les éléments du réducteur
- Les caractéristiques du frein et en particulier le couple à fournir C f
II.4 Mouvement de la charge
Le mouvement de la charge à soulever est le suivant :
- démarrage
- déplacement à la vitesse constante v
- freinage (décélération et arrêt)
Pour commencer notre étude, nous ferons quelques rappels et mettrons en évidence de l'influence
des forces d’inertie et d'autres paramètres sur le comportement réel des appareils de levage.
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Pu = Q.v (J/s ou W)
d’où :
Pu
Pm =
= Q.v
En introduisant le couple moteur (m), la vitesse motrice (m), le couple utile ou résistant (r) et la
vitesse utile (r), nous obtenons :
C m m⋅ = C r r
avec :
C r=R.Q
ou encore
Pour,exemple, une chaîne cinématique formée de quatre arbres, nous avons le rapport suivant :
X=x ’. x” . x ”’
x’ = réduction IV / III
x” = réduction III / II
x”’ = réduction II / I
Figure 11 : réducteur
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II.5.2 Etude d’un mécanisme de levage
C f⋅ f = '⋅Q⋅R⋅ r
r
C f = '⋅Q⋅R⋅ = '⋅Q⋅R⋅x '
f
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II.5.2.3 Etude de la montée de la charge
II.5.2.3.1 Au démarrage
Le couple moteur = couple moteur à vitesse constante + couple résistant dû aux forces d’inertie.
Q⋅R⋅x
Cm = Ci
Pour déterminer le couple d’inertie, nous allons évaluer le travail de la force d’inertie F i et le
travail de la charge Q
Le travail de F i qui se déplace d’une hauteur h1 est : F1⋅. h1
1
Le travail de la charge est : ⋅mv²
2
L’équilibre donne :
1
F ⋅h
i 1= mv²
2
mv²
F1 =
2h1
mv²
C1 = F 1⋅R⋅x = ⋅R⋅x
2h1
Application numérique : C1 = 57 Nm
r
Cm = ⋅C
⋅ m r
Q⋅R⋅x
Cm =
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II.5.2.4 Couple d’inertie de l’axe II
Nous allons déterminer le couple d’inertie de l’axe II rapporté à l’axe moteur. Pour ce faire, nous
allons considérer comme donnée du problème, le moment d’inertie du tambour et de la roue dentée.
Ce moment est égale à 5 kg⋅m²
d
C = I⋅
dt
v = 2⋅R
d’où
1
h '2 = [mv ².R.x '+ I 2 ω2 .v.x '+ I1ω3 .v]
x'
2.Q.R.
η'
1 2
v = ⋅t et h1 = ⋅ t
2
nous obtenons :
2
v
=
2 ⋅h1
dω2 ω2 .v
=
dt 2h1
⋅v
C 2 = I 2⋅ 2 ⋅x
2h1
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d 1 70
L’accélération angulaire est : = 1= = 140 rd /s 2
dt1 t1 0,5
II.5.2.7.1.2 Hauteur d’arrêt sans action sur le frein avec effets d’inertie sur la charge
Supposons maintenant que la nouvelle hauteur d’arrêt soit h2 ' .
L’équation d’équilibre des couples s’écrit :
Q⋅R⋅x '
Cf = C i = C 1 C 2 C 3
'
Q⋅R⋅x'
= C1 C 2 C 3
'
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mv2
Fi =
2h 2 '
II.5.2.7.1.2.2 Couple d’inertie résultant des forces d’inertie réduit à l’axe du frein
Le couple C1 a pour expression :
2
mv
C1 = F i⋅R⋅x' = ⋅R⋅x'
2h2 '
d 2 ⋅v
C 2 = I 2⋅ ⋅x ' = I 2⋅ 2 ⋅x' = I 2⋅ 2 ⋅x '
dt t2 ' 2h 2 '
d ⋅v
C 3 = I 1⋅ 3 ⋅x' = I 1⋅ 3 ⋅x' = I 1⋅ 3 ⋅x'
dt t3 ' 2h2 '
' mv2 ⋅v ⋅v
Q⋅R⋅x = ⋅R⋅x ' I 2⋅ 2 ⋅x' I 1⋅ 3 ⋅x'
' 2h2 ' 2h2 ' 2h2 '
d'où :
1
h' 2 = ⋅[mv 2⋅R⋅x ' I 2⋅2⋅v⋅x ' I 1⋅ 3⋅v⋅x ']
x'
2Q⋅R⋅
'
h2 '= 0,144 m
II.5.2.7.2 Conclusion
La hauteur d’arrêt avec action sur le frein est h2 =0,05 m
La hauteur d’arrêt sans action sur le frein est h' 2 =0,144 m
Nous constatons que h’ 2 est nettement supérieur à h 2 . Cette différence montre l’importance de
l’effet dû à l’inertie des pièces en mouvement.
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2h 2 ' '
t2 ' ' = = 0,2 s
v
Pour la détermination du couple de freinage, nous allons écrire l’équation d’équilibre et déterminer
la somme des couples d’inertie.
Q⋅R⋅x '
Cr = Ci
'
Calcul de F i
mv 2
Fi = = 10 4 N
2h 2 ' '
Calcul du couple C2
d 2
C 2 = I 2⋅ ⋅x '
dt
d 2 5
avec = 2 = = 25 rd/s , nous obtenons : C2 = 9 Nm
dt t 2 ' ' 0,2
Calcul du couple C3
d 70
C 3 = I 1⋅ 3 = I 1⋅ 3 = 1,2 ⋅ = 420 Nm
dt t2 ' ' 0,2
Avec cette valeur des couples d'inertie, le couple de freinage est déterminé comme suit :
C f 397 = 572
C f = 175 Nm
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II.5.3 Vitesses usuelles
Les vitesses dépendent des services à assurer.
II.5.4 Remarques
1° Nous avons supposé que le couple fournit par le moteur est constant et instantané, ainsi que celui
du frein. Or la réalité est tout autre. Le freinage doit être continu et non brusque. Pour ce faire, il
existe plusieurs types de dispositifs allant de la mécanique pure à l’électronique.
La progressivité dans le freinage entraîne un allongement des temps de démarrage et d’arrêt et
aussi un allongement des chemins parcourus.
Au démarrage, nous avons une augmentation pouvant atteindre 30%. A l’arrêt, cette augmentation
peut atteindre 5%.
La benne qui descend exerce son action sur un rayon plus grand que celui de la benne montante, ce
qui est favorable aussi bien en démarrage qu’en freinage après une cordée.
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CHAPITRE III
PRINCIPAUX
ELEMENTS
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ELEMENTS PRINCIPAUX DES APPAREILS DE LEVAGE
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III.1Organes liés à la charge
III.1.1 Les Câbles
Les câbles utilisés pour les appareils de levage sont normalisés. Ils sont formés de deux éléments :
• le toron ;
• l'âme en textile
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figure 17 : Câble en acier à 6 torons de 19 fils (I + 6 + 12),
Le toron est formé de fils d'acier enroulés en hélice autour d'un fil central. Les torons sont eux-
même enroulés en hélice autour de l'âme. Les câbles courants sont constitués de 6 ou 8 torons
entourant l'âme, soit par câblage croisé (fils et torons enroulés en sens traire), soit par câblage de
même sens.
Il existe plusieurs types de câbles : les câbles ordinaires, les câbles dits «Grelin», les câbles dits
«Antigiratoire».
Le Grelin est constitué par plusieurs câbles. Il est plus souple que le câble ordinaire, mais présente
deux défauts par rapport à celui-ci :
– il est moins résistant
– il s'use plus vite.
Le câble « antigiratoire » est formé de deux ou trois couches de torons. Les hélices des torons et de
leurs fils changent de sens d'une couche à l'autre.
En générale, l'hélice du toron et l'hélice du fil dans le toron sont de sens contraire sauf dans le cas
dit « Lang ». Pour ce cas, le câble y gagne en souplesse.
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La couche extérieure comporte le
double de fils de la couche précédente,
mais les interstices entre ces deux
couches sont remplis par des fils de
petits diamètres. Tous les fils sont
enroulés parallèlement. '
Composition : 2n + n/n + 1
Figure 19 : Composition Filler (FW) Exemple : 12 + 6/6 + 1
Composition :
Figure 20 : Composition warrington seale (WS) 2n + n/n + n + 1
Exemple : 14 + 7/7 + 7 + 1
Exemple : 12 + 6 + 1
Figure 21 : Composition classique (N)
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En Allemagne, plusieurs normes ont été adoptées par rapport à la désignation des câbles. Les
principales sont :
• Désignation du sens de torsion et du genre de câblage des câbles métalliques DIN E 6890
feuille additionnelle.
• Câbles les métalliques pour grues et appareils de levage DIN 655.
• Câbles métalliques façon Seale, "Warrington et Fulldraht pour particuliers DIN 656
• Câbles métalliques façon Seale pour poulie motrice d'ascenseurs DIN 657
• Câbles Seale pour faible tolérance diamètre ; câbles pour exploitations minières : freins,
cabestans et usagesables, DIN 21250
• Câbles de levage DIN 21251
• Pour construction de bateaux HNA Tw 1 à 3
• Pour aviation DIN L 9
• Pour monte-charge agricoles à grappin DIN E 11332
• Conditions techniques de livraison des câbles métalliques DIN E 6890
• Conditions techniques de livraison des câbles de levage DIN Berg 1254
• Prescriptions pour procédés de contrôle des câbles métalliques DIN DVM 1201
• Fils étirés pour s DIN 2078
• Essais de. fils pour câbles DIN DVM 1211 (essais de flexion alternée) et DIN DVM 1212
(essais de torsion).
Il s'agit ici d'un appareil à commande par moteur électrique; le coefficient de sécurité à adopter est
de l'ordre de 9. La charge de rupture effective du câble à choisir est :
9 x 20000 = 180 000 N
La souplesse d'un câble dépend beaucoup du diamètre des fils qui le constituent ; à diamètre faible
grande souplesse, qualité essentielle pour un câble de grue qui est guidé par de nombreuses poulies
et qui s'enroule finalement sur un tambour.
Nous choisissons le câble de 6 torons de 61 fils de 0,7 mm, en acier de résistance à la rupture
R = 1 600 N/mm² (voir tableau).
Charge de rupture effective : 184000 N.
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Calculons la contrainte de traction dans le métal du câble; nous allons voir qu'elle comprend
plusieurs éléments.
1° Contrainte de traction due à la charge P immobile ou en mouvement rectiligne uniforme :
P 20 000
1 = = =142 N/ mm²
S 141
2° Imaginons la charge sur le sol. Moteur et réducteur sont tels que la vitesse de levage
v1 =2 m/s est atteinte après une montée de la charge e = 0,8 m. Pendant ce démarrage le
mouvement est supposé uniformément accéléré, donc à accélération γ constante.
Étudions le système en mouvement. Il est soumis :
— au poids P connu;
— à la tension T inconnue du câble.
L'équation fondamentale de la dynamique, en projection sur Ox. nous donne :
T— P = mγ ⇒ T= P + mγ avec m = 2 000 kg
Calcul de γ : Au temps t, la vitesse v, le chemin parcouru x et accélération γ sont liés par les
1 2
relations v=⋅t x= ⋅t en élimant t, nous obtenons :
2
v2
=
2x
Au point 1 , fin de la période de démarrage, nous avons : v=v1 =2 m/s et x=e=0,8 m
2
2
nous obtenons : = =2,5 m/s 2
2 x 0,8
Donc, m.γ = 2000 x 2,5 = 5000 N représente la valeur de l'augmentation de tension du câble
pendant le démarrage. Il en résulte une contrainte supplémentaire de traction :
m⋅ 5000
2 = = = 35 N/mm2
S 141
C'est une valeur assez faible si on la compare à sigma1 mais un démarrage brutal, donc à
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accélération élevée, peut être un danger pour la vie du câble.
3° Le câble s'enroule sur des poulies et un tambour de diamètre D = 400 mm ; nous allons montrer
qu'il en résulte une contrainte supplémentaire, dite d'incurvation.
Considérons un fil (et non le câble) de diamètre d et une poulie de diamètre D.
Le fil est enroulé sur la poulie. Faisons les hypothèses suivantes : GG = GG'', la section a"b'' reste
plane et passe par le centre 0 de la poulie. On constate que aa' ' GG' ' ; nous dirons que la fibre
aa'' du fil s'est allongée à sa fibre moyenne GG''.
aa' '−GG ' '
L'allongement unitaire de la fibre aa'' est : i=
GG' '
D D d
avec aa' ' = d et GG' '=
2 2 2
Nous obtenons :
d
2
i=
D d
2 2
Pratiquement D est toujours très grand par rapport à d ; ici D = 400 mm et d = 7 mm; on peut donc
d
négliger le terme du dénominateur.
2
d
i=
D
La contrainte induite par cet allongement unitaire i a pour expression :
=E.i
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La contrainte supplémentaire d'incurvation dans le métal des fils qui constituent le câble a pour
expression :
d
=E⋅
D
0,7 2
soit ici : 3 =0,8 x 220000 ⋅ = 308 N /mm
400
Diamètres des poulies et tambours : La formule précédente montre le danger d'enrouler un câble à
gros fils sur une poulie de faible diamètre. Les règles suivantes doivent être observées :
Avec d = 0,7 mm nous trouvons D ≥ 350 mm; nous adopterons D = 400 mm, valeur sûre.
C'est une valeur élevée mais encore acceptable car les normes concernant le calcul des câbles
imposent la condition suivante :
• 400 N /mm
2
, cas de l'acier de résistance à la rupture R = 1 600 N/mm²,
• 500 N /mm
2
, cas de l'acier R. = 1 800 N/mm²
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Câbles métalliques pour grues et appareils de levage ( DIN 655) :
Diamètre Diamètre Section Poids Charge de rupture calculée du
nominale métallique kg/m câble en kg pour une résistance à
Exécution Nombre du fil du câble
en mm la traction des différents fils de
kg/mm²
des des fils de la écart écart
torons dans un totalité adm. mm mm² adm. 130 160 180
toron des fils .± 5% ± 5%
6,5 0,4 14,3 0,135 1.860 2.300 2.550
8 0,5 22,4 0,21 2.900 3.600 4.950
A 6 19 114
9,5 0,6 32,2 0,30 4.200 5.150 5.800
11 0,7 43,9 0,41 5.700 7.000 7.900
12,5 0,8 57,3 0,54 7.450 9.100 10.300
14 0,9 72,5 0,68 9.450 11.600 13.050
6 x 19 = 16 1,0 89,5 0,85 11.65 14.300 16.100
114 fils 17 1,1 108,3 1,02 14.100 17.350 19.500
+ 1 âme 19 1,2 128,9 1,22 16.750 20.600 23.200
en textile
20 1,3 151,3 1,43 19.650 24.200 27.250
22 1,4 175,5 1,66 22.800 28.050 31.600
9 0,4 27,9 0,26 3.650 4.450 5.000
10 0,45 35,3 0,34 4.600 5.650 6.350
11 0,5 43,6 0,41 5.650 7.000 7.850
12 0,55 52,7 0,50 6.850 8.450 9.500
13 0,6 62,8 0,59 8.150 10.050 11.300
B 14 0,65 73,7 0,70 9.600 11.800 13.200
6 37 222 15 0,7 85,4 0,81 11.100 13.650 15.350
16 0,75 98,1 0,93 12.750 15.700 17.650
6 x 37 = 18 0,8 11,6 1,06 14.500 17.850 20.100
222 fils 20 0,9 141,2 1,34 18.350 22.600 25.400
+ 1 âme 22 1 174,4 1,65 22.650 27.900 31.400
en textile 24 1,1 211,0 2,00 27.450 33.750 38.000
27 1,2 251,1 2,38 32.650 40.200 45.200
29 1,3 294,7 2,80 38.300 47.150 53.050
31 1,4 341,7 3,24 44.400 54.650 61.500
33 1,5 392,3 3,72 51.000 62.750 70.600
35 1,6 446,4 4,24 58.050 71.400 80.350
37 1,7 503,9 4,78 65.500 80.600 90.700
40 1,8 564,9 5,36 73.450 90.400 101.700
42 1,9 629,4 5,97 81.800 100.700 113.300
44 2 697,4 6,62 90.650 111.600 125.550
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16 0,6 83,7 0,84 10.900 13.400 15.050
19 0,7 113,9 21,14 14.800 18.200 20.500
20 0,75 130,8 1,31 17.000 20.950 23.550
21 0,8 148,8 1,49 19.350 23.800 26.800
23 0,85 168 1,68 21.850 26.900 30.250
25 0,95 209,8 2,1 27.250 33.550 37.750
C 27 1 232,5 2,32 30.250 37.200 41.850
30 1,1 281,3 2,81 36.550 45.000 50.650
8 x 37 =
8 37 296 32 1,2 334,8 3,35 43.500 53.550 60.250
296 fils
+ 1 âme 35 1,3 392,9 3,93 51.050 62.850 70.700
en textile 37 1,4 455,7 4,56 59.200 72.900 82.000
40 1,5 523,1 5,24 68.000 83.700 94.150
43 1,6 595,1 5,95 77.350 95.200 107.400
45 1,7 671,9 6,72 87.350 107.500 120.950
48 1,8 752,2 7,52 97.800 120.350 135.400
51 1,9 839,2 8,39 109.100 134.300 151.050
54 2 929,9 9,3 120.900 148.800 167.400
58 2,2 1125,1 11,25 146.250 180.000 202.500
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Poulies pour câbles :
Valeurs de D Appareils
600 à 1000 d Appareils à manœuvre mécanique
400 à 500 d Appareils à commande à bras
250 à 300 d Quand on sacrifie la durée du câble pour obtenir un tambour moins
encombrant et un couple réduit
D : le diamètre d’enroulement
e : épaisseur de la jante du tambour
e≥0,002 D 12 mm
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MOUFFLES :
Figure 23 : Mouffle
RAIDEUR ET RENDEMENTS :
Cas d'une poulie fixe :
: rendement
1
=
Pas de frottement : F = Q
Q
avec frottement : F1 = = ⋅Q
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F1 R−1 = QR2F 1Q f⋅ [
on admet :
*Dans le cas câble métallique et d’un acier à
douille de bronze
f = 0,08
= 0,96 ⇒ = 1,04
Q
avec frottement : F=
2
F1
Or FF 1 = Q et F= = F1
Nous obtenons :
F
F =Q
1 1
d'où : F =Q Q =F et =
1 2
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Cas du mouffle :
Q
dans le cas sans de frottement : F=
2
Q
avec frottement : F=
2
or
F=F 1
et
F1 =F 2
de plus :
F 2 F1 = Q
nous obtenons :
2
F = Q⋅
1
et
1 1
= ⋅ 2
2
Q
F=
n⋅
−1
F = Q⋅n⋅ n
−1
n
1 −1
= ⋅
nn −1
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III.2 Organes de sécurité
III.2.1 Fonction :
Les freins sont des organes conçus pour ralentir ou arrêter le mouvement d’une machine ou d’une
partie de la machine.
Le ralentissement ou l’arrêt du mouvement est provoqué par des forces passives. Ces forces
passives sont presque uniquement des forces de frottement.
Pour étudier un mécanisme de freinage, nous devons donc tenir compte des deux paramètres
suivants:
- le coefficient de frottement
- la pression entre les surfaces de frottement
Les tableaux suivants nous donnent les valeurs des deux paramètres. Les valeurs de la pression sont
valables uniquement pour les freins régulateurs de descente.
Remarque : Pour un frein d’arrêt nous pouvons majorées sensiblement ces valeurs de p.
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III.2.2 Travail absorbé par le frein :
Soit v la vitesse entre surfaces de frottement.
La puissance absorbée par unité de surface s’écrit :
Pt = pvf
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– 2° Si le couple moteur auquel est soumis le frein change de sens ,T change de signe, il
vient :
Fa− pfc−Pb = 0
Ce frein n’est pas réversible.
- 3° Si le point A se trouve en dessous de T = P.f ( c < 0 ), nous obtenons :
Pb fc
F=
a
b
- 4° Si c = 0 alors F=P
a
L’effort de commande f est de l’ordre de 150 N.
Soit χ (2 à 3 mm) la levée du sabot, nous avons :
a
h =
b
Le frein agit dès que le courant est supprimé au moteur.
III.2.3.2 Inconvénient :
Flexion de l’arbre de la poulie ,due à la poussée P .
Pour diminuer la valeur de la poussée P, nous pouvons utiliser poulie à rainure
Equation d’équilibre de la poulie :
T = 2 Nf
P
2N =
sin
On établira donc le levier pour que :
T sin
P≥
f
Valeur plus faible que précédemment.
2 45 ° une valeur plus faible peut être cause du coincement du sabot dans la rainure de
poulie.
Course du sabot : 1 = , χ étant la valeur correspondant à la poulie sans rainure.
sin
1 : il en résulte un fonctionnement plus doux du frein.
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III.2.4 Freins régulateurs de descente
Les deux couples C r et C c seront toujours proportionnels puisque le filet de vis a une
inclinaison constante.
On s’arrange pour que : C r = 1,2 à 1,3 C c
La descente de la charge à vitesse constante nécessitera sur l’axe de la vis un couple moteur Cm, tel
que :
Cm Cc = Cr
Ces freins sont automatiques.
A la montée le frein de descente ne doit avoir aucune action et la force F est proportionnelle à la
charge .
Suivant l’axe de la vis :
C c = F r tg −
avec :
R
F=Q , aux frottements dans les paliers de la roue près.
Rp
Les inconnues du problème sont : Cr et Cm
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L’équation d’équilibre de la vis s’écrit :
Cr = Cm Cc
avec :
Cr = 1,2 à 1,3 Cc
Cm = 0,2 à 0,3 Cc
si χ < ϕ Cc devient négatif ,donc résistant : C'est le cas d’une vis irréversible.
Un frein devient inutile .
Sur un élément de surface ∆S, l’action normale du disque sur le rochet est :
N = p. ∆S
La force résistante due au frottement, opposée au mouvement, est :
∆T = p. ∆S. f
La couronne d’épaisseur très petite ∆ρ a une surface 2.π.∆ρ. Le moment par rapport à O de toutes
les forces élémentaires ∆T est:
C r = p⋅ f⋅2 ⋅⋅ ⋅
Cette équation s’écrit, lorsque nous considérons les quantités élémentaires, sous la forme suivante :
dC r = 2 ⋅p⋅ f⋅ 2⋅d
Le couple résistant total a pour expression :
re re
ri ri
1
C r = 2 ⋅p⋅ f⋅ r e3 −r i3
3
or:
P P
2 2
S = r e −r i et p= =
S r e 2 −ri 2
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Nous obtenons :
3 3
2 r −r
C r = P⋅ f⋅ e2 i2
3 r e −r i
III.2.5.1 Emploi :
III.2.5.2.1 Fonctionnement :
1. Montée de la charge : Il y a vissage de l’arbre dans le pignon-écrou, donc poussée de celui-
ci vers la gauche contre le rochet, l disque II et la butée. L’ensemble du frein tourne ; le
cliquet glisse sur les dents. Le frein ne joue aucun rôle.
2. Arrêt de la charge : Le pignon-écrou, sous l’effet de la charge, a tendance à tourner en sens
contraire. Il se visse donc sur l’arbre immobilisé, d’où poussée du pignon-écrou contre le
rochet. L’ensemble du frein est arrêté par le clique.
3. Descente de la charge : L’arbre reçoit un couple moteur Cm et le pignon reçoit de la charge
le couple moteur Cc.
Il y a donc dévissage de l’arbre dans le pignon-écrou et vissage du pignon-écrou sur l’arbre.
Le rochet reste immobilisé par le clique, d’où frottement entre les deux disques et le rochet.
Lorsque l’équilibre est atteint, c’est-à-dire lorsqu’il n’y a plus dévissage ou vissage de l’arbre ou du
pignon :
Cc + Cm = Cr.
III.2.5.2.2 Calculs :
1° Montée à vitesse constante : Cc est connu.
Etudions l'équilibre du frein. Lorsque l’ensemble tourne, nous avons :
Cm = Cc.
Le pignon-écrou est soumis à :
Cc et Cm = pr tg (x + )
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r =ra yon moyen de la vis.
p = pression entre surfaces du disque et du rochet.
2° Arrêt de la charge :
Pour l'équilibre du frein, nous allons Supposer qu’il soit sur le point de tourner dans le sens de la
descente. Il y a glissement entre les faces du rochet et les disques I et II.
Cc étant connu, nous avons :
C c = Cr
2 r e3 −r i3
Avec : C r = P⋅ f⋅ 2 ⋅2
3 r e −r i2
re et ri, rayons extérieur et intérieur des surfaces de frottement.
La formule précedente s'écrit plus simplement comme suit :
Cr = p.f.R.2
R : rayon moyen des deux surfaces de frottement.
Le frein doit être établi de telle façon que:
Cc < Cr.
Equilibre du disque-écrou :
Il se visse sur l’arbre immobilisé.
Il est soumis à :
Donc :
Cc = P. r tg (x + ϕ ) + P. f. R
La condition C c≤C r devient:
r⋅tg x ≤ f⋅R
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Nous retrouvons la condition :
r⋅tg x ≤ f⋅R
Remarquer que nous supposons les deux surfaces de frottement identiques, fournissant chacune un
couple résistant : P.f.R.
3° Descente à vitesse constante :
Cc est connu.
Il y a frottement entre le rochet immobilisé et les disques I et II.
L'équilibre du frein s'écrit :
Cc + Cm = Cr
Avec:
Cr = 2 . P . f . R
Equilibre du disque I :
Ce disque-écrou a, sous l’effet de la charge, à chaque instant, tendance à se visser sur l’arbre. Nous
avons donc :
Cc = P. r tg (x + ϕ ) + P. f. R
P. r tg (x + ϕ )
et au couple résistant : P.f.R
Cm + P. r tg (x + ϕ ) = P. f. R
Nous trouvons ainsi Cm.
Le rapport Cm sur Cr a pour expression :
Cm f⋅R−r⋅tg x
=
Cc f⋅Rr⋅tg x
En agissant sur les dimensions principales du frein, ou sur f, il est possible d’amener le rapport
Cm
à avoir la valeur 0,2 à 0,3 comme dans les cas précédents.
Cc
Remarques :
1° Si le disque II est différent du disque I : rayon moyen R’ et coefficient de frottement f’, la même
méthode de calcul nous donne :
Cm f '⋅R '−r⋅tg x
=
Cc f⋅Rr⋅tg x
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2° La valeur de Cm nécessaire pour démarrer à la descente peut être nettement supérieure à la
valeur précédente. Au moment de démarrer en effet, l’arbre a tendance à se dévisser et son équation
d’équilibre est :
Cm + P. r tg (x - ϕ ) = P. f. R
A ce moment, on a pour l’écrou :
Cc = P. r tg (x - ϕ ) + P. f. R
et le rapport des deux couples devient :
f⋅R−r⋅tg x −
C m = C c⋅
f⋅Rr⋅tg x −
En fait, en raison de l’incertitude des forces de frottement sur le filetage, le couple moteur à la
descente est compris entre les deux valeurs extrêmes :
f⋅R−r⋅tg x − f⋅R−r⋅tg x
C m = C c⋅ et C m = C c⋅
f⋅Rr⋅tg x − f⋅Rr⋅tg x
Le couple roue et vis sans fin permet de grands rapports de réduction sous un faible encombrement,
mais avec un rendement très souvent médiocre.
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10 ≤ i ≤ 60
0,30 ≤ ≤ 0,70
En fonction du pas de la vis, le système est réversible ou irréversible. L'irréversibilité se fait au
détriment du rendement.
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Le rapport de réduction s'écrit :
1 z
i= = 2
2 z1
d2 i
=
d1 tg 1
Les formules suivantes permettent de lier les angles de pression apparent, réel et axial.
tg n
tg t1 =
cos 1
tgn
tg x1 =
sin 1
tg t1 = tg x1⋅tg 1
p z1
Le pas axial de la vis = p x1 =
z1
p x1 mn
Le module axial de la vis = m x1 = =
cos 1
Le diamètre du filet est la même que celle d'une dent de même module réel.
Le diamètre extérieur = da1 = d1 2 ⋅mn
Le diamètre à fond de filets = d f1 = d1 − 2,5 ⋅m n
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III.3.2.3 Etude technologique
III.3.2.3.1 Diamètres primitifs
d1 et d2 : diamètres primitifs de fonctionnement de la vis et de la roue ;
' '
d1 et d2 : diamètres primitifs nominaux servant à l'exécution des dessins des deux organes.
L'entraxe a est tel que :
z q1
a = m x1⋅ 2
2
Saillie ha1 = m x1
Creux h f1 = 1,2 ⋅m x1
Diamètre de tête '
da1 = d1 2 ⋅m x1
Diamètre de pied '
d f1 = d1 − 2,4 ⋅m x1
Hauteur totale h1 = 2,2 ⋅m x1
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Saillie ha1 = mn1 = m x1⋅sin 1
Creux h f1 = 1,2 ⋅mn1
Diamètre de tête '
da1 = d1 2 ⋅m n1
Diamètre de pied '
d f1 = d1 − 2,4 ⋅m n1
Hauteur totale h1 = 2,2 ⋅mn1
La règle pratique pour choisir l'angle de pression axial en fonction du nombre de dents de la roue est
la suivante :
z2 x1
18 30°
24 27°30
32 25°
38 22°30
46 20°
54 17°30
62 15°
65 et plus 14°30
2 2
q1 2 q1
b2 = 2 ⋅m x1 − = 2 ⋅m x1 q1 1
2 2
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III.3.2.3.5 Nombre de filets de la vis sans fin
La limite économique du rapport se situe aux environs de 50. Au-dessus, il convient d'adopter une
double réduction.
Rapport > 40 22 à 40 15 à 22 10 à 15 8 à 10 6 à 8 5à6 4 à 5 3,5 à 4 3 à 3,5
Nombre de filets 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
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