RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland

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UNIVERSITÉ DE DOUALA THE UNIVERSITY OF DOUALA
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ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEUR DE NATIONAL HIGHER POLYTECHNIC
POLYTECHNIQUE DE DOUALA SCHOOL OF DOUALA
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BP : 2701 Douala PO Box : 2701 Douala
Tel (237) 697548840 Phone : (237) 697548840
Site Web : www.enspd-udo.cm Email : www.enspd-udo.cm

PRODUCTION TV

FILIÈRE : GIT
OPTION : Génie Réseau et Télécommunications
TRAITEMENT VIDEO
THEME : TRAITEMENT VIDEO

RÉDIGÉ PAR :
1 SANTIAGO MBA ONDO MANE 20G00470
2 SOUME HOUAG MIKE JOFFIN 20G00397

SOUS L’ENCADREMENT DE : Pr ESSIBEN

ANNÉE ACADÉMIQUE 2022 – 2023

SOMMAIRE

LISTES DES FIGURES..................................................................................................2

INTRODUCTION...........................................................................................................3
I. SIGNAL VIDEO ANALOGIQUE...........................................................................4
a. Caractéristiques d’un signal vidéo composite...........................................................4
b. Noir et Blanc.............................................................................................................4
c. Signal couleur............................................................................................................7
II. TRAITEMENT VIDEO NUMERIQUE...................................................................9
CONCLUSION.............................................................................................................11
LISTES DES FIGURE
S
Figure 1 : Signal vidéo contenant des informations de synchronisations d’intensité......5
Figure 2 : Signal de synchronisation en début de ligne...................................................6
Figure 3 : Traitement d’un morceau d’image..................................................................6
Figure 4 : Entrelacement en deux trames........................................................................7
Figure 5 : Transition entre 2 trames................................................................................7
Figure 6 : Synthèse additive............................................................................................8
Figure 7 : Amplitudes des signaux RVB dans le cas d’une mire de barres couleurs......9
Figure 8 : Schéma synoptique du convertisseur CAN...................................................11
Figure 9 :Circuit naif exploitant un CNA (convertisseur numérique analogique)........11
Liste des sigles et des abréviations

CAN : Convertisseur Analogique-Numérique

CNA : Convertisseur Numérique-Analogique
CCIR : Comité Consultatif International des radiocommunications
CVBS : Composite Video Base Band Signal
HDMI : High-Definition Multimedia interface
NTSC : National Television System Committee
PAL : Phase Alternating Line
RVB : Rouge/Vert/Bleu
SECAM : Séquentiel Couleur à mémoire
VGA : Video Graphics Array
Y/C : Luminance/Chrominance
INTRODUCTION

Un signal vidéo désigne un signal électronique ou optique permettant de véhiculer les

images animées d’une source vidéo telle qu’un récepteur de télévision, caméra,
magnétoscope, etc. à un écran de télévision ou d’ordinateur ou tout autre appareils de
diffusion TV. Le signal vidéo peut être analogique ou numérique selon les
technologies employées. Diverses variantes du signal vidéo sont exploitées depuis les
années 30 comme vidéo composite CVBS (Composite Video Base Band Signal) qui
désigne le format analogique de signal noir et blanc, vidéo composante, Y/C, RVB,
YPbPr pour les signaux analogiques et le HDMI pour les signaux numériques. Dans
notre exposé nous parlerons dans un premier temps des signaux analogiques et enfin
nous parlerons des signaux numériques.
 I. SIGNAL VIDEO ANALOGIQUE

a. Caractéristiques d’un signal vidéo composite

Plusieurs natures de signaux vidéo analogiques existent :
 Noir et Blanc :
 Les composantes « synchronisation ligne », « synchronisation trame » et
luminance sont physiquement séparés en 3 signaux (cela n’est plus utilisé
aujourd’hui)
 Les composantes « synchronisation ligne », « synchronisation trame » et
luminance ne sont plus séparées et sont regroupés en un seul signal
composite
 Couleur :
 Les composantes (« R », « V », « B »), « synchronisation ligne »,
« synchronisation trame » sont séparées. Cette révolution à 5 canaux est
utilisée pour les très courtes distances et pour une haute qualité d’image
ex : la liaison entre un ordinateur et une unité centrale via le câble VGA
 Les composantes (« R », « V », « B »), « synchronisation ligne »,
« synchronisation trame » ne sont pas séparés et sont regroupés en un seul
signal composite. Le codage est normalisé : SECAM, PAL et NTSC

b. Noir et Blanc
Un signal vidéo doit déclencher le balayage de l’écran et indiquer la modulation de
l’intensité lumineuse lors du balayage. Dans le cas d’un écran, l’affichage se fait par
balayage d’un faisceau électronique. L’intensité, la luminosité du point est
proportionnelle à la tension du signal électrique (il s’agit de la loi affine) : le noir
correspond à une tension de 0.339 V et le blanc représente une tension de 1.073 V.
Les signaux de synchronisation sont des pics vers le bas et vers le haut, entre les
tensions de 0 à 0.3 V (donc inférieure à la valeur noir). Remarque : l’affichage des
dispositifs tel que les écrans à cristaux liquides et vidéoprojecteurs ne se fait par
balayage, le signal vidéo correspond plutôt à une transmission en série des points de
l’image (pixels)
Figure 1 : Signal vidéo contenant des informations de synchronisations d’intensité

Synchronisation ligne : Les impulsions de synchronisation sont des signaux

rectangulaires, d’une hauteur de 0,3 V vers le haut ou vers le bas, et d’une largeur de
2,35 à 5µs. La décroissance du signal n’est pas une marche parfaite, mais présente une
croissance/décroissance de 0,15 µs ainsi pour une impulsion de 5µs la durée entre 2
mi- pentes ascendantes et descendantes est de 4,7 µs. La fin d’une ligne comporte 2 µs
de « sous noir » (signal en dessous de 0,3 V), puis vient le signal de synchronisation à
0 V qui indique que le téléviseur doit faire revenir le spot en début de ligne ; ce signal
dure 5 µs. Sur un palier de sous-noir (0,3 V) de 5 µs, qui est le temps nécessaire au
spot pour revenir en début de ligne. Le tout dure (5 µs + 5 µs + 2 µs=12 µs). Une ligne
dure 64 µs comme montré sur la figure 1. , on a donc 52 µs de signal et 12 µs de
synchronisation et retour des spots.
 Figure 2 : Signal de synchronisation en début de ligne

Figure 3 : Traitement d’un morceau d’image

Synchronisation trame :
La transition entre 2 trames comporte 3 phases :
 Signal de pré-égalisation, ou égalisation avant
 Signal top de synchronisation
 Signal de post-égalisation, ou signal arrière
Chaque étape dure 2,5 lignes, soit 160 µs. Cette séquence correspond donc à 7,5
lignes ; pour le système européen à 50 Hz, elle dure 480 µs. La demie ligne est
nécessaire pour un balayage entrelacé (technique d’affichage d’image permettant
limiter les phénomènes de papillotement dus à la transition d’une image à la suivante
sur les écrans des téléviseurs, l’image totale est décrite en deux balayages verticaux
comportant chacun la moitié des lignes d’affichage. Ce découpage est obtenu en
prenant une ligne sur deux et permet de définir une trame paire et une trame impaire)
 Figure 4 : Entrelacement en deux trames
La pré et la post-égalisation se composent d’une ligne de base à 0,3 V (sous-noir), avec
5 impulsions vers le bas à 0 V, d’une durée de 2 µs chacune espacées de 30 µs ; il y’a
donc 2 impulsions par ligne (ligne faisant 64 µs). Le top-trame ou top-synchronisation
a lui une ligne de basse à 0 V, et comporte 5 impulsions vers le haut à 0,3 V, larges de
5 µs et espacées de 27 µs, soit deux impulsions par ligne.

Figure 5 : Transition entre 2 trames

c. Signal couleur
Systèmes couleur :
Lors de la restitution de la couleur on utilise 3 couleurs primaires : Rouge, Vert et le
Bleu et le principe de la synthèse additive :
 Figure 6 : Synthèse additive
C’est ainsi que nous avons toutes les autres couleurs que nous voyons sur une vidéo.
En télévision couleur, on a choisi la combinaison :
Y=0,33R+0,59V+0,11B
Au niveau de la transmission au lieu de transmettre des R et B ont transmet plutôt des
signaux chroma (Y-R) et (Y-B).comme le montre la figure
Figure 7 : Amplitudes des signaux RVB dans le cas d’une mire de
barres couleurs
Décodage couleur : Le signal vidéo composite est un signal unique liant la
luminance et les chrominances : Le signal final est obtenu à partir d’un signal, porteur
(d’environ 3 à 5 MHz) modulé en fréquence (SECAM) ou bien en amplitude et en
phase (PAL, NTSC). On peut lui ajouter le signal du son de la même manière. Le
signal de chrominance est modulé en amplitude ou en fréquence selon la norme
utilisée (SECAM, PAL ou NTSC). La fréquence de modulation est de 4,43 MHz pour
le système européen à 50 Hz et 3, 57 MHz pour le système américain à 60 Hz. Le
signal se compose de 3 composantes : U=Bleu-vert ; V=rouge-vert ; W=Luminance.
Ces trois signaux sont obtenus par des filtres passes bandes qui extraient les bandes de
fréquences correspondant aux différents canaux : 0-0,5 MHz (W), 0-1 MHz (U) et 0-1
MHz (V). On peut donc récupéré ces trois signaux avec un simple démodulateur FM.
La luminance est obtenue à partir du signal de chrominance par un filtre passe-bas. On
peut donc récupérer la luminance à partir du signal composite. Contrairement au
système couleur américain NTSC, qui utilise une modulation en amplitude et phase
pour la chrominance et la luminance, le système européen PAL utilise une modulation
en fréquence pour la chrominance et une modulation en amplitude pour la luminance :
cette particularité permet d’exploiter le même poste de télévision avec les signaux
noirs et blancs ou avec les couleurs. Nous avons remarqué que plusieurs systèmes sont
utilisés comme :
 Pour le système PAL : le signal porteur est modulé en amplitude et phase par les
signaux W et V. Le canal U n’est pas présent car il ne contient que des
informations utiles en couleur. Les signaux W et V sont obtenus après filtrage
du signal passe-bas dont la fréquence de coupure varie entre 0,5 et 1 MHz
 Pour le système SECAM : le signal porteur est modulé en fréquence par les
signaux W et V. Le canal U n’est pas présent car il ne contient que des
informations utiles en couleur. Les signaux W et V sont obtenus après filtrage
du signal passe-bas dont la fréquence de coupure varie entre 0,5 et 1 MHz
 Pour le système NTSC : le signal porteur est modulé en amplitude et phase par
les trois canaux (W, U et V). Ces 3 canaux sont obtenus après filtrage du signal
vidéo composite par un filtre passe-bas dont la fréquence de coupure varie entre
0,5 et 1 MHz pour les canaux W/U/V

II. TRAITEMENT VIDEO NUMERIQUE

La vidéo numérique correspond à la variation continue d’une grandeur physique

concrète, alors que, dans le système numérique, l’information est représentée par des
valeurs numériques discrètes, sous forme binaire. Ces deux méthodes sont utilisées
dans les télécommunications ou en électronique. Pour passer du signal analogique au
signal numérique on note 3 étapes :
 L’échantillonnage
 La quantification
 Le codage

Pour convertir un signal analogique en un signal numérique on peut utiliser un

convertisseur analogique-numérique (CAN) qui est un dispositif électronique
permettant cela.
 Figure 8 : Schéma synoptique du convertisseur CAN

Figure 9 :Circuit naif exploitant un CNA (convertisseur numérique analogique)

Son principe de fonctionnement est le suivant : la tension analogique à convertir entre

dans un comparateur qui peut être un simple amplificateur opérationnelle alimenté en
dissymétrique et qui fonctionne en régime saturé. Le cycle de conversion commence
par la remise à 0 du compteur qui entre sur la CNA. La tension du CNA est
initialement nulle, au début du cycle de conversion. Comme cette tension de sortie du
CNA entre sur la seconde entrée du comparateur et si la tension à convertir est positive
la sortie du comparateur est à 1. L’horloge traverse donc la porte ET et arrive sur le »
compteur qui compte la sortie du CNA élabore donc une tension en rampe qui croit a
chaque coup d’horloge jusqu’à ce que la sortie du CNA soit supérieure à la tension à
convertir. A ce moment, le comparateur bascule à 0 et l’horloge ne passe plus la porte
ET, le compteur ne reçoit plus de front actif, il s’est figé sur un nombre qui représente
l’équivalent binaire de la tension analogique à convertir
Pour les signaux numériques on a énormément de formats que l »on ne peut citer
globalement mais la majorité code séparément la composante luminance Y et les
composantes couleurs comme exemple de formats nous pouvons relever : JPEG, TIFF,
BMP pour les images fixes et CCIR601, CCIR656 pour les images animées.
CONCLUSION
Après examen de ce devoir nous avons constaté que les signaux vidéo peuvent se
distinguer ben deux types et que selon le signal vidéo que nous avons il existe des
composantes qui interviennent lors de la modulation et de la démodulation. Nous
avons aussi parlé du passage entre un signal analogique et un signal numérique et nous
avons donné les étapes et l’appareil spécifique qui rendent cette opération possible.
Nous pouvons donc conclure que ces signaux qui sont couramment utilisés de nos
jours sont tout de même assez complexes à utiliser surtout en prenant en compte les
méthodes de décodage couleur. Mais le traitement vidéo constitue une très grande
partie de notre quotidien et donc son apprentissage sera extrêmement important dans la
vie des ingénieurs télécoms.
Références bibliographiques :
[1] Signal Vidéo et codage des couleurs

[2] Fondamentaux de la télévision numérique d’Olivier Sudre

[3] https://fr.wikipedia.org/wiki/Signal_vid%C3%A9o

[4] https://fr.wikipedia.org/wiki/Signal_vid%C3%A9o

[5]https://meteosat.pessac.free.fr/Cd_elect/www/supelec-rennes.fr/ren/perso/jweiss/
tv_opt3.html

[6] https://fr.wikipedia.org/wiki/Convertisseur_analogique-num%C3%A9rique

[7]
https://ressources.unisciel.fr/TraitementDuSignal/Semaine05/co/module_Semaine05_1
0.html#:~:text=Le%20principe%20de%20fonctionnement%20est,qui%20entre%20sur
%20le%20CNA