Sommaire
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• 1 Composition d'une image
• 2 Le signal vidéo composite
• 3 Que la couleur soit
• 4 Émission, modulation d'amplitude et MA-BLR
• 5 Synthèse
• 6 Liens
• 7 Articles connexes
M (États-
Standard B/G D L/L'
Unis)
Écart image/son 5,5 MHz 6,5 MHz 6,5 MHz 4,5 MHz
Liens[modifier]
• (fr) http://www.rennes.supelec.fr/ren/perso/jweiss/
• (fr) http://perso.wanadoo.fr/jf.fourcadier/television/lignes_test/lignes_test.htm
• (fr) http://f5ad.free.fr/ATV-QSP_F5AD_Le_signal_video.htm
• (en) http://www.pembers.freeserve.co.uk/World-TV-Standards/Colour-
Standards.html#Top
Articles connexes[modifier]
• Télévision
• Télévision numériqu
Sommaire
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• 1 Principes généraux
• 2 La transmission et la compression du signal TNT
• 3 Offre élargie, robustesse du signal, qualité de l'image et du son
• 4 Réception
• 5 État des lieux par pays
○ 5.1 Allemagne
○ 5.2 Australie
○ 5.3 Belgique
5.3.1 Communauté française
5.3.2 Communauté flamande
○ 5.4 Canada
○ 5.5 États-Unis
○ 5.6 Espagne
○ 5.7 France
5.7.1 France métropolitaine
5.7.2 Lancement de la TNT dans l'outre-mer
○ 5.8 Italie
○ 5.9 Luxembourg
○ 5.10 Maroc
○ 5.11 Norvège
○ 5.12 Pologne
○ 5.13 Portugal
○ 5.14 Royaume-Uni
○ 5.15 Suède
○ 5.16 Suisse
• 6 Notes et références
• 7 Voir aussi
○ 7.1 Articles connexes
○ 7.2 Bibliographie
Principes généraux[modifier]
Sur le même modèle de réseau de télédiffusion analogique, le réseau TNT est constitué d'un
ou plusieurs sites d'émissions. Dans une configuration couvrant tout un territoire ou une
région, il convient d'associer d'une part, la tête de réseau qui fournit les signaux de départ, à
des relais hertziens ou satellitaires, des ré-émetteurs ou des répéteurs, d'autre part. Selon les
localités, tout ou une partie de l'offre de départ est diffusée, avec ou sans l'adjonction de
chaînes et services de télévision complémentaires strictement locaux ou régionaux. L'adoption
de la technologie numérique rend plus efficace et moins coûteuse la couverture d'un large
territoire, notamment grâce à l'exploitation des canaux isofréquence.
La transmission et la compression du signal TNT[modifier]
Cet article ou section peut contenir un travail inédit ou des déclarations non
vérifiées.
Vous pouvez aider en ajoutant des références. Voir la page de discussion pour plus de détails.
En application de la norme DVB-T, la vidéo en définition standard en France exploite un
encodage MPEG-2 pour les chaines gratuites et H.264 (également appelé MPEG-4 AVC)
pour les chaînes à péage. Les chaînes gratuites ou à péage diffusées en HD exploitent la
norme MPEG-4 AVC. La télédiffusion numérique utilise la modulation COFDM à 1 705
porteuses en 2K (Royaume-Uni) ou 6 817 porteuses en 8K (ETSI EN 300 744 V1.5.1 (2004-
11).
Plus évoluée, la DVB-T2 dans son mode de diffusion pourrait être plus performante face à la
norme DVB-T de base, les expérimentations allemandes débouchant sur ce constat. Cette
norme évoluée est en vigueur au nord des Pays-Bas et au Royaume-Uni selon une observation
en avril 2009 ainsi qu'en Autriche depuis mars 2010.
Les performances obtenues sont plus particulièrement favorables pour les transmissions HD
car cette norme évoluée accroît la bande passante numérique vidéo pour chaque multiplex ou
canal (32 Mbits sont évoqués, contre 24 Mbits pour une porteuse principale de 8 MHz) dans
les mêmes conditions d'émission.
La norme officielle de la DVB-T2 est approuvée en juin 2008. Un démodulateur (récepteur
décodeur) DVB-T2 est compatible avec les signaux de la DVB-T de première génération ; en
revanche, les démodulateurs DVB-T ne permettent pas de traiter et restituer les signaux à la
norme T2.
En avril 2008, la BBC déclare mettre en application ce mode d'émission, alors que
l'Allemagne ne prévoit pas dans son premier plan, d'émissions à cette norme. Par ailleurs,
l'UER conduit une étude comparative entre le MPEG-4 et le MJPEG2000, en collaboration
avec différents constructeurs dans les modes de compressions dédiés à la Haute Définition.
La France n'a pas souhaité attendre que cette nouvelle norme soit finalisée pour son réseau
national HD, ce qui limite en principe l'émission à 3 chaînes HD par multiplex, là où 4
chaînes par multiplex auraient été envisageables en DVB-T2.
Offre élargie, robustesse du signal, qualité de l'image et du
son[modifier]
Contrairement à une croyance répandue, pour l'immense majorité des personnes desservies, le
passage de la télévision analogique à la TNT n'offre aucun gain en matière de qualité d'image,
bien au contraire : l'objectif principal de la TNT consiste à multiplier l'offre de chaînes et à
réduire les coûts de diffusion par chaîne.
Grâce à la numérisation, à la compression de données associée à la technique du
multiplexage, le DVB-T permet de véhiculer jusqu'à huit chaînes de définition standard dans
une seule fréquence à la norme MPEG-2, là où une seule chaîne analogique pouvait être
diffusée. En adoptant la norme MPEG-4 AVC, la télédiffusion numérique terrestre peut en
théorie véhiculer à la même résolution, jusqu'à 19 chaînes SD. De plus, les capacités offertes
permettent d'ajouter plusieurs chaînes en Haute Définition, dont le nombre, selon le niveau
DVB et la norme de diffusion, peut varier de 3 à 6 chaînes par multiplex. Il est également
possible, comme cela est réalisé en France, de panacher une offre de chaînes en définition
standard avec des chaînes en Haute Définition. L'optimisation de l'encodage et du traitement
des signaux TNT le plus performant est dit "statistique" car il emploie un calcul par
anticipation, prenant en compte la totalité des signaux vidéo, avant de constituer le
multiplexage en exploitant au mieux les différentes sources. Ainsi par exemple, une
retransmission sportive en direct consomme beaucoup plus de débit et de traitement qu'un
dessin animé ou qu'une émission de débat en plateau. La numérisation de la diffusion permet
également d'améliorer la robustesse de la réception, offre la reconstitution d'une image fidèle
à celle de départ grâce à la correction d'erreurs et une qualité sonore améliorée avec possibilité
de choix multi-pistes (son Dolby, 5.1, image 16/9, son en version originale et en version
doublée, etc.). La limite de la réception DVB-T concerne d'une part les zones géographiques
situées entre deux émetteurs puissants localisés sur deux sites distincts, mais est également
sensible aux perturbations électro-magnétiques (brouillage radio-électrique, moteur non
déparasité, micro-ondes, etc.)
La qualité technique et subjective de l'image dépend de quatre paramètres principaux :
• Du mode d'acquisition des images (la prise de vue, la post-production, la
résolution...) ;
• Du taux de débit vidéo et du traitement de compression appliqué (fixe, moyenne ou
interpolation dynamique) ;
• Du mode de diffusion (normes) ;
• De la résolution spatiale et temporelle de l'image, de la dimension de l'écran et de sa
distance de visualisation (perception visuelle).
Cette évaluation est particulièrement critique pour la diffusion HD, dès lors que la diagonale
de l'écran atteint et dépasse 82 cm et que les téléspectateurs sont à proximité du téléviseur. De
ce fait, les consignes de l'UER préconisent le mode de diffusion HD au format 720p50. Cette
recommandation tente d'optimiser les conditions de visualisation en favorisant le nombre
d'images par seconde par rapport à la définition graphique des écrans.
Les transmissions du Tour de France (manifestation sportive en temps réel) ont été mises en
test en HD (TDF et VRT)[réf. nécessaire]. Elle conclut à la présence d'un taux d'artefacts de
pixellisation en mode d'émission 1080p25 en fonction du mode de visualisation (dimensions
des écrans LCD 85 % et plasma 15 % du marché Européen).
Néanmoins, à l'heure actuelle[Quand ?], la France tout comme le Royaume Uni ont favorisé le
1080i50 pour leurs émissions en HD. Cela s'explique par l'absence d'artefact visuel lors d'un
désentrelacement d'un télécinéma 50 Hz (contrairement aux diffusions 60Hz dont certains
couples de trame sont issus de deux images différentes), ainsi que par la qualité réelle des
traitements intégrés aux téléviseurs HD du marché lors de diffusion de programme réellement
tourné en 50 images par secondes.
À l'heure actuelle[Quand ?] sur la TNT Française, la HD 1080i50 est ramenée à une résolution de
1440*1080i anamorphique en attendant les gains à venir des encodeurs H.264 pour un
passage probable au 1920*1080i.
Cette différence est due au formatage linéaire des pixels rectangulaires en lieu et place des
pixels carrés.
La part des transmissions produites en SD puis gonflées en HD ne cesse de décroitre depuis le
lancement de la TNT-HD en France, les chaines ayant équipé leurs plateaux de matériels HD,
leur régies de télécinéma HD, et les sociétés de production travaillant de plus en plus en HD.
La notion de transmission HD doit donc obligatoirement inclure son état natif lors de sa
production (prise de vue), de son enregistrement et de son mode d'émission. Les chaines
précisent dans leur bande-annonce qu'une émission est en HD native ou pas. M6 par ailleurs
ne met le logo M6HD que lors des diffusions en HD native (dans le cas d'émissions upscalées,
seul le logo M6 est présent).
Lorsqu'un multiplexe numérique contient trop de chaînes ou que ces chaines ont une
résolution inférieure au "FullSD" (720*576), la qualité peut évidemment descendre en
dessous d'une transmission analogique. On le voit sur certaines chaines câble ou satellite et
plus fréquemment sur les chaines ADSL. C'est pourquoi en TNT le nombre de chaines par
multiplexes, leur résolution et le bitrate alloué par rapport à la typologie de la chaine est
totalement contrôlé par le CSA. Ainsi, par une délibération du 25 juillet 2006 (publication au
Journal officiel du 22 août 2006) le Conseil a fixé la quantité de débit affectée à chaque
service actuellement diffusé sur la TNT :
• Services en clair et plages en clair obligatoires des services payants (MPEG2) 165
millièmes d'un multiplexe de 24,3 Mbits/s soit 4 Mbit/s ;
• Chaînes payantes plage cryptées sportives (MPEG-4) : 200 millièmes soit 4,8 Mbit/s ;
• Chaînes payantes plage cryptées autres que du sport (MPEG-4) : 145 millièmes soit
3,5 Mbit/s ;
• Pour la HD 325 millièmes ont été affectés aux chaînes soit 7,9 Mbits/s.
En outre , la norme HD implique obligatoirement la notion de pixel carré , actuellement dans
tous les systèmes de formatage HD le pixel est rectangulaire. Cette notion est fondamentale
pour obtenir une résolution spatiale optimale en vrai trois dimensionnel multi-angle sur
visualisation de l'écran avec une résolution optimale dans toutes les directions de
visualisation ; on parle alors de VOXEL (élément élémentaire de visualisation volumétrique)
A l'heure actuelle , les émissions HD utilisent donc une faible proportion de l'espace "temps -
espace "dans sa modulation . Cet artifice est du à l'exploitation des largeurs de bande
insuffisantes.
L'arrêt complet de l'analogique et très certainement la modulation en DVB-T2 vont conduire à
l'accomplissement complet de la norme HD prescrite par L'EBU avec des émissions tri-
dimensionnelle qui sont distinctes des émissions ou du post traitement en relief actuelles
(anagliphyques).
Avec ces valeurs, la TNT captée de manière correcte présente systématiquement une image
supérieure au SÉCAM tout comme au Phase Alternated Line (voir le paragraphe Résolution
du SÉCAM).
D'une façon générale, le mode numérique est supérieur aux techniques d'émissions
analogiques en termes de qualités de réception et d'image avec des émetteurs de faible
puissance et des antennes moins performantes[1].
Actuellement dans des situations stables, les multiplex complets sont mieux reçus et mieux
visualisés même en 16 QAM que l'analogique qui reste très déficitaire dans sa réception.
Les émetteurs centraux de la TNT ont actuellement une PAR rayonnante de l'ordre de 20 fois
inférieure à celle des émetteurs analogiques ; généralement une PAR de 10 kW pour les pays
à relief peu accidenté (Pays-Bas), 20 kW pour les pays vallonnés et 50 kW à 100 kW pour les
régions étendues à faible densité de population en relief vallonné (par exemple dans l'Est de
l'Allemagne).
Cette dégradation est accentuée lorsque les images varient rapidement, par exemple pour les
émissions sportives, ou lorsque l'image est complexe. C'est pourquoi l'UER préconise le
720p50 dans les émissions d'images dynamiques. Il ne faut donc pas confondre la robustesse
d'une transmission numérique (l'information numérique ne se dégrade pas le long de la chaîne
de transmission) avec sa qualité, qui peut être très inférieure à celle d'une transmission
analogique.
Ceci est particulièrement le cas pour les réseaux R4 et R6 du Nord-Pas-de-Calais où les
intervalle de garde ont été réajustés (Bouvigny 0 µsec et Mont des Cats 23 µsec 1/32),
provoquant ainsi des instabilités de réception suivant la propagation en cours au delà de
50Km par interférences SFN.
Une antenne râteau, permettant, dans les zones couvertes, la réception des chaînes
analogiques et de la TNT.
Une parabole satellitaire permettant, dans les zones couvertes, la réception des chaînes
analogiques et de la TNT
Ceci se vérifie, en particulier, pour le multiplex de la RTBF (Belgique), très certainement
suite à son intervalle de garde 224 µsec (1/4), soit 25 % du temps d'un bloc de donnée et du
nombre de porteuses disponibles en 16 QAM.
Ceci confère au signal une solidité de "réception" optimale avec une antenne tige intérieure de
13 cm, particulièrement dans les milieux urbains (immeubles et obstacles et les reliefs
accidentés) avec un réseau de réémetteurs locaux bien développé.
Toutes les réceptions à plus longues distances sont tributaires d'une antenne extérieure et
directive ou de la réception satellite (10 % des superficies nationales).
En outre, la RTBF émet l'EPG en 16 QAM.
Réception[modifier]
Pour le téléspectateur, l'intérêt majeur est la réception, via une simple antenne râteau adaptée
aux UHF, voire d'une antenne d'intérieur, des chaînes de télévision diffusées en numérique.
En effet, pour recevoir la TNT, il n'est pas nécessaire de changer l'antenne UHF existante,
sauf dans des cas limités.
En revanche, la TNT nécessite sur un téléviseur ancien l'utilisation d'un décodeur TNT
(démodulateur de réception numérique pour télévision analogique). Ce décodeur injecte un
signal analogique en Composite NTSC ou PAL ou SÉCAM ou en S-VHS, voire idéalement
en RVB sur les téléviseurs équipés d'entrées RVB. Il est capable en outre d'effectuer le
Letterbox ou le recadrage d'émission 16/9 pour une télé 4/3, de sélectionner une langue, des
sous-titres. On est donc très proche des fonctionnalités d'un lecteur DVD.
Afin de garantir la possibilité de réception pour tous les ménages et sans discrimination
géographique, l'État français rembourse une partie des frais occasionnés. Ces aides diffèrent
suivant leurs types (aide à l'antenne, aide à l'équipement, etc.) et sont sous ou sans conditions
de ressources (aide à la réception par un mode alternatif, satellite ou ADSL)[2].
Il n'est donc pas nécessaire de remplacer un téléviseur analogique par un téléviseur avec TNT
intégré (terminal DVB-T). Mais le recours à un décodeur TNT externe achemine le signal par
un raccordement vidéo analogique : dans ce cas le système ne fonctionne qu'en numérique
partiel puisque seule la réception (haute fréquence) est en numérique, mais pas le signal
démodulé destiné à l'affichage vidéo, qui est transmis par le câble de raccordement au
téléviseur (via une prise Péritel).
Cependant, certains décodeurs comportent une sortie en numérique grâce à une prise DVI ou
HDMI. Si la TV est numérique (LCD ou Plasma) et possède une prise HDMI et/ ou DVI,
cette solution doit être privilégiée.
La loi 2007-309 du 5 mars 2007 (article 19) établit le calendrier rendant obligatoire le tuner
DVB-T intégré aux téléviseurs neufs vendus au public :
• mars 2008 : tuner DVB-T pour tous les types de téléviseurs ;
• décembre 2008 : tuner TNT-HD pour les téléviseurs affichant un label HD ;
• décembre 2009 : tuner TNT-HD pour les téléviseurs de plus de 66 cm de diagonale ;
• décembre 2012 : tuner TNT-HD pour tous les téléviseurs.
L'abandon de la télévision analogique entraine le non fonctionnement du système
d'incrustation d'images Picture in Picture sur les téléviseurs actuellement en service pourvus
de doubles tuners analogiques ; la solution réside dans l'utilisation de décodeurs TNT double
tuners. De même, de nombreux magnétoscopes analogiques sont inutilisables à
l'enregistrement s'ils ne sont pas munis de deux prises Péritel.
État des lieux par pays[modifier]
Sept pays sont actuellement en état de switch-off analogique (S.O.A.) complet : la Norvège, la
Finlande, l'Allemagne, la Suisse, l'Espagne, le Luxembourg (?), les Pays-Bas et la Belgique,
hormis le canal 60 à Bruxelles (état au 1er mars 2010).
Allemagne[modifier]
En Allemagne, la quasi-totalité des émetteurs analogiques a été mis hors service, faisant de la
TNT le seul mode de réception de la télévision hertzienne.
Le lancement de la TNT a commencé en novembre 2002 à Berlin, où l’extinction des
émetteurs analogiques a eu lieu en août 2003. Depuis 2004, la TNT a démarré successivement
dans d’autres régions (d’abord dans les régions urbaines, plus tard dans le reste du pays). En
novembre 2008, la numérisation de la diffusion hertzienne s’est achevée avec l’extinction de
quelques émetteurs analogiques en Bavière.
Le SOA allemand est actuellement complet (état mars 2009).
L’Allemagne étant un pays de la télévision par câble et de la télévision par satellite, la TNT
ne couvre qu’un peu plus de 90 % des foyers, avec des zones d’ombres notamment dans les
régions montagneuses et dans le nord-est du pays. Les multiplex des chaînes privées ne
couvrent qu’environ 45 % des foyers, uniquement dans les régions de Berlin, Hambourg,
Kiel, Lübeck, Brême, Hanovre, Brunswick, Cologne, Düsseldorf, Dortmund, Francfort,
Nuremberg et Munich.
La modulation des canaux TNT en Allemagne se fait en 16 et 64-QAM – le signal est donc
plus robuste qu’en France, où on utilise le 64-QAM. Toutes les chaînes sont en MPEG-2 et
émettent en clair. Toutes les chaînes sont en définition standard. En 2009, il n’y a pas de plans
pour introduire la TNT HD.
La puissance des émetteurs TNT en Allemagne est, en général, supérieure à celle des
émetteurs français, ce qui rend la TNT plus facile à capter. Dans beaucoup de régions
urbaines, la réception portable, voire mobile, est donc possible. À cause de la modulation
différente, un multiplex allemand ne contient que 4 chaînes (contre 6 en France). Ces
arbitrages techniques, qui ont été faits en faveur du téléspectateur et non du diffuseur et des
chaines, font que la qualité d'image de la TNT allemande est nettement supérieure à la TNT
française, et permet notamment un meilleur taux de couverture et la réception mobile
(voitures, trains, piétons, etc).
Sommaire
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• 1 Taux de couverture et desserte
• 2 Techniques de diffusion
○ 2.1 Analogique
○ 2.2 Numérique
• 3 Équipements de réception
• 4 Évolutions de l’équipement
• 5 Voir aussi
○ 5.1 Liens internes
○ 5.2 Liens externes
Antenne satellite à trois têtes : trois positions orbitales différentes, Atlantic Bird à 5°Ouest,
Hot-Bird à 13° Est et Astra à 19° Est.
Les éléments de réception comprennent :
• une antenne parabolique équipée d'une tête universelle (mono ou bi-satellite) ;
• un câble coaxial ;
• un démodulateur (en diffusion analogique), ou un terminal DVB-S (en diffusion
numérique) ;
• un câble (Péritel si en France, mais aux prises RCA si en Amérique) reliant le
démodulateur au téléviseur.
La parabole satellite s'installe sur le sol, dans le jardin, dans la cour, sur le balcon, sur le toit
ou contre un mur.
Évolutions de l’équipement[modifier]
Dans l'avenir proche, la parabole permettra une liaison « retour » vers le satellite qu'elle capte,
sur le principe des moyens professionnels de type « Vsat ». Cette rare liaison dite montante
existe déjà en particulier pour les connexions Internet (là où l'ADSL n'est pas accessible). La
généralisation permettra de répondre aux nouvelles envies des « satellisés » avec la vidéo à la
demande (VOD), la visiophonie et plus d'interactivité combinées à l'accès Internet.
Actuellement, certains opérateurs internationaux expérimentent déjà une compatibilité avec
les réseaux terrestres de télécommunication comme le Wimax pour cette « voie de retour ».
La miniaturisation des antennes satellite : dès la fin des années 1990, plusieurs
industriels se sont inspirés de la technologie militaire pour mettre sur le marché grand
public, des paraboles « compactes », des antennes en forme de tube sur le principe du
MMDS et des antennes carénées plates. La plus répandue en France est celle qui est
commercialisée par l'opérateur Canalsat. Les recherches les plus récentes permettent
désormais de rendre presque invisibles les antennes de réception satellite : des plaques
équipées de récepteurs omnidirectionnels peuvent être installées sur les toitures des
habitations ou dans des parois murales. Enfin, certains revêtements de toits (tuiles)
totalement perméables aux ondes satellitaires facilitent désormais l'installation d'une
parabole sous un toit (c'était déjà possible mais parfois difficile à cause de l'atténuation
des tuiles en terre cuite). Ces divers dispositifs sont spécifiquement
adap Télévision IP
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La télévision IP, ou télévision sur IP, ou l'IPTV (de l'anglais Internet Protocol Television)
est une forme de télévision diffusée sur un réseau utilisant le protocole IP (internet protocol).
Caractéristique[modifier]
Sous le terme IPTV, on regroupe la télévision en direct, la vidéo à la demande (en anglais
Video on Demand ou (VoD)) et les séances de rattrapage (en anglais Catch-up TV). Les
méthodes de communication sont diverses. La télévision en direct utilise une solution IP
multicast ce qui permet d'envoyer les informations une seule fois pour plusieurs personnes. La
VoD et la Catch-up TV utilisent une solution IP unicast (une seule destination pour ces flux.).
Il utilise la même infrastructure que l'accès Internet, mais avec une bande passante réservée.
En France, il est souvent fourni avec l'offre d'abonnement Internet haut débit. Les fournisseurs
d'accès Internet parlent d'offre triple-play (Internet, téléphonie, télévision).
Historique[modifier]
En 1992, Steve Caser en vue de résoudre le nombre limité de routeur supportant l'IP multicast
et le peu d'adresse disponible dans IPV4 propose un réseau virtuel dénommé MBone.
En 1995, la société Precept Software commercialise le produit IP/TV. La société rachetée en
1995 par Cisco, devient une marque.
En septembre 1999, Kingston Communications, un opérateur régional anglais, lance l'offre
KIT (Kingston Interactive Television) comprenant un service IPTV et de Vod sur l'ADSL.
Avantages/inconvénients[modifier]
La technologie IP permet de partager l'interface avec d'autres applications (internet, VOIP).
De plus, des codecs de plus en plus performants (MPEG-2, MPEG-4 et VC-1) permettent de
réduire l'utilisation de la bande passante.
Seules les chaînes regardées sont envoyés sur le réseau IP grace au multicasting contrairement
à la VOD ou la vidéo est envoyé en unicast et donc la bande passante est utilisé pour chaque
téléspectateur.
tés à la réception numérique.
Légende: Transition terminée Transition en cours Transition non démarrée Sans données
Le gouvernement argentin de Cristina Kirchner a promulgué en octobre 2009 la loi n°26 522 sur la radioffusion
qui prévoit le passage au numérique.
L'arrêt de la télévision analogique est le processus qui conduit une région ou un pays à
interrompre la diffusion de la télévision analogique, au profit de la télévision numérique qui la
remplace.
Sommaire
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• 1 Histoire : analogique versus numérique
• 2 Pourquoi arrêter l'analogique ?
○ 2.1 Libérer les fréquences
○ 2.2 Étendre la réception de la TNT
○ 2.3 Développer l'offre de services
○ 2.4 Rendre l'internet sur mobile accessible
○ 2.5 Réduire les coûts
• 3 Législation française
○ 3.1 Un schéma national
○ 3.2 Les acteurs concernés
○ 3.3 L'accompagnement des téléspectateurs
○ 3.4 Quelques exceptions
○ 3.5 Une importante campagne d'information
• 4 Étapes
○ 4.1 Arrêt progressif
○ 4.2 Délai minimal
○ 4.3 Service continu
○ 4.4 Diffusion parallèle
○ 4.5 Arrêt puis basculement
• 5 État d'avancement du passage au numérique selon les pays
○ 5.1 Pays avec transition terminée
• 6 Voir aussi
○ 6.1 Références
○ 6.2 Sources
○ 6.3 Articles connexes
• Luxembourg
• Pays-Bas
• Finlande
• Andorre
• Suède
• Suisse
• Belgique
• Allemagne
• États-Unis
• Île de Man
• Danemark
• Norvège
• Espagne
• Lettonie
• Estonie
• Croatie
• Slovénie
Voir aussi[modifier]
Références[modifier]
Sources[modifier]
• www.degroupnews.com
• www.net-iris.fr
• www.lesnumeriques.com
• www.csa.fr
• www.francetelenumerique.fr
Sommaire
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• 1 Historique
○ 1.1 La philosophie du projet DVB
• 2 Technique
○ 2.1 Démystification
2.1.1 Comment ça marche
○ 2.2 Bouquet Numérique
○ 2.3 Diffusion des programmes
○ 2.4 Table
2.4.1 Particularité
2.4.2 Les descripteurs
2.4.3 Type de service
2.4.4 Numérotation
○ 2.5 Voie de retour
• 3 Les normes
• 4 Notes et références
• 5 Voir aussi
○ 5.1 Articles connexes
5.1.1 Liens externes
Historique[modifier]
Le projet DVB a commencé la première phase de son travail en 1993[1] à la même période où
en Amérique du Nord, le forum "Grand Alliance" organise également le même type de
développements, avec en ligne de mire, la télévision numérique puis la Haute Définition. Il
faut souligner que certains acteurs impliqués participent à la fois aux deux forums concurrents
mais dont les objectifs sont similaires, notamment les Européens Philips Consumer
Electronics et Thomson Consumer Electronics. Cette double implication favorise
successivement l'adoption de plusieurs normes parmi lesquelles, le MPEG-2, les modulations
QPSK et OFDM ainsi qu'une série de brevets dont les licences sont pratiquement mises en
commun. Le projet DVB exploite également l'expérience acquise par les mêmes acteurs pour
le développement, le lancement et l'exploitation des normes analogiques de télévision
améliorée en Europe : le D2 Mac, le HD Mac ainsi que les accès conditionnels EuroCrypt
(Philips, France Télécom), Videocrypt (Thomson Consumer Electronics) ou SECA (Canal+).
La philosophie du projet DVB[modifier]
• La tâche principale consiste à développer une suite complète de technologies de
diffusion de télévision numérique par satellite, par câble et par antenne radio sous
forme de « pré-standardisation » ;
• Plutôt qu'associer un unique programme par canal (ou fréquence porteuse) de
télédiffusion, le système DVB doit s'apparenter à un « récipient » qui transporte une
combinaison de sources vidéo, audio et données multimédias. Il doit être ouvert
(compatible) et évolutif vers la SDTV (résolution standard), l'EDTV (résolution
améliorée) et la future HD TV, le format 16/9, le son multicanal surround et pouvoir
véhiculer toute forme de média numérique à venir;
• L'objectif consiste à définir une série de normes au standard ETSI pour les "couches
physiques" (combinaison des données de contenus diffusés), la correction d’erreurs
(compensation en réception) et le transport (transmission) pour chaque mode de
diffusion ;
• Un rapport ETSI doit décrire les principaux systèmes de bande de base représentant
des options pour la transmission ;
• Dans la mesure du possible, afin de réduire les coûts industriels, le DVB doit intégrer
des points communs entre les différentes plates-formes de diffusion (câble, satellite,
hertzien terrestre, etc...) et déboucher sur des solutions accessibles au marché grand
public. ;
• Le projet de DVB n'a pas pour but de réinventer mais consister à réemployer,
officialiser et harmoniser les normes ouvertes existantes, dès lors qu'elles sont
disponibles.
Technique[modifier]
Démystification[modifier]
Bien que les normes DVB ne définissent qu’une partie du processus de la télévision
numérique, ces normes représentent une grosse partie de ces technologies.
Avec l’arrivée de l’encodage de la vidéo et de l’audio, il devenait possible de transmettre plus
de services dans une bande passante devenue bien trop étroite pour les fournisseurs de
contenu désirant offrir plus de chaînes, ainsi que des chaînes plus ciblées.
MPEG2 permettant enfin une qualité « broadcast », il suffisait donc de définir une norme
permettant l’interopérabilité des équipements depuis l’encodage et jusqu’au décodeur final
(terminal) installé chez le téléspectateur.
Comment ça marche[modifier]
En sortie de studio, le signal numérique n'est pas encore exploitable pour la transmission
télévisuelle. Ces signaux sont traités par des encodeurs afin de séparer la vidéo, la ou les
pistes audio(s) ainsi que le télétexte. L’encodage comprend aussi une partie compression de
données, et pour cela, la plus utilisée aujourd’hui est encore la norme MPEG-2 qui se voit
lentement remplacée par la norme MPEG-4.
Ensuite, tous ces services encodés sont multiplexés afin d’y ajouter d’autres fonctionnalités
telles que les sous-titres DVB, les applications interactives, l’accès conditionnel permettant la
protection du contenu, la protection de l’individu par type de contenu (enfant, adulte…) et sa
commercialisation.
Durant le processus de multiplexage, les différents services (chaînes, jeux, radio…) sont
assemblés en flux de transport (TS, Transport Stream) par l’adjonction des tables DVB.
Chaque TS peut ainsi transporter jusqu’à 20 chaînes de télévision, voire plus. Ceci étant
dépendant du mode de transport et de la qualité d’encodage voulus.
Une fois ce processus terminé, ces flux sont transmis soit sous la forme d’un bouquet
numérique vers les clients finaux qui devront donc posséder un décodeur (Set-top box)
compatible qui fera le processus inverse : démultiplexage, vérification des droits d’accès,
décodage et transmission vers la télévision, soit par un modulateur PAL, soit par une sortie
Peritel (SCART) ou encore sous la forme d’un signal composite pour la vidéo et analogique
pour l’audio.
Globalement, la norme DVB entre donc en jeu depuis la mise en multiplex jusqu’à la sortie du
décodeur final.
Bouquet Numérique[modifier]
Un bouquet numérique se compose en général d’une série de flux de donnés avec en leur sein
une série de services qui eux-mêmes se composent d’un ou de plusieurs flux élémentaires. En
règle générale, un bouquet n’est composé que d’un seul réseau, mais s’il est composé de
services provenant d’un autre réseau, une table particulière appelée BAT définira ceux-ci
• Sachant ceci, chaque réseau comporte un numéro unique assigné par l’organisation
DVB, le ONID (Original Network IDentifier = identifiant du réseau d’origine).
○ Un réseau peut être divisé en sous-réseaux, pratique généralisée chez les câblo-
opérateurs. Ce réseau comporte un numéro unique, le NID (Network IDentifier
= identifiant de réseau)
• Chaque flux de transport aura un numéro unique au sein du réseau, le TSID
(Transport Stream IDentifier = identifiant de flux de transport)
• Chaque service aura un numéro unique au sein du flux de transport, le SID (Service
IDentifier = identifiant de service)
• Chaque flux élémentaire aura un numéro unique au sein du flux de transport, le PID
(Packet IDentifier = identifiant de paquet)
Nous parlerons alors du triplet DVB se composant de la suite suivante : ONID/TSID/SID.
Diffusion des programmes[modifier]
Le DVB est surtout une norme qui concerne la signalisation diffusée dans le flux (les tables
DVB), ainsi que la couche matérielle en fonction du mode de transmission qui permet à tout
décodeur DVB de retrouver les programmes reçus. Par définition, elle enrichit les normes
utilisées pour la transmission numérique sans « réinventer la roue ». Les différents canaux
numérisés (de télévision principalement, mais aussi de radio) sont multiplexés : ils sont
séparés en audio, en vidéo, en données, découpés en paquets ; les différents paquets,
provenant d’une ou plusieurs sources, sont transmis en série, en utilisant la technique FIFO
pour First In First Out (premier entré, premier sorti).
Un programme de TV se compose donc du flux de la composante vidéo, du flux de la
composante audio, du flux des sous-titres en français, du flux des sous-titres en anglais, etc.
Chacun de ces paquets est appelé flux élémentaire et est estampillé d’un numéro unique
d’identification, ou Packet IDentifier (PID). En sortie du multiplexeur se trouve donc soit un
MPTS (Multiple Program Transport Stream) contenant plusieurs programmes, soit un SPTS
(Single Program Transport Stream) contenant un seul programme. Les tables DVB servent à
définir chacun de ces flux élémentaires, et à les associer les uns aux autres.
Table[modifier]
0x000 Program
PAT Liste les PMT et la NIT
0 Association Table
0x000 Conditional Fournit les informations sur le système d’accès
CAT
1 Association Table conditionnel, ainsi que la localisation de l’EMM
0x001 Network
NIT Fournit les informations au sujet du réseau physique
0 Information Table
0x001 Service
SDT Décrit les services du système
1 Description Table
0x001 Bouquet Décrit les services d’un bouquet (n’est donc pas limité à
BAT
1 Association Table un seul réseau).
0x001 Event Information Décrit les événements des services : par exemple nom
EIT
2 Table de l’événement, heure de départ, durée, etc.
Particularité[modifier]
PMT
On peut trouver une ou plusieurs PMT par TS.
Mais c’est soit l’un, soit l’autre.
S’il y a plusieurs PMT dans un TS, il y en aura autant que de services présents.
NIT et SDT
La NIT et la SDT fournissent différentes informations, selon que la table transmet les
informations du flux Transport Stream courant, ou bien celle des autres flux TS présents sur
le réseau. On parle alors de NIT Actual ou SDT Actual pour le flux sur lequel le décodeur est
syntonisé, et de NIT other ou SDT other pour les autres Transport Stream présents sur le
réseau.
EIT
En raison de la quantité d’informations à transporter, la table EIT est divisée en plusieurs
sous-divisions.
• EIT actual p/f fournit les informations sur les évènements présents et suivants pour le
présent Transport Stream
• EIT other p/f fournit les informations sur les évènements présents et suivants pour les
autres Transport Stream du réseau
• EIT actual sch fournit les informations futures sur les évènements à venir sur le
présent Transport Stream
• EIT other sch fournit les informations futures sur les évènements à venir sur les
autres Transport Stream du réseau
Les descripteurs[modifier]
Pour permettre au décodeur de gérer efficacement les flux élémentaires, une série de
descripteurs sont définis par DVB, et sont inclus dans les tables.
Ces descripteurs définissent par exemple le type du flux élémentaire vidéo (MPEG2,
MPEG4), le type du flux élémentaire audio (MPEG1, MPEG2…), mais aussi le langage de
l’audio, ou bien encore le type du service.
Type de service[modifier]
DVB définit aussi quel est le type de chaque service. En effet, il est apparu utile, pour ne pas
dire nécessaire, de pouvoir classer les services en fonction du type de contenu, afin de
permettre, entre autres, un meilleur agencement des services avec les applications spécifiques
présentes sur le décodeur du client final.
Type Définition
Numérotation[modifier]
Pour une navigation simplifiée, l’utilisateur dispose d’une télécommande numérique
permettant d’appeler une chaîne par son numéro. Si aucune numérotation n’est définie, il est
dès lors impossible de reconstituer le service pour la majorité des décodeur, même si certains
d’entre eux permettent d’associer un PID audio et un PID vidéo avec un PID PMT.
Pour faire l’économie de la numérotation (1 à 999 défini par la norme) il est possible d’utiliser
une application qui fera une liste des programmes par type et offrira une page de navigation.
C’est le cas pour la plupart des applications radio et pour les applications interactives. Mais il
reste toujours possible d’assigner un numéro pour une radio numérique, voire une application.
Voie de retour[modifier]
La voie de retour est le moyen mis en œuvre pour permettre la mise en application d’un
certain nombre de services interactifs.
Par exemple permettre aux téléspectateurs de réagir sur un sujet en direct par l’adjonction
d’une fenêtre posant une question multi-choix.
Mais aussi, la voie de retour permet d’interroger le décodeur sur son état, ou bien la carte
d’accès conditionnel, et bien d’autres encore, comme les statistiques « audimat ».
Dans la plupart des pays européens, il est interdit d’utiliser la voie de retour sur un client
spécifique pour en obtenir des informations de marketing. Cependant, pour des opérations de
maintenance, ou plus simplement d’amélioration des services, des sondages ponctuels sont
effectués par secteur pour peaufiner la mise en œuvre de nouveaux services.
Un certain nombre de normes DVB définissent, ou plutôt complètent, les spécifications
existantes pour la voie de retour.
Cette voie de retour peut être n’importe quel moyen de transmission, même si aujourd’hui les
opérateurs satellite utilisent le téléphone, tandis que les opérateurs câble utilisent le modem
DOCSIS, alors que les opérateurs ADSL disposent par défaut d’une connexion bi-
directionnelle.
Les normes[modifier]
Afin de fournir une norme propre à chaque technologie de transmission, une norme existe
pour chacune d’elles afin d’assurer une transmission parfaite des données depuis son point
d’origine jusqu’au décodeur du client final, en respectant les spécificités propres à chaque
média de transport.
En plus de définir la manière de transporter un flux DVB d’un point A vers un point B,
plusieurs autres normes définissent l’interactivité, les sous-titres, l’accès conditionnel et bien
d’autres.
Donc, pour un réseau donné, plusieurs normes seront mises en application pour se conformer
au standard.
La liste des normes s’organise par champs d’application.
Normes Description
Transmission
Multiplexage
DVB-SI Définition des tables
Sous-titrage
DVB-SUB Sous-titres
Interactivité
MHP
Interfaçage
Protocole internet
Accès conditionnel
DVB-SIM Simulcrypt
Analyse et mesure
Notes et références[modifier]
1. ↑ (en) « History of the DVB Project » [archive] sur le site internet de l’organisation DVB
Voir aussi[modifier]
Articles connexes[modifier]
• Télévision numérique par câble - Télévision numérique par satellite - Télévision
numérique terrestre
• Qualité de réception en télévision terrestre
• les normes concurrentes : ATSC, ISDB, T-DMB
Liens externes[modifier]
• Poster à propos du DVB-H[pdf]
• Poster à propos du DVB-T2[pdf]
• (en) Consortium DVB
(en DVB-C
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, rechercher
La norme DVB-C est l'application de la norme DVB aux transmissions par câble.
Cette norme tient compte des caractéristiques d'une transmission sur câble :
1. La bande disponible est réduite : 8 MHz, il va donc falloir une efficacité spectrale
importante ;
2. Le signal est protégé et amplifié, le rapport signal à bruit est bon ;
3. Les perturbations sont dues aux échos causés par une mauvaise adaptation de la prise
utilisateur.
Pour obtenir une bonne efficacité spectrale, on utilise une modulation QAM-64 associée à un
égaliseur linéaire ou DFE (Decision Feedback Egalizer) basés sur le critère du zero-forcing
afin d'annuler l'interférence inter-symbole.
La norme DVB-C n'est pas compatible avec la norme DVB-T. Cependant, Philips, Technisat,
Loewe, Sony, Metz,... commercialisent en Europe des TV avec tuner mixte DVB-T/DVB-C
intégré, ce qui évite les récepteurs DVB-C externes pour les chaînes de TV en clair (ou
cryptées, avec interface commune). Au Benelux, JVC commercialise aussi une série de TV
LCD mais seulement MPEG-2.
En France, les téléviseurs fabriqués à partir de 2009 pour se voir appliquer le logo HD-TV,
doivent nécessairement décoder le MPEG-4 HD et disposer d'un tuner TNT HD (DVB-T),
mais les constructeurs anticipent en installant en plus le fameux tuner mixte DVB-T/DVB-C.
Voir aussi[modifier]
• Télévision par câble
[enrouler]
v·d·m
DVB-T
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Aller à : Navigation, rechercher
DVB-T est une abréviation de « Digital Video Broadcasting – Terrestrial ». Il s’agit de la
partie de la norme DVB appliquée aux transmissions terrestres hertziennes. En Belgique, en
France et en Suisse, ce système est utilisé pour la TNT. Cette norme définit la méthode de
transmission des services télévisés (audio, vidéo et données), elle utilise une modulation
OFDM avec une concaténation du codage de canal (COFDM).
Sommaire
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• 1 Principe
• 2 Alternatives
• 3 DVB-T2
• 4 Références
• 5 Voir aussi
○ 5.1 Articles connexes
○ 5.2 Liens externes
Principe[modifier]
Cette norme tient compte des caractéristiques d’une transmission hertzienne :
1. bande disponible réduite : 8 MHz en TV ;
2. atténuation forte au niveau du récepteur, le rapport signal à bruit (SNR) est limité à
18,6 dB environ ;
3. interférence avec les canaux adjacents ;
4. Interférence Inter-Symboles (IIS) importante liée à des multitrajets longs (distance de
propagation importante) ;
5. présence de bruit impulsif (dû aux moteurs, équipements électriques…).
Pour une modulation classique, on serait limité par le SNR à une QPSK-6 ou QAM-25 et l’IIS
s’étendrait sur plusieurs centaines de symboles. Il est donc préférable d’utiliser une
modulation de type OFDM.
En l’occurrence, la présence éventuelle d’échos forts dus aux mauvaises conditions de
réception (antennes non dégagées …) impose le COFDM.
Alternatives[modifier]
SFN permet d’économiser les fréquences en utilisant la même fréquence pour des émetteurs
qui couvrent des zones adjacentes. Ce principe de réseau nécessite une synchronisation
parfaite temporelle et fréquentielle de tous les émetteurs du réseau et est totalement
transparent pour le récepteur. Cette méthode est utilisée pour l’équivalent espagnol de la TNT,
elle est aussi utilisée sur le multiplex R1 (canal 35) en région parisienne.
DAB utilise un entrelacement temporel qui permet une meilleure correction des
évanouissements rapides (fading) et donc une utilisation mobile. Par contre, la bande utilisée
est plus étroite et l’efficacité spectrale réduite à cause du recours à une modulation QPSK.
DVB-T2[modifier]
En mars 2006, le groupe DVB décide de lancer un successeur à la norme DVB-T. En
juin 2006, un format nommé DVB-T2 est établi par le groupe DVB.
Références[modifier]
ETSI Standard : EN 300 744 V1.5.1 « Digital Video Broadcasting (DVB) »
Voir aussi[modifier]
Articles connexes[modifier]
• Télévision numérique terrestre
• DAB Digital Audio Broadcasting
• DVB Digital Video Broadcasting
• DVB-H Digital Video Broadcasting - Handheld - Utilisé pour la réception par un
terminal mobile
Liens externes[modifier]
• Site du groupe DVB
[enrouler]
v·d·m
Vidéosurveillance
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Sommaire
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• 1 Historique
○ 1.1 Approche technique
○ 1.2 Approche sociologique et politique
1.2.1 En Grande-Bretagne
1.2.2 En France
1.2.3 En Suisse
1.2.4 Autres pays
• 2 Objectifs
• 3 Bilan
○ 3.1 En termes d'équipement
○ 3.2 En termes d'efficacité
○ 3.3 Vidéosurveillance et vie privée
• 4 Cadre légal et règlementaire
○ 4.1 En France
○ 4.2 En Suisse
• 5 Typologie des systèmes existants
○ 5.1 Perspectives
• 6 Notes et références
• 7 Bibliographie
○ 7.1 Ouvrages
○ 7.2 Articles
○ 7.3 Textes législatifs
• 8 Annexes
○ 8.1 Articles connexes
○ 8.2 Liens externes
Historique
Approche technique
Le premier système de vidéosurveillance fut installé par Siemens AG en 1942 en Allemagne
pour observer le lancement des fusées V-2[2]. Initialement, en France, on parlait de circuit
fermé, puisque la diffusion des images était interne au bâtiment par opposition à une diffusion
vers l'extérieur de la télévision.
La première caméra vidéo portative au monde date de la fin des années 1970 (premier
caméscope en 1983). Les caméras actuelles les plus performantes sont en couleur, permettent
des zooms et une bonne mise au point.
En France, la définition des caméras est réglementairement définie[3]. La définition requise est
dite 4 CIF, soit 704 x 576 pixels. Définition très rarement atteinte par les anciennes caméras
ou même certaines toujours sur le marché, en général en CIF soit 352 x 288 pixels, ou VGA,
soit 640 x 480 pixels. Il est possible d'avoir une caméra de résolution plus faible si elle permet
de prendre une « vignette de visage » pour identification de 90x60 pixels. Sur les anciennes
caméras, cela signifie que le visage doit représenter 5 % environ de la superficie de l'image
(1 % en 4 CIF). Par ailleurs, le nombre d'images par seconde requis est de 6 ou 12, selon la
situation, lente ou rapide, à surveiller[4],[5]. Les nouvelles installations doivent se conformer à la
loi, tandis que les anciennes ont jusqu'au 21 août 2009 pour se mettre en conformité. C'est
l'utilisateur du système qui est responsable de sa conformité à la loi.
Approche sociologique et politique
En Grande-Bretagne
La vidéosurveillance fut introduite à Londres pour la première fois suite aux attaques de
l'IRA[6]. Au Royaume-Uni, une politique de vidéosurveillance de grande ampleur a été
entreprise dès le début des années 1990. Aujourd'hui, les caméras au Royaume-Uni couvrent
la plupart des centre-villes, et de nombreuses gares et parkings. On avance des chiffres
approximatifs allant de 65 000[7] à 500 000 caméras à Londres et plus de 4 millions au
Royaume-Uni au total. Les critiques pointant la totale inefficacité de ce déploiement n'ont pas
permis une modification de la politique de vidéosurveillance de ce pays[8],[9].
En France
Une politique de vidéosurveillance a également été mise en place en France[10]. Depuis
l'initiative de Patrick Balkany dans les années 1990 à Levallois-Perret, la vidéosurveillance
s'est généralisée: les professionnels reconnaissent installer chaque année entre 25 et 30 000
nouveaux systèmes de vidéosurveillance[11]. En 2007, le nombre de caméras « autorisées »
(donc dans l'espace public) était estimé à 340 000 mais pourrait atteindre un million d'ici
peu[12] Ces caméras sont présentes dans les aéroports et les gares, autour des routes, dans les
transports publics. Dans la circulaire réglementaire de février 2009 « relative aux objectifs en
matière de sécurité intérieure », Michèle Alliot-Marie disait fixer comme objectif celui de
« parvenir à 60 000 caméras sur la voie publique d'ici 2010. Le décret 2009-86 du 22 janvier
2009, modifiant le décret initial de 1996, crée les conditions d’une instruction plus rapide des
dossiers qui facilitera cet essor »[13].
La Ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a mis en place en octobre 2007 un plan dit de
« vidéoprotection », dont une partie consiste à raccorder les centres de supervision urbaine
(CSU), géré par les communes, aux commissariats et aux postes de gendarmerie ; 80
raccordements avaient été faits en mai 2008[14], 122 en février 2009[13], permettant aux forces de
l'ordre d'avoir un accès direct aux images enregistrées par les caméras installées par les
mairies[14]. Le Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) peut financer à
100 % ces raccordements (toute question doit être adressée à
videoprotection@intérieur.gouv.fr)[14]. Ces centres de supervision sont souvent protégés par
des dispositifs biométriques de contrôle d'accès.
Dans les transports en commun, la SNCF (RER C et D) et la RATP ont équipées leurs gares
et stations d'« équipement à agent seul » (EAS). Les premiers équipements de ce type ont été
testés en 1976[15].
À Paris en 2009, le maire Bertrand Delanoë et son équipe acceptent le « Plan de
vidéoprotection pour Paris » proposé par la Préfecture de Police, qui renforce la
vidéosurveillance. Les Big Brother Awards lui remettent le prix Orwell localités 2009 pour la
vidéosurveillance[16].
En Suisse
Bibliographie
Ouvrages
• L'Utilisation de caméras de surveillance par des organismes publics dans les lieux
publics, Michel Laporte, 2004 [pdf]
• La Vidéosurveillance : les raisons de ses succès et de ses échecs, Maurice Cusson,
2003 [pdf]
• Updating of the reference image for visual surveillance systems, Christophe Tornieri,
François Bremond et Monique Thonnat, 2003
• Le Conseil fédéral approuve l'ordonnance sur la vidéosurveillance des voitures CFF,
service presse du DETEC, 2003
• Vidéosurveillance et risques dans l'espace à usage public : Représentations des
risques, régulation sociale et liberté de mouvement, Jean Ruegg, Alexandre Fluckiger,
Valérie November, Francisco Klauser, Travaux CETEL n° 55, Genève octobre 2006
• Vidéosurveillance - Principes et technologies, Lacène Beddiaf, Éditions Dunod, 2008
(ISBN 978-2-1005-0313-1)
• David Forest, Abécédaire de la société de surveillance, Syllepse, 2009
Articles
• Vincent Bourquin, Big Brother partout, ce n'est pas pour demain, 24Heures, 17 août
2005
• Vidéo-surveillance : fausse bonne solution?, Politique, revue de débats, Bruxelles,
n°61, septembre 2009. (Débat entre un opposant et un défenseur de la vidéo-
surveillance dans un cadre policier.)
• Comment on grignote nos libertés (L'Hebdo 24 février 2005)
• ABE, Vidéosurveillance : sans foi ni loi ? - TSR, 16 octobre 2001
• Votation sur l'initiative populaire S.o.S. - Exposé du CF Arnold Koller/CP du 7 avril
1998 - Les autorités fédérales de la Confédération suisse
• (en) The Politics of CCTV in Europe and Beyond - Numéro spécial de la revue
Surveillance and Society sur la vidéosurveillance en Europe et ailleurs
• Circulaire relative aux conditions de déploiement des systèmes de vidéoprotection en
France (NOR : INT/D/09/00057/C) - Ministère français de l'intérieur, de l'outre-mer et
des collectivités territoriales, 12 mars 2009 [pdf]
Textes législatifs
• Loi fédérale sur la protection des données
Annexes
Sur les autres projets Wikimédia :
• « Vidéosurveillance », sur Wikimedia Commons (ressources multimédia)
Articles connexes
• Télésurveillance
• Surveillance
• Sousveillance
• Big Brother Awards
• Lecture automatique de plaques minéralogiques
• Caméra IP
Liens externes
• « La videosurveillance, nouveau leurre de l’Intérieur », Bakchich, 26 mars 2009.
• « La vidéosurveillance ça coûte cher et rien ne dit que ça marche », Rue89, 20 avril
2009.
• « Vidéosurveillance : la valse des rapports contradictoires », Rue89, 29 aout 2009.
• « La vidéosurveillance réduit-elle la délinquance ? » Pour la Science août 2010