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SOMMAIRE
Introduction ................................................................................. 2
Réalisation.................................................................................... 43
- plaque d’essais HF............................................................. 43
- plaque d'essais synthèse de fréquence ............................... 43
- calcul des inductances de F. Thobois ................................ 45
Qu'est ce qu'une radiocommande de modèle réduit ?
Une radiocommande est une chaîne de transmission entre un utilisateur et les équipements
de son modèle réduit.
La chaîne de radiocommande
Les informations sont transmises par ondes électromagnétiques sur des bandes de fréquences
déterminées:
les équipements:
Ce cas est bien sûr fort improbable car un modèle à besoin d'au minimum deux informations,
voir une dizaine et plus pour les modèles construits par les radiomodélistes les plus
passionnés qui transforment leur modèle en véritable petit robot. Chacune des informations
peut ainsi commander un moteur, un servomécanisme, une signalisation lumineuse ou sonore,
ou tout autre équipement.
Le problème du nombre d'informations (voies) n'est pas le seul. En effet, un moteur peut être
commandé de deux façons différentes:
Soit on donne au moteur une impulsion, il tourne, soit il n'en reçoit pas et il reste statique ou
bien tourne avec son inertie. Mais il n'est pas facile de faire déplacer un modèle avec ce type
de commande.
La deuxième solution est de faire tourner le moteur en réglant la vitesse et le sens de rotation
(voie proportionnelle).
Il en est de même pour un servomécanisme, auquel on veut donner une position précise.
Le seul moyen de transmettre plusieurs voies associées à des voies proportionnelles était de
créer un système de codage et de multiplexage universel. C'est ce qui a été fait vers les années
1960 avec le codage PPM.
Le codage PPM:
Il s'agit d'un système d'impulsions codées en position (Pulse Position Modulation).
Séquence PPM:
Numéro des voies: 1 2 3 synchronisation
Impulsion ≈ 300 µs
On pourrait croire que le nombre de voies peut s'étendre à l'infini, mais en fait il est limité par
le temps d'une séquence. En effet, l'information ne parvient à l'équipement qu'une fois toutes
les 20 ms environ. Si ce temps s'allongeait, les équipements ne seraient plus commandés, et
pourraient prendre n'importe quel parasite pour une information. Les récepteurs actuels sont
prévus pour 8/9 voies maximum.
Le système de modulation:
De nos jours, bien que la modulation d'amplitude soit encore utilisée par certains radio
modélistes, la plupart des émetteurs sont à modulation de fréquence. On parle ensuite de
radiocommande FM 41MHz ou 72MHz suivant la bande de fréquences utilisée. Cette
fréquence est donnée et modifiable par une paire de quartz insérés dans l'émetteur et son
récepteur.
Conception d’un module de réception type radiocommande de modèles réduits avec les
particularités suivantes :
Un récepteur, pour être efficace, doit capter le signal d’émission (bande de fréquences
ou fréquence fixe), sélectionner la fréquence sollicitée s’il s’agit d’une bande de
fréquences, démoduler le signal pour en extraire l’information, et décoder et traiter cette
information.
Peuvent ensuite se rajouter des éléments tels que la synthèse de fréquence d'un
oscillateur local, le contrôle automatique de gain de l'amplificateur, qui viendront
augmenter les qualités du récepteur.
Ces qualités ont chacune leur importance mais notre étude se fera uniquement en tenant
compte de la sélectivité, de la sensibilité et de la stabilité, qui sont des paramètres
facilement réglables et accessibles, et dont découlent tous les autres.
Représentation fonctionnelle générale d'un récepteur HF
Circuits annexes
Alimentation
Tous les récepteurs sont constitués sur la même base et se composent de 6 parties
principales qui peuvent être décrites ainsi :
• L'ensemble 'traitement de l'information' : cet étage final est la partie qui rend le
signal exploitable. Il s'agit dans la plupart des cas d'un décodage d'informations.
Après avoir présenté les quelques éléments qui composent un récepteur, nous allons
nous efforcer de faire correspondre cette structure à celle de notre récepteur.
Etude de la partie HF
antenne
CAG
L'accord d'antenne se fait par la longueur qu'on lui donne, et cette longueur dépend de la
longueur d'onde (λ) du signal donnée par l'équation :
En radiomodélisme, et dans la plupart des récepteurs, on utilise une antenne dite quart
d’onde (ou antenne fouet).
En fait, il s’agit d’une antenne demi-onde, sur laquelle le quart d’onde manquant est
remplacé par un plan de masse (masse du circuit, boîtier métallique, terre, ou sol). Pour notre
montage, le plan de masse utilisé est celui du circuit imprimé. Néanmoins, une antenne quart
d’onde calée sur 41MHz a toujours une longueur de
7.32 (m) / 4 = 1.83 (m)
L’antenne, encore trop longue, sera enfin allongée électriquement par une bobine à la base
de l’antenne. Cette bobine est prise en compte dans la valeur de l’inductance du filtre
d’entrée.
Sans entrer dans les formules de calcul de cette nouvelle inductance, on sait qu'en
moyenne si on réduit l'antenne de moitié (90cm) la self d'entrée, additionnée à celle du filtre,
devra être d'environ 1.6µH, et de 2.8µH pour une antenne réduite au tiers (60cm). Il est tout
de même bon de remarquer qu'une antenne réduite de moitié (du tiers), réduit sa portée de
moitié (respectivement du tiers).
Gérard Magret a décrit plus longuement ces informations lors de son cours sur les antennes
(référence en bibliographie).
Filtres d'entrée
Schéma n°1
Sur une antenne de réception, toutes les émissions radioélectriques sont reçues, et seule
celle qui nous intéresse doit être sélectionnée.
Les filtres d'entrée de notre récepteur ne vont pas sélectionner précisément la fréquence qui
nous intéresse, mais plutôt une bande de fréquences d'environ 1MHz, de laquelle nous allons
pouvoir tirer une information.
Pour cela on utilise le principe de la résonance d’un circuit LC parallèle dont la fréquence
de résonance répond à l’équation:
Fres = 1 / (2 π √ LC)
Le diagramme de bode d’un simple circuit LC parallèle dont les composants sont calculés
pour une fréquence de résonance de 41 MHz, correspond au graph suivant :
On constate que la bande passante d'un tel filtre est très large (environ 200MHz dans notre
cas) et donc qu'un circuit LC parallèle ne constitue pas un filtre sélectif.
On rappelle que les canaux de la bande de radiocommande réservée au radio modélisme
ont une largeur de 10KHz, et donc que toutes les fréquences dépassants ne sont que des
parasites et des interférences.
La méthode utilisée par F.Thobois pour sélectionner de manière plus efficace est de faire
arriver la base de l'antenne sur une inductance à point milieu (cf schéma de la page
précédente). Celle-ci se comporte alors comme un transformateur ce qui modifie ainsi
l'impédance de l'antenne, jusque là de 36Ω, et fait varier le facteur de qualité du circuit
résonant.
Rappel:
La fonction de transfert d'un circuit RLC est donnée par l'équation:
1
-----------------------------------
1/R [1 + Qp (ω/ω0-ω0/ω)]
avec Qp coefficient de qualité du circuit : Qp = R √C / √ L
remarque : plus le coefficient de qualité est grand, et plus le filtre est sélectif.
Le diagramme de bode d'un tel circuit donne alors l'allure d'un filtre nettement plus
sélectif (bande passante d'environ 40 MHz) :
Cependant, la sélectivité du filtre d'entrée n'est pas encore parfaite, c'est pourquoi un
deuxième circuit résonant est placé à la suite de l'amplificateur à FET. Son principe est une
nouvelle fois celui d'un circuit LC parallèle (cf schéma n°1 :L2 // C3).
La sélectivité est remarquée sur le diagramme de Bode du circuit (signal VDB (OUT2)):
La bande passante n'est plus que de 30 MHz.
Remarque : tous ces calculs de bande passante ne sont que purement théoriques, et à
l'entrée du MC3362 la bande passante du signal est sans doute très supérieure. Néanmoins, ils
présentent très clairement l'utilité d'un tel système et son efficacité.
Adaptation d'impédance:
Nous avons décrit la fonction de L3 comme étant l'inductance du dernier filtre passe bande
du circuit d'entrée, mais cette utilité n'est pas la seule. En effet, l'entrée du circuit MC3362
nécessite une adaptation d'impédance et celle-ci a été réalisée dans notre circuit par un
transformateur.
L'impédance série équivalente du circuit est de (450-350j) Ω, il faut donc d'après cette
impédance essayer de transmettre le maximum de puissance sur l'entrée.
Xa = Xe*
Dans notre cas un circuit inductif correspondra puisque X était de type capacitif.
Remarque: Une nouvelle fois la théorie nous permet une approche de la réaction du
circuit. Nous savons maintenant qu'un transformateur permettra dans ce cas de transmettre un
maximum de puissance indépendamment de la fréquence, mais seule la pratique sur le circuit
nous donnera une adaptation correcte.
d'entrée de 50 Ω.
Amplificateur à FET
Le montage de l'amplificateur inclus dans notre projet est un montage à grille commune et
peut être représenté par le schéma suivant avec Ve symbolisant le signal issu du filtre
d'antenne et Zs la charge de l'amplificateur:
Avec 1 / Y22 = ρ
Résistance d'entrée Re:
Re = R1 // ρ ≈ R1 =1000 Ω
Amplification en tension GV :
GV = Vs /Ve = Vs / -VGS = -Zs SVGS / -VGS
GV = Zs S
En effet, dans le paragraphe précédent nous avons vu que la tension de sortie dépendait de
Zs, impédance du circuit de charge. Pour obtenir un circuit sélectif il faut placer une charge
dont l'impédance n'est élevée que dans une bande de fréquence étroite. L'impédance peut donc
être un circuit L//C qui possède la caractéristique de présenter cette impédance importante
uniquement autour de la fréquence de résonance.
Cette sélectivité a son importance dans ce montage car, comme tous les circuits actifs,
l'amplificateur délivre des harmoniques pouvant perturber le système. Ces harmoniques sont
filtrées dès la sortie.
Etude de la partie Fréquences Intermédiaires
Tout comme dans un émetteur, il est quasiment impossible d'émettre une basse fréquence
dans un récepteur il est inconcevable de travailler sur des hautes fréquences et de les
démoduler. On est obligé d'utiliser un système de rabaissement de la fréquence sans altération
du signal.
Ce principe est obtenu à l'aide d'un mélangeur qui va convoluer, dans le domaine
fréquentiel, le signal arrivant de l'antenne (signal à composante HF) avec un signal issu d'un
oscillateur que l'on appelle oscillateur local (OL).
Fe = Ae cos (ωe t)
Fol = A ol cos (ωol t)
Si Fe < Fol :
Ce que l'on veut obtenir dans notre cas, c'est une fréquence plus faible que celle d'entrée.
Ceci est possible avec la composante (Fe-fol) ou bien (Fol-Fe) suivant la position de la
fréquence de l'oscillateur local par rapport à la fréquence d'entrée.
Définition:
Quel que soit le type de récepteur, on adapte dans tous les cas la fréquence de l'oscillateur
local à celle de l'émetteur désiré. Une fréquence intermédiaire (FI) est la fréquence obtenue à
la sortie du mélangeur. Cette fréquence reste toujours la même.
Il faut prendre en compte la stabilité de l'oscillateur local qui doit être parfaite. De plus, le
signal Fol ne fait qu'ajouter une composante HF dans un système déjà très perturbé. En effet,
le signal FOL n'est pas pur et une série d'harmoniques viennent s'ajouter au signal FI.
Enfin, un récepteur de type superhétérodyne est basé sur un fonctionnement soit en infradyne
soit en supradyne. Un tel fonctionnement reste néanmoins quelque peu formel car il et
toujours possible d'obtenir un fonctionnement dans un mode pour la fréquence à recevoir et
un signal en mode inverse pour un signal situé sur une autre fréquence. Cette fréquence est
appelée fréquence image (Fim).
Essayons de voir maintenant si les problèmes cités ci dessus en sont réellement et voyons à
quel point ils affectent notre système.
Une harmonique peut avoir un niveau suffisant pour pouvoir perturber le signal FI. En effet,
tout comme il existe des fréquences images à la fréquence de réception, une fréquence de
brouillage (Fb) serait une fréquence avec laquelle on obtiendrait une FI grâce à l'harmonique
2 de l'oscillateur local. On effectue ce calcul uniquement sur l'harmonique 2, en supposant
que les autres sont trop faibles pour avoir une quelconque influence sur FI.
Prenons le cas d'un émetteur assez puissant se trouvant sur cette fréquence Fb, et :
Un récepteur en infradyne :
Fi = Fe – Fol donc Fol = Fe – Fi
L'harmonique 2 de Fol donne :
Fi = Fb –2Fol = Fb – 2 (Fe-Fi)
Fb = 2Fe - Fi
Dans notre cas : Fb = 2*41MHz –10.7MHz =71.3MHz
Un récepteur en supradyne :
De la même façon on obtient
Fb = 2Fe+Fi
Et Fb'=2Fe+3Fi
Notre récepteur, comme la plupart des récepteurs superhétérodynes, possède un 1ère fréquence
intermédiaire à 10.7MHz. Nous avons remarqué, par les calculs précédents, que certaines
fréquences pouvaient être reçues par le récepteur et traitées comme le 41MHz que l'on attend.
Pour résumer toutes ces fréquences :
• Fonctionnement en supradyne:
Fim = 69.4MHz
Fb = 92.7MHz
Fb' = 114.1MHz
• fonctionnement en infradyne:
Fim = 19.6MHz
Fb = 71.3MHz
Fb'= 49.9MHz
Toutes ces fréquences deviennent un danger potentiel pour le récepteur, et en particulier celle
de 92.7MHz qui se trouve au milieu de la bande radios FM dans le cas d'une utilisation en
supradyne, et l'on voit ici l'importance de la sélection des filtres d'entrée développée dans le
chapitre précédent.
Cette étude des fréquences 'gênantes' permet le choix du fonctionnement du récepteur. Dans
notre cas, l'utilisation en infradyne paraît plus judicieuse (Fol = 30.3MHz), mais ce choix
s'est fait essentiellement parce qu'il est toujours plus facile de réaliser un oscillateur à
30.3MHz qu'à 51.7MHz.
Récepteur à double changement de fréquence :
Le double changement de fréquence voit son utilité pour résoudre différents problèmes de la
réception hautes fréquences.
Le premier est de travailler à des fréquences de quelques dizaines de Mégahertz alors qu'il est
simple d'obtenir un filtre dont la bande passante est de 9KHz à –40dB (cf documentation
constructeur filtre CFWS455G MURATA). Le deuxième est la suppression de la fréquence
image.
En effet, dans notre cas on souhaite sélectionner un signal de 10KHz de bande passante (Bw).
Le coefficient de surtension Q du filtre passe bande qui devra réaliser cette sélection à la
fréquence intermédiaire 1 vaut FI1/Bw. Grâce au double changement de fréquence et à la
fréquence intermédiaire 2 faible, le coefficient FI2/Bw n'a plus besoin d'être aussi élevé.
Avec une FI2 de 455KHz, une bande passante Bw de 10KHz peut être ainsi obtenue avec un
filtre dont le coefficient de surtension est de 45.
Nous avons remarqué, dans les paragraphes précédents, que le problème de la fréquence
image peut être éliminé uniquement par le filtre d'entrée.
Le fait d'utiliser un double changement de fréquence permet d'avoir une fréquence image
assez haute en fréquence.
On remarque alors que plus la fréquence intermédiaire est élevée, et plus la fréquence image
s'éloigne de la fréquence de réception. Ainsi, grâce à l'utilisation d'un double changement de
fréquence, il est plus simple de filtrer la fréquence image.
Le choix des fréquences intermédiaires est limité par les filtres dont la fréquence est fixe. Les
fréquences standards sont pour la plupart : 455KHZ, 10.7MHz, 21.4MHz, 70MHz, 130MHz,
140MHz, 480MHz.
La technologie de fabrication des filtres dépend ensuite de la fréquence. Pour des fréquences
jusqu'à 10MHz, il s'agit de filtres céramiques. Jusqu'à quelques dizaines de Mhz les filtres
sont à quartz, puis à ondes de surface pour des fréquences supérieures.
Le choix de la technologie est ensuite limité par la largeur de filtre que l'on veut obtenir.
Etude de la partie fréquence intermédiaire dans notre récepteur
Nous avons choisi comme fréquences intermédiaires 10.7MHz et 455KHz. Ces fréquences
sont les plus généralement utilisées dans les récepteurs et les filtres de bande sont ainsi faciles
à trouver.
Pour obtenir une telle fréquence de résonance, prenons une capacité parallèle (C14) de
47pF associée à la capacité parallèle du MC3362 d'un valeur de 7.2pF.
La valeur de l'inductance (L3) parallèle se calcule par l'équation:
Rappel: Fr = 1/(2π√LC)
Lors des premiers tests de notre réalisation, nous pensions suivre le montage de Techer et
placer une bobine TOKO 2K509 à la place de L3. il s'est avéré impossible de caler cet
oscillateur à une fréquence supérieure à 27MHz. Nous en avons conclu que cette bobine ne
semblait pas adaptée à une fréquence de 30MHz, et avons préféré choisir le lot de bobines
fabriquées main par F. Thobois.
Filtre du 1er oscillateur local (10.7MHz):
L'efficacité du filtre se fait autour de la fréquence centrale, mais le filtre possède une bande
passante dont la raideur des pentes est donnée par le facteur de forme du filtre. Ce facteur de
forme est le rapport entre la bande passante à –60dB et celle à –6dB.
Ce que nous cherchons à faire avec ce filtre n'est pas une sélection parfaite du signal mais
plutôt un abaissement du phénomène d'intermodulation.
L'intermodulation est due à la non linéarité de l'amplificateur d'entrée. En effet, la sortie de
cet amplificateur donne une addition de tous les signaux proches de la fréquence de réception,
ce qui peut créer de multiples fréquences appelées produits d'intermodulation.
Pour simplifier:
Prenons le cas d'un récepteur à 41 et un deuxième à 41.1MHz:
f1 = 41
f2 = 41.1
on constate que certaines fréquences sont proches de la fréquence utile et donc gênantes.
Mais un filtre d'environ 300KHz de bande passante suffit à réduire les produits
d'intermodulation d'ordre supérieur ou égal à 3.
Celui-ci ne doit pas varier en fréquence. Il est calculé pour fonctionner en infradyne, c'est-
à-dire :
Cette fréquence est standard et les quartz taillés pour cette fréquence se trouvent
facilement.
La mise en place et en fonctionnement d'un tel oscillateur est ensuite très simple
puisqu'elle est décrite dans la documentation constructeur du MC3362. Nous avons seulement
abaissé la 1ère capacité parallèle, et en avons ajouté une deuxième variable pour assurer le
réglage de l'oscillation.
Ce deuxième filtre donne la sélectivité du récepteur. En effet, c'est celui dont la bande
passante est la plus sélective. Pour réaliser ce filtre nous avons choisi le CFW455G du
constructeur MURATA.
Sur cette série la bande passante est donnée par la dernière lettre du numéro constructeur.
Dans notre cas un G a une bande passante de ± 4.5KHz à –6dB(cf. documentation technique
MURATA).
Nous avons vu durant ces quelques paragraphes l'utilité d'un changement de fréquence, en
particulier la sélection que ce dispositif permet d'effectuer sur le signal reçu.
A la sortie de l'ensemble fréquence intermédiaire, nous avons donc un signal
proportionnel au signal d'entrée, amplifié, et transposé autour d'une fréquence de 455KHz.
Etude de la partie démodulation
La démodulation a pour but de sortir l'information d'un signal modulé. Nous avons vu,
dans le chapitre précédent, que le signal obtenu en sortie du deuxième changement de
fréquence était un signal à 455KHz modulé par un signal basse fréquence. C'est ce signal
basse fréquence que nous souhaitons récupérer.
Le démodulateur en quadrature:
Le signal modulé en FM (V1), est inséré dans un circuit qui se charge d'effectuer la
multiplication de ce signal avec le même signal déphasé de 90° (V2). Le signal modulé en FM
est supposé écrêté par un amplificateur saturé.
Le circuit déphaseur est constitué d'un LC en parallèle dont la caractéristique est d'effectuer
un déphasage de 90° si le signal d'entrée correspond à sa fréquence de résonance. En cas de
variation de la fréquence du signal d'entrée, la phase de V2 varie autour de 90°.
On obtient une tension moyenne à la sortie du multiplieur (V), dont la variation est fonction
de la variation de phase de V1.
La valeur moyenne de V = Vcc/2
Dans notre récepteur, le circuit LC parallèle doit être calé sur 455KHz. Pour cela nous
utilisons :
Une bobine fabriquée par F. Thobois d'une valeur d'environ 500µH avec en parallèle une
capacité de 220pF.
Remarque: dans le commerce, la TOKO 4102, une bobine fabriquée à cet effet, remplacerait
sans doute celle de F. Thobois. C'est aussi celle que nous voulions utiliser pour la plaque
d'essais HF, mais nous n'avons pas eu l'occasion de la tester à cause des problèmes du 1er
oscillateur local.
F0 = 455KHz
Le filtre est ensuite calculé pour avoir une fréquence de coupure d'une centaine de hertz soit :
F0 = 1 / R C
R = 150 KΩ
C = 68 nF
F0 = 98 Hz
La documentation technique du MC3362, précise que cette sortie DATA est limitée à
1200 Baud. Une valeur tout à fait satisfaisante puisque notre séquence PPM représente 8 bits
sur une période d'environ 20ms soit 400 bits / seconde.
Il est de même indiqué que le comparateur forme une fonction de transfert en hystérésis
uniquement si on ajoute une résistance d'au moins 120KΩ entre les pins 15 et 14 (réaction du
comparateur).
Le décodeur PPM:
Comme nous l'avons décrit au début de notre dossier, le codage PPM est un principe qui
existe depuis les prémices de la radiocommande. Son principe n'a pas évolué car il est le plus
adapté aux demandes des équipements d'un modèle réduit.
Rappel: la séquence PPM est une suite d'impulsions dont le nombre dépend du nombre
d'équipements (voies) de la radiocommande. Le temps séparant chaque impulsion constitue
l'information utile.
Le principe du décodage PPM réside dans le placement, sur chacune des voies, d'une
impulsion de durée égale à la durée séparant les impulsions de la séquence.
Vc = Vf +(Vi-Vf)e-t/τ
Soit Vdd/2 = Vdd + (0 – Vdd) e-2E-3/τ
Nous avons choisi R15 = 47K C20 =100nF pour obtenir τ = 4.7E-3.
Chaque voie reçoit une impulsion, de durée comprise entre 1 et 2ms, toutes les 20ms.
F. Thobois dans une de ces études proposait ce qu'il appelle le décodeur de 3ème
génération. C'est en fait un système qui permet de résoudre les problèmes de parasites greffés
à la séquence PPM. En cas d'erreur de décodage, un ensemble à microcontrôleur prend le
relais pour envoyer une séquence valide.
Ce système peut être intéressant, surtout dans le cas où le modèle réduit est sorti de la
portée maximale, mais nécessite l'emploi d'un microcontrôleur.
Dans le cas d'utilisation d'un tel système, il est alors conseillé d'effectuer le décodage
complet par le microcontrôleur ce qui permet de gagner un peu de place puisque le registre à
décalage est retiré.
Synthèse de fréquence:
Ce principe est utilisé dans des circuits où les quartz et autres résonateurs ne peuvent pas être
utilisés.
En effet, il est parfois utile de pouvoir contrôler et faire varier la fréquence d'un oscillateur.
Pour cela, le circuit oscillant le plus adapté est encore le circuit LC en parallèle, mais sa
précision se limite à la tolérance des composants, et les dérives en fréquence les plus
importantes sont dues aux variations de température.
Lorsque le cahier des charges d'un système impose les deux conditions "contrôle et
modification de la fréquence reçue" et "stabilisation en fréquence", l'oscillateur contrôlé en
tension (VCO: Voltage Control Oscillator) par une boucle à verrouillage de phase s'impose.
Dans notre récepteur la PLL permet non seulement une synthèse de fréquence du 1er
oscillateur local, mais en plus de régler la fréquence de réception par un simple changement
de programme.
Une PLL est un système asservi, c'est-à-dire qu'une correction est apportée à l'oscillateur
contrôlé, par une tension proportionnelle à la comparaison grandeur de sortie / grandeur
d'entrée.
⇒ une avance sur le signal de référence peut se traduire par une impulsion négative.
⇒ un retard sur le signal de référence peut se traduire par une impulsion positive.
⇒ en phase avec le signal de référence peut se traduire par aucune variation de la tension
de correction.
L'oscillateur à asservir est commandé par une tension continue qui est obtenue en
intercalant un filtre passe-bas sur la sortie du comparateur de phase. Cette tension influe sur
un composant dont la valeur varie en fonction de cette tension (exemple : Varicap).
Principe de la boucle à verrouillage de phase:
Le comparateur:
En général, les PLL sont conçues pour délivrer une tension proportionnelle au déphasage des
deux fréquences d'entrée:
Vs = Kd (ϕ ref - ϕ in)
Kd coefficient de gain du comparateur, s'exprime en Volt / radian.
Le composant que nous avons choisi pour réaliser la boucle à verrouillage de phase
(MC145170), possède une sortie (Pdout) qui, à la place de fournir une tension
proportionnelle, délivre des impulsions à l'état haut ou à l'état bas, dont la durée est
proportionnelle au déphasage entre les deux fréquences (cf. documentation constructeur
MOTOROLA figure 17).
Dans notre montage, la fréquence à contrôler est de 30.400MHz et nous utilisons la fréquence
stable issue du quartz à 10.245MHz.
La comparaison de phase doit se faire sur la même fréquence, c'est pour cela que le
comparateur effectue une division de fréquence pour rabaisser les deux entrées sur une
fréquence commune de 1KHz. Les valeurs de la division sont données au MC145170 par une
séquence d'initialisation (cf. initialisation de la PLL).
Le VCO:
La variation de fréquence qu'il est possible d'obtenir avec le VCO est fonction de son gain
K0:
f = f0 + K0.Vcorr
K0 = 100KHz / Volt =1E05 . π (P.Techer, RC-FM Receiver 41MHz)
Le filtre passe bas:
Le filtre passe-bas, ajouté en sortie du comparateur, est prévu pour le lissage de la tension
délivrée au VCO. Il est appelé filtre à avance de phase:
Pour connaître la réaction de l'ensemble 'comparateur / filtre passe bas' nous avons simulé la
sortie du comparateur :
En fonction des impulsions du comparateur, le filtre passe bas crée une valeur moyenne
permettant de commander la varicap du VCO.
La synthèse de fréquence dans notre projet
Le registre d'état (C) permet de valider certaines fonctions du circuit, et en particulier l'état
de la sortie lorsque la fréquence à contrôler est en avance ou en retard sur le signal de
référence.
Nous avons choisi pour ce registre une séquence binaire correspondant à :
01000100
Les registres R et N permettent d'effectuer une division de la fréquence des signaux appliqués en entrée
(respectivement signal de référence, signal à contrôler), et ceci dans le but de pouvoir les comparer sur une
même fréquence appelée pas. Nous avons choisi ce pas à 1KHz soit une division par 10245 pour la fréquence de
référence, puisque celle-ci vient du quartz de oscillateur local 2, et une division par 30300-30500 pour la
fréquence à contrôler suivant la fréquence que l'on veut recevoir.
Contrôle automatique de gain:
Le contrôle automatique de gain est un dispositif qui permet de conserver, en sortie de l'étage
détecteur, un niveau constant lorsque le signal d'entrée varie. En effet, à cause de la
modification des conditions de propagation du signal ou bien à cause d'un changement de
position ou de direction de l'antenne, l'amplitude du signal reçu fluctue. Ces variations sont
d'autant plus nombreuses quand le récepteur, et dans notre cas le modèle réduit, est en
mouvement.
Le courant envoyé sur l'entrée CAG fait varier le courant ID, agissant ainsi sur la
transconductance (S) du transistor et donc sur son gain. L'amplificateur répond en effet aux
équations:
S = S0 √(ID/IDSS) Vs = S . VGS
Le montage complet ayant une consommation d'environ 10mA, et la tension délivrée par les
accus, utilisés dans les modèles réduits, étant de 6 V, il nous fallait utiliser un régulateur à
faible tension de déchet et à faible courant.
Le concepteur du RX21 indique, par contre, que l'ajout d'un régulateur dans un montage
apporte toujours un bruit qui tend à se retrouver dans le signal. Un deuxième inconvénient du
régulateur réside dans le fait qu'il faut toujours maintenir la tension de la batterie supérieure à
celle de la tension régulée + la tension de déchet.
Choix du régulateur:
Avec une tension de référence, calculée sur les courbes de la documentation, égale à 2.19V.
Les condensateurs C18 et C19 de 100n sont prévus pour le découplage de l'alimentation,
tandis que C17, dont la valeur doit être inférieure à 100µF, est placé pour maintenir la
stabilité.
Programme d'initialisation
de la synthèse de fréquence
Introduction :
Spécifications techniques :
Le PIC 16C84 utilise une technologie RISC, ayant pour principe la séparation du bus
de donnée et du bus de contrôle. Ceci lui permet d’utiliser des instructions étendues sur 14
bits, tout en préservant un bus de données sur 8 bits. Chacune des 35 instructions différentes
qui lui sont envoyées sont traitées en un seul cycle d’horloge, exceptées les fonctions
spéciales, qui en requièrent deux. Il dispose d’une pile de 8 niveaux et de multiples sources
d’interruptions aussi bien internes qu’externes.
Il est doté d’une mémoire RAM de 36 octets et d’une EEPROM de 1024 octets, ce qui
lui confère une capacité suffisante pour y faire tenir le programme. La mémoire et l’unité de
calcul sont cadencés à 800 KHz par un résonateur externe ; La PLL supportant un flux de
donnés allant jusqu’à 185 MHz.
Travail à effectuer :
Dans un premier temps, nous devrons envoyer à la PLL une séquence permettant son
initialisation. Cette séquence concernera les trois pins Din, CLK et ENB. Le diagramme
suivant représente les trames successives à envoyer sur le port RA. Celui-ci étant sur 4 bits et
fonctionnant en mode de transmission parallèle, nous n’utiliserons que les 3 premiers bits.
Le but de la 4ème séquence est d’enregistrer ces trames dans le registre W, et de les
stocker en mémoire, à l’aide du pointeur ‘fsr’. C’est à cet endroit que les valeurs définissant le
mode de fonctionnement de la PLL sont passées en mémoire.
La 5ème séquence envoie les données d’initialisation contenu dans la mémoire sur le
port RA. A la suite de cet envoi, la PLL est initialisée et prête à recevoir les données destinées
aux registres C, N et R. Le problème réside dans le fait que les bits de poids les plus
significatifs (msb) doivent être envoyés avant les bits de poids les plus faibles (lsb).
2ème séquence
I=b’0100’ initialise I à 0100
Enreg i,adr lance la macro Enreg (mise en mémoire)
K=0 K=0
While k<3 début de la boucle
I=b’0000’ initialise I à 0000
Enreg i,adr lance la macro Enreg (mise en mémoire)
I=b’0010’ initialise I à 0010
Enreg i,adr lance la macro Enreg (mise en mémoire)
K++ incrémente K de 1
Endw fin de la boucle (après 3 cycles)
3ème séquence
I=b’0001’ même principe que précédemment pour
Enreg i,adr différentes valeurs de I
I=b’0011’
Enreg i,adr
I=b’0000 ‘
Enreg i,adr
I=b’0010’
Enreg i,adr
I=b’0000’
Enreg i,adr
I=b’0100’
Enreg i,adr
Adr = H’0B ‘ initialise adr à l’adresse 0B
4ème séquence
I = b’11000100’ mémorisation du registre C (PLL)
Enreg i,adr
I = b’00101000’ mémorisation du registre R MSB
Enreg i,adr
I = b’00000101’ mémorisation du registre R LSB
Enreg i,adr
I = b’01110110’ mémorisation du registre N MSB
Enreg i,adr
I = b’01011100’ mémorisation du registre N LSB
Enreg i,adr
5ème séquence
Adr = H’10’ initialise adr à l’adresse 10
While adr < H’25’ début de la boucle
Lect adr lance la macro lect
Endw fin de la boucle (après 25 cycles)
Adr H '23'
Lect adr mise à 0 de /ENB
6ème séquence
J=0
While j<8 début de la boucle
Clrf stock initialise le registre stock à 0
Bcf status,0 initialise le bit 0 du registre status à 0
Rlf c,1 décalage de C vers la gauche
Movlw b’0001’ met 0001 dans W
Btfsc status,0 saute l’instruction suivante si bit 0 à 0
Movwf stock envoie le contenu de W dans stock
Lectreg exécute la macro lectreg
J++ incrémente la variable J de 1
Endw Fin de la boucle
Adr H '24'
Lect adr mise à 1 de /ENB
Adr H '23'
Lect adr mise à 0 de /ENB
7ème séquence
J=0
While j<8 début de la boucle
Clrf stock initialise le registre stock à 0
Bcf status,0 initialise le bit 0 du registre status à 0
Rlf rmsb,1 décalage de rmsb vers la gauche
Movlw b’0001’ met 0001 dans W
Btfsc status,0 saute l’instruction suivante si bit 0 à 0
Movwf stock envoie le contenu de W dans stock
Lectreg exécute la variable lectreg
J++ incrémente J de 1
Endw Fin de la boucle
8ème séquence
J=0
While j<8 même principe avec rlsb
Clrf stock
Bcf status,0
Rlf rlsb,1
Movlw b’0001’
Btfsc status,0
Movwf stock
Lectreg
J++
Endw
Adr H '24'
Lect adr mise à 1 de /ENB
Adr H '23'
Lect adr mise à 0 de /ENB
9ème séquence
J=0
While j<8 même principe avec nmsb
Clrf stock
Bcf status,0
Rlf nmsb,1
Movlw b’0001’
Btfsc status,0
Movwf stock
Lectreg
J++
Endw
10ème séquence
J=0
While j<8 même principe avec nlsb
Clrf stock
Bcf status,0
Rlf nlsb,1
Movlw b’0001’
Btfsc status,0
Movwf stock
Lectreg
J++
Endw
Adr H '24'
Lect adr mise à 1 de /ENB
Macro Enreg :
Macro Lect :
Macro Lectreg :
Effectue la même tâche que la macro Lect, mais lit les valeurs dans le
registre stock, les envoie sur le port RA0 et envoie un 1 logique sur le port RA1. En effet, un
front montant doit être envoyé sur la borne CLK du MC145170, pour que les données
envoyées sur Din soient prisent en compte. Le niveau haut sur la sortie CLK est effectué par
un OU logique entre la valeur de STOCK et la valeur binaire 0010.
[….]
adr = H'B'
;************************************************************************
;* Les valeurs de registres sont modifiables dans cette partie du programme*
;************************************************************************
;********** registre c *****************************
i = b'11000100'
enreg i,adr
;********** registre R = 10245 *********************
i = b'00101000' ;registre R MSB
enreg i,adr
i = b'00000101' ;registre R LSB
enreg i,adr
;*********** registre N = 30300 ********************
i = b'01110110' ;registre N MSB
enreg i,adr
i = b'01011100' ;registre N LSB
enreg i,adr
[….]
Remarque : les valeurs modifiables sont les valeurs en gras et correspondent à la fréquence
de référence pour le registre R, et à la fréquence contrôlée pour le registre N. Le registre C est
le registre d'état du MC145170. (cf documentation constructeur MOTOROLA MC145170).
Pour modifier le programme, il faut utiliser le logiciel MPLAB, conçu pour la programmation
de PIC, de la façon suivante:
• Au bas de la fenêtre EDIT PROJECT, sélectionner le nom de projet que l'on vient de
créer et cliquer sur l'onglet NODE PROPERTIES.
• Cliquer sur l'onglet ADD NODE et sélectionner le programme qui vient d'être créé.
Celui-ci est ajouté automatiquement comme nouveau programme du projet.
• Valider le projet par OK
• Dans le menu Option / Processor setup / clock frequency, mettre une fréquence de
1MHz (même si l'oscillateur du PIC fonctionne sur 800KHz)
• Dans le menu Picstart plus / Enable programmer choisir le PIC16C84, l'oscillateur
XT, watchdog timer OFF, Power up timer OFF, code protect : OFF.
• Effacer la mémoire du logiciel par le menu Picstart plus / Erase program memory
• Compiler le programme à l'aide du menu Project / build all et vérifier les erreurs du
programme.
Remarque : la fonction TRIS est marqué par un warning lors de la compilation. Cette
fonction permet de donner une direction aux ports d'entrées/sorties et est donc indispensable
au programme. Lors de l'utilisation ce warning ne gêne en rien le fonctionnement.
Test du programme :
Aucun moyen d'émulation n'est fourni avec le logiciel MPLAB, et l'ensemble PICSTART
PLUS. De ce fait, le seul moyen de tester le programme est de le faire fonctionner sur la
plaque de test et de vérifier si la dernière séquence, qui doit encore se trouver sur le port de
sortie, correspond à la dernière séquence du programme.
Afin de tester l'efficacité des bobines proposées par P. Techer, nous avons réalisé en
milieu d'année une première plaque regroupant toute la partie Hautes Fréquences en partant
de l'antenne jusqu'à la démodulation.
La partie amplification était réalisée par un FET J310 en grille commune et la partie pré-
filtrage réalisée à l'aide de 2 circuits LC parallèles avec une TOKO 2K509 comme
inductance.
La partie démodulation enfin, était réalisée par une inductance variable 4102 (inductance
généralement utilisée pour la démodulation 455KHz), mais n'a pas pu être testée à cause du
1er oscillateur local qui ne fonctionnait pas.
Plaque d'essais de la synthèse de fréquence
Afin de tester notre programme d'initialisation du MC145170, nous devions réaliser une
plaque regroupant la synthèse de fréquence avec son microcontrôleur.
Cette plaque a tout d'abord été testée à l'aide du logiciel fourni par MOTOROLA qui
envoi par le port parallèle d'un PC les signaux nécessaires à la configuration du MC 145170.
Remarque : ce logiciel ne peut être utilisé que par le mode MS DOS du PC, car le
système d'exploitation Windows NT ne permet pas l'accès aux port.
Par la suite, une fois que le programme a été réalisé, nous avons pu tester la plaque en
insérant sur la fréquence de référence un signal à 10.245MHz, puis un signal à contrôler de
30.300MHz à l'aide d'un GBF et du générateur RF.
Le programme a été créé de sorte que si la fréquence de l'oscillateur local à contrôler est
trop haute, le système délivre une tension moyenne inférieure à 2.5V. Inversement, la tension
moyenne de sortie est supérieure à 2.5V si la fréquence est trop faible.
Défaut du programme : nous avons constaté que si nous mettions un 1 sur le MSB d'un
registre celui n'était pas pris en compte correctement et pouvait être pris pour 11 par le circuit
de PLL.
Mesures des valeurs de bobines créées par F. Thobois
Afin de connaître les valeurs des bobines utilisées dans le récepteur, nous avons effectué des
mesures. Celles-ci permettront plus tard de pouvoir réaliser nous-mêmes nos selfs.
Les mesures ont été effectuées en recherchant la valeur de la fréquence de résonance d'un
circuit RLC parallèle dont les valeurs de C et R étaient connues. Le montage revient au
schéma suivant avec R = 100KΩ et C fonction de la fréquence de résonance à trouver :
L = [ 1 / (2π Fo √C) ] ²
Il semblerait que les inductances fabriquées par F. Thobois ont été bobinées sur des
carcasses de type RF 7.1 disponibles chez le fournisseur Euro-composants. Les
caractéristiques de chacune des bobines sont données dans la partie réalisation.
La valeur d'inductance calculée d'après le nombre de spires est donnée par l'équation :
L = Al . n²
* résonance parallèle :
C=18pF Fo = 51.8MHz L1 = 522nH
* résonance série :
C=18pF Fo = 32MHz L1 = 1.17µH
Réalisation de L1 :
Bobine type 7TK-F40, fréquence prévue : 20-60MHz, Al=5.5nH.
10 spires fil émaillé 0.2 sous soie, avec placement au point milieu de la prise antenne.
Soit L = 5.5E-9.10² = 550nH
Mesure de la valeur de L2 (2ème filtre d'entrée):
Réalisation de L2 :
Primaire:
Bobine type 7TK-F40, fréquence prévue : 20-60MHz, Al=5.5nH.
5 spires fil émaillé 0.2.
Soit L = 5.5E-9.5² = 137nH
Secondaire:
Bobine type 7TK-F40, fréquence prévue : 20-60MHz, Al=5.5nH.
10 spires fil émaillé 0.2 sous soie.
Soit L = 5.5E-9.5² = 137nH
*résonance parallèle:
C=39pF Fo = 44.37MHz L3 = 330nH
* résonance série :
C=39pF Fo = 27MHz L3 = 890nH
Réalisation de L3 :
Bobine type 7TK-F40, fréquence prévue : 20-60MHz, Al=5.5nH.
6.5 spires fil émaillé sous soie 0.2.
Soit L = 5.5E-9.6,5² = 232nH
*résonance parallèle:
C=270pF Fo = 450KHz L4 = 460µH
* résonance série :
C=220pF Fo = 410KHz L3 = 560µH
Réalisation de L3 :
Bobine type 7TK-F40, fréquence prévue : 20-60MHz, Al=14nH.
fil émaillé sous soie 0.1.
Soit n² = L / 14nH
n = 181 spires