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Ecole Supérieure de Gestion d’Informatique et

des Sciences(ESGIS)
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Cours: Structure et types de câbles Fibres optiques


Classe : SRS 3

Prof: Dr Justin AKORO


Déroulement

▪ CM+TD+TP

▪ Durée: 24 H

▪ Mode d’évaluation : Examen Final + Note de participation


Prérequis

▪ Notions sur les supports de transmission guidés

▪ Notions sur la propagation de la lumière


▪ Généralités
L’infrastructure d’un réseau, la qualité de service offerte, les solutions logicielles à mettre en
œuvre dépendent largement de ssupports de transmission utilisés.

Les supports de transmission exploitent les propriétés de conductibilité des métaux (paires
torsadées, coaxial), celles des ondes électromagnétiques (faisceaux hertziens, guides d’onde,
satellites) ou encore celles du spectre visible de la lumière (fibre optique).

Généralement on classe les supports en deux catégories :

➢ les supports guidés (supports cuivre et supports optiques)

➢ les supports libres (faisceaux hertziens et liaisons satellites).


Caractéristiques des supports de transmission

Quelle que soit la nature du support, le signal désigne le courant, la lumière ou l’onde
électromagnétique transmis.

Certaines caractéristiques des supports (bande passante, sensibilité aux bruits, limites des débits
possibles) en perturbent la transmission. Leur connaissance est nécessaire pour fabriquer de «
bons » signaux, c’est-à-dire les mieux adaptés aux supports utilisés.
❖ Bande passante et système de transmission
▪ Généralités

L’impulsion électrique représentative d’un élément binaire est affaiblie et déformée par le
système de transmission
À l’extrémité de la ligne, le récepteur doit identifier et décoder le signal. Cette fonction ne peut
valablement être réalisée que si le signal n’a pas été exagérément modifié pendant la transmission
Ces modifications dépendent d’une part de la nature du signal (spectre du signal) et, d’autre part,
de la réponse en fréquence du système (bande passante).

▪ Notions d’analyse spectrale

L’impulsion électrique est un phénomène discontinu qui ne peut être modélisé.

L’étude du comportement des circuits en régime impulsionnel est essentiellement due aux
travaux du mathématicien et physicien Fourier qui a montré que tout signal périodique non
sinusoïdal peut être considéré comme la somme d’une composante continue (A0) et d’une
infinité de signaux sinusoïdaux d’amplitude et de phase convenablement choisies.

Le théorème de Fourier peut s’exprimer sous la forme de :


La composante de même fréquence que le signal d’origine est appelée fondamental. Les autres
composantes, multiple de la fréquence du signal fondamental, sont appelées harmoniques

La figure ci-dessous illustre la décomposition d’un signal carré.


Un signal périodique quelconque peut donc être considéré comme une infinité de signaux
sinusoïdaux.
Chaque composante peut être représentée par l’énergie qu’elle contient

Cette représentation est appelée raie de fréquence (transformation de l’espace temps en espace
fréquence).

L’ensemble des raies de fréquence constitue le spectre de fréquences (spectre de raies) du signal.
L’espace de fréquence occupé par le spectre se nomme largeur de bande. En théorie, la largeur de
bande d’un signal non sinusoïdal est infinie.
▪ Notion de bande passante

Dès lors, pour étudier le comportement d’un système en régime non sinusoïdal on peut étudier
celui-ci pour chacune des composantes du signal auquel il sera soumis.

La réponse en fréquence de ce système est obtenue en utilisant un générateur dont on fait


varier la fréquence à tension constante (générateur de fréquence).

La mesure de la puissance en sortie du système permet de tracer une courbe, dite courbe de
réponse en fréquence
La figure ci-dessous (Droite) illustre la reconstitution du signal de la figure ci-dessous
(Gauche) à partir de ces seules trois premières Composantes
..
En1,le fondamental et la première composante donne un signal différent du signal d’origine.
En 2, on additionne, au signal obtenu en 1, la troisième composante : le signal est plus proche
du signal d’origine

En pratique, les cinq premières harmoniques sont suffisantes pour reconstituer un signal
satisfaisant.
Les signaux sont transmis avec une distorsion faible jusqu’à une certaine fréquence appelée
fréquence de coupure

Au-delà de cette fréquence, toutes les harmoniques sont fortement atténuées. On appelle
bande passante l’espace de fréquences tel que tout signal appartenant à cet intervalle, ne
subisse, au plus, qu’un affaiblissement déterminé par rapport à un niveau de référence.

L’affaiblissement, exprimé en décibel (dB), est donné par la relation :

P1 : puissance du signal en sortie P0 : puissance du signal de référence( bruit)

La bande passante est généralement définie pour une atténuation en puissance de moitié, ce
qui correspond à –3 dB
La largeur de bande d’un signal correspond à la bande passante minimale que le système
doit posséder pour restituer correctement l’information. Ainsi, la bande passante qualifie le
système, et la largeur de bande qualifie le signal.

Notons que le terme de bande passante est utilisé non seulement pour désigner un espace
fréquentiel(Bande Passante ou BP en Hz), mais aussi pour qualifier le débit binaire d’un
système (Bande Passante exprimée en bit/s).
▪ Notion de filtre
Un système ne restitue pas les différentes composantes du signal de manière identique, il agit
comme un filtre. En fonction de l’espace de fréquence que le système retransmet, on distingue
3 types de filtres (figure ci-dessous).

Le filtre passe-bas ne se laisse «


traverser » que par les fréquences
basses, il atténue les fréquences
élevées.
le filtre passe-haut atténue les
fréquences basses. En principe un
système de transmission se présente à
la fois comme un filtre passe-bas et un
filtre passe haut, il laisse passer une
certaine bande de fréquence
En principe un système de transmission
se présente à la fois comme un filtre
passe-bas et un filtre passe haut, il laisse
passer une certaine bande de
fréquence, c’est un filtre passe-bande
Le signal à transmettre devra tenir compte de ces caractéristiques, c’est le rôle rempli par
l’ETCD (DCE).
Deux données caractérisent un filtre :

➢ La fréquence de coupure (fc), ou fréquence à partir de laquelle on considère que toutes


les fréquences supérieures et (ou) inférieures sont atténuées d’une valeur donnée
(généralement –3 dB).

➢ La pente de la courbe d’affaiblissement qui s’exprime en dB


▪ Notion de la Capacité théorique d’un canal de transmission

formule de Shannon

W est la largeur de la bande passante.

La puissance du signal est inferieure ou égale à S.

B est la puissance du bruit additif. Sa valeur est constante dans la bande utile.
▪ Intervalle significatif
On appelle intervalle significatif la durée pendant laquelle le signal à transmettre ne varie
pas. Il est noté T et s'exprime en secondes. On pourra aussi dire que l'intervalle significatif
d'un signal numérique correspond à la durée d'un élément binaire.

On le note souvent ∆
▪ Débit d'un signal numérique
Pour un signal numérique, on appelle débit binaire D la quantité d'informations émise par
unité de temps par une source. L'unité de débit binaire est le bit par seconde ou bps.

Le débit binaire dépend des caractéristiques physiques du support de transmission et des


techniques de transmission utilisées. Naturellement il ne possède de signification que dans le
contexte de l'existence d'un signal. Par définition, le débit représente le nombre d'éléments
binaires transmis par seconde, il est donc l'inverse de la durée d'un élément binaire ou
intervalle significatif :
▪ Notion de rapidité de modulation
Une ligne ou un canal de transmission se comporte comme un filtre passe-bas dont l’un des
effets est l’étalement du signal. Dans les conditions limites, cet étalement a pour
conséquence que la fin d’une impulsion transmise se confond avec le début de la suivante,
les circuits électroniques ne peuvent, alors, distinguer les deux impulsions.

Plus la fréquence de coupure haute est faible, plus les impulsions successives devront être
espacées dans le temps pour éviter ce phénomène. Le nombre maximal d’impulsions que
peut transmettre un système, par unité de temps, est, au plus, égal au nombre de transitions
que le système peut admettre.
Si on désigne par te le temps élémentaire ou temps bit (durée du bit), une succession de 0 et
1 constitue un signal périodique de fréquence f et de période T conforme à la représentation
suivante :
R désigne le nombre maximal de transitions qu’un système peut supporter, et est appelé
rapidité de modulation. La rapidité de modulation, grandeur analogue à une fréquence,
s’exprime en Baud et représente le nombre de temps élémentaires du signal par unité de
temps.
▪ Notion de débit binaire et de valence de signal
Dans ces conditions, le débit binaire est le double de la rapidité de modulation.

On appelle valence du signal et on la désigne par n, le nombre d’états que peut prendre le
signal durant un temps élémentaire. Le débit s’exprime alors par la relation :
2- Impédance caractéristique

▪ Définition
Une ligne de transmission est constituée de 2 conducteurs de cuivre séparés par un isolant.
La figure ci-dessous modélise un élément d’une ligne en matérialisant ses composantes physiques

Elle présente au courant électrique un effet résistif (R) responsable de l’atténuation du signal,
des effets réactifs qui se décomposent en effet selfique (L) et en effet capacitif (C), et enfin la
conductance (G) qui exprime la perte par effet résistif entre les deux conducteurs
(généralement négligeable).
On appelle impédance (Z) de l’élément de ligne de longueur dl, le rapport du/di. La notion
d’impédance en courant alternatif recouvre une notion similaire à celle de résistance en
courant continu, elle s’exprime en ohm (Ω).

Le rapport du/di pour une ligne supposée de longueur infinie s’appelle impédance
caractéristique notée Zc :

ω est la pulsation du courant exprimée en radian/s f, en Hz, la fréquence du signal

Zc, ou impédance caractéristique, est l’impédance d’une ligne de longueur infinie. On


montre (figure ci-dessous ) qu’une ligne de longueur finie refermée sur un récepteur, dont
l’impédance Zr est telle que Zr = Zc, se comporte comme une ligne de longueur infinie. Le
transfert de puissance est maximum entre le générateur et le récepteur. La ligne est dite
adaptée (adaptation d’impédance).
❑ Conséquence de la désadaptation d’impédance : l’écho
À chaque rupture d’impédance (Zr # Zc), le transfert de puissance n’est pas optimal, une partie
de l’énergie incidente est réfléchie. Cette énergie (onde réfléchie ou écho) se combine à
l’énergie incidente pour former des ondes stationnaires.
En transmission numérique, l’écho a pour conséquence de générer des «bits
fantômes»,introduisant des erreurs de transmission
Exercice d’application 1

Utilisé dans tous les domaines de la physique, le décibel est une unité logarithmique qui
exprime le rapport d’une grandeur (A) par rapport à une autre prise comme référence (B). La
relation est de la forme :

A/B(dB) = 10log10(A/B)

Compte tenu de cette définition, quel est le rapport en vraie grandeur des rapports A/B
exprimés en dB?
LES SUPPORTS GUIDÉS

➢ Paire bifilaire
La ligne bifilaire est constituée de 2 fils conducteurs cylindriques identiques parallèles entre
eux.

- peu coûteux,
- pertes élevées, débit limité.
➢ La paire torsadée

La paire torsadée ou symétrique est constituée de deux conducteurs identiques torsadés.


Les torsades réduisent l’inductance de la ligne (L).
Généralement plusieurs paires sont regroupées sous une enveloppe protectrice appelée
gaine pour former un câble. Les câbles contiennent 1 paire, 4paires ou plusieurs
dizaines de paires

▪ Caractéristiques
Impédance caractéristique, bande passante et atténuation sont les caractéristiques
essentielles des paires torsadées
Cependant, compte tenu de la proximité des différentes paires dans un câble, un
phénomène spécifique apparaît : la diaphonie (figure ci-dessous).
La diaphonie, due au couplage inductif entre paires voisines , correspond au transfert du
signal d’un câble à un autre. Elle limite l’utilisation de la paire symétrique à de faibles
distances.
▪ Le câble coaxial

Une paire coaxiale ou câble coaxial (figure ci-dessous) est constituée de deux conducteurs
concentriques maintenus à distance constante par un diélectrique. Le conducteur extérieur,
tresse métallique en cuivre appelée blindage, est mis à la terre. L’ensemble est protégé par une
gaine isolante.

Le câble coaxial possède des caractéristiques électriques supérieures à celles de la paire


torsadée. Il autorise des débits plus élevés et est peu sensible aux perturbations
électromagnétiques extérieures. Le taux d’erreur sur un tel câble est d’environ 10–9.

Câble coaxial flexible type RG-59.A: Gaine extérieure en plastique B: Blindage en cuivre C:
Diélectrique D: Conducteur central (âme) en cuivre.
En transmission numérique, notamment dans les réseaux locaux, on utilise des câbles
d’impédance 50 à des débits pouvant atteindre 10 Mbit/s sur des distances de l’ordre du
kilomètre . En transmission analogique , le câble coaxial est utilisé pour réaliser des liaisons
longues distances . Son impédance est de 75 ohms. Ce câble ,similaire au câble coaxial
utilisé en télévision, est souvent dénommé câble CATV. La bande passante est d’environ 300
à 400 MHz.

Le CATV présente une bonne immunité aux parasites, mais cher et exigeant en contraintes
d’installation(rayon de courbure...), il n’est plus utilisé que dans des environnements
perturbés ou dans les systèmes sécurisés (rayonnement).

Dans les réseaux locaux, il est remplacé par la paire torsadée et dans les liaisons longues
distances par la fibre optique.
La Fibre Optique
▪ La fibre optique

✓ Principe

Un faisceau de lumière (figure ci-dessous), au passage d’un milieu 1 vers un milieu 2


(dioptre), est réfléchi (retour au milieu d’origine) et est réfracté avec une déviation (passage
dans le milieu 2).

L’indice de réfraction (n1, n2) mesure le rapport entre la vitesse de propagation du rayon
lumineux dans le vide et celle dans le milieu considéré, soit :

où n est l’indice de réfraction absolu du milieu


considéré, c la vitesse de la lumière dans le vide
(3·108 m/s), v la vitesse de propagation de la
lumière dans le milieu considéré.
Lorsque l’angle d’incidence augmente (Ɵ1),l’énergie réfractée diminue et l’énergie réfléchie
augmente
Si on augmente encore l’angle, la réfraction devient nulle (Ɵ2 = π/2, condition limite de la
réfraction) toute l’énergie est réfléchie, la réflexion est totale

Cette propriété est utilisée pour réaliser des guides de lumière: la fibre optique. Une fibre
optique (figure ci-dessosu)est composée d’un « fil » de silice appelé cœur, entouré d’une gaine
appelée manteau et d’une enveloppe de protection. La réflexion totale est assurée par des
valeurs d’indices proches tel que n1 >n 2 où n1 est l’indice du cœur et n2 celui de la gaine.
Un système de transmission par fibre optique met en œuvre:

-un émetteur de lumière (transmetteur), constitué d’une diode électroluminescente (LED,


Light Emitting Diode) ou d’une diode LASER (Light Amplification by Stimulated Emission
of Radiation), qui transforme les impulsions électriques en impulsions lumineuses;

-un récepteur de lumière, constitué d’une photodiode de type PIN (Positive Intrinsic
Négative) ou de type PDA (à effet d’avalanche) qui traduit les impulsions lumineuses en
signaux électriques;

– une fibre optique


La fibre étant un système de transmission unidirectionnel, une liaison optique nécessite
l’utilisation de 2 fibres. La figure ci-dessous montre la réalisation de coupleurs optiques pour
interconnecter deux réseaux locaux.
▪ Les différents types de fibres

Les rayons lumineux qui remplissent la condition de réflexion sont acheminés dans le
cœur de la fibre. L’ensemble des rayons admis forme un cône, le cône d’acceptance dont
l’ouverture ou angle d’incidence maximal est Ɵmax

L’ouverture numérique (ON) de la fibre est la grandeur qui qualifie le cône d’acceptance
(ON = sinƟmax).
• Les fibres à saut d’indice

Dans les fibres à saut d’indice, le cœur d’indice n1 est entouré d’une gaine d’indice n2. La
variation d’indice entre le cœur et la gaine est brutale (saut d’indice). La propagation s’y fait
par réflexion totale à l’interface cœur/gaine.
Quand le diamètre du cœur de la fibre est grand devant la longueur d’onde de la lumière,
l’ouverture numérique est importante et permet un bon couplage optique.
Ce type de fibre autorise l’utilisation de sources de faible puissance(LED). Cependant ,la fibre
admet plusieurs rayons qui se propagent sur des chemins différents ou modes de propagation.
Ces différents trajets provoquent un étalement du signal (dispersion modale ou DMD,
Differential Mode Delay),
la fibre est alors dite multimode (MMF, MultiMode optical Fiber, figure ci-dessous). La
dispersion modale provoque un étalement du signal, ce qui limite la bande passante de la fibre
et la distance franchissable.
En réduisant le diamètre du cœur, on réduit l’ouverture numérique. Cette réduction, peut être
telle que, pour une longueur d’onde donnée, la fibre n’admette plus qu’un seul rayon

La fibre est alors dite monomode (SMF, Single Mode optical Fiber), le diamètre du cœur est
compris entre 8 et 9 mm et le diamètre du manteau 125 mm.

La fibre n’est monomode qu’audelà d’une certaine longueur d’onde appelée longueur
d’onde de coupure (≈1 200 nm). La distance franchissable est de l’ordre de 100 km et la
bande passante est supérieure à 20 GHz pour une fibre de 1 km

Si la fibre monomode permet de franchir de grandes distances, le couplage optique est faible et
demande une source de puissance lumineuse supérieure .La fibre monomode exige l’emploi de
diodes laser, d’un coût plus élevé et d’une longévité réduite.
▪ Les fibres à gradient d’indice

Un compromis a été trouvé avec les fibres à gradient d’indice l’indice du cœur décroît de
façon continue, depuis le centre du cœur jusqu’à l’interface cœur/gaine suivant une loi
parabolique

Tous les rayons sont focalisés au centre de la fibre, ils ont une trajectoire proche de la
sinusoïde

La vitesse de propagation est d’autant plus élevée que l’indice de réfraction est faible. Cette
différence de vitesse tend à compenser les différences de trajet, elle réduit la dispersion
modale et autorise une portée plus grande que dans les fibres multimodes à saut d’indice. La
bande passante, pour une fibre d’un kilomètre est d’environ 500 MHz à 2 GHz et
l’affaiblissement de 0,4 dB, ce qui autorise des portées d’environ 50 km.
Les performances des fibres optiques sont :

– bande passante importante;


– immunité électromagnétique;
– faible taux d’erreur 10-12 ;
– faible affaiblissement (0,2 à 0,5 dB/km);
– faible encombrement et poids;
– vitesse de propagation élevée (monomode);
– sécurité (absence de rayonnement à l’extérieur et
difficulté de se mettre à l’écoute);
Exercice d’application 1

Une fibre optique à saut d’indice est constituée d’un cœur cylindrique entouré d’une gaine :

1. Le cœur a un indice de réfraction nC = 1,48. Calculer la vitesse de la lumière dans le


cœur.

2. Pour que la lumière puisse se propager correctement dans la fibre optique, il faut avoir
réflexion totale en I. Pourquoi ?

3. On appelle ouverture numérique ON de la fibre, le sinus de l’angle d’incidence maximal


pour lequel les rayons qui pénètrent dans le cœur sont transmis jusqu’à la sortie. Calculer la
valeur de ON sachant l’angle d’incidence maximal obtenu par la loi de réfraction est 14,0° .
Exercice d’application 2

Un rayon lumineux monochromatique d'un faisceau laser pénètre dans l'une des fibres
optiques d'un fibroscope. Son angle d'incidence en I sur la paroi de la fibre est
égal à 60°. L'angle d'incidence à partir duquel il y a réflexion totale à la surface du verre est
égal à 42°.

1-Que signifie monochromatique ? La lumière du Soleil est-elle monochromatique ?


2-Identifier l'angle d'incidence au point I sur le schéma
3-Y a-t-il réflexion totale en I ? Justifier en rédigeant une réponse.
Exercice d’application 2

La transmission de voix numérisée nécessite un débit binaire de 64 kbit/s. En supposant


que la transmission se fasse par des signaux modulés de valence 32,
1. Quelle est la bande passante disponible ?

2. Quel doit être en vraie grandeur et en décibels le rapport S/B (la puissance du signal sur
la puissance du bruit) de la ligne de transmission offrant un débit binaire de 64 kbit/s et
possédant une largeur de bande trouvée dans la question précédente
❖ Choix du types de Fibres
▪ La fibre multimode (OM)

• Les rayons lumineux peuvent suivre des trajets différents suivant l'angle de réfraction.

• Les rayons peuvent donc arriver au bout de la ligne à des instants différents, d'une
certaine dispersion du signal.

• Elles sont généralement utilisées pour de courtes distances, elles ont pour émetteur
une diode électroluminescente et des performances d'environ 1 gigabits/Km.

• La fibre multimode est généralement utilisée pour de courte distance (de l'ordre de la
centaine de mètre). Elle est la plus employée pour les réseaux privés(LAN).

• Les fibres multimodes existent en quatre qualités : OM1, OM2, OM3, OM4, en ordre
croissant de performance
▪ La fibre monomode (OS)
• Les rayons suivent un seul chemin. Elle a le coeur si fin (de l'ordre de la longueur d'onde du signal
transmis) que le chemin de propagation des différents modes est pratiquement direct.
• La dispersion du signal est quasiment nulle, le signal est donc très peu déformé.
Ses performances sont d'environ 100 gigabits/km, l'indice de réfraction peut être constant ou
décroissant..
• Cette fibre est utilisée essentiellement pour les sites à distance. Le petit diamètre du coeur nécessite
une grande puissance d'émission, donc des diodes au laser qui sont relativement onéreuses.

• Du fait de ses débits très importants, cette fibre est utilisée essentiellement pour les sites à grande
distance et très grande distance.

• Les fibres monomodes existent en deux qualités : OS1 et, plus récent, OS2. Les performances
sont équivalentes avec un avantage à OS2 dont l'affaiblissement est moindre à 1 383 nm de
longueur d'onde

• Les fibres multimodes ne sont pas moins chères que les monomodes, mais elles font appel à des
équipements actifs (convertisseurs, switchs) qui sont moins chers

• À cela s'ajoute une gaine en acrylate d'un diamètre de 250 microns environ
La colonne « Dimension » donne deux valeurs :

•la première est le diamètre du cœur de la fibre


•la seconde celle de la gaine optique en verre contre laquelle est réfléchi le signal lumineux.

Les fibres monomodes et multimodes ont quasiment le même diamètre extérieur, même si le
cœur du monomode est beaucoup plus fin
Comment choisir la fibre

Le choix de type de fibre se réalise en fonction des deux paramètres principaux :


•le débit
•la distance.

Si vous disposez déjà des équipements actifs, connaissant le(s) protocole(s) ethernet
qu'ils acceptent, il est facile de choisir la fibre adaptée à la distance désirée, sachant que
OM2 et OS1-OS2 sont les qualités les moins chères.

Si vous partez d'une feuille blanche, selon le débit et la distance souhaités, il est facile
d'optimiser le rapport qualité-prix de l'ensemble équipements actifs plus câbles
optiques.
Exercices d'identifications

Identifier sur le câble ci-dessous le type de fibre (Mono ou multimode)


Câbles à fibres optiques
Généralités sur les câbles à fibres optiques

▪ Dans la majorité des applications, on utilise des câbles à fibres optiques, c’est à-dire des fibres
optiques protégées mécaniquement. Il existe une très large gamme de câbles optiques
répondant à tous les cas rencontrés :

– Câbles d'extérieur, entre immeubles, installés en aérien, en souterrain ou en caniveaux.

– Câbles pour la distribution verticale entre étages.

– Câbles pour la distribution horizontale jusqu'au poste de travail, en apparent, en faux-


plafond ou faux-plancher.

– Câbles dotés de gaines particulières pour certaines protections contre les rongeurs, contre
l'humidité, contre des agents corrosifs (provoque une brûlure chimique), contre des
plombs de chasse, etc.

– Câbles dont les gaines sont sans halogène et à faibles dégagement de fumées (low smoke
zero halogen - LSZH ou LSOH) pour les bâtiments recevant du public.

– Câbles pour les liaisons de très longues distances terrestres, fluviales ou sous-marines, etc
Constitution d'un câble à fibres optiques

• Quel que soit le type de câble, il sera constitué selon une des trois possibilités de structure
que sont:

✓ la structure serrée,
✓ la structure libre
✓ la structure en ruban
• Il contiendra un nombre de fibres optiques très variable, de la fibre unitaire à plusieurs
centaines de fibres.
Structure d'un câble à fibres optiques

▪ Câbles à fibres optiques à structure serrée

• La structure élémentaire d'une fibre optique est dite structure serrée lorsqu'elle est
recouverte de façon solidaire par un revêtement secondaire
• Ce revêtement protecteur est extrudé (Collé) directement sur la fibre optique et,
généralement, son diamètre est de 900 microns.

• Puis, à chaque fibre on ajoute des renforts en polyamide de type Kevlar (un polymère
thermoplastique constitué de noyaux aromatiques)ainsi qu'une gaine supplémentaire.
• Tout cela confère à la fibre optique des avantages en maniabilité et en résistance
mécanique.
• De plus, l'assemblage des fibres optiques de ce type autour d'un renfort central permet
de constituer facilement un câble présentant une grande facilité de pose et de
raccordement car chaque fibre est directement connectable.

• Les coefficients de dilatation et de rétractation de la fibre en verre et des


revêtements en plastique étant différents, cette structure se rencontre
essentiellement dans des applications à l'intérieur des bâtiments.
▪ Câbles à fibres optiques à structure libre

• En structure libre, la fibre élémentaire de 250 microns est logée librement dans un tube
plus large afin de faire face aux risques de dilatation ou rétractation offrant ainsi des
possibilités d'utilisation avec des plages de températures plus étendues.
• Un autre avantage de cette structure tient au fait que plusieurs fibres optiques peuvent
être placées dans un même tube d'où un moindre encombrement qu'en structure serrée, à
nombre de fibres égal.

• En revanche, le tube est rempli d'un gel spécial qui sert de barrière à l'humidité. Ceci
nécessite une plus longue préparation du câble, un temps de raccordement plus long et
une manipulation plus délicate.
Contenance d'un câble à fibres optiques

▪ Câbles unifibres
• Les câbles unifibres ou monofibres ou simplex se rencontrent peu si ce n'est au
niveau des derniers raccordements, des cordons optiques ou des jarretières
optiques dans les armoires de brassage.
▪ Câbles à deux fibres optiques

• Généralement, chaque liaison d'application nécessite deux fibres optiques, une pour
chaque sens de transmission. Ainsi, les cordons optiques ou les câbles de branchement
des équipements ou ceux de distribution vers le point d'accès comportent deux fibres
optiques.

• Ces câbles à deux fibres optiques ont deux gaines jumelées, comme le Zipcord (est un
type de câble électrique avec deux ou plusieurs conducteurs), qui peuvent se séparer
aisément, ou bien une seule gaine contenant les deux fibres optiques, câbles dits
duplex.
▪ Câbles multifibres pour distribution intérieure
• Pour la distribution intérieure, on peut trouver des câbles de six fibres optiques reliant le
local technique d'étage à un point de branchement desservant trois points d'accès.

• Dans les installations moyennement fibrées, entre répartiteurs de locaux techniques, les
câbles multifibres optiques sont souvent constitués par multiples de six fibres : 6, 12,
18, 24, 30 ou 36 fibres optiques. Pour les immeubles massivement fibrés, on a recours à
des câbles de plus forte densité contenant de 72 fibres optiques à près d'un millier.
▪ Câbles multifibres pour distribution extérieure

• En câbles d'extérieur, trois types de gainage sont généralement rencontrés :


câbles non armés standard, câbles non armés pour conditions sévères et câbles
armés.

• Tous les câbles non armés sont totalement diélectriques, d'où leur insensibilité à
la foudre et l'absence de court-circuit, d'étincelle et donc de risque d'incendie.

• Quant aux câbles armés, une tresse de protection en acier leur permet de
résister aux rongeurs qui, contrairement à une idée répandue, ne mangent pas
les câbles pour le goût de la gaine mais ne les rongent que lorsqu'ils perturbent
leurs déplacements.

• Lors de l'installation, ne pas oublier la mise à la terre de l'armature métallique !


▪ Câbles à fibres optiques agencées en ruban

• Pour les sites à forte densité de fibres , comme les centres de données (data center) ou
les centres de calcul à supercalculateurs (high performance computing), s'est
développée la technologie des câbles de fibres optiques agencées en structure de ruban.

• On rencontre deux grandes familles de câbles à fibres optiques agencées en rubans :


une famille appelée bord à bord dans laquelle les fibres sont collées et ainsi liées l'une
à l'autre ; une famille dite encapsulée dans laquelle les fibres sont plongées dans un
enduit.
Atténuation et longueur d'onde

• La lumière, lorsqu'elle se propage le long de la fibre, s'atténue progressivement. Cette


atténuation s'exprime par une valeur en dB/km (décibel par kilomètre). Cette atténuation
dépend de la longueur d'onde (λ), c'est à dire de la couleur (fréquence) de la lumière.

• En conséquence la longueur d'onde de la lumière utilisée pour transmettre un signal dans


une fibre optique n'est pas choisie au hasard, elle correspond à un minimum d'atténuation.
Bande Passante

• C'est une mesure de la capacité de transport de données d'une fibre optique.

• Par exemple, une fibre peut avoir une bande passante de 400 MHz.km (méga-hertz
kilomètre). Cela signifie qu'elle peut transporter 400MHz sur 1 km.

• La bande passante dépend du type de fibre, la fibre monomode permet d'avoir un débit
d'informations beaucoup plus important que la multimode.
Panorama des fibres

• Les fibres optiques multimodes sont classées par catégorie, et à chaque catégorie
correspondent des performances différentes.

• La fibre monomode ne connaît pas de sous classes et demeure une solution totalement
éprouvée et normalisée.

• Bande passante sous la forme de 2 chiffres


Exercice : Détermination d'une référence

Détermination d'une référence

✓ En vous aidant de la documentation ACOME, quelle est la référence du


câble fibre optique contenant 48 fibres monomode type à commander pour
une utilisation en extérieur?

✓ La référence choisi est N6971, combien y a t il de fibres par tube ?


Structure d'un réseau Fiber To The Home (FTTH)
• FTTH est l'acronyme anglais de Fibrer To The Home que l'on peut traduire en français par
"fibre jusqu'au domicile".

• L'abonné est alors directement raccordé par une fibre optique de "bout en bout".

• Une fibre est tirée entre le nœud de raccordement optique (NRO) et l'intérieur du logement
pour être raccordée à un modem
Types de FTTH

• Le FTTH dédié (Point à point ou P2P) permet à chaque abonné de disposer de sa propre
fibre de chez lui jusqu'au nœud de raccordement optique (NRO) équipé par son
fournisseur d'accès.

• Techniquement, c'est la solution la plus évolutive puisque le FAI(Fournisseur d’Access


d’internet ) peut contrôler davantage les débits et augmenter si besoin la bande passante.

• Par contre, le FTTH dédié coûte plus cher et des barrières administratives (syndic
d'immeuble, copropriété...) peuvent gêner son déploiement.
• Dans un réseau point-à-multipoint GPON (pour Gigabit Passive Optical Network) les
signaux venant des fibres de plusieurs abonnés sont rassemblés par un
diviseur/coupleur optique au sein d'une unique fibre reliée au central OLT (Optical Line
Terminal).

• Chaque client ne peut donc pas être “dégroupé” indépendamment.

• La seule possibilité de mutualisation d'un réseau GPON est au niveau du "point de


mutualisation" où sont installés les coupleurs PON
• Chaque abonné doit avoir un ONT, un équipement qui permet de récupérer les paquets qui
le concerne. Dans le futur, l'ONT sera intégré dans les box des opérateurs, mais
aujourd'hui il est systématiquement à l'extérieur.

• En Gpon, il est possible de mettre jusqu'à 64 abonnés sur un même arbre (aussi appelé
tronc GPON). Chaque arbre représente une fibre entre le point de mutualisation et le
NRO. Le débit de l'arbre Gpon est de 2488 Mb/s partagé en download et 1244 Mb/s en
upload. Le nombre maximum d'abonnés sur un arbre est de 64.

• Il est par contre difficile d'augmenter dans le futur cette bande passante : Il faut changer
simultanément l'OLT et les ONT de chaque abonné.

• Le Gpon a les faveurs de plusieurs opérateurs dont Orange, SFR et Bouygues Telecom,
grâce à un coût bien plus faible en infrastructures
Exercice : Transmission en sens descendant pour un GPON

On donne une documentation sur le GPON.


En allant à la page 11 du document fourni:

• Quelle est la longueur d’onde dans le sens descendant ?

• Quelle est la longueur d’onde dans le sens montant ?


Éléments constitutifs d'un réseau FTTH

Objectifs
Découvrir les éléments constituants un réseau fibre optique FTTH
L'illustration ci contre résume l'organisation d'un réseau FTTH
Les 4 éléments principaux d'un réseau fibre sont:
•NRO : Nœud de raccordement optique
•PM : Point de mutualisation
•PB : Point de branchement
•PTO : Prise de terminal optique
Le Nœud de raccordement optique (NRO)

• Le NRO, est le point de convergence des lignes de chaque abonné au sein du quartier.

• La partie amont du NRO est raccordée à une dorsale internet (Backbone) par de grande
infrastructure de réseaux de distribution

Visualisation
Vidéo NRO?
Le point de mutualisation (PM)

Le point de mutualisation (PM) est défini comme le point à partir duquel les opérateurs ont
accès au réseau de desserte des bâtiments.

Il est habituellement situé sur le domaine public.

Le dimensionnement du point de mutualisation dépend du nombre de logement potentiels situés


en aval du PM
•500 logements (PM500)
•300 logements (PM300)
•100 logements (PM100)
L'adduction

• L'adduction est destinée à assurer les liaisons nécessaires pour la pose des câbles
de communications entre les réseaux de communications électroniques ouverts au
public et l'ensemble immobilier.
• Selon l'article R 111-14 du CCH, « [...] le bâtiment doit disposer d'une adduction d'une
taille suffisante pour permettre le passage des câbles de plusieurs opérateurs depuis la voie
publique jusqu'au point de raccordement. »

La canalisation est constituée des câbles placés :

• soit dans des tubes conformes à la norme NF T 54-018 et marqués LST (Lignes Souterraines
de Télécommunications);

• soit dans des conduits conformes à la norme NF EN 50086-2-4 (C 68-114) ou NF EN 61386-


24 (C 68-114), de couleur verte, de diamètre nominal au moins égal à 40 mm.
Le point d'éclatement d'épissure

Il s'agit en général de boîtes de raccordement à fibre optique installées sur la partie structurante
du réseau de desserte soit pour dériver des fibres vers les immeubles soit pour éclater un câble
de transport (CTR - Câble de transport) vers des câbles de distribution (CDI - Câble de
distribution).
Le point de branchement (PB/PBO)

▪ Le choix d'installer ou non des points de branchement optique (PBO) dans les étages est
laissé à l'installateur ; s'il choisit d'en installer, leur nombre et leur lieu d'implantation sont,
entre autres, fonction du nombre de logements par étage.
Le Point de Terminaison Optique (PTO) ou de distribution optique (DTIO)
de l'abonné

• La terminaison optique de l'abonnée est constitué d'un DTiO comme terminaison


de l'installation FttH dans la gaine technique du logement à minima, complété
éventuellement par une prise de raccordement (PTO)

• Il se fixe dans le coffret de communication et permet le raccordement à la box


opérateur
Avantages de la fibre

• Faible atténuation: la fibre optique a une atténuation moins importante que les
conducteurs électriques, ce qui permet de transmettre des informations sur de plus
longues distances en nécessitant moins de répéteurs.

• Grande bande passante: la fibre optique permet d'atteindre des capacités de transport
bien plus élevées que le cuivre. Les bandes passantes typiques sont de 200 à 600
MHz.km pour des fibres multimodes, et > 10 GHz.km pour des fibres monomodes,
comparées à 10 à 25 MHz.km pour des câbles électriques usuels.

• Insensibilité aux perturbations électromagnétiques: les fibres optiques sont immunes


aux parasites électromagnétiques, et elles mêmes n'émettent aucune radiation.

• Liaison non détectable: les câbles à fibre optique étant dans la plupart des cas
totalement diélectriques, ils sont transparents vis à vis de tous types de détecteurs.

• Isolation électrique: les fibres optiques permettent d'effectuer des transmissions entre
points de potentiels électriques différents, et au voisinage d'installations à haute tension.
Exercice d’application
OLT =L'Optical Line Termination

ONU:L'optical network unit : est l'équipement utilisateur chargé de terminer


la fibre optique dans un réseau d'accès à Internet de type FTTH.

Spliter: Pour diviser le signal


Raccordement-Outillage-Identification

Raccordement par fusion

• Cette opération consiste à raccorder directement les deux fibres par


soudure au moyen d'un arc électrique, en alignant le mieux possible les
deux cœurs de fibre.

• Elle se fait grâce à un appareil appelé soudeuse ou épissureuse.

Visionner la vidéo ?
Caractéristiques et recette d'une liaison

Objectifs

Valider la conformité d'une installation


Caractéristiques d'une liaison Fibre optique

Un système d'interconnexion à fibre optique peut généralement être schématisé


ainsi:

•un système d'émission qui contient une source lumineuse.


•un ou plusieurs cordons optiques
•un système de réception
Le système d'émission

Pour bien dimensionner son système d'émission, il est important de connaître:

• Le type de source (DEL ou laser).


• la longueur d'onde d'utilisation (par exemple 1300 nm).
• la puissance de la source.
• le type de connecteur de l'interface en sortie de source.

Les cordons

Ils sont définis par:

• un câble optique caractérisé par sa longueur, le nombre de voies, le type de fibre


(monomode, multimode 50/125 ou 62,5/125).

• des connecteurs montés à l'extrémité de ce câble.

• le cordon dans son ensemble est caractérisé par une perte appelée Perte d'insertion,
exprimée en dB. Cette perte indique la quantité de lumière perdue si l'on introduit ce cordon
sur la ligne de transmission. Elle regroupe à la fois la perte linéique du câble et celle due aux
connecteurs.
Le système de reception

Il comporte un récepteur qui possède une surface photosensible, et qui convertit la lumière
en signal électrique.

Il est important de connaître :


• sa sensibilité, c'est à dire la quantité de lumière minimale qu'il est capable de détecter.
• le type de connecteurs d'interface en entrée de récepteur
Recette d'une installation

L'arrêté du 16 décembre 2011 relatif à l'application de l'article R 111-14 du CCH précise que la
vérification de la conformité de l'installation des lignes de communications électroniques en
fibre optique est réalisée par l'installateur lui-même, à l'issue des travaux.

Celui-ci « procède au contrôle de l'installation qu'il vient de réaliser », étant entendu que celle-ci
doit être faite dans les règles de l'art.

La phase de recette a pour but de vérifier que l'installation est conforme aux spécifications
techniques. Une spécification de recette doit préalablement définir les différents contrôles à
effectuer, les appareils de mesure nécessaires, les résultats à obtenir, ainsi que leur présentation à
l'intérieur du cahier de recette.

La continuité optique ainsi que les valeurs d'affaiblissement, de réflectance, et longueurs sont
contrôlées sur site tout au long de l'installation

Afin de d'assurer que les mesures réflectométriques effectuées sur les segments de transport
optique et de distribution optique sont cohérentes avec les routes optiques prévues lors de la
conception de l'ingénierie du réseau (APD), l'affaiblissement linéique mesuré sera comparé avec
l'affaiblissement linéique théorique de chaque liaison optique.
L'atténuation d'un canal optique ou le budget optique
Exemple de calcul d'un budget optique

Données opérateur à utiliser pour les calculs du budget et bilan optique :


•Epissure : 0,15 dB
•Connecteur SC/APC : 0,45 dB
•Connecteur SC/UPC : 0,55 dB

Exemple de calcul d'un budget optique


•Longueur de fibre mesurée 100 m, Nb d'épissures 4, Nb de connecteurs
SC/APC 4

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