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données ou de transmettre, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit,
électronique ou mécanique, photocopie, enregistrement ou autre, tout ou partie de la présente
publication, à moins d’en avoir préalablement obtenu l’autorisation écrite des auteurs.
Les auteurs ni aucune des autres personnes ayant participé ou collaboré à l’élaboration, à la
réalisation et à la distribution de la présente publication ne fournissent quelque garantie que ce
soit relativement à l’exactitude ou au caractère actuel de celle-ci. Il est entendu que la
présente publication est offerte sous la réserve expresse que ni les auteurs, ni aucune des
autres personnes ayant participé ou collaboré à son élaboration, à sa réalisation et à sa
distribution n’assument quelque responsabilité que ce soit relativement à l’exactitude ou au
caractère actuel de son contenu ou au résultat de toute action prise sur la foi de l’information
qu’elle renferme, ou ne peuvent être tenus responsable de toute erreur qui pourrait s’y être
glissée ou de toute omission.
Pour tout commentaire concernant la présente publication vous pouvez vous adresser à :
Me André Laporte
LAPORTE & LAVALLÉE, AVOCATS
896 Boul. Manseau
Joliette, Québec
Canada
J6E 3G3
2
Les manœuvres et les tests utilisés lors d’une
expertise médico-légale de l’appareil locomoteur
INTRODUCTION ............................................................................................................... 9
∗
Les auteurs sont avocats au sein de l’étude Laporte & Lavallée. Ils tiennent à remercier, tout particulièrement,
le Dr. Michel Leroux, chirurgien-orthopédiste, pour sa collaboration et ses conseils précieux lors de
l’élaboration de la présente publication. Les auteurs tiennent, également, à remercier M. Adam Jordan
Weistein pour sa participation généreuse à titre de modèle lors de la prise des photographies du présent texte.
3
2.3.4 Manœuvres du syndrome du défilé thoracique .......................... 27
3. Épaule .................................................................................................................... 31
4
3.2.6.1 Manœuvre de rétraction scapulaire .............................. 51
3.2.6.2 Manœuvre de glissement scapulaire ............................ 51
4. Coude .................................................................................................................... 53
5. Poignet ................................................................................................................... 58
5
6.2.2.3 Sensibilité..................................................................... 76
8. Hanche ................................................................................................................... 91
9. Genou .................................................................................................................... 97
6
9.2.1 Évaluation de l’épanchement articulaire .................................... 99
7
10.2.5 Test de Kleiger ......................................................................... 123
10.2.6 Signe de Tinel ........................................................................... 124
10.2.7 Test du tiroir de la cheville ....................................................... 124
10.2.8 Too many toes test .................................................................... 125
8
INTRODUCTION
L’expertise médicale est omniprésente lors du traitement d’un dossier d’un accidenté
d’automobile. On y réfère pour déterminer la relation entre une blessure et le fait accidentel, pour
établir la nécessité des soins ou encore pour évaluer la perte de qualité de vie ou la capacité de la
Les praticiens de ce domaine particulier du droit sont appelés régulièrement à étudier ces
expertises et sont, ainsi, constamment confrontés à des notions médicales (telles que le test de
Valsalva, les manœuvres de Jobe, de Spurling, de Speed, d’O’Brien, le Lasègue, les manœuvres
Pour servir au mieux l’intérêt d’un client, il s’avère souvent essentiel de saisir correctement la
Nous vous proposons donc d’effectuer une revue des manœuvres et tests les plus
couramment utilisés lors de l’examen médical objectif de l’appareil locomoteur. Dans cette
optique, les différentes manœuvres et tests seront tour à tour discutés en fonction de l’articulation
ou de la région du corps concernée. Pour chaque manœuvre ou test, une description en sera faite,
tout en y précisant son but et, dans la mesure où l’information est disponible, en y indiquant sa
Pour faciliter le repérage, les manœuvres vous seront présentées par région anatomique,
sous forme de grille. Il nous faut, par ailleurs, préciser qu’il ne peut être question, dans le cadre
du présent texte, d’une revue exhaustive des manœuvres médicales existantes pour l’appareil
locomoteur. Un bon ouvrage médical demeure un outil essentiel et nous vous référerons
9
d’ailleurs à certains d’entre eux tout au long de ce texte. Encore une fois, il nous faut souligner
que nos prétentions se limitent à vouloir décrire sommairement les manœuvres et tests les plus
Ce document est une version unifiée et améliorée des textes de conférences présentés
en matière d’accidents d’automobiles pour les années 2011 1 et 2012 2. Nous y avons ajouté de
Nous utiliserons une grille afin d’analyser les principales manœuvres utilisées par les
qu’elle vise. Dans certains cas, toutefois, le classement s’est fait en fonction d’une région
inséré à la fin du présent document vous permettra de repérer rapidement une manœuvre.
1
André LAPORTE, Christiane LAVALLÉE et Michel LEROUX, « Les manœuvres et les tests utilisés lors
d’une expertise médico-légale de l’appareil locomoteur », dans Service de la formation continue, Barreau du
Québec, vol. 332, Développements récents en matière d’accidents d’automobiles, Cowansville, Editions Yvon
Blais, 2011, p. 97.
2
André LAPORTE, Christiane LAVALLÉE et Michel LEROUX, « Les manœuvres et les tests utilisés lors
d’une expertise médico-légale de l’appareil locomoteur (partie 2) », dans Service de la formation continue,
Barreau du Québec, Vol. 349, Développements récents en matière d’accidents d’automobiles, Cowansville,
Editions Yvon Blais, 2012, p.
10
La grille d’analyse que nous utiliserons se présente comme suit :
Nom de la manœuvre
Autre appellation de la manœuvre
Le but de la manœuvre
Image de la manœuvre
La description de la technique
Nom de la manœuvre
test, du signe ou de l’épreuve. Il est possible que le nom d’une manœuvre ne corresponde pas
nécessairement à celui retenu par certains experts. L’expérience nous a montré, en effet, que
parfois, dans les expertises, l’auteur ou le transcripteur commet des erreurs d’orthographe ou
11
d’appellation. À noter, cependant, que lorsque la manœuvre porte, également, une autre
Cette cellule permet d’identifier une ou d’autres appellations retenues par les experts
Le but de la manœuvre
La description de la technique
Cette cellule vise à décrire sommairement la technique utilisée par l’examinateur pour
de constance obtenu lorsqu’un test est répété dans des conditions identiques (reproductibilité).
12
La validité d’une manœuvre se reflète, quant à elle, par l’exactitude avec laquelle elle mesure
ce qu’elle prétend réellement mesurer, donc sa spécificité. Toute manœuvre doit d’abord être
fiable, mais cette condition est insuffisante à elle seule. Elle doit, également, être valide pour
permettre son utilisation. De plus, l’instrument de mesure que constitue la manœuvre doit
aussi être sensible, c’est-à-dire être à même de détecter les variations de la condition du
Ainsi, la sensibilité vise d’abord à évaluer l’effet d’un traitement sur la condition d’un
patient.
Image de la manœuvre
manœuvre. Vous trouverez sur le DVD joint à la présente publication, une version vidéo des
différentes manœuvres.
Référence
3
Yves BERGERON, Luc FORTIN et Richard LECLAIRE, Pathologie médicale de l’appareil locomoteur, 2e
éd., St-Hyacinthe: Edisem, Paris: Maloine, 2008, p. 82-83.
13
Cette cellule mentionne la source de référence de l’information contenue dans la grille
complet et de haute qualité. Lorsque vous retrouverez dans la cellule « Référence » des
différentes grilles présentées simplement un numéro de page, c’est que nous vous référons
directement à ce traité.
2. RACHIS CERVICAL
commencer par une inspection générale et ce, dès son entrée au bureau de l’examinateur et
tout au long qu’il décrit ses symptômes. Cet examen est habituellement effectué d’abord par
une observation de la posture du rachis (antépulsion de la tête, épaules enroulées vers l’avant,
raideur lors de la rotation). Il se continue par une observation du rachis cervical proprement
dit et des régions anatomiques environnantes à la recherche, par exemple, d’une scoliose,
d’une rigidité, d’une lordose anormale ou d’une atrophie de la ceinture scapulaire et des
l’examen des membres supérieurs incluant l’évaluation des forces musculaires segmentaires,
segmentaire. Idéalement, l’examinateur doit identifier, aux fins d’une expertise, les
4
Y. BERGERON, L. FORTIN et R. LECLAIRE, préc., note 3.
14
Selon certains, la mobilité cervicale est difficile à évaluer, tel qu’en fait foi ce qui suit :
rachis cervical, l’évaluation doit se faire, soit par la description des restrictions fonctionnelles,
soit par l’évaluation globale pondérée. L’évaluation du rachis cervical, selon cette dernière
Règlement sur l’indemnité forfaitaire pour préjudice non pécuniaire 6 qui stipule ce qui suit :
5
Id., p. 205 et 206.
6
Règlement sur l’indemnité forfaitaire pour préjudice non pécuniaire, R.R.Q., c. A-25, r. 5.4.
15
controlatéral. À défaut ou si le mouvement controlatéral n'est
pas sain, se référer aux données conventionnelles généralement
reconnues normales pour l'âge.
Il nous faut souligner que, malgré nos recherches, nous n’avons pu clairement trouver
« les données conventionnelles généralement reconnues normales pour l’âge » dont fait
mention cette disposition. De plus, nous avons constaté que même les barèmes utilisés au
Québec concernant l’indemnisation des victimes ne s’entendent pas tous sur le degré
d’amplitude de mouvement d’une personne normale, tel que le démontre le tableau ci-
dessous.
Tableau 1
7
Linda COCCHIARELLA et Gunnar B. J. ANDERSSON, Guides to the Evaluation of Permanent Impairment,
5e éd., Chicago, American Medical Association, 2001, aux pages 418, 420 et 421.
8
Règlement sur les atteintes permanentes, R.R.Q., c. A-25, r. 0.1 (Répertoire des atteintes permanentes, version
annotée par la S.A.A.Q.).
9
Règlement sur le barème des dommages corporels, R.R.Q., c. A-3.001, r. 0.01.
16
Certains experts réfèrent, parfois, aux amplitudes normales de mouvements retrouvées
au barème américain, ce qui crée certains problèmes lorsqu’il faut comparer diverses
expertises effectuées pour une même victime au fil du temps afin de démontrer, par exemple,
La figure 1 qui suit illustre les amplitudes de mouvements du rachis cervical selon les
barèmes québécois.
30° 40°
40° 60° 60°
40° 40°
Ces images ont été légèrement modifiées. À l’origine, elles proviennent de : Klaus BUCKUP, Examen clinique de
l’appareil locomoteur. tests-
tests- signes-
signes-manœ
manœuvres,
uvres, 2e éd., Paris, Maloine,
Maloine, 2010, page 11.
schéma en forme d’étoile visant à décrire les limitations de mouvements du rachis. Il s’agit du
17
schéma en étoile de Maigne qui utilise des traits et des croix plus ou moins rapprochés d’un
épicentre. Les traits traduisent une limitation non douloureuse et, les croix, une limitation
douloureuse. L’importance des limitations est représentée par le nombre de traits ou de croix
(de 1 à 3) et par leur distance de l’épicentre. Ce schéma en étoile peut être utilisé pour évaluer
flexion
latéroflexion
Gauche Droite
rotation
extension
flexion, une limitation douloureuse en latéro-flexion droite et une limitation sévère, mais non
18
2.3.1 Manœuvres de mise en tension radiculaire
manœuvres standardisées peuvent ainsi être effectuées pour objectiver une irritation
neurologique visant à évaluer la force, les réflexes et la sensibilité et, également, une
évaluation des signes de mise en tension radiculaire par le biais de manœuvres. Vous
trouverez ci-après la description de trois de ces manœuvres incluant leur degré de fiabilité, de
spécificité et de sensibilité.
19
2.3.1.2 Manœuvre de distraction
Test de la traction cervicale
20
2.3.2 Manœuvres de compression médullaire
Une compression médullaire peut être décrite comme une déformation de la moelle
épinière due à un hématome, à une tumeur ou à une hernie discale. Elle peut avoir pour
conséquence une interruption des voies nerveuses. Cette interruption peut causer des
l'importance de la lésion.
21
être la conséquence d’une lésion de nerfs moteurs ou sensitifs. La compression d’un nerf
moteur au niveau du rachis cervical entraîne normalement une faiblesse des membres
supérieurs, alors que la compression d’un nerf sensitif occasionne des paresthésies dans les
précise de celle-ci puisque les signes cliniques d’une radiculopathie sont souvent les mêmes
qu’elle origine d’une hernie discale, d’une sténose foraminale ou d’une tumeur 10.
L’examen d’un réflexe ostéo-tendineux permet d’évaluer l’intégrité d’un arc réflexe
Le patient doit être détendu pour effectuer l’évaluation des réflexes. On dispose les
membres examinés symétriquement, de façon à ce que le muscle visé soit à demi étiré et on
percute brusquement le tendon. La percussion doit être rapide et directe. L'examen doit se
faire d'une manière comparative entre les réflexes des membres opposés et les réflexes sus et
sous-jacents.
biceps en percutant le tendon du biceps brachial situé légèrement au-dessus du coude. Dans ce
cas, c’est l’intégrité de la racine nerveuse de C5 et C6 qui est évaluée. Le réflexe tricipital,
10
Y. BERGERON, L. FORTIN et R. LECLAIRE, préc., note 3, p. 400.
22
appelé également réflexe olécrânien, se présente sous la forme d’une extension (allongement)
brachial, permettant ainsi de vérifier l’intégrité des racines C7 et C8. Le réflexe stylo-radial,
appelé également réflexe supinateur, est obtenu par la percussion de la styloïde radiale créant
une flexion et une supination de l'avant-bras. C’est la racine C6 qui est alors évaluée.
bien que cela soit peu fréquent. Il y a, par exemple, le réflexe cubito-pronateur réalisé par la
percussion de la styloïde cubitale et qui entraîne une pronation de la main. C’est la racine C8
qui est alors concernée. Il y a, aussi, le réflexe palmaire obtenu en percutant la face antérieure
du poignet (tendon du fléchisseur long des doigts) et qui provoque normalement une flexion
La vivacité du réflexe ostéo-tendineux est également importante. Elle est évaluée sur
une échelle de 0 à 4+. Une évaluation de 2+/4+ est considérée comme normale.
23
2.3.3.1.1 Réflexe bicipital
N/A
La compression radiculaire de C5 ou
C6 peut entraîner la diminution ou
l’abolition du réflexe bicipital.
24
2.3.3.1.3 Réflexe tricipital
Réflexe olécranien
2.3.3.2 Motricité
alors comme référence une cote sur une échelle allant de 0 à 5. Les signes + ou – peuvent être
5 Force normale
25
2.3.3.3 Sensibilité
Une radiculopathie peut entraîner une hypoesthésie dans certains territoires cutanés ou
via le test de la piqûre pour plus de précision. Il existe une représentation classique des
territoires cutanés innervés par les racines nerveuses. De façon générale, une atteinte de C5
correspond à une hypoesthésie de la face latérale de l’épaule, alors qu’une lésion de C6 est
des 2e et 3e doigts et de la région centrale de la face antérieure de la main, alors qu’un déficit
Cette image a été légèrement modifiée. Elle provient de : Yves BERGERON, Luc FORTIN et Richard LECLAIRE,
Pathologie médicale de l’appareil locomoteur, 2e éd., St-Hyacinthe: Edisem, Paris: Maloine, 2008, page 237.
26
2.3.4 Manœuvres du syndrome du défilé thoracique
Ce syndrome peut être défini comme une compression des structures neurovasculaires
lorsque les bras sont étendus, lorsque le patient tourne la tête, lorsqu’il respire profondément
ou lorsque les bras sont maintenus élevés au-dessus des épaules pendant un certain temps.
Le défilé thoracique est situé entre les masses musculaires des scalènes, sous la
clavicule et au-dessus de la 1ère côte. C'est le trajet qu'emprunte le plexus brachial, de même
que les artères et les veines sous-clavières. Les conditions qui amènent cette compression sont
spasme musculaire, par exemple, suite à une entorse cervicale, ou cervicalgie posturale et
tensionnelle.
27
L'examen clinique consiste à rechercher une altération du pouls radial et la présence
d'un souffle sousclaviculaire provoquées par certaines manoeuvres d'élévation du bras. Ces
manoeuvres ont pour but d'amener l'épaule dans une position de compression en conjuguant
déterminer l’étiologie.
défilé thoracique
28
2.3.4.1. Manœuvre de Roos
Elevated Arm Stress Test (EAST) ou
syndrome d’effort du bras élevé
(SEBE)
La manœuvre a pour but de reproduire
les symptômes du SDT: apparition
graduelle de douleurs au cou et aux
épaules, aux bras ou des paresthésies
dans les avants-bras et les doigts.
Il s’agit d’élever les 2 bras à 90°
d’abduction et de rotation latérale avec
les épaules et les coudes dans le plan
frontal du thorax. Les coudes sont
fléchis à 90° tout en ouvrant et fermant
lentement les mains durant 3 minutes.
La fiabilité de ce test serait la plus
élevée des tests du SDT . page 296
29
2.3.4.3. Manœuvre de Wright
Manœuvre pour détecter un syndrome
du petit pectoral (syndrome
d’hyperabduction)
La manœuvre a pour but de mettre en
évidence le syndrome du petit
pectoral. Elle vise à objectiver la
disparition ou la diminution du pouls
radial reproduisant les symptômes
habituels.
Le test consiste à élever le bras en
hyperabduction avec une rotation
externe à 90° et le coude en légère
flexion.
Manœuvre costo-claviculaire
N/A
pages 297 et 298
30
2.3.4.5 Manœuvre de la posture militaire
Manœuvre du militaire
N/A
pages 297 et 298
3. ÉPAULE
commencer par une inspection, suivie par une palpation des os, de l’articulation et des tissus
mous. Les mesures d’amplitudes de mouvements doivent être effectuées tant activement que
passivement et l’examen doit comprendre les manœuvres dites d’accrochage, de la coiffe des
De plus, le tout doit être complété par un examen du rachis cervico-dorsal, par un
défilé thoracique.
31
L’épaule est une structure fort complexe puisqu’elle compte plusieurs articulations
physiologique (c’est-à-dire qu’elles n’ont pas les caractéristiques d’une articulation mais elles
Fig.4 L’épaule
Articulation acromio-claviculaire
Articulation subcoraco-acromiale
Cette image a été modifiée et provient du site : <http://medecin.skyrock.com/13.html> (consulté le 2 avril 2012).
32
3.1 Amplitude de mouvement
L’épaule doit être évaluée, entre autres, en tenant compte des dispositions de l’article 6
mouvements retenues par l’expert afin de déterminer un pointage exact qui correspondra à
Les différents barèmes utilisés au Québec ne s’entendent pas tous sur le degré
11
Règlement sur l’indemnité forfaitaire pour préjudice non pécuniaire, R.R.Q., c. A-25, r. 5.4.
33
mouvements d’extension, d’adduction et de rotation interne, tel que le démontre le tableau ci-
dessous.
Tableau 2
12
L. COCCHIARELLA et G. B. J. ANDERSSON, Guides to the Evaluation of Permanent Impairment, préc.,
note 7, p. 475, 477 et 478.
13
Règlement sur les atteintes permanentes, R.R.Q., c. A-25, r. 0.1 (Répertoire des atteintes permanentes, version
annotée par la S.A.A.Q.).
14
Règlement sur le barème des dommages corporels, R.R.Q., c. A-3.001, r. 0.01.
34
Fig.5 Les mouvements de flexion et d’extension
40°
Ces images ont été légèrement modifiées. Elles proviennent de : L. COCCHIARELLA et G. B. J. ANDERSSON, Guides to
the Evaluation of Permanent Impairment, 5e éd., Chicago, American Medical Association, 2001, page 475.
40°
Ces images ont été légèrement modifiées. Elles proviennent de : L. COCCHIARELLA et G. B. J. ANDERSSON, Guides to the
Evaluation of Permanent Impairment, 5e éd., Chicago, American Medical Association, 2001, page 478.
35
Fig.7 Les mouvements de rotation externe et interne
40°
Cette image a été légèrement modifiée. Elle provient de : K. BUCKUP, Examen clinique de l’l’appareil locomoteur. tests-
tests-signes-
signes-
manœ
manœuvres,
uvres, 2e éd., Paris, Maloine,
Maloine, 2010, page 98.
20°
Cette image a été légèrement modifiée. Elle provient de : L. COCCHIARELLA et G. B. J. ANDERSSON, Guides to the
Evaluation of Permanent Impairment, 5e éd., Chicago, American Medical Association, 2001, page 477.
36
Fig.9 Les mouvements d’antépulsion et de rétropulsion
antépulsion/rétropulsion
40°
40°
40°
Cette image a été légèrement modifiée. Elle provient de : K. BUCKUP, Examen clinique de l’
l’appareil locomoteur.
tests-
tests- signes-
signes-manœ
manœuvres,
uvres, 2e éd., Paris, Maloine,
Maloine, 2010, page 98.
L’accrochage est un frottement douloureux de la coiffe des rotateurs qui survient lors
des mouvements amples de l’épaule quand il y a compression par les structures osseuses.
L’accrochage étant d’abord un phénomène mécanique lié au mouvement, son diagnostic sera
posé lors d’un examen physique reproduisant le geste d’accrochage. Il existe différentes
manœuvres visant à reproduire un tel accrochage. Dans le présent document, nous nous
37
3.2.1.1 Manœuvre de Neer
Test du choc
38
3.2.1.3 Manœuvre de Yocum
N/A
La coiffe des rotateurs est composée de quatre tendons différents continués par des
l’épaule et qui permet une rotation vers l’intérieur), du sus-épineux ou supra-épineux (en
infra-épineux et du petit rond (en postérieur et qui amènent un mouvement de rotation du bras
vers l’extérieur). Les manœuvres servent à identifier le ou les tendons responsables des
39
épineux et du petit rond, le lift-off test et le test de Napoléon qui évaluent le tendon du
subscapulaire et, finalement, les manœuvres de Speed et de Yergason qui évaluent le tendon
Vue antérieure
40
3.2.2.1. Manœuvre de Jobe
Manœuvre de la canette vide renversée
ou empty can
41
3.2.2.3 Manœuvre de Patte
N/A
42
3.2.2.5 Test de Napoléon
Belly press test, test de compression
abdominale
43
3.2.2.7 Manœuvre de Yergason
N/A
claviculaire.
44
3.2.3.1 Manœuvre d’O’Brien
N/A
45
3.2.3.3 Manœuvre du foulard
Manœuvre d’hyperadduction de
l’épaule
L'articulation de l'épaule est la plus mobile du corps humain mais, également, la plus
instable en raison de la forme des surfaces osseuses articulaires en présence. Les surfaces
articulaires de l'épaule sont unies grâce à un ensemble de ligaments se situant tout autour de
l'articulation qu'on appelle la capsule. L'attache de cette capsule sur le rebord de l'omoplate est
Ainsi, lors des manœuvres de provocation, l’épaule est placée dans une position de
46
Fig.11 La subluxation de l’épaule
47
3.2.4.2 Manœuvre de mise en tension postérieure
N/A
de l’épaule à partir d’une position dans laquelle les ligaments sont relâchés.
«Une épaule est considérée comme « laxe » quand l'amplitude de rotation externe
coude au corps est supérieure à 80° et qu'un signe du sillon»15 (test du sulcus) peut être mis en
évidence.
15
Voir à cet effet le site : <http://www.maitrise-orthop.com/viewPage.do?id=622> (consulté le 2 avril 2012).
48
3.2.5.1 Manœuvre du sulcus
Sillon subacromial
49
3.2.6 Évaluation de la scapula (omoplate)
Fig.12 La scapula
scapula
50
3.2.6.1. Manœuvre de rétraction
scapulaire
N/A
N/A
page 618
51
3.2.7 Évaluation du bourrelet glénoïdal (labrum)
Le bourrelet glénoïdal est défini comme «un anneau de cartilage fibreux fixé sur le
pourtour de la glène de l’omoplate»16 (la glène représentant une cavité peu profonde d’un os
située au niveau d’une articulation). Le bourrelet glénoïdal est également appelé labrum
l’articulation. Nous n’examinerons qu’une seul manœuvre, soit la manœuvre d’O’Brien que
16
<http://dictionnaire.doctissimo.fr/definition-bourrelet-glenoidien.htm> (consulté le 2 avril 2012).
52
3.2.7.1 Manœuvre d’O’Brien
N/A
Cette manœuvre a pour but d’évaluer le
bourrelet glénoïdal supérieur. Elle produit
une douleur profonde ou un déclic
douloureux durant la première manœuvre
qui diminue ou disparaît à la seconde.Il
faut s’assurer que le patient ressent une
douleur profonde (sinon, il pourrait s’agir
d’une lésion de l’articulation acromio-
claviculaire).
4. COUDE
Le coude est une articulation complexe qui unit le bras à l’avant-bras, c'est-à-dire
l'humérus aux deux os de l'avant-bras: le radius et le cubitus (ulna), tel qu’illustré à la figure
15. L’examen d’un individu se plaignant d’un problème au coude doit normalement
commencer par une inspection ou une observation comparée du côté controlatéral, suivi par
une palpation de l’articulation et une évaluation des tendons et des ligaments. Les mesures
53
Fig.14 Le coude
Les amplitudes normales du coude répertoriées en vertu des différents barèmes utilisés
pour l’indemnisation au Québec sont sensiblement les mêmes, tel que le démontre le tableau
qui suit.
54
Tableau 3
17
L. COCCHIARELLA et G. B. J. ANDERSSON, Guides to the Evaluation of Permanent Impairment, préc.,
note 7, p. 471 et 472.
18
Règlement sur les atteintes permanentes, R.R.Q., c. A-25, r. 0.1 (Répertoire des atteintes permanentes, version
annotée par la S.A.A.Q.).
19
Règlement sur le barème des dommages corporels, R.R.Q., c. A-3.001, r. 0.01.
55
4.2 Manœuvres du coude
L’évaluation du coude se fait, entre autres, par des manœuvres de mise en tension
56
4.2.1 Manœuvre de Cozen
N/A
Cette manœuvre vise à mettre en
évidence une épicondylite latérale ou
externe. Il s’agit d’une contraction
contrariée du court extenseur radial du
carpe.
Le patient est assis. L’examinateur
fixe d’une main le coude, alors que
l’autre est posée à plat sur le dos du
poing du patient. Celui-ci tente de
porter le poing en extension contre la
résistance pratiquée par l’examinateur.
La présence d’une douleur à
l’épicondyle latéral ou à la face radiale
de la loge des muscles extenseurs est
indicateur d’une épicondylite. pages 649 et 650 et K. BUCKUP, examen clinique
de l’appareil locomoteur. tests-signes-manœuvres , 2e
N/A éd., Paris, Maloine, 2010, page 181
57
4.2.3 Manœuvre d’O’Driscoll
Manœuvre de ressaut latéral
5. POIGNET
Le poignet est une articulation qui unit l’avant-bras à la main. Il est constitué par les
(rangée proximale) et de la deuxième rangée des os du carpe. Il est composé également d’un
système ligamentaire complexe comprenant les ligaments qui unissent les deux os de l'avant-
bras aux os du carpe et les ligaments qui unissent les os du carpe les uns aux autres. L’examen
d’un individu se plaignant d’un problème au poignet doit normalement commencer par une
inspection afin de détecter des anomalies visibles (gonflement, luxation, kyste, etc.), suivi par
la palpation des os, de l’articulation proprement dite et des tissus mous. Les mesures
58
Fig.17 Vue antérieure des ligaments du poignet
59
5.1 Amplitude de mouvement
L’amplitude normale du poignet est relativement similaire selon les différents barèmes
Tableau 4
20
L. COCCHIARELLA et G. B. J. ANDERSSON, Guides to the Evaluation of Permanent Impairment, préc.,
note 7, p. 466, 468 et 473
21
Règlement sur les atteintes permanentes, R.R.Q., c. A-25, r. 0.1 (Répertoire des atteintes permanentes, version
annotée par la S.A.A.Q.).
22
Règlement sur le barème des dommages corporels, R.R.Q., c. A-3.001, r. 0.01.
60
Fig.19 Le mouvement d’extension et de flexion
palmaire
60° dorsi-flexion
extension
flexion plantaire
Flexion palmaire
70°
Cette image a été modifiée. Elle provient de : K. BUCKUP, Examen clinique de l’l’appareil locomoteur. tests-
tests-signes-
signes-manœ
manœuvres,
uvres, 2e
éd., Paris, Maloine,
Maloine, 2010, page 98.
Déviation radiale/abduction
radiale/ Déviation cubitale (ulnaire)/adduction
(ulnaire)
61
Fig.21 Le mouvement de supination et pronation
Les manœuvres du poignet que nous avons retenues dans le présent texte visent soit à
évaluer la stabilité, comme le test de Watson, soit à mettre en évidence certaines pathologies,
62
5.2.1 Manœuvre de Watson
Scaphoid shift test
63
5.2.3 Test de compression du canal
carpien
N/A
64
5.2.5 Test de Phalen
N/A
Le test est moins fiable que le test de K. BUCKUP, examen clinique de l’appareil
locomoteur. tests-sig nes-manœuvres , 2e éd., Paris,
Phalen classique. Maloine, 2010, page 222
65
6. RACHIS LOMBAIRE
commencer par une inspection générale et ce, dès son entrée dans le bureau de l’examinateur
et tout au long de l’examen. Cet examen est habituellement effectué, d’abord, par
l’observation de l’ensemble du rachis et il se continue par une étude plus spécifique du rachis
exemple, d’une scoliose, d’une rigidité quelconque, d’une lordose anormale ou d’une atrophie
suite, évaluer la mobilité vertébrale du rachis lombaire, tant activement que passivement, de
quantitative des amplitudes de mouvements (par exemple l’indice de Schöber) et, finalement,
une évaluation des mesures angulaires. Idéalement, l’examinateur doit identifier, aux fins
d’une expertise, les amplitudes normales qu’il retient comme point de comparaison et la
inclinomètre).
66
rachis lombaire, l’évaluation doit se faire, soit par la description des restrictions
fonctionnelles, soit par l’évaluation globale pondérée. L’évaluation du rachis lombaire, selon
cette dernière technique, doit s’effectuer conformément à l’article 3 des règles particulières
l’annexe I du Règlement sur l’indemnité forfaitaire pour préjudice non pécuniaire 23 qui
Il nous faut souligner que, malgré nos recherches, nous n’avons pu clairement
identifier les « données conventionnelles généralement reconnues normales pour l’âge » dont
fait mention cette disposition. De plus, nous avons constaté que même les barèmes utilisés au
Québec, concernant l’indemnisation des victimes, ne semblent pas s’entendre sur le degré
d’amplitude de mouvement d’une personne normale, tel que le démontre le tableau ci-
23
Règlement sur l’indemnité forfaitaire pour préjudice non pécuniaire, R.R.Q., c. A-25, r. 5.4.
67
dessous. Les résultats y figurant reflètent, en fait, la technique d’évaluation des amplitudes de
mouvements utilisée.
Tableau 5
au barème américain, ce qui peut créer certains problèmes lorsqu’il faut comparer diverses
expertises effectuées pour une même victime au fil du temps afin de démontrer, par exemple,
une détérioration de sa condition. Par ailleurs, scientifiquement, il n’a pas été possible de
démontrer une relation entre la perte de mouvement et le degré d’invalidité consécutive à une
blessure du rachis lombaire. De ce fait, nous partageons l’opinion des certains auteurs à l’effet
24
L. COCCHIARELLA et G. B. J. ANDERSSON, Guides to the Evaluation of Permanent Impairment, préc.,
note 7, p. 418, 420 et 421.
25
Règlement sur les atteintes permanentes, R.R.Q., c. A-25, r. 0.1 (Répertoire des atteintes permanentes, version
annotée par la S.A.A.Q.).
26
Règlement sur le barème des dommages corporels, R.R.Q., c. A-3.001, r. 0.01.
68
qu’il « apparaît illogique d’évaluer l’atteinte permanente et l’invalidité en fonction de
La figure 22 qui suit illustre les amplitudes de mouvements lors de la flexion du rachis
lombaire selon différentes techniques d’évaluation. Les amplitudes articulaires varient selon
la méthode utilisée, particulièrement pour la flexion antérieure. Par exemple, une flexion
antérieure globale peut représenter 105°, dont 40° ou plus sont attribuables à la flexion des
hanches et 60° à la flexion lombaire. Quant à la méthode dite de distance doigts-sol, elle tient
105°
Cette image a été légèrement modifiée. À l’origine, elle provient de : Klaus BUCKUP, Examen clinique de l’l’appareil locomoteur,
tests-
tests-signes-
signes-manœ
manœuvres,
uvres, 2e éd., Paris, Maloine,
Maloine, 2010, page 11.
27
Y. BERGERON, L. FORTIN et R. LECLAIRE, préc., note 3, p. 399.
69
Fig.23 Le mouvement d’extension du rachis lombaire
extension
Cette image a été légèrement modifiée. À l’origine, elle provient de : K. BUCKUP, Examen clinique de
l’appareil locomoteur, tests-
tests-signes-
signes-manœ
manœuvres,
uvres, 2e éd., Paris, Maloine,
Maloine, 2010, page 11.
30°
Ces images ont été légèrement modifiées. À l’origine, elles proviennent de : K. BUCKUP, Examen clinique de
l’appareil locomoteur, tests-
tests-signes-
signes-manœ
manœuvres,
uvres, 2e éd., Paris, Maloine,
Maloine, 2010, page 11.
70
6.2 Manœuvres du rachis lombaire
Les indices de mobilité rachidienne sont des indices cutanés basés sur l’étirement des
tissus mous mobilisés en même temps que les corps vertébraux lors de l’exécution de certains
mouvements. L’indice de Shöber, par exemple, sert à calculer la mobilité lors de la flexion
L’indice de Shöber utilise deux points de référence cutanée situés sur une ligne
comporte une marge d’erreur d’environ 2cm pouvant entraîner des faux positifs et des faux
négatifs, on a proposé un indice modifié qui utilise un troisième repère à 5cm sous le premier
71
6.2.1.1 Indice de Schöber
N/A
72
6.2.1.3 Test de Moll et Wright
N/A
être la conséquence d’une lésion de nerfs moteurs ou sensitifs. La compression d’un nerf
moteur entraîne normalement une faiblesse, alors que la compression d’un nerf sensitif
occasionne des paresthésies. La douleur radiculaire qui peut accompagner un déficit moteur
précise de celle-ci puisque les signes cliniques d’une radiculopathie sont souvent les mêmes
qu’elle origine d’une hernie discale, d’une sténose foraminale ou d’une tumeur 28.
28
Y. BERGERON, L. FORTIN et R. LECLAIRE, préc., note 3, p. 400.
73
Fig.26 La hernie discale
Cette image provient de : Équipe rédactionnelle de l’atlas Sobotta, Aurélie DANIEL (traducteur), Atlas
d’anatomie. Organes, systèmes et structures, édition française, Postdam, h.f. ullmann, 2011, page 114.
L’examen d’un réflexe ostéo-tendineux permet d’évaluer l’intégrité d’un arc réflexe
radiculopathie dont la cause sera déterminée par le contexte clinique et l’imagerie. L’intégrité
Les réflexes ostéo-tendineux des membres inférieurs les plus couramment évalués sont
74
6.2.2.1.1 Réflexe rotulien
Réflexe d’extension ou patello-fémoral
La compression radiculaire de L3 ou
de L4 peut entraîner la diminution ou
l’abolition du réflexe patello-fémoral
(réflexe rotulien).
75
6.2.2.2 Motricité
1 Trace de mouvement
5 Force normale
Une atteinte radiculaire peut s’accompagner d’une atrophie musculaire. Pour évaluer
une atrophie au membre inférieur, on mesure la circonférence des muscles des cuisses et des
6.2.2.3 Sensibilité
Une radiculopathie peut entraîner une hypoesthésie dans certains territoires cutanés ou
Il existe une représentation classique des territoires cutanés innervés par les racines
76
Fig.27 Les dermatomes des membres inférieurs
Ces images ont été légèrement modifiées. Elles proviennent de : Yves BERGERON, Luc FORTIN et Richard
LECLAIRE, Pathologie médicale de l’appareil locomoteur, 2e éd., St-Hyacinthe: Edisem, Paris: Maloine, 2008, page 403.
Il arrive qu’il y ait chevauchement des dermatomes des racines nerveuses de sorte que
deux ou trois racines peuvent innerver la même zone cutanée. À titre d’exemple, les zones
étendue, telles que le montre la figure 28. Sur cette figure, les zones noires représentent la
topographie des dermatomes retrouvée chez 75% de la population, auxquelles s’ajoutent les
zones hachurées qui représentent la topographie des dermatomes chez 50% de la population,
auxquellles s’ajoutent les zones en pointillées représentant celle de 25% de la population 29.
29
Y. BERGERON, L. FORTIN et R. LECLAIRE, préc., note 3, p.403.
77
Fig.28 Topographie des dermatomes de L4 et L5
Ces images ont été légèrement modifiées. Elles proviennent de : Y. BERGERON, L. FORTIN et R. LECLAIRE,
Pathologie médicale de l’appareil locomoteur, 2e éd., St-Hyacinthe: Edisem, Paris: Maloine, 2008, page 403.
segment mobile, l’évaluation de la musculature et, enfin, l’évaluation de la peau et des tissus
douloureux entre deux corps vertébraux par le biais de manœuvres de pression sur l’apophyse
évidence un spasme, une douleur musculaire ou une contracture. Quant à l’examen palpatoire
de la peau et des tissus sous-cutanés, il vise à constater la présence ou non d’une cellulalgie
78
6.2.3.1 Examen palpatoire segmentaire
Manœuvre de la sonnette, Bell test
L’examen palpatoire segmentaire a
pour but de solliciter un mouvement
douloureux entre deux corps
vertébraux.
médiane latérale
Cette image provient de : Équipe ré rédactionnelle de l’l’Atlas Sobotta, Aurélie Daniel (traducteur), Atlas
Sobotta, Auré
d’anatomie. Organes, systè
systèmes et structures,
structures, édition franç
française, Postdam, h.f. ullmann,
ullmann, 2011,
2011 page 114.
79
6.2.4.1 Manœuvre de Valsalva
N/A
80
6.2.4.3 Signe de Lasègue
Straight leg raising test (SLR), test de
l’élévation de la jambe tendue (EJT)
81
6.2.4.5 Manœuvre d’Ély
Manœuvre de Duncan-Ely
82
6.2.4.7 Slump test
Test d’inclinaison antérieure du rachis
83
6.2.5 Manœuvres de non-organicité
sont celles décrites par Waddell 30. Elles représentent une batterie simple mais complète de
signes d’origine non-organique. Bien que les manœuvres de Waddell puissent permettre de
détecter une composante non-organique de la douleur, elles ne peuvent exclure une cause
organique. Les résultats de ces manœuvres ont souvent été mal interprétés dans le contexte
médico-légal. Les signes de Waddell ne doivent pas être considérés comme des indicateurs de
30
Gordon WADDELL, John A. McCULLOCH, Ed. KUMMEL et Robert VERNER, «Nonorganic Physical
Signs in Low Back Pain», (Mars/Avril 1980), vol. 5, no 1, Spine, 117-125.
31
Dans une étude de 2004, des scientifiques concluaient que: « (…) there was little evidence for the claims of an
association between Waddell signs and secondary gain and malingering. The preponderance of the evidence
points to the opposite: no association ». Voir à cet effet: David A. FISHBAIN, R. B. CUTLER, H. L.
ROSOMOFF et R. Steele ROSOMOFF, «Is There a Relationship Between Nonorganic Physical Findings
(Waddell Signs) and Secondary Gain/Malingering? » (November/December 2004), vol. 20, no 6, Clinical
Journal of Pain (American Academy of Pain Medicine), 399–408.
84
6.2.5.1 Test de Waddell
Test de non organicité de Waddell
85
6.2.5.1 Test de Waddell
Test de non organicité de Waddell
86
6.2.5.1 Test de Waddell
Test de non organicité de Waddell
Il consiste en l’observation du
comportement du patient face à la
douleur.
87
7. Articulation sacro-iliaque
Dans le cadre d’une expertise médico-légale, les tests les plus souvent pratiqués
lorsque l’on suspecte une dysfonction de l’articulation sacro-iliaque sont le test de Piédallu
(en position assise), le test de Gillet (en position debout) et les tests de Faber et d’étirement ou
fonctionnel, l’articulation sacro-iliaque n’autorise qu’une faible mobilité et ce, d’une part, à
cause de la rigidité de son appareil ligamentaire et, d’autre part, à cause de la forme pointue et
Cette
Cette imageprovient
image provient du
dusite: <http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Gray320.png?uselang=fr>
site:<http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Gray320.png?uselang=fr>
(consulté le 21 décembre 2011).
(consulté le 2 avril 2012).
88
7.2 Manœuvres de l’articulation sacro-iliaque
89
7.2.3 Manœuvre de Faber
Test de Patrick, test de Fabere, signe
du quatre
Ce test vise à différencier une atteinte
de l’articulation de la hanche d’une
atteinte de l’articulation sacro-iliaque.
Le patient est placé sur le dos.
L’examinateur stabilise le bassin d’une
main. L’autre main utilise le fémur
comme bras de levier et appuie sur le
genou fléchi pour effectuer une
flexion, abduction et rotation latérale
de la hanche.
90
8. Hanche
patient. Cet interrogatoire permet d’orienter l’examen physique et le choix des tests
des symptômes. Dans un contexte de trouble de la démarche, l’examen de la hanche doit être
combiné avec celui du rachis et des membres inférieurs. L’examen débute par une inspection
tant activement que passivement, et de la mise en tension des muscles et des tendons.
niveau des amplitudes considérées normales dans les ouvrages médicaux et les barèmes
d’évaluation eux-mêmes. Par exemple et tel que le montre le tableau 6, il existe des
91
Tableau 6 : Amplitude normale de la hanche selon divers barèmes
Cette image a été légèrement modifiée. Elle provient de : K. BUCKUP, Examen clinique de l’l’appareil locomoteur,
tests-
tests-signes-
signes-manœ
manœuvres,
uvres, 2e éd., Paris, Maloine,
Maloine, 2010, page 234.
32
L. COCCHIARELLA et G. B. J. ANDERSSON, Guides to the Evaluation of Permanent Impairment, préc.,
note 7, p. 418, 420 et 421.
33
Règlement sur les atteintes permanentes, R.R.Q., c. A-25, r. 0.1 (Répertoire des atteintes permanentes, version
annotée par la S.A.A.Q.).
34
Règlement sur le barème des dommages corporels, R.R.Q., c. A-3.001, r. 0.01.
92
Fig.32 Les mouvements de rotation de la hanche
50° 40°
50° 40°
Ces images ont été légèrement modifiées. Elles proviennent de : K. BUCKUP, Examen clinique de l’l’appareil
locomoteur, tests-
tests-signes-
signes-manœ
manœuvres,
uvres, 2e éd., Paris, Maloine,
Maloine, 2010, page 234.
abduction adduction
40°
20°
Ces images proviennent de : L. COCCHIARELLA et G. B. J. ANDERSSON, Guides to the Evaluation of
Permanent Impairment, 5e éd., Chicago, American Medical Association, 2001, page 534.
93
8.2 Manœuvres de la hanche
os iliaque
fémur
94
8.2.1 Manœuvre de Thomas
N/A
95
8.2.3 Épreuve de Trendelenburg
Manœuvre de Trendelenburg
96
9. Genou
d’identifier le mode d’apparition des symptômes, son caractère, son intensité, le siège précis
présente une instabilité ou un blocage. Par la suite, l’examen doit chercher à vérifier l’angle
du pas, l’existence d’une bascule du genou (varus ou valgus), la présence d’un épanchement,
d’un flexum, d’un dérangement interne, de bruits articulaires. L’examen doit comprendre
97
9.1 Amplitude de mouvement
.Extension 0° 0° 0°
extension
flexion
35
L. COCCHIARELLA et G. B. J. ANDERSSON, Guides to the Evaluation of Permanent Impairment, préc.,
note 7, p. 418, 420 et 421.
36
Règlement sur les atteintes permanentes, R.R.Q., c. A-25, r. 0.1 (Répertoire des atteintes permanentes, version
annotée par la S.A.A.Q.).
37
Règlement sur le barème des dommages corporels, R.R.Q., c. A-3.001, r. 0.01.
98
9.2 Manoeuvres du genou
L'articulation du genou est normalement lubrifiée par un liquide synovial secrété par
les cellules du tissu qui tapissent l'articulation. Le genou gonfle lorsque le liquide est secrété
de façon abondante par ces cellules, ce qui survient lorsque le genou est en souffrance.
99
9.2.1.1 Signe du flot
N/A
100
9.2.2 Évaluation de la stabilité capsulo-ligamentaire
autres, à mettre en évidence une laxité anormale, une douleur lors de la mise en tension du
parfois la capacité de bien effectuer les tests et compliquent leur interprétation. Il est donc
préférable de tenter d’obtenir au préalable une relaxation maximale du patient pour faciliter
Quadriceps
Tendon du quadriceps
Fémur
Rotule
Cartilage articulaire
Condyle latéral Ligament collatéral médial
Ligament croisé postérieur
Ménisque
Ligament croisé antérieur
Ligament collatéral latéral Tendon rotulien
Péroné
Tibia
Cette image
Cette imageprovient
provientdudusite: http://fr.wikipedia.org/wiki/Genou
site: (consulté
<http://fr.wikipedia.org/wiki/Genou> le 21 décembre
(consulté le 2 avril2011).
2012).
101
9.2.2.1 Manœuvre de mise en tension
en valgus
N/A
102
9.2.2.3 Manœuvre de Lachman
N/A
Cette manœuvre a pour but d’évaluer
l’intégrité du ligament croisé antérieur
(L.C.A.) suite à un traumatisme du
genou.
103
9.2.2.5 Manœuvre du tiroir postérieur
N/A
104
9.2.2.7 Manœuvre de Jacob
105
9.2.3 Évaluation de la fonction méniscale
Les ménisques sont des fibrocartilages qui sont situés entre les condyles fémoraux et
les plateaux tibiaux pour augmenter l’union des surfaces articulaires. Il existe deux ménisques
qui présentent des différences morphologiques l’un par rapport à l’autre. Le ménisque interne
ou médial est de forme semi-lunaire (aspect d’un C inversé) alors que le ménisque externe ou
externe ou interne ou
latéral médial
106
9.2.3.1 Manœuvre de McMurray
N/A
107
9.2.3.3 Manœuvre de Thessaly
N/A
rotule
patella
tibia
108
9.2.4.1 Manœuvre du rabot
N/A
109
9.2.4.3 Manœuvre de Fairbank
Manœuvre d’appréhension
110
9.2.5 Évaluation tendineuse
d’une douleur ou d’une faiblesse lors de la contraction des tendons impliqués. L’étirement de
douleur. Certains tests plus spécifiques, comme le test de Noble et de Renne, seront effectués
111
9.2.5.1 Manœuvre de Noble
N/A
112
9.2.6 Évaluation de la plica
plica
médiale
113
10. Pied et Cheville
patient, de rechercher les facteurs étiologiques propres à certaines affections et les facteurs
être combiné à celui des membres inférieurs. L’examen du pied et de la cheville débute par
une inspection locale à la recherche d’une déformation (hallux valgus par exemple), de
douloureuses, à l’étude des amplitudes articulaires, tant activement que passivement, à la mise
cheville et du pied dans le but d’éliminer une atteinte périphérique ou centrale, localisée ou
diffuse.
114
Fig.43 Vue face interne du pied droit
doit être utilisé. L’évaluation doit ainsi se faire par la description des limitations
fonctionnelles ou en fonction des contraintes, telle que prévue à l’annexe I du Règlement sur
l’indemnité forfaitaire pour préjudice non pécuniaire 38. L’examen de la mobilité active et
38
Règlement sur l’indemnité forfaitaire pour préjudice non pécuniaire, R.R.Q., c. A-25, r. 5.4.
115
Les amplitudes articulaires de la cheville et du pied peuvent varier en fonction de la
morphologie du patient et de son âge. Il existe aussi des différences quant aux amplitudes
normales retenues dans les ouvrages médicaux et les barèmes d’évaluation, tel qu’en fait foi le
Tableau 8
.Éversion 15°
.Médio-tarsienne
figure) (le plus souvent atteint lors des entorses de la cheville), du ligament péronéo-
39
L. COCCHIARELLA et G. B. J. ANDERSSON, Guides to the Evaluation of Permanent Impairment, préc.,
note 7, p. 418, 420 et 421.
40
Règlement sur les atteintes permanentes, R.R.Q., c. A-25, r. 0.1 (Répertoire des atteintes permanentes, version
annotée par la S.A.A.Q.).
41
Règlement sur le barème des dommages corporels, R.R.Q., c. A-3.001, r. 0.01.
116
Fig.44 Les ligaments de l’articulation tibio-tarsienne
2 1
0°
dorsi- flexion
flexion plantaire
20°
40°
117
L’articulation sous-astragalienne ou articulation sous-talienne permet les mouvements
d’inversion et d’éversion du pied, mais ne joue aucun rôle dans la dorsi-flexion ou la flexion
plantaire. Cette articulation est composée, entre autres, des ligaments astragalo-calcanéens,
5
5
Le mouvement d'inversion du pied est un mouvement complexe qui porte la face plantaire
en médial (vers l'intérieur), en soulevant le bord médial du pied alors que le mouvement
d'éversion du pied est le fait de porter la face plantaire en latéral (vers l'extérieur), en
soulevant le bord latéral du pied. La pronation se compose d'une flexion dorsale (flexion du
pied), d’une rotation interne (pronation proprement dite) et d’une abduction, de telle sorte que
la voûte plantaire regarde vers l’extérieur. La supination se compose d'une flexion plantaire
(extension du pied), d’une rotation externe (supination proprement dite) et d’une adduction,
118
Fig.47 Les mouvements d’inversion et d’éversion
du pied
inversion éversion
30° 15°
Ces images ont été légèrement modifiées. Elles proviennent de : K. BUCKUP, Examen clinique de l’l’appareil locomoteur,
tests-
tests-signes-
signes-manœ
manœuvres,
uvres, 2e éd., Paris, Maloine,
Maloine, 2010, page 358.
supination pronation
35°
15°
Ces images ont été légèrement modifiées. Elles proviennent de : K. BUCKUP, Examen clinique de l’l’appareil locomoteur,
tests- manœuvres,
signes-manœ
tests-signes- uvres, 2e éd., Paris, Maloine,
Maloine, 2010, page 358.
119
L’articulation médio-tarsienne ou articulation de Chopart est l’ensemble des
articulations qui unissent la première et la deuxième rangée des os du tarse au coup de pied.
Plusieurs autres articulations peuvent faire l’objet d’une évaluation de la mobilité lors
120
10.2 Manœuvres du pied et de la cheville
121
10.2.2 Test de compression de Thompson
Test de compression du mollet
Ce test vise à mettre en évidence une
rupture du tendon calcanéen (tendon
d’Achille).
Le patient est allongé sur le ventre, les
pieds pendants sur le bout de la table
d’examen, pendant que l’examinateur
prend d’une main le mollet et
comprime fortement la musculature.
Normalement, la pression de la
musculature provoque une flexion
plantaire passive rapide. L’absence de
réaction est le signe d’une rupture du
tendon. K. BUCKUP, Examen clinique de l’appareil
locomoteur, tests-signes-manœuvres , 2e éd., Paris,
N/A Maloine, 2010, page 368
122
10.2.4 Test d’éversion
Talar Tilt Test 2, test de valgus forcé
123
10.2.6 Signe de Tinel
N/A
124
10.2.8 Too many toes test
N/A
Voir: <http://kinesitherapie.chez-
N/A
alice.fr/GX8%20femoro%20patellaire.htm>
(consulté le 21 décembre 2011)
CONCLUSION
La formation d’un avocat ne devrait pas se limiter qu’aux notions de droit proprement
connaissances connexes à sa pratique. Tout plaideur qui exerce régulièrement le droit dans le
notions médicales afin de bien saisir la nature des litiges auxquels il est confronté.
prend toute son importance puisqu’une grande partie des litiges devant la section des affaires
sociales du T.A.Q. sont de nature médico-légale et sont entendus, généralement, devant deux
125
juges dont l’un est médecin. Cette particularité fait en sorte que, dans certains cas, le tribunal
des experts présents devant lui. Un plaideur possédant certaines connaissances médicales sera,
certainement, avantagé lorsqu’il s’agira de faire ressortir des arguments favorables tirés de la
défavorable.
nous avons beaucoup appris lors de la préparation de ce texte. Nous espérons qu’il vous sera
126
Index
127
compression médullaire (manœuvres de) .......................................................................... 21
costo-claviculaire (manœuvre) .......................................................................................... 30
coude ................................................................................................................................ 53
coude (manœuvres du) ...................................................................................................... 56
Cozen (manœuvre de) ....................................................................................................... 57
cran test ............................................................................................................................. 47
EJT. ................................................................................................................................... 81
elevated arm stress test (EAST) ........................................................................................ 29
élévation de la jambe tendue (test de l’). ........................................................................... 81
Ély (manœuvre d’). ........................................................................................................... 82
empty can........................................................................................................................... 41
épanchement articulaire (évaluation de l’). ....................................................................... 99
épaule ................................................................................................................................ 31
épaule (manœuvres de l’) .................................................................................................. 37
étirement (test d’). ............................................................................................................. 90
évaluation de l’accrochage ................................................................................................ 37
évaluation de l’articulation acromio-claviculaire .............................................................. 44
évaluation de la coiffe des rotateurs .................................................................................. 39
évaluation de la fonction méniscale ................................................................................ 106
évaluation de la laxité ........................................................................................................ 48
évaluation de la plica. ...................................................................................................... 113
évaluation de la scapula (omoplate).................................................................................. 50
évaluation de la stabilité capsulo-ligamentaire .............................................................. 101
évaluation de l’épanchement articulaire ............................................................................ 99
évaluation de l’instabilité .................................................................................................. 46
évaluation du bourrelet glénoïdal (labrum) ....................................................................... 52
évaluation neurologique sommaire ............................................................................. 21, 73
évaluation palpatoire. ........................................................................................................ 78
évaluation patellaire. ...................................................................................................... 108
évaluation tendineuse. .................................................................................................... 111
éversion (test d’). ............................................................................................................. 123
examen palpatoire segmentaire. ........................................................................................ 78
extension (réflexe d’). ....................................................................................................... 75
128
F
Faber (manœuvre de). ................................................................................................. 90, 95
Fabere (test de). ........................................................................................................... 90, 95
Fairbank (manœuvre de). ................................................................................................ 110
Fajerztjan (test de). ............................................................................................................ 83
Femoral Stretch Test ........................................................................................................ .81
Finkelstein (manœuvre de) ................................................................................................ 63
flot (signe du). ................................................................................................................. 100
fonction méniscale (évaluation de la).............................................................................. 106
foulard (manœuvre du) ..................................................................................................... 46
full can test ........................................................................................................................ 41
hanche................................................................................................................................ 91
hanche (manoeuvres de la) ................................................................................................ 94
Hawkins (manœuvre de) ................................................................................................... 38
Hawkins-Kennedy (manœuvre de).................................................................................... 38
Hoffmann-Tinel (signe de) ................................................................................................ 64
Hoover (signe de). ............................................................................................................. 87
Hoover (test de). ................................................................................................................ 87
hyperadduction (syndrome d’) .......................................................................................... 30
hyperadduction de l’épaule (manœuvre d’)....................................................................... 46
129
instabilité (évaluation de l’)............................................................................................... 46
instabilité antérieure (manœuvre d’) ................................................................................. 47
inversion (test d’). ........................................................................................................... 122
130
N
131
R
132
sulcus (manœuvre du) ....................................................................................................... 49
syndrome d’effort du bras élevé (SEBE) .......................................................................... 29
syndrome d’hyperabduction (manœuvre du) .................................................................... 30
syndrome du défilé thoracique (manœuvre du)................................................................. 27
syndrome du petit pectoral (manœuvre pour détecter un)................................................. 30
syndrome scapulo-costal (manœuvre du) .......................................................................... 30
133
Y
134
Table des illustrations
135
Fig.22 Les mouvements de flexion du rachis lombaire ................................................... 69
136
Fig.47 Les mouvements d’inversion et d’éversion du pied. ........................................... 119
137
Liste des tableaux
.
Tableau 8 : Amplitude normale du pied et de la cheville selon divers barèmes ............. 116
138
Me André Laporte, B. Sc., LL.B.
139