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CHAPITRE 1.

FONCTIONNEMENT DU SYSTEME NERVEUX

Introduction

L’organisme réagit aux modifications du milieu extérieur par des mouvements et des sensations. Ces
mouvements et sensations sont commandés par le système nerveux. Celui-ci nous permet d’avoir un
comportement adapté en toute circonstance.

 De quoi est constitué le système nerveux ?


 Comment fonctionne-t-il ?
 Comment conserver son bon fonctionnement ?

1. Organisation du système nerveux


Le système nerveux comprend le système nerveux central et le système nerveux périphérique.

Le système nerveux central est composé de 2 structures : l’encéphale (cerveau, cervelet, bulbe
rachidien) logée dans la boîte crânienne et la moelle épinière logée dans la colonne vertébrale.

Le système nerveux périphérique est constitué de nerfs qui sont des voies reliant le système nerveux
central et les différents organes du corps. On distingue les nerfs crâniens qui partent de l’encéphale
et les nerfs rachidiens qui partent de la moelle épinière.
NB :

La cellule nerveuse qui est l’unité fonctionnelle de base du système nerveux est appelée neurone.

2. Fonctionnement du système nerveux


2.1. Des stimuli aux comportements : la perception de l’environnement
Un stimulus est un facteur physique chimique capable de provoquer l’activité de cellules dites
excitables (les récepteurs). Les différents types de stimuli sont : la lumière, le son, la pression, la
température, l’odeur et la saveur. Selon les circonstances, les réactions de l’organisme à un stimulus
peuvent être volontaires (comportements volontaire comme écrire, prendre) ou involontaires
(comportement involontaires comme retrait de la main au contact d’une flamme). On appelle
comportement un ensemble de réactions extériorisées visibles.

2.2. Où les messages nerveux sont-ils élaborés et que deviennent-ils ?


2.2.1. Les organes de sens
Nous connaissons l’existence d’un objet grâce aux cinq sens que sont la vue, l’ouïe, le gout, le
toucher, l’odorat. Ces cinq sont reliés spécifiquement aux cinq organes de sens composés de l’œil,
l’oreille, de la langue, de la peau et du nez.

Chaque organe de sens contient des récepteurs qui recueillent un stimulus et le transforme en
message nerveux ou influx nerveux qui engendre un comportement soit volontaire, soit involontaire.

Tableau récapitulatif reliant les stimuli, les organes de sens et les récepteurs

Stimuli Lumière Son Odeur Température Saveur


ou pression
Sens La Vue L’ouïe L’odorat Le toucher Le gout
Organe de sens L’œil L’oreille Le nez La peau La langue

Récepteurs Rétine Oreille interne Terminaisons Terminaisons Papilles


sensoriels nerveuses nerveuses de la gustatives
olfactives peau
2.2.2. Les nerfs et les centres nerveux
L’influx nerveux sensitif issu des récepteurs sensoriels est transporté par les nerfs sensitifs jusqu’au
centre nerveux : cerveau, cervelet, bulbe rachidien et moelle épinière.

Les centres nerveux interprètent et élaborent une réponse appropriée. Cette réponse prend la forme
d’un message nerveux moteur qui est transporté par les nerfs moteurs jusqu’aux effecteurs (muscles
et glandes).

Le message sensitif est aussi appelé influx centripède et le message moteur, influx centrifuge.

2.2.3. Etude de la sensibilité consciente et de la motricité volontaire


2.2.3.1. Sensibilité consciente
Observation : Un élève peut lire ou voir la cour de l’école sans faire de mouvements. Il prend
conscience des informations reçues. Si la rétine de l’œil est lésée, si le nerf optique est sectionné, si
l’aire visuelle est détruite, l’élève est aveugle.

Conclusion : La sensation consciente exige qu’un organe de sens reçoive un stimulus et le transforme
en message nerveux, qu’un nerf sensitif conduise le message nerveux jusqu’à une aire corticale
sensitive et que celle-ci puisse le recevoir et l’interpréter.

C’est de l’activité des aires corticales sensitives du cerveau que résultent nos sensations et donc
notre connaissance du monde. Chaque organe de sens est relié à l’aire corticale correspondante par
un nerf sensitif qui conduit l’influx nerveux sensitif.
Trajet suivi par l’influx nerveux dans le cas d’une sensation consciente et d’un mouvement
volontaire

2.2.3.2. Comportement volontaire


Observation : Un élève voit un livre sur la table et le prend. Si les aires corticales motrices du cerveau
sont lésées ou si le nerf moteur de la main est sectionné, il voit le livre sur la table mais incapable de
le prendre.

Conclusion : L’accomplissement d’un mouvement volontaire nécessite la participation des aires


motrices du cerveau qui donnent un ordre ou influx nerveux moteur et d’un nerf qui conduit l’ordre
jusqu’au muscle effecteur.

On appelle mouvement volontaire tout mouvement qui est sous le contrôle des aires corticales
motrices du cerveau. Habituellement un mouvement volontaire a comme point de départ un sens
sensation consciente.

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