Cas pratique

A. BA est P.E.S.T. dans un lycée technique. Affecté au secrétariat du jury

d’un examen professionnel, il reçoit de son proviseur, qui est aussi le président du
jury, l’ordre de falsifier les notes de quatre candidats en vue de permettre leur
admission. Il lui fait remarquer poliment que ce n’est pas légal et s’entend dire
“C’est un ordre; contentez-vous d’exécuter”, ce qu’il fait.
Peu de temps après la proclamation des résultats, la fraude est découverte.
A. BA et le proviseur sont immédiatement suspendus de leurs fonctions (avec
retenue de la moitié de leur traitement) et poursuivis pénalement pour corruption
et faux en écriture publique. Le proviseur ne fera aucune difficulté cour
reconnaître les faits tels qu’ils se sont déroulés. Un an plus tard, le tribunal
condamne le proviseur à une peine d’emprisonnement ferme et à la privation de
ses droits civiques pour corruption et faux en écriture publique.
A. BA, lui, est condamné pour faux à un an avec sursis.
Comment sera réglée la situation administrative de ces deux fonctionnaires ?