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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE

RESEAU DES UNIVERSITE DU CEPROMAD

UNIC GOMA

RAPPORT DE SATAGE EFFECTUE AU PARQUET DE


GRANDE INSTANCE DE GOMA
« PGI/GOMA »
DU 31 janvier au 1er Mars 2023

Fait par : KASISIVAO MULEKYA CHRIS

Encadreur : OMP KASHAMA ORIPALE NONO


Substitut du procureur de la république

Option : Science Juridique Système LMD

Année Académique 2022-2023


INTRODUCTION

Le nouveau système LMD, aussi rigoureuse que pragmatique, exige une


période de formation où l’apprenant est appelé à se perfectionner
d’avantage en faisant face à une confrontation de l’apprentissage théorique
acquis à la faculté à la pratique et cela pour toute les années du cycle de
licence, ce qui explique comment même pour nous qui ne sommes encore
qu’au seuil de notre apprentissage avions pu effectuer notre stage
contrairement à l’ancien système où il , fallait être à la fin du cycle pour
pouvoir passer son stage.

Au cours de notre stage au Parquet de Grande Instance de Goma, nous


nous sommes plus intéressés à l’instruction pré juridictionnelle qui
constitue une partie de l’enseignement de procédure pénal, spécialement
dans sa phase préparatoire qui se déroule devant l’Officier du Ministère
Publique (OMP) qui est un magistrat débout chargé de représenter l’Etat
devant les cours et tribunaux et de requérir l’exécution des lois.

En fin nous pouvons dire que la filière juridique ne pas non seulement
une science, mais plutôt qu’un art à appliquer ce qui justifie ce court
période de stage destinée à sanctionner notre apprentissage en première
année de licence.
CHAP .1. PRESENTATION DU PARQUET DE GRANDE INSTANCE DE
GOMA
Dans ce chapitre, il sera question d’une part de présenter la situation
géographique du PGI Goma, son évolution historique, et de décrire
l’organisation interne et le fonctionnement de cette institution judicaire d’autre
part.

SECTION I : DU RESSORT ET DE L’HISTORIQUE DU PGI GOMA


§1 Du ressort du PGI Goma

Le PGI fonctionne dans un bâtiment construit en 1958, Il est situé dans la


Province du Nord Kivu, ville de Goma, commune de Goma, Quartier les volcans,
Avenue du port n° 38.Son ressort dépend de celui du TGI-GOMA, lequel
s’étend dans la ville de Goma, territoire de BENI et de BUTEMBO.

§2. Du cadre juridique et évolution historique du PGI Goma

La création du PGI-Goma remonte depuis l’époque coloniale partant


successivement de l’arrêté royal du 7 Aout 1933 l’Ordonnance loi n° 11/1943
du 4aout 1948 et l’Arrêté du 4 Aout 1952 portant création des autres parquets,
cours et tribunaux belge.

A sa création le Parquet du Nord-Kivu jadis Parquet de district était dirigé par


un chef de Parquet au grade du substitut du Roi belge. Il était sous contrôle du
Parquet de province qui couvrait l’ancien grand Kivu, dont le siège se situe à
BUKAVU.

Vers le années 1960 qui est marquée avec l’accession de la RDC à


l’indépendance le Parquet de Grande Instance du Nord-Kivu fut dirigé par un
substitut de l’Etat congolais, qui avait remplacé le substitut du roi belge.
En 1971 avec la subdivision administrative, les districts furent changés en sous-
région. Et il y aura aussi un changement de l’appellation de parquet de district
en parquet de sous régions.

De passage rappelons que ce parquet de grande instance du Nord-Kivu avait


deux parquets secondaires à BUTEMBO et BENI. A ce jour ces parquets sont
devenus autonomes avec la délimitation par le décret du 1 er Ministre du ressort
de TGI- Béni et Butembo.

SECTION 2 : DE L’ORGANISATION INTERNE ET FONCTIONNEMENT DU


PGI GOMA
Pour arriver à la réalisation de sa mission, le magistrat du Parquet est secondé
par un secrétariat qui joue le rôle de l’administration.

§1 : De l’administration du parquet

Par administration du Parquet on entend le secrétariat qui aide l’OMP dans


l’exécution des taches administrative. Les secrétaires accomplissent donc des
taches suivantes :

 Conserver les dossiers, les registres, les correspondances et les archives ;


 Conserver les sommes et objets saisis et les remettre aux propriétaires
ayant droit ;
 Recevoir les courriers ;
 Rédiger les correspondances courantes et collectionner les courriers du
parquet
 Recevoir et orienter les justiciables dans différents cabinets de
magistrats s’il faut
 Tenir les différents registres réglementaires etc.
Pour son efficacité le secrétariat se subdivisé en 4 sections ci-après :

1. Section des services généraux ;


2. Section judicaire répressive ;
3. Section d’exécution des jugements ;
4. Section de l’action publique ;

A. Section de services généraux

Elle s’occupe de la réception des tous les courriers entrants ou sortants, elle
fait aussi la suivie du personnel dans le secrétariat au niveau de la comptabilité,
la dactylographie, l’archivage.

B. Section judicaire

Elle se situe à l’intermédiaire entre le magistrat instructeur, le chef d’office et le


secrétariat. A ce titre, elle participe à l’ouverture des dossiers judicaires, fait le
suivi des détenues préventives et garde des objets saisis.

C. Section exécution du jugement

Le MP a pour mission d’exécuter les jugements répressifs. A ce titre, il est aidé


par cette section d’exécution du jugement laquelle travaille avec
l’administration pénitentiaire.

D. Section d’action publique

Cette section sert de miroir pour la production de différents rapports, A ce


travers ceux-ci le gouvernement peut mieux définir la, pratique criminelle
ORGANIGRAMME DU SECRETARIAT

DIVISIONNAIRE

SERVICE GENERAUX SERVICE REPRESSIF ACTION PUBLIQUE EXECUTION DES


JUGEMENTS
SE

ATTACHES DE BUREAU ATTACHES DE BUREAU ATTACHES DE BUREAU ATTACHES DE


BUREAU

AGENTS AUXILIAIRE 1ERE AGENT AUXILIAIRE 2EME


CLASSE CLASSE

HUISSIERS AUXILIAIRES OU PLANTONS

NB : L’administration est coordonné par un secrétaire Divisionnaire au nom de


DUSABEMUNGU MUHAMBIKWA Théodore, A la tête de chaque section se
trouve les chefs de bureau qui supervise le travail habilitant par différents
secrétaires.
§ 2. Les officiers des ministères publics

A. Définition du MP

Les magistrats du Parquet sont appellent officier des ministères public, organe
de la loi, parquetier, magistrat debout parce qu’ils présentent leurs réquisitoire
en se levant à l’audience par opposition des magistrats assis (juges).
L’expression magistrat du parquet vient de ce que dans l’ancien régime
français, le procureur et avocats du roi siégeaient pas sur l’estrade à côté des
juges mais sur le parquet de la salle d’audience comme les justiciables et les
représentants de ceux-ci . Cette expression est restée bien qu’actuellement les
magistrats du ministre publique se trouvent sur l’estrade, sur le même plan que
les juges.

B. Traits caractéristiques du magistrat du parquet


Les OMP sont soumis aux caractéristiques suivantes :
 L’unicité du MP
 L’irresponsabilité
 L’indépendance
 La subordination hiérarchique
1. L’unicité du MP

Le MP est un. Ainsi, ce qui ressort du caractère même de la subordination


hiérarchique au sens duquel le chef domine l’impulsion.

Les MP au sein du parquet sont considérés comme indivisible et ils peuvent se


changer à tout moment même pendant le déroulement d’une instance, ils sont
différents du magistrat du siège qui eux sont pas interchangeable.
2. L’irresponsabilité du MP

Les MP ne peuvent pas être condamnés aux frais ou aux dommages et intérêt
si le prévenu est acquitté au bénéficie d’une décision de classement sans suite
pour absence des preuves de qualification de l’infraction. Ils sont
irresponsables de leurs actes .

3. L’indépendance

Les MP sont indépendants vis-à-vis des juges, ils ne peuvent pas recevoir les
injonctions de ceux-ci dans le cadre de l’exercice de leur travail. Non plus, les
justiciables peuvent donner de l’ordre à l’OMP

4. Attributions du MP

Les attributions du MP sont définies par l’art 66 de la loi n °13/011-B du 11 Avril


2013 portant organisation, fonctionnement et compétence des juridictions de
l’ordre judicaire

1. constater les infractions


2. Identifier les auteurs des infractions
3. Ressembler les éléments de preuves
4. Surveille et diriger les activités des OPJ
5. Exercer l’action publique
6. Met en mouvement l’action publique
5. Organigramme des OMP
Procureur de la république

1ers substituts du prorep

Substituts du prorep
CHAP.2. DES ACTIVITES DU MINISTERE PUBLIQUE AU SEING ET EN
DEHORS DE SON CABINET
Dans ce chapitre il sera question de démontrer les différentes taches d’un
OMP à l’intérieur et à l’extérieur de son cabinet.

Section 1. DES ACTIVITES DU MINISTERE PUBLIC DANS SON CABINET


A. Du mode de saisine du ministère publique
Pour commencer, il est important de démontrer d’abord la manière dont
un dossier atterrit dans le cabinet du ministère public avant son instruction.

Avant tout l’office du parquet doit être saisie d’un dossier de différentes
manière :

 Le parquet peut être saisi par une lettre plainte, au préalable rédigé par
le conseil direct de la victime,
 Le parquet peut être saisie par des procès-verbal des OPJ, qu’ils
soient à compétence générale ou restreint,
 Le parquet peut être saisi aussi par les faits constatés par le magistrat
lui-même,
 Et pour finir, le parquet peut être saisi par une dénonciation, c’est-
à-dire, portée par une personne qui n’est pas directement la victime.
Il est important de souligner que tous les dossiers traités au Parquet de
Grande Instance, appartiennent et sont adressés au Procureur de la
République c’est-à-dire que c’est à lui que revient la répartition des
dossiers aux différent magistrats pour leurs instruction.

Une fois que le dossier est attribuer au magistrat par le Procureur de la


République, alors là l’instruction préparatoire peut être entamée.

Ici on suppose que toutes les opérations de l’enquête préliminaire, faites


par les OPJ ayant prestés serment devant le procureur de la République,
sont déjà effectuées.
B. De l’instruction préparatoire
L’instruction préparatoire désigne un ensemble d’opérations portant à
rassembler des preuves qui vont constituer le dossier.

B.1. Les registres tenus par le ministère public

Dans son cabinet, pour une bonne gestion administrative de dossiers, un


OMP possède 8 registres qui lui permettent d’enregistrer chaque dossier
en sa possession. Il s’agit notamment du :

1. Registre du Ministère Publique (RMP)


Dans lequel on ouvre un dossier ouvert à charge des personnes poursuivit
pour des faits infractionnels.

2. Registre d’information (RI)


Dans lequel on inscrit les dossiers ouverts à charge des personnes
bénéficiant de privilège de juridiction et de poursuite, ou soit des plainte
qui ne sont pas constitutif d’infraction.

3. Registre des Enfants en C conflit avec la Loi (RECL)


Dans lequel on inscrit les dossiers ouverts à charge des personnes de l’un
ou l’autre sexe, n’ayant pas atteint l’âge de 18 ans révolu. Un enfant ne
commet pas d’infraction mais commet des manquements qualifiés
d’infractionnels et doit être juger devant son juge naturel c’est-à-dire le juge
du Tribunal pour Enfant.

4. Registre Autre Parquet (RAP)


Dans lequel on inscrit les dossiers par commission rogatoire

5. Registre de Tutelle (RT)


Dans lequel sont inscrit les affaires à caractère civil qui intéresse les
personnes incapables d’instinct en justice ( débile mental, mineur,
prodigue…)

6. Registre d’Amande Transactionnelle (RAT)


Dans lequel on inscrit les dossiers clôturés par amandes transactionnel.
7. Registre des Avis Civils (RAC)
Dans lequel le magistrat inscrit tous les dossiers pour lesquels lui a été
demandé son avis écrit.

8. Registre des Objets Saisis (ROS)


Dans lequel on inscrit la liste de tous les objets ayant rapport direct avec
l’infraction commise.

B.2. L’audition des plaignants, des prévenus ainsi que des témoins

Toujours dans son cabinet, le Ministère Public pour bien mener sa tâche
qui est celle de rechercher les infractions, procède à l’audition des
prévenus quel qu’ils soient libres ou en détention.

Le prévenu seras en détention dans le cas où l’instruction poursuit son


cours pendant que le prévenu se trouve dans l’amigo du parquet, il y
seras extirper par le biais signer par le magistrat. Le prévenu est libre dans
la mesure où le MP n’estime pas nécessaire, étant donné les
circonstances, de détenir le prévenu malgré qu’il a commis l’infraction, il
peut toutefois classer le dossier sans suite s’il constate que les faits ne
sont pas établis. Cependant s’il s’avère que les faits sont graves il peut
convoquer le prévenu par un mandat d’amener ou soit par un mandat
de comparution pour audition. Le MP procède à l’audition des prévenus
dans le but de rechercher les faits constitutif de l’infraction dont il est
auteur.

A part le prévenu, le MP peut aussi auditionner le plaignant qui se


présente dans son cabinet par le biais d’une invitation à fin de recueillir
les éléments de preuve sur les préjudices qu’il(elle) a eu à subir.

Le MP peut également procéder à l’audition des témoins qui se


présentent à leurs tours dans son cabinet par le biais d’une invitation
dans le but de les soutirer des détails importantes pour l’avancement du
dossier.
B.3. Les pièces de procédures ténues par le MP dans son cabinet

Toujours dans l’instruction des dossiers, le ministère public auras besoin


des différentes pièces de procédure pour bien suivre les dossiers en sa
disposition, il s’agit notamment :

 Du mandat de comparution : qui désigne un ordre dicté par le


magistrat instructeur, contraignant une personne de se présenter
dans son cabinet au jours et à l’heure voulus à fin de l’auditionner.
 Du mandat d’amener : qui désigne un ordre donner par le magistrat
instructeur ou le procureur de la république aux forces de l’ordre à
fin que celles-ci conduisent immédiatement une personne devant lui
 De la réquisition d’information : qui désigne une mesure prise par
le Ministère Public pour avoir la clarté dans un dossier en
instruction.
 Du mandat de perquisition : qui désigne un acte du MP permettant
aux forces de l’ordre de pénétrer et de fouiller le domicile d’une
personne pour rechercher les éléments de preuve d’une infraction
 De la réquisition à expert : qui désigne une mesure prise par le MP
pour accomplir certaines prestations là où il n’a pas vraiment
connaissance
B.4. Les pièces de détention prise par le MP dans son cabinet

L’ors de l’instruction d’un dossier, il peut arriver que le magistrat


instructeur constate par rapport aux faits à charge d’un suspect qui
présente des indices sérieuses de culpabilité, n’ayant pas d’adresse fixe et
dont la fuite est à craindre, le ministère publique se trouveras dans
l’obligation de poursuivre son enquête tout en plaçant le suspect sous
Mandat d’Arrêt Provisoire (MAP) qui a un délais légal de 5 jours, après
quoi le magistrat peut le présenter devant son juge naturel pour une
Ordonnance de Détention Préventive (ODP) pour un délais de 15 jours si le
magistrat n’a pas encore fini de faire son enquête, pour la même cause il
peut encore présenter le prévenu devant son juge pour une ordonnance
de confirmation (OC) qui a à son tours un délais légal d’un mois renouvelable
pas plus de 3 mois.
Toutefois il peut arriver que le magistrat instructeur, durant l’instruction
d’un dossier, accorder à un inculpé la liberté provisoire et cela par le
biais d’une ordonnance de mise en liberté provisoire.

En fin, il peut arriver que pendant l’instruction le MP se trouve dans


l’obligation d’autoriser les forces de l’ordre de mettre la main sur un
suspect qui résiste sciemment aux convocations et cela par le biais d’un
Mandat de Prise de Corps.

C. Du classement sans suite d’un dossier


Le classement sans suite d’un dossier consiste à mettre un dossier instruit
hors préoccupation du magistrat.

Toutefois, un dossier peut être classer sans suite pour diverses raisons, à
savoir :

 Inopportunité de poursuite, dans le cas où les faits sont établis mais


en raison des considérations politique, sociales, économique,
poursuivre le dossier n’est plus nécessaire. Ex : faits social, faits
bénins…
 Difficulté matériel à retrouver ou à identifier l’inculpé
 Défaut d’intérêt dans le chef du plaignant qui ne se présente jamais
aux invitations de l’OMP
 Extinction de l’action publique qui est due au décès du prévenu,
prescription des faits, la grâce présidentielle, l’abrogation de la loi,
l’amnistie, cause de justification et de non imputabilité
 Faits non infractionnels Pour des faits ne constituant pas d’infraction
prévues par la Loi
 Double emploi dans le cas d’un dossier en instruction au parquet qui
porte sur les même faits et opposant les même parties se trouvant
pour les même faits devant un tribunal compétant.
 Cause de non imputabilité lorsque le prévenu est dément,
somnambule, en état d’ivresse complète et involontaire, ou a été
contraint physiquement ou moralement de manière irrésistible et
imprévisible à commettre une infraction.
 Classement par amende transactionnel qui est une décision du
magistrat instructeur prise à la fin de l’instruction préparatoire
d’une infraction bien établie dans le chef de l’inculpé dont la loi de
transiger, décision qui a pour effet de mettre fin aux poursuites
pénales contre l’auteur de l’infraction.

D. Clôture d’un dossier judicaire


Après avoir classé les dossiers sans suite, le Ministère Public procédera à la
clôture des dossiers pour ainsi complètement s’en dessaisir. Le MP a mainte
manière de clôturer un dossier à savoir :

 Le MP lorsqu’il constate que les charges sont établit, il rédige la


Requête au Fin de Fixation d’Audience (RFFA), à fin d’envoyer le
dossier en fixation devant la juridiction compétente.
 Le MP peut aussi clôturer un dossier par son classement sans suite
 Le MP peut également clôturer un dossier par payement d’amande
transactionnelle
 Le MP peut aussi clôturer un dossier par son envoie dans un autre
parquet. Ce cas arrive toujours lorsqu’on demande un dossier en
communication. C’est le parquet supérieur qui demande un dossier
en communication afin que le dit dossier y suive son cours normal
et dans le cas échéant y être clôturer.
E. Le sous-fardage des dossiers
Pour sortir un dossier de son cabinet le MP procédera à la cotation et
au paraphe des différentes pièces du dossier ainsi que leur classement
dans sous- farde. La cotation des pièces se fera dans l’ordre suivant :

 S/Farde 1 : comprend la lettre plainte, le PV initiale de l’OPJ, le PV


d’office de l’OMP, en fin une lettre de dénonciation.
 S/Farde2 : comprend le PV de l’OPJ coté et paraphé
 S/Farde3 : comprend le PV de l’OMP coté et paraphé
 S/Farde4 : comprend toute les pièces à conviction ( PV de constant,
les PV de saisie d’objet, les PV de restitution d’objets, le rapport
d’expertise, les décharges, les pièces comptables.
 S/Farde5 : comprend les pièces de procédure cotées et paraphées
 S/Farde6 : comprend les pièces de détention cotées et paraphées
 S/Farde7 : comprend les Dossiers Administratifs (il contient toutes les
copies des pièces à mettre à la portée de l’OMP durant l’audience y
compris le réquisitoire du MP

Section.2. DES ACTIVITES DU MINISTERE PUBLIC EN DEHORS DE


SON CABINET
En dehors de son cabinet le MP assiste au audiences que ce soit pénal
( où le MP agit en partie principale, c’est-à-dire en partie poursuivante, il
soutient l’accusation, apporte la preuve de l’existence des faits de la
culpabilité du prévenu, il veille sous réserve des pouvoirs des juges au
maintien de l’ordre public ), ou soit civil (où le MP se limite à donner son
avis soit sur le banc ou demander le dossier en communication). Avant
l’audience il est obligé de tenir le registre audiencier qui lui est remis par
le secrétariat accompagné des dossiers administratifs figurant à l’extrait de
rôle. Il y annoncera non seulement ses réquisitions, mais aussi le taux de
peines prononcées par le tribunal. Mis à part les audiences civils et
pénales le MP assiste également au audiences en chambre de conseil où
il ne statue pas sur le fond du dossier mais régularise la détention de
l’inculpé en le présentant devant son juge naturel pour solliciter
l’autorisation de le maintenir en détention, il est à noter que pendant
l’audience en chambre du conseil le MP émet toujours un avis défavorable
pour la demande de la liberté provisoire.
A part les audiences, le MP procède à la descente sur terrain dans le but
de constater les faits matériels d’une infraction après quoi il pourras en
dresser le PV de constant de faits.
Mais aussi pour éviter toute forme d’abus du pouvoir ( les arrestations
arbitraires, les détentions illégales, les perceptions d’amende pour faits
civils), Le MP inspecte selon le rôle établi par le procureur de la
République, les amigos du ressort de parquet où il est affecté.

D’après l’article 28 de l’Ord. loi no 344 du 17 septembre 1965 relative aux


régimes pénitentiaires tranche qu’au début de chaque mois, l’OMP du
ressort visite la prison centrale, la prison de sous – région, les maisons
d’arrêt y annexées et les camps de détentions, si une personne arrêtée
n’est retenue au-delà du temps nécessaire pour être conduite devant
l’autorité judiciaire pour exercer les poursuites.
En outre, il contrôle la tenue de dossier personnel du détenu. Il procède à
l’identification des prévenus en notant leurs noms et les références de leurs
dossiers, la date de l’arrestation et de la condamnation, de la prévention, la
date de l’envoi du dossier en fixation, le numéro de la requête des fins de
fixation d’audience. Il prendra en fin compte des doléances de chaque
prévenu. A chaque contrôle, il établira un rapport d’inspection conforme
aux modèles prescrits par le Procureur Général de la République.
CHAPITRE.3. DES TACHES ACCOMPLIES
Au cours de notre stage passé dans le cabinet du substitut du procureur
de la République KASHAMA ORIPALE NONO, nous avons pu procéder à
l’exécution des taches ci-après :

 Enregistrement de dossiers traitants les faits infractionnels dans le


Registre du Ministère Publique (RMP)
 Le sous-fardage des différents dossiers
 Participation à des audiences en chambre du conseil
 Acheminement des inculpés depuis leur détention dans l’amigo du
parquet jusque dans le cabinet du MP pour leur audition et cela par
le biais d’une note signé par le magistrat instructeur lui-même.
CONCLUSIN ET SUGGESTION
Notre stage effectuée au parquet de grande instance de la province du
Nord-Kivu dans la ville de Goma, nous a permis de desceller l’importance
de cette grande instance dans la société où le Ministère public joue un
rôle très capital, celui de « rétablir l’ordre public ».
En fin, nous pouvons suggérer au Ministre de la justice de bien vouloir
mettre en place les mécanismes nécessaires pour doter le PGI de Goma
d’un bâtiment ainsi que des fournitures et des matériels de bureau à la
hauteur de son travail réalisé en dépit de quoi.

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