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DÉDICACE
A la Faculté de Droit,
particulièrement au département de Droit Privé et Judiciaire.
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REMERCIEMENT
Dans le même ordre d’idées, nous présentons nos sentiments de gratitude à l’égard
de tous les camarades de stage grâce auxquels cette formation a été un plaisir
et à toutes personnes qui d’une manière ou d’une autre de près ou de loin,
nous a soutenu tant sur le plan spirituel, moral que matériel.
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AVANT PROPOS
A. ORIGINE
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Cfr. O.L. du 10 Juillet 1968 portant Code de l’organisation judiciaire.
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B. ÉVOLUTION
C. SITUATION GEOGRAPHIQUE
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Voy. Art. 42 de O.L du 10 juillet 1968 portant Code de l’organisation judiciaire.
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E. LUZOLO BAMBI, Traité de Droit judiciaire, p. 217
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A. LA COMPOSITION
B. PERSONNEL JUDICIAIRE
- Les magistrats ;
- Le personnel administratif.
a. Le Président du TGI/GOMBE
b. Les juges
Ils ont mission de dire le droit en toute indépendance et ce, à travers leurs
décisions.
C. PERSONNEL ADMINISTRATIF
Ce sont des agents de l’ordre judiciaire qui sont les fonctionnaires admis
sous statut des fonctionnaires et affectés au ministère de la justice, sont régis
par le statut du personnel de carrière de l’Etat.
a. Greffier divisionnaire
b. Greffier titulaire
assister les juges, acter les déclarations, d’acter l’opposition et l’appel des parties
qui veulent user de ses voies de recours.
c. Le Secrétariat
- Le registre d’entrée ;
- Le registre d’expédition.
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A. COMPETENCE TERRITORIALE
a. En matière pénale
Il existe trois trois juges compétents pour connaître une infraction pénale
sur le plan territoriale, à savoir :
b. En matière civile
La matière civile est celle qui ne relève pas de la compétence des tribunaux
de paix telles que les affaires liées à la créance, à la succession, etc.
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B. COMPETENCE MATERIELLE
a. En matière pénale
b. En matière civile
La compétence en matière civile s’étend sur toutes les matières qui ne sont
pas de la compétence de tribunaux de paix et des affaires frappées d’appel donc
cela ressort des articles 112, 113 et 114 de la loi précitée.
L’article 112 donne une exception en affirmant que si cela est vrai que
les tribunaux de grande instance connaissent de toutes les contestations qui
ne relèvent pas des tribunaux de paix, mais s’ils étaient saisis d’une infraction
relevant de la compétence des tribunaux de paix ils statuent au fond et au dernier
ressort si le défendeur fait actes son accord expriment au greffier.
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c. En matière du travail
Le greffe est un dépôt public où se trouvent les dossiers judiciaires ainsi que
les différents registres qui s’y trouvent. Le tribunal de grande instance Kinshasa
/Gombe comprend à ce jour 5 greffes :
- Greffe pénal
- Greffe civil
- Greffe du travail
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- Greffe d’exécution
- Greffe de comptabilité
a. Le Greffier pénal
- Rôle pénal (RP) : reçoit toutes les affaires pénales au premier degré ;
- Rôle pénal en appel (RPA) : enregistre les recours pour lesquels sont
enrôlés les appels des parties qui n’ont pas été satisfaits de la décision
entre prise ;
- Registre d’opposition : il sert à la partie succombante d’enregistrer ou
faire acter que la décision rendue lui cause grief ;
- Registre d’état de frais : sert à calculer les différents frais de justice ;
- Registre de délibéré : permet au juge de transmettre au greffier les
dossiers qu’il a pris en délibéré ;
- Registre de prononcé : ici ce greffier transcrit les dispositifs du
jugement rendu il permet encore aux parties justiciables de prendre
connaissance de l’état de leur affaire devant le tribunal.
b . Le Greffier du travail
Il est dirigé par un greffier titulaire qui a le rang de chef de bureau. Ce greffe
reçoit les dossiers en matière du travail et avant de saisir le tribunal, il y a
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b. Le Greffe comptable
Il est chargé de :
c. Le Greffe d’exécution
Il requiert les huissiers afin de procéder aux notifications de tous les actes
de procédure et de décision de justice jusqu’à leurs exécution, il procède au
paiement de dommages et intérêts alloués aux parties.
de mission est établi au nom de l’huissier qui sera retenu muni de pièce
de procédure. Il descend sur terrain accompagné de deux témoins ainsi que
de la main d’œuvre. Les décisions exécutées sont :
- Un jugement ;
- Un arrêt ;
- Une ordonnance.
AUDIENCE EN MATIÈRE
JEUDI D’URGENCE ET LECTURE DES AVIS
DES DOSSIERS COMMUNIQUÉS AU
MP
- Matière pénale ;
- Matière civile ;
- Matière du travail ;
- Matière flagrante.
a. En matière pénale
a. 1. Citation à prévenu
Il s’agit ici d’une affaire qui n’est que de la continuité de l’action publique
détenue par le MP c’est qui veut dire que l’action publique a été mise
en mouvement en premier lieu par lui.
- L’identité du prévenu,
- le libellé de la prévention,
- les articles du texte de la loi violée,
- la juridiction saisie,
- le lieu de l’audience,
- le jour et l’heure où l’audience sera appelée,le nom et la qualité de la
personne qui a signifié l’exploit, le nom de la personne qui a reçu
l’exploit et la date de la signification.
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a. 2. Citation directe
Ici, la personne lésée d’une infraction saisit directement le tribunal par son
initiative propre, sans passer par le parquet, et ce, en vertu de l’article 56 du code
pénal. Contrairement à la citation à prévenu, la citation directe est faite
à la diligence de la partie civile. L’allusion est faite à une infraction entraînant non
seulement la responsabilité pénale, mais aussi civile de son auteur.
a. 3. La comparution volontaire
C’est le cas où le prévenu n’a pas été cité à comparaitre, ou l’exploit lui
signifié comporte des irrégularités et à l’appel de la cause, accepte de comparaitre
volontairement en renonçant à la formalité d’un exploit irrégulier.
a. 4. La remise contradictoire
Au premier degré en matière pénale pour les infractions de deux ans où plus
de servitude pénale, le prévenu n’est ne peut pas être représenté,
il doit comparaitre personnellement.
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a. 5. La saine d’office
Le ministère public qui assiste à l’audience va interjeter l’appel dans les dix
jours du prononcé du jugement comme les parties. Mais, le ministère public près
la juridiction d’appel peut interjeter l’appel dans le délai de trois mois.
b. 1. En matière civile
Dans un procès civil, ce sont les intérêts des parties qui sont en jeu
et est caractérisé par le grand principe : nul ne plaide par procureur. En matière
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civile, ce principe signifie que personne ne peut aller en justice au nom d’une
autre. Ce droit est personnel sauf, les avocats munis d’une procuration spéciale,
signée par l’intéressé peuvent les représenter ou parle au nom de leurs clients.
La représentation en droit congolais est l’apanage des avocats.
Les exceptions qui ne sont pas d’ordre public sont soulevés in limin litis,
le juge a trois possibilités de répondre aux exceptions, il peut joindre l’exception
au fond et se prononcer à un seul jugement dans ce cas il doit commencer
à répondre d’abord aux exceptions et ensuite au jugement, ou il peut répondre sur
le banc il peut prendre l’exception en délibéré et se prononcer par un jugement
avant dire droit.
b. 1. En matière pénale :
Lorsque le tribunal est saisi par citation directe, la parole est donnée
en premier au citant pour exposer le fait, en second lieu au prévenu ou partie citée
pour y répondre.
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Si le tribunal est saisi par citation à prévenu la parole sera donnée en premier
au ministère public pour soutenir l’accusation, après viendront les questions
du tribunal qui sont posées à la partie citante pour comprendre le fait et au prévenu
pour avoir sa version de fait.
b. 1. En matière pénale :
E. LA CLÔTURE DE DÉBATS
C’est une décision rendue par une juridiction dans un dossier dans lequel
elle a été saisie. Autrement dit c’est une décision par laquelle le tribunal vide
sa saisine.
a. Le contenu du jugement
Le jugement avant dire droit sont des deux sortes : jugement avant dire droit
préparatoire et jugement avant dire droit interlocutoire
Le jugement définitif : c’est la décision du tribunal qui met fin au litige dont
il a été saisi. C’est la décision qui dessaisit définitivement le tribunal. Il y a deux
sortes de jugement définitif qui sont :
CONCLUSION
AVANT-PROPOS.…………………………………………………………….. 3
CHAP.I : PRESENTATION, ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU
TGI/GOMBE.……………………………………………………………………5
SECTION. I. APERÇU HISTORIQUE .. .………………………………………5
SECTION II. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU TRIBUNAL…7
SECTION .III. COMPETENCE DU TGI /KINSHASA GOMBE……………..11
CHAP.II. DEROULEMENT DES AUDIENCES………………………………13
SECTION.I. LA RONDE DES GREFFES……………………………………..13
SECTION.II. MODES DE SAISINE…………………………………………..18
SECTION.III. LE JUGEMENT..………………………………………………25
SECTION.V. LES VOIES DE RECOURS……………………………………..26
CONCLUSION…………………………………………………………………27