Produit Scalaire Dans Le Plan 1SM

Analytique du produit scalaire
I. Rappel :
Définitions :
1) Produit scalaire de deux vecteurs colinéaires :
- Le produit scalaire de deux vecteurs colinéaires 𝑢 ⃗ et 𝑣 est le nombre réel noté u
⃗ . 𝑣 défini par :
𝑢 ⃗ = ‖u
⃗ .v ⃗ ‖ × ‖v⃗ ‖ si 𝑢⃗ et 𝑣 sont de même sens.
𝑢
⃗ .v
⃗ = −‖u ⃗ ‖ × ‖v⃗ ‖ si 𝑢⃗ et 𝑣 sont de sens contraires.
⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
Si on pose 𝑢 𝐴𝐵 et 𝑣 = 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢
⃗ .v ⃗ ‖ × ‖v
⃗ = −‖u ⃗‖
𝑢 ⃗ = ‖u
⃗ .v ⃗ ‖ × ‖v
⃗‖
⃗⃗⃗⃗⃗ . AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = AB × AC ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = −AB × AC
AB
- Si 𝑢
⃗ ⃗ ou 𝑣 = 0
=0 ⃗ alors u
⃗ .𝑣 = 0 ⃗ 2 = ‖u
𝑢 ⃗ ‖2
Cas particulier :
Soit 𝑢
⃗ un vecteur Donc ‖𝑢 ⃗2
⃗‖= u
On a u ⃗ = ‖u
⃗ .u ⃗ ‖ × ‖u
⃗ ‖ donc u ⃗ = ‖𝑢
⃗ .u ⃗ ‖2 Et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵2 = AB 2
On note u ⃗ = (𝑢
⃗ .u ⃗ )2 et on lit (𝑢⃗ )2 le carré scalaire du vecteur 𝑢 ⃗.
2) Produit scalaire de deux vecteurs non colinéaires :
Si 𝑢
⃗ et 𝑣 sont deux vecteurs non colinéaires on pose 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑣 = 𝐴𝐶
⃗ = 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗
Soit H le projeté orthogonal du point C sur la droite (AB).
Le produit scalaire de deux vecteurs non colinéaires 𝑢
⃗ et 𝑣 est le produit scalaire de deux
⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐻
vecteurs 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Càd: 𝑢 ⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ .v AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AH
Cas particulier :
Si ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC alors le point A est le projeté orthogonal du point C sur la droite (AB).
Par conséquent ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. AA⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐶
Donc 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 0
⃗ .Finalement 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
Lycée Almansour Addahabi |Prof : A. Terfai/ Analytique du Produit scalaire/ 2016 -2017/ ISM 1
En général :
Soient A, B, C et D quatre points du plan tels que
𝐴 ≠ 𝐵 et 𝐶 ≠ 𝐷
Si les points C’ et D’ sont les projetés orthogonaux
respectifs de C et D sur la droite (AB)
⃗⃗⃗⃗⃗ . CD
alors 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ = AB C′D′
Exemple : configurations fondamentales
B ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝑁 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃𝑄 = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵. 𝑅𝑆
C
O A H
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐵 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐷 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐸 = 𝑂𝐴 × 𝑂𝐻
Application :
Soit la figure ci-contre ou = 4 , 𝐴𝐷 = 3 et 𝐷𝐶 = 8
Calculer les produits scalaires suivants :
⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐸𝐵
𝐷𝐸 ; 𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐵𝐸 ⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐸𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ 2 ; 𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐷
𝐷𝐸 . NM BC
3) Forme trigonométrique du produit scalaire :

⃗ et 𝑣 sont deux vecteurs non nuls tels que 𝑢⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
Soient 𝑢 𝐴𝐵 et 𝑣 = ⃗⃗⃗⃗⃗ ̂=θ
𝐴𝐶 et 𝐵𝐴𝐶
Figure1 Figure2
Le triangle ACH est rectangle en H

Le triangle ACH est rectangle en H
𝐴𝐻
𝐴𝐻
Donc cos(π − θ) = donc 𝐴𝐻 = 𝐴𝐶 cos(π − θ)
AC
Donc cos θ = donc 𝐴𝐻 = 𝐴𝐶 cos 𝜃
AC
On sait que cos(π − θ) = −cos θ donc 𝐴𝐻 = −𝐴𝐶 cos 𝜃
⃗⃗⃗⃗ . AC
On a AB ⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵 × 𝐴𝐻
Et puisque ⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗
AC = −𝐴𝐵 × 𝐴𝐻
⃗⃗⃗⃗ . AC
Donc AB ⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵 × 𝐴𝐶 × cos 𝜃
Alors ⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗
AC = 𝐴𝐵 × 𝐴𝐶 × cos 𝜃
Propriété :
Soient 𝑢⃗ et 𝑣 sont deux vecteurs non nuls tels que 𝑢⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et 𝑣 = ⃗⃗⃗⃗⃗ ̂=θ
𝐴𝐶 et 𝐵𝐴𝐶
On a : u ⃗ = ‖u
⃗ .v ⃗ ‖ × ‖v
⃗ ‖ × cos θ c à d 𝑢
⃗ . 𝑣 = ‖𝑢
⃗ ‖ × ‖𝑣‖ ×cos(𝑢
⃗ ; 𝑣)
⃗ .𝑣
𝑢 ⃗
⃗ ; 𝑣) =
on a alors : 𝑐𝑜𝑠(𝑢
‖u
⃗ ‖×‖v
⃗‖
Exemple1 : Soit ABC un triangle équilatérale tel que 𝐴𝐵 = 𝑎
⃗⃗⃗⃗⃗ . AC
Calculer le produit scalaire 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗
On a : ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 𝐴𝐵 × 𝐴𝐶 × cos 𝐵𝐴𝐶̂
Donc : ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. AC⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵 × 𝐴𝐶 × cos π
3
1
Donc : ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 𝑎 × 𝑎 × 2
𝑎2
Finalement : ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 2
Exemple2 :
Soient 𝑢
⃗ et 𝑣 deux vecteurs tels que ‖𝑢⃗‖ = 2 2 , ‖𝑣‖ = 5 et 𝑢⃗. 𝑣 = 10 . Calculer cos(𝑢⃗; 𝑣).
4) Propriétés du produit scalaire :
Quelque soient les vecteurs 𝑢
⃗ , 𝑣 et 𝑤
⃗⃗ et quelque soit k un nombre réel, on a :
 𝑢
⃗ .v⃗ =v ⃗.u ⃗
 𝑢
⃗ . (v ⃗⃗ ) = u
⃗ + ⃗w ⃗ .v
⃗ +u ⃗ . ⃗w
⃗⃗
 (𝑘𝑢 ⃗ ). v
⃗ =𝑢 ⃗ . (𝑘𝑣) = 𝑘(𝑢
⃗ . 𝑣)
Résultats :
 (𝑢 ⃗ )2 = u
⃗ +v ⃗ 2 + 2u
⃗ .v
⃗ +v⃗2
 (𝑢 ⃗ )2 = u
⃗ −v ⃗ 2 − 2u
⃗ .v
⃗ +v⃗2
 (𝑢 ⃗ ). (𝑢
⃗ +v ⃗ −v ⃗) =u⃗ 2 − 𝑣2
4)5) Le produit scaLaire et L’orthogonaLité :
On sait que 𝑢⃗. 𝑣 = ‖𝑢⃗‖ × ‖𝑣‖ ×cos(𝑢⃗; 𝑣 )
Donc : 𝑢⃗. 𝑣 = 0 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à ‖⃗u⃗ ‖ × ‖⃗v⃗ ‖ × cos(⃗u⃗ ; ⃗𝑣⃗ ) = 0 𝑣
é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à ‖𝑢
⃗ ‖ = 0 ou ‖𝑣‖ = 0 ou cos(𝑢 ⃗ ; 𝑣) = 0
𝑢
⃗
π
équivaut à 𝑢 ⃗ = ⃗0 ou 𝑣 = ⃗0 ou ̅̅̅̅̅̅̅ (u
⃗ ; 𝑣) ≡ [2𝜋]
2 𝑤
⃗⃗
Définition :
𝑢
⃗ .𝑣 = 𝑢
⃗ .𝑤
⃗⃗ = 0
Deux vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣 sont orthogonaux si et seulement si 𝑢⃗. 𝑣 = 0
On note 𝑢
⃗ ⊥v
⃗
Propriété :
Deux droite (AB) et (CD) sont perpendiculaires si et seulement si ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵. ⃗⃗⃗⃗
CD = 0
1) théorème d’aL kashi

Soit ABC un triangle
2 2
⃗⃗⃗⃗⃗ 2 = (BA
On a 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ 2 = (AC
AC) donc 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB) Equivaut à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑩𝑪𝟐 = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑪𝟐 − 𝟐𝑨𝑪 𝑨𝑩 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩𝟐
Et puisque ⃗⃗⃗⃗⃗
BC2 = 𝐵𝐶 2 = a2 ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴C 2 = 𝐴𝐶 2 = b2 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 2 = AB2 = c 2 et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = 𝐴𝐶 × 𝐴𝐵 ×
cos 𝐴̂ = 𝑏 × 𝑐 × cos 𝐴̂
Alors : 𝑩𝑪𝟐 = 𝑨𝑪𝟐 − 𝟐𝑨𝑪 × 𝑨𝑩 × 𝐜𝐨𝐬 𝑨 ̂ + 𝑨𝑩𝟐
̂
Soit : a2 = b2 + c 2 − 2bc cos A
Théorème :
Soit ABC un triangle, on a 𝐵𝐶 2 = 𝐴𝐶 2 − 2𝐴𝐶 × 𝐴𝐵 × cos 𝐴̂ + 𝐴𝐵 2
̂
Si on pose 𝐵𝐶 = 𝑎 ; AB = c et 𝐴𝐶 = 𝑏 on obtient : a2 = b2 + c 2 − 2bc cos A
Remarque :
̂ et 𝑐 2 = a2 + b2 − 2a × b × 𝑐𝑜𝑠𝐶̂ .
On a aussi b2 = a2 + c 2 − 2a × c × 𝑐𝑜𝑠𝐵
Exemple :
π
Soit ABC un triangle tel que : 𝐴𝐵 = 5 ; 𝐴𝐶 = 8 et 𝐴̂ = 3
Calculer BC puis calculer 𝑐𝑜𝑠𝐶̂
2) Théorème de la médiane :
Théorème :
Soit ABC un tringle, I milieu de [𝐵𝐶], on a
1
2AI2 = 𝐴𝐵 2 + AC2 − 𝐵𝐶 2
2
II. Analytique du produit scalaire :

Un peu d'histoire
La géométrie analytiqueest une approche de la géométrie dans laquelle on
représenteles objets par des équations ou inéquations. Le plan ou l'espace est
nécessairement munid'un repère.
1637 est l'année de naissance de la géométrie analytique, lorsque René
Descartespublia, anonymement pour éviter une dispute avec l'Église, son
Discours de la méthode.
Dans cet ouvrage, qui est également important pour l'histoire de la
philosophie, latroisième partie,
intitulée La Géométrie, expose avec méthode les principesfondamentaux de
la géométrie analytique. Peu de temps auparavant, Fermat(1601-1665) avait
René Descartes également développé la méthode de la géométrie analytique, mais son traité
(La Haye en Touraine, Ad locos et solidos isagogene fut pas publié avant 1670.
31/3/1596 - La forme actuelle fut cependant établie longtemps après Descartes, en
Stockholm, 11/2/1650) particulier par lesuisse Euler
(1707-1783).
1) Repère orthonormé direct :

 Deux vecteurs non colinéaires 𝑖 𝑒𝑡 𝑗 définissent une base du plan vectoriel notée (𝑖; 𝑗)
On dit que le plan est muni la base (𝑖; 𝑗).
 La base (𝑖; 𝑗) est dite orthogonale si 𝑖 ⊥ 𝑗 c à d 𝑖. 𝑗 = 0
 La base (𝑖; 𝑗) est dite orthonormée si 𝑖 ⊥ 𝑗 et ‖𝑖‖ = ‖𝑗‖ = 1
 Soit (𝑖; 𝑗) une base et O un point du plan.
- Le triplet (𝑂; 𝑖; 𝑗) est appelé repère du plan (𝑃)
- Le repère (𝑂; 𝑖; 𝑗) est dit orthogonal si la base (𝑖; 𝑗) est orthogonale c à d si 𝑖 ⊥ 𝑗
- Le repère (𝑂; 𝑖; 𝑗) est dit orthonormé si la base (𝑖; 𝑗) est orthonormée
̂ 𝜋
Si de plus on a (𝑖 ; 𝑗) = alors le repère est dit direct
2
Dans toute la suite on considère le plan rapporté à un repère orthonormé (𝑂; 𝑖; 𝑗)

2) Expression du produit scalaire dans un repère orthonormé
Activité :
Soient 𝑢
⃗ et 𝑣 deux vecteurs du plan tels que : 𝑢
⃗ = 𝑥𝑖 + 𝑦𝑗 et 𝑣 = 𝑥′𝑖 + 𝑦′𝑗
a- développer (𝑥𝑖 + 𝑦𝑗). (𝑥′𝑖 + 𝑦′𝑗) puis en déduire 𝑢⃗ .𝑣
b- déterminer l’expression de ‖𝑢 ⃗ ‖.
Propriété 1 :
Si 𝑢
⃗ et 𝑣 deux vecteurs du plan tels que : 𝑢 ⃗ . 𝑣 = 𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦′
⃗ = 𝑥𝑖 + 𝑦𝑗 et 𝑣 = 𝑥′𝑖 + 𝑦′𝑗 alors 𝑢
Exercice :
⃗ (2; 1) , 𝑣 (5; 3) et 𝑤
Soient les trois vecteurs 𝑢 ⃗⃗ (1; −2)
Calculer les produits scalaires : 𝑢
⃗ .𝑣 ; 𝑤
⃗⃗ . 𝑣 et 𝑢⃗ .𝑤
⃗⃗ . que peut-on conclure pour 𝑢
⃗ et 𝑤
⃗⃗
Expression analytique de la norme d’un vecteur
Propriété 2 :
⃗ ‖ = √𝑥 2 + 𝑦 2
⃗ = 𝑥𝑖 + 𝑦𝑗 est un vecteur du plan alors ‖𝑢
Si 𝑢
Distance entre deux points

Propriété 3 :
Si 𝐴(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ) et 𝐵(𝑥𝐵 ; 𝑦𝐵 ) sont deux points du plan alors AB  x B  x A 2   y B  y A 2
Expressions de 𝒄𝒐𝒔𝜽 et 𝒔𝒊𝒏𝜽 :
Activité :
Soient 𝑢⃗ et 𝑣 deux vecteurs non nuls du plan tels que :
⃗ = 𝑥𝑖 + 𝑦𝑗 et 𝑣 = 𝑥′𝑖 + 𝑦′𝑗 et (𝑢
𝑢 ̅̅̅̅̅̅̅̅
⃗ ; 𝑣) ≡ 𝜃[2𝜋]
1- calculer de deux manières différentes le produit
scalaire 𝑢⃗ .𝑣
2- en déduire 𝑐𝑜𝑠(𝑢 ⃗ ; 𝑣 ) en fonction de 𝑥, 𝑥’, 𝑦 𝑒𝑡 𝑦’
  
⃗⃗ le vecteur tel que u ; w  2  et u  w
 
3- soit 𝑤
2
  
a- montrer que v ; w    2 
2
 
v w
b- calculer 𝑣. 𝑤⃗⃗ puis en déduire que sin   
u v
c- verifier que 𝑤 ⃗⃗ (−𝑦; 𝑥) puis calculer 𝑠𝑖𝑛𝜃 en fonction
de 𝑥, 𝑥’, 𝑦 𝑒𝑡 𝑦’
 
detu ; v 
d- verifier que sin   
u v
Propriété 4 :
Soient 𝑢⃗ et 𝑣 deux vecteurs non nuls du plan tels que :
⃗ = 𝑥𝑖 + 𝑦𝑗 et 𝑣 = 𝑥′𝑖 + 𝑦′𝑗 et (𝑢
𝑢 ̅̅̅̅̅̅̅̅
⃗ ; 𝑣) ≡ 𝜃[2𝜋]
   
u v xx' yy' det u ; v  xy' x' y
On a : Cos     et Sin    
u v x 2  y 2  x' 2  y ' 2 u v x 2  y 2  x' 2  y ' 2
Exercice d’application :
1- déterminer la valeur du paramètre réel m pour que les vecteurs 𝑢 ⃗ (2; 𝑚) , 𝑣 (−2; 3) soient
orthogonaux.
2- on considère le vecteur 𝑢 ⃗ (2; −3) déterminer les vecteurs 𝑣(𝑥; 𝑦) tels que 𝑢 ⃗ . 𝑣 = 2 et ‖𝑣‖ = 2
3- Montrer que le triangle 𝐴𝐵𝐶 est isocèle et rectangle en 𝐴 avec 𝐴(−3 ; −1) , 𝐵(1 ; 1) 𝑒𝑡 𝐶(−5 ; 3)
4- On considère les points 𝐴(5 ; 0) , 𝐵(2 ; 1) 𝑒𝑡 𝐶(6 ; 3)
⃗⃗⃗⃗⃗̂
Calculer 𝑐𝑜𝑠(𝐴𝐵 ; 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ) et 𝑠𝑖𝑛(𝐴𝐵 ; 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ) puis en déduire la mesure de l’angle orienté (𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ )
; 𝐴𝐶
Résultat :
Surface d’un triangle - surface d’un parallélogramme
Propriété 5 :
Soit un ABC un triangle et S sa surface en unité de mesure
1 1
On a 𝑆𝑇 = |𝑑𝑒𝑡(𝐴𝐵⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 )| = |𝑑𝑒𝑡(𝐵𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ )| = 1 |𝑑𝑒𝑡(𝐶𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐶𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ )|
2 2 2
Propriété 6 :
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐴𝐶
La surface du parallélogramme ABDC est 𝑆𝑃 = |𝑑𝑒𝑡(𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ )|
Exercice :
1) On considère les points 𝐴(5 ; 0) , 𝐵(2 ; 1) 𝑒𝑡 𝐶(6 ; 3)
a- vérifier que les points A, B et C sont non alignés.
b- calculer la surface du triangle ABC.
c- Soit 𝐷 le point du plan tel que 𝐴𝐵𝐷𝐶 un parallélogramme.
Déterminer les coordonnées de 𝐷 puis calculer la surface du parallélogramme 𝐴𝐵𝐷𝐶
2) calculer de deux manière différentes la surface du triangle EFG où 𝐸(0 ; 6) , 𝐵(−2 ; 0) 𝑒𝑡 𝐶(2 ; 1)
III. APPLICATIONS DU PRODUIT SCALAIRE:

1. Equation d’une droite `a l’aide d’un vecteur normal
Activité :
A- On considère la droite (D) d’équation
cartésienne 𝑥 + 2𝑦 + 1 = 0
a- déterminer un vecteur directeur 𝑢 ⃗ de la droite (D).
b- soit le vecteur 𝑛⃗(1; 2); calculer le produit scalaire
𝑢
⃗ . 𝑛⃗ ;que peut-on conclure
le vecteur 𝑛⃗ est appelé vecteur normal à la droite (D)
B- On considère la droite (∆) ) d’équation cartésienne 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0
a- Montrer que le vecteur 𝑛⃗(𝑎; 𝑏) est un vecteur normal à la droite (∆)
b- Application: determiner un vecteur normal à la droite (𝐷1 ): 3𝑥 − 5𝑦 + 4 = 0
Définition
On appelle vecteur normal `a une droite tout vecteur non nul orthogonal à un vecteur
directeur de cette droite.
Propriété :
Soit (D) une droite du plan d’équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0
Le vecteur 𝑛⃗(𝑎; 𝑏) est un vecteur normal à la droite (D).
On cherche à déterminer une équation de la droite(△)de vecteur

normal 𝑛⃗(𝑎; 𝑏) passant par le point 𝐴(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ).
𝑀(𝑥; 𝑦) appartient à la droite(△) équivaut à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀. 𝑛⃗ = 0
. On a une équation de la droite (△) : 𝑎(𝑥 − 𝑥𝐴 ) + 𝑏(𝑦 − 𝑦𝐴 ) = 0
Propriété :
Une équation de la droite (D) passant par le point 𝐴(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ) et
de vecteur normal 𝑛⃗(𝑎; 𝑏) est :
𝑎(𝑥 − 𝑥𝐴 ) + 𝑏(𝑦 − 𝑦𝐴 ) = 0
Exercise:
Soient les points 𝐴(2; 1), 𝐵(0; 1) et 𝐶(1; 3).
Déterminer une équation de la droite (D) passant par le point 𝐴 et perpendiculaire à la
droite(BC).
Théorème :
Soit 𝑛⃗(𝑎; 𝑏) un vecteur non nul.
– Une droite admettant 𝑛⃗ comme vecteur normal a une équation de la forme : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0.
– Réciproquement, toute droite dont une équation est de la forme 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 admet pour
vecteur normal 𝑛 ⃗ (𝑎; 𝑏).
Exercice :
1. Déterminer une équation de la droite (D) passant par le point A(-2 ;3) et de vecteur normal 𝑛⃗(5; 4)
2. On considère le triangle 𝐴𝐵𝐶 avec 𝐴(3 ; 1) , 𝐵(−1 ; 5) 𝑒𝑡 𝐶(−2; 2)
a- déterminer une équation cartésienne de la hauteur (ℎ𝐶 ) issue du sommet C.
b- déterminer une équation cartésienne de la droite (D) médiatrice du segment [AB].
Orthogonalité de deux droites :
On considère deux droites (D) et (D’) d’équations respectives : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 et 𝑎’𝑥 + 𝑏’𝑦 + 𝑐’ = 0
On a 𝑛⃗(𝑎; 𝑏) est un vecteur normal à (D) et ⃗⃗⃗
𝑛′ (𝑎′; 𝑏′) vecteur normal à(D’)
(𝐷) ⊥ (𝐷′) ⟺ 𝑛⃗ ⊥ ⃗⃗⃗ 𝑛′ ⟺ 𝑛⃗. ⃗⃗⃗
𝑛′ = 0 ⟺ 𝑎𝑎′ + 𝑏𝑏 ′ = 0
Propriété :
Les droites (D) et (D’) d’équations respectives : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 et 𝑎’𝑥 + 𝑏’𝑦 + 𝑐’ = 0 sont
perpendiculaire si et seulement si 𝑎𝑎′ + 𝑏𝑏 ′ = 0
2. La distance d'un point à une droite dans un plan cartésien

Définition :
𝐴 est un point du plan
(𝐷) est une droite du plan
𝐻 est le projeté orthogonal de A sur lu droite (𝐷)
Par définition la distance du point A à la droite (𝐷) est la distance 𝐴𝐻 qu’on note 𝑑 (𝐴 ; (𝐷))
Remarque : pour tout point 𝑀 de la droite (𝐷) on a 𝐴𝐻 𝐴𝑀
Activité :
On considère une droite (D) d’équation : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 et soient 𝐴(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ) un point n’appartenant
pas à (D) et H son projeté orthogonal sur (D).
1. 𝑛⃗(𝑎; 𝑏) le vecteur normal à (D) et B un point du plan tel que 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑛⃗
Montrer que ∀ 𝑀(𝑥; 𝑦) ∈ (𝐷): ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝑀. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐻 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
2. calculer le produit scalaire 𝐴𝑀. 𝐴𝐵 en fonction de 𝑥, 𝑦, 𝑥𝐴 , 𝑦𝐴 , 𝑎 𝑒𝑡 𝑏
3. montrer que 𝐴𝐻 × 𝐴𝐵 = |𝑎𝑥𝐴 + 𝑏𝑦𝐴 + 𝑐|
|𝑎𝑥 +𝑏𝑦 +𝑐|
4. En déduire que 𝑑 (𝐴 ; (𝐷)) = 𝐴 2 𝐴2
𝑎 +𝑏
Propriété :
Soient une droite (𝐷) d’équation : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 et 𝐴(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ) un point du plan
|𝑎𝑥 +𝑏𝑦 +𝑐|
La distance du point A à la droite (D) est : 𝑑 (𝐴 ; (𝐷)) = 𝐴 2 𝐴2
𝑎 +𝑏
Exercice :
1) On considère la droite (𝐷) d’équation 3𝑥 + 4𝑦 − 2 = 0 et deux points A(1 ;-3) et B(-2 ;2)
Calculer 𝑑 (𝐴 ; (𝐷)) et 𝑑 (𝐵 ; (𝐷))
2) On considère les points A(-1 ;-3) et B(3 ;2)
a- vérifier que 5𝑥 − 4𝑦 − 7 = 0 est une équation de la droite (𝐴𝐵).
b- calculer La distance du l’origine 𝑂 à la droite (𝐴𝐵)
c- en déduire la surface du triangle .
IV. Equation cartésienne d'un cercle dans le plan
1) Cercle défini par un centre et un rayon :
Dans le plan muni d'un repère orthonormé(𝑂; 𝑖; 𝑗), considérons le cercle de centre Ω(a ; b)
et de rayon r, le cercle étant l'ensemble des points M situé à
une distance de r du centre Ω (a ; b), on le note 𝐶(Ω; 𝑟) on a :
𝑀(𝑥; 𝑦) ∈ 𝐶(Ω; 𝑟) ⟺ Ω𝑀 = 𝑟
⟺ Ω𝑀2 = 𝑟 2
⟺ (𝑥 − 𝑎)2 + (𝑦 − 𝑏)2 = 𝑟 2
Cette équation est appelée équation cartésienne du cercle dans le repère (𝑂; 𝑖; 𝑗)
Propriété :
L’équation cartésienne du cercle (C) de centre Ω(a ; b) et de rayon r ( 𝑟 > 0) est : (𝑥 − 𝑎)2 + (𝑦 − 𝑏)2 =
𝑟2
Et s’écrie aussi 𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑎𝑥 − 2𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 avec 𝑐 = 𝑎2 + 𝑏 2 − 𝑟 2
Exercice :
1. déterminer l’équation cartésienne du cercle(C) de centre Ω(-1 ; 2) et de rayon 𝑟 = 2
2. déterminer l’équation cartésienne du cercle(C) de centre Ω(2 ; 3) et passant par le point A(-1 ;1)
3. déterminer l’équation cartésienne du cercle(C) passant par les points A 1;0 , B1;2 et C 7;4
2) Cercle défini par un diamètre :
On peut aussi déterminer l'équation d'un cercle, connaissant un de ces diamètres,
Soit (C) cercle de diamètre [AB]:
M(x ; y)∈ (𝐶) cercle de diamétre [AB] ⟺ AMB est un triangle rectangle
⟺les vecteurs (x - xA; y - yA) et (x - xB; y - yB) sont orthogonaux
⟺ (x - xA)(x - xB) + ( y - yA) ( y - yB) = 0
et on arrive après quelques transformations à une équation de la forme (x - a)² + (y - b)² = r²
Propriété :
Soient 𝐴 et 𝐵 deux points distincts du plan
L’ensemble des points M du plan tels que 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 est le cercle de diamètre [𝐴𝐵]
Et son équation s’écrie (x - xA)(x - xB) + ( y - yA) ( y - yB) = 0
Exercice :
Déterminer l’équation cartésienne du cercle(C) de diamètre [𝐴𝐵] où A(1 ;3) et B(-3 ;5)
3) Représentation paramétrique d’un cercle :
Activité :
Soit (C) le cercle de centre Ω(a; b) et de rayon r et



M(x ;y) un point tel que   IR  i ; M   2 
1. montrer que 𝒊. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛀𝑴 = 𝒓𝒄𝒐𝒔𝜽 et 𝒋. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛀𝑴 = 𝒓𝒔𝒊𝒏𝜽
2. déterminer les coordonnées du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝛀𝑴 puis
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
calculer 𝒊. 𝛀𝑴 et 𝒋. 𝛀𝑴 en fonction de x, y, a et b
 x  a  R cos
3. en déduire que  /   IR 
 y  b  R sin 
Théorème et Définition :
- Le cercle (C) de centre Ω(a; b) et de rayon r ( 𝑟 > 0) est l’ensemble des points M(x ;y) du plan
 x  a  R cos
vérifiants S   /   IR 
 y  b  R sin 
- Le système (S) est appelé la représentation paramétrique du cercle (C) .
Exercice :
1. Déterminer la représentation paramétrique du cercle (c) d’équation 𝑥² + 𝑦² + 6𝑥 − 8𝑦 + 23 = 0
 x  1  2 cos
Déterminer l’ensemble des points M(x ;y) du plan vérifiants  /   IR 
 y  3  2 sin 
4) Etude de l’ensemble des points M(x ;y) vérifiants 𝒙² + 𝒚² + 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄 = 𝟎 :

Soit (Γ) l’ensemble des points M(x ;y) du plan vérifiants 𝑥² + 𝑦² + 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 où 𝑎, 𝑏 et 𝑐 de 𝐼𝑅
Déterminons la nature de l’ensemble (Γ)
M x; y      x 2  y 2  ax  by  c  0
 x 2  ax  y 2  by   c  0

2 2
 a a2  b b2
x    y   c 0
 2 4  2 4

2 2
 a  b a 2  b 2  4c
x   y   
 2  2 4
On considère le point   ;  on a alors M x; y  
 a b   M 2 
a 2  b 2  4c
 2 2 4
Si a  b  4c  0 alors l’égalité M 2  a  b  4c est impossible et donc (Γ) = 𝜙

2 2 2 2
-
4 4
a  b  4c
2 2
- Si  0 alors M 2  0 est donc (Γ) = {Ω}
4
a 2  b 2  4c a 2  b 2  4c a 2  b 2  4c
- Si  0 alors M 2   M  et donc (Γ) est le cercle de
4 4 2
a 2  b 2  4c
centre Ω et de rayon
2
Propriété :
Soient a, b, et c trois réels et (Γ) l’ensemble des points M(x ;y) du plan vérifiants
𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0
a 2  b 2  4c  a b
a 2  b 2  4c
- Si  0 alors (Γ) est le cercle de centre   ;  et de rayon
4  2 2 2
a 2  b 2  4c 𝑎 𝑏
- Si  0 alors(Γ) = {Ω(− ; − }
4 2 2
Si a  b  4c  0 alors (Γ) = 𝜙
2 2
-
4
Exemple :
on considère l'équation 𝑥² + 𝑦² − 4𝑥 − 6𝑦 − 12 = 0
on met sous la forme canonique les deux polynômes x² - 4x et y² - 6y
x² - 4x + 4 - 4 + y² - 6y + 9 - 9 -12 = 0
(x - 2)² - 4 + (y - 3)² - 9 - 12 = 0 ⇔ (x -2)² + (y -3)² = 25
qui est l'équation du cercle de centre de coordonnée (2 ; 3) et de rayon 5.
Exercice :
1.Déterminer (C) l’ensemble des points M(x ;y) du plan vérifiants les équations suivantes :
a. x 2  y 2  4 x  6 y  3  0 b. 𝑥 2 + 𝑦 2 − 10𝑦 + 25 = 0 c. 𝑥 2 + 𝑦 2 + 4𝑥 + 5 = 0
2. Soit m un paramètre réel, on considère dans le plan l’ensemble (Γ𝑚 ) des points M(x ;y)
vérifiants : 𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑚𝑥 + 2𝑚𝑦 + 3𝑚 − 1 = 0
a- discuter selon les valeurs du paramètre m la nature de l’ensemble (Γ𝑚 ) .
b- dans le cas où (Γ𝑚 ) est un cercle, déterminer l’ensemble des centres Ω𝑚
5) Intérieur – extérieur d’un cercle :
Définition :
Soit (C) un cercle de centre Ω et de rayon r ( 𝑟 > 0) et M un point du plan.
- M appartient à (C) si et seulement si Ω𝑀 = 𝑟
- M est à intérieur de (C) si et seulement si Ω𝑀 < 𝑟
- M est à l’extérieur de (C) si et seulement si Ω𝑀 > 𝑟
Résultat :
Soit (C) un cercle d’équation 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 et 𝑀(𝑥0 ; 𝑦0 ) un point du plan.
- M appartient à (C) si et seulement si 𝑥02 + 𝑦02 + 𝑎𝑥0 + 𝑏𝑦0 + 𝑐 = 0
- M est à intérieur de (C) si et seulement si 𝑥02 + 𝑦02 + 𝑎𝑥0 + 𝑏𝑦0 + 𝑐 < 0
- M est à l’extérieur de (C) si et seulement si 𝑥02 + 𝑦02 + 𝑎𝑥0 + 𝑏𝑦0 + 𝑐 > 0
exercice :
1. soit (C) le cercle de centre Ω(−1,2) et de rayon 𝑅 = 3 ; déterminer les positions respectives
des points A(3,-1) et B(0,1) par rapport à (C).
2. résoudre graphiquement les inéquations suivantes :
a- x 2  y 2  6 x  8 y  23  0
b- x 2  y 2  6 x  0
Positions relatives d’une droite et d’un cercle dans le plan
Pour étudier la position relative d’un cercle (C) de centre Ω et de rayon r et d’une droite (D) on calcule
la distance 𝑑(Ω, (𝐷)) = 𝑑 et on la compare au rayon r
(C) et (D) ont un seul point

commun. (C) et (D) ont exactement deux
le cercle et la droite n'ont On dit que (C) et (D) sont points d'intersection.
aucun point commun tangents On dit que (C) et (D) sont sécants
Exercice :
Etudier la position relative du cercle (C) et la droite (D) dans les cas suivants
a) (𝐶) ∶ 𝑥 2 + 𝑦 2 + 2𝑦 − 4𝑥 + 1 = 0 et (𝐷) ∶ 𝑦 = 2𝑥 + 1
b) (𝐶) ∶ 𝑥 2 + 𝑦 2 = 4𝑥 + 2𝑦 + 5 et (𝐷) ∶ 3𝑥 + 𝑦 + 3 = 0
c) (𝐶) ∶ 2𝑥 2 + 2𝑦 2 + 10𝑥 + 6𝑦 − 1 = 0 et (𝐷) ∶ 𝑥 + 𝑦 = 0
La droite tangente à un cercle
Définitions :
Une droite est tangente à un cercle si, et seulement si, elle coupe
le cercle en un seul point.
Caractéristique
La droite tangente (T) est perpendiculaire au rayon

au point de tangence P ( (𝑻) ⊥ (𝛀𝐏))
La droite tangente en un point est unique.
Analytiquement :
Soit un cercle (C) de centre Ω(a, b) et 𝑃(𝑥0 , 𝑦0 ) un point de (C) et soit (T) la droite tangente à (C) en 𝑃
(T) tangente à (C) ⟺ (𝑻) ⊥ (𝜴𝑷) ⟺ le vecteur 𝛀𝐏 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est normal à (T)
On a donc : M x; y   T   PM  P  0  x  x0 a  x0    y  y 0 b  y 0   0
Propriété :
Soit (C) un cercle de centre Ω(a, b) et 𝑃(𝑥0 , 𝑦0 ) un point de (C)
L’équation de la droite tangente à (C) en P est : x  x0 a  x0    y  y 0 b  y 0   0
Remarque :
 a b
Si le cercle (C) est défini par son équation x 2  y 2  ax  by  c  0 alors son centre est   ; 
 2 2
a  b 
Dans ce cas l’équation de la tangente à (C) en 𝑃 s’écrie :  x  x0   x0    y  y0   y0   0
2  2 
Exercice :
1. soit (C) le cercle de centre Ω(−1, −2) et de rayon 𝑅 = 2
a- vérifier que le point A(1,-2) appartient à (C)
b- déterminer l’équation de la droite (D) tangente à (C) en A
2. On considère le cercle (C) d'équation 𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑥 + 4𝑦 − 11 = 0
a- vérifier que le point P(1,2) appartient à (C)
b- déterminer l’équation de la droite (T) tangente à (C) en P
Positions relatives de deux cercles

Etant donné des cercles (C) et (C'), de centres respectifs Ω et Ω′ , de rayons respectifs R et R' (on fait
l'hypothèse que R est supérieur ou égal à R'), le nombre de leurs points d'intersection est fonction de la
distance OO' des deux centres.
Si 𝜴𝜴′ > 𝑹 + 𝑹′ Si 𝛀𝛀′=R+R' Si O≺ 𝛀𝛀′=R-R'

Il n'y a pas de point d'intersection. Il y a un point d'intersection en C et Il y a un point d'intersection C et un
Les cercles sont dits extérieurs l'un à un seul. On dit que les cercles sont seul. On dit ici que le cercle (C') est
l'autre. tangents extérieurement .Les points tangent intérieurement au cercle ©.
𝛀, C et 𝛀′sont alignés Les points 𝛀, C et 𝛀′sont alignés
Si R-R'≺ 𝛀𝛀′≺ R+R' Si 𝛀𝛀′= 0 et R'≺ R Si 𝛀𝛀′= 0 et R' = R

Il y a deux points d'intersection. Les Il n'y a pas de point d'intersection. Il y a une infinité de points
cercles sont dits sécants. Les cercles sont dits concentriques communs. Les cercles sont
(pour dire qu'ils ont un même confondus. Dans ce cas, ils sont
centre). concentriques.
Conclusion : Deux cercles distincts peuvent avoir 0, 1 ou 2 points communs.

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Analytique du produit scalaire

Calculer les produits scalaires suivants :

3) Forme trigonométrique du produit scalaire :

Le triangle ACH est rectangle en H

1) théorème d’aL kashi

Soit ABC un triangle, on a 𝐵𝐶 2 = 𝐴𝐶 2 − 2𝐴𝐶 × 𝐴𝐵 × cos 𝐴̂ + 𝐴𝐵 2

Calculer BC puis calculer 𝑐𝑜𝑠𝐶̂

II. Analytique du produit scalaire :

1) Repère orthonormé direct :

Dans toute la suite on considère le plan rapporté à un repère orthonormé (𝑂; 𝑖; 𝑗)

Distance entre deux points

Expressions de 𝒄𝒐𝒔𝜽 et 𝒔𝒊𝒏𝜽 :

III. APPLICATIONS DU PRODUIT SCALAIRE:

On cherche à déterminer une équation de la droite(△)de vecteur

2. La distance d'un point à une droite dans un plan cartésien

et de rayon r, le cercle étant l'ensemble des points M situé à

une distance de r du centre Ω (a ; b), on le note 𝐶(Ω; 𝑟) on a :

1. déterminer l’équation cartésienne du cercle(C) de centre Ω(-1 ; 2) et de rayon 𝑟 = 2

2) Cercle défini par un diamètre :

On peut aussi déterminer l'équation d'un cercle, connaissant un de ces diamètres,

Soit (C) cercle de diamètre [AB]:

⟺les vecteurs (x - xA; y - yA) et (x - xB; y - yB) sont orthogonaux

⟺ (x - xA)(x - xB) + ( y - yA) ( y - yB) = 0

et on arrive après quelques transformations à une équation de la forme (x - a)² + (y - b)² = r²

4) Etude de l’ensemble des points M(x ;y) vérifiants 𝒙² + 𝒚² + 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄 = 𝟎 :

Si a  b  4c  0 alors l’égalité M 2  a  b  4c est impossible et donc (Γ) = 𝜙

(C) et (D) ont un seul point

La droite tangente (T) est perpendiculaire au rayon

La droite tangente en un point est unique.

Positions relatives de deux cercles

Si 𝜴𝜴′ > 𝑹 + 𝑹′ Si 𝛀𝛀′=R+R' Si O≺ 𝛀𝛀′=R-R'

Si R-R'≺ 𝛀𝛀′≺ R+R' Si 𝛀𝛀′= 0 et R'≺ R Si 𝛀𝛀′= 0 et R' = R

Conclusion : Deux cercles distincts peuvent avoir 0, 1 ou 2 points communs.

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