Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1-Contexte réglementaire
• le DEHP, le DBP et le BBP ne peuvent pas être utilisés comme substances ou composants de
préparation à des concentrations supérieures à 0,1% en masse de matière plastifiée,
• le DINP, le DIDP et le DnOP ne peuvent pas être utilisés comme substances ou composants de
préparation à des concentrations supérieures à 0,1% en masse de matière plastifiée, dans les
jouets et les articles de puériculture qui peuvent être mis en bouche par les enfants. Les jouets ou
articles de puériculture dépassant ces teneurs sont interdits
• des mélanges : phtalate de n-décyle n-octyle (50%p/p), phtalate de di-n-décyle (25% p/p) et
phtalate de d-n-octyle (25% p/p) ;
, • Le Phtalate de dibutyle [DBP] : matériaux et objets réutilisables en contact avec des aliments
non gras ; Auxiliaire technologique à des concentrations ≤0,05% dans le produit final
• le phtalate de di-n-pentyle,
• le phtalate de diisopentyle,
• le phtalate de dibutyle
Cependant, dans le cadre du règlement REACH, quatre phtalates dont leDEHP, BBP, DBP et
DIBP ont été inscrits, le 24 février 2011à l'annexe XIV du règlement REACH comme substances
très préoccupantes soumises à autorisation. Ils ne pourront donc plus être fabriqués ou importés
s'ils n'ont pas obtenu, pour un usage bien défini, une autorisation spécifique de la Commission
européenne d'ici le 21 février 2015. Ce règlement prévoit donc la possibilité d'autoriser
l'utilisation de substances classées comme CMR de catégorie 2 lorsque, au vu de l'exposition et
de la concentration, elles ont été considérées comme sûres pour un emploi dans les produits
cosmétiques par le CSSC (Comité Scientifique Européen pour la Sécurité des Consommateurs).
Les phtalates DEHP, BBP, DBP et DIBP figurent sur cette liste mais aussi sur la liste des
substances autorisées. Cela signifie qu’à partir de février 2015, leur utilisation ne sera permise
sans l’autorisation préalable dans un cadre spécifié. Les phtalates à chaîne courte seront retirés de
l’Union Européenne à partir de février 2015, sans une autorisation délivrée par REACH aux
producteurs avant juillet 2013 et garantie par les autorités européennes.
En Europe, les phtalates courts ont été interdits pour la fabrication des jouets, articles pour
enfants et produits cosmétiques, depuis des années.
Le seul phtalate qui reste utilisé dans les produits cosmétiques, le DEP, a pour fonction de rendre
l’alcool impropre. Les différentes évaluations menées au niveau européen ont toutes conclu à son
innocuité dans le cadre d'un usage cosmétique.
2. Classification européenne
Tableau 01 : Classification des phtalates en tant que CMR
dibutyl phthalate (DBP Repr. 1B Repr. Cat. 2; R61 Repr. Cat. 3; R62 N; R50
Aquatic Acute 1
benzyl butyl phthalate (BBP) Repr. 1B Repr. Cat. 2; R61 Repr. Cat. 3; R62 N; R50-
Aquatic Acute 1 53
Aquatic Chronic 1
diisobutyl phthalate (DIBP) Repr. 1B Repr. Cat. 2; R61 Repr. Cat. 3; R62
Le vinyle dont un jouet ou un article de puériculture est composé ne peut contenir, lors de
sa mise à l’essai selon une méthode conforme aux bonnes pratiques de laboratoire, une
concentration supérieure à 1 000 mg/kg de phtalate de di(2-éthylhexyle) (DEHP), de
phtalate de dibutyle (DBP) ou de phtalate de benzyle et de butyle (BBP).
• La partie composée de vinyle d’un jouet ou d’un article de puériculture qui peut d’une
manière raisonnablement prévisible être placée dans la bouche d’un enfant de moins de quatre
ans ne peut contenir, lors de sa mise à l’essai selon une méthode conforme aux bonnes pratiques
de laboratoire, une concentration supérieure à 1 000 mg/kg de phtalate de diisononyle (DINP), de
phtalate de diisodécyle (DIDP) ou de phtalate de di-n-octyle (DNOP).
En 2011, le gouvernement du Canada a publié une étude sur les concentrations de phtalates et
l'exposition dermique possible découlant de leur présence dans les cosmétiques et les produits de
soins personnels. Selon cette étude, seuls le DEP et le DBP sont présents en quantité importante
dans les produits cosmétiques. L'exposition générale aux phtalates découlant de l'utilisation de
cosmétiques et de produits de soins personnels est faible et, par conséquent, il est peu probable
qu'elle pose des risques pour la santé des consommateurs canadiens. Selon Santé Canada le DBP
dans les cosmétiques ne représenterait pas de risque pour la santé lorsque la concentration est
inférieure à 10 % dans le produit (Programme des cosmétiques, 2003).
L'ajout de 14 autres substances dans ce groupe est à l'étude. Les résultats de l'évaluation
préliminaire devraient être publiés à l'hiver 2014-2015 (Marc Rhainds, 7 janvier 2004).
L’une des commissions de la FDA, le Center of Drug Evaluation and Research (CDER),
responsable de la réglementation concernant les médicaments OTC (Over The Counter) et à
prescription médicale, y compris les médicaments biologiques et génériques, a émis un guide à
destination de l’industrie pharmaceutique en décembre 2012 qui s’intitule « Guidance for
Industry : Limiting the Use of Certain Phthalates as Excipients in CDER-Regulated Products ».
Ce document émet des avis dans le but de limiter l’utilisation de deux phtalates dans les
médicaments : le DEHP et le DBP .
Le DBP et le DEHP sont considérés comme des perturbateurs endocriniens car ils auraient une
toxicité sur le développement et la reproduction chez l’animal, et ils interféreraient avec la
production, la libération, le transport, le métabolisme, la liaison, l’action ou l’élimination des
hormones naturelles. Le CDER reconnait que les données chez les humains sont limitées, mais
affirme néanmoins qu’il existe un risque potentiel sur le développement et la reproduction suite à
une exposition au DEHP et au DBP dans les produits pharmaceutiques, et ce en se basant sur des
études épidémiologiques.
Par conséquent, en raison des alternatives qui existent, le CDER recommande d’éviter
l’utilisation de ces deux phtalates comme excipients dans les médicaments OTC et sous
prescription, y compris les médicaments biologiques et génériques. Cette recommandation vise
aussi bien les médicaments déjà commercialisés que les médicaments en cours de
développement. Le CDER conseille aux laboratoires pharmaceutiques de consulter la base de
données « Inactive Ingredients Database », qui répertorie les excipients, et leur proportion,
utilisés dans les médicaments sous l’autorité du CDER, et ainsi d’identifier des alternatives à ces
deux phtalates pour développer une nouvelle formulation de leur médicament.
Dans le cas où une alternative au DBP ou au DEHP ne peut être envisagée, cette décision devra
être justifiée en expliquant pourquoi ce n’est pas possible, et en fournissant une analyse
bénéfices/risques qui démontre une supériorité des bénéfices pour la population concernée par
rapport aux risques encourus.
4.2. Européen Médicine Agency
Cette dernière datant de Juillet 2003, une nouvelle version est en cours de finalisation et
devrait paraître au cours de l’année 2014.
En raison des nouvelles données disponibles sur les phtalates et du caractère prioritaire de
cette famille chimique, l’EMA a mis en ligne le 25 avril 2013 un projet de recommandations
ouvert à commentaire jusqu’au 31 octobre 2013 s’intitulant « Guideline on the use of phthalates
as excipients in human medicinal products » (EMA, 2013).
Le but de ce document est d’émettre des recommandations concernant les phtalates les
plus utilisés dans les médicaments. A ce jour, ce projet de recommandations n’est toujours pas
finalisé.
Ce document, encore provisoire, vise trois phtalates largement utilisés dans les médicaments car
considérés comme potentiellement dangereux pour la santé humaine : il s’agit du DEP, du DBP
et du PVAP.
En plus de fixer des doses journalières admissibles (DJA), que nous avons vues dans la première
partie, l’EMA précise quelques recommandations à destination des industries pharmaceutiques :
Pour les médicaments déjà commercialisés, il est fixé une date limite de 3 ans (après
l’entrée en vigueur de cette Guideline) pour que les titulaires des AMM reformulent leurs
médicaments concernés et soumettent les demandes de changement ;
La présence de DBP, DEP ou PVAP à des doses supérieures aux DJA fixées pourra
néanmoins être acceptée à titre exceptionnel, en prenant en compte le type de population
visée, la gravité de la maladie traitée et l’existence d’alternative thérapeutique ;
Enfin, l’EMA proposera de rajouter une phrase de risque pour les médicaments contenant
des phtalates, qui sera mentionnée dans la prochaine révision de la « Guideline on
Excipients in the Label and Package Leaflet of Medicinal Products for Human Use ».
Elle a permis d’identifier les principaux phtalates présents dans les médicaments et de
quantifier le nombre de médicaments impactés.
Cinq phtalates sont majoritairement utilisés comme excipient dans les spécialités
pharmaceutiques. L’ANSM s’est référé aux valeurs toxicologiques de référence (VTR) fixées par
l’EMA, exprimées en DJA, pour émettre des recommandations dans le but de protéger les
populations à risque.
Phtalate de dibutyle
Neuf spécialités pharmaceutiques contiennent du DBP, pour lequel une VTR de 0,01 mg/kg/jour
a été déterminée. Etant donné que le DBP est classé comme reprotoxique de catégorie 1B selon le
règlement n°1272/2008/CE sur la classification, l’étiquetage et l’emballage des substances
chimiques et des mélanges, et au vu des solutions de substitution existantes, la commission
recommande clairement leur reformulation afin de supprimer le DBP, et ainsi se conformer aux
recommandations de l’EMA. En effet, l’agence européenne considère l’utilisation d’un
médicament présentant un risque, dû en particulier à des excipients CMR 2 selon la directive
67/548/CE concernant le rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et
administratives relatives à la classification, l’emballage et l’étiquetage des substances
dangereuses, acceptable à condition qu’il n’existe pas de substituant avec un risque moindre et
que la balance bénéfices/risques du produit supplante les risques potentiels.
Phtalate de diéthyl
64 spécialités pharmaceutiques contiennent du DEP, pour lequel une VTR de 4 mg/kg/jour a été
déterminée. Une seule spécialité présenterait un apport journalier en DEP supérieur à la limite
fixée. La commission a donc recommandé la reformulation du médicament pour diminuer la
quantité de DEP, voire supprimer ce composant. Concernant les médicaments à prescription
médicale facultative, la commission propose de suivre les recommandations de l’EMA, à savoir
reformuler ces médicaments afin de supprimer le DEP étant donné que l’exposition des patients
est moins encadrée.
Trois spécialités pharmaceutiques contiennent du PVAP, pour lequel une VTR de 2 mg/kg/jour a
été retenue. Néanmoins, la quantité de PVAP dans ces spécialités n’est pas connue. La
commission demandera donc au laboratoire titulaire des AMM de fournir les données
manquantes.
Ainsi, cinq spécialités pharmaceutiques listées dans le tableau 2 ont été identifiées comme
contenant du DBP, reprotoxique 1B selon le règlement n°1272/2008/CE, en quantités supérieures
à celles recommandées par l’Agence européenne.
Les autorités de santé s’adaptent avec l’évolution des connaissances sur cette famille chimique et
tentent de limiter l’exposition de la population. Néanmoins, les propriétés spécifiques des
perturbateurs endocriniens ne sont pas toutes prises en considération. En effet, il est toujours fait
référence à la notion de seuil alors que ces substances agissent à de très faibles doses. Toutefois,
en visant les enfants et les femmes enceintes et allaitant, les autorités reconnaissent le critère de «
fenêtre d’exposition ». Comme le recommandent beaucoup d’experts scientifiques, il ne faut pas
se précipiter dans la substitution de ces substances. De plus, il est nécessaire de prendre en
compte le paramètre économique, en laissant aux industriels un délai suffisant pour entamer les
recherches sur la reformulation de leur médicament : l’ANSM accorde un délai de 18 mois pour
cette étape.
ne pas interdire l’usage général des médicaments renfermant des parabènes, car ces
derniers possèdent un rapport bénéfices/risques positif, par rapport aux éventuelles
conséquences (altération de la conservation des médicaments, augmentation des effets
secondaires dus aux bactéries et champignons susceptibles de se développer) ;
Encourager les formulations alternatives, ou des formes à usage unique, pour éviter
l’utilisation de conservateurs, principalement pour la population pédiatrique ;
Elle est constituée aujourd’hui d’un réseau d’une centaine d’organisations présentes dans
40 pays d’Europe, du Caucase et de l’Asie centrale. Ses missions sont centrées sur quatre
axes:
WECF fait partie des ONG très impliquées sur le sujet des perturbateurs endocriniens en
participant activement à des groupes de travail, comme ce fut le cas à l’Open Ended Working
Group meeting (OEWG) en Octobre 2011 à Belgrade, où la problématique des PE a été
placée en tête de liste des sujets à traiter dans la Strategic Approach to International Chemical
Management (SAICM). Ce cadre politique a été adopté lors de l’International Conference on
Chemicals Management (ICCM) le 6 février 2006 à Dubaï, et a pour but de remplir une des
missions du Sommet Mondial sur le Développement Durable de Johannesburg, en 2002, qui
prévoit que d’ici 2020, les produits chimiques soient utilisés et produits de manière à ce que
les effets néfastes graves qu’ils ont sur la santé des êtres humains et sur l’environnement
soient réduits au minimum.
Ainsi, WECF appelle les gouvernements à adopter une approche préventive, à savoir
éliminer et/ou substituer les produits chimiques qui sont connus pour avoir un effet néfaste
sur le système endocrinien, d’autant plus lorsqu’ils entrent dans la composition de produits en
contact avec les enfants et les femmes enceintes ou allaitant.
Ainsi, le DEHP, le DBP et le BBP sont autorisés dans les jouets et dans certains articles de
puériculture à des quantités individuelles atteignant au maximum 0,1 % de la masse totale. De
plus, le Congrès a également interdit, de façon temporaire, l’utilisation de trois autres
phtalates, le DINP, le DIDP et le DnOP, à des quantités individuelles supérieures à 0,1 %
dans les jouets pouvant être portés à la bouche et les articles de puériculture. Les « jouets
pouvant être portés à la bouche » sont définis comme tout objet dont la taille est inférieure à 5
centimètres et destiné à rester dans la bouche afin d’être mâchouiller.
La section 108 du Consumer Product Safety Improvement Act of 2008 (CPSIA) apporte des
précisions supplémentaires sur les obligations qui incombent aux fabricants. Des prérequis
supplémentaires concernant l’interdiction des phtalates ont également été rajoutés dans la
section 5 de H.R. 2715, Pub. L. No. 112-28 (12 Août 2011) qui amende le CPSIA.
Concernant les produits de santé, seul le Guide émis par la FDA sur deux phtalates existe à
l’heure actuelle. Il apporte la vision actuelle de l’Agence, à savoir elle encourage les
laboratoires pharmaceutiques à limiter au maximum l’utilisation de conservateurs dans les
médicaments.
Les conservateurs sont considérés comme des ingrédients inactifs et doivent respecter des
exigences spécifiées dans le Code of Federal Regulations Title 21, §330.1 (FDA, 2012e). Les
parabènes, qui sont des conservateurs, sont donc des ingrédients conformes à la 75
réglementation qui sont sûrs et qui n’interfèrent pas dans l’efficacité des produits
pharmaceutiques : ils sont donc autorisés dans les médicaments.
5.1.2. Au japon
a) Réglementation des phtalates
Une période de transition d’un an a été accordée aux industriels pour se mettre en conformité
avec cette loi. Le tableau 10 ci-après récapitule les principaux changements :
Tableau 03 : Comparaison des changements entre l’ancienne et la nouvelle loi sur l’hygiène
des aliments au Japon [13]
5.2.3. À l’Australie
Réglementation des phtalates
Le 1er février 2011, une interdiction permanente a été votée, le Consumer Protection Notice
No. 11 of 2011, concernant les jouets, les articles de puériculture et la vaisselle qui
contiendraient plus d’1 % de DEHP et qui seraient destinés à des enfants de 36 mois et moins.
5.2.4. Au brésil
Réglementation des phtalates
Les jouets et les articles de puériculture ne peuvent contenir du DEHP, du DBP ou du BBP à une
quantité individuelle supérieure à 0,1 % (Chemical inspection & Regulation service, 2014).
Ces mêmes jouets et articles de puériculture destinés à des enfants de moins de trois ans
ne peuvent contenir du DEHP, du DBP, du BBP, du DINP, du DIDP ou du DnOP à une quantité
individuelle supérieure à 0,1 %.
Le 7 décembre 1999, la Commission a adopté des mesures qui interdisent la mise sur le marché
de jouets et d’articles de puériculture destinés à être mis en bouche par des enfants de moins de 3
ans, fabriqués en PVC souple contenant une ou plusieurs des substances suivantes : DEHP, DBP,
BBP, DINP, DnOP et DIDP.
Cette décision a été prorogée plus de 20 fois au nom du principe de précaution jusqu’à l’adoption
de la Directive 2005/84/CE le 14 décembre 2005, qui modifie la directive 79 76/769/CE
concernant le rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administratives des
Etats membres relatives à la limitation de la mise sur le marché et de l’emploi de certaines
substances et préparations dangereuses (phtalates dans les jouets et les articles de puériculture).
Cette directive interdit l’utilisation de DEHP, du DBP et du BBP pour la fabrication des jouets et
des articles de puériculture destinés aux enfants. Un deuxième groupe de phtalates
potentiellement dangereux pour la santé, composé par le DINP, le DnOP et le DIDP, est interdit
dans les jouets et les articles de puériculture pouvant être mis en bouche par les enfants.
c) Règlement REACH
Dorénavant, tous les industriels doivent enregistrer au niveau européen les substances qu’ils
fabriquent ou importent en quantité supérieure à 1 tonne/an. Les données requises pour
l’enregistrement sont proportionnelles aux volumes de production et aux risques présentées par la
substance. Après la phase d’enregistrement, le dossier est évalué par l’ECHA et les Etats
membres, il s’en suit plusieurs hypothèses :
Soit la substance est déclarée sans risque : elle peut être utilisée ;
Soit la substance présente des risques qui peuvent être maîtrisés par des précautions
d’utilisation : la substance peut être utilisée sous conditions ;
Soit la substance présente certains risques : son utilisation est encadrée, voire interdite
(et elle doit alors être remplacée par une substance de substitution).
L’obligation d’enregistrement a été appliquée dès le 1er juin 2008, mais un régime transitoire
allant jusqu’au 1er juin 2018 a été mis en place pour certaines substances devant faire l’objet
d’un pré-enregistrement, tel que présenté à la figure 5. Ainsi, on estime que plus de 30000
substances chimiques seront connus et leurs risques potentiels établis d’ici 2018.
d) Règlement 1272/2008/CE
Cette classification distingue 3 catégories d’agents toxiques pour la reproduction qui sont
répertoriées dans le tableau 13 ci-dessous :
* R50/R53 : Très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à
long terme pour l’environnement aquatique.
une obligation d’étiquetage sur le produit et son emballage pour les dispositifs médicaux
contenant des phtalates de type CMR 1 et 2 ;
une obligation d’information dans la notice d’utilisation sur les risques résiduels et les
précautions à prendre pour certaines populations à risque ;
une justification de l’utilisation de phtalate.