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UNIVERSITÉ DJILLALI LIABÈS DE SIDI BEL-ABBÈS

FACULTÉ DES SCIENCES EXACTES – DÉPARTEMENT DE CHIMIE

Intitulé du Master: Chimie des matériaux


Intitulé de la matière: Polluant
Contenu de la matière:
• Signification Environnementale
• Réglementation Internationale
• Filières de Traitement

Année universitaire: 2023- 2024 1


Comme nous l’avons vu dans le cours précédent, un polluant est une
substance naturelle ou artificielle que l'homme a introduite dans un
milieu où elle était absente (ou présente en quantité différente).

Toute substance ou tout produit est donc potentiellement un polluant.


D’ailleurs, comme l’a dit avec raison Paracelse, célèbre médecin et
alchimiste suisse du XVème siècle, « rien n’est poison, tout est poison,
seule la dose fait le poison ». Cependant, certaines substances sont
plus toxiques que d’autres et donc plus nocives pour l’environnement.

En effet, environ 100 000 substances chimiques sont actuellement en


circulation dans l’Union Européenne et il serait très difficile et très
fastidieux de les citer une à une.
La classification suivante se base sur la nature des produits.
Cependant, rien n’est simple, et des polluants appartenant à des
classes différentes peuvent avoir des effets voisins. Par exemple, un
pesticide et un plastifiant, bien que n’appartenant pas à la même
classe, peuvent avoir tous deux un effet de perturbateur
endocrinien. De même, deux produits appartenant à la même
classe n’ont pas forcément des effets toxiques similaires sur les
écosystèmes.

Il existe 3 grands groupes de polluants :


Dans certains procédés industriels, de la chaleur est produite. La
manière la moins coûteuse de se "débarrasser" de cette chaleur est de
pomper de l'eau dans l'étendue d'eau voisine, de la faire passer à
travers l'usine, et de rejeter cette eau réchauffée dans l'étendue d'eau.
On parle alors de pollution thermique car cette chaleur peut avoir des
effets néfastes sur les espèces aquatiques.

En effet, l'augmentation de la température diminue la teneur en


oxygène dissous dans l’eau ce qui peut poser des problèmes de
respiration pour certains organismes sensibles.
Les polluants chimiques sont partout dans notre quotidien. Ces polluants
sont, soit des composés créés par l’homme (comme les pesticides par
exemple), soit des composés naturels utilisés par l’homme (comme les
métaux lourds).
Les hydrocarbures liquides

Un hydrocarbure est un composé organique contenant exclusivement des atomes de


carbone (C) et d'hydrogène (H).

Production:

Sous forme de carbone fossile, ils sont une ressource énergétique essentielle pour
l'économie depuis la révolution industrielle, mais aussi source de gaz à effet de serre
issus de leur utilisation massive. La production journalière de pétrole se situe autour de
86 millions de barils en 2010 (2000watts.org, 2011).

Voie d'introduction dans l'environnement:

Les hydrocarbures liquides (pétrole) sont notamment rejetés en mer, affectant les
écosystèmes marins. On remarque dans le schéma ci-dessous, que les accidents de type
« marée noire » comme l’Erika ou le Prestige ne représentent que 6 % des rejets
d’hydrocarbures en mer, bien qu’ils soient très médiatiques. A l’inverse, on observe que
la majeure partie de ces rejets (53%) vient de l’intérieur des terres.
Origine du déversement d'hydrocarbures dans le milieu marin (marees-
noires.com: Marine Pollution Clark, 2001)
Les détersifs et tensioactifs
Les tensioactifs, surfactifs ou surfactants, sont les composés indispensables à l'hygiène
et à la cosmétologie. Ils dispersent les corps gras dans l'eau et constituent en quelque
sorte le principe actif des agents lavant.
Les tensioactifs entrent dans la composition des shampooings, produits de rinçage
capillaire, bains moussants, gels douches, crèmes, laits de beauté, crèmes à raser,
produits de maquillage, produits solaires, dentifrices, etc. Ils sont également utilisés
dans de nombreuses industries (textiles, cuir, métallurgie, etc.) (cnrs.fr, 2011).

Production:

En 2001, le volume mondial de production de tensioactifs est de 11 millions de tonnes


(cnrs.fr, 2011).

Voie d’introduction dans l’environnement :

Ils sont introduits dans l'environnement par les industries qui les produisent et par les
rejets domestiques via les stations d’épuration (eaux usées).
Réglementation:

La nouvelle réglementation européenne de 2005 s’est attaquée aux conséquences


de l'utilisation des détergents sur l'environnement (blog.surfrider.eu, 2010).

Ainsi, les normes en vigueur prévoient :

-l'absence de phosphates (cf. matières eutrophisantes) dans les lessives depuis le 1er
juillet 2007 (mais pas dans celles pour le lave vaisselle);

-une biodégradabilité de 60% en 28 jours (transformation en eau et gaz carbonique)


pour chacun des composants d'un produit, avec des dérogations possibles pour les
industriels lessiviers. Ce qui signifie que la réglementation considère qu'un produit
est « biodégradable » quand il en reste 40% dans l'environnement un mois après son
utilisation.
La législation française en vigueur impose que la proportion de
tensioactifs durs (Alkyl Benzène Sulfonates A.B.S) ne dépasse pas 10%
de la quantité totale contenue dans le détergent du commerce.
Cependant, la production des tensioactifs a tendance à augmenter, leur
utilisation s'étendant aux produits de nettoyage des sols, des façades,
des moteurs, de la mécanique de précision, à la médecine etc.

Une des solutions d’avenir pourrait être de remplacer ces molécules


par des acides gras d’origine végétale, bien plus rapidement
biodégradables.
Les plastifiants
Un plastifiant est une molécule, à l'état solide ou à l'état liquide plus ou
moins visqueux qui est ajouté aux formulations de différents types de
matériaux pour les rendre plus flexibles, plus résistants, plus résilients et/ou
plus faciles à manipuler. Un plastifiant rend par exemple le plastique souple
et flexible.

Production:

Le Bisphénol A et les phtalates sont parmi les plastifiants les plus utilisés. On
les retrouve dans de nombreux objets du quotidien.
Bisphénol A: la production annuelle mondiale de BPA en 2006 était d’environ
3,8 millions de tonnes (Geens, 2009). Cette forte production est le résultat des
nombreuses utilisations : ce composé est ainsi utilisé pour la fabrication de
résines polycarbonates et de résines époxydiques présentes dans les bouteilles,
emballages alimentaires, industries électrique et électronique, industrie du
bâtiment, équipement de la maison, peintures, encres d’imprimerie, etc.
(INRS.fr, 2010).

Le revêtement intérieur de la plupart des boîtes de conserve contient du


bisphénol a
Le bisphénol A (BPA) est un composé organique issu de la réaction entre deux
équivalents de phénol et un équivalent d'acétone.
-Les phtalates : on trouve les phtalates dans pratiquement tous les articles
en PVC tels que les profilés (cadre pour fenêtre), anneaux de dentition,
ballons, nappes, tuyaux, rideaux de douche, colles, lubrifiants, etc. On les
retrouve également dans les aliments, en partie suite à la migration des
phtalates présents dans les containers et emballages. La production
mondiale est d’environ 3 millions de tonnes par an (INRS.fr, 2004).

• Les phtalates sont des composés chimiques


dérivées de l’acide phtalique,
• Les phtalates sont aussi incorporés comme
fixateurs dans de nombreux produits
cosmétiques: vernis à ongles, laques pour
cheveux, parfums…
• À l’état brut, ils se présentent comme des
liquides huileux transparents très peu
volatils.
Les phtalates les plus utilisés :
phtalate de benzylbutyle (BBP);
phtalate de dibutyle (DBP);
phtalate de diéthyle (DEP);
phtalate de di-2-éthylexyle (DEHP);
phtalate de di-isononyle (DINP) ;
phtalate de cyclohexyle (DCHP) ;
phtalate de di-n-octyle (DNOP) ;
phtalate de diméthyle (DMP).
Voie d'introduction dans l'environnement:

Par les industries qui les produisent et par dans les rejets
domestiques via les stations d’épuration. Différentes études ont
d’ailleurs révélé la présence de plastifiants (bisphénol A, phtalates,
etc.) dans les eaux usées après traitement en station d’épuration.

On retrouve des plastifiants dans la plupart des cours d’eau


européens, à des doses faibles. Si on prend l’exemple du bisphénol A,
les concentrations généralement relevées dans les cours d’eau sont
comprises entre 0,0005 µg/l et 4 µg/l (Sharma, 2009).
Réglementation:

Plusieurs normes ont été adoptées dans le monde pour limiter voir
interdire l’utilisation des phtalates dans les produits à risques.
L’utilisation de certains phtalates dans les articles de puériculture ou les
jouets destinés aux enfants de moins de 3 ans a notamment été interdite
depuis quelques années et est fréquemment révisée (voir la directive
2005/84/CE dans l’Union Européenne et le décret de transposition n°
2006-1361 du 9 novembre 2006 en France).
Concernant les produits cosmétiques, la réglementation varie, l’Union
Européenne interdit l’utilisation du DEHP (un type de phtalate) dont le
potentiel toxique est le plus élevé, alors que le Canada demande à ce que
tous les produits cosmétiques soient étiquetés pour informer le
consommateur sur la présence de phtalates ou non.
Le Parlement français a définitivement voté, en décembre 2012, une
proposition de loi Parti Socialiste interdisant le bisphénol A dans les
contenants alimentaires, dès 2013 pour ceux destinés aux bébés et
début 2015 pour les autres. Avant cette loi, un grand nombre
d’industriels français avaient déjà décidé de façon unilatérale de se
passer de BPA pour la production de certains articles dédiés à
l’alimentation des nourrissons.

Le bisphénol A et les phtalates font partie des perturbateurs endocriniens.


Les pesticides

Les pesticides sont des produits (composés chimiques) répandus volontairement


dans l’environnement pour lutter contre les organismes vivants jugés nuisibles
(animaux, végétaux, micro-organismes). Ils sont principalement utilisés par les
agriculteurs pour lutter contre les animaux (insectes, rongeurs) ou les plantes
(champignons, mauvaises herbes) jugés nuisibles aux plantations. Le premier usage
intensif d’un pesticide, le DDT, remonte à l’époque de la seconde guerre mondiale.
Les principaux pesticides utilisés actuellement appartiennent à quelques grandes
familles chimiques :

-Les organochlorés (hydrocarbures chlorés), comme le DDT synthétisé dès les


années 1940, sont des pesticides très stables chimiquement. Le DDT a été utilisé
partout dans le monde dans la lutte contre les insectes, jusqu'à ce que l'on
découvre qu’il était peu dégradable et pouvait se concentrer dans les organismes
en bout de chaîne alimentaire, par bio-accumulation, avec des risques certains pour
la santé humaine.

-Les organophosphorés sont des composés de synthèse qui se dégradent assez


rapidement dans l’environnement mais qui ont des effets neurotoxiques sur les
vertébrés.

-Les pyréthroïdes sont des insecticides de synthèse très toxiques pour les
organismes aquatiques.
-Les carbamates, très toxiques, sont utilisés comme insecticides et fongicides.

-Les phytosanitaires, qui regroupent un très grand nombre de produits de la famille


des triazines ou des fongicides, représentent plus de la moitié du tonnage annuel
des pesticides utilisés en France.

Production:

La France est le premier consommateur européen de pesticides en tonnage : de 70


000 à 100 000 tonnes de substances actives y sont commercialisées chaque année.
L’agriculture utilise environ 90% de ce tonnage. Les 10% restants sont utilisés pour
l’entretien des infrastructures routières et ferroviaires, des espaces verts, des
trottoirs, etc. Une partie correspond au traitement du bois et à divers usages privés
(jardinage, traitement des locaux…) (cnrs.fr, 2011b).
Voie d'introduction dans l'environnement:

Dissémination des pesticides dans l'environnement (ensemble-pour-


orgeval.fr, 2011)
Malheureusement, tous les pesticides épandus ne remplissent pas leur
emploi. Une grande partie d’entre eux est dispersée dans l’atmosphère,
soit lors de leur application, soit par évaporation ou par envol à partir
des plantes ou des sols sur lesquels ils ont été répandus.

Disséminés par le vent et parfois loin de leur lieu d’épandage, ils


retombent avec les pluies directement sur les plans d’eau et sur les sols
d’où ils sont ensuite drainés jusque dans les milieux aquatiques par les
eaux de pluie (ruissellement et infiltration).

Les pesticides sont ainsi aujourd’hui à l’origine d’une pollution diffuse


qui contamine toutes les eaux continentales : cours d’eau, eaux
souterraines et zones littorales.
La source la plus importante de contamination par des pesticides
demeure la négligence : stockage dans de mauvaises conditions,
techniques d’application défectueuses, rejet sans précaution de résidus
ou d’excédents, ou encore pollutions accidentelles comme, par exemple,
lors du rejet accidentel de 1 250 tonnes de pesticides dans le Rhin, en
novembre 1986 (cnrs.fr, 2011b).
Réglementation:

La réglementation des pesticides porte sur les conditions de mise sur le


marché d’un nouveau produit et sur son utilisation.

En janvier 2009, les eurodéputés ont adopté de nouvelles dispositions


une nouvelle législation. Cette dernière prévoit notamment
l’élimination des substances cancérogènes, mutagènes et
neurotoxiques les plus préoccupantes.

Néanmoins, une substance qui ne remplit pas les critères de sécurité


retenus pourra être autorisée, pour une période de 5 ans, en cas de
menace sérieuse à la santé des plantes.

Les substances neurotoxiques, immunotoxiques ou perturbatrices du


système endocrinien peuvent également être interdites mais
seulement si elles représentent un « risque significatif ».
La « directive pour une utilisation durable des pesticides instaure de nouvelles
exigences » concerne la vente des pesticides et leur utilisation par les
professionnels.

Les Etats Membres doivent maintenant adopter des plans d'action nationaux
établissant des objectifs de réduction des risques liés aux pesticides et des
objectifs de réduction de l'utilisation des substances particulièrement
préoccupantes.

La pulvérisation aérienne des cultures est par ailleurs interdite de manière


générale même si des dérogations peuvent être accordées.

Des mesures spécifiques sont également prévues pour protéger le milieu


aquatique et les eaux potables : les États membres devront prendre des «
mesures appropriées » comme définir des zones tampons où il sera interdit
d'utiliser ou de stocker des pesticides notamment le long des cours d'eau et à
proximité des captages d'eau potable.
Les matières eutrophisantes

Les matières eutrophisantes sont des matières nutritives à l’origine


d’une forme particulière de pollution : l’eutrophisation (ou
dystrophisation) .

Ce type de pollution se produit lorsqu’un milieu aquatique reçoit trop


de matières nutritives assimilables par les algues et que celles-ci
prolifèrent. Les principaux nutriments composant ces matières
eutrophisantes sont le phosphore (contenu dans les phosphates) et
l’azote (contenu dans l’ammonium, les nitrates et les nitrites) .

C'est dans les années 1960 avec la subite et rapide dégradation des
lacs en aval de zones fortement urbanisées qu'on a pris conscience de
ce phénomène.
Origine:

Ces matières eutrophisantes ont pour principales origines :


-les épandages agricoles excessivement riches en engrais (azote et phosphore) qui
peuvent atteindre les milieux aquatiques (lacs et cours d’eau) par ruissellement ou
inflitration de l’eau de pluie notamment
-les rejets industriels ou urbains (eaux usées) qui peuvent être riches en nitrates,
ammonium, matière organique non traitée (dus aux excréments notamment) ou en
phosphates (présents dans les lessives)

Les matières eutrophisantes sont à l’origine d’une prolifération d’algues


Réglementation:

Comme nous l’avons vu précédemment, la nouvelle réglementation


européenne de 2005 s’est attaquée aux conséquences de
l'utilisation des détergents sur l'environnement. Ainsi, cette norme a
imposé l’absence de phosphates dans les lessives depuis le 1er
juillet 2007 (mais pas pour le lave vaisselle).

Par ailleurs, l’évolution de la réglementation sur les stations


d’épuration va dans le bon sens. Elle implique une élimination plus
efficace des matières eutrophisantes avant rejet des eaux dans les
milieux naturels.
Les métaux lourds
La notion de métaux lourds est un concept factuel, industriel, avant tout
empirique, sans définition scientifique précise, ni technique unanimement
reconnue. On parle maintenant davantage d’Eléments Traces Métalliques (ETM).

Production:

Tous les éléments-traces métalliques sont présents naturellement à l’état de traces


dans le sol. On les retrouve notamment dans de nombreux objets : les piles
(cadmium), l’électronique (le cuivre), les tuyauteries (plomb), les prothèses de
hanches (nickel), etc.

La production de métaux lourds est considérable, en raison de leurs nombreuses


utilisations.
Voie d'introduction dans l'environnement:

Les métaux lourds peuvent se retrouver dans l’environnement (terrestre ou aquatique) dans
des concentrations supérieures aux concentrations naturelles.

Les cas les plus fréquents de pollution aux métaux lourds sont :

-lors d’une exploitation minière : c’est le cas, par exemple, du cadmium, rejeté en grande
quantité lors d’une exploitation minière massive entre 1910 et 1945, destiné à satisfaire la
production d'armement.

-par des industries : en France, il existe de nombreuses friches dont les sols sont pollués en
métaux lourds (par exemple en Lorraine ou dans la vallée de la Maurienne en Savoie) à
cause des activités industrielles passées. Ces métaux lourds peuvent contaminer non
seulement, les organismes du sol mais aussi les plantes et les animaux qui se nourrissent de
ces plantes.
Site industriel abandonné : des sols contaminés en métaux lourd
En outre, ces métaux peuvent être présents sous la forme de
nanoparticules (une rubrique leur sera prochainement consacrée),
qui sont notamment utilisées dans certaines crèmes solaires. Ils
sont alors introduits dans l'eau via la baigneur.
Réglementation:

Les friches industrielles ont commencé à intéresser les acteurs locaux à partir
des années 1990, mais de très nombreux hectares de terrains restent encore à
l'abandon. La détermination du responsable de la pollution, qui doit s'acquitter
du coût de la décontamination, reste problématique.

La loi sur les installations classées en France permet de lutter contre l'apparition
de nouvelles friches industrielles : l'exploitant du terrain a des obligations
réglementaires de réhabilitation.
En revanche, concernant les anciennes friches, les problèmes se posent si
l'exploitant ou le propriétaire ont disparu : il n'y a alors pas de véritable
solution, outre l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie
(ADEME) qui dispose d'un petit budget pour réhabiliter les friches les plus
polluées, bien insuffisant au regard du nombre de friches encore orphelines.

Par ailleurs, certaines utilisations de métaux lourds sont maintenant interdites.


Ainsi, les piles au mercure sont interdites en Europe (directive 98/101/CE)
depuis décembre 1998 pour des problèmes environnementaux.
Les médicaments et cosmétiques
Les substances actives qui composent les médicaments peuvent avoir des effets
sur les écosystèmes. Ces substances peuvent en effet, via les eaux usées, être
rejetés dans les milieux aquatiques et affecter certains organismes vivants.

Les stations d'épuration, qui sont chargées de nettoyer les eaux usées,
éliminent très mal ce genre de composés.

Outre les eaux usées domestiques, les effluents provenant des hôpitaux sont
également très chargés en résidus de médicaments ou
détergents/désinfectants .

Enfin, différents composés utilisés dans les cosmétiques peuvent aussi polluer
les écosystèmes : c’est le cas du paraben utilisé comme conservateur dans de
nombreux produits tels que les shampoings ou les gels douche.

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