Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Said, El Melhaoui
1 Théorèmes d’additions
Propriétés des opérateurs espérance et variance
Distribution d’addition des v.a. indépendantes
Théorème
Soit X et Y deux v.a. et a et b deux nombres réels, alors
1 E[aX + bY ] = aE[X ] + bE[Y ]
2 Var (aX ± bY ) = a2 Var (X ) + b2 Var (Y ) ± 2ab Cov (X , Y )
3 Si en plus, X et Y sont indépendantes, alors,
et
Var (X − Y ) = Var (X ) + Var (Y )
4 Cov (aX + b, Y ) = aCov (X , Y ), en particulier Cov (b, Y ) = 0
Théorèmes d’addition
Soit X et Y deux v.a. indépendantes
1 Si X ∼ B(nX , p) et Y ∼ B(nY , p) alors X + Y ∼ B(nX + nY , p)
2 Si X ∼ P(λX ) et Y ∼ P(λY ) alors X + Y ∼ P(λX + λY )
3 Si X ∼ N (µX , σX2 ) et Y ∼ N (µY , σY2 ) alors
Exemple B.
Exemple B. (suite)
Inégalité de Markov
E[X ]
∀α > 0, P(X > α) 6
α
Preuve: On suppose que X admet une densité de probabilité f , alors
on a l’inégalité
Z +∞
E(X ) = xf (x)dx
0
Z +∞
≥ αf (x)dx
α
= αP(X ≥ α).
Inégalité de Bienaymé-Tchebychev
Implications
et
X nσ 2 σ2
V (X ) = σX2 = V (Xi )/n2 = = .
n2 n
i
Soit ε > 0, posons k = ε/σX , l’inégalité IBT donne
σ 2 (X ) σ2 n
P(|X − µ| > ε) ≤ ≤ −→ 0.
ε2 nε2
N. B. Le fait que la moyenne empirique de l’échantillon X converge en
probabilité vers µ (la moyenne de X pratiquement inconnu) le favorise
pour être un estimateur qui se rapproche assez bien du paramètre µ
pour une taille de l’échantillon assez grande
S., El Melhaoui (FSJESO) Théorèmes fondamentaux 05/2020 11 / 17
Théorèmes d’approximation (asymptotiques) Théorèmes d’approximation en loi
Théorème: Moivre-Laplace
Soit X une v.a qui suit la loi B(n, p) alors, lorsque n 7→ +∞
X − np
p ≈ N (0, 1)
np(1 − p)
Théorème
Soit X une v.a qui suit la loi B(n, p) alors, lorsque n 7→ +∞
X − np
p ≈ P(λ)
np(1 − p)
où λ = np
n ≥ 20 et np ≤ 0.10
Théorème
Soit X une v.a qui suit la loi P(λ) alors, quand λ 7→ +∞
X −λ
p ≈ N (0, 1)
λ)
Remarque
Le TCL est généralement formulé pour une moyenne X , mais on peut
n
X
l’utiliser sous une autre forme. Soit XT = Xi la somme de n
i=1
variables aléatoires, il suffit de factoriser par 1/n pour verifier que
XT − nµ
√ ≈ N (0, 1).
σ n