Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Présentation
Afin de s’adapter aux grandes tendances qui sont la recherche de souplesse d’évolution de réseau,
la distribution de l’intelligence dans le réseau, et l’ouverture à des services tiers, les NGN sont
basés sur une évolution progressive vers le « tout IP » et sont modélisés en couches indépendantes
dialoguant via des interfaces ouvertes et normalisées.
La définition des NGN varie suivant la nature des acteurs (constructeurs, opérateurs, fournisseurs
de services). Cependant, le concept des NGN s’articule autour de tendances globalement admises
par tous.
Le NGN sera un système offrant des services multimédia en s’appuyant sur un réseau à support
mutualisé et caractérisé par plusieurs éléments essentiels:
Un cœur de réseau unique et mutualisé pour les différents types d’accès et de services.
Des interfaces ouvertes et normalisées entre chaque couche, et notamment au niveau des
couches Contrôle et Services afin de permettre la réalisation de services indépendants du réseau.
Les schémas ci-dessous présentent, de manière simplifiée, l’architecture physique d’un réseau
NGN :
1
Principe général d’architecture d’un réseau NGN
2
contenus eux-mêmes sont par ailleurs développés avec des langages
convergents et unifiés.
Remarque :
Les NGN reposent sur une architecture en couches indépendantes (transport, contrôle,
services) communiquant via des interfaces ouvertes et normalisées. Les services doivent
être évolutifs et accessibles indépendamment du réseau d’accès utilisé.
Application de NGN
Les NGN vont permettre de proposer des nouveaux services multimédia, tel que la
téléphonie sur IP, la messagerie unifiée, la diffusion de contenu.
Les services NGN sont aussi très liés au concept de mobilité ; bien évidemment à
cause de l’évolution des réseaux mobiles vers le GPRS et l’UMTS mais aussi dans le
sens de portabilité des services sur les nombreux terminaux et d’accessibilité depuis
les différents réseaux d’accès.
3
III. Les entités fonctionnelles du cœur de réseau NGN
Les principales caractéristiques des réseaux NGN sont l’utilisation d’un unique réseau
de transport en mode paquet ainsi que la séparation des couches de transport des flux et
de contrôle des communications, qui sont implémentées dans un même équipement pour
un commutateur traditionnel.
Ces grands principes se déclinent techniquement comme suit concernant les équipements
actifs du cœur de réseau NGN :
Remplacement des commutateurs traditionnels par deux types d’équipements
distincts :
o d’une part des serveurs de contrôle d’appel dits Softswitch ou Media
Gateway Controller (correspondant schématiquement aux ressources
processeur et mémoire des commutateurs voix traditionnels),
o et d’autre part des équipements de médiation et de routage dits Media
Gateway, qui s’appuient sur le réseau de transport mutualisé NGN.
Apparition de nouveaux protocoles de contrôle d’appel et de signalisation entre ces
équipements (de serveur à serveur, et de serveur à Media Gateway).
4
1. La Media Gateway (MG)
La Media Gateway est située au niveau du transport des flux média entre le réseau RTC et
les réseaux en mode paquet.
5
dernier terme est parfois employé abusivement pour recouvrir les deux fonctions MG +
SG.
Ces Gateways ont un rôle essentiel d’assurer non seulement l’acheminement du trafic,
mais aussi l’interfonctionnement avec les réseaux externes et avec les divers réseaux
d’accès en réalisant :
6
IV. Les protocoles d’un réseau NGN
Lors d’une transmission de données, il faut choisir des règles et des conventions pour que
tous les périphériques puissent dialoguer entre eux. Ce sont ces règles et conventions que
l’on nomme les protocoles.
La convergence des réseaux voix/données ainsi que le fait d’utiliser un réseau en mode
paquet pour transporter des flux multimédia, ayant des contraintes de « temps réel », a
nécessité l’adaptation de la couche Contrôle.
En effet ces réseaux en mode paquet étaient généralement utilisés comme réseau de
transport mais n’offraient pas de services permettant la gestion des appels et des
communications multimédia. Cette évolution a conduit à l’apparition de nouveaux
protocoles, principalement concernant la gestion des flux multimédia, au sein de la
couche Contrôle.
V. H.323
7
les communications voix sur les réseaux en mode paquet. Pratiquement tous les PC
possèdent par défaut un terminal H.323 (Ex. : logiciel NetMeeting de Microsoft). Tous les
constructeurs proposent des matériels annoncés conformes H.323.
Cette recommandation de l’UIT décrit les procédures pour les communications audio et
vidéo point à point ou multipoint sur des réseaux en mode paquet.
Plusieurs entités sont nécessaires à la réalisation d’un service de communication
multimédia sur des réseaux de données :
Les terminaux sont des clients dans un réseau H.323. Ce sont des systèmes d’audio
(Téléphone IP, PC) ou de vidéo conférence utilisés pour communiquer en temps réel. Le
standard H.323 requiert que chaque terminal supporte un certain nombre de fonctions et
de codeurs qui ont été définis par l’UIT, tels que :
8
H.225, qui effectue la signalisation des appels et la synchronisation.
H.245, qui est le protocole utilisé pour l’échange des capacités entre les
terminaux, la négociation de canal et le contrôle de flux « média » entre les
terminaux H.323.
codeurs audio/vidéo,
2. Gatekeeper
9
o Contrôle d’admission : Le gatekeeper autorise l’accès au réseau par les messages
H.225. Ce contrôle peut être basé sur l’autorisation d’appel, la bande passante disponible
ou d’autres critères fixés par l’administrateur.
o Contrôle de bande passante : Le gatekeeper peut refuser l’établissement d’un appel
pour cause de limitation de bande passante.
o Signalisation de contrôle d’appel : Le gatekeeper peut choisir de faire la
signalisation d’appel avec le terminal par lui-même ou de rediriger le terminal pour
qu’il établisse un « canal » de signalisation directement avec l’autre terminal. De
cette façon, cela permet d’éviter au gatekeeper de gérer les appels H.225.
o Gestion des appels : Le gatekeeper peut recenser les appels en cours dans la zone
qu’il gère et connaître l’état dans lequel les différents appels se trouvent.
3. . Gateway
4. Adressage H.323
o Adresse réseau : Chaque élément H.323 doit avoir au moins une adresse réseau. Cette
adresse identifie chaque élément sur le réseau. Cette adresse est spécifique au réseau
dans lequel il est localisé.
o Adresse alias : Chaque terminal peut aussi être associé à une ou plusieurs adresses. Ces
adresses « alias » peuvent être du type E.164, noms alphanumériques (H.323 ID) ou
d’autres formats définis dans la norme H.225.0. Cependant chaque « adresse alias » doit
être unique dans une zone (gérée par un gatekeeper).
Quand il n’y a pas de gatekeeper sur le réseau, le terminal appelant joint l’appelé
directement à son adresse « transport » par l’intermédiaire du canal de signalisation.
S’il y a un gatekeeper dans la zone, l’appelant cherche à contacter l’appelé par
l’intermédiaire de son adresse alias. Cette demande est faite auprès du gatekeeper
qui traduit, lui-même, l’adresse alias en adresse « transport ».
10
Par le processus d’enregistrement, le terminal H.323 se joint à une zone gérée par un
gatekeeper, auquel il transmet son adresse « transport » et son adresse « alias ». Ces
requêtes d’enregistrement sont transmises au gatekeeper par le protocole RAS.
6. H.323 version 2
D’autres services y ont été introduites et normalisés petit à petit tel que :
o les appels en attente (H.450.4)
o la communication multi-utilisateurs
11