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C O CO
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1
NGN
Objectif du cours:
Ce cours apporte les concepts de base des technologies dans les réseaux de
nouvelle génération.
À l’issue du cours, les étudiants seront capables de :
 Comprendre les architectures des réseaux NGN et leurs enjeux
 Concevoir ou faire évoluer un réseau vers IMS
 Décrire et spécifier les services qui peuvent être réalisés par les NGN
 Développer des plans de service basés sur les technologies IP, IMS

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Contenu du cours
NGN
Architecture NGN
 Introduction
o Pourquoi le NGN
o Caractéristiques des NGN
o Apports des NGN
 Composants de l’architecture NGN
o Architecture multi-couches (topologie)
o Eléments de l’architecture NGN
o Protocoles de l’architecture NGN

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NGN
 Protocole H.323
 Protocole RTP (Real-time Transport Protocol)
 Protocole RTCP (Real-Time Control Protocol)
 Protocole SIP
 Types de NGN
o NGN Téléphonie
o NGN Multimedia : IP Multimedia Subsystem ((IMS)
Migration vers NGN
 Introduction
o Problématique
o Motivation
o Approches

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NGN
 Stratégies de Migration du coeur réseau fixe vers la NGN
o En transit
o Jusqu’au commutateur de classe 4
o Jusqu’au commutateur de classe 5
o Mise en place de solution tout IP en overlay
 Migration des réseaux mobiles vers la NGN (Evolution des technologies mobiles vers
NGN)
o Migration vers GPRS
o Migration vers UMTS R3
o Migration vers UMTS R4
o Migration vers UMTS R5
o Migration vers UMTS R6

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 INTRODUCTION
NGN : définition

Définition de l’UIT :
Réseau à commutation de paquet capable :
• de fournir des services de télécommunication aux utilisateurs;
• d’offrir des technologies de transport à large bande avec de la qualité de service.

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 INTRODUCTION
NGN : définition
Les fonctions reliées aux services offerts sont indépendantes des technologies de
transport .
Cela permet un accès libre aux réseaux :
• aux utilisateurs;
• aux services de fournisseurs de services concurrents.
Les réseaux de la prochaine génération supportent une mobilité généralisée, ce
qui permet de fournir aux utilisateurs des services constants et omniprésents.

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POURQUOI NGN?
Les réseaux multiservices traditionnels: RTC, RNIS, SS7, RI, sont
réalisés sur le multiplexage temporel (TDM).
Cela a comme conséquence de :
- Réaliser une nouvelle infrastructure pour chaque nouveau service
- Dépenses en capital élevées
- Gérer plusieurs infrastructures
- Frais d’exploitation élevés

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Caractéristiques des NGN

Il existe trois types de réseau NGN : NGN class 4, NGN Class 5 et NGN Multimédia
. Les NGN Class 4 et Class 5 sont des architectures de réseau offrant uniquement les
services de téléphonie. Il s’agit donc de NGN téléphonie. Dans le RTC, un
Commutateur class 4 est un centre de transit. Un commutateur Class 5 est un
commutateur d’accès aussi appelé centre à autonomie d’acheminement
Le NGN Multimédia est une architecture offrant les services multimédia(vocale/vidéo,
conférence audio/vidéo, etc.) puisque l'usager a
Un terminal IP multimédia. Cette solution est plus intéressante que les précédentes
puisqu’elle permet à l’opérateur d’innover en termes de services par rapport à une
solution NGN téléphonie qui se cantonne à offrir des services de téléphonie.
.

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Caractéristiques des NGN
La Class 4 NGN permet :
 Le remplacement des centres de transit téléphoniques (Class 4 Switch)
 La croissance du trafic téléphonique en transit
La Class 5 NGN permet :
 Le remplacement des centres téléphoniques d’accès (Class 5 Switch)
 La croissance du trafic téléphonique à l’accès
 La voix sur DSL/ Voix sur le câble
Le Multimedia NGN permet d’offrir des services multimédia à des usagers disposant
d’un accès large bande tel que xDSL, câble, WiFi/WiMax, EDGE/UMTS, etc.

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APPORTS NGN
Les avantages de cette nouvelle architecture sont les suivants :

• Possibilité d'offrir tout type de services,


• Mutualisation des ressources,
• Flexibilité accrue de l'architecture grâce à l'indépendance des services et
ressources physiques,
• Utilisation de tout type de support de transmission et d'accès (xDSL, SDH, radio
ETC).
• Une des caractéristiques principales du modèle NGN est de dissocier les services
des réseaux physiques. Chaque élément fonctionnel d'une couche peut être offert
séparément et peut évoluer indépendamment.

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APPORTS NGN
• une couche avec les fonctions de contrôle de service
• une couche de management, service et application.
Les éléments fonctionnels communiquent via des interfaces ouvertes qui peuvent
être des protocoles normalisés. On peut citer, par exemple, le protocole de
contrôle MGCP qui assure la signalisation entre le serveur d'appel de la couche
services et contrôle, et les passerelles de média de la couche réseau.

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 Composants de l’architecture NGN
o Architecture multi-couches (topologie)
La topologie du réseau NGN s’articule autour de 6 couche (Figure 1):

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ARCHITECTURE MULTI-COUCHES (TOPOLOGIE)

 Couche Terminal : Elle contient l’ensemble des terminaux permettant à l’utilisateur


d’établir et recevoir des appels.
 Couche Accès : Elle relie les usagers au réseau et regroupe leur trafic. Elle contient les
éléments de réseau existant chez l’opérateur à l’accès tels que les commutateurs
téléphoniques d’accès, les PABX, les boucles locales, les BTS / BSC, Les NodeB /
RNC, etc
 Couche Adaptation : Elle conditionne le trafic pour son transport sur le réseau. Par
exemple, le trafic vocal est conditionné en cellules ATM ou en paquets IP. Cette
couche contient des passerelles (MGW, Media Gateways) permettant
l’interfonctionnement entre la couche d’accès et la couche de transport.

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ARCHITECTURE MULTI-COUCHES (TOPOLOGIE)
 Couche Transport : Elle transporte le trafic à destination. La couche transport utilise la
technologie IP (Internet Protocol) ou ATM (Asynchronous Transfer Mode). L’offre
NGN des constructeurs s’appuie aujourd’hui sur une couche de transport basées sur
ATM directement ou IP.
 Couche Contrôle : Elle assure l’intelligence d’appel. Cette couche décide quel service
un usager va recevoir. Elle contrôle aussi d’autres éléments de réseau des couches
inférieures, leur indiquant quel traitement faire subir au trafic. Elle contient des
contrôleurs d’appels appelés Media Gateway Controllers (MGC) puisqu’ils pilotent
les MGWs de la couche d’adaptation.
 Couche Application : Elle fournit des services à valeur ajoutée par le biais des serveurs
d’applications. Seul le MGC peut s’interfacer avec ces serveurs pour des services.

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Eléments de l’architecture NGN
Media Gateways (MGW)
Le Media Gateway est située au niveau du transport des flux média entre le réseau
RTC et les réseaux en mode paquet, ou entre le coeur de réseau NGN et les réseaux
d’accès. Elle a pour rôle :
• Le codage et la mise en paquets du flux média reçu du RTC et vice-versa (conversion du trafic TDM /
IP) ;
• La transmission, suivant les instructions du Media Gateway Controller, des flux
média reçus de part et d'autre ;
• L’établissement et la fermeture des communications empruntant le réseau NGN 
• La transition entre réseaux d’accès et le backbone paquet ou entre réseaux d’opérateurs
(interface paquet côté backbone) pour les flux média et signalisation. Il dispose d’un
minimum d’intelligence.

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Eléments de l’architecture NGN
 Trois grandes classes de gateway :
 Trunking Gateway (TGW) :
- raccordement des commutateurs TDM de l’opérateur au réseau NGN pour les
communications grande distance (NGN transit).
 Access Gateway (AGW) :
- c’est un multiplexeur d’accès abonnés, - il autorise tout type d’accès : analogique, RNIS,
xDSL, data IP, ATM,…),
- - la technologie d’accès peut être soit cuivre soit optique.
 Signalling Gateway (SGW)
- Il convertit la signalisation échangée entre le réseau NGN et le réseau externe interconnecté
selon un format compréhensible par les équipements chargés de la traiter, mais sans
l’interpréter (ce rôle étant dévolu au Media Gateway Controller),
- Il assure notamment l’adaptation de la signalisation par rapport au protocole de transport utilisé
(ex. : adaptation TDM - IP).

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Eléments de l’architecture NGN
 Signalling Gateway (SGW)
Cette fonction est souvent implémentée physiquement dans le même équipement
que la Media Gateway, d’où le fait que ce dernier terme est parfois employé
abusivement pour recouvrir les deux fonctions MGW + SGW.

Les Gateways ont un rôle essentiel : elles assurent non seulement l’acheminement
du trafic, mais aussi l’interfonctionnement avec les réseaux externes et avec des
divers réseaux d’accès en réalisant :
- la conversion du trafic (entité fonctionnelle Media Gateway),
- la conversion de la signalisation associée (entité fonctionnelle Signalling Gateway).
NB :
L’architecture d’implantation des gateways basée sur les trois éléments (SGW, MGW et GW)
est un modèle proposé par l’ETSI et reprise par les organismes de normalisation IETF, ITU-T,…

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Eléments de l’architecture NGN
Softswitch ou Media Gateway Controller (MGC)
Dans un réseau NGN, c’est le MGC qui possède « l'intelligence », c’est le serveur
d’appel. Il gère :
• L’échange des messages de signalisation transmise de part et d'autre avec les
passerelles de signalisation (SGW), et l’interprétation de cette signalisation ;
• La logique de traitement des appels (routage et acheminement) : dialogue avec les
terminaux H.323, SIP voire MGCP, communication avec les serveurs d’application pour
la fourniture des services ;
• Le choix du MGW est de sortie selon l'adresse du destinataire, le type d'appel, la charge
du réseau, etc ;

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Eléments de l’architecture NGN
• La réservation des ressources dans le MGW et le contrôle des connexions internes
au MGW (commande des Media Gateways).
Dans l’architecture des réseaux NGN, le serveur d’appel, aussi appelé Softswitch ou
(MGC) est le noeud central qui supporte l’intelligence de communication.
NB : Suivant les origines industrielles (télécoms ou IP) et donc suivant les protocoles entre
MGC et MGW d’une part, entre plates forme de commande de l’autre, on peut
l’appeler « call server », « gatekeeper »,… L’appellation softwitch est désormais celle
qui est communément retenue

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Protocoles de l’architecture NGN
 Protocole H.323
 Protocole RTP (Real-time Transport Protocol)
 Protocole RTCP (Real-Time Control Protocol)
 Protocole SIP

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 PROTOCOLE H.323
Il est devenu nécessaire de créer des protocoles capables de supporter l'arrivée des
technologies du multimédia sur les réseaux, telles que la visioconférence : l'envoi de
son et de vidéo avec un souci de données temps réel. Le protocole H.323 en fait
donc partie. Il permet entre autres de faire de la visioconférence sur des réseaux IP.
H.323 regroupe un ensemble de protocoles pour le transport et la configuration de la
voix, de l'image et de la data sur IP. C'est un protocole dérivé du protocole H.320
utilisé sur RNIS.

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 PROTOCOLE H.323
H.323 est un regroupement de plusieurs protocoles qui concernent trois catégories
distinctes : la signalisation, la négociation de codecs et le transport de l'information.

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 PROTOCOLE H.323
Le respect du standard H.323 permet de garantir un contrôle sur l'utilisation des
ressources réseaux et des contraintes de qualité de service. Tous les terminaux H.323
doivent supporter :
• Le protocole H.245 qui négocie l'ouverture et l'utilisation des canaux ainsi que les
paramètres de la communication voix. La négociation est utile pour mettre d'accord
les terminaux et les équipements voix qui communiquent entre eux sur les choix du
type des données transportées, les langages utilisés entre les équipements doivent
s'adapter aux contraintes imposées par le support de transmission notamment et par
les équipements eux-mêmes. Le choix du codec est très important (G7xx et H26x sur
le schéma), du moins gourmand en bande passante à celui qui offre la meilleur
qualité vocale.

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 PROTOCOLE H.323
• Le protocole H.225 (SIG) pour la signalisation et l'établissement d'appels.
• Le protocole H.225 (RAS) (Registration/Admission/Status), qui est le protocole
utilisé par le terminal pour communiquer avec le serveur de contrôle d'appels (le
Gatekeeper) .
• Le protocole H.245, pour négocier l'ouverture et l'utilisation des canaux ainsi que les
paramètres de la communication
• Les protocoles RTP/RTCP (Real Time Protocol/Real Time Control Protocol)
transportent les flux audio et vidéo.
• Le T.120 permet l'ouverture d'un canal pour le partage d'applications.
• Le protocole Q.931 (version allégée) pour la signalisation et l'établissement d'appels

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 PILE PROTOCOLAIRE H.323

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 EXEMPLE D'UN ÉCHANGE PROTOCOLAIRE H.323

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 PROTOCOLE RTP (REAL-TIME TRANSPORT PROTOCOL)
RTP ( Real Time Protocol) est un protocole de transport des applications temps réel
sur IP, destiné à limiter (voire résoudre) les effets de la perte de paquets et de la
gigue sur le réseaux. RTP est un protocole de contrôle des flux , permettant
de véhiculer des informations sur la qualité de service du réseau IP, et sur les
participants d’une conférence.
RTP identifie le type d’information transportée(ex: le type de codeur voix):
 Ajoute des marqueurs temporels aux paquets.
 Ajoute des numéros de séquence
 Réordonne les paquets , ou tenir compte de leur arrivée dans le désordre
 Informe le récepteur de la perte des paquets (il peut alors mettre en oeuvre des mécanismes
permettant de compenser ou réparer la perte d’information).
 informe le récepteur de la gigue (il peut mettre en place des mecanismes pour compenser la
gigue).

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 PROTOCOLE RTP (REAL-TIME TRANSPORT PROTOCOL)

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 PROTOCOLE RTCP (REAL-TIME CONTROL PROTOCOL)
RTCP Real Time Control Protocol (intégré dans RTP) : fournit des informations sur la
qualité du réseau, RTCP permet à la fois à l’émetteur et aux destinateur, d’agir sur
l’émission traitement des flux RTP, en fonction de la QoS.
RTPC diffuse un identifiant (CNAME) pour chaque source RTP, ce qui permet
d’attribuer les flux RTP à tel ou tel participant.
5 types de messages RTCP
 SR (Sender Report) : contient des statistiques sur les paquets recus et les paquets RTP
transmis par un participant
 RR (Receiver Report) : statistiques de réception pour les participants non actifs.
 SDES (Source Description) : décrit la source : nom; E-mail, tél, etc … Mais seul le
CNAME est obligatoire – unique parmi tous les participants, généralement de la forme
usager@serveur ,où serveur est soit un nom DNS ou une @ IP
 BYE : une station indique la fin de sa participation à une session
 APP : paquet de SIG spécifique à une application

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 PROTOCOLE RTCP (REAL-TIME CONTROL PROTOCOL)

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 PROTOCOLE SIP
Le protocole SIP , de l’IETF est un protocole de signalisation pour l’établissement
d’appel et de conférences temps réel sur des réseaux IP. Proposé comme standard à
l’IETF, SIP est rapidement apparu comme une alternative à H.323. Chaque
communication doit pouvoir inclure différents types de données telles que l’audio et
la vidéo. SIP est indépendant du protocole de transport utilisé.
IP Multimedia Subsystem
 Nouvelle architecture Supportant sur un réseau « full IP » des sessions applicatives Temps Réel (voix,
vidéo, conférence…) et non Temps Réel (Push to talk, Présence, messagerie Instantanée …).
 Tout réseau d’accès large bande peut s’interfacer à l’IMS
 Considérer : non pas un réseau unique, mais différents réseaux inter – opérant fixe/fixe.
 fixe/mobile – mobile/mobile (accords de roaming) pour les fournisseurs de service.
 Services de communication suivant configuration client-serveur ou entre entités paires
 Mobilité des services et de l’usager : nomadisme
 Plusieurs sessions et services sont possibles en simultanément pour une même connexion réseau

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 PROTOCOLE SIP

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 PROTOCOLE SIP

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 PROTOCOLE SIP
 Les capacités de SIP :
Présence et communications instantanées : La messagerie instantanée permet aux
usagers d’échanger des messages courts en temps réel.
 Conférence :
SIP a été initialement conçu pour les conférences multimédia sur Internet.
 Mobilité personnelle :
La mobilité personnelle est un élément essentiel de l’architecture SIP. L’usager peut
recevoir et établir des appels depuis n’importe quel terminal sur lequel il s’est
enregistré. Il y a donc indépendance entre l’usager et le terminal.
Il faut bien noter que le GSM fournit la mobilité du terminal qui est un autre concept.

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 PROTOCOLE SIP
 Mobilité des services :
SIP fournit aussi la mobilité des services. Cela signifie que les services de l’usager le
suivent en fonction de ses déplacements. Lorsque l’usager s’enregistre sur
Un terminal SIP, les services auxquels il a souscrit deviennent disponibles.
 Sécurité :
L’usager ne peut pas établir ou recevoir des appels tant qu’il ne s’est pas enregistré.
Durant la phase d’enregistrement, l’usager est autorisé et authentifié.

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NGN TÉLÉPHONIE
Services dans le RTC et Services dans le NGN Téléphonie
Dans le contexte du Réseau Téléphonique Commuté, le commutateur
réalise deux fonctions essentielles :
• La commutation de la voix (Media)
• Le contrôle de l’appel (établissement / libération d ’appel)
Les services à valeur ajoutée sont mis en oeuvre par le réseau
intelligent à travers les entités SCP (Service Control Point) / SRP
(Specialized Resource Point).
Les services complémentaires sont mis en oeuvre directement par le
commutateur d’accès(Class 5 Switch).

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NGN TÉLÉPHONIE

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NGN TÉLÉPHONIE
Dans le monde NGN, la commutation de la voix est réalisée par le MGW entre le réseau
téléphonique commuté et le réseau de transport du NGN. Dans le réseau de transport, ce
sont les commutateurs ATM / Routeurs IP qui assurent le transport de la voix paquétisée
jusqu ’au MGW de sortie qui commute la parole reconvertie, sur un circuit de parole sortant.
Le contrôle de l ’appel (établissement / libération d ’appel) est pris en charge par le MGC. Un
MGC Class 4 émule le point sémaphore d ’un Class 4 Switch. Un MGC Class 5 émule le
point sémaphore d ’un Class 5 Switch.
Les services à valeur ajoutée sont pris en charge par le SCP légataire du réseau intelligent
ou par un serveur d’application SIP et par un serveur de media (appelé Multimedia Resource
Function) qui fonctionne en voix sur IP (il émet des annonces vocales et collecte
l ’information de l ’usager sur des canaux RTP/UDP/IP).

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NGN TÉLÉPHONIE

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NGN TÉLÉPHONIE
Architecture NGN Téléphonie
La figure 4 montre un exemple d’architecture NGN Téléphonie. Les équipements existants ( commutateur
d’accès téléphonique ou BTS/BSC du réseau GSM) sont reliés à une couche de transport IP ou ATM par
le biais de MGWs (couche d’adaptation). L’établissement des canaux de communication IP ou ATM entre
les MGWs est la responsabilité du MGC appartenant à la couche contrôle.
Le MGC est un serveur d’appel qui contient l’intelligence liée au contrôle de l’appel et pour ce faire
possède un modèle d’appel complet. Le MGC identifie les usagers, détermine le niveau de service pour
chaque usager et l’acheminement de trafic. Par ailleurs, il fournit toutes les informations permettant la
taxation des appels et la mesure des performances du réseau. Aussi, le MGC s’interface aux serveurs
d’applications.
Le MGC a différentes appellations : L’ITU-T (International Telecommunications Union –
Telecommunications Sector) le nomme Media Gateway Controller (MGC), l’IETF (Internet Engineering
Task
Force) qui normalise les aspects relatifs à l’Internet a utilisé le terme Call Agent initialement et l’appelle
désormais MGC. Le Softswitch Consortium considère le terme Softswitch.
Enfin,dans les solutions des fournisseurs tels que Nortel et Ericsson, le MGC est appelé respectivement
Call Server et Telephony Serve.

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ARCHITECTURE NGN TÉLÉPHONIE

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NGN TÉLÉPHONIE
Dans l’architecture NGN Téléphonie, le protocole de contrôle tel que MGCP ou MEGACO
ne
fait que décrire les interactions entre le MGC et le MGW. Si un MGC doit contrôler un
MGW
qui est sous la responsabilité d’un autre MGC, il est nécessaire que les MGCs s’échangent
de la signalisation. Deux protocoles de signalisation peuvent être utilisés : SIP-T (Session
Initiation Protocol for Telephones) et BICC (Bearer Independent Call Control). SIP-T est
une
proposition de l’IETF alors que BICC est spécifié par l’ITU-T. La figure 5 montre
l’interface de
contrôle qui est mise en oeuvre par le protocole MGCP ou MEGACO/H.248, et l’interface
de
signalisation réalisée par le protocole SIP-T ou BICC.
Une fois la connexion établie, le MGW convertira les signaux audio transportés dans les
circuits de parole (terminaison circuit) en paquets IP qui seront transportés dans le réseau IP
(terminaison IP) ou en cellules ATM dans le cas d’un transport ATM.

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ARCHITECTURE NGN TÉLÉPHONIE

Figure 5 : Protocoles de contrôle (MGCP, MEGACO)

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NGN MULTIMEDIA : IP MULTIMEDIA SUBSYSTEM ((IMS)
La figure 6 montre un exemple d’architecture NGN Multimédia aussi appelé
IMS(IPMultimedia Subsystem). L ’IMS introduit une nouvelle entité fonctionnelle dans le réseau,
Appelée CSCF(Call State Control Function). Elle joue le rôle de Proxy Server SIP, et ses principales
fonctions sont :
• La localisation des usagers en traduisant l'adresse SIP de destination en une adresseIP
• Le routage des messages SIP pour l'établissement, la modification et la libération de sessions
multimédias.
• Le maintien des informations d'état de la session afin de pouvoir invoquer les services souscrits par
les usagers, afin de contrôler la session pendant sa durée de vie, et pour la facturation de la session.
L’architecture IMS peut être structurée en couches. Quatre couches importantes sont identifiées :
 La couche Accès peut représenter tout accès haut débit tel que : UTRAN (UMTS
Terrestrial Radio Access Network), CDMA2000 (technologie d’accès large bande utilisée
dans les réseaux mobiles aux Etats-Unis), xDSL, réseau câble, Wireless IP, WiFi, etc.
 La couche Transport représente un réseau IP ou dérivé. Ce réseau IP pourra intégrer
des mécanismes de QoS avec MPLS, etc. La couche transport consiste
donc en des commutateurs / routeurs reliés par un réseau de transmission. Différentes
piles peuvent être considérées pour le réseau IP: IP/ATM/SDH, IP/Ethernet, IP/SDH,
etc.

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NGN MULTIMEDIA : IP MULTIMEDIA SUBSYSTEM ((IMS)
 La couche Contrôle consiste en des contrôleurs de session responsables du routage de
la signalisation entre usagers et de l’invocation des services. Ces noeuds s’appellent des
CSCF (Call State Control Function). IMS Introduit donc un environnement de contrôle de
session sur le domaine paquet.
 La couche Application introduit les applications (services à valeur ajoutée) proposées
aux usagers. L’opérateur peut se positionner grâce à sa couche controle en tant qu’agrégateur de services offerts
par l’opérateur lui-même ou par des tiers.
La couche application consiste en des serveurs d ’application (AS, Application Server) et serveurs
de média IP (IP MS, IP Media Server). L ’IP Media Server est aussi appelé MRF
(Multimedia Resource Function).
Le domaine IMS doit interfonctionner avec le RTCP/GSM afin de permettre aux utilisateurs
IMS d'établir des appels avec le RTCP/GSM. L'architecture d'interfonctionnement présente
un plan de contrôle (signalisation) et un plan d'usager (transport).
Dans le plan usager, des entités passerelles (IMS-MGW, IMS - Media Gateway Function) sont requises afin de
convertir des flux RTP en flux TDM. Ces passerelles ne traitent que le média. Des entités
sont responsables de créer, maintenir et libérer des connexions dans ces passerelles; il
s'agit de contrôleurs de passerelles (MGCF, Media Gateway Control Function). Par ailleurs,
ce même MGC termine la signalisation ISUP du côté RTC/GSM qu'il convertit en
signalisation SIP qui est délivrée au domaine IMS.

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ARCHITECTURE NGN MULTIMEDIA : IP MULTIMEDIA SUBSYSTEM ((IMS)

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MIGRATION VERS NGN
INTRODUCTION
La philosophie du réseau NGN est de réduire le nombre d'infrastructures
actuelles en une seule structure multiservice. La grande tendance est
d'interconnecter tous les réseaux existants et d'arriver à un réseau en mode
paquet qui assurera tous les services fournis par les réseaux existants.
Ainsi, le réseau NGN absorbera tout le trafic téléphonique.
De ce fait, une réduction des coûts est à prévoir dans différents
domaines :exploitation,équipements , infrastructure et maintenance.
Etant donné que le réseau sera capable d'absorber des flux de données en
plus des flux téléphoniques, il n'est donc plus nécessaire d'exploiter deux
réseaux séparés.
Deuxièmement, cela entraînera une diminution des investissements.
L'uniformisation des réseaux permettra d'éliminer l'utilisation de matériel
spécifique pour des demandes particulières. Et finalement, la création
d'une multitude de services évolués à valeur ajoutée permettra d'apporter
des gains financiers importants. 

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PROBLÉMATIQUE
L’apparition des NGN renouvelle des problématiques bien connues : accès,
interconnexion, qualité de services (QoS), services universel, régulation de
la concurrence…
Pour prendre quelques exemples, le déploiement des réseaux fixes et
mobiles sur la technologie IP soulève des problèmes d’interconnexion de
réseaux hétérogènes.
Des passerelles permettent aujourd’hui la transition des deux monde, IP &
PABX par exemple, mais l’interconnexion de tels réseaux donnera lieu à
des points de contentieux certains.
L’interconnexion des infrastructures hétérogènes permet de réaliser un
grand réseau de télécommunication dont les technologies d’accès sont
hétérogènes (filaire, sans fil).
En filigrane de ce nouvel espace multimédia unifié, L’on voit d’ici venir les
discriminations sociogéographiques au niveau de l’accès à un réseau
NGN. Qui aura accès à ce réseau ? A quels coûts ? Pour quels services ?

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MOTIVATION
Lors du passage à la nouvelle infrastructure de réseau (par exemple NGN), il est important de prendre en
compte l'évolution des tendances économiques.
Le basculement, pour les services vocaux, des réseaux existants (par exemple, le RTPC et le RNIS) aux
réseaux mobiles et IP, constitue une étape décisive de cette évolution. Comme le montre la Figure 1-1
ci-après, cette tendance s'est déclenchée en 2003 et se poursuit aujourd'hui. Elle a eu pour conséquence
un double phénomène:
 premièrement, une baisse des recettes obtenues par les opérateurs à partir des services de téléphonie
fixe — on constate par exemple, durant la période 2006 à 2011, une chute des recettes liées à ce type
de service d'environ 6 %
 deuxièmement, la nécessité de renforcer l'offre de services mobiles et les capacités des réseaux IP,
via les réseaux à large bande fixes et mobiles;partant de consentir de nouveaux investissements, en
plus de l'infrastructure de réseau en place , on constate par exemple, durant la période 2006 à 2011,
un accroissement des recettes liées aux services mobiles de 5,2% et d'environ 11% pour les services
liés aux réseaux à large bande.

50
MOTIVATION

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APPROCHES
Il existe plusieurs possibilités d’approche dans la migration , mais deux grandes
tendances : overlay ou substitution
1- overlay Mise en place pour les nouvelles operations et la maintenance, pas
nécessaire de retirer le réseau de commutation de circuits. Pour des raisons
financières car résultent d’investissements optimisés Mise en route d’un premier
reseau NGN pour la première generation de services integrant voix et données.
2-overlay business Un reseau national ou international NGN peut être déployé pour
les très grandes entreprises et le business multinational avec des services voix basé
sur l’IP
3-numérisation, si le réseau n’est pas encore totalement numérisé
4-la concurrence dans les domaines de la voix et des données demandent le
lancement de nouveau produits innovants, et nécessite alors la NGN
5-faire migrer les parties restantes de voix analogiques sur des structure NGN plutôt
d’investir dans des technologies de commutation de circuits. L’interconnexion avec
des réseaux NGN sera basé sur des standards adoptés volontairement

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STRATÉGIES DE MIGRATION DU COEUR RÉSEAU FIXE VERS LA NGN

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STRATÉGIES DE MIGRATION DU COEUR RÉSEAU FIXE VERS LA NGN

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STRATÉGIES DE MIGRATION DU COEUR RÉSEAU FIXE VERS LA NGN

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MISE EN PLACE DE SOLUTION TOUT IP EN OVERLAY

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 MIGRATION DES RÉSEAUX MOBILES VERS LA NGN (EVOLUTION DES
TECHNOLOGIES MOBILES VERS NGN)
A l'heure actuelle, l'UMTS est phasée en différentes versions ou "releases« 
dénommées R3(ou R99), R4, R5 et R6.
L’architecture UMTS est constituée d’une partie accès (UTRAN) qui repose sur
les principes de l'ATM (Asynchronous Transfer Mode), et d’une partie réseau de
base appelée CN (Core Network). Les trois releases de l’architecture UMTS (R3,
R4, R5) considèrent une même partie accès. Par contre, la partie réseau de
base (CN) est différente d’une release à l’autre.
La Release 3 (Aussi appelée Release 99) des spécifications de l’UMTS élaborée
dans le cadre du projet de partenariat de 3ème génération (3GPP, 3rd
Generation Partnership Project) a défini deux domaines pour la partie CN :
 Le domaine de commutation de circuits (CS, Circuit Switched),
 Le domaine de commutation de paquets (PS, Packet Switched).

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MIGRATION VERS UMTS R3

58
MIGRATION VERS UMTS R3
Solution radio
C’est l’évolution des technologies radio dans les bandes de 1920 – 1980 Mhz et 2110
2170 Mhz avec le CDMA (Code Division Multiple Access)
• Déploiement d’un nouveau sous-système radio : UTRAN (UMTS Terrestral Acess
Network) avec 2 techniques mises en oeuvre :
- W-CDMA (Wide band CDMA); - TD-CDMA (Time Division CDMA).
• Les 2 doivent cohabiter sur le même terminal et le même réseau.
- domaine de commutation de circuits(Circuit Switch) ou CS (à garder) avec un groupe
comportant les entités MSC, GMSC et VLR ;
- domaine commutation de paquets (Packet Switch) ou PS (à introduire) avec un groupe
comportant les entités SGSN et GGSN (GPRS) et un groupe comportant les entités
communes aux domaines CS et PS : HLR et AUC

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MIGRATION VERS UMTS R3

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MIGRATION VERS UMTS R3
Contrôle de puissance (en uplink et downlink)
 Soft et softer handover
 Soft handover : le terminal peut communiquer simultanément avec N cellules dans 2 ou
+ de BS : moins de pertes d’appel
 Pour bonnes performances avec frequence et contrôle de puissance, il faut soft et softer
handover : maintien de la communication en passant d’une cellule à une autre.
 Le terminal s’ajuste sur la station qui nécessite le moins de puissance (peut changer
rapidement

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MIGRATION VERS UMTS R3
Impact d’UMTS sur GSM/GPRS

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MIGRATION VERS UMTS R3
Impact d’UMTS sur GSM/GPRS

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IMPACT D’UMTS SUR GSM/GPRS

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IMPACT D’UMTS SUR GSM/GPRS
Cette approche permet la réutilisation des systèmes de gestion
existants et des sites de commutation, mais le rattachement d’une
nouvelle technologie radio non encore complètement maîtrisée à un
réseau existant peut poser des problèmes de capacité,de
performances et de stabilité.
Avec l’approche recouvrement (overlay), l’opérateur utilise un autre
réseau constitué de MSCs et de GSN pour supporter l’interface
UTRAN.Cette solution permet un développement parallèle du réseau
UMTS sans impact sur le réseau GSN/GPRS courant.

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MIGRATION VERS UMTS R3

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MIGRATION VERS UMTS R3

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MIGRATION VERS UMTS R4
• Le sous système radio UTRAN et le domaine PS (Packet Switched) restent
inchangés par rapport à la R3.
• Cependant on a l’approche NGN pour le domaine
CS(Circuit Switched) :
• MSC décomposé en MSC Server et en CS-MGW ;
• GMSC décomposé en GMSC Server et CS-MGW :
- entre Server et MGW : utilisation du protocole H248 ;
- entre Servers : n’importe quel protocole d’appel peut être utilisé.
Cependant le 3GPP suggère l’utilisation de BICC de SIP-T.
• L’échange de signalisation (téléphonie) a lieu entre le RNC ou le BSC et le
MSC Server ;
• Le flux média (voix) est transporté entre RNC ou BSC et CS-MGW : le
transporte entre MGWs est en ATM ou IP (TDM encore possible entre
MGW.

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MIGRATION VERS UMTS R4

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MIGRATION VERS UMTS R4

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MIGRATION VERS UMTS R4

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MIGRATION VERS UMTS R4
MSC-Server : principales fonctions
Il prend en charge l’enregistrement des stations mobile au réseau GSM
(attachement)
Il authentifie les stations mobiles GSM et UMTS
Il prend en charge la gestion de la mobilité des stations mobiles
Il établit et libère les appels voix et vidéo
Il route les appels sortants à leur destination
Il route les appels entrants vers les mobiles en faisant appel à la
procédure de paging
Il produit les tickets de taxation (CDR)
Il supporte les services complémentaires de la téléphonie
Il supporte un grand nombre de protocoles de signalisation pour
dialoguer avec son environnement

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MIGRATION VERS UMTS R4
GMSC – Server : principales fonctions
Il joue le rôle de point d ’entrée pour les appels entrants
Il interroge le HLR afin de localiser le mobile appelé
Il route la signalisation d ’appel pour les appels entrants au MSC
Server qui prend actuellement en charge le mobile
Il supporte un grand nombre de protocoles de signalisation pour
dialoguer avec son environnement

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MIGRATION VERS UMTS R4

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MIGRATION VERS UMTS R4

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MIGRATION VERS UMTS R4

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MIGRATION VERS UMTS R4

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MIGRATION VERS UMTS R4
Les avantages de l’UMTS R4 Compatible avec la R3. Ne
nécessite donc pas de changements sur l ’UTRAN/BSS et sur la
station mobile .On peut parler de Distributed MSC, pour architecture
Réduction des coûts d ’investissement et d ’exploitation par rapport
à la technologie commutation de circuit grâce à :
Augmentation des capacités de traitement d’appel du MSC Server
par rapport au MSC standard.
 Le rapport coût efficacité des GW permet de les rejeter en
périphérie de réseau qui épargne au réseau coeur d’avoir à
supporter le trafic local .
Introduit IP / MPLS dans le réseau coeur et permet d’optimiser les
flux de communications (signalisation et bearers ) dans le réseau
Flexibilité grâce à une dissociation des plans de contrôle et de
transport. Les plan de contrôle et de commutation évoluent
individuellement

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MIGRATION VERS UMTS R5
UMTS R5 : Nouveaux services basés sur IP
• Domaine CS reste inchangé ;
• Domaine PS subit une extension des GSN pour supporter des trafics temps
tels que audio et vidéo ;
• Introduction d’un nouveau domaine IMS pour le contrôle de sessions et
services multimédias, en utilisant le protocole SIP ;
• Introduction de nouveaux services, comme :
- « Push to talk » : utilisation du téléphone comme un talkie-walkie (un
bouton pour dialoguer les uns avec les autres : équivalent à un SMS vocal)
;
- Messagerie unifiée ;
- Conférence multimédia ;
- Streaming audio et vidéo (consultation à la demande) ;
NB : Tous ces services sont supportés par le domaine IMS.

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MIGRATION VERS UMTS R5

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MIGRATION VERS UMTS R5
Architecture IMS : architecture introduite avec UMTS R5
• Signalisation d’appel pour session multimédia avec SIP ;
• 3 nouvelles entités fonctionnelles :
• Le CSCF (Call State Control Function), qui fait office de multimedia
call server (entité repartie sur 3 entités fonctionnelles) :
- Proxy CSCF : point de contact SIP à l’intérieur d’un réseau ;
- Interrogating CSCF : point des contact SIP pour toute session à
destination d’un UE dans ce réseau ;
- Serving CSCF : entité choisie pour le traitement d ‘appel SIP pour un
UE dans ce réseau.

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MIGRATION VERS UMTS R5
• Le HSS (Home Subscriber Server), qui étend les fonctions du HLR pour prendre
en compte le sous système IP Multimedia : c’est une entité indispensable pour
le roaming.
IL reprend les fonctionnalités suivantes :
- sous-ensemble des fonctionnalités du HLR pour le domaine paquet,
- sous-ensemble des fonctionnalités du HLR pour le domaine circuit, si
l’utilisateur doit pouvoir accéder au domaine circuit,
- fonctions de contrôle de l’utilisateur relatives au sous-système IMS (contient l’
adresse courante du P-CSCF et du S-CSCF servant le terminal mobile).
Le MRF ( Multi-party Ressource Function), qui est un serveur de ressources,
utile pour les communications et conférences multimédia.
• Interconnexion avec les réseaux extérieurs (y compris le domaine CS etPSTN) :
- T- SGW, R-SGW : Transport Signalling Gateway et Roaming Signalling
Gateway,
- MGCF : Media Gateway Control Function, - MGW : Media Gateway.

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MIGRATION VERS UMTS R5
 Architecture introduite avec UMTS R5

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MIGRATION VERS UMTS R5
 Architecture introduite avec UMTS R5

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MIGRATION VERS UMTS R5
Les fonctions du CSCF
 Proxy CSCF : P – CSCF Premier point de contact dans le domaine
IMS Son @ est découverte par l’UE à l’activation d’un contexte PDP
pour échange de signalisation SIP Rôle de :
• Proxy Server SIP : relaie les messages SIP vers le destinataire
• User Agent SIP : termine l’appel ( suite à une erreur dans le
message SIP) Fonctions :
• Acheminement de la méthode SIP REGISTER émise par l’UE à l’entité I –
CSCF .
• Acheminement des méthodes SIP émises par l’UE au S – CSCF dont le
nom a été obtenu lors de la procédure d’enregistrement
• Routage des méthodes SIP ou réponses SIP à l’UE
• Génération des CDRs (Call Detail Record)
• Détecte les sessions d’urgence et les traite (header de « localisation »
contient le N° de cellule visité

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MIGRATION VERS UMTS R5

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MIGRATION VERS UMTS R5
Les fonctions du CSCF
 Interrogating CSCF : I – CSCF
• Point de contact au sein d’un réseau opérateur pour toutes les
sessions destinées à un utilisateur de cet opérateur
• On peut avoir plusieurs I – CSCF dans un même réseau Les
fonctions:
• Assignation d’un S – CSCF à un utilisateur s’enregistrant
• Acheminement des méthodes SIP reçues depuis un autre réseau,
au S – CSCF
• Obtention de l’@ du S – CSCF auprès du HSS (Home Subscriber
Server)
• Génération de CDRs L’I – CSCF est une fonction optionnelle qui
permet de cacher la structure interne du réseau de l’opérateur

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MIGRATION VERS UMTS R5
Les fonctions du CSCF
 Serving CSCF : S – CSCF
• Le Serving – CSCF prend en charge le contrôle de la session
• Il maintient un état de session afin de pouvoir invoquer des services
• Dans un réseau d’opérateur, différents S – CSCF peuvent représenter des
fonctionnalités différentes Les fonctions réalisées au cours d’une session
• Émulation de la fonction REGISTRAR : le S – CSCF accepte les méthodes SIP
d’enregistrement et met à jour le HSS
• Emulation de la fonction Proxy Server : accepte les méthodes SIP et les
achemine
• Emulation de la fonction User Agent : peut terminer des méthodes SIP (par
exemple lorsqu’il exécute des services complémentaires
• Interaction avec des serveurs d’application : après analyse des critères de
déclenchement des services correspondants
• Génération de CDRs

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MIGRATION VERS UMTS R6
 Architecture introduite avec UMTS R6

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MIGRATION VERS UMTS R6
Les Releases 5 et 6 permettent l'établissement de sessions
multimédia, un transport de tout type de média de bout en bout sur
IP, et une offre de nouveaux services.
Ces capacités sont prises en charge par un nouveau domaine
appelé IMS (IP Multimedia Subsystem) qui se rajoute aux domaines
CS et PS.
Le domaine IMS qui se superpose au domaine PS, s'appuie
sur le protocole SIP (Session Initiation Protocol) pour le contrôle de
sessions multimédia; SIP permet aussi l'accès aux plates-formes de
services. Ce protocole est incontournable en raison de sa capacité à
s'intégrer aux réseaux mobiles à un coût minimal.

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