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Pacôme Massol
Sommaire
Conseils généraux 3
Séquence 1 : Quelques outils pour l’étudiant 7
Séquence 2 : Introduction 23
Séquence 3 : L’assemblage du PC 41
Séquence 4 : Les composants électroniques de base 63
Séquence 5 : Les bases de numération 77
Séquence 6 : Représentation machine des informations (1) 87
Séquence 7 : Représentation machine des informations (2) 99
Séquence 8 : L’unité de traitement (une introduction) 111
Les cours du CNED sont strictement réservés à l’usage privé de leurs destinataires et ne sont pas destinés à une utilisation collective.
Les personnes qui s’en serviraient pour d’autres usages, qui en feraient une reproduction intégrale ou partielle, une traduction sans
le consentement du CNED, s’exposeraient à des poursuites judiciaires et aux sanctions pénales prévues par le Code de la propriété
intellectuelle. Les reproductions par reprographie de livres et de périodiques protégés contenues dans cet ouvrage sont effectuées
par le CNED avec l’autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie (20, rue des Grands Augustins, 75006 Paris).
© CNED 2013
Conseils généraux
Je suppose qu’en ouvrant ce fascicule, vous vous posez beaucoup de questions : que
contient-il ? Que dois-je étudier ? Quelle est la meilleure méthode ? Combien de temps
dois-je y consacrer ? Etc. Je vous propose de vous apporter des réponses au travers d’une
FAQ (Foire Aux Questions).
nique d’accès
• Exploiter les fonctions de base d’un langage de commandes
• Installer un applicatif Page 3
• Paramétrer l’accès à un service ou à des ressources en ligne
• Personnaliser l’environnement d’un utilisateur (aspects matériel et logiciel)
• Installer une solution de sauvegarde des données
• Sécuriser une solution technique d’accès contre les malveillances
• Exploiter un environnement de travail collaboratif
• Valider et documenter une solution technique d’accès
Savoirs associés
• Solutions techniques d’accès et systèmes d’exploitation associés
• Composants matériels et logiciels d’une solution technique d’accès et critères de
performances
• Architecture et fonctions d’un système d’exploitation
• Caractéristiques des applicatifs standards
• Typologie des risques et des dispositifs de sécurité liés à une solution technique
d’accès
• Techniques de rédaction d’un compte rendu et d’un argumentaire technique
• Typologie des tests
• Instruments et démarches de recherche documentaire
• Format d’échange des données.
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Je voudrais attirer votre attention sur un point fondamental, mais qui surprend habituel-
lement certains de nos étudiants. Vous voyez que vous devez être capable « d’installer,
de configurer, de paramétrer ». C’est normal : tout technicien informatique doit savoir
intervenir sur un ordinateur. Mais vous avez remarqué le paragraphe « savoirs » qui est
développé. Voici où je veux en venir
La formation au BTS ne se limite pas à de l’apprentissage pratique, l’acquisition de
connaissances théoriques est indispensable. Le S de BTS signifie Supérieur. Dans l’en-
treprise, vous ne serez pas un exécutant. Vous aurez des responsabilités et avec de
l’expérience, vous aurez la possibilité d’évoluer à plus ou moins long terme vers des
postes d’encadrement.
D’ailleurs, votre programme ne se limite pas à de l’informatique : vous avez du français,
de l’anglais, des mathématiques, de l’économie et du droit. Sachez que le programme
du BTS a été défini avec des professionnels de l’informatique. C’est donc une exigence
du milieu !
Enfin, pensez à la poursuite d’études.
Anglais oral : les documents audio et vidéo inclus dans le dossier sont en rapport étroit
avec le champ professionnel des services informatiques aux organisations, sans, tou-
tefois, présenter une technicité excessive. Les mises en situation peuvent concerner
l’échange d’informations relatives à de nouvelles offres technologiques, de nouveaux
usages, des constats de pannes ou d’incidents, des contributions au développement de
logiciels libres, une demande d’assistance, etc.
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3. À long terme : l’entreprise. Vous serez un référent en matière d’informatique, en
particulier pour l’achat de solutions informatiques. Il faut connaître les technologies, les
critères d’achat, proposer des solutions adaptées aux besoins. De plus, maîtriser ces tech-
nologies en étant capable d’expliquer le fonctionnement sera un atout si vous souhaitez
évoluer dans votre métier, par l’avancement ou la formation continue.
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Notez tout ce qui vous semble utile ou que vous avez de fortes chance d’oublier : com-
ment se souvenir, en juin dans pratiquement deux ans, de quelque chose que vous avez
étudié en novembre de la première année ?
Ne négligez pas les corrections des exercices, elles apportent parfois un complément au
cours.
9. Et si je bloque ?
Voici plusieurs pistes :
• des livres en complément du cours. Ils vous présenteront les mêmes concepts mais
sous des angles différents. Nous vous conseillons en particulier : Technologie des
ordinateurs et des réseaux (Dunod) par PA Goupille (écrit par un collègue).
N’hésitez pas à aller dans les bibliothèques universitaires. L’accès est libre et vous trouve-
rez sans doute plein d’ouvrages qui traitent de ce sujet ;
Conseils généraux
• internet : le CNED a mis en place des forums animés par des professeurs d’informa-
tique sur son site web. le site wikipedia.fr donne des informations techniques perti-
nentes. Vous pouvez également consulter commentcamarche.net. D’autres moyens
Page 6 vous seront présentés dans la première séquence.
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Séquence 1
Quelques outils pour l’étudiant
Durée approximative : 1 heure
Pendant l’étude de ce module vous vous direz peut-être : « ce cours n’est pas à jour car
actuellement, il existe tel processeur ou tel type de barrette mémoire, etc. ». Vous vous
direz peut-être : « que veut dire ce terme ? » ou alors « j’ai une erreur dans un TP mais
je n’arrive pas à la régler ». Nous présentons ici quelques méthodes et outils qui vous
serviront pendant toute votre formation.
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1. Introduction
Suivre l’actualité, s’autoformer, rechercher les produits répondant à tel besoin, trou-
ver des solutions à des problèmes techniques, etc. Ces tâches font vraiment partie du
métier et reviennent en permanence (vous verrez !). Il est donc nécessaire de mettre
en œuvre une méthodologie efficace afin de trouver vite et bien l’information qui
manque. Certains diront : « avec Internet, c’est facile ». Je réponds : « NON ». Non, ce
n’est pas (forcément) facile. Qui n’a jamais « tourné en rond sur Internet » pendant des
heures pour une pêche à l’information bien médiocre ? Nous verrons comment faire des
recherches plus efficaces, mais aussi comment utiliser certaines possibilités offertes par
Internet qui ne sont pas toujours bien connues.
Ceci m’amène à insister lourdement sur un point : toute l’information dont vous avez
besoin n’est pas forcément disponible sur Internet. D’abord, peut-être qu’aucune page
n’a été écrite sur le sujet ou bien qu’elle fait partie du « web invisible » constitué par les
pages non indexées par les moteurs de recherche (parce que leur accès est payant, par
exemple). Il est donc indispensable de lire des magazines et de travailler avec des livres :
Internet n’est pas la réponse à tous les problèmes !!1
Je n’ai pas la prétention de faire de vous des experts en veille technologique et en
recherche d’information en quelques pages. J’aimerais juste vous transmettre quelques
conseils pour utiliser rationnellement tous les outils à notre disposition.
Une bonne méthodologie de gestion de l’information consiste à suivre les étapes suivantes :
– collecter : soit nous la cherchons, soit elle vient à nous comme nous le verrons ;
Séquence 1 – organiser : l’information digne d’intérêt doit pouvoir être stockée et organi-
sée afin de la retrouver facilement le jour où vous en aurez à nouveau besoin ;
Quelques outils
pour l’étudiant – partager : eh oui, nous sommes dans le web 2.0 ! C’est fini de tout faire dans
son coin en égoïste. Sans compter qu’au sein de l’entreprise, vous avez tout
Page 8 intérêt à partager l’information avec vos collègues.
Dans la suite, nous suivons ces points de repère.
2. Collecter l’information
Le réflexe est bien souvent de foncer sur notre moteur de recherche favori. Mais, au
risque de passer pour un ringard, sachez qu’un certain nombre d’informations est déjà
disponible sur notre poste de travail. Ensuite, si nous devons aller sur le web, il y a façon
et façon de s’en servir... Par exemple, on peut chercher l’information (mode pull) ou bien
attendre tranquillement qu’elle vienne à nous (mode push).
1. C’est stupéfiant lors des examens, pendant les épreuves pratiques sur machine notamment. Lorsque l’étu-
diant est confronté à un problème qui le rend visiblement désemparé et qu’on lui pose la question « Comment
faites-vous pour résoudre ce problème ? », on a généralement la réponse « Ben, je vais sur Internet… ». Là,
je pense en moi-même « T’as qu’à lire la doc. ou te servir de ton téléphone pour appeler la hotline. ». Autre
cas : lorsque l’étudiant fait une présentation trop superficielle d’une , à la question « Pourquoi n’avez-vous pas
examiné telle fonctionnalité ? », on a parfois la réponse « Ben, j’ai rien trouvé sur Internet ». Là, je pense en
moi-même « Et la documentation ou l’aide en ligne, alors ? ». Bref, ce sont des réponses qui ont tendance à
nous mettre dans de mauvaises dispositions…
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2A. Chercher l’information
2A1. La documentation
Quelle soit papier ou numérique (majorité des cas de nos jours), on ne le dira jamais
assez : RTFM 2 ! Il faut lire la documentation avant de procéder à l’installation ou à la
mise en œuvre de quoi que soit. On ne le fait pas toujours et c’est généralement source
de grandes pertes de temps. Souvent, la documentation intègre une section sur le dépan-
nage.
Tout logiciel ou matériel est (ou devrait être) fourni avec une documentation (cédérom,
dévédérom, fichier zip ou tgz, etc.). Recherchez sur le support tous les fichiers qui finis-
sent par .txt, .doc, .pdf, .htm, .html ou .hlp.
Lorsque le logiciel est installé, vous pouvez trouver des informations dans l’aide en ligne
(pensez à l’épreuve pratique du BTS). Généralement, elle se trouve dans le menu « ? »
des applications et comporte un moteur de recherche :
Figure 1 : le menu « ? »
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Je vous propose de travailler ici avec le célèbre Google. L’écran d’accueil se présente
ainsi :
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Affinement de la recherche
Pour rechercher des mots côte à côte, vous pouvez les encadrer de guillemets. Par
exemple, « carte graphique » ne proposera pas les pages qui contiennent « carte » sans
« graphique ».
Si dans les résultats, un mot parasite semble revenir souvent, vous pouvez retirer les
pages qui contiennent ce mot. Vous indiquez ce mot dans la zone de recherche en le
faisant précéder du signe moins.
Vous pouvez aussi rechercher sur un site donné. Saisir dans la zone de recherche :
site:example.com
On peut encore affiner la recherche avec le menu à gauche de la liste de résultats :
Séquence 1
Quelques outils
pour l’étudiant
Page 11
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Enfin, que dire de la « roue magique » qui permet de faire des recherches sur les termes
associés :
La recherche avancée
Si vous voulez faire une recherche encore plus approfondie, je vous invite à utiliser le
formulaire de recherche avancée accessible depuis la page d’accueil de Google :
Séquence 1
Quelques outils
pour l’étudiant
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Vous découvrirez des possibilités étonnantes, comme la recherche de pages qui pointent
vers une page donnée ou la limitation de la recherche à un domaine.
Exercice 1
Maintenant, à vous de jouer.
1. Vous devez comparer les microprocesseurs Intel Core i7 et AMD Phenom II x6.
Votre requête devra renvoyer moins de 100 000 résultats.
2. Vous limitez cette requête au site « tomshardware.com »
3. Vous cherchez la requête (a) partout sauf sur « tomshardware.com »
Pour conclure cette partie, vous trouverez ici un document réalisé par des collègues et
qui présente une synthèse des syntaxes de recherche pour trois moteurs :
http://www.cndp.fr/savoirscdi/fileadmin/fichiers_auteurs/Societe_de_l_information/ Séquence 1
Tic_et_documentation/Veille_technologique/syntareqweb0410.pdf
Quelques outils
pour l’étudiant
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Mais avant ces forums web, il existait les newsgroups ou groupes de discussion.
Aujourd’hui, ces forums sont très nombreux (plus de 40 000 chez mon fournisseur d’ac-
cès) et organisés par thèmes. Par exemple, après avoir configuré mon compte d’accès aux
forums avec mon logiciel de messagerie, j’obtiens la liste de tous les forums :
Exercice 2
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Dans un forum, les discussions se passent très librement, il ne faut pas avoir peur de
poser des questions :
Séquence 1
Figure 8 : une question dans un forum
Quelques outils
La partie supérieure contient la liste des messages postés que tout le monde peut consul- pour l’étudiant
ter (il n’y a aucune confidentialité). Ici, quelqu’un demande un renseignement sur les
processeurs. On constate que très rapidement, plusieurs internautes ont répondu. Page 15
Avant de poser une question, il serait de bon aloi de vérifier que celle-ci n’a pas déjà été
postée (afin de ne pas encombrer inutilement le forum). Google permet de lancer des
recherches dans les archives des forums (http://groups.google.fr/) :
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Exercice 3
1. Si ce n’est déjà fait, abonnez-vous aux forums. Si vous ne savez pas comment faire,
voyez cela avec votre fournisseur d’accès à Internet.
2. Consultez le forum : fr.comp.sys.pc (ou un équivalent).
3. Postez une question bidon dans fr.test (c’est un forum spécialement conçu pour
tester l’envoi de messages). Consultez ensuite ce forum mais ne soyez pas trop
impatient, votre question pourra mettre du temps avant d’apparaître.
4. Répondez à votre question. Consultez à nouveau le forum, votre réponse doit
apparaître.
Séquence 1
Quelques outils
pour l’étudiant
2B1. Presse version « papier »
La presse informatique « papier » professionnelle a fortement diminué ces dernières
Page 16 années (il existe par contre de nombreux titres d’informatique de loisir). Il reste néan-
moins quelques titres que l’on peut conseiller ici :
– L’informaticien ;
– Solutions IT et Logiciels ;
– MISC (sécurité informatique).
N’oubliez pas qu’en tant qu’étudiant, vous avez droit à des tarifs préférentiels.
Se procurer l’indispensable
Connectez-vous sur le site officiel du produit. Téléchargez le ou les logiciels s’ils sont en
libre accès ou en version d’évaluation. Téléchargez le manuel d’installation, la documen-
tation et la FAQ. Éventuellement, « aspirez » le site avec un produit du type Httrack.
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Débroussailler le terrain
Dans cette phase, recherchez un ou deux tutoriels3 sur Internet qui vous permettront de
faire vos premiers pas.
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Prenons le cas d’un logiciel de messagerie comme Thunderbird. Il suffit de s’abonner, on
peut ensuite consulter les nouvelles :
Séquence 1
Quelques outils
pour l’étudiant
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Voici quelques liens intéressants. La liste n’est pas figée. À vous de vous faire la vôtre.
Tom’s hardware : http://www.tomshardware.com/fr/feeds/rss2/tom-s-hardware-fr,1-1.xml
ZDNet.fr : http://www.zdnet.fr/feeds/rss/
VNUNet News : http://feeds.feedburner.com/vnunet/fr/VNUnetNews
Hardware.fr : http://feeds.feedburner.com/hardware/fr/news
Journal du Net : http://www.journaldunet.com/rss/magazine/
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Exercice 4
Nous pouvons alors faire des recherches sur l’actualité. Par exemple, recherchons des
nouvelles sur un sujet qui nous tient à cœur : Ubuntu. La recherche (avec les mêmes
possibilités que pour le moteur de recherche) nous présente une liste d’article. Allez en
bas de la page pour voir que vous pouvez en faire deux choses : un flux RSS ainsi qu’une Séquence 1
alerte email qui vous tiendra au courant des nouveaux articles sans vous déplacer :
Quelques outils
pour l’étudiant
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Exercice 5
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3. Organiser
4. Partager
L’esprit du Web, des logiciels libres, etc. est basé sur les idées de partage et de mutualisa-
tion des connaissances. Vous serez donc un acteur de tout ce mouvement. Voici quelques
éléments.
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En effet, si une personne a marqué un site sur un thème, c’est qu’elle le considère inté-
ressant... Jetons un coup d’œil sur delicious.com :
Recherchons parmi les marque-pages, un thème qui nous intéresse : ITIL par exemple.
À retenir
Soyons bref : utilisez Internet à bon escient, lisez la presse papier et achetez un
ou deux bons bouquins quand vous voulez approfondir des connaissances dans un
domaine. Vous serez alors très efficace !
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Test d’autoévaluation de la séquence 1
Vu que c’est votre premier QCM, voici les consignes. Vous avez 10 minutes pour répondre
à ces questions, sans regarder le cours ou vos notes ! Chaque question a au moins une
réponse (voire plusieurs). Vous devez avoir au moins 80% de bonnes réponses. Si ce n’est
pas le cas, il faut retravailler le cours.
1. Tous les moteurs de recherche interprètent les requêtes de l’utilisateur de la même façon.
Vrai
Faux
3. Lorsque l’on recherche un mot avec Google, celui-ci tient compte de la casse.
Vrai
Faux
7. Avec les forums (newsgroups), je reçois dans ma messagerie des nouvelles sur l’ac-
tualité informatique.
Vrai
Faux
8. Je peux partager mes signets vers des sites intéressants avec d’autres personnes.
Vrai
Faux
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Séquence 2
Introduction
Durée approximative : 1 heure
Le module s’intitule « Solutions informatiques : support système des accès utilisateurs ».
Mais que signifient exactement ces termes ? Nous allons essayer de donner une première
définition avant de faire un rapide historique sur les systèmes informatiques.
X Contenu
1. Solutions informatiques : support système
des accès utilisateurs ...................................................................................... 24 Séquence 2
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1. Solutions informatiques : support système
des accès utilisateurs
C’est l’intitulé de votre module de formation. Que cachent ces mots ?
Une solution informatique est un traitement automatisé pensé pour résoudre un problème.
Cela s’appuie sur deux catégories d’éléments :
Séquence 2 • des éléments matériels ;
• des éléments logiciels.
Introduction
L’ensemble constitue un système (un « tout » cohérent).
Page 24 Un ordinateur est un bon exemple de système informatique. Voyons une première re-
présentation :
Applications informatiques
Pilotes
Cette représentation est dite « en couches »1 car chaque élément s’empile sur celui du
dessous. « En haut », on trouve les logiciels développés avec des langages de program-
mation et « en bas », les composants électroniques. Examinons les différentes couches.
• Couche « applications informatiques » : constituée par les logiciels de bureautique,
de gestion, de comptabilité mais aussi, tous les logiciels que vous allez apprendre à
développer durant votre formation. Cette couche a besoin des services de la couche
« système d’exploitation ».
1. Le monde informatique est friand de ce type de représentation. Vous la retrouverez un peu partout, en
particulier dans le domaine des réseaux. On peut considérer chaque élément comme des briques qui s’insèrent
les unes dans les autres.
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• Couche « système d’exploitation » : c’est le logiciel de base indispensable au
fonctionnement de l’ordinateur. Il fait l’intermédiaire entre les applications et les
composants électroniques. Le système d’exploitation a besoin de « pilotes » pour
dialoguer avec les périphériques.
• Couche « matérielle » : constituée du couple processeur/mémoire également appelé
unité de traitement (qui va nous occuper une bonne partie de ce module) et du
couple « interfaces/périphériques
C’est un sujet très vaste puisqu’un système informatique peut être constitué de dizaines
d’appareils. Voici d’autres exemples de systèmes informatiques :
Séquence 2
Figure 2 : autres exemples de systèmes informatiques
Introduction
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2. Aspects matériels
Nous avons pour l’instant énoncé des généralités. Décrivons d’une façon plus précise le
système informatique le plus courant : le micro-ordinateur. Nous prendrons ensuite un
peu de recul avec l’analyse des différents types de systèmes informatiques et de réseaux.
2A. Un micro-ordinateur
Commençons ce paragraphe par un petit exercice (en fait, un petit inventaire) de vos
connaissances. Vous devez le réaliser consciencieusement. Creusez-vous réellement la
tête, marquez votre réponse sur papier, puis quand vraiment vous ne voyez plus quoi
dire, reportez-vous au corrigé pour contrôler votre travail.
Exercice 1
Séquence 2 Essayons de mettre un peu d’ordre dans cette grande liste que nous avons dressée dans
la correction de l’exercice . Commençons par apprendre quelques définitions :
2 3
Introduction
Unité de traitement : ensemble des composants électroniques chargés de traiter les données.
Page 26
Elle inclut aussi les moyens de communication entre ces composants que l’on appelle bus.
Interface2 : ensemble des composants électroniques chargés d’assurer la communication
entre l’unité de traitement et les périphériques.
Unité centrale3 : ensemble constitué de l’unité de traitement et des interfaces.
Périphérique : dispositif relié à l’unité centrale par une interface. Il permet l’acquisition ou
la diffusion d’informations.
2. Certains étudiants sont gênés par ce terme car ils pensent à « l’interface graphique » du système d’exploi-
tation. C’est une mauvaise représentation car nous sommes dans un cours d’architecture matérielle. Pour vous
aider, pensez que les interfaces correspondent souvent aux connecteurs qui permettent de relier les périphé-
riques au micro-ordinateur.
3. Dans le langage courant, le terme « unité centrale » désigne souvent le boîtier et tout ce qu’il contient.
Notez bien qu’ici, nous lui donnons un sens différent et beaucoup plus précis. À l’avenir, j’emploierai ce terme
dans ce sens.
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Exercice 2
À partir de la liste que nous avons dressée à l’exercice précédent (partez du corrigé),
essayez de compléter le tableau ci-dessous en mettant chaque élément matériel
dans la catégorie qui va bien (pour vous aider, vous avez un exemple). Si vous n’ar-
rivez pas à placer tous les termes, ce n’est pas grave.
Catégorie Élément
Unité de traitement
Interface
Périphérique Écran
Bon, maintenant que nous avons fait ce petit inventaire, je vous propose un petit schéma
qui synthétise ce que nous venons de dire et qui montre les liens existants entre chaque
catégorie :
Séquence 2
Introduction
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Retenez bien ce schéma de principe, car vous le retrouverez plus loin dans ce cours !
Précisons que « Mémoire centrale » est synonyme du terme employé jusqu’à présent «
Mémoire RAM ».
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La diversité des systèmes informatiques
Le concept de système informatique recouvre des réalités bien différentes : 45
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Les centres de recherches grouillant de phy-
siciens, astronomes et autres savants fous
ont besoin d’ordinateurs capables d’exé-
cuter des calculs très complexes, très inten-
sifs et ceci, bien sûr, le plus rapidement
possible. Ils utilisent des super ordinateurs
intégrant des centaines voire des milliers de
microprocesseurs.
Systèmes « nomades »
L’ordinateur portable possède les mêmes
caractéristiques que les micro-ordinateurs
ci-dessus, on peut les emmener en déplace-
ment grâce à leur légèreté et leur batterie.
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Certains périphériques
Certaines imprimantes d’entreprise possèdent un pro-
cesseur, de la mémoire et des unités de stockage. Elles
embarquent un serveur web et un serveur ftp pour les
configurer ou les faire évoluer. Enfin, elles sont équipées
de cartes réseaux pour les connecter directement au
réseau d’entreprise.
Séquence 2
Quelques appareils sont exclus ici car ils ne relèvent pas du secteur informatique
Introduction comme les calculatrices ou les dernières consoles de jeu. Elles répondent aux caracté-
ristiques que nous avons énoncées, mais ne font pas partie du domaine professionnel.
Page 30 Dommage ;-)
Les réseaux
Sachez (vous vous en apercevrez au fur et à mesure que vous avancerez dans votre for-
mation) qu’en informatique on aime bien jouer aux Lego6 . Un système informatique est
constitué de briques (matérielles ou logicielles) qui s’imbriquent les unes dans les autres.
Puis, on peut considérer le système informatique lui-même comme une brique que l’on
va insérer dans un ensemble plus grand : le réseau local. Ensuite, on peut considérer le
réseau local lui-même comme une brique que l’on insérera dans un ensemble encore
plus grand : le réseau étendu comme Internet. Et puis, on considérera… Non, j’arrête, je
ne veux pas que vous me preniez pour un fou alors que l’on vient juste de faire connais-
sance !
Pour en revenir à l’idée de départ, les réseaux sont comme une mosaïque de systèmes
informatiques.
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Périphériques
Processeur Mémoire
central centrale
Interfaces
Bus
Périphériques
Processeur Mémoire
central centrale
Interfaces Réseau
Bus
Périphériques
Processeur Mémoire
central centrale
Interfaces
Bus
Séquence 2
Figure 4 : un réseau relie des systèmes informatiques
Introduction
Voilà. Nous avons fait un rapide tour d’horizon de la notion de système informatique vu
sous l’angle matériel. C’est le cliché à un instant donné qui se veut le plus proche pos- Page 31
sible de la réalité. Mais la situation actuelle est l’aboutissement d’un processus enclen-
ché avec l’apparition des premiers ordinateurs. Je vous propose maintenant, de faire un
rapide tour d’horizon de la partie logicielle.
3. Aspects logiciels
Un système informatique n’est pas constitué simplement de matériels. La partie logi-
cielle est tout aussi indispensable.
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3A. Systèmes d’exploitation
Du point de vue de l’utilisateur, la partie visible du système d’exploitation est son inter-
face graphique. Voici quelques exemples bien connus :
Séquence 2
Introduction
Page 32
Figure 5 : différents systèmes d’exploitation
Exercice 3
Mais l’interface graphique n’est pas le seul moyen pour l’être humain de commander sa
machine, il existe aussi la terrible ligne de commande sur laquelle nous ne manquerons
pas de revenir !
Tous les systèmes d’exploitation ne peuvent pas fonctionner sur toutes les machines
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Exercice 4
Applications
La variété des applications est très grande, aussi grande que les besoins. Voici quelques
catégories sans prétention, d’être exhaustif :
– bureautique ;
– gestion ;
– calcul scientifique ;
– jeu ;
– systèmes de gestion de bases de données ;
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4. Rapide historique
En remontant le plus loin possible dans le temps, on peut faire débuter l’informatique
(ou l’idée d’informatique) au 19e siècle. Avant, il s’est passé peu de choses. Certains évo-
queront la « Pascaline », une machine à calculer mécanique inventée par Blaise Pascal au
17ème siècle. Mais, à mon sens, il s’agit plutôt de l’ancêtre de la calculatrice qui, comme
nous l’avons dit, n’est pas assimilable à un système informatique.
Commençons par la préhistoire :
Joseph-Marie Jacquard construit un métier à
tisser (le jacquemart) qui utilise des cartes per-
forées : un trou laisse passer l’aiguille, un plein
la repousse. On trouve ici la notion de pro-
gramme (les motifs à réaliser) et de binaire7.
1803
Charles Babbage, s’inspirant des jacque-marts,
conçoit une machine qu’il ne cons-truira jamais
(car la technologie n’est pas assez avancée)
mais dont l’architecture inspirera les concep-
teurs de l’ordinateur. Elle comporte :
– une unité d’entrée pour communiquer avec
Séquence 2 la machine ;
– une mémoire pour stocker les données et
Introduction
les résultats intermédiaires ;
– une unité de commande pour contrôler
Page 34
l’exécution du traitement ;
– une unité arithmétique et; logique pour
réaliser les calculs ;
– une unité de sortie pour lire les résultats.
La machine utilise en entrée et en sortie des
1883 cartes perforées8.
Hermann Hollerith construit une machine pour
traiter le recensement américain (trai-tement
de questionnaire avec réponses oui/non).
Sa société deviendra plus tard IBM9.
1889
89
7. Un nombre binaire est composé exclusivement de 1 et de 0. Vous verrez dans les prochaines séquences que
les ordinateurs ne parlent et ne comprennent que le binaire.
8. Le premier bug de l’histoire fut aussi inventé. Il s’agissait d’un papillon coincé dans un relais !
9. Il faut signaler que dans cette première version de l’interface graphique de Microsoft, il y avait bien des
fenêtres mais… il était tout simplement impossible de les superposer !
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1936 Alan Turing définit la base théorique des logi-
ciels
George Stibitz construit un additionneur
binaire composé de condensateurs et de relais.
Il démontre ainsi la faisabilité d’un calculateur
électromécanique.
1937
Stibitz utilise un télétype (photo) pour com-
muniquer à distance un problème (multiplica-
tion de deux grands chiffres) à un calculateur
qu’il a conçu et afficher le résultat. C’est la
première expérience de travail à distance : on
est encore loin d’Internet !
1940
Le MARK I conçu à Harvard est opération-nel.
L’information binaire est stockée avec des
relais. Il réalise trois opérations à la seconde.
Séquence 2
Introduction
1941
Page 35
La machine « Harvard-IBM » est pilotée par un
programme sur bande de papier perforé. Ses
5 tonnes sur 25 m2 permettent de calculer une
addition en 0,3 secondes et une division en
11,4 secondes10.
1944
L’ENIAC est le premier appareil à utiliser des
composants électroniques : des tubes à vide.
Il calcule 500 fois plus vite que la machine
Harvard-IBM mais n’occupe que 130 m2 pour
30 tonnes ;-)
1946
10
10. Le premier bug de l’histoire fut aussi inventé. Il s’aigissait d’un papillon coincé dans un relais !
8 2941 TG PA 01
L’EDVAC corrige le principal problème de
l’ENIAC. En effet, les programmes étaient réa-
lisés en « dur » sur un tableau de connexion,
ce qui n’était pas très pratique. L’EDVAC met
en application le concept de logiciel énoncé
par Turing. Il devient plus facile à programmer.
1947
L’UNIVAC, premier ordinateur commercial,
possède une mémoire de 10 Ko et réalise une
addition en 0,5 millisecondes.
1951
Séquence 2
Introduction Ensuite, ce ne sont que des améliorations technologiques. Voici quelques uns des faits
les plus marquants.
Page 36
1952
1957 IBM invente le disque dur.
1958 Premiers ordinateurs à transistors. Les transis-
tors remplacent les tubes à vide.
1959 Définition du langage de programmation
COBOL.
1961 Au MIT (Massachusset Institute of Technology),
on conçoit un système d’exploitation multi-
tâche
1966 Premiers ordinateurs BULL
1968 Création d’Intel, fabricant de microprocesseurs
8 2941 TG PA 01
1969 Définition du langage de programmation
Pascal.
Développement d’Unix, célèbre système d’ex-
ploitation dont s’inspirera Linux bien plus tard.
1970 On dénombre 4500 ordinateurs en France
Invention de la disquette par IBM
Invention du microprocesseur par Intel (le
4004, processeur 4 bits réalisant 60 000 opéra-
tions par seconde).
1971
Premier micro-ordinateur au monde : le Micral
conçu par un français.
Définition du langage C (langage de program-
mation).
Commercialisation des disques durs Winchester
1973 par IBM (technologie des disques actuels).
Définition des réseaux Ethernet, de l’interface
graphique et de la souris par Xerox (rien que
ça !).
1975 Création de Microsoft par qui vous savez.
1977 Création d’Apple.
1978 Loi « informatique et liberté » en France (vous
Séquence 2
verrez ça dans votre cours de droit).
Processeur Intel 8086 qui équipa les premiers Introduction
PC.
Premier tableur (Visicalc) et premier traite- Page 37
ment de texte (Wordstar).
1979 Lancement du Minitel.
Le premier PC d’IBM.
1981
1982 Lancement de Microsoft MS/DOS.
1983 Lancement de Microsoft Windows11.
Lancement du MacIntosh d’Apple.
1984
1991 Linus Torvald produit la première version de
Linux.
11
11. Il faut signaler que dans cette première version de l’interface graphique de Microsoft, il y avait bien des
fenêtres mais... Il était tout simplement impossible de les superposer !
8 2941 TG PA 01
À retenir
8 2941 TG PA 01
Test d’autoévaluation de la séquence 2
Des périphériques
8 2941 TG PA 01
8. Le système d’exploitation fait partie :
Du matériel
Des logiciels de base
Des logiciels d’application
Séquence 2
Introduction
Page 40
8 2941 TG PA 01
Séquence 3
L’assemblage du PC
Durée approximative : 2 heures
Une grande partie des microordinateurs utilisés par les entreprises et les particuliers
sont de type PC (Personal Computer). Ils descendent de leur lointain ancêtre, l’IBM PC de
1981. L’architecture de cette machine était d’une grande modularité : des composants
pouvaient être ajoutés ou retirés suivant les besoins. Ce principe est toujours d’actualité.
X Contenu
1. Introduction .................................................................................................... 42
2. Les composants du PC .................................................................................... 44
3. Premier démarrage ......................................................................................... 58
1. Si vous avez choisi cette formation pour devenir un gourou de l’assemblage d’ordinateur, vous faites fausse
route !
8 2941 TG PA 01
1. Introduction
L’industrie du PC peut être comparée à l’industrie automobile. Malgré les évolutions
technologiques (le PC d’aujourd’hui est beaucoup plus rapide que celui de 1981), l’archi-
tecture reste quasi identique à celle de l’époque (tout comme les voitures d’aujourd’hui
reposent sur les mêmes principes qu’au moment de leur invention). De plus, une voiture
est un assemblage de pièces fournies par différents constructeurs. Nous allons retrouver
le principe des « briques » évoqué dans la séquence introductive.
Faisons maintenant un tour d’horizon des composants d’un PC.
Séquence 3
L’assemblage du PC
Page 42
Un PC c’est :
8 2941 TG PA 01
Un lecteur/graveur de CD/DVD (CD/DVD drive)
posants à différents fournisseurs. Puis, en fonction des besoins du client, elles intègrent
ces composants dans un boîtier. L’évolution de l’ordinateur est ensuite possible en chan- Page 43
geant ou en ajoutant des composants.
On peut assembler des PC à partir de composants provenant de différents constructeurs
car des normes internationales ont été établies.
8 2941 TG PA 01
1B2. Le PC de marque
Il est proposé par des constructeurs comme IBM, Dell, Hewlett-Packard (à eux seuls, ils
représentent environ 40% du marché). L’évolutivité du matériel est beaucoup moins
souple car certains composants ne sont pas aux normes (en particulier boîtier et carte
mère). En revanche, leur qualité de fabrication est reconnue par une sélection de com-
posants plus fiables et un système de ventilation à l’intérieur du boîtier bien conçu.
Le coût d’une panne informatique est très important pour une entreprise, c’est pourquoi
elles préfèrent fonctionner avec des PC de marque dont l’architecture a été pensée pour une
utilisation intensive.
1C2. Le PC portable
Utilisation type : déplacement sur le terrain.
Équipement : boîtier très compact, batterie, écran plat LCD ou LED, composants spéciaux
consommant moins d’énergie.
Séquence 3
1C3. Le PC station de travail
L’assemblage du PC
Utilisation type : graphisme 2D ou 3D, mise en page (PAO), CAO.
Page 44 Équipement : processeur plus puissant (éventuellement plusieurs), plus de mémoire et
écran plus large comparativement au PC bureautique standard.
1C4. Le PC serveur
Utilisation type : centralise les applications et les bases de données de l’entreprise.
Plusieurs utilisateurs s’y connectent simultanément.
Équipement : configuration haut de gamme, à laquelle est intégrée des éléments desti-
nés à protéger les données (unités de sauvegarde) et à éviter les interruptions de service
(onduleurs, composants redondants…).
Nous allons maintenant aborder plus en détail les composants qui constituent un ordi-
nateur.
2. Les composants du PC
Dans les exercices de cette séquence, je vous pose quelques questions. Soit vous savez
et ça vous rafraîchira un peu la mémoire. Soit vous ne savez pas. Dans ce cas, observez
votre ordinateur, lisez la documentation, ouvrez le boîtier (lisez bien les précautions
présentées au début de l’atelier 1) puis essayez de deviner. Ensuite, reportez-vous au
corrigé et apprenez-le.
8 2941 TG PA 01
Exercice 1
Sauriez-vous placer les termes ci-dessous en face de l’image correspondante ?
Carte d’interface, boîtier, barrette mémoire, unité de stockage, carte mère, micro-
processeur.
Séquence 3
L’assemblage du PC
Page 45
8 2941 TG PA 01
Nous allons maintenant tenter de répondre à la question suivante : quelles sont les prin-
cipales caractéristiques de ces composants et comment les associe-t-on pour former un
ordinateur ?
Séquence 3
L’assemblage du PC
Page 46
Figure 2 : différents types de boîtiers (source : DELL)
Légende
1. Voyant d’accès au disque dur
2. Bouton de réinitialisation
3. Voyant d’alimentation
4. Bouton d’alimentation
5. Voyant d’accès au lecteur de disquette
6. Bouton d’éjection du capot
8 2941 TG PA 01
Un ventilateur refroidit l’alimentation qui
transforme le 220 V en tensions utilisables
par les composants électroniques (12V, 5V
et 3,3V).
Un connecteur permet la liaison avec le
secteur.
Un autre permet de relier l’alimentation
de l’écran.
Privilégiez une alimentation qui porte le label « 80 Plus » afin de limiter la consomma-
tion électrique et de faire des économies d’énergie.
Séquence 3
L’assemblage du PC
Page 47
8 2941 TG PA 01
Exercice 2
Ci-dessous, se trouve la liste de quelques uns des connecteurs que l’on trouve au bout
de ces câbles. Sauriez-vous placer les termes suivants sous l’image correspondante ?
Alimentation de la carte mère, alimentation des disques durs, des lecteurs/graveurs
de CD/DVD, du processeur
Connecteur
Utilisation
8 2941 TG PA 01
Séquence 3
L’assemblage du PC
8 2941 TG PA 01
Figure 7 : les connecteurs externes d’une carte mère
Exercice 3
Page 50
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
8 2941 TG PA 01
2B2. Structure d’une carte mère
Ci-dessous figure le plan d’ensemble de la carte mère GA-H57M-USB3 du constructeur
Gigabyte :
Séquence 3
L’assemblage du PC
Page 51
8 2941 TG PA 01
Exercice 4
2B3. Montage
Séquence 3 La carte mère se place et se visse au fond du boîtier sur une plaque qui se dissocie (géné-
ralement) :
L’assemblage du PC
Page 52
8 2941 TG PA 01
2B4. Validation de l’installation
La carte mère doit être solidement fixée et ne doit pas bouger.
2C. Le microprocesseur
Les deux principaux constructeurs de microprocesseurs pour PC sont Intel et AMD.
Le type d’utilisation
Chacun de ces constructeurs décline sa gamme en cinq familles (mai 2011).
La fréquence
Elle est exprimée en Hertz (Hz). Elle joue un rôle important dans la rapidité de calcul du
microprocesseur, mais ce n’est pas le seul déterminant pour comparer deux microproces- Séquence 3
seurs. La structure interne compte pour beaucoup. Ainsi, à fréquence équivalente, un
AMD Opteron est plus rapide qu’un AMD Phenom. Nous reviendrons sur ce point lorsque L’assemblage du PC
8 2941 TG PA 01
2C3. Montage
La procédure générale est la suivante :
Le processeur est inséré selon un sens précisé par les détrompeurs G. Une fois inséré (sans
forcer !), le levier J est abaissé.
Séquence 3 Ensuite, nous installons le ventilateur indispensable au bon fonctionnement de la
machine car le processeur chauffe énormément. Auparavant et afin d’améliorer la dissi-
L’assemblage du PC
pation de la chaleur, nous utilisons une pâte thermique qui est coulée sur le processeur:
Page 54
8 2941 TG PA 01
Figure 15 : Alimentation (Intel)
Figure 14 : fixation du ventilateur (Intel)
8 2941 TG PA 01
2D2. Montage
Exercice 5
Sauriez-vous donner un nom aux connecteurs (PCI, PCI Express ou AGP) de bus ci-
dessous situés sur la carte mère ?
blanc
blanc marron
8 2941 TG PA 01
Il faut reconnaître les composants visuellement. Par exemple pour les cartes d’extension.
2E2. Montage
Légende :
1. Carte d’extension
Séquence 3
2. Connecteurs de la carte
d’extension L’assemblage du PC
3. Carte mère
4. Connecteur de bus
Page 57
5. Socle du boîtier
Retrait du cache du
« fond de panier »
Source : DELL
Figure 19 : assemblage d’une carte
Il faut d’abord retirer le cache du boîtier puis insérer la carte. Il faut peut-être forcer un
peu. La carte ne doit pas avoir de « jeu ». Vous vérifierez que le connecteur externe de
la carte est bien accessible à l’arrière du PC.
8 2941 TG PA 01
2F. Les unités de disques SATA
La technologie IDE (ou PATA pour Parallel ATA) est progressivement remplacée par la
norme SATA (pour Serial ATA). Comme nous le verrons plus loin dans ce cours, le sens de
l’histoire informatique va vers les connexions de type « série ». Plus simple à fabriquer,
plus simple à installer, plus rapide. Bref, que du bonheur !
La connexion se réalise de la façon suivante du côté du périphérique :
Séquence 3
L’assemblage du PC
Page 58
Contrairement à la norme PATA, le périphérique Serial ATA est seul sur son câble. Il
n’est donc plus nécessaire de définir un « périphérique maître » et un « périphérique
esclave ». Il a de multiples avantages, les trois principaux étant son débit, une gestion
des câbles simplifiée et le branchement à chaud (Hot-Plug).
Validation de l’installation : elle peut se faire dans le BIOS (voir ci-après) pour constater
que ces périphériques sont reconnus.
3. Premier démarrage
Après avoir démarré, la LED d’alimentation sur la face avant du boîtier s’allume. Si votre
moniteur est compatible avec les standards d’économie d’énergie, la LED du moniteur
peut s’allumer ou passer de la couleur orange à la couleur verte après l’allumage.
Le système exécute alors les tests de démarrage (POST). Pendant ces tests, le BIOS peut
émettre des bips mais cela dépend de la carte mère. Par exemple, sur une ASUS.
8 2941 TG PA 01
Bip BIOS Description
Un bip court VGA détecté
Démarrage rapide désactivé
Aucun clavier détecté
un bip continu suivi de deux bips courts suivis d’une Aucune mémoire détectée
pause (répété)
un bip continu suivi de trois bips courts VGA non détecté
un bip continu suivi de quatre bips courts Panne d’un composant matériel
Le BIOS : dans un premier temps, disons qu’il s’agit d’un logiciel intégré à la carte
mère et qui permet le démarrage de la machine et éventuellement sa configuration.
Classiquement, l’écran de configuration (accessible au démarrage de la machine, par une
touche particulière suivant la carte mère : ECHAP ou F1 ou F10...) peut ressembler à ceci :
Séquence 3
L’assemblage du PC
Page 59
À retenir
On distingue :
– deux grandes familles de PC : les assemblés et les marques (mieux conçus
pour une utilisation professionnelle intensive) ;
– quatre grands types d’utilisation : bureautique, portable, station de tra-
vail et serveur.
Un PC est constitué essentiellement : d’un boîtier, d’une carte mère, d’un processeur,
de mémoire, de cartes d’extension et de mémoires de masse.
L’assemblage de ces composants n’est pas très complexe. Il y a quelques règles à res-
pecter : lire attentivement toutes les documentations avant de se lancer dans l’ins-
tallation, tous les composants ne vont pas forcément ensemble, les branchements
doivent s’opérer d’une certaine façon (des détrompeurs sont parfois présents),
certains composants comme les disques durs et les lecteurs/graveurs de CD/DVD
nécessitent des manipulations avant et après l’installation physique.
8 2941 TG PA 01
Si vous voulez approfondir
Consultez les manuels livrés avec les cartes mères sur les sites de constructeurs
comme asus.com ou gigabyte.com.
Vous pouvez attaquer maintenant votre premier atelier (voir le fascicule correspondant).
8 2941 TG PA 01
6. Soit la carte mère ci-dessus (ASUS P6T). Dans la liste de composants ci-dessous, indi-
quez le numéro de son connecteur si celui-ci figure sur la carte mère :
Composant Connecteur
Disque dur SATA
Séquence 3
Barrette mémoire DDR3
Lecteur de disquette L’assemblage du PC
8 2941 TG PA 01
Séquence 4
Les composants
électroniques de base
Durée approximative : 1 heure 30
À partir de cette séquence, nous commençons vraiment les choses sérieuses. Mais rassu-
rez-vous, nous allons encore jouer aux legos ! Vous savez sans doute qu’un ordinateur
est un appareil électronique. Vous avez pu le constater lorsque vous avez ouvert le capot
de votre machine, on voit une multitude de composants électroniques (puces). Chaque
composant (sorte de boîte noire) est lui-même composé d’un élément absolument fon-
damental : le transistor. En combinant cette brique élémentaire très simple avec d’autres,
on fait des merveilles. Par exemple avec quelques dizaines de millions de transistors, on
fait un microprocesseur multi-cœur !
X Contenu
1. Introduction .................................................................................................... 64
2. Le transistor .................................................................................................... 64
3. Quelques opérateurs logiques simples ......................................................... 66
4. Un opérateur un peu plus complexe............................................................. 72
5. Les circuits intégrés ........................................................................................ 73
8 2941 TG PA 01
1. Introduction
L’objet de l’informatique est de mémoriser, traiter et communiquer de façon automati-
sée de grandes quantités d’informations. La notion d’information est à prendre, ici, au
sens large : nombres, textes, images, sons, etc . 1
Pour des raisons pratiques mais aussi technologiques, l’ordinateur ne sait manipuler que
des informations numériques. C’est un calculateur (computer en anglais) !
Pour des raisons historiques (utilisation de cartes perforées dès le 18e siècle, apparition de
l’algèbre de Boole1 ), l’information traitée par l’ordinateur est représentée sous une forme
binaire (1 ou 0, vrai ou faux).
Séquence 4
2. Le transistor
Depuis les années 60, les circuits intégrés sont constitués de transistors. Ils remplacent
les lampes à vide, trop volumineuses et trop gourmandes en énergie. Un transistor peut
être vu comme un interrupteur.
1. Boole est un mathématicien anglais du 19e siècle qui a travaillé sur la logique à base de nombres binaires.
Vous étudierez plus précisément la logique booléenne dans votre cours de mathématiques.
2. L’état logique indiqué en fonction de l’état physique est une pure convention. L’inverse (trou = 0 par
exemple) est tout à fait concevable.
8 2941 TG PA 01
Depuis les années 60, les circuits intégrés sont constitués de transistors. Ils remplacent
les lampes à vide, trop volumineuses et trop gourmandes en énergie. Un transistor peut
être vu comme un interrupteur.
Figure 1
Imaginez un schéma électrique classique (figure 1), l’interrupteur S peut avoir deux
états :
– lorsqu’il est ouvert, comme sur la figure, la sortie V0 apparaît reliée au +5V3 ;
– lorsqu’il est fermé, on crée un court-circuit et la sortie V0 apparaît reliée à la
masse , donc au 0V4.
Vous devez admettre ces résultats. Ils seraient trop longs à démontrer ici.
Dans un circuit électronique, un transistor peut également fonctionner comme un interrupteur. Séquence 4
Il comporte trois broches. Voici, succinctement son fonctionnement :
Les composants
électroniques de base
Page 65
Lorsque l’on applique 0V sur la broche
Base, le transistor n’est pas conducteur : il
est dit bloqué.
8 2941 TG PA 01
3. Quelques opérateurs logiques simples
À partir de ce simple interrupteur qu’est le transistor, nous allons voir comment, dans un
circuit électronique, il permet de réaliser des opérations logiques en binaire 5.
Séquence 4
Le but du jeu va consister à observer, suivant la tension que l’on met en entrée, le résultat
Les composants
électroniques de base
en sortie. Je vous rappelle que l’on est dans une logique binaire, il n’y a donc que deux
tensions possibles en entrée (OV ou +5V). Les raisonnements ci-dessous s’appuient sur ce
Page 66 que nous avons dit jusqu’à présent :
5. Nous verrons plus tard qu’il peut également servir à mémoriser des informations.
6. Not provient du terme anglais qui veut dire non en patois local.
8 2941 TG PA 01
Si on considère que :
Entrée Sortie
0 1
1 0
Lorsque l’on réalise des schémas électroniques complexes, on utilise généralement cette
représentation beaucoup plus pratique :
Entrée Sortie
L’inverseur est constitué d’un seul transistor et transforme une donnée binaire en son
inverse.
En introduction, j’ai parlé de briques de Lego. Une autre image me vient à l’esprit, celle
de l’atome. Ici, nous venons d’étudier un atome. Cet atome nous allons le réutiliser, le
combiner avec d’autres, pour former des molécules, de plus en plus complexes pour for-
mer un corps : l’ordinateur.
Tout comme la molécule d’hydrogène est la plus simple qu’il soit. Nous étudions mainte-
nant notre première « molécule » électronique : l’opérateur NAND (NON ET) composée
de deux « atomes » NOT.
8 2941 TG PA 01
3B. L’opérateur NAND (NON ET)
Les transistors peuvent être associés pour réaliser des opérateurs plus complexes qu’une
simple inversion en sortie d’un bit en entrée. Ici on utilise deux transistors en série :
Figure 4
La table de vérité est la suivante. On examine toutes les entrées possibles (quatre dans
notre cas) et le résultat en sortie :
Séquence 4
Entrée Sortie
Les composants
électroniques de base a b S
0 0 1
Page 68
0 1 1
1 0 1
1 1 0
Une table de vérité résume le fonctionnement d’un composant. Il examine toutes les pos-
sibilités binaires en entrée et donne, pour chacune, le résultat en sortie.
7. Le terme de « porte » est généralement utilisé pour nommer un composant correspondant à un opérateur
logique. Sans doute, parce qu’il laisse passer ou non le courant.
8 2941 TG PA 01
Méthodologie de construction d’une table de vérité (important, car je vous donnerais
des exercices là-dessus !) :
1. Compter le nombre d’entrées (e) : ici, on en a 2.
2. Compter le nombre de sorties (s) : ici, on en a 1.
3. Déterminer le nombre de colonnes (e+s) : ici, cela donne 3.
4. Déterminer le nombre de lignes de la table (2e) : ici, on a 22 ce qui nous fait 4.
5. Remplir les colonnes d’entrée avec toutes les combinaisons possibles de 0 et de 1.
Ici, nous en avons 4 : soit les deux sont à 0, soit les deux sont à 1, soit l’une des deux
est à 0 alors que l’autre est à 1.
6. Remplir les colonnes de sortie en fonction du circuit. Ici, il faut faire fonctionner
ses neurones et être un tantinet logique. Examinons le premier des quatre cas de
la figure 5.
Exercice 1
8 2941 TG PA 01
Dans ce cas, la table de vérité est la suivante :
Exercice 2
Maintenant que vous êtes chaud, continuez à faire fonctionner vos petits neurones.
Analysez la table de vérité précédente et expliquez-moi comment nous l’avons
construite.
La porte AND est tellement utilisée en électronique, quelle possède son propre schéma
et sa propre table de vérité (c’est celle-là qu’il faut retenir).
Symbole de la porte AND :
Séquence 4
Les composants
électroniques de base
Entrée Sortie
Page 70 a b S
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
8 2941 TG PA 01
Exercice 3
Hé, hé. Vous ne croyez pas que je vais vous mâcher tout le temps le travail ! Inspirez
vous du travail que nous avons fait sur l’opérateur NAND pour déterminer la table
de vérité du NOR. Rappelez-vous bien qu’il s’agit de courant électrique et que le
transistor est un interrupteur !
Complétez la table de vérité ci-dessous :
Entrée Sortie
a b S
0 0
0 1
1 0
1 1
Séquence 4
3E. L’opérateur OR (OU)
Les composants
Comme pour le ET, on chaîne le NOR avec un NON : électroniques de base
Page 71
8 2941 TG PA 01
Comme pour la porte AND, il suffit de retenir :
Symbole de la porte OR :
Entrée Sortie
a b S
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
3F. L’opérateur XOR (OU eXclusif)
Dernier opérateur logique, le XOR est fréquemment utilisé en informatique. C’est une
porte que l’on peut fabriquer avec quatre NAND. Voici ses caractéristiques :
Symbole :
Table de vérité :
Entrée Sortie
a b S
0 0 0
0 1 1
Séquence 4
1 0 1
Les composants
électroniques de base 1 1 0
Page 72
4. Un opérateur un peu plus complexe
Jusqu’à présent, nous avons parlé d’opérateurs logiques. Il faut également aborder le
problème des opérateurs arithmétiques. Un ordinateur doit savoir faire des calculs. Nous
allons utiliser les résultats précédents pour concevoir un additionneur.
8 2941 TG PA 01
Exercice 4
Lorsque plusieurs transistors sont placés dans un boîtier unique, on parle de circuit intégré
Séquence 4
(figure 5).
Les composants
électroniques de base
Page 73
Figure 5
Figure 6
8 2941 TG PA 01
À retenir
1. Ce symbole représente :
Un inverseur
Une porte NOR
Un interrupteur
Un transistor
Porte NAND, porte AND, porte NOR, porte XOR, porte OR, porte NOT
8 2941 TG PA 01
3. Le fonctionnement d’un transistor peut être assimilé à celui de :
Un annulateur
Un commutateur
Un interrupteur
Un cavalier (jumper)
5. Complétez la phrase :
Une porte NAND est constituée de deux _____________________ montés en
_____________________, alors qu’une porte NOR est constituée de _____ transistors montés
en ______________________.
6. Pour chaque table de vérité, indiquez le nom de l’opérateur auquel elle correspond :
NAND, AND, NOR, XOR, OR, NOT
Une porte OR
Une porte NOR
Une porte AND
Une porte NAND
8 2941 TG PA 01
Séquence 5
Les bases de numération
Durée approximative : 2 heures
Vous remarquerez qu’en informatique tout fonctionne avec des puissances de 2. Par
exemple, on peut mettre quatre (22) unités de disque sur un bus IDE, on peut brancher
jusqu’à 128 (27) périphériques sur un bus USB, on peut utiliser des barrettes de 256 Mo
(28 Mo) ou de 512 Mo (29 Mo), etc. Les exemples ne manquent pas. Et c’est normal,
puisque l’ordinateur travaille en binaire (base 2). Mais comme nous, les êtres humains,
nous travaillons en décimal (base 10), on est souvent amené à jongler entre les diffé-
rentes bases de numération.
8 2941 TG PA 01
1A. La base décimale (base 10)
En base 10, l’alphabet est composé de 10 symboles {0, 1, …, 9}.
Dans un nombre, un poids est associé à chaque chiffre. Ce poids est le coefficient par
lequel il faudra multiplier le chiffre pour obtenir sa valeur réelle. Ce coefficient est
constitué de la base à la puissance du rang du chiffre dans le nombre.
Exemple : on peut décomposer le nombre 425 exprimé en base décimale de la façon
suivante :
Tableau 1
Rang 2 1 0 Nombre
Poids 10 2
10 1
10 0
= 100 10 1
Chiffres 4 2 5
Valeur 4x100 + 2x10 + 5x1 = 425
Rang 2 1 0 Nombre
Poids 10 2
10 1
10 0
= 100 10 1
Séquence 5 Chiffres 0 0 0 0
0 0 1 1
Les bases
de numération 0 0 2 2
…
Page 78 0 0 9 9
0 1 0 10
0 1 1 11
…
0 1 9 19
0 2 0 20
…
0 9 9 99
1 0 0 100
…
Exercice 1
Décomposez le nombre 1024 en puissances de 10. Quel est le chiffre qui a le poids
le plus fort ? Le poids le plus faible ?
8 2941 TG PA 01
Jusqu’ici, c’est très simple. Mais, en général, dès que l’on passe à la base 2, ça se com-
plique un petit peu, alors que toutes les bases de numération fonctionnent sur un
principe identique. La seule différence réside dans l’alphabet qui est plus ou moins
développé suivant la base. On peut donc généraliser ce que nous venons de dire à une
base b quelconque.
Les mots sont des nombres. On peut les décomposer sous la forme suivante :
(N)b = aibi + ai-1bi-1 + … + a2b2 + a1b1 + a0b0 où a est un symbole de l’alphabet, b la base
et i le rang.
Rang 3 2 1 0 Nombre
Poids 23 22 21 20
= (8)10 (4)10 (2)10 (1)10
Chiffres 0 0 0 0 0
0 0 0 1 1
0 0 1 0 10
0 0 1 1 11
0 1 0 0 100
Exercice 2
8 2941 TG PA 01
2B. Vocabulaire
Pour faciliter le traitement, l’ordinateur travaille souvent sur des groupes de bits dont
la taille est :
8 bits = 1 octet
16 bits = 2 octets = 1 mot
32 bits = 4 octets = 1 double mot
64 bits
Veuillez bien noter ceci, car c’est une source d’erreurs :
Ne pas confondre byte en anglais qui signifie octet en français (et non bit !).
Les bases
de numération
0 0 0 1 1 0 0 1
Page 80
Bit de poids fort Bit de poids faible
Observation
On a comblé à gauche par des 0. Ceux-ci sont non significatifs, mais l’ordinateur comme
l’être humain, a horreur du vide. Ainsi, un bit qui n’est pas explicitement fixé à 1 est fixé
à 0.
Il est indispensable que vous connaissiez de tête :
– les premières puissances de 2 (de 20 à 27) soit 1, 2, 4, 8, 16, 32, 64, 128 ;
– 28 et 216 soit 256 et 65 536 ;
– 224 et 232 (approximativement) soit 16,7 millions et 4 milliards.
8 2941 TG PA 01
2C1. L’addition
L’addition de deux bits se déroule de la façon suivante :
0+0=0
0+1=1
1 + 1 = 0 et une retenue de 1.
Dans certains cas, lorsque la retenue se propage, on peut être amené à calculer :
1 + 1 + 1 = 1 et une retenue de 1.
On souhaite effectuer l’opération suivante : (1101)2 + (110)2
Retenues 1
1 1 0 1
+ 1 1 0
1 0 0 1 1
Exercice 3
Séquence 5
2C2. La soustraction
Les bases
La soustraction de deux bits se déroule de la façon suivante : de numération
0–0=0 Page 81
0 – 1 = 1 et une retenue de -1.
1–0=1
1–1=0
Retenues -1 -1
1 1 0 1
- 1 1 0
0 1 1 1
Exercice 4
8 2941 TG PA 01
3. L’hexadécimal (base 16)
La particularité de la base 16, comparé à la base 10 et à la base 2, est d’avoir un alphabet
plus étendu (16 symboles) :
8 2941 TG PA 01
4. Les conversions de base
L’être humain et la machine ne raisonnent pas dans la même base de numération, nous
serons donc souvent amenés à faire des conversions.
25 2
1 12 2
0 6 2
0 3 2
1 1 2
1 0
Lorsque l’on ne peut plus diviser, on s’arrête. Le résultat est constitué des restes des divi-
sions lus de droite à gauche. Ici, on obtient : (25)10 = (1 1001)2
Exercice 5 Séquence 5
Rang 5 4 3 2 1 0
Nombre 1 0 1 0 0 1 Nombre à convertir
Poids 25 24 23 22 21 20 Puissances de 2
(32)10 (16)10 (8)10 (4)10 (2)10 (1)10
Valeur 1 x 32 + 0 x 16 + 1x8+ 0x4+ 0x2+ 1x1 = (41)10
Tableau 2
Donc, (10 1001)2 = (41)10
Exercice 6
8 2941 TG PA 01
4B. Conversion en hexadécimal
4B1. Du décimal à l’hexadécimal
Pour convertir (200)10 en hexadécimal, on fait des divisions entières successives par la
base :
200 16
8 12 16
12 0
Comme pour le binaire, on lit le résultat de droite à gauche, soit (12 8)16. Mais attention,
le « chiffre » 12 n’existe pas en hexadécimal, on doit indiquer le chiffre « C ». Le résultat
est donc (C8)16.
Donc, (200)10 = (C8)16
Exercice 7
Tableau 3
Donc, (1B 2C)16 = (6 956)10
Exercice 8
(A B C D)16
(10 11 12 13)10
(1010 1011 1100 1101)2
Donc, (ABCD)16 = (1010 1011 1100 1101)2
8 2941 TG PA 01
Exercice 9
À retenir
Vous devez être capable de convertir des nombres exprimé dans l’une des trois bases
de numération que nous venons d’étudier vers n’importe laquelle de ces bases.
Décimal
Page 85
8 2941 TG PA 01
6. Le nombre hexadécimal (FG)16 :
est incorrect
correspond à (256)10
correspond à (128)10
correspond à (255)10
Page 86 10. Les nombres décimaux 12, 4, 5 et 1 sont représentés en binaire par :
1101, 11, 101, 1
1100, 11, 101, 1
1100, 100, 101, 1
1101, 110, 101, 1
8 2941 TG PA 01
Séquence 6
Représentation machine
des informations (1)
Durée approximative : 2 heures
Nous allons tenter de répondre dans cette séquence et la suivante à la question fonda-
mentale : comment sont mémorisées les informations dans un ordinateur ? Je vous ai dit
qu’il ne comprenait que le binaire et rien d’autre. Mémoriser un nombre (par exemple
3,1416), n’est pas trop dur pour lui vu que c’est avant tout un calculateur (une sorte de
super calculatrice, finalement). Mais stocker un texte sous une forme numérique, c’est
déjà un petit moins évident. Quant à stocker une photo, une chanson ou un film, là
c’est encore une autre paire de manche. Il nous faudra toute la séquence suivante pour
découvrir cela.
X Contenu
1. Introduction .................................................................................................... 88
2. Les nombres entiers ....................................................................................... 89
3. Les nombres réels ........................................................................................... 91
4. Le texte............................................................................................................ 94
8 2941 TG PA 01
1. Introduction
Vous avez, je suppose1 , commencé à travailler votre cours sur les bases de la program-
mation. Inévitablement, on vous a parlé de la notion de « variable ».
Exercice 1
Vous n’avez peut-être pas encore bien saisi l’importance de cette notion, ce qui est
normal puisque vous débutez votre formation. Dans cette séquence, nous allons mettre
en évidence la nécessité, pour le programmeur, de déclarer des variables et surtout de
définir leur type2.
Tout simplement, nous allons voir, par exemple, qu’une variable de type entier prend
généralement moins de place en mémoire qu’une variable de type réel, qu’une variable
de type chaîne de caractères prend beaucoup de place, etc. Il faut bien avoir conscience
Séquence 6
que stocker de l’information prend de la place. Les unités de mesure sont :
Représentation
Unité de mesure Abréviation Capacité Approximation
machine
des informations (1) Octet O 8 bits
Kibioctet Kio 210 octets = 1024 Octets 103 = 1Ko = 1000 o
Page 88
Mébioctet Mio 210 octets = 210 kibioctets = 1024 kibioctets 106 = 1Mo
Gibioctet Gio 1024 mébioctets 109 = 1Go
Tébioctet Tio 1024 gibioctets 1012 = 1To
1. Je devrais même dire « j’espère » ! Travaillez vos cours en parallèle, on ne le dira jamais assez !
2. Oui, je sais, certains (mauvais) langages n’obligent pas à déclarer les variables : FUYEZ CES LANGAGES
COMME LA PESTE !!! Je ne vais pas refaire votre cours d’algo, mais déclarer une variable avec le bon type est
une étape indispensable qui sert à contrôler que vous avez bien analysé le problème à informatiser.
8 2941 TG PA 01
2. Les nombres entiers
Pour savoir quel espace mémoire sera réservé pour tel ou tel type de variable, il suffit
de se reporter à la documentation de votre langage de programmation favori. En effet,
même s’il y a des constantes, cela peut varier d’un langage ou d’une plate-forme à
l’autre.
Pour la suite de la séquence, nous utiliserons la documentation du langage C# de
Microsoft que vous étudierez dans votre formation. À l’adresse : http://msdn.microsoft.
com/fr-fr/library/exx3b86w%28v=VS.100%29.aspx , nous trouvons la page ci-dessous.
Observez très soigneusement les colonnes :
– plage qui indique l’intervalle de valeurs que peut prendre une donnée stockée
dans une variable du type correspondant ;
– taille qui indique combien d’octets sont réservés lorsque l’on déclare une
variable du type correspondant.
L’objet de la suite de la séquence est d’expliquer ces intervalles de valeurs.
Séquence 6
Représentation
machine
des informations (1)
Page 89
Nous remarquons que lorsque le type n’est pas signé, la page de valeur est plus grande
pour une même taille. C’est normal, puisque l’information « signe » n’est pas à mémo-
riser.
Examinons quelques types.
8 2941 TG PA 01
2A. Le type byte / sbyte
Tout d’abord, il faut se rappeler que byte signifie octet en français.
Exercice 2
Nous avons très simplement démontré le lien qui existe entre la taille de la variable et la
plage de valeurs que l’on peut stocker à l’intérieur.
Pour le type sbyte, voir les principes ci-dessous avec int.
Les nombres entiers positifs sont stockés en binaire pur tel que nous l’avons étudié dans
Séquence 6 la séquence précédente.
Mais, les nombres entiers négatifs sont stockés avec la méthode du complément à deux.
Représentation
machine
des informations (1)
La méthode du complément à deux se décompose en 3 temps :
Étape 1 : convertir la valeur absolue du nombre en base 10 en binaire
Page 90 Étape 2 : complémenter3 cette valeur
Étape 3 : additionner 1 au nombre trouvé à l’étape 2
Exemple : on déclare une variable de type short dans laquelle on stocke (- 74)10. Le pro-
cesseur réalisera les calculs suivants, afin d’être en mesure de différencier –74 de +74 :
Étape 1 : convertir en binaire la valeur absolue 0000 0000 0100 10104
Lorsque ce travail est réalisé, l’ordinateur a fait le plus dur :
Étape 2 : on inverse les 0 et les 1 1111 1111 1011 0101
Étape 3 : on additionne 1 à ce nombre + 1
1111 1111 1011 0110
O
Si l’on convertit brutalement, comme nous l’avons vu dans la séquence précédente,
ce résultat en base 10, on obtient : (1111 1111 1011 0110)2 = (+65 462)10 ! Afin
d’éviter cette confusion :
Le microprocesseur considère qu’un nombre dont le bit de poids le plus fort est à 1
est un nombre négatif (donc qu’il est codé en complément à 2).
8 2941 TG PA 01
Exercice 3
Donnez les représentations binaires de (+124)10 et (-124)10 stockés dans une variable
de type short.
Avec la méthode du complément à deux sur n bits, l’intervalle des valeurs possibles est :
[-2n-1 ; +2n-1-1].
Exercice 4
La figure 1 indique une certaine plage de valeurs pour les données de type int.
Retrouvez par le calcul ces limites.
Séquence 6
Représentation
3. Les nombres réels machine
des informations (1)
La norme la plus utilisée pour la représentation des nombres réels6 est la norme IEEE7 Page 91
754. Elle prévoit une représentation avec deux niveaux de précision : simple précision sur
32 bits (notée float dans le tableau) ou double précision sur 64 bits (double) :
[-2n-1 ; +2n-1-1]
5. Pour gagner un peu de temps, nous ne ferons pas la démonstration. Croyez-moi sur parole (ou essayez
vous-même de la faire cette démonstration) !
6. On parle également de nombre en virgule flottante.
7. Institute of Electrical and Electronical Engineers, association d’entreprises américaines qui propose des
normes.
8 2941 TG PA 01
Définissons tout d’abord deux termes importants du vocabulaire lié aux nombres réels :
3,25875 x 103
3B. Un exemple
Prenons un exemple et représentons en binaire, en simple précision, suivant la norme
IEEE 754, le nombre (9,75)10. Vous allez voir que le processus est relativement complexe.
Séquence 6
1. Convertissons en binaire
Représentation
machine Nous allons réaliser ce travail en deux temps : d’abord pour la partie entière (9) et
des informations (1) ensuite, pour la partie fractionnaire (0,75) de ce nombre.
Pour la partie entière du nombre, cela ne doit pas vous poser de problème. Vous êtes
Page 92
maintenant rompu à ce genre d’exercice :
9 | 2
1 | ---
| 4 | 2
0 | ---
| 2 | 2
0 | ---
| 1 | 2
1 | ---
| 0
Premier résultat : (9)10 = (1001)2
Pour la partie fractionnaire, c’est nouveau pour vous. Mais ne vous inquiétez pas, nous
n’allons pas tout remettre en cause, bien au contraire. Si pour la partie entière du
nombre en base 10, la conversion s’opère en divisant par 2 (ce que nous venons juste de
faire), hé bien, pour la partie fractionnaire, la conversion s’opère en multipliant par 2 :
0,75 x 2 = 1,5 (Nous retirons le 1 qui fera partie du résultat et nous recommençons)
0,5 x 2 = 1,0 (plus de partie fractionnaire donc nous arrêtons).
Le nombre binaire est constitué des 1 ou des 0 trouvés à gauche de la virgule à chaque
étape. Donc, (0,75)10 s’écrit (0,11)2
8 2941 TG PA 01
Pour terminer cette partie, nous assemblons les deux résultats intermédiaires et nous
pouvons affirmer que le nombre (9,75)10 peut s’écrire (1001,11)2
Exercice 5
Afin de vérifier que vous avez bien compris, convertissez-moi (1,8125)10 en binaire.
Exercice 6
Dans notre cas, si l’on veut passer de (1001,11)2 à (1,00111)2, de combien de positions
allons-nous devoir décaler la virgule ? Dans quel sens ? Convertissez ce nombre de
positions en binaire ? Le résultat sera positif s’il s’agit d’un décalage vers la gauche
et négatif dans le cas inverse.
De tous ces résultats, on peut dire que (1001,11)2 = (1,00111E+11). N’oubliez pas d’expri-
mer l’exposant en binaire.
3. Normalisons Séquence 6
Voici les conventions définies pour le codage de chacune des parties représentant les bits Représentation
du nombre réel : machine
des informations (1)
Bit de signe :
1 = nombre négatif ; Page 93
0 = nombre positif.
Exposant :
L’exposant est représenté en ajoutant, suivant le cas :
– simple précision : (127)10 soit (0111 1111)2 ;
– double précision : (1023)10.
Mantisse :
Le seul chiffre à gauche de la virgule est toujours égal à 1. Il est donc inutile de
le représenter explicitement. Seuls les bits à droite de la virgule sont représen-
tés. Des zéros sont ajoutés à droite afin de cadrer l’information sur le nombre
de bits nécessaires.
Si nous appliquons ces recommandations, (1,00111E+11) sera représenté sous la forme :
Bit de signe = 0
Exposant (sur 8 bits) = 0111 1111 + 0000 0011 = 1000 0010
Mantisse (sur 23 bits) = 001 1100 0000 0000 0000 0000
Sur 32 bits, on obtient finalement :
Signe Exposant Mantisse
0 1000 0010 001 1100 0000 0000 0000 0000
8 2941 TG PA 01
Ouf ! On voit que la représentation des nombres flottants est complexe, leur traitement
est lent sur les microprocesseurs classiques. C’est pourquoi, ils sont souvent assistés par
un coprocesseur dédié au calcul.
Exercice 7
Représentez en binaire, simple précision selon la méthode IEEE 754, les nombres
suivants :
– (0,5)10 ;
– (-0,5)10 ;
– (8,5625)10 ;
Vous compléterez un petit tableau comme ceci :
Signe Exposant Mantisse
4. Le texte
8 2941 TG PA 01
Note sur ce tableau : les caractères ASCII de 0 à 31 sont dits « non imprimables ». Par
exemple : le caractère 7 correspond à un bip (BEL = BELL = cloche = bip).
Sous Windows, vous pouvez mettre en évidence l’existence de cette table. Allez dans le
bloc-notes. Vérifiez que le verrouillage numérique de votre clavier est activé (cela veut
dire que si vous tapez sur le pavé numérique vous obtenez des chiffres). Maintenez la
touche ALT enfoncée, puis appuyez sur la touche 6 et la touche 5 du pavé numérique.
Vous relâchez ALT et vous obtenez un A !
4 4 0100 ä ö ñ È õ ¶ Représentation
5 5 0101 à ò Ñ Á ^ Õ § machine
des informations (1)
6 6 0110 å û ª Â ã Í ÷
7 7 0111 ç ù º À Ã Î ¸ Page 95
8 8 1000 ê ÿ ¿ © $ Ï °
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10 A 1010 è Ü ¬ ! ) Û ·
11 B 1011 ï ø # ( - Ù
12 C 1100 î £ % & ,
13 D 1101 ì Ø ¡ ¢
14 E 1110 Ä « ¥ * Ì 1
15 F 1111 Å ƒ » ¤ + ´
Exercice 8
8 2941 TG PA 01
2. Complétez les deux phrases suivantes :
Ce texte occupera ____ octets en mémoire car il comporte ____ caractères et que
chaque caractère ASCII est représenté par un nombre sur __ bits.
La table ASCII contient donc ____ soit ______ caractères différents, ce qui ne suffit pas
pour certaines langues.
On utilise la table UNICODE qui représente chaque caractère sur 16 bits, ce qui offre
beaucoup plus de possibilités. Les 256 premiers caractères sont identiques à la table ASCII.
Exercice 9
1. Dans la définition précédente, nous avons dit « offre beaucoup plus de possibili-
tés » : sachant que chaque caractère est représenté sur 16 bits, pouvez-vous calculer
combien de possibilités nous avons exactement ?
Page 96 EnC#, le type string est utilisé pour déclarer des variables de type chaîne de caractères.
8 2941 TG PA 01
À retenir
Représentation
machine
des informations (1)
Page 97
8 2941 TG PA 01
Séquence 7
Représentation machine
des informations (2)
Durée approximative : 1 heure
Nous abordons ici la représentation en mémoire de données complexes comme l’image
ou le son.
Représentation
X Contenu machine
des informations (2)
1. La numérisation du son................................................................................ 100
2. La numérisation des images ........................................................................ 104 Page 99
3. La représentation de la vidéo ...................................................................... 105
8 2941 TG PA 01
1. La numérisation du son
Comment faire « rentrer » un son dans un ordinateur ? Il faut disposer d’équipements
électroniques capables d’associer au signal sonore un signal électrique. Ensuite, il faut
mesurer à intervalle régulier les caractéristiques du signal électrique et attribuer à
chaque mesure une valeur numérique.
Un signal analogique : c’est un signal qui peut prendre une infinité de valeurs dans une
plage donnée ([0V;5V] par exemple) ;
Un signal numérique : c’est un signal qui ne peut prendre que deux valeurs (0V et 5V
par exemple).
8 2941 TG PA 01
Figure 2 : un signal analogique à numériser
Ce qui est réellement significatif dans ce signal, c’est sa hauteur à un instant donné.
Donc, on commence par observer la hauteur du signal à intervalles réguliers. Pour ce
faire, il faut se fixer une horloge. Par exemple, nous décidons d’observer la hauteur du
signal cinq fois par secondes. L’horloge aura cette allure :
Séquence 7
Représentation
machine
des informations (2)
Page 101
Le résultat est le suivant, ce sont ces hauteurs qui seront mémorisées par l’ordinateur :
8 2941 TG PA 01
Exercice 1
Voyons si vous suivez : dans notre exemple, quelle est la fréquence d’échantillon-
nage ?
À titre d’information, sachez que la fréquence d’une musique numérisée sur un
disque compact est de 44 000 Hz (44Khz).
1B2. La numérisation
Il ne reste plus qu’à attribuer une valeur numérique à chaque hauteur relevée. On décide
de travailler sur trois bits, il y aura donc 23, soit huit niveaux (intervalles de valeurs) pos-
sibles.
Exercice 2
Comptez de 0 à 7 en binaire sur 3 bits (n’oubliez pas les zéros à gauche !).
Séquence 7
Représentation
machine
des informations (2)
Le signal numérisé sur 3 bits donne :
Page 102 001 011 010 001 010 001 001 001 000 000
Notez que l’ordre est une pure convention. Nous aurions pu mettre 000 en haut et finir
avec 111 en bas.
8 2941 TG PA 01
1C1. Comparaison du signal original avec le signal numérisé
La fréquence d’échantillonnage
Pour obtenir une meilleure fidélité, on peut augmenter la fréquence d’échantillonnage
afin d’obtenir un nombre plus important de données numériques.
Fréquence Octets
Qualité attenduedu
d’échantillonnage Codage sur Mono/stéréo par seconde
son numérisé
à mémoriser
Qualité téléphonique 6 Khz 8 bits Mono 6 000 o/s
Qualité 22 Khz 8 bits Stéréo 44 000 o/s
radiophonique
Qualité CD musical 44 Khz 16 bits Stéréo 176 000 o/s
Exercice 3
8 2941 TG PA 01
2. La numérisation des images
Il existe deux techniques pour représenter les images :
– à chaque point de l’image correspond une couleur : image bitmap ;
– on mémorise les équations des droites et des courbes de l’image : image vec-
torielle.
Séquence 7
Une image bitmap La même image agrandie 6 fois
Représentation
machine Les images sont de très bonne qualité mais elles supportent mal les zooms car l’image
des informations (2) est figée.
Page 104
Exercice 4
Quelle est la place occupée en octets par une image dont la résolution est 800x600
pixels codée en true color (3 octets par pixel) ?
8 2941 TG PA 01
3. La représentation de la vidéo
Pour numériser une vidéo, il faut faire l’acquisition de 25 images par seconde avec la
bande son associée.
Exercice 5
À retenir
Faites l’atelier 6.
8 2941 TG PA 01
Test d’autoévaluation des séquences 6 et 7
1. Avec le code ASCII, chaque caractère d’un texte est mémorisé sur :
7 bits
8 bits
1 octet
2 octets
2. Avec le code UNICODE, chaque caractère d’un texte est mémorisé sur :
7 bits
8 bits
1 octet
2 octets
8 2941 TG PA 01
8. En C#, une variable de type float est mémorisée sur :
8 bits
16 bits
32 bits
64 bits
9. En C#, pour mémoriser le nombre (36 767)10, j’ai besoin d’une variable :
int
short
float
double
10. En C#, pour mémoriser le nombre entier (-1023)10, j’ai besoin d’une variable :
int
short
float
double
11. La méthode du complément à deux est utilisée pour représenter les nombres :
entiers positifs
entiers relatifs Séquence 7
réels Représentation
machine
flottants des informations (2)
8 2941 TG PA 01
15. Avec la norme IEEE754, l’exposant est mémorisé :
sur 7 bits, en complément à 2
sur 8 bits, en complément à 2
sur 8 bits, avec un excès de 127
sur 7 bits, avec un excès de 128
Page 108 19. Les deux paramètres du processus de conversion analogique/numérique sont :
analogique puis numérique
échantillonnage et fréquence
fréquence et taille des valeurs numériques attribuées
fréquence et numérisation
8 2941 TG PA 01
22. Une image d’une résolution de 1 000 x 1 000 pixels en mode true color (24 bits),
occupe :
1 000 000 d’octets
3 000 000 d’octets
3 000 Ko
(3 000 000 / 1024) Kio
Séquence 7
Représentation
machine
des informations (2)
Page 109
8 2941 TG PA 01
Séquence 8
L’unité de traitement
(une introduction)
Durée approximative : 1 heure
L’unité de traitement de l’ordinateur est composée, comme nous l’avons dit dans la
séquence introductive, de la mémoire centrale et du processeur central. Elle constitue
donc le cœur de l’ordinateur. Son fonctionnement est complexe. C’est pourquoi, avant
de l’étudier sous l’angle technique, nous allons nous attarder sur une petite anecdote
dans l’objectif de vous présenter les principaux concepts. Nous les développerons ensuite
dans les prochaines séquences.
L’unité de traitement
X Contenu (une introduction)
8 2941 TG PA 01
1. Une histoire de robot
Un grand restaurant souhaite automatiser la fabrication de crêpes afin de répondre plus
rapidement aux commandes de ses clients. Un système composé d’un robot, d’un chariot
et d’un frigo a été acquis.
1A. Architecture
1A1. Le robot
Il est situé dans la cuisine. Il fabrique en continu des crêpes qu’il
donne aux serveurs par une fenêtre. Les ingrédients (et la recette,
voir plus loin) sont stockés dans un frigo situé à l’autre bout. La com-
munication entre le frigo et le robot (qui ne peut se déplacer) se fait
par un chariot automatisé. Une curiosité importante est à noter. À
cause de certaines contraintes techniques, le robot dispose d’une
mémoire extrêmement faible ce qui l’empêche de mémoriser la recette dans son intégra-
lité. Il ne peut, à un instant donné, mémoriser qu’une seule instruction. Pour des raisons
pratiques, il a été convenu que la recette serait aussi stockée dans le frigo1 . Avant d’exé-
cuter une instruction de la recette, il devra demander au chariot d’aller la chercher dans
le frigo.
1A2. Le frigo
L’organisation dans le frigo est très structurée. Les étagères 1 à 10
Séquence 8
contiennent chacune un et un seul type d’ingrédient. Les étagères de 11
L’unité de traitement à 15 sont libres (au début), afin d’accueillir des « préparations intermé-
(une introduction) diaires », par exemple des bols de pâte à laisser reposer. Les étagères de
16 à 40 contiennent chacune une instruction de la recette.
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Ce frigo est équipé d’un organe de reconnaissance optique et d’un bras
articulé capable de saisir des choses sur les étagères.
1A3. Le chariot
Lorsque le robot a besoin de quelque chose situé dans le frigo, il
imprime et colle sur le chariot2 une étiquette sur laquelle est inscrit
un numéro d’étagère. Le chariot va au frigo qui lit par reconnais-
sance optique le numéro. Un bras articulé prend ce qui se trouve sur
l’étagère et le dépose sur le chariot. Le chariot retourne au robot.
1B. La recette
Au départ, un grand cuisinier a élaboré une recette exclusive. Par exemple :
– versez délicatement 250 gr de farine dans une terrine ;
– creusez une fontaine, mettez les 4 oeufs entiers et le sel ;
– délayez au fouet en ajoutant un ½ litre de lait par petites quantités, puis
l’huile ;
– laissez reposer au moins deux heures ;
1. Oui, je sais ! C’est totalement absurde ! Mais rappelez-vous que cette petite histoire a pour but de décrire le
fonctionnement de l’unité de traitement. Je vous assure que cette idée est très proche de la réalité informatique.
2. Et on ne se moque pas de mon dessin !
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– ajoutez 3 cuillerées à soupe de l’alcool choisi ;
– au moment de faire cuire les crêpes, rallongez la pâte avec de l’eau tiède pour
qu’elle soit assez fluide pour recouvrir le fond de la poêle aussitôt versée.
Mais, cette recette, destinée à un être humain, ne peut pas être comprise par le robot.
Un technicien a du la transformer en instructions adaptées. Nous appellerons la recette
transformée, le « procédé ».
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1C. Traitement de la recette
Toutes les deux secondes, un composant du robot appelé séquenceur effectue l’une des
tâches suivantes :
– demander au chariot d’aller chercher dans le frigo la prochaine instruction
– donner l’instruction pour analyse à un autre composant du robot appelé
décodeur
– si besoin, demander au chariot d’aller chercher quelque chose dans le frigo
(un ingrédient par exemple)
– donner des ordres au composant UAL (Unité Automatique de Levage) qui
gouverne les bras du robot
– si besoin, demander au chariot d’aller poser quelque chose dans le frigo (un
bol de pâte par exemple)
Appliquons ce principe au traitement des deux premières instructions du « procédé »
par le robot.
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Robot(séquenceur) : donne l’ordre à une imprimante d’éditer une étiquette
avec le numéro 17 directement sur le chariot
Robot (séquenceur) : demande au chariot d’aller au frigo
Robot : se met en attente
Chariot : roule jusqu’au frigo
Frigo : lit le numéro d’étagère
Frigo : déplace son bras articulé jusqu’à l’étagère concernée
Frigo : lit le code à barre sur la carte
Frigo : imprime le code à barre
Frigo : colle le code à barre sur le chariot
Chariot : roule jusqu’au robot
Robot(séquenceur) : lit le code à barre symbolisant l’instruction
Deuxième instruction Robot(séquenceur) : donne l’instruction au décodeur pour analyse
« Ajouter au bol l’ingrédient Robot(décodeur) : l’analyse de l’instruction amène le décodeur à spécifier
situé sur l’étagère 1 au séquenceur qu’il faut aller chercher un ingrédient situé dans le frigo sur
du frigo » l’étagère numéro 1
Robot(séquenceur) : donne l’ordre à une imprimante d’éditer une étiquette
avec le numéro 1 directement sur le chariot
Robot(séquenceur) : demande au chariot d’aller au frigo
Robot : se met en attente
Chariot : roule jusqu’au frigo
Frigo : lit le numéro d’étagère
Frigo : déplace son bras articulé jusqu’à l’étagère concernée Séquence 8
Frigo : transporte l’ingrédient sur le chariot
L’unité de traitement
Chariot : roule jusqu’au robot
(une introduction)
Robot(séquenceur) : donne l’ordre à l’UAL de placer l’ingrédient dans le bol
sur la table devant le robot
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Robot(UAL) : donne l’ordre aux bras de faire le travail
Exercice 1
Relisez attentivement le texte puis répondez par vrai ou faux aux affirmations
suivantes :
1. Le robot dispose de beaucoup de mémoire.
2. Le « procédé » est stocké dans le frigo.
3. Le frigo n’est pas organisé.
4. Une même étagère peut contenir une instruction de la recette et un ingrédient.
5. Une même étagère peut contenir deux instructions de la recette.
6. Le robot se déplace jusqu’au frigo.
7. Le robot traite le « procédé », instruction par instruction.
8. La recette est appliquée telle quelle par le robot.
9. Le robot, via le chariot, peut placer des choses dans le frigo.
10. Plusieurs allers-retours peuvent être nécessaires pour traiter une instruction.
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2. Quel rapport avec l’unité de traitement ?
Justement. Nous allons reprendre point par point le texte et le mettre en relation avec
les concepts techniques.
2A. Architecture
2A1. Le robot
Tout comme le robot, le processeur central agit. Les ingrédients
qu’il « consomme » sont des données placées dans la mémoire
centrale. Il produit d’autres données, fruits des calculs correspon-
dant aux instructions.
2A2. Le frigo
La mémoire centrale est un espace de stockage qui contient
à la fois les données et les instructions. Chaque étagère cor-
respond à une cellule mémoire.
La mémoire centrale est un espace de stockage des instructions et des données constitué
Séquence 8 de cellules numérotées à partir de 0. Chaque cellule correspond généralement à un octet.
L’unité de traitement Exemple de contenu d’une mémoire centrale présenté en hexadécimal :
(une introduction)
Début de la mémoire :
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AB 14 1D … 00 … 99
Exercice 2
Cette représentation, bien que réaliste, pose un problème. À votre avis, comment l’in-
formaticien, dans un programme peut-il désigner la cellule qui contient la valeur 14 ?
Adresse Valeur
0000 AB Le numéro de la cellule représente l’adresse.
Le contenu de la cellule représente la valeur.
0001 14
0002 1D
… …
00FF 00
… …
FFFF 99
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Exercice 3
2A3. Le chariot
Le moyen de communication entre le processeur central et la mémoire centrale s’appelle
un bus. Il sert à la fois à véhiculer l’adresse d’une cellule mémoire, un ordre (lecture/
écriture) et éventuellement une donnée.
Un bus est :
– un canal de communication ;
– un ensemble de fils permettant l’échange d’informations binaires entre composants
électroniques. Chaque fil permet de véhiculer une valeur binaire 1 ou 0.
– la largeur du bus indique le nombre de bits qui peuvent transiter simultanément (en
parallèle).
Le processeur central qui traite les programmes et données situés en mémoire centrale
doit communiquer avec celle-ci. Les échanges sont de deux types :
Séquence 8
– lecture du contenu d’une cellule mémoire par le processeur ;
– écriture du contenu d’une cellule mémoire par le processeur. L’unité de traitement
(une introduction)
Le bus est composé de trois sous-ensembles :
– le bus de commande pour transporter les ordres émis par le processeur (LIRE Page 117
ou ECRIRE) à la mémoire centrale ;
– le bus d’adresse pour transporter le numéro de cellule avec laquelle le proces-
seur veut travailler ;
– le bus de données pour transporter une donnée émise soit :
• par la mémoire dans le cas d’un ordre de lecture ;
• par le processeur dans le cas d’un ordre d’écriture.
On peut schématiser cela de la façon suivante :
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Figure 2 : le processeur veut écrire dans une cellule
2A4. Conclusion
Si l’on représente les trois composants (processeur, mémoire, bus) que nous venons
d’aborder, on aboutit au schéma suivant :
Séquence 8
L’unité de traitement
(une introduction)
Page 118
Oui, c’est l’un des schémas présentés dans l’une des premières séquences de cours. Vous
ne pourrez pas me reprocher de ne pas avoir de la suite dans les idées !
2B. La recette
Nous avons distingué trois niveaux de représentation de la méthode de fabrication d’une
crêpe (extraits) :
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Chaque niveau de représentation correspond à un type d’utilisation distinct :
Séquence 8
Figure 4 : rappel de l’objet de l’informatique
L’unité de traitement
Le but de l’informatique est le traitement automatisé de l’information. L’ordinateur (une introduction)
exécute un programme (ensemble d’ordres, d’instructions) avec des données fournies
par l’utilisateur. Page 119
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L’ordinateur ne comprend pas le langage humain car il est trop complexe. Il faut recher-
cher un intermédiaire : le langage de programmation.
3. Notez toutefois que dans les premières heures de l’informatique, il fallait programmer en binaire car les
langages de programmation n’existaient pas encore. C’est toujours possible, si ça vous amuse…
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Figure 7 : première étape de la production d’un exécutable
L’algorithme en tant que tel n’est pas compris par l’ordinateur. C’est un outil d’analyse
et de réflexion qui s’inscrit dans le cadre plus général de la méthodologie de dévelop-
pement d’applications.
Lorsque l’algorithme semble correspondre aux règles de gestion, l’informaticien passe à
une étape de traduction dans un langage de programmation :
Séquence 8
L’unité de traitement
(une introduction)
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Une phase automatique appelée compilation produit un fichier objet :
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Ouf, ça y est nous obtenons enfin un fichier sur disque (fichier .exe sous Windows). C’est
un programme exécutable que le processeur pourra traiter lorsque celui-ci sera chargé
en mémoire :
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2C. Traitement de la recette
Reprenons le début du paragraphe du même nom dans la première partie. Nous allons
voir ce que l’on appelle en informatique le cycle d’instruction : 4
4. Mais si, vous savez. Pensez aux publicités de microprocesseurs, on vous parle toujours du dernier modèle
qui fonctionne à une fréquence de x Ghz ou yyyy Mhz. Ces termes décrivent la fréquence de l’horloge.
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À retenir
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Test d’autoévaluation de la séquence 8
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8. Un bus informatique est :
un véhicule pour les données
un canal de communication
un « Basic and Universal System »
un outil de connexion
10. Le processeur est composé d’un séquenceur, d’un décodeur et d’une UAL :
Vrai
Faux
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