Filière SMP3

Cours d’A NALYSE COMPLEXE :

S ÉRIES DE F OURIER

Hamid EZZAHRAOUI

Unviersité Mohammed V – Faculté des Sciences de RABAT

Département de Mathématiques.

Automne 2022

H. EZZAHRAOUI (FSR) S ÉRIES DE F OURIER Automne 2022 1 / 34

 Séries trigonométriques

1 Séries trigonométriques

2 Calcul des coefficients de la série trigonométrique. Cas réel

Développement d’une fonction en série de Fourier

3 Théorème fondamental

4 Séries de Fourier complexes

5 Égalité de Parseval
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 Séries trigonométriques

Séries trigonométriques

Définition
On appelle série trigonométrique, toute série de la forme :
∞ 
X 
an cos(nωx) + bn sin(nωx) , (1)
k =0

avec x ∈ R, ω > 0, an , bn ∈ R pour tout n ∈ N.

Remarque
(a) Le terme générale Sn = an cos(nωx) + bn sin(nωx) de la série
2π
trigonométrique est périodique de période T = nω .
(b) Si la série (1) converge vers S(x), la fonction S(x) est périodique
de période T = 2π ω

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 Séries trigonométriques

Notons que pour tout x ∈ R, on a la majoration

|an cos(nωx) + bn sin(nωx)| ≤ |an | + |bn |

et on déduit alors le résultat suivant.

Proposition
∞ ∞
|an | et |bn | convergent, alors la série
P P
Si les séries numériques
n=0 n=0
∞
P
trigonométrique (an cos(nωx) + bn sin(nωx)) est absolument
k =0
convergente pour tout x ∈ R et la fonction somme est continue sur R.

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 Séries trigonométriques

Exemple
∞
P cos(nωx) 1
On considère la série n2
. Donc, an = n2
et bn = 0. On alors :
n=1
∞
1 1
|an cos(nωx) + bn sin(nωx)| ≤ |an | + |bn | =
P
n2
. Or, n2
est une série de
n=1
Riemann convergente car α = 2 > 1,donc, la série trigonométrique
∞
P cos(nωx)
n2
est absolument convergente sur R.
n=1

Proposition
Si les suites numériques (an )n et (bn )n sont positives est
décroissantes vers 0, alors la série trigonométrique
∞
P
(an cos(nωx) + bn sin(nωx)) est convergente pour tout
k =0
2k π
x ̸= ω (k ∈ Z).

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 Calcul des coefficients de la série trigonométrique. Cas réel

Calcul des coefficients de la série trigonométrique.

Cas réel
Mettons nous dans les conditions de convergence uniforme de la série
trigonométrique (1) vers S(x).

Proposition
∀α ∈ R, on a :

1 α+T
Z
a0 = S(x)dx
T α
2 α+T
Z
an = S(x) cos(nωx)dx, n = 1, 2, . . . .
T α
2 α+T
Z
bn = S(x) sin(nωx)dx, n = 1, 2, . . . .
T α

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Calcul des coefficients de la série trigonométrique. Cas réel

Corollaire
Si la fonction S est de période T = 2π et donc ω = 1, alors :
Z π
1
a0 = S(x)dx
2π −π
Z π
1
an = S(x) cos(nx)dx, n = 1, 2, . . . .
π −π
Z π
1
bn = S(x) sin(nx)dx, n = 1, 2, . . . .
π −π

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Calcul des coefficients de la série trigonométrique. Cas réel Développement d’une fonction en série de Fourier

Développement d’une fonction en série de Fourier

Définition
On appelle série de Fourier associée à f , la série trigonométrique
∞
X
a0 + (an cos(nωx) + bn sin(nωx)),
k =1

où les coefficients sont donnés par :

Z α+T
1
a0 = f (x)dx
T α
Z α+T
2
an = f (x) cos(nωx)dx, n = 1, 2, . . . .
T α
Z α+T
2
bn = f (x) sin(nωx)dx, n = 1, 2, . . . .
T α
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Calcul des coefficients de la série trigonométrique. Cas réel Développement d’une fonction en série de Fourier

Définition
• Une fonction f de domaine de définition Df est dite paire si pour
tout x ∈ Df , −x ∈ Df et f (−x) = f (x).
• f est dite impaire si pour tout x ∈ Df , on a −x ∈ Df et
f (−x) = −f (x).
La parité de la fonction f requiert la symétrie du domaine de
définition Df par rapport à l’origine.

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Calcul des coefficients de la série trigonométrique. Cas réel Développement d’une fonction en série de Fourier

Proposition

• Si la fonction f est paire, on a :

2 T /2
Z
a0 = f (x)dx
T 0
4 T /2
Z
an = f (x) cos(nωx)dx, n = 1, 2, . . . .
T 0
bn = 0, n = 1, 2, . . . .

• Si la fonction f est impaire, on a :

a0 = 0
an = 0, n = 1, 2, . . . .
4 T /2
Z
bn = f (x) sin(nωx)dx, n = 1, 2, . . . .
T 0

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Calcul des coefficients de la série trigonométrique. Cas réel Développement d’une fonction en série de Fourier

Corollaire
En particulier, si la fonction f est 2π-périodique, alors :
i. Si f est paire, on a

1 π
Z
a0 = f (x)dx
π 0
2 π
Z
an = f (x) cos(nx)dx, n = 1, 2, . . . .
π 0
bn = 0, n = 1, 2, . . . .

ii. Si f est impaire, alors :

a0 = 0
an = 0, n = 1, 2, . . . .
2 π
Z
bn = f (x) sin(nx)dx, n = 1, 2, . . . .
π 0
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 Calcul des coefficients de la série trigonométrique. Cas réel Développement d’une fonction en série de Fourier

Exemple

Déterminer la série de Fourier associée à la fonction périodique

(T = 2π) définie par :

f (x) = x pour − π ≤ x ≤ π.

Solution -Traçons le graphe de f .

Cette fonction est monotone par morceaux et bornée.

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 Calcul des coefficients de la série trigonométrique. Cas réel Développement d’une fonction en série de Fourier
P∞
Soit a0 + k =1 (an cos(nωx) + bn sin(nωx)) la série de Fourier associée
à f . Comme f est impaire alors an = 0 pour tout n et les coefficients bn
sont donnés par
4 T /2
Z
bn = f (x) sin(nωx)dx
T 0
2 π
Z
= x sin(nx)dx, car T = 2π et donc ω = 1.
π 0

Pour calculer bn , on fait une intégration par parties en prenant u(x) = x

et v ′ (x) = sin(nx) :
2 π
Z
bn = x sin(nx)dx
π 0
π
2 1 2 π 1
 Z
= −x cos(nx) − − cos(nx)dx
π n 0 π 0 n
Z π
2 1 2
 
= −π cos(nπ) − 0 + cos(nx)dx
π n nπ 0
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 Calcul des coefficients de la série trigonométrique. Cas réel Développement d’une fonction en série de Fourier

2 1

2 π  Z
bn = −π cos(nπ) − 0 + cos(nx)dx
π n nπ 0
π
2 2 1

= − cos(nπ) + sin(nx)
n nπ n 0

Comme cos(nπ) = (−1)n et sin(nπ) = 0, on obtient

2
bn = (−1)n+1 .
n
D’où la série de Fourier associée à f est donnée par :
∞  ∞
X  X (−1)n+1
Sf (x) = a0 + an cos(nωx) + bn sin(nωx) = 2 sin(nx).
k =1 n=1
n

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 Théorème fondamental

Théorème fondamental

Soient f une fonction périodique de période T et

∞
X
Sf (x) = a0 + (an cos(nωx) + bn sin(nωx))
n=1

sa série de Fourier associée. Il n’est pas évident que Sf converge, et

même si c’est le cas, il n’est pas évident que la somme soit f . En effet,
d’après l’exemple 2.7, on voit que Sf (x) ̸= f (x) pour x = −π et x = π.
Problème : Étant donné une fonction périodique f , on se demande
pour quelles conditions imposées à f on aura :

∞
X
f (x) = a0 + (an cos(nωx) + bn sin(nωx))?
n=1

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 Théorème fondamental

Théorème (de Dirichlet)

2π
Soit f une fonction périodique de période T = ω vérifiant :
i) f est continue sur tout intervalle I = [a, a + T ] sauf
éventuellement en un nombre fini de points en lesquels elle
possède une limite à droite f (x + 0) et une limite à gauche
f (x − 0) ;
ii) f est dérivable sur tout intervalle I =]a, a + T [ sauf
éventuellement en un nombre fini de points en lesquels elle
possède une dérivée à droite et une dérivée à gauche.

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 Théorème fondamental

Théorème (de Dirichlet... la suite )

Alors, la série de Fourier associée à f est telle que :
∞ 
X 
a0 + an cos(nωx) + bn sin(nωx) = f (x),
n=1

en tout point de continuité de f .

∞ 
X  f (x + 0) + f (x − 0)
a0 + an cos(nωx) + bn sin(nωx) = ,
n=1
2

en tout point de discontinuité de f .

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 Théorème fondamental

Remarque
Si f est continue en tout point et satisfait les conditions du théorème de
Dirichlet, alors
∞
X
f (x) = a0 + (an cos(nωx) + bn sin(nωx)) pour tout x ∈ Df ,
n=1

( où Df est le domaine de définition de f ).

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 Théorème fondamental

Exemple
On reprend l’exemple précédent 2.7, soit f la fonction périodique
(T = 2π) définie par :

f (x) = x pour − π ≤ x ≤ π.

La série de Fourier associée à f converge t-elle vers f ?

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 Théorème fondamental

Solution. D’après l’exemple 2.7 précédent, la série associée à f est

∞ ∞
X X (−1)n+1
a0 + (an cos(nωx) + bn sin(nωx)) = 2 sin(nx).
n=1 n=1
n
Vérification des condition de Dirichlet :
-La fonction f est continue sur ] − π, π[ et elle n’est pas continue en −π
et en π avec lim f (x) = π et lim + f (x) = −π (nombre fini de points
x→−π − x→−π
de discontinuité) ;
-La fonction f est dérivable sur ] − π, π[ et elle n’est pas dérivable en
−π et en π, car f n’est pas continue en ces points (nombre fini de
points de non dérivabilité).
Ainsi, les conditions de Dirichlet sont vérifiées et donc ;
∞
X (−1)n+1
f (x) = 2 sin(nx) pour tout x ∈] − π, π[.
n=1
n
Cette égalité a lieu partout sauf aux points de discontinuité. En de tels
points, la somme de la série est égale à la moyenne arithmétique des
limites de la fonction à gauche et à droite, c’est-à-dire 0.
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 Théorème fondamental

Exemple
On se donne une fonction périodique de période 2π définie comme suit
(
−x, si − π ≤ x ≤ 0;
f (x) = (2)
x, si 0 < x ≤ π.

(La fonction f est définie par f (x) = |x| dans [−π, π]).
Cette fonction est monotone par morceaux et bornée.

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 Théorème fondamental

Elle admet donc un développement en série de Fourier.

f est périodique de période T = 2π, alors ω = 1. Déterminons ses
coefficients de Fourier.
Puisque la fonction f est paire, donc bn = 0 pour tout n = 1, 2, . . .
De plus, on a
" #π
1 x2
Z T /2 Z π
2 1 π
a0 = f (x)dx = xdx = = .
T 0 π 0 π 2 0
2

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 Théorème fondamental

Pour n = 1, 2, . . . on a

4 T /2
Z
an = f (x) cos(nωx)dx
T 0
2 π
Z
= x cos(nx)dx
π 0
π
2 x 1 π
 Z 
= sin(nx)dx − sin(nx)dx
π n 0 n 0
π 
2 1
 
= 0 + 2 cos(nx)
π n 0
2  n 
= (−1) − 1 ,
πn2
soit (
0 si n est pair
an = 2
−4/πn si n est impair.

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 Théorème fondamental

Le développement en série de Fourier est :

∞
π 4X cos((2p + 1)x)
f (x) = − . (3)
2 π p=0 (2p + 1)2

L’égalité (3) est exacte partout.

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 Théorème fondamental

Remarque
En posant dans l’égalité (3) obtenue x = 0, on obtient
∞
X 1 π2
= .
p=0
(2p + 1)2 8

D’autre part, comme

∞ ∞ ∞ ∞
X 1 X 1 X 1 π2 1 X 1
= + = + ,
n=1
n2 p=0
(2p + 1) 2
p=1
(2p) 2 8 4 n=1 n2

on a
∞
X 1 4 π2 π2
= = .
n=1
n2 3 8 6

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 Théorème fondamental

Exemple

On considère la fonction périodique de période 2π définie comme suit :

(
−1, −π < x < 0
f (x) =
1, 0 ≤ x ≤ π.

Figure –

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 Théorème fondamental

f est une fonction créneau 1 . Cette fonction est monotone par

morceaux et bornée. C’est une fonction impaire, donc, a0 = 0 et an = 0
pour tout n = 1, 2, . . .. De plus,
4 T /2
Z
bn = f (x) sin(nωx)dx
T 0
2 π
Z
= f (x) sin(nx)dx
π 0
Z π
2

= 1 × sin(nx)dx
π 0
2 h iπ
= − cos(nx)
nπ 0
2

= − cos(nπ) − cos(0)
nπ
2
(−1)n − 1


= −
( nπ
0, n pair
= 4
nπ , n impair.
1. Une fonction(FSR)
H. EZZAHRAOUI créneau est une fonction nulle
S ÉRIES DE partout sauf sur unAutomne
F OURIER intervalle
2022 sur 26 / 34
 Théorème fondamental

Il est facile de vérifier les conditions de Dirichlet. D’où

-si x ̸= 0, alors la série de Fourier de la fonction considérée s’écrit
donc :
4 sin(x) sin(3x) sin(5x) sin((2p + 1)x)
 
f (x) = + + + ··· + + · · · (4)
π 1 3 5 2p + 1
∞
4X sin((2p + 1)x)
= . (5)
π p=0 2p + 1

Si x = 0, on a
f (x + 0) + f (x − 0) 1 − 1
s(0) = = = 0.
2 2
L’égalité (4) est exacte partout sauf aux points de discontinuité x = 0.
En ces points, la somme de la série est égale à la moyenne
arithmétique des limites de la fonction à gauche et à droite, c’est-à-dire
à 0.
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 Théorème fondamental

Remarque
Le développement précédent permet d’obtenir quelques formules de
sommation. Ainsi, pour x = π2 , on obtient :
∞
X (−1)p π
= .
p=0
2p + 1 4

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 Séries de Fourier complexes

Séries de Fourier complexes

2π
Soit f une fonction périodique (T = ω ) que l’on peut développer en
série de Fourier :
∞
X

f (x) = a0 + an cos(nωx) + bn sin(nωx) .
n=1

En tenant compte les formules d’Euler, on a

einωx + e−inωx einωx − e−inωx einωx − e−inωx
cos(nωx) = , sin(nωx) = = −i ,
2 2i 2
on obtient,
∞ 
X einωx + e−inωx einωx − e−inωx 
f (x) = a0 + an − ibn
n=1
2 2
∞ 
X an − ibn inωx an + ibn −inωx 
= a0 + e + e .
n=1
2 2

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 Séries de Fourier complexes

Posons
an − ibn an + ibn
c0 = a0 , cn = et c−n = .
2 2
On obtient
∞ ∞
cn einωx + c−n e−inωx = cn einωx
X
X
f (x) = a0 +
n=1 n=−∞

qui est la forme complexe de la série de Fourier.

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 Séries de Fourier complexes

Notons qu’on peut exprimer les coefficients cn et c−n par des

intégrales. En effet, pour n ̸= 0, on a
1
cn = (an − ibn )
2 (Z )
1 2 α+T
= × f (x) [cos(nωx) − i sin(nωx)] dx
2 T α

1 α+T
Z
= f (x)e−inωx dx
T α
De la même manière on a
1 α+T
Z
c−n = f (x)einωx dx.
T α
On peut grouper les deux formules et l’expression de c0 ci-dessus
dans une même formule.
Z α+T
1
cn = f (x)e−inωx dx pour n = 0, ±1, ±2, ±3, . . . .
T α

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 Séries de Fourier complexes

En particulier, si f est 2π-périodique, alors ω = 1 et donc l’expressions

des coefficients dans ce cas est la suivante :

Z π
1
cn = f (x)e−inx dx pour n = 0, ±1, ±2, ±3, . . . (avec α = −π).
2π −π

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 Égalité de Parseval

Égalité de Parseval

Théorème
Si f est une fonction réelle périodique de période T telle que
∞
X
f (x) = a0 + (an cos(nωx) + bn sin(nωx)),
n=1

alors
Z α+T ∞
1 1X
f 2 (x)dx = a02 + (a2 + bn2 ), (6)
T α 2 n=1 n

dite égalité de Parseval.

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 Égalité de Parseval

En utilisant la forme complexe des séries de Fourier, on montre que

l’égalité de Parseval s’écrit aussi :

Z α+T ∞
1
f 2 (x)dx = |cn |2 .
X
(7)
T α n=−∞

Pour une fonction à valeurs complexes, les formules (6) et (7) doivent
être remplacées par :

Z α+T ∞
1 1X
|f (x)|2 dx = |a0 |2 + (|an |2 + |bn |2 ). (8)
T α 2 n=1

Z α+T ∞
1
|f (x)|2 dx = |cn |2 .
X
(9)
T α n=−∞

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