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Ce qui englobe les brevets d'invention, les dessins et modèles industriels, ainsi
que les signes distinctifs tels que les marques, les noms commerciaux et les
appellations d'origine
• La loi 31-05, adoptée en 2006, a apporté des amendements importants à la loi 17-
97, en se concentrant principalement sur les marques
• Elle a introduit les marques sonores et olfactives, la procédure d'opposition pour
l'enregistrement des marques, et a supprimé l'obligation de dépôt de plainte pour
engager des poursuites pour contrefaçon
• La négociation de l'Accord de libre-échange avec les États-Unis a poussé le
législateur marocain à réviser sa législation, en adoptant la loi 31-05 qui a modifié
et complété la loi 17-97. Cette loi a été promulguée par le décret du 14 février 2006
• Cette loi a principalement ciblé les marques.
• Ainsi, les marques sonores et olfactives font leur apparition. La demande
d'enregistrement de marque est soumise à une procédure d'opposition (article
148.1 et suivants). De plus, les poursuites pour contrefaçon ne dépendent plus
d'une plainte.
La loi n° 23-13 modifiant et complétant la loi 17-97 relative à la protection de la
propriété industrielle
La loi 23-13, quant à elle, a modifié et complété la loi 17-97 pour renforcer le système
national de propriété industrielle, améliorer la qualité des brevets d'invention et
resserrer les critères de brevetabilité des inventions. Cette loi vise à aligner la législation
marocaine sur les normes internationales de protection de la propriété industrielle,
attirer des investissements productifs et lutter contre la contrefaçon. Elle est entrée en
vigueur le 18 décembre 2014 et a introduit des changements dans l'organisation de la
profession de conseiller en propriété industrielle, la modernisation de la procédure de
dépôt des demandes de titres de propriété industrielle et l'amélioration du système des
brevets d'invention
Avant la loi n° 23-13, seule la renonciation totale ou partielle des droits de marque était
reconnue par la loi n° 17-97. Selon l'article 160 de cette loi, le propriétaire d'une marque
enregistrée pouvait renoncer à tout moment, par une simple déclaration écrite, à ses droits
pour tout ou partie des produits ou services couverts par l'enregistrement.
La loi n° 23-13 vise, dans son article 147.1, à renforcer les droits du déposant en lui
permettant de retirer totalement ou partiellement sa demande d'enregistrement.
Il convient de reconnaître que cette possibilité offerte au déposant présente l'avantage de lui
permettre de retirer sa demande si jamais il découvrait que la marque choisie porte atteinte
à des droits antérieurs. En conséquence, cela lui éviterait de supporter les frais judiciaires
ainsi que les condamnations pénales et civiles en cas d'action en contrefaçon.
la loi n° 23-13 a élargi la définition des marques acceptées en incluant les marques
figuratives, nominales et sonores. Les marques figuratives font référence à des signes visuels
tels que des dessins, des couleurs et des formes, qui s'adressent à la vue. Les marques
nominales sont constituées de mots ou de combinaisons de mots qui peuvent être
prononcés, lus et écrits. Les marques sonores incluent des sons et des phrases musicales, à
condition qu'ils soient susceptibles d'être représentés, par exemple par la transposition de la
musique en notes écrites.
Ces signes auditifs peuvent donc être considérés comme des marques et être
généralement acceptés et enregistrés. Toutes ces formes de marques ont en commun la
possibilité d'être dessinées ou écrites, ce qui satisfait à l'exigence de représentation
graphique des marques.
Sous-section 2 : le cadre institutionnel et les organes responsables de la Protection des
signes
L’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC)
L’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC) est l’organisme chargé
de la protection de la propriété industrielle (marques, brevets d’invention, dessins et
modèles industriels) et de la tenue du registre central du commerce au Maroc. L’OMPIC est
un établissement public doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Il est
placé sous la tutelle du Ministère de l’Industrie et du Commerce.
1-missions :
Section 2 : les aspects de criminalisation relative au protection des signes dans l'univers
numérique au Maroc
Sous-section 1 : les différentes infractions et sanctions liées à la protection des signes
dans l'univers numérique
1)- La protection contre la contrefaçon des signes au sein de l’internet :
2)- La protection contre la concurrence déloyale touchant les signes au sein de
l’internet
3)- L’intervention de la DGSN et la Gendarmerie Royale dans le domaine de protection
des signes sur internent :
Sous-section 2 : les différents mécanismes extrajudiciaires de règlement des litiges liées
à la protection des signes
A. la procédure de médiation pour résoudre les litiges relatifs aux signes dans l’univers
numérique au Maroc
Les litiges liés à la propriété industrielle peuvent concerner divers aspects tels que les brevets, les
marques, les dessins et modèles industriels, ainsi que les contrats de recherche et développement
impliquant des parties marocaines et internationales. Pour résoudre ces litiges, l’Office Marocain
de la Propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC) et le Centre de l’Organisation Mondiale de
la Propriété Intellectuelle (OMPI) proposent aux parties une option de médiation conformément
aux dispositions du Règlement de médiation de l’OMPI63.
La médiation est une procédure au cours de laquelle les litigants demandent à un tiers neutre «
le médiateur » de les aider à négocier en vue de parvenir à un règlement mutuellement
satisfaisant de leur litige.
B . la procédure de l’arbitrage pour résoudre les litiges relatifs aux signes dans l’univers
numérique au Maroc
L’arbitrage est un processus où les parties impliquées dans un litige décident, par accord mutuel,
de soumettre leur différend à un ou plusieurs arbitres qui rendront une décision finale et
contraignante. En optant pour l’arbitrage, les parties choisissent de résoudre leur conflit de
manière privée, en évitant ainsi le recours à une procédure judiciaire.
En effet, l'arbitrage présente plusieurs avantages par rapport aux procédures judiciaires, qui, en
raison de leur nature, ne pourront jamais offrir les mêmes avantages. Ces avantages sont multiples
et varient en fonction des situations auxquelles les arbitres et les parties sont confrontés.: