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ELECTRICITE

Eclairage des lieux de travail


partie 1
ELECTRICITE
Eclairage des
lieux de travail PRESENTATION

 VOIR ?

Utiliser un photorécepteur afin de détecter, localiser et


identifier un objet éclairé par une source de lumière
ELECTRICITE
Eclairage des
lieux de travail PLAN

I. LA LUMIERE
II. LES SOURCES D'ÉCLAIRAGE ARTIFICIEL
III. LES LUMINAIRESLE
IV. LE CONTEXTE REGLEMENTAIRE
ELECTRICITE
Eclairage des
lieux de travail I. La lumière

 FIAT LUX

ultra-violet violet bleu vert jaune orange rouge infra-rouge


360 440 510 570 610 670 760
λ [nm]

La lumière est la partie du rayonnement électromagnétique visible par l'œil humain [360-760 nm]
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Eclairage des
lieux de travail I. La lumière

 UN COURS A L'OEIL
Pupille

Nerf
Optique

Adaptation
Rétine

Cristallin
Récepteur Accommodation
Objectif
Diaphragme
Plaque
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Eclairage des
lieux de travail I. La lumière

 COULEURS DE SURFACE

L'œil perçoit des longueurs d'onde Un objet semble être coloré car il absorbe
sélectivement certaines longueurs d'onde
et le cerveau "voit" des couleurs de la lumière incidente
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Eclairage des
lieux de travail I. La lumière

 TROUBLES DE LA VISION

Quel est le carré


intérieur le plus foncé ?

Une couleur est perçue par rapport aux autres couleurs


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lieux de travail I. La lumière

 TROUBLES DE LA VISION
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lieux de travail I. La lumière

 TROUBLES DE LA VISION
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Eclairage des
lieux de travail I. La lumière

 LA PHOTOMETRIE
évaluation quantitative des performances de l'éclairage
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Eclairage des
lieux de travail I. La lumière

LE FLUX LUMINEUX
puissance lumineuse émise par une lampe dans
toutes les directions et perceptible par l'œil
[lm]

Il permet de comparer l'efficacité lumineuse des


différentes lampes, exprimée en lumens émis par watt de
puissance électrique consommée ( lm / W ).
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Eclairage des
lieux de travail I. La lumière

L'INTENSITE LUMINEUSE
quantité de flux lumineux émise dans
une direction [cd]

Elle permet de caractériser les luminaires


en indiquant sur un graphe leur intensité
lumineuse dans les différentes directions
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lieux de travail I. La lumière

 LA LUMINANCE
intensité lumineuse émise ou réfléchie
sur une surface dans une direction
donnée [cd/m²]

Le luminancemètre

EVALUATION DES RISQUES :


•D'EBLOUISSEMENT (Gêne > 5 000 cd/m²)
•DE GENE (contraste)
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Eclairage des
lieux de travail I. La lumière

 LA LUMINANCE
La gêne

L'éblouissement
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Eclairage des
lieux de travail I. La lumière

 L'ECLAIREMENT
quantité de flux lumineux éclairant une
surface [lux = lm/m²]

Le luxmètre
plein soleil (au sol) 100 000 lux

pleine lune (au sol) 0,25 lux

bureau (recommandé) 500 lux

rue éclairée (au sol) 20 à 50 lux


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Eclairage des
lieux de travail I. La lumière

 L'ECLAIREMENT
défini selon la norme NF EN 12464-1
• Trois niveaux d'éclairement
- L’éclairement initial Ei
- L'éclairement en service Es
- L'éclairement à maintenir Em
ELECTRICITE
Eclairage des
lieux de travail PROGRESSION

I. LA LUMIERE

II. LES SOURCES D'ÉCLAIRAGE ARTIFICIEL


III. LES LUMINAIRES
IV. LE CONTEXTE REGLEMENTAIRE
ELECTRICITE
Eclairage des
lieux de travail II. Les sources d'éclairage artificiel

 AU DEBUT, IL Y AVAIT…
CHAUD FROID

Incandescence Luminescence

LUMIERE ?

✓ Phosphorescence
✓ Feu ✓ Foudre
✓ Torches
✓ Chandelles
✓ Lampes à huile
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lieux de travail II. Les sources d'éclairage artificiel

 LA REVOLUTION INDUSTRIELLE

Thomas Edison Michael Faraday

Halogène
L.E.D

Filament

Décharge
électrique
Electro-
Incandescence Luminescence luminescence
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Eclairage des
lieux de travail II. Les sources d'éclairage artificiel
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Eclairage des
lieux de travail II. Les sources d'éclairage artificiel

 EFFICACITÉ LUMINEUSE η
Rapport du flux lumineux par la puissance
électrique absorbée, exprimé en lm/W
• on recherche la source qui rayonne le plus en absorbant
une puissance électrique minimum

En règle générale, donnée non fournie par le constructeur


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Eclairage des
lieux de travail II. Les sources d'éclairage artificiel

 EFFICACITÉ LUMINEUSE
 Le marquage de la classe énergétique (lampe à
usage domestique)

Affichage obligatoire sur l’emballage du produit


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lieux de travail II. Les sources d'éclairage artificiel

 TEMPÉRATURE DE COULEUR
UV 5 000 °K T °K 3 300 °K IR

A A Ambiance crépusculaire, trop froid

B
B Zone de confort

C C Ambiance lumineuse irréelle, trop chaud


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 LA LUMIERE A DE LA TEMPÉRATURE

2 500 °K 4 000 °K
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 INDICE DE RENDU DES COULEURS IRC (ou Ra)


 Capacité d'une source lumineuse à restituer les couleurs de
l'environnement sur une échelle de 1 à 100.

A température de couleur égale, 2 sources


peuvent avoir un spectre différent
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 INDICE DE RENDU DES COULEURS IRC (Ra)

Sodium
Basse pression
Original

Mercure
Haute
Pression

Sodium
Haute
Pression
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 DURÉE DE VIE
 Durée de vie moyenne : nombre d'heures de fonctionnement
d'un lot jusqu'à ce que 50% du lot soit hors service.

 Durée de vie économique : nombre d'heures au-delà duquel


le flux lumineux est insuffisant vis-à-vis de l'activité (85%
flux nominal pour les lampes à incandescence, 70% pour les
lampes fluorescentes).

Critère important en fonction de l'accessibilité à la source


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Eclairage des
lieux de travail II. Les sources d'éclairage artificiel
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Eclairage des
lieux de travail II. Les sources d'éclairage artificiel

 INCANDESCENCE CLASSIQUE
la lumière est émise par le
Température filament de tungstène porté à
du filament : incandescence dans une
2600 °C
atmosphère de gaz inerte.
Température
de contact :
250 °C
 Durée de vie 1 000 h
 Allumage instantané
 Exploitation
 Très bon IRC 100
 Efficacité 7 à 13 lm/W
 0,70 à 20 €
 Confort
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 INCANDESCENCE HALOGÈNE
Principe idem à l'incandescence classique
mais la présence de composés halogènes
permet la régénération du filament

 Durée de vie 2000 à 5000 h

 Efficacité 12 à 25 lm/W
 Tension 230 V ou TBT
 Confort
 Allumage instantané
 6 à 50 €
 Très bon IRC 100
 Dégagement de chaleur
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 INCANDESCENCE DOMESTIQUE : une fin programmée
 directive eco-conception & volonté nationale
calendrier prévisionnel (vote printemps 2009)

Sauf culot G9 et R7s


3 Equivalent ≥ ~ 80 W pour les lampes à incandescence
4 Equivalent ≥ ~ 65 W pour les lampes à incandescence
5 Equivalent ≥ ~ 45 W pour les lampes à incandescence
6 Equivalent ≥ ~ 7 W pour les lampes à incandescence
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 SOURCE A DECHARGE
La lumière est produite dans une enveloppe
enfermant un ou plusieurs gaz (vapeurs
métalliques). Lorsqu'une tension est appliquée, un
arc électrique se crée, excitant les atomes de gaz. On
distingue :

la photoluminescence l'électroluminescence
excitation des ions de mercure excitation des ions engendrant
produisant un rayonnement U.V. un rayonnement lumineux,
rendu visible par le matériau fonction de la pression et de la
fluorescent recouvrant l'enveloppe température du gaz
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 TUBES FLUORESCENTS
T5

T12

T8

 IRC 48 à 99

 Ballast
 Durée de vie 6 000 à 16 000 h

 Efficacité 50 à 104 lm/W


 Papillotement

 Choix des couleurs  Allumage non instantané


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 TUBES FLUORESCENTS (BALLASTS)

Ballast ferromagnétique Ballast électronique


 coût d'investissement faible  consommation faible
 robustesse  durée de vie du tube augmentée
 consommation importantes  gradation et/ou gestion possible
 compensation obligatoire  coût d'investissement important
 pollution harmonique
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Ballast Applications Remarques

prix fourniture moyen janvier 2008


Luminaire avec ballast B  Locaux allumés en  Permet uniquement allumage
ferromagnétique  C (interdit depuis 2005)
permanence extinction 20 €
Luminaires avec  Démarrage à froid (ou à  Locaux allumés en  Permet uniquement allumage
cathode froide) permanence extinction (maximum 3 fois par jour
ballasts électroniques
non gradable A3 60 €
(ou non-dimmable ou
sans gradation  Locaux à allumage fréquents
Démarrage à chaud (ou à  Couloirs, bureaux, etc.
cathode chaude)  Détecteurs de présence
A2
100 €

Luminaires avec  Analogique (1-10 volts)  Pour tous locaux  Variation de 3 à 100% du flux
ballasts électroniques  Utilisation de cellules photosensibles
gradable
A1 130 €
 Possibilité de détecteurs de présence
(ou dimmable ou avec
gradation
 Numérique (ou digital)  Pour tous locaux  Variation de 1 à 100% du flux

A1  Utilisation de cellules photosensibles 130 €


 Possibilité de détecteurs de présence

 DALI numérique ou digital  Pour tous locaux  Variation de 1 à 100% du flux


adressable
 Utilisation de cellules photosensibles
 A1
 Possibilité de détecteurs de présence
160 €
 Possibilité de communication du
luminaire vers la gestion
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 LAMPES FLUOCOMPACTES
Principe idem au tube
fluorescent avec "tube replié"

 Durée de vie 6000 à 16 000 h


 Allumage progressif
 Efficacité 40 à 87 lm/W
 Cycle d’allumage
 Bon IRC 76 à 98

 de 3 à 12 €  Ballast
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 LAMPE A DECHARGE

Vapeur de
sodium
Mercure

Iodure
métallique

 30 à 180 €

 Durée de vie 5 000 à 24 000 h


 Allumage avec temps d’amorçage
 Efficacité 10 à 205 lm/W
 explosion (iodure)
 IRC 25 à 85  Ballast
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 DIVERSES SOURCES
Lampe à induction Tubes néon

L.E.D.
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Eclairage des
lieux de travail II. Les sources d'éclairage artificiel

 LE BON CHOIX…SELON LE BESOIN

η
Sodium Éclairage Éclairage
Bon Basse Pression routier intérieur

Iodure
Sodium (quartz) Iodure
Haute Pression (céramique) Fluorescent
Mercure
Haute Pression
Moyen

incandescence
200 lm/W
IRC~0 12 lm/W
IRC~100
Faible

0 100 IRC
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lieux de travail PROGRESSION

I. LA LUMIERE
II. LES SOURCES D'ÉCLAIRAGE ARTIFICIEL

III. LES LUMINAIRES


IV. LE CONTEXTE REGLEMENTAIRE
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Eclairage des
lieux de travail III. Les luminaires

"Appareil servant à répartir, filtrer ou transformer la lumière émise d'une ou de plusieurs


lampes et comprenant, à l'exclusion des lampes elles-mêmes, toutes les pièces nécessaires
pour fixer et protéger les lampes et, éventuellement, les circuits auxiliaires ainsi que les
dispositifs de connexion au circuit d'alimentation" NF EN 12665

Le réflecteur : réfléchi la lumière émise par la source et la


(5)
dirige selon des directions préférentielles. (1)
Les ventelles : protègent l'œil des éblouissement. (2)
Le diffuseur : protège la source des influences externes liée à
l'emplacement. Il peut parfois jouer le même rôle que les
ventelles. (3)

La platine : permet la fixation des auxiliaires électriques. (4) (2)


(5)
L'armature : permet l'assemblage des différents composants (5)
du luminaire et la fixation. (5)
(1)

(3)
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lieux de travail III. Les luminaires

 VENTELLES ET DIFFUSEUR

les ventelles paraboliques les ventelles planes évitent la


évitent les réflexions sur les vue directe
écrans (basse luminance)

optique "lumière douce"

le diffuseur augmentent les degrés des


indices IP et/ou IK
(méthacrylate, verre trempé, etc.)
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 MODE DE POSE

suspendu
encastré
(tertiaire : hsp > 3m ;
industriel : hsp > 7 m)

apparent
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 DIFFUSION DE LA LUMIERE

INDIRECT
DIRECT

 rendement  répartition
 éblouissement  rendement
 répartition  exploitation
MIXTE

 répartition
  rendement
 exploitation
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 DIFFUSION DE LA LUMIERE
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lieux de travail III. Les luminaires

 RENDEMENT PHOTOMETRIQUE
rapport du flux lumineux émis par le luminaire au
flux nominal de la source

η s ⇒ η si & η ss ηs = rendement total du luminaire


ηsi = rendement de l'hémisphère inférieur
ηss = rendement de l'hémisphère supérieur

ηs = 0,69 ηs = 0,84
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lieux de travail III. Les luminaires

 RENDEMENT PHOTOMETRIQUE

classe photométrique : lettre


définissant la répartition du flux
ηsi = 62% lumineux (cf. NF C71-121)
ηss = 33% de A à J = éclairage direct
T = éclairage indirect
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Eclairage des
lieux de travail PROGRESSION

I. LA LUMIERE
II. LES SOURCES D'ÉCLAIRAGE ARTIFICIEL
III. LES LUMINAIRES

IV. LE CONTEXTE REGLEMENTAIRE


ELECTRICITE
Eclairage des
lieux de travail IV. Contexte réglementaire

 CODE DU TRAVAIL

L'éclairage doit être conçu et réalisé de manière à éviter


la fatigue visuelle, ainsi que les affectations de la vue
qui en résultent, et permettre de déceler les risques
perceptibles par la vue (article R.232-7-1)

→ Locaux affectés au travail et leurs dépendances


→ Espaces extérieurs où sont effectués des travaux
permanents
→ Zones et voies de circulation extérieures
empruntées pendant les heures de travail
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Eclairage des
lieux de travail IV. Contexte réglementaire

 CONSEQUENCES SUR LE MAITRE D'OUVRAGE

• Utilisation de la lumière naturelle


• Mise en œuvre de baies donnant sur l'extérieur et à
hauteur des yeux
• Pas de valeur minimale d'éclairement en lumière
naturelle
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Eclairage des
lieux de travail IV. Contexte réglementaire

 CONSEQUENCES SUR LE MAITRE D'OUVRAGE

Respect des valeurs


d'éclairement artificiel Protéger le travailleur contre les effets thermiques

Protéger le travailleur contre


l'éblouissement
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Eclairage des
lieux de travail IV. Contexte réglementaire

 CONSEQUENCES SUR LE MAITRE D'OUVRAGE


(CT R.235-2)

Faciliter l'accès aux organes de commande

Protéger le travailleur contre le


rayonnement solaire
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Eclairage des
lieux de travail Synthèse

NIVEAU D ’ECLAIREMENT
SUFFISANT
UNIFORMITE
LUMINOSITE

CHOIX
T° DE COULEUR CONFORT LIMITATION
VISUEL EBLOUISSEMENT

BON RENDU
DES COULEURS ABSENCE OMBRE
GÉNANTE
ABSENCE
REFLEXION

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