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I.1. Introduction
Un éclairage approprié sur le poste de travail permet d’améliorer la performance et la
disponibilité ainsi que le bien-être des employés, aussi bien pour le travail en équipe dans les grands
halls industriels que dans les secteurs spécifiques de fabrication. Un bon éclairage contribue à
optimiser les conditions de travail dans la production, à augmenter la motivation, à prévenir la
fatigue et à éviter les accidents du travail.
I.2. La nature de lumière
Au XVIIème siècle, deux scientifiques avaient des visons différents sur la nature de la
lumière, Isaac Newton a dit que la lumière est une particule et il propose sa « théorie
corpusculaire »- La lumière blanche est un mélange de 7 corpuscules (petites particules) de masses
différentes qui sont déviés différemment selon leur masse- afin d’expliquer ces phénomènes, mais
Christian Huygens a une autre opinion différente c’est que la lumière est une onde et que le
mouvement ne pouvant être accompagné d’aucun transport de matière, il est dû à des ondes.
Finalement l’autorité de Newton laisse la nature ondulatoire de côté durant plus d’un siècle.
La longueur d’onde de la lumière est le chemin parcouru par l’onde durant un temps T et vaut :
V
λ= [I.1]
f
𝛌 : longueur d’onde en m.
V : vitesse de la lumière en m/s.
f : fréquence en Hz.
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
Intensité lumineuse I :
Cette grandeur définit l’importance du flux lumineux émis dans une direction donnée par une
source et mesuré par un Goniophotomètre.
dΦ
I= [I.3]
dΩ
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
Luminance S :
C’est la brillance d'une surface éclairée ou d'une source lumineuse telle que perçue par l'œil
humain en candela par m² (cd/m²) et mesuré par un luminancemètre. [1]
E.ρ
L= [I.5]
π
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
Facteur de maintenance :
C’est un facteur appliqué au luminaire lors des calculs d’éclairement afin d’évaluer
l’éclairement maintenu, il tient compte de divers éléments qui ont un impact sur la quantité de
lumière. En règle générale, un facteur de maintenance de 0,72 est utilisé pour les sources aux
halogénures métalliques et de 0,8 pour celles au sodium haut pression. [3]
Facteur de dépréciation d :
Ce facteur tient compte de la diminution du flux lumineux avec le temps, causé par
L’appareil lui-même (vieillissement des sources), ou des facteurs extérieurs tels que l’atmosphère
du local plus ou moins chargé de poussière et la quantité de l’emplacement et de l’entretien de
l’installation. [3]
Rendement :
C’est le rapport entre le flux sortant de l’appareil et le flux émis par la source, ce rendement
dépend directement du fabriquant des luminaires, il varie entre 0,7 et 1. [3]
La durée de vie utile (ou économique) :
Indique le moment où il faut changer les lampes pour conserver une installation performante,
plus la durée de vie est longue et moins souvent la lampe aura besoin d’être remplacée, ce qui
signifie une réduction des coûts de maintenance, de collecte et de retraitement des lampes usagées.
Plan utile :
C’est la surface de référence constituée par un plan sur lequel s’effectue normalement le
travail. En éclairage intérieur, sauf indication contraire, ce plan est par définition horizontal et situé
à 0,85 m du sol. [1]
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
L’utilance U:
C’est le rapport du flux utile (reçu sur le plan utile) au flux total sortant des luminaires.
Фu
U= [I.7]
Фt
b) Eclairage indirect :
3∗a∗b
K = 2∗(h+h′) (a+b) [I.9]
3. Facteur de réflexion d’une surface : C’est le rapport du flux lumineux réfléchi au flux
incident. Ce facteur précise l’aptitude d’une surface à réfléchir la lumière incidente. [1]
Peintures % Matériaux %
Blanc 75 Plâtre 85
Crème 70 Pierre de taille 50
Jaune 50 Ciment 40
Vert claire 45 Brique rouge 20
Gris à 25% de noire 35 Bois : -érable 40
Rouge 25 -chêne 20
Vert foncé 20 -acajou 10
La classe photométrique :
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
Et voilà une comparaison entre les deux types de lampes halogènes et à incandescence standard :
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
Les tubes fluorescents : Ils sont disponibles dans plusieurs qualités, principalement, les tubes de
luxe et les tubes économiques. Les tubes fluorescents ont une efficacité lumineuse très supérieure à
celles des lampes à incandescence et une durée de vie de l’ordre de 10 000 heures.
Les lampes fluorescentes compactes : La lampe fluorescente compacte (LFC) ou lampe basse
consommation fonctionne selon le même principe que les tubes fluorescents. Elle bénéficie de ce
fait des caractéristiques propres à l’éclairage fluorescent, efficacité lumineuse et longues durée de
vie (environ 8 000 heures), avec deux avantages qui sont la compacité et l’intégration des starters et
ballast dans le culot de la lampe. Ces deux dernières caractéristiques permettent de remplacer une
lampe à incandescence par une LFC sans modification du luminaire ou de l’alimentation électrique,
et ainsi améliorer sensiblement l’efficacité lumineuse. [5]
I.5.3. Les lampes à décharge :
L’application d’une tension électrique provoque l’ionisation d’un milieu gazeux comportant des
vapeurs métalliques, l’émission de la lumière résulte de l’excitation des atomes par chocs
électriques. Ces lampes sont toujours associées à un ballast pour limiter le courant de décharge, en
plus il faut prévoir un autre appareil destiné à faciliter l’amorçage.
La famille des lampes à décharge comporte :
Les lampes à vapeur de mercure : Aussi appelés ballons fluorescents, fonctionnent selon un
principe semblable à celui des tubes fluorescents, mais la vapeur de mercure est sous une pression
élevée. Une partie du rayonnement est émis directement par le gaz et une autre par 1’intermédiaire
des poudres fluorescentes. Elles ont une durée de vie importante mais une efficacité lumineuse
limitée et disponibles dans une gamme de puissance de 50 à 1000 W, et principalement destinées à
l’éclairage public extérieur.
Les lampes aux halogénures métalliques : Elles utilisent la technologie des lampes à décharge au
mercure mais avec des performances améliorées provenant de l’addition de composés halogènes
(iodures). Ceux-ci entrainent un cycle de régénération qui permet d’obtenir des quantités et qualités
de lumière supérieures à ce que produirait le mercure seul. [5]
Les lampes à vapeur de sodium : C’est les lampes à décharge qui donnent le maximum
d’efficacité lumineuse. Elles comportent deux types selon la pression de vapeur de sodium :
La lampe de sodium à haute pression : elle émet une lumière jaune ce qui lui confère une
grande efficacité lumineuse.
La lampe de sodium à basse pression : elle émet une lumière monochromatique orange, elle a
la plus haute efficacité lumineuse de toutes les lampes, mais avec un très mauvais indice de
rendu des couleurs. [5]
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
électrique, il ne joue aucun rôle de sécurité et, par conséquent, est toujours associé à un appareil de
protection, comme des fusibles ou un disjoncteur.
L’interrupteur est conçu pour supporter un court-circuit pendant une brève durée, le temps que le
disjoncteur ou les fusibles jouent leur rôle. Les modes d’allumage les plus fréquents sont :
Le montage simple allumage : c’est le système qui convient aux bureaux et locaux à usage privé,
il nous permet d’allumer ou éteindre un ou plusieurs points d'allumage à partir d'un seul endroit et
nous offre une autonomie d’utilisation. [5]
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
Le télérupteur : pour allumer ou éteindre une ou plusieurs lampes à partir de plus de deux
endroits différents, on l’utilise souvent dans les couloirs.
Figure I.9 : Le télérupteur
Le montage pour sonnerie : les sonneries de porte sont généralement en mode filaire et alimentée
en très basse tension (moins de 24 V). Le transformateur est placé à l'intérieur de la maison, par
exemple dans le tableau de répartition.
La minuterie : pour commander l'allumage ou l'extinction automatique (au bout d'un temps
déterminé) d'un ou plusieurs points d'allumage à partir d'un ou plusieurs endroits différents (par
exemple dans un couloir). [5]
Éventuellement un circuit électrique d'alarme : détecteur d'incendie, détecteur d'intrusion….etc.
Pour notre projet on utilise un simple allumage pour les bureaux et les petits locaux avec une
entrée, un va et vient pour les locaux qui ont deux entrées et un télérupteur pour les couloirs
(Annexe I).
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
• Nature de l'activité
Le local • Dimensions
• Couleurs des murs et du plafond et sol
• Fixé au plafond
Appareils • Suspendu
d'éclairage • Encastré
Détermination du
Relevé du facteur
niveau
d’utilance sur les Calcul du flux
d’éclairement
tableaux total ϕtot
nécessaire pour le
d’utilisation
local étudié
Calcul de l’indice
Détermination du
du local K et du Emplacement des
facteur de
facteur de luminaires
réflexion
suspension J
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
1 1 1
d = Fe + F1 + Fa [I.11]
Facteur d’empoussiérement D1 :
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
Facteur de dépréciation D2 :
D’après les valeurs de K, on peut avoir la classe du luminaire selon le tableau normalisé I.3 :
Classe J.
Facteur de suspension J
Pour le calcul de rapport de suspension on a utilisé des luminaires encastrés ; donc h’= 0 d’où
J = 0.
4. Détermination du facteur de réflexion :
a) Les couleurs de ses parois ;
b) Coefficients de réflexion ;
c) Teintes.
Le tableau ci-dessous nous donne les coefficients à appliquer :
Très clair Clair Moyen sombre Nul
Plafond 8 7 5 3 0
Murs 7 5 3 1 0
Plan utile 3 3 1 1 0
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
Donc : U = 0,46
7. Calcul du flux total ФT :
Connaissant tous les paramètres de la pièce, l’éclairement nécessaire, le rendement des luminaires
choisis, ayant trouvé l’utilance et le facteur de dépréciation, nous pouvons calculer le flux lumineux
total que devront fournir les sources lumineuses d’après l’équation [I.2] :
500 × 14.29 × 1.32
ФT = = 24121.22 lm
0.85 × 0.46
Donc : N = 5 luminaires.
9. Emplacement des luminaires : Avoir de nombreux luminaires c’est bien, savoir les placer dans
son intérieur c'est mieux. Les luminaires n’ont que des avantages, ils apportent de la lumière et
de la chaleur. Les luminaires ont aussi le pouvoir d’agrandir une pièce, de mettre en valeur des
meubles ou de modifier les coloris de la décoration.
D’après le tableau ci-dessous la distance maximale entre deux luminaires est :
DM ≤ 6.44
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
Distance Maximale DM
Classe des luminaires
entre deux luminaires
A DM ≤ 1*h
B DM ≤ 1,1*h
F1 C DM ≤ 1,3*h
D DM ≤ 1,6*h
E DM ≤ 1,9*h
F DM ≤ 2*h
G DM ≤ 2*h
F2 H DM ≤ 1,9*h
I DM ≤ 2*h
J DM ≤ 2,3*h
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
Les types de luminaires utilisés dans notre projet sont représentés dans le tableau suivant :
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
Son but est d'augmenter l'efficacité des activités humaines pendant le temps sombre et de rendre la
production, efficaces, sûrs, sécurisés et confortables.
Dans notre projet, on a choisi des luminaires Philips SGP6 11CUR 1XCPO de 140W pour
notre site contenant des bâtiments électriques et administratifs, espace vert et parking.
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
Il est obligatoire aux sorties des salles et dans les dégagements (couloir, escalier, hall). [2]
Une prise électrique est un connecteur permettant de relier les appareils domestiques ou
industriels au électrique, seules les prises disposants d’un contact pour les conducteurs de protection
de mises à la terre sont autorisées. Les prises normalisées ont un système qui obstrue les alvéoles en
cas de non-utilisation pour éviter toute introduction d’objets par un enfant.
Prises normalisées :
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
Tous les circuits alimentant des prises de courant sont protégés par un dispositif différentiel à haute
sensibilité 30 mA.
Chaque circuit de prises de 16 A peut alimenter au minimum huit points d’utilisation lorsque la
section des conducteurs est de 2,5 mm². Un circuit de prises de courant est protégé contre les courts-
circuits et les surintensités par un disjoncteur.
Des prise (phase + neutre + terre) encastrée de 10A - 16A/220V pour les bureaux, atelier,
stockage pièces lourdes et légères, local BT, local batterie, tisanerie, salle contrôle, archives,
secrétariat et salle de réunion.
Des prises triphasées 32A/380V pour poste d’évacuation, local de dépotage et local auxiliaire
mécanique.
Des sèches mains : Pour sanitaires et vestiaires douche.
L’implantation des circuits d’éclairage et des prises de courant a été réalisée sur AutoCad
(Annexe I).
I.11. Conclusion
Ce chapitre nous a permis tout d’abord de connaitre les principes et les lois relatives à
l’éclairage ainsi les différents technologies et types des lampes et la maîtrise du logiciel DIALUX,
avec qui on peut simuler l'éclairage à l'intérieur et à l'extérieur des pièces, de calculer et de vérifier
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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage
tous les paramètres de nos installations d’éclairage, aussi bien que logiciel AutoCad, avec qui on
dessiner les plans d’implantations et on finit avec l’implantation des prises de courant.
Finalement, l'objective de notre étude et d’offrir un confort visuel et une bonne exécution des
tâches sans fatigue visuelle excessive, la visibilité des objets et des obstacles, tout en assurant les
conditions précédentes.
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