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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage

I.1. Introduction
Un éclairage approprié sur le poste de travail permet d’améliorer la performance et la
disponibilité ainsi que le bien-être des employés, aussi bien pour le travail en équipe dans les grands
halls industriels que dans les secteurs spécifiques de fabrication. Un bon éclairage contribue à
optimiser les conditions de travail dans la production, à augmenter la motivation, à prévenir la
fatigue et à éviter les accidents du travail.
I.2. La nature de lumière
Au XVIIème siècle, deux scientifiques avaient des visons différents sur la nature de la
lumière, Isaac Newton a dit que la lumière est une particule et il propose sa « théorie
corpusculaire »- La lumière blanche est un mélange de 7 corpuscules (petites particules) de masses
différentes qui sont déviés différemment selon leur masse- afin d’expliquer ces phénomènes, mais
Christian Huygens a une autre opinion différente c’est que la lumière est une onde et que le
mouvement ne pouvant être accompagné d’aucun transport de matière, il est dû à des ondes.
Finalement l’autorité de Newton laisse la nature ondulatoire de côté durant plus d’un siècle.
La longueur d’onde de la lumière est le chemin parcouru par l’onde durant un temps T et vaut :
V
λ= [I.1]
f

𝛌 : longueur d’onde en m.
V : vitesse de la lumière en m/s.
f : fréquence en Hz.

I.3. Définitions et exigences relatives à l’éclairage


Avant d’entamer l’étude, nous étions amenés à définir plusieurs paramètres :
 Flux lumineux ΦT :
C’est la quantité d’énergie émise par une source lumineuse sous forme de rayonnement
visible dans toutes les directions par unité de temps en lumen (lm) et mesuré par une sphère
intégratrice. [1]
E.S.d
Φ𝑇 = [I.2]
η.U

ΦT : le flux lumineux total en lm E : Eclairement moyen en lux


S : Surface du plan utile en m² U : Utilance
η : rendement de luminaire d : Facteur de dépréciation

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 Intensité lumineuse I :
Cette grandeur définit l’importance du flux lumineux émis dans une direction donnée par une
source et mesuré par un Goniophotomètre.

I= [I.3]

𝐝𝚽 : L'angle solide contenant la direction donnée, en stéradians (str).


𝐝𝛀 : Flux lumineux émis par la lampe.
 Eclairement lumineux E :
C’est le quotient du flux lumineux reçu par un élément d’une surface par l’aire de cet élément.
Il caractérise la quantité de lumière reçue par unité de surface en Lux (lx), mesuré par un
luxmètre. [1]
Φ
E= [I.4]
𝑆

Φ : flux lumineux émis par la lampe.


S : l’air de la surface éclairée en m2

Figure I.1 : L’éclairement lumineux


 Efficacité lumineuse :
C’est un facteur prépondérant dans le choix d’une lampe en éclairage intérieur, son unité
lm/W, il indique la proportion des lumens sortant du luminaire par rapport aux lumens émis
initialement par la source lumineuse, on distingue :
1) L’efficacité lumineuse : quotient du flux lumineux émis par la puissance consommée (par la
lampe seule).
2) L’efficacité lumineuse globale : quotient du flux lumineux émis par la lampe, par la somme
des puissances consommées par la lampe et son appareillage. L’utilisation d’une lampe
d’efficacité lumineuse élevée diminue à la fois le coût d’installation (Puissance, mise en
œuvre) et les dépenses de fonctionnement (énergie consommée).

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 Luminance S :
C’est la brillance d'une surface éclairée ou d'une source lumineuse telle que perçue par l'œil
humain en candela par m² (cd/m²) et mesuré par un luminancemètre. [1]
E.ρ
L= [I.5]
π

ρ : facteur de réflexion de la paroi

Figure I.2: Surface lumineuse


 Contraste :
C’est l’appréciation subjective de la différence d’apparence entre deux parties du champ
visuel vues simultanément ou successivement. Il peut s’agir d’un contraste de couleur, d’un
contraste de luminance. [1]
 Facteur d'uniformité :
C’est le rapport entre l’éclairement minimum (Emin) et l’éclairement moyen (Emoy). Il est
important d'équilibrer correctement les niveaux d'éclairement dans les zones de travail et les zones
environnantes immédiates afin d'obtenir une uniformité de luminance (ce que l'œil perçoit de la
lumière) dans le champ visuel. D'importantes variations de luminance peuvent entraîner une fatigue
ou un stress et donc un champ visuel inconfortable.
Emin
Uniformité = 𝐸𝑚𝑜𝑦 [I.6]

 Indice de rendu de couleur IRC ou Ra :


Il permet d’évaluer la capacité de la source lumineuse à rendre correctement la couleur des
objets/surfaces qu’elle éclaire. Un IRC de 0 indique que la source est monochromatique (une seule
longueur d’onde) et qu’elle n’a donc pas un bon rendu de couleur, un IRC s’approchant de 100
signifie que toutes les couleurs sont bien rendues, le bleu apparaît bleu, le jaune apparaît jaune...etc.
[2]
L’indice de rendu de couleur est caractérisé dans ce tableau avec des exemples d’application :

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Qualité désirée Ra Exemples d’application


Appréciation aussi exacte que possible des Contrôle, laboratoire, industrie
couleurs primordiales. Ra > 90 textile et imprimerie…etc.
Excellent rendu des couleurs.
Rendu des couleurs de bonne qualité. Ra > 80 Certains ateliers, bureaux,
Eclairage agréable recherché. écoles et magasin de vente.
Ra > 70
Rendu des couleurs acceptable
Rendu des couleurs médiocre mais secondaire. 60 < Ra < 90 Industrie : ateliers, mécanique.

Aucune exigence de rendu des couleurs Industrie : fonderies


Ra < 60 -grosse mécanique
-magasins de stockage

Tableau I.1 : Indice de rendu des couleurs


 Température de couleur :
C’est la couleur apparente de la lumière émise par une source. Elle est mesurée en degré
kelvin (k) qui permet de classer les lampes en :

Teintes Aspect Température de couleur Tcp


Chaudes Blanc chaud (Jaune-Orangé) Tcp< 3300 k
Intermédiaires Blanc neutre 3300 k < Tcp< 5300 k
Froides Jaune (Blanc-Bleuté) Tcp> 5300 k

Tableau I.2 : Température de couleur de lumière


Plus la température de couleur est élevée, plus la lumière est "froide" plus elle se rapproche de la
lumière du jour. Au contraire, plus la température de couleur est basse, plus la lumière est
« chaude» mesuré par colorimètre comme le montre cette figure :

Figure I.3 : Température de couleur de lumière

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 Facteur de maintenance :
C’est un facteur appliqué au luminaire lors des calculs d’éclairement afin d’évaluer
l’éclairement maintenu, il tient compte de divers éléments qui ont un impact sur la quantité de
lumière. En règle générale, un facteur de maintenance de 0,72 est utilisé pour les sources aux
halogénures métalliques et de 0,8 pour celles au sodium haut pression. [3]
 Facteur de dépréciation d :
Ce facteur tient compte de la diminution du flux lumineux avec le temps, causé par
L’appareil lui-même (vieillissement des sources), ou des facteurs extérieurs tels que l’atmosphère
du local plus ou moins chargé de poussière et la quantité de l’emplacement et de l’entretien de
l’installation. [3]
 Rendement  :
C’est le rapport entre le flux sortant de l’appareil et le flux émis par la source, ce rendement
dépend directement du fabriquant des luminaires, il varie entre 0,7 et 1. [3]
 La durée de vie utile (ou économique) :
Indique le moment où il faut changer les lampes pour conserver une installation performante,
plus la durée de vie est longue et moins souvent la lampe aura besoin d’être remplacée, ce qui
signifie une réduction des coûts de maintenance, de collecte et de retraitement des lampes usagées.
 Plan utile :
C’est la surface de référence constituée par un plan sur lequel s’effectue normalement le
travail. En éclairage intérieur, sauf indication contraire, ce plan est par définition horizontal et situé
à 0,85 m du sol. [1]

Figure I.4 : Plan utile

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 L’utilance U:
C’est le rapport du flux utile (reçu sur le plan utile) au flux total sortant des luminaires.
Фu
U= [I.7]
Фt

Ф𝐮: Flux utile ;


Ф𝐭 : Flux totale.
Elle dépend de quatre facteurs :
1. L’indice du local : C’est un nombre représentatif de la géométrie de la partie du local entre le
plan utile et le plan des luminaires, il est donné par ces deux formules :
a) Eclairage direct, semi-direct ou mixte :
a∗b
K = h (a+b) [I.8]

b) Eclairage indirect :
3∗a∗b
K = 2∗(h+h′) (a+b) [I.9]

h : Hauteur des luminaires au-dessus du plan utile en m ;


h’ : Hauteur des suspensions des luminaires en m ;
a et b : Côtés du local en m.
D’après les valeurs de K, on peut avoir la classe de luminaires selon le tableau suivant [1] :
Classe Indice de forme
A > 4.5
B 3.5<K<4.5
C 2.75<K<3.5
D 2.25<K<2.75
E 1.75<K<2.25
F 1.4<K<1.75
G 1.12<K<1.4
H 0.9<K<1.12
I 0.7<K<0.9
J <0.7

Tableau I.3 : Classe et indice de forme de luminaires


2. Rapport de suspension J : C’est le rapport de la distance au plafond des luminaires de
l’installation à la distance du plafond au plan utile. Il est donné par la formule suivante :
𝐡′
𝐉 = (𝐡+𝐡′ ) [I.10]
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3. Facteur de réflexion d’une surface : C’est le rapport du flux lumineux réfléchi au flux
incident. Ce facteur précise l’aptitude d’une surface à réfléchir la lumière incidente. [1]

Peintures % Matériaux %
Blanc 75 Plâtre 85
Crème 70 Pierre de taille 50
Jaune 50 Ciment 40
Vert claire 45 Brique rouge 20
Gris à 25% de noire 35 Bois : -érable 40
Rouge 25 -chêne 20
Vert foncé 20 -acajou 10

Tableau I.4 : Facteur de réflexion des murs et plafond

 La classe photométrique :

La classe photométrique permet de caractériser la répartition du flux lumineux dans l'espace.


En milieu industriel, on utilise essentiellement l’éclairage direct du plus intensif au plus extensif,
classe de A à J.
I.4. Sources de lumière
I.4.1. Lumière naturelle :
Malgré l’utilisation intense de la lumière artificielle dans notre mode de vie, la source principale
de lumière reste la lumière de jour. Pour parler de la lumière du jour, il faut bien évidemment parler
du soleil et du ciel, mais aussi du sol extérieur et de l’environnement urbain.
I.4.2. Lumière artificielle :
L’éclairage représente 40 % de la quantité d’électricité consommée dans les bâtiments. La qualité
de l’éclairage (stabilité de la lumière et continuité de service) dépend de celle de l’énergie électrique
ainsi consommée. Les principales évolutions technologiques dans le domaine de l’éclairage sont
liées aux économies d’énergie, pour cette raison, les installations nouvelles sont équipées de lampes
à haut rendement lumineux. Un rayonnement lumineux artificiel peut-être produit à partir de
l’énergie électrique selon deux principes : l’incandescence et la luminescence. [4]
L’incandescence : C’est la production de lumière par élévation de température. Les niveaux
d’énergie sont en très grand nombre, et par conséquent, le spectre de rayonnement émis est continu.
Le cas le plus courant est un filament chauffé à blanc par la circulation d’un courant électrique.
L’énergie fournie est transformée en effet Joule et en flux lumineux.

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La luminescence : C’est le phénomène d’émission par la matière d’un rayonnement lumineux


visible ou proche du visible. Ainsi l’électroluminescence des gaz consiste au rayonnement lumineux
émis par un gaz soumis à une décharge électrique. [4]
I.5. Les technologies d’éclairage
Les sources lumineuses artificielles se répartissent en trois grandes familles technologiques :
I.5.1. Les lampes à incandescence :
Elles émettent de l’énergie lumineuse par le biais d’un filament métallique porté à incandescence
par la traversée d’un courant électrique.
Les lampes à incandescence standard : Ces lampes assurent aujourd’hui la quasi-totalité des
besoins d’éclairage dans le résidentiel, et une partie importante des besoins dans le tertiaire. Elles
sont disponibles dans une gamme de puissance très étendue et de multiples formes et apparences.
S’agissant d’un produit banalisé, leur prix de vente est très peu élevé, de nombreuses améliorations
ont été apportées à la lampe à incandescence depuis la lampe d’Edison.

Les lampes tungstène-halogènes : Les lampes tungstène-halogènes sont des lampes à


incandescence dont le filament fonctionne à plus haute température sans entrainer une accélération
de l’évaporation grâce à l’introduction de composés halogènes. L’augmentation de la température
de fonctionnement du filament se traduit aussi par une modification de la température de couleur, et
une lumière plus blanche que l’éclairage classique à incandescence. [5]

Et voilà une comparaison entre les deux types de lampes halogènes et à incandescence standard :

Incandescence standard Halogène


100W 100W
Flux nominal (lm) 1350 1600
Efficacité lumineuse (lm/W) 13.5 16
Durée de vie (heures) 1000 2000
Température de couleur (°K) 2380 2720
Indice de rendu de couleur 100 100

Tableau I.5: Comparaison des lampes à incandescence standard et halogènes


I.5.2. Les lampes fluorescentes :
La lumière est produite par la décharge d’un gaz excité par un courant électrique émis entre deux
électrodes. Le rayonnement émis est directement visible pour les lampes à décharge, alors qu’il
résulte d’une transformation d’un rayonnement ultraviolet par le biais de poudres fluorescentes.

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Les tubes fluorescents : Ils sont disponibles dans plusieurs qualités, principalement, les tubes de
luxe et les tubes économiques. Les tubes fluorescents ont une efficacité lumineuse très supérieure à
celles des lampes à incandescence et une durée de vie de l’ordre de 10 000 heures.
Les lampes fluorescentes compactes : La lampe fluorescente compacte (LFC) ou lampe basse
consommation fonctionne selon le même principe que les tubes fluorescents. Elle bénéficie de ce
fait des caractéristiques propres à l’éclairage fluorescent, efficacité lumineuse et longues durée de
vie (environ 8 000 heures), avec deux avantages qui sont la compacité et l’intégration des starters et
ballast dans le culot de la lampe. Ces deux dernières caractéristiques permettent de remplacer une
lampe à incandescence par une LFC sans modification du luminaire ou de l’alimentation électrique,
et ainsi améliorer sensiblement l’efficacité lumineuse. [5]
I.5.3. Les lampes à décharge :
L’application d’une tension électrique provoque l’ionisation d’un milieu gazeux comportant des
vapeurs métalliques, l’émission de la lumière résulte de l’excitation des atomes par chocs
électriques. Ces lampes sont toujours associées à un ballast pour limiter le courant de décharge, en
plus il faut prévoir un autre appareil destiné à faciliter l’amorçage.
La famille des lampes à décharge comporte :
Les lampes à vapeur de mercure : Aussi appelés ballons fluorescents, fonctionnent selon un
principe semblable à celui des tubes fluorescents, mais la vapeur de mercure est sous une pression
élevée. Une partie du rayonnement est émis directement par le gaz et une autre par 1’intermédiaire
des poudres fluorescentes. Elles ont une durée de vie importante mais une efficacité lumineuse
limitée et disponibles dans une gamme de puissance de 50 à 1000 W, et principalement destinées à
l’éclairage public extérieur.
Les lampes aux halogénures métalliques : Elles utilisent la technologie des lampes à décharge au
mercure mais avec des performances améliorées provenant de l’addition de composés halogènes
(iodures). Ceux-ci entrainent un cycle de régénération qui permet d’obtenir des quantités et qualités
de lumière supérieures à ce que produirait le mercure seul. [5]
Les lampes à vapeur de sodium : C’est les lampes à décharge qui donnent le maximum
d’efficacité lumineuse. Elles comportent deux types selon la pression de vapeur de sodium :
La lampe de sodium à haute pression : elle émet une lumière jaune ce qui lui confère une
grande efficacité lumineuse.
La lampe de sodium à basse pression : elle émet une lumière monochromatique orange, elle a
la plus haute efficacité lumineuse de toutes les lampes, mais avec un très mauvais indice de
rendu des couleurs. [5]
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Cette figure nous montre les différents technologies des lampes :

Sodium haute Sodium basse Fluorescent Incandescent


pression pression compact

Figure I.5 : Les différentes technologies des lampes


I.6. Types d’éclairage
La bonne adaptation d’un éclairage intérieur est la garantie de notre confort, de notre sécurité
mais également d’une consommation d’électricité bien maitrisée. On choisira donc un luminaire
d’intérieur en fonction du lieu où il sera posé, de son usage ou simplement notre humeur. En
fonction de la distribution photométrique on cite ces types suivant :
I.6.1. Eclairage direct :
La lumière est projetée directement du luminaire vers la surface de travail.
Avantages : Cet éclairage offre l’avantage de la simplicité et de l’économie :
Simplicité : il suffit de placer la lampe dans un réflecteur et de diriger la lumière sur la zone à
éclairer.
Économie : toute la lumière est dirigée sur le plan de travail. Pas de pertes de lumière sur les
plafonds ou les murs.
Inconvénient : Ce type d’éclairage a l’inconvénient de créer des contrastes très forts entre la source
et la surface à éclairer très brillantes et le reste de la pièce sombre. [5]
I.6.2. Eclairage indirect :
Une surface, le plafond ou les murs, est utilisée comme réflecteur pour diffuser la lumière.
Avantages : La diffusion de la lumière par le plafond et une répartition uniforme des luminances
offre une bonne protection contre l'éblouissement.
Inconvénients : Vu que la lumière est réfléchie avant d'atteindre la tâche à éclairer, ce mode
d'éclairage a un moins bon rendement et demande, à niveau d'éclairement égal, une puissance

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installée supérieure à celle du système direct.


I.6.3. Eclairage mixte :
Ce mode d’éclairage combine l’éclairage direct et l’éclairage indirect, la partie indirecte reste
toutefois dominante.
Avantages : Les avantages de ce mode d'éclairage sont identiques à ceux de l'éclairage indirect,
répartition uniforme et absence d'éblouissement. De plus, la partie directe crée des ombres
avantageuses et permet de réduire la luminance du plafond.
I.6.4. Éclairage à deux composantes :
Une première composante assure un éclairage général direct ou indirect de faible éclairement
(environ 300 lux sur le plan de travail), une deuxième composante assure l'appoint directement sur
la place de travail.
Avantages : Ce système est énergétiquement le plus intéressant, il associe un faible niveau
d'éclairement général et des luminaires ponctuels, en fonction des besoins.
Inconvénients : L’inconvénient de l'éclairage ponctuel est qu'il peut générer des contrastes, des
ombres marquées ainsi que des réflexions gênantes. [5]
Choix du type d’éclairage :
Le choix du luminaire se fait en fonction du type d’éclairage choisi a priori, ce type définissant la
répartition du flux lumineux dans l’espace, Le classement adopté s’appuie sur les trois répartitions
suivantes de base :
Très intensive lorsque le flux lumineux est dirigé vers un point précis de l’espace ;
Semi-intensive lorsque la situation est intermédiaire ;
Extensive lorsque le flux lumineux est diffusé dans un large faisceau. [5]

Tableau I.6 : Classement synthétique des luminaires.


I.7. Modes d’allumage
Un circuit électrique est un ensemble de conducteurs (fils) et de composants électriques
(prises, interrupteurs, éclairage, etc.) ou électroniques (appareils électroménagers) parcouru par un
courant. Un interrupteur assure la commande manuelle de l’ouverture et la fermeture d’un circuit

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électrique, il ne joue aucun rôle de sécurité et, par conséquent, est toujours associé à un appareil de
protection, comme des fusibles ou un disjoncteur.
L’interrupteur est conçu pour supporter un court-circuit pendant une brève durée, le temps que le
disjoncteur ou les fusibles jouent leur rôle. Les modes d’allumage les plus fréquents sont :
Le montage simple allumage : c’est le système qui convient aux bureaux et locaux à usage privé,
il nous permet d’allumer ou éteindre un ou plusieurs points d'allumage à partir d'un seul endroit et
nous offre une autonomie d’utilisation. [5]

Figure I.6 : Montage simple allumage


Le montage double allumage : il sert à allumer ou éteindre simultanément ou séparément deux
points d'allumage à partir d'un seul endroit.

Figure I.7 : Montage double allumage


Le montage va-et-vient : il permettant d'allumage et d'extinction d'une ou plusieurs lumières à
partir de deux interrupteurs éloignés l'un de l'autre. Nécessite deux interrupteurs de type va-et-vient.

Figure I.8 : Montage va-et-vient

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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage

Le télérupteur : pour allumer ou éteindre une ou plusieurs lampes à partir de plus de deux
endroits différents, on l’utilise souvent dans les couloirs.
Figure I.9 : Le télérupteur
Le montage pour sonnerie : les sonneries de porte sont généralement en mode filaire et alimentée
en très basse tension (moins de 24 V). Le transformateur est placé à l'intérieur de la maison, par
exemple dans le tableau de répartition.
La minuterie : pour commander l'allumage ou l'extinction automatique (au bout d'un temps
déterminé) d'un ou plusieurs points d'allumage à partir d'un ou plusieurs endroits différents (par
exemple dans un couloir). [5]
Éventuellement un circuit électrique d'alarme : détecteur d'incendie, détecteur d'intrusion….etc.

 Pour notre projet on utilise un simple allumage pour les bureaux et les petits locaux avec une
entrée, un va et vient pour les locaux qui ont deux entrées et un télérupteur pour les couloirs
(Annexe I).

I.8. Méthodologie et dimensionnement d’un projet d’éclairage


Partant d’un local à éclairer dont on connaît les dimensions, la couleur des murs et la nature
des tâches qui y seront accomplies, le projet consiste à trouver le type, le nombre et la disposition
des luminaires nécessaires pour réaliser un éclairage convenable, tant du point de vue quantitatif
que du point de vue qualitatif. On fait la méthodologie d’un projet d’éclairage en deux parties,
l’éclairage intérieur et l’éclairage extérieur :

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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage

I.8.1. Eclairage intérieur


Calcul manuel :
 Paramètres à prendre en compte :

• Nature de l'activité
Le local • Dimensions
• Couleurs des murs et du plafond et sol

• Les lampes à incandescence


Technologie • Les lampes fluorescentes
de lampes • Les lampes à décharge

• Fixé au plafond
Appareils • Suspendu
d'éclairage • Encastré

Figure I.10 : Récapitulatif des paramètres de calcule manuel


 Une méthodologie de dimensionnement comporte les étapes suivantes :

Détermination du
Relevé du facteur
niveau
d’utilance sur les Calcul du flux
d’éclairement
tableaux total ϕtot
nécessaire pour le
d’utilisation
local étudié

Détermination du Détermination de Détermination du


facteur de la classe nombre de
dépréciation d photométrique luminaires N

Calcul de l’indice
Détermination du
du local K et du Emplacement des
facteur de
facteur de luminaires
réflexion
suspension J

Figure I.11 : Récapitulatif de méthodologie.


 Pour notre projet, on va prendre comme exemple le calcul manuel d’un bureau du bâtiment
administratif :
1. Détermination du niveau d’éclairement : La nature de l’activité impose une quantité, ainsi
qu’une qualité d’éclairement, un tableau nous renseignera sur le nombre de « Lux »
nécessaires aux différentes tâches. [6]

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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage

Tableau I.7 : Eclairements moyens en service recommandés


 D’après le tableau normalisé on prend 500 lux pour un bureau.
2. Détermination du facteur de dépréciation d : Il tient compte de la baisse du flux lumineux,
du niveau d’empoussiérage des lampes et du luminaire, de l’altération des couleurs des parois
du local, il varie selon l’activité dans ce local. A défaut de précisions, l’on pourra prendre les
coefficients ci-contre donnés par I’A.F.E (Association Française de l’Eclairage) :
a) Méthode classique :

1 1 1
d = Fe + F1 + Fa [I.11]

Faible Moyen Fort


Facteur d’empoussiérement Fe
0.95 0.85 0.75
Facteur de vieillissement des lampes Incandescence Halogène Fluorescence Décharge
F1 0.9 0.95 0.85 0.9
Luminaire courant Luminaire spéciale
Facteur d’altération du luminaire Fa
0.85 0.95

Tableau I.8 : La méthode classique de facteur de dépréciation d


b) Méthode simplifiée :
d = D1*D2 [I.12]

 Facteur d’empoussiérement D1 :

D1 1.1 1.25 1.4


Etat Faible Moyen Fort

Tableau I.9 : coefficient D1

 D’après le tableau I.9 on prend D1=1.1.

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 Facteur de dépréciation D2 :

Incandescence courante 1.1


Incandescence aux halogènes 1
Tube fluorescent 1.2
Vapeur de mercure ballon fluorescent 1.2
Halogènes métalliques 1.35
Vapeur de sodium 1.1

Tableau I.10 : Coefficient D2


D’après le tableau I.10 on prend D2 = 1.2, on appliquant la formule de l’équation [I.10] pour notre
exemple : d =1.1×1.2 = 1.32
3. Calcul de l’indice de local K et du facteur de suspension J :
 Indice de local K
3.5×4.1
On appliquant la formule de l’équation [I.8] pour notre exemple : K = 2.8×(3.5+4.1) = 0.67

 D’après les valeurs de K, on peut avoir la classe du luminaire selon le tableau normalisé I.3 :
Classe J.
 Facteur de suspension J
 Pour le calcul de rapport de suspension on a utilisé des luminaires encastrés ; donc h’= 0 d’où
J = 0.
4. Détermination du facteur de réflexion :
a) Les couleurs de ses parois ;
b) Coefficients de réflexion ;
c) Teintes.
Le tableau ci-dessous nous donne les coefficients à appliquer :
Très clair Clair Moyen sombre Nul
Plafond 8 7 5 3 0
Murs 7 5 3 1 0
Plan utile 3 3 1 1 0

Tableau I.11 : les différents coefficients à appliquer


 Dans notre étude, on a les caractéristiques suivantes :
Plafond : 70 % ; Murs : 70 % ; Plan utile : 30 %
D’après le tableau ci-dessus l’indice de réflexion est : 773.

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5. Recherche de la classe photométrique : Il y a des luminaires qui engendrent des cônes


lumineux très évasés, d’autres très étroits. Ce critère permet de construire 5 catégories de
luminaires. La répartition photométrique est caractérisée par les flux repérés de F1 à F5
conformément à la norme NF C 71-120. D’après cette norme les luminaires sont répartis en 20
classes repérées de A à T. [7]

Classe Catégories de luminaire


A, B, C, D, E F1 (Direct Intensif)
F, G, H, I, J F2 (Direct Extensif)
K, L, M, N F3 (Demi-Direct)
O, P, Q, R, S F4 (Mixte)
T F5 (Indirecte)

Tableau I.12: La classe photométrique du luminaire


 On a choisi la classe J du luminaire donc d’après le tableau I.13 la catégorie de luminaire est
F2 direct extensif afin d’assurer une bonne diffusion de la lumière.
 Choix de la source de lumière : Le choix des types de luminaire se fait en fonction des besoins
en éclairage des locaux. Nous avons opté pour des lampes fluorescentes dans le but d’avoir un
niveau d’éclairement satisfaisant.

Figure I.12 : Luminaire encastré à grille avec lampe fluorescentes


6. Facteur d’utilance : La détermination de l’utilance dépend de trois facteurs qui sont :
J = 0, K = 0.67 donc en prend le tableau pour K = 0.6 et la Classe J.
 Dans notre cas la valeur de l’indice du locale et arrondi à 0.6 donc on prend le tableau de
l’utilance pour K = 0.6 :

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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage

Tableau I.13 : Tableau d’utilance

 Donc : U = 0,46
7. Calcul du flux total ФT :
Connaissant tous les paramètres de la pièce, l’éclairement nécessaire, le rendement des luminaires
choisis, ayant trouvé l’utilance et le facteur de dépréciation, nous pouvons calculer le flux lumineux
total que devront fournir les sources lumineuses d’après l’équation [I.2] :
500 × 14.29 × 1.32
ФT = = 24121.22 lm
0.85 × 0.46

8. Détermination du nombre de luminaire N : On détermine le nombre de sources lumineuses


par la formule suivante :
Фt 24121.22
N = Фu = = 5.36 [I.13]
4500

ΦT : Flux lumineux total en lm

Φu : Flux lumineux unitaire (d’une seule source lumineuse) en lm

 Donc : N = 5 luminaires.
9. Emplacement des luminaires : Avoir de nombreux luminaires c’est bien, savoir les placer dans
son intérieur c'est mieux. Les luminaires n’ont que des avantages, ils apportent de la lumière et
de la chaleur. Les luminaires ont aussi le pouvoir d’agrandir une pièce, de mettre en valeur des
meubles ou de modifier les coloris de la décoration.
D’après le tableau ci-dessous la distance maximale entre deux luminaires est :
 DM ≤ 6.44

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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage

Distance Maximale DM
Classe des luminaires
entre deux luminaires
A DM ≤ 1*h
B DM ≤ 1,1*h
F1 C DM ≤ 1,3*h
D DM ≤ 1,6*h
E DM ≤ 1,9*h
F DM ≤ 2*h
G DM ≤ 2*h
F2 H DM ≤ 1,9*h
I DM ≤ 2*h
J DM ≤ 2,3*h

Tableau I.14 : Les coefficients d’inter distance des luminaires


Calcul avec le logiciel DIALUX :
L’étude de l’éclairement demande une attention particulière afin d’assurer une ambiance lumineuse
adaptée au niveau d’éclairement et au profil ergonomique de l’activité.
La note de calcul d’éclairement se fait par des outils de calcul et de simulation. Nous avons choisi
DIALUX, qui est un logiciel pour la conception et le dimensionnement de l’éclairage intérieur et
exterieur.
 Pour notre projet, on va prendre comme exemple le calcul avec logiciel DIALUX d’un bureau
du bâtiment administratif pour comparer les résultats avec le calcul manuel :
Dans la fenêtre calcul et résultat, on trouvera toute information introduite, ainsi les calculs obtenus
par ce logiciel comme le montre la figure ci-dessous :

Figure I.13 : Résumé de calcul d’éclairement de bureau

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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage

Figure I.14 : Implantation et répartition des luminaires en 3D


Comparaison des résultats :
La méthodologie théorique qu’on a suivie pour calculer la quantité des luminaires à installer
s’avère importante tant qu’il nous permet de connaitre la fonction de base adaptée pour la note de
calcul du logiciel DIALUX. On a illustré cette partie par un exemple qui vérifie les résultats trouvés
théoriquement avec ceux retrouvés avec le logiciel DIALUX, afin d’en déduire en fin de compte
que les résultats restent similaires avec une petite différence de 1 luminaire.
 La méthode de calcul avec le logiciel DIALUX et les résultats qu’on a obtenue sont présentés
dans l’annexe I.
 L’importation et l’exportation des plans d’architectures et des fichiers DIALUX se font à partir
de logiciel AUTOCAD (Annexe I).
 Le câblage des luminaires s’effectue aussi avec le logiciel AUTOCAD (Annexe I).

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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage

 Les types de luminaires utilisés dans notre projet sont représentés dans le tableau suivant :

Types de luminaire Emplacement

Spot Philips RS140B Sanitaires, vestiaires


1×LED6-32-/827 douches, circulation.

Luminaire Philips TMS028 Local batterie, local BT,


1×TL-D36W HFP-451 atelier, stockage pièces
Lourdes et légères, poste
d’évacuation, local
mécanique.

Luminaire Philips TMS028


2×TL-D36W HFP-451 Lavage.

Luminaire Philips TBS528 Bureau, salle de briefing,


4×TL5-14W HFE M2-827 archives, salle de réunion,
secrétariat.

Luminaire Philips FBS105 Tisanerie, salle contrôle,


1×PL-L36W HFP A-827 salle d’équipement de
l’intervention, salle de
surveillance.

Luminaire Philips TCS165


2×TL5-35W HFP M1-827 Local de dépotage.

Tableau I.15: Types des luminaires utilisés

I.8.2. Eclairage extérieur


La lumière pendant la journée est différente de la façon dont elle se voit venir la nuit. Il est plus
important d'avoir un éclairage approprié pendant la nuit, surtout dans les espaces extérieurs.
L'éclairage extérieur est également important comme l’éclairage intérieur, il devrait être propre et
fonctionnel, pour fournir une atmosphère relaxante et dans le même temps de sécurité et de plaisir.

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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage

Son but est d'augmenter l'efficacité des activités humaines pendant le temps sombre et de rendre la
production, efficaces, sûrs, sécurisés et confortables.
 Dans notre projet, on a choisi des luminaires Philips SGP6 11CUR 1XCPO de 140W pour
notre site contenant des bâtiments électriques et administratifs, espace vert et parking.

Figure I.15 : Eclairage extérieur en 3D

I.9. Eclairage de secours et de sécurité

I.9.1.Eclairage de secours : L’alimentation normale de l’installation est assurée par le réseau


SONELGAZ, un groupe électrogène à démarrage automatique sans coupure permet l’alimentation
en secours en cas de panne. L’équipement nécessaire à la permutation des secours est installé dans
le tableau général basse tension. [1]

I.9.2.Eclairage de sécurité : En plus de l’éclairage artificiel, il est nécessaire de réaliser un


éclairage de sécurité au niveau des établissements, il doit être réaliser par des blocs autonomes et
doit permettre l’évacuation sûre et facile du public vers l’extérieur lorsque l’éclairage normal est
défaillant. L’éclairage de sécurité assure les deux fonctions suivantes :

1) Éclairage de balisage (d’évacuation) : Doit permettre à toutes personnes d’accéder à


l’extérieure de locale à l’aide de foyer lumineux assurant :
 La reconnaissance des obstacles (marches, décrochements….etc.) ;
 L'indication des changements de direction ;
 Signalisation des cheminements et issus.

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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage

Il est obligatoire aux sorties des salles et dans les dégagements (couloir, escalier, hall). [2]

Figure I.16 : Eclairage de sécurité

2) Éclairage d’ambiance (Anti-panique) : Destinés aux locaux recevant un grand nombre


de personnes. Il doit assurer un éclairement uniforme sur toute la surface du local pour
permettre une bonne visibilité et éviter toute panique, et pour l’implantation c’est
conseiller a respecté :
 La distance entre 2 blocs est de quatre fois la hauteur du local ;
 Il faut choisir des blocs fluorescents. [2]
 L’implantation des circuits d’éclairage de sécurité a été réalisée sur AutoCad (Annexe I).

I.10. Les prises de courant

Une prise électrique est un connecteur permettant de relier les appareils domestiques ou
industriels au électrique, seules les prises disposants d’un contact pour les conducteurs de protection
de mises à la terre sont autorisées. Les prises normalisées ont un système qui obstrue les alvéoles en
cas de non-utilisation pour éviter toute introduction d’objets par un enfant.

Prises normalisées :

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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage

Hauteur minimale des prises de courant :

Tous les circuits alimentant des prises de courant sont protégés par un dispositif différentiel à haute
sensibilité 30 mA.

Chaque circuit de prises de 16 A peut alimenter au minimum huit points d’utilisation lorsque la
section des conducteurs est de 2,5 mm². Un circuit de prises de courant est protégé contre les courts-
circuits et les surintensités par un disjoncteur.

 Dans notre projet nous avons opté pour :

 Des prise (phase + neutre + terre) encastrée de 10A - 16A/220V pour les bureaux, atelier,
stockage pièces lourdes et légères, local BT, local batterie, tisanerie, salle contrôle, archives,
secrétariat et salle de réunion.
 Des prises triphasées 32A/380V pour poste d’évacuation, local de dépotage et local auxiliaire
mécanique.
 Des sèches mains : Pour sanitaires et vestiaires douche.

 L’implantation des circuits d’éclairage et des prises de courant a été réalisée sur AutoCad

(Annexe I).

I.11. Conclusion

Ce chapitre nous a permis tout d’abord de connaitre les principes et les lois relatives à
l’éclairage ainsi les différents technologies et types des lampes et la maîtrise du logiciel DIALUX,
avec qui on peut simuler l'éclairage à l'intérieur et à l'extérieur des pièces, de calculer et de vérifier

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Chapitre I : Méthodologie et dimensionnement d’un système d’éclairage

tous les paramètres de nos installations d’éclairage, aussi bien que logiciel AutoCad, avec qui on
dessiner les plans d’implantations et on finit avec l’implantation des prises de courant.
Finalement, l'objective de notre étude et d’offrir un confort visuel et une bonne exécution des
tâches sans fatigue visuelle excessive, la visibilité des objets et des obstacles, tout en assurant les
conditions précédentes.

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