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Objectifs du chapitre :
Ce chapitre vise à rappeler à l’élève les différentes étapes suivantes dans l’électrification d’un local :
Choisir le niveau d’éclairement pour local précis
Choisir le système d’éclairage et le type de source
Calcul du flux total nécessaire pour obtenir l’éclairement souhaité
Déterminer le nombre et les caractéristiques des sources ou des luminaires
Repartir les luminaires.
I- Introduction.
L’électrification d’un local ne peut conduire à un résultat correct sur le plan du rendement
énergétique, du confort visuel et de l’esthétique, que si elle est précédée d’une étude théorique dite
« d’avant projet d’éclairage » qui vise à :
Choisir le niveau d’éclairement
Choisir le système d’éclairage et les types de sources lumineuses
Déterminer le flux total
Déterminer le nombre et les caractéristiques des sources
Repartir les sources lumineuses.
L’éclairement nécessaire pour effectuer une tâche dans les meilleurs conditions de confort visuel et
d’esthétique dépend :
De la nature du local
Des dimensions apparentes des objets à observer
Du degré de contraste de couleur entre l’objet à éclairer et l’entourage immédiat (on distingue : le
contraste fort (noir sur blanc) ; contraste moyen (jaune sur blanc) ; contraste faible (marron sur
noir)
Du niveau de minutie et d’attention visuelle exigés par les tâches à effectuer
De la cadence du travail à faire
En effet, un bon éclairage doit permettre à l’individu d’avoir une meilleure acuité visuelle ; c'est-à-dire
de distinguer facilement les objets avec une grande vitesse de perception des détails.
Néanmoins, des tableaux donnent des valeurs d’éclairement conseillées en fonction de la nature des
locaux, en fonction des dimensions des objets et du contraste de ces objets avec l’entourage.
On distingue l’éclairage localisé et l’éclairage général :
Eclairage général : il permet d’obtenir un éclairement uniforme du local, de manière à éviter
l’alternance des zones sombres et des zones violemment éclairée.
Eclairage localisé : associé à l’éclairage général, il permet de renfoncer l’éclairement de certaines
zones strictement délimitées en fonction des tâches spéciales à y effectuer. Exemples : la lampe
du miroir, la lampe d’une machine outil, l’éclairage d’un tableau d’amphi théâtre.
Dans ce cas, pour la santé des yeux, il est nécessaire que la différence entre l’éclairage général et
l’éclairage localisé soit dans les limites données dans la figure ci dessous.
200 300 500 700 1000 1500 2000 3000 5000 7000 10000 Eclairage localisé en Lux
III-1. Le luminaire : Un luminaire est un appareil destiné à filtrer, transformer et repartir la lumière
d’une source lumineuse. Un luminaire comporte les différents les différents dispositifs de fixation, de
protection et d’alimentation de la source.
NB : Si le luminaire n’a pas un rendement nul vers le haut, alors, il faut aussi calculer l’utilance
E.S .D1.D2
supérieure avec le tableau de la classe T et F = .
( I S )U I .U S
V-1. Facteur d’empoussièrement D2 : c’est un facteur caractéristique du local ; en effet, il permet de
tenir compte de l’encrassement des parois et des appareils d’éclairage par les poussières.
En fonction de l’état du local en terme de présence de poussière, Il peut prendre les valeurs ci après :
Niveau faible : 1,1
Niveau moyen : 1,25
Niveau fort : 1,4
V-2. Rendement du luminaire :
On distingue le rendement vers le haut et le rendement vers le bas, suivant la quantité de flux dirigé
par le luminaire vers le haut ou vers le bas.
C’est le rapport entre le flux sortant du luminaire vers le haut (ou vers le bas) et le flux émis par la
source.
Il est donné par les fabricants de luminaire à partir de l’équation photométrique.
V-3. Utilance
L’utilance est un facteur qui permet de tenir compte dans les calculs des paramètres suivants :
L’indice du local « k ».
Les facteurs de réflexion des parois (plafond, murs et sol).
Le rapport de suspension des luminaires « j ».
L’équation photométrique (classe des luminaires de A à T).