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Une lampe est d’habitude placée dans un appareil appelé luminaire. Complément
indispensable de toute source lumineuse, le luminaire assure une triple fonction de nature
électrique, mécanique et photométrique.
- Electrique : il doit servir de liaison entre le réseau et les lampes qu’il contient avec les
accessoires ;
- Mécanique : il doit protéger contre tout agent extérieur (intempérie, poussière, choc,
corrosion, etc.…) susceptible d’entraîner une détérioration de ses qualités optiques ;
- Photométrique : il doit assurer une répartition spatiale de la lumière afin de réaliser un
éclairage allant du type intensif au type indirect selon la nature du local et son
utilisation. Il doit aussi permettre de limiter la luminance des sources cause principale
des phénomènes d’éblouissement.
a) Courbe photométrique
On dit que la surface polaire de répartition de l’intensité lumineuse d’une source dans toutes
les directions, est l’indication de diffusion. Dans le cas où le luminaire présente une symétrie
autour d’un axe vertical passant par le centre, il est caractérisé par une tranche méridienne de
cette courbe.
On appelle courbe photométrique ; la courbe des intensités lumineuses émises dans un plan
contenant l’axe de révolution du luminaire équipé d’une source de 1000 lm.
Généralement tracée en coordonnées polaires, cette courbe donnée par les constructeurs ou
donnée expérimentalement définit la répartition de la lumière ainsi que le rendement de
lumière.
C’est la véritable carte d’identité de l’appareil. Certains luminaires donnent lieu à des cônes
très évasés.
La figure 3.1. montre l’allure de cette courbe repérée par les cercles iso candelas et les
valeurs de la colatitude γ portée à partir de l’axe vertical descendant du luminaire ou axe
optique.
Applications de l’énergie électrique : 2ème partie : Techniques de l’éclairage (cours) 2
Devant l’immense diversité des répartitions lumineuses, la CEI a établi une classification
précise en dix classes directes notées A à J du plus intensif au plus extensif et une classe
indirecte T.
forme : 0,54J+0,37T, cela signifie que 54% du flux est orienté vers le sol et 37% est orienté
vers le plafond.
A partir du centre photométrique l’espace est partagé en 5 cônes de révolution autour de l’axe
du luminaire d’angle solide π/2, π, 3 π/2 et 2 π sr (stéradian). Les valeurs de Fc’ (figure 3.3.)
émis dans les cinq régions de l’espace ainsi définies sont déterminées, si l’on connaît la
courbe photométrique. Elles sont parfois données par les constructeurs.
c) Courbe de luminance
Dans la plupart des locaux industriels éclairés par des lampes à décharge dans des réflecteurs
ouverts, il faudrait obligatoirement que l’angle de défilement de la source γd n’excède pas 60°
comme le montre la figure suivante :
Une étude très complète de ce phénomène a été menée dans le cas de l’éclairage par tube
fluorescent et a permis d’établir des courbes de luminance limite connue sous le "d’abaque de
Söllner". Söllner a établi les courbes limites qui selon le degré du travail et l’éclairement du
local, indiquent les luminances maximales tolérable en fonction du rapport L/H (table figure
3.6.).
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