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CHAPITRE I :
GENERALITES SUR L’ECLAIRAGE PUBLIC
L’éclairage public joue un rôle important dans les projets d’aménagement des
communes, des villes, des routes, etc. Cependant, il s'agit avant tout d'une mesure
visant à accroître la sécurité des espaces publics, que cela soit dans les zones de
circulation ou dans les zones de détente et de récréation. Ce pourquoi, nous avons
voulu commencer par traiter quelques notions fondamentales liées à l’éclairage public
dans ce chapitre.
Mais avant de faire un aperçu sur l’éclairage public, il est aussi impérieux de
rappeler quelques notions des bases sur la photométrie
I.1. NOTION DE BASE SUR LA PHOTOMETRIE
I.1.1. Introduction
La production de la lumière est expliquée par le principe de BORH énoncer
telle que : Un électron tourne autour du noyau d’un atome à un niveau d’énergie 1,
reçoit une énergie venant de l’extérieur de l’atome, il va passer au niveau supérieur
(niveau 2) où il sera instable et il finira par céder l’énergie gagner sous forme de la
lumière afin de regagner son niveau initial. Ainsi, nous pouvons déduire la valeur de
cette énergie par l’expression ci-dessous :
𝑊 = ℎ. 𝑓 (𝐼 − 1)
𝐶
Or 𝑓=𝜆 (𝐼 − 2)

Avec :
- f : la fréquence en Hertz (Hz)

- 𝜆 : La longueur d’onde en mètre (m)

- ℎ : Constante de PLANK égale à 6,626.10−34 𝐽/𝑠


- C : La célérité égale 3.108 m/s
I.1.2. Les grandeurs photométrique
En effet, nous sommes sans ignorés que la photométrie s’occupe
essentiellement de la comparaison quantitative des lumières (émises par des sources,
transportées par des faisceaux ou agissant sur des récepteurs) d’après leur perception
par l’œil.
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Elle permet de mesurer des grandeurs relatives aux rayonnements évaluées


selon l’impression visuelle produite par ceux-ci et sur la base de certaines conventions.
Ces différentes grandeurs sont :
- le flux lumineux,
- l’intensité lumineuse,
- l’éclairement,
- La luminance.
Ces quatre facteurs sont liés comme ceci : une source d'éclairage artificielle
(lampe électrique) rayonne dans toutes les directions de l'espace.
I.1.2.1. Flux lumineux
Le flux lumineux décrit la quantité de lumière émise par une source
lumineuse.

𝑭𝒊𝒈𝒖𝒓𝒆 𝑰 − 𝟏 ∶ 𝑭𝒍𝒖𝒙 𝒍𝒖𝒎𝒊𝒏𝒆𝒖𝒙

Symbole : Φ Unité de mesure : lm Lumens


Le flux lumineux se mesure à l'aide d'un lumen-mètre.
4𝜋
 = ∫ 𝐼𝑑 = 4𝜋𝐼 (𝑙𝑚 ) (𝐼 − 3)
0
Avec : I : l’intensité lumineuse s’exprime en candela (Cd)

I.1.2.2. Intensité lumineuse


L’intensité lumineuse décrit la quantité de lumière émise dans une direction
donnée. Elle est en grande partie déterminée par des éléments de guidage du flux, des
réflecteurs par exemple.

𝑭𝒊𝒈𝒖𝒓𝒆 𝑰 − 𝟐 ∶ 𝑰𝒏𝒕𝒆𝒏𝒔𝒊𝒕é 𝒍𝒖𝒎𝒊𝒏𝒆𝒖𝒔𝒆


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Symbole : Ι Unité de mesure : cd Candela

𝑑
I= (𝐼 − 4)
𝑑
Avec,  : L'angle solide s’exprime en stéradian (sr), il est défini comme le quotient de de la
surface par le carré du rayon

𝑆 4𝜋𝑅 2
= = = 4𝜋 (𝐼 − 5)
𝑅2 𝑅2
I.1.2.3. Éclairement
L’éclairement est la quantité de flux lumineux reçu en un point d’une surface.

𝑭𝒊𝒈𝒖𝒓𝒆 𝑰 − 𝟑 ∶ 𝑬𝒄𝒍𝒂𝒊𝒓𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕

Symbole : E Unité de mesure : lx Lux


𝜙
𝐸= (𝐼 − 6)
S
Avec : E éclairement en lx, S surface en mètre carré

Remarque
1) Si a direction principale d’émission est parallèle à la normale à la surface :

𝑭𝒊𝒈𝒖𝒓𝒆 𝑰 − 𝟒 ∶ 𝑳𝒂 𝒅𝒊𝒓𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅′ é𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒓𝒂𝒍𝒍è𝒍𝒆 à 𝒍𝒂 𝒏𝒐𝒓𝒎𝒂𝒍𝒆


𝐼
𝐸= (𝐼 − 7)
d2
Avec : d la distance entre la source de lumière et la surface éclairée en mètre

2) Si la direction principale d’émission n’est pas parallèle à la normale à la surface :


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𝑭𝒊𝒈𝒖𝒓𝒆 𝑰 − 𝟓 ∶ 𝑳𝒂 𝒅𝒊𝒓𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅′ é𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒏′ 𝒆𝒔𝒕𝒑𝒂𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒂𝒍𝒍è𝒍𝒆 à 𝒍𝒂 𝒏𝒐𝒓𝒎𝒂𝒍𝒆


𝐼 cos 𝛼
𝐸= (𝐼 − 8)
d2
Avec : 𝛼 angle entre la direction principale d'émission et la normale à la surface éclairée
L'éclairement se mesure à l'aide d'un luxmètre.

I.1.2.4.Luminance
La luminance d’une source est le rapport entre l’intensité lumineuse
émise dans une direction et la surface apparente de la source lumineuse dans la
direction considérée. La luminance s’exprime en candela par mètre carré
(cd/m2).

𝑭𝒊𝒈𝒖𝒓𝒆 𝑰 − 𝟔 ∶ 𝑳𝒖𝒎𝒊𝒏𝒂𝒏𝒄𝒆
dI
L= (𝐼 − 9)
dS × cosα
La luminance est la seule grandeur réellement perçue par l’œil humain qui
reçoit des valeurs de luminance allant d’un millième de cd/m2 à 100 000 cd/m2. C’est
ce que perçoit l’œil qui observe une surface éclairée.

I.2. THERORIE DE L’ECLAIRAGE PUBLIC

I.2.1. DEFINITION
L’éclairage public est l’ensemble de moyens d’éclairage mis en œuvre dans
l’espace public, à l’intérieur et à l’extérieur des villes, très généralement en bordures
des voiries et places, nécessaires à la sécurité ou l’agrément de l’homme.
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I.2.2. BUT DE L’ECLAIRAGE


Son objectif est de :
 Sécuriser les déplacements grâce à une bonne perception des obstacles par tous
les usagers, qu’ils soient à pied ou motorisés
 Assurer la sécurité des personnes et des biens par un éclairage d’ambiance
satisfaisant
 Repérer aisément les lieux et les points particuliers, carrefours, passages
piétonniers, etc.
 Permettre les activités nocturnes, sportives ou autres
 Créer une ambiance agréable en harmonie avec les différents espaces
 Valoriser les bâtiments et les façades ainsi que les espaces verts
 Eviter les nuisances lumineuses telles que l’éblouissement et l’effet de zone
obscures
 Maîtriser l’intégration des installations, candélabres et luminaires, avec le
mobilier urbain dans leur environnement de jour, sans occasionner de gêne
majeure

I.3. LA PLANIFICATION INITIALE DU RESEAU


Tout d’abord, la planification du réseau d’éclairage public dépend de certains
facteurs. Afin d’engager les Concepteurs, il est important de prendre en considération
et de décrire dans le cahier de charges :

 L’objectif de l’installation : Est-ce qu’il s’agit d’un réseau d’éclairage d’une route
principale, de voiries de quartiers résidentiels, des zones industrielles, des
zones piétonnes, des zones des récréations et de détente, de l’illumination
d’ambiance des bâtiments publics ou des œuvres d’art, etc.
 La taille du réseau, c’est-à-dire le nombre approximatif de lampadaires à
installer et la taille de la zone d’intervention
 Les spécificités de la zone d’intervention, c’est-à-dire la densité de
l’agglomération, la largeur des voiries, la présence d’une végétation dense, etc.
 L’existence d’un réseau d’alimentation en électricité ou d’un ancien réseau
d’éclairage public dans la zone d’intervention
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 Les bénéfices, les désavantages et les risques environnementaux et sociales liées


à l’installation du réseau, par exemple : augmentation de la sécurité, dépenses
communales additionnelles pour la réalisation du réseau ainsi que son
fonctionnement et entretien, accumulation potentielle des insectes pendant la
nuit, impact négatif sur l’environnement à cause de la consommation d’énergie,
etc.
 Les équipements et Ressources Humaines nécessaires ainsi que l’achat régulier
de pièces de rechange pour maintenir le réseau.

Notons :
- la réglementation en vigueur sur l’éclairage public demande la gestion
automatique de l’allumage et de l’extinction des réseaux d’éclairage public. Il
demande également l’inclusion d’une marge de sécurité permettant une
extension future du réseau.
- La conception de l’éclairage public doit être adoptée aux espaces et aux édifices
auxquels elle est destinée. Le type d’équipement est déterminé en fonction de
la nature du projet. L’objectif n’est pas d’offrir de la lumière uniquement dans
un but sécuritaire mais de créer une ambiance nocturne agréable donnant une
nouvelle vision des ouvrages et approche des espaces.

I.4. TYPE D’ECLAIRAGE


Dans un projet d’éclairage public, il est impérieux de savoir ce que l’on
souhait éclairer et dans quel but on le fait. Car chaque type d’éclairage public demande
une planification rigoureuse, même s’il s’agit de l’éclairage non lié aux aspects
sécuritaires. Les spécialistes ont pour objectif de confectionner un réseau adapté à sa
fonction qui respecte les normes avec une faible consommation électrique et une faible
pollution lumineuse tout en garantissant une intégration harmonieuse dans
l’environnement. Ainsi, on distingue donc 3 types d’éclairage public selon le milieu à
éclairer, à savoir :
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I.4.1. L’éclairage des espaces publics


Il permet de créer une ambiance globale de l’espace mis en scène. Il permet
de baliser les cheminements, de valoriser des éléments ponctuels (sculptures,
végétaux,), de créer un décor, dans lequel le piéton ne reprend sa place, tout en
assurant une fonction sécuritaire

I.4.2. L’éclairage des bâtiments


Il permet de valoriser l’architecture extérieure d’un bâtiment remarquable. Il
marque la présence du bâti dans le paysage nocturne. Il doit participer, être cohérent
et complémentaire de l’éclairage de l’espace public qui je jouxte. Il est en général assuré
par un éclairage rasant, encastré ou par des projecteurs.

I.4.3. L’éclairage de voirie ou routière


Il permet à tous les usagers, automobilistes, piétons, cyclistes et
motocyclistes de circuler de nuit en toute sécurité, et dans des bonnes conditions de
confort visuel
Il permet aussi tous les usagers de percevoir les points singuliers de la
chaussée et les obstacles éventuels pour les conducteurs, tandis que les piétons doivent
être en mesure de voir distinctement les bordures de trottoirs, les véhicules et les
obstacles, afin d’éviter les accidents
Notons : Pour le cas échéant, nous allons nous baser sur l’éclairage public de voirie.

𝑭𝒊𝒈𝒖𝒓𝒆 𝑰 − 𝟕 : 𝑳’é𝒄𝒍𝒂𝒊𝒓𝒂𝒈𝒆 𝒅𝒆 𝒗𝒐𝒊𝒓𝒊𝒆


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I.5. SYSTEMES D’ECLAIRAGE

On distingue 4 types de systèmes d’éclairage :


 Système 1 : Lampadaire solaire isolé (basse tension)
 Système 2 : Réseau solaire isolé (basse ou moyenne tension)
 Système 3 : Réseau hybride avec système solaire et réseau public (basse ou
moyenne tension)
 Système 4 : Réseau public (moyenne tension)

I.5.1. Système 1 : Lampadaire solaire isolé (basse tension)


1. Avantages
Ce système présente comme avantage :
 Pas de facturation d’électricité
 Installation rapide
 Solution simple qui nécessite seulement une petite étude technique
 Pas de nécessité de raccordement au système public
 Pas de nécessité de compteurs, armoires, câblage coûteux, etc.)
 Pas de câblage exposé et pas de risque d’électrocution
2. Désavantages
 Coût d’achat plus élevé que les lampadaires branchés sur un réseau public
existant
 Nécessité de remplacer les batteries tous les 5 à 10 ans (en fonction de la qualité)
 Maintenance intensive : Nettoyage régulier des panneaux solaires
 Risque de non-fonctionnement en cas de manque de soleil
 Déconseillé pour les sites ombragés (arbres, vallées, etc.)
 Risque de vol des installations exposées (panneaux solaires, batteries,
régulateurs)
3. Cas d’utilisation
 Lampadaires ponctuels
 Réseau aux sites éparpillés (par exemple : rond points et carrefours de routes
rurales, petits espaces publics)
 Sites sans réseau public d’électricité (S.N.EL)
 Site où l’extension du réseau public n’est pas faisable
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I.5.2. Système 2 : Réseau solaire isolé (basse ou moyenne tension)


1. Avantages
Ce système présente comme avantage :
 Pas de facturation d’électricité
 Installation rapide
 Pas de nécessité de raccordement au système public
 Plus économique et fiable que les lampadaires solaires isolés pour les réseaux
d’éclairage de moyenne taille
 Réalisable même sur les sites ombragés (arbres, vallées, etc.)
2. Désavantages
 Coût du réseau plus élevé que les lampadaires branchés au réseau public
existant
 Nécessité de consulter un(e) spécialiste
 Nécessité de remplacer les batteries tous les 10 à 15 ans (en fonction de la
qualité)
 Maintenance intensive: Nettoyage régulier des panneaux solaires
 Risque d’interruption en cas de manque de soleil
 Risque de vol des installations exposées (notamment les panneaux solaires)
3. Cas d’utilisation
 Réseau de petite ou moyenne taille sur les sites sans réseau public (S.N.EL)
 Sites isolés avec peu de points d’éclairage par site (par exemple : petites
agglomérations, écoles isolées, parcs publics)
 Site où l’extension du réseau public n’est pas faisable
I.5.3. Système 3 : Réseau hybride avec système solaire et réseau public (basse ou
moyenne tension)
1. Avantages
 Pas de risque d’interruption en cas de manque de soleil
 Facturation d’électricité raisonnable(en fonction de la confection du système)
 Plus fiable que les systèmes solaires isolés
 Réalisable même sur les sites ombragés (arbres, vallées, etc.)
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2. Désavantages
 Nécessité de raccordement au réseau public d’électricité
 Solution coûteuse avec des équipements spécialisés
 Nécessité de consulter un(e) spécialiste / Implication obligatoire de la S.N.EL
 Nécessité de remplacer les batteries tous les 10 à 15 ans (en fonction de la
qualité)
 Maintenance intensive: Nettoyage régulier des panneaux solaires
 Risque de vol des installations exposées (panneaux solaires)
3. Cas d’utilisation
 Réseau sur les sites pourvus d’un réseau public (S.N.EL) ou présence d’un
groupe électrogène
 Sites sensibles par rapport à la sécurité (par exemple routes principales, parc
municipal de la commune, zones industrielles)
I.5.4. Système 4 : Réseau public (moyenne tension)
1. Avantages
 Pas de risque d’interruption en cas de manque de soleil
 Faible en maintenance
 Pas de nécessité de remplacer périodiquement des équipements coûteux
 4 Possibilité de réaliser des grands réseaux
2. Désavantages
 Frais de fonctionnement très élevé /Paiement régulier des factures d’électricité
 Implication obligatoire de la S.N.EL
 Risque d’électrocution ou d’incendie en cas de câblage exposé près des
bâtiments (réseau moyenne tension)
3. Cas d’utilisation
 Réseau de moyen et grande taille pourvu d’un réseau public d’électricité (par
exemple : agglomérations principales, zones industrielles)
 Sites sensibles par rapport à la sécurité
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I.6. EQUIPEMENTS DU RESEAU ECLAIRAGE PUBLIC


I.6.1. Equipements de base
Le réseau d'éclairage public est principalement composé :
 des armoires ou coffret d’électricité servant à commander et de protéger le
réseau
 des câbles électriques servant à transporter l'électricité à partir des sources
d'alimentation
 des points lumineux/ lampadaires qui éclairent l'espace public
 les câblages de liaison
Également appelé Coffret de commande et de protection (CCP), l'armoire
d'éclairage public permet l'alimentation du réseau d'éclairage public à partir du réseau
public de distribution d'énergie. Il renferme des équipements ou dispositifs de
comptage, de commande et de protection. Une armoire est généralement constituée
d'une partie pour le comptage de la consommation électrique (en cas de branchement
au réseau S.N.EL), une partie de commande d'allumage des points lumineux
contenant des composantes telles que les détecteurs crépusculaires ou horloges et les
contacteurs, comportant tous les appareils de protection (disjoncteur, fusibles...).

Le type, et la taille des câbles dépendent de la tension du réseau éclairage


(basse tension, moyenne tension), les distances à servir, l’emplacement (sous-sol ou
exposé), la protection (posé dans des gaines ou câbles armés). La façon de poser les
câbles et le type de câbles ont un impact significatif sur les coûts du réseau d’éclairage.

𝑭𝒊𝒈𝒖𝒓𝒆 𝑰 − 𝟖 : 𝑳𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒐𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆𝒔 𝒅’𝒖𝒏 𝑪𝑪𝑷


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I.6.2. Principes de pose de câblage


On distingue deux types principaux de réseaux dans L'éclairage public : Le
réseau indépendant en câbles souterrains qui est le plus recommandé, car il est sécurisé
et offre un éclairage plus approprié et le réseau mixte sur poteaux et sur façade avec
des câbles exposés ou partiellement exposés (réseau aérien). Ce dernier continu à
représenter un certain pourcentage du réseau d'éclairage public dont une partie sur
façade et cette solution est habituellement moins coûteuse. Néanmoins, l'éclairage
public sur un réseau aérien ne permet pas d'obtenir un éclairement conforme aux
normes en vigueur. En effet, l'inter-distance entre supports est imposée par le réseau
de distribution desservant les habitations et non en fonction des besoins d'éclairement.

𝑭𝒊𝒈𝒖𝒓𝒆 𝑰 − 𝟗 : 𝑨 𝒈𝒂𝒖𝒄𝒉𝒆 ∶ 𝑬𝒄𝒍𝒂𝒊𝒓𝒂𝒈𝒆 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒓é𝒔𝒆𝒂𝒖 é𝒍é𝒄𝒕𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒂é𝒓𝒊𝒆𝒏 ,


𝑨 𝒅𝒓𝒐𝒊𝒕𝒆 ∶ 𝑬𝒄𝒍𝒂𝒊𝒂𝒓𝒂𝒈𝒆 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒓é𝒔𝒆𝒂𝒖 é𝒍é𝒄𝒕𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒆𝒏𝒕𝒆𝒓𝒓é
I.6.3 Point Lumineux
Le point Lumineux constitue l'une des parties les plus importantes et les plus
sensibles du réseau d'éclairage public. En effet, c'est la partie qui porte la source
lumineuse et qui est la plus exposée aux pannes et aux aléas. Elle nécessite une
attention particulière, tant au niveau conception qu'au niveau maintenance. Un point
lumineux est composé essentiellement d'un luminaire, d'une crosse et d'un candélabre
avec une boîte de jonction. Toutefois, il est à signaler que pour ce qui concerne les
lampadaires solaires complets, ils abritent de module PV, la batterie et le régulateur
avec détecteur crépusculaire.
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I.6.3.1. Les luminaires


a. Description
Ce sont les appareils qui assurent la répartition dans l’espace, du flux
lumineux émis par la lampe ainsi que la liaison électrique avec le réseau
d’alimentation. Ils ont aussi un rôle de protection contre la pluie, les chocs, les
poussières, la corrosion, etc.
Un luminaire ou foyer équipé est composé principalement de :
 Un corps généralement métallique
 Un réflecteur ou système optique
 Une ou plusieurs douilles destinées à recevoir la source lumineuse

Un luminaire assure une triple fonction de nature électrique, mécanique et


photométrique.
 Electrique : il doit servir de liaison entre le réseau et les lampes qu’il contient
avec les Accessoires ;
 Mécanique : il doit protéger contre tout agent extérieur (intempérie, poussière,
choc, Corrosion, etc.…) susceptible d’entraîner une détérioration de ses qualités
optiques ;
 Photométrique : il doit assurer une répartition spatiale de la lumière afin de
réaliser un éclairage allant du type intensif au type indirect selon la nature du
local et son utilisation. Il doit aussi permettre de limiter la luminance des
sources cause principale des phénomènes d’éblouissement.

𝑭𝒊𝒈𝒖𝒓𝒆 𝑰 − 𝟏𝟎 : 𝑳𝒖𝒎𝒊𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 é𝒄𝒍𝒂𝒊𝒓𝒂𝒈𝒆 𝒑𝒖𝒃𝒍𝒊𝒄


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b. Types de luminaires pour l’éclairage public


Selon la répartition plus au moins évasée du flux lumineux, les luminaires
utilisés pour l’éclairage routier et les voies de circulation sont classés en deux familles

 Type défilé : la distribution est assez concentrée, ce qui élimine tout risque
d’éblouissement, ils conviennent pour les sources ponctuelles telles que les
lampes à vapeur de sodium haute pression, lampe à vapeur de mercure ou
lampe à halogénures métalliques.
 Type semi-défilé : la distribution est plus évasée; ils sont utilisés pour les
sources de grandes dimensions telles que lampes à vapeur de sodium basse
pression ou tubes fluorescents.
c. Supports pour luminaires
En effet, les supports pour luminaires utilisés à l’éclairage public tiennent
compte deux types de contraintes pour leur choix du modèle, à savoir: le poids du
luminaire, et l’action du vent.
On distingue donc :
- Consoles ou crosses
- les candélabres

1. Les consoles ou crosses


Il existe plusieurs modèles dont le plus courant est le type « col de cygne » en
tube galvanisé.
La crosse est fixée sur un candélabre par des boulons ou emmanchée par
pression. Elle peut être simple (un seul luminaire), double (deux luminaires) ou
multiples dans le cas des carrefours.

2. Les candélabres
Ils ont des hauteurs moyennes (8 à 15m) et sont généralement en acier
galvanisé; ce qui garantit une protection très efficace contre la corrosion.
Ils sont munis d’une porte de visite permettant l’accès à une platine portant
les bornes de raccordement, les fusibles et l’appareillage auxiliaire (ballast, amorceur).

Les candélabres sont les supports les plus utilisés, ils ont de section octogonale
comportant un fut creux et un embout ou crosse tubulaire où s’emboîte le luminaire.
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I.6.3.2 Lampes ou sources lumineuses


Par définition, une lampe est un élément produisant la lumière. En effet, il
existe plusieurs types de lampes, qui sont reparties en quatre grandes familles, à
savoir : les lampes à décharge (ballons fluorescents, sodium haute pression, iodures
métalliques, ...), les lampes à filament (halogènes, incandescentes) et les semi-
conducteurs (module LED).
Cependant, deux types de ces lampes sont favorables pour les réseaux
d’éclairage public, grâce à leur puissance, leur faible consommation d’électricité, leur
efficacité et leur longévité, nous avons : Les lampes à vapeur de sodium haute pression
et les LED.
I.6.3.2.1. Les lampes à vapeur de Sodium haute pression (VSHP)
a. La constitution
Les lampes à vapeur de sodium à haute pression (VSHP) sont des lampes à
décharge produisant de la lumière lorsqu'une décharge électrique ionise, en la
traversant, une vapeur de sodium. Comme toutes les lampes à décharge, les lampes
VSHP se composent d'un tube à arc enfermé dans une ampoule extérieure.
Le tube à arc contient du xénon (gaz d'amorçage), du sodium et du mercure.
Le mercure se présente sous forme d'amalgame avec le sodium.

Notons :
- Les lampes VSHP ne sont pas munies d'électrodes d'allumage en raison du petit
diamètre du tube à arc.
- Le tube à arc est fait en céramique capable de supporter des hautes
températures (1300 °C) et résister aux effets corrosifs du sodium chaud.
b. Le fonctionnement
Le ballast fournit une impulsion à haute tension (2500 V) d'une microseconde
pour allumer la lampe. Cette pointe de haute tension amorce l'arc de xénon entre les
électrodes principales. Le mercure et le sodium, se vaporisant alors rapidement,
maintiennent l'arc. Le temps de préchauffage dure de trois à quatre minutes. La durée
de rallumage est d'environ une minute ce qui constitue la plus courte durée de
rallumage de toutes les lampes à décharge.
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c. Les puissances nominales


La puissance des lampes VSHP varie de 35 à 1000 watts.

d. Durée de vie
Elle est de 24 000 heures pour la plupart des lampes VSHP.

e. Couleur
La lumière des lampes VSHP est habituellement décrite comme une lumière
de couleur or blanc. Les lampes VSHP sont disponibles dans des versions transparente
ou opalisée. Les lampes à couleur améliorée fonctionnant sous des pressions accrues
offrent un meilleur rendu des couleurs, mais aux dépens de la durée de vie de la lampe
et de l'efficacité lumineuse.

f. Efficacité lumineuse
- Les lampes VSHP sont la source la plus efficace de lumière or blanc.
- Les lampes VSHP sont plus efficaces que les lampes HM, mais moins efficaces
que les lampes à vapeur de sodium à basse pression (VSBP).
- L'efficacité lumineuse varie de 50 à 140 lumens par watt.
- L'efficacité lumineuse augmente avec la puissance de la lampe.

𝑭𝒊𝒈𝒖𝒓𝒆 𝑰 − 𝟏𝟏 : 𝑳𝒂𝒎𝒑𝒆 à 𝒗𝒂𝒑𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒅𝒊𝒖𝒎 𝒃𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏

I.6.3.2.2. Les LED


Longtemps réduites à une fonction de signalisation, ont fait leur apparition
sur le marché de l’éclairage il y a une dizaine d’années.
En effet, la technologie du LED possède plusieurs caractéristiques
avantageuses et présentes un grand intérêt pour le responsable de l'éclairage public
souhaitant optimiser et développer le service d'éclairage public. Ainsi, les principaux
avantages du LED sont :
 Durée de vie : Plus de 50000 heures
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 Efficacité lumineuse : jusqu'à 130 lumen/watt (efficacité du luminaire)


 Compatibilité avec le courant continu : alimentation directe par source solaire
 Economie d'énergie : 50% en remplacement des lampes Sodium haute pression,
80%en remplacement des lampes Mercure haute pression
 Confort et sécurité : uniformité de l'éclairage améliorée
 Bon rendu des couleurs : beaucoup mieux que les lampes sodium à haute
pression
 Lumière instantanée : pas de temps de chauffe ni de refroidissement
 Maintenance aisée et moins onéreuse
 Éclairage flexible : possibilité de variation des intensités sur plusieurs paliers
 Gestion sans-fil des luminaires individuellement ou par groupes
 Éclairage dynamique permettant des jeux de lumières pour l'animation.
 L'éclairage LED peut produire des millions de couleurs grâce au mélange de
couleurs de base rouge, bleu et vert.

𝑭𝒊𝒈𝒖𝒓𝒆 𝑰 − 𝟏𝟐 : 𝑳𝒂𝒎𝒑𝒆 𝑳𝑬𝑫


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 Caractéristiques des lampes à usage éclairage public

𝑻𝒂𝒃𝒍𝒆𝒂𝒖 𝑰 − 𝟏 ∶ 𝑪𝒂𝒓𝒂𝒄𝒕é𝒓𝒊𝒔𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒈é𝒏é𝒓𝒂𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒍𝒂𝒎𝒑𝒆𝒔

𝑻𝒂𝒃𝒍𝒆𝒂𝒖 𝑰 − 𝟐 ∶ 𝑪𝒂𝒓𝒂𝒄𝒕é𝒓𝒊𝒔𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒑𝒉𝒐𝒕𝒐𝒎é𝒕𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒍𝒂𝒎𝒑𝒆𝒔


I.7. L’EQUIPEMENT DE GESTION AUTOMATIQUE D’ALLUMAGEAUTOMATIQUE ET
D’EXTINCTION DES LAMPES DANS L’ECLAIRAGE PUBLIQUE
L’éclairage public dans les espaces externes est uniquement nécessaire
pendant la durée de manque de lumière naturelle. Deux technologies appropriées
existent pour la gestion automatique de l’éclairage public, sont : Détecteurs
crépusculaires et interrupteur horaire (horloge).
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1) Interrupteur crépusculaires.
Ils sont soit intégrés dans les équipements (par exemple un régulateur), soit il
s’agit d’unités autonomes. Un éclairage commandé par interrupteur crépusculaire
permet de façon automatique de déclencher l'extinction et l'allumage de l'éclairage
public en fonction de la lumière du jour.

Pour assurer la fiabilité et la précision de l'interrupteur, il est essentiel de


positionner et d'orienter correctement le capteur de sorte à ne pas subir l'effet des
sources lumineuses aléatoires ou ne pas être perturbé par des ombres. Il faut en outre
le contrôler et le nettoyer régulièrement afin d'empêcher l'accumulation de poussière.
Les interrupteurs crépusculaires peuvent être associés à des horloges afin de couper la
commande pendant une partie de la nuit.

𝑭𝒊𝒈𝒖𝒓𝒆 𝑰 − 𝟏𝟑 : 𝐃é𝐭𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐜𝐫é𝐩𝐮𝐬𝐜𝐮𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐱𝐩𝐨𝐬

2) Les horloges mécaniques


Elles exercent un contrôle temporel. De nos jours, il n'y a plus d'installations
qui soient uniquement contrôlées par des horloges mécaniques. Toutefois, il est
intéressant de mentionner ces horloges car, avant l'arrivée des cellules
photoélectriques, c'étaient des horloges mécaniques qui permettaient l'allumage et
l'extinction des lampes de façon autonome. Ce système n'est pas avantageux puisqu'il
ne prend pas en compte la luminosité. De plus, comme chacun sait, la lumière du jour
ne varie pas en fonction d'une heure précise, c'est donc par ce manque de fiabilité que
ces horloges ont cessé d'être employées en éclairage public. Les horloges mécaniques
peuvent être utilisées en complément de cellules photoélectriques afin d'assurer un
éclairage interrompu par exemple.
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𝑭𝒊𝒈𝒖𝒓𝒆 𝑰 − 𝟏𝟒 : 𝑯𝒐𝒓𝒍𝒐𝒈𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒈𝒓𝒂𝒎𝒎𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒎é𝒄𝒂𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆

I.8. ALIMENTATION DES ECLAIRAGES PUBLICS


Ces réseaux d’alimentation se distinguent de ceux de distribution du fait qu’ils
sont chargés par des foyers de même puissance et de même facteur de puissance,
régulièrement espacés et en en fonctionnement simultané.

Ils sont alimentés, soit en basse tension 220/380 v par réseau indépendant (ou
commun aux abonnés quand la chute de tension due aux lampes reste inférieure à 1%
de la tension nominale), soit en moyenne tension 6600 v pour des distances et
puissances plus élevées.

I.8.2. Modes d’alimentation


Pour de petites installations, le branchement direct sur le réseau de l’abonné
est économique, surtout quand on ne peut utiliser les pylônes.

Pour y greffer les luminaires, ce qui n’assure d’ailleurs pas forcement les
conditions d’uniformité de luminance.

Dès que la puissance à installer atteint 30kw, il est conseillé d’utiliser un réseau
M.T. 6,6KV avec transformateurs abaisseurs par foyer ou groupe de foyers. Les
principaux avantages sont alors :

 La réduction des sections des câbles.


 Le cout plus faible de l’énergie, l’abonnement étant moins cher aux tensions
élevées.
 Une tension plus stable, donc une durée de vie plus longue pour les lampes.
 Un système de télécommande unique.
P a g e | 21

a. Distribution
Elle peut être effectuée de trois manières : monophasé 220v, triphasé étoile
220/380v ou le triangle 220V.
Il est à noter que pour une distribution en étoile Yn , le neutre est parcouru par
le courant d’une lampe sur le tiers de sa longueur, par la somme de 2 courants sur un
autre tiers, et par la somme NULLE de trois courants sur le dernier tiers, tout au moins
en concerne les termes fondamentaux des courants et en supposant que le nombre de
lampes soit multiple de 3.

b. Implantation
Lors d’implantation en antennes, on veille à ce que le transformateur soit au
centre géométrique de l’installation pour diminuer les chutes de tension aux
extrémités ou réduire les sections des câbles.

Chaque fois que possible, une alimentation en boucle permet de conserver un


éclairage en cas de coupure accidentelle de la ligne. Le calcul de la section de la boucle
est identique à celui d’une antenne équivalente à une demi-boucle. Signalons enfin que
la pratique du dédoublement des lignes, qui permet l’extinction d’un foyer sur deux
devrait disparaitre avec le développement des techniques d’économie d’énergie.

c. Poste de transformation
Le choix de la puissance d’un transformateur dépend :
 De la puissance absorbée par les liminaires,
 Des intensités consommées durant l’amorçage : 1,5 à 2 fois les valeurs
nominales durant les premières minutes (il faut donc un allumage fractionné),
 De l’extension possible du réseau.
Il doit en outre présenter toutes les sécurités et protections usuelles en travail
sous moyenne tension. Les armoires de commande comportent, outre les différentes
protections, mises à la terre et compteurs d’énergie, un système de télécommande à
l’allumage et à l’extinction :
P a g e | 22

 Interrupteurs horaires à mouvement d’horlogerie électrique.


 Cellule photoélectrique avec temporisation pour éviter les fonctionnements
intempestifs (la cellule elle-même est souvent au-dessus du candélabre le plus
proche).

I.8.3. Mise à la terre des candélabres


a. Cas des candélabres en béton
Ils ne sont pas mis à la terre.
b. Cas des candélabres métalliques
Ils sont mis à la terre, soit par des prises de terre individuelles, soit par des
prises de terre commune. Lorsque l’alimentation des candélabres se fait en canalisation
souterraine, la prise de terre peut être constituée par un câble de cuivre nu, de section
25 mm², pose, dans la tranchée du câble d’alimentation. Dans chaque candélabre, le
câble de mise à la terre emprunte le ou les fourreaux prévus pour le bassin de la ligne
d’alimentation du candélabre et s’arrête sous un serre-fils directement accessible de la
porte de service.
P a g e | 23

I.9. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons essayé de parler de quelques notions
fondamentales liées à l’éclairage public, tout en présentant les deux types de lampes
favorables pour les réseaux d’éclairage public, grâce à leur puissance, leur faible
consommation d’électricité, leur efficacité et leur longévité, à savoir : Les lampes à
vapeur de sodium haute pression et les LED.
P a g e | 24

CHAPITRE II : NOTION DE BASE SUR L’ECONOMIE D’ENERGIE

II.1. INTRODUCTION
Pour défendre de la manière rationnelle la consommation ou de dépense de
l’argent sur l’énergie électrique, il y a lieu de comprendre les trois concepts suivants :

- Economie - Energie utile


- Economiser - Energie produite
- Economie de l’énergie - Rendement énergétique
- Balance commerciale - Les pertes techniques
- Balance - Les pertes non techniques
- commerciale excédentaire
- Balance déficitaire
- La facture énergétique, le kilowattheure, le coup du kilowattheure, cet alors
qu’on aura une idée sur les précautions à prendre pour réduire au maximum les
consommations abusives, les pertes non techniques de la facturation de l’énergie
utilisée par l’Etat, et en suite proposer des pistes de solution pour l’amélioration de la
balance commerciale de la société nationale de l’électricité.

Ce qui fera l’objet des paragraphes qui constituent ce deuxième chapitre.

II.2. TERMINOLOGIE DES TERMES TECHNIQUES CLES


a) économie
Il s’agit d’un domaine qui traite des entrées enregistrées dans un système, les
sorties enregistrées par un système (capitaux) de manière à déduire les bénéfices
réalisés.
Un système qui perçoit plus d’argent par rapport à ce qui l’a investie possède
une bonne économie, alors qu’un système qui perçoit moins d’argent que ce qu’il a
investie possède une mauvaise économie.

b) économiser
C’est l’art de mettre des côtés de l’argent de manière de constituer son capital,
dans l’autre sens, c’est aussi l’art d’utiliser rationnellement son argent ou son potentiel
de manière à éviter un gaspillage inutile.

c) économie de l’énergie
Il s’agit d’utiliser rationnellement l’énergie produite de manière à éviter au
maximum les pertes dues au transite et les pertes dues à la mauvaise gestion de
l’homme pendant la facturation
P a g e | 25

d) Balance commerciale
C’est la différence entre l’argent mis en jeu et le revenu relatif

e) Balance commerciale excédentaire

C’est la différence entre le revenu et les capitaux mis en jeux positif c’est-à-dire
les revenus dépassent les capitaux.

f) Balance déficitaire
C’est la différence entre les revenus et les capitaux mis en jeux négatif c’est-à-
dire les revenus dépassent les capitaux.

g) énergie utile
Il s’agit de l’énergie réellement consommé par des abonnées

h) énergie produite
Il s’agit de l’énergie réellement produite par les différentes centrales d’un
système électro-énergétique.

i) Les rendement énergétique


Il s’agit du rapport entre l’énergie utile et l’énergie produite, exprimé en
pourcentage (%)

j) Les pertes technique


Il s’agit des pertes régis par les lois de la physique notamment les pertes joules,
les pertes hystérésis, les pertes par courant de Foucault, ainsi que les pertes de transite
électro-énergétique.

k) Les pertes non technique


Il s’agit des pertes non régis par les lois de la physique, et qui sont dues à
l’immoralité, ou au manque de rigueur, à une mauvaise gestion, ainsi qu’au
pressentiment de l’homme.

Noté : Ceci est à la base de freinage des beaucoup de sociétés nationales d’électricité
dans les pays du tiers monde.

l) Le kilowattheure
Il s’agit de l’énergie consommée pendant une heure par une charge de
puissance 1kw.

m) Le cout du kilowattheure
C’est la valeur fixée par l’autorité de régulation de l’énergie électrique comme
unité de mesure de la consommation énergétique, elle dépend de la source énergétique
primaire ainsi que le milieu.
P a g e | 26

n) Facture énergétique
C’est la valeur où l’argent qu’il faut payer pour une consommation mensuelle
de l’énergie électrique. Elle est calculée souvent en deux volets :
- Si cos 𝜑 > 0,95 : dans ce cas la facture est réalisée uniquement en fonction de la
puissance active consommer par l’abonné P en KW
- Si cos 𝜑 < 0,95 : Dans ce cas la facture est réalisée en fonction de la puissance
active en P en KW et la puissance réactive Q en KVAR ; dans ce cas l’argent
supplémentaire ainsi de Q est appelé pénalité.

Noté : Pour certaines sociétés des ventes de l’énergie électrique, si le cos 𝜑 > 0,95 ; Il
calcul l’énergie réactive Q et l’argent qui s’y rattache ; alors cet argent est considéré
comme bonus pour l’abonné, par conséquent il sera soustrait dans la facture qui
devrait normalement payer de manière à encourager l’abonné à maintenir son facteur
de puissance au-delà de 0,95.

II.3. ETUDE DU CONCEPT ECONOMIE SOUS LES GRANDES SOCIETES DE LA


FOURNITURE ET VENTE DE L’ENERGIE ELECTRIQUE
Pour une société de fourniture et vente de l’énergie électrique, économiser de
l’énergie signifie :
- Choisir une répartition optimale de charge qui minimise les pertes technique dans un
système électro-énergétique
- Minimiser les pertes techniques
- Minimiser au maximum les pertes non technique
- Pousser l’abonné et lui fournir toutes les stratégies nécessaires pour consommer moins
d’énergie c’est-à-dire à éviter les consommations abusives de l’énergie électrique.

II.4. ECONOMIE DE L’ENERGIE ET BALANCE COMMERCIALE D’UNE SOCIETE DE


FOURNITURE ET VENTE DE L’ENERGIE
Telle que définie au préalable, il est claire que la balance commerciale est la différence
entre les revenus issus des factures ainsi que les capitaux investie c’est-à-dire 𝐵 = 𝑅 − 𝐶
Avec :
- B : Balance commerciale
- R : Revenu issus des factures
- C : Capitaux investie

Si 𝑅 > 𝐶 alors B est positif, les affaires marchent.

Si 𝑅 < 𝐶 alors B est négatif, les affaires ne marchent pas.

Dans ce cas l’ingénieur doit proposer les solutions pour que les affaires marchent « CE QUI
EST LE CAS POUR CE TRAVAIL »
P a g e | 27

II.5. LES CAUSES RESPONSABLES D’UNE BALANCE DEFICITAIRE


Par balance déficitaire on voit 𝐵 < 0 c’est-à-dire les revenus sont faibles par rapport
aux capitaux balance ce sont les pertes qui sont à la base d’une balance déficitaire ; on rappelle
que parmi ces pertes y a ceux qui sont technique et celles qui sont non technique qu’on a déjà
définie.

II.6. TECHNIQUE DE REDUCTION DES PERTES GENEREES DANS LE TRANSPORT ET


DISTRIBITION D’ELECTRICITE POUR L’AMELIORATION DE LA BALANCE
COMMERCIALE
En réalité la réduction des pertes technique commence au niveau de la production,
au niveau de transport, au niveau de distribution et en fin au niveau de la consommation.

Comme dans ce travail nous ne visons que la DDK/SNEL c’est-à-dire la distribution


au niveau de la ville de Kinshasa, on va développer que le modèle des pertes liées à la
distribution.
II.6.1.1. PERTES GENEREES DANS LE TRANSPORT ET DISTRIBITION
D’ELECTRICITE
Les pertes générées par le transport et la distribution d’électricité ont d’abord une
définition comptable. Elles constituent la différence entre les niveaux de production et
consommation déclarés. Par cette définition, on distingue deux types de pertes générées par
le transport et la distribution de l’énergie électrique, à savoir :
- Les pertes techniques ;
- Les pertes non-techniques.

II.6.1.1. LES PERTES TECHNIQUES OU PERTES ENERGETIQUES


Il s’agit des pertes régis par les lois de la physique notamment les pertes joules,
les pertes hystérésis, les pertes par courant de Foucault, ainsi que les pertes de transite
électro-énergétique.

Avant d’aller plus loin, nous allons ici commencer par rappeler certaines notions
connues afin de mieux préciser leur utilisation dans la suite. Il s’agit principalement des
paramètres ci-après :
- Facteur de puissance
- Facteur énergétique de la puissance réactive
- Facteurs d’utilisation des pertes et de la charge

a) Facteur de puissance
Soit, tout circuit électrique à courant alternatif, la puissance absorbée est le produit
des valeurs instantanées de la chute de tension aux bornes de circuit et du courant qui le
parcourt. Cette puissance est donnée par l’expression :

𝑃 = 𝑣𝑖 = 𝑉𝑚𝑎𝑥 𝐼𝑚𝑎𝑥 cos(𝜔𝑡 − 𝜑) (𝐼𝐼 − 1)

De cette relation, l’angle 𝜑 est positif si le courant est en retard sur la tension, et négatif si le
courant est en avance sur la tension. Il est démontré que la valeur moyenne de cette puissance
vaut :
𝑉𝑚𝑎𝑥 𝐼𝑚𝑎𝑥
𝑃= cos 𝜑
2
= 𝑉𝑒𝑓𝑓 𝐼𝑒𝑓𝑓 cos 𝜑
P a g e | 28

= 𝑆 cos 𝜑 (𝐼𝐼 − 2)

On appelle facteur de puissance d’un circuit, le cosinus de l’angle 𝜑 entre la tension et le


courant. Comme la puissance apparente 𝑆 est née si la puissance réactive 𝑄 par la relation :

𝑄 = 𝑆 sin 𝜑 (𝐼𝐼 − 3)
𝑄 𝑋
Il vient que 𝑡𝑔 𝜑 = 𝑃 = 𝑅

X et R étant respectivement la réactance et la résistance du circuit considéré

De cette dernière relation, on constate que l’augmentation de la réactance dans un


circuit décroit le déphasage 𝜑 et réduit de ce fait le facteur de puissance.

Lorsque les lignes de transport n’étaient pas longues l’effet du déphasage ne croit pas
des problèmes. Les alternateurs des aucunes centrales, qui généralement n’étaient pas très
éloignés des centres de consommation travaillaient avec un facteur de puissance qui
envoisinait l’infini, produisant ainsi : non seulement la puissance active mais également la
puissance réactive pour ressembler du réseau en dépit des pertes que conçoit le transit de cette
puissance réactive d’une centrale jusqu’au consommateur.

La centralisation des sources de production et le développement des systèmes de


transport ne permettent plus cette façon de travailler et les nouvelles machines de production
sont construites pour des facteurs de puissance qui varient entre 0,9 et 0,95

Pour obtenir ces facteurs, il est nécessaire de produire la puissance réactive non dans
des centrales, mais dans les voisinages immédiats des centres de consommation.

Les sources de la puissance réactive à injecteur dans les réseaux sont le plus souvent
les batteries de condensateurs dans compensateur statiques ou compensateurs synchrones qui
sont des machines synchrones nécessaires qui se comportent comme condensateur
fournissent de la puissance réactive.

Ces sources de puissance réactive augmentent le facteur de puissance ou diminuent


l’inductance du circuit considéré et réduisent également les pertes.

b) Facteur énergétique

Soit un circuit triphasé équilibré dont la représentation unifilaire est donnée par une
impédance. 𝑍 = 𝑅 + 𝑗𝑋

R X

Si I est le courant par phase, U la tension entre phases

Les pertes de puissance active dans un tel circuit sont données par :

𝑃𝑝 = 3𝐼 2 𝑅
2
𝑆
= 3𝑅 (( ))
√3𝑈
P a g e | 29

𝑅
= (𝑃2 + 𝑄 2 )
𝑈2
𝑅𝑃2 𝑅𝑄 2
= + 2
𝑈2 𝑈
= 𝑃′𝑝 + 𝑃′′ 𝑝 (𝐼𝐼 − 4)

Les pertes de puissance active dans un circuit donné comportent deux composantes
dont l’une 𝑃′𝑝 est déterminée par transit de la puissance active et l’autre 𝑃′ ′𝑝 est déterminée
par la transite de la puissance réactive.

Ces pertes dépendent également de la résistance 𝑅, donc de la longueur du circuit en


résulte qui les consommateurs de puissance réactive situés loin de la source causent des pertes
de puissance supérieures aux pertes causes par des consommateurs rapprochés de la centrale.

Un changement de puissance réactive transportée cause d’un changement dans les


pertes actives dans le circuit.

Pour rétablir l’influence de ces variations, en introduit un facteur 𝐾𝑠 appelé


énergétique de puissance réactive.
𝑑𝑃′′
𝐾𝑒 =
𝑑𝑄
𝑅 2
𝑑( 𝑄 )
= 𝑈2
𝑑𝑄
2𝑅
= 𝑄 (𝐼𝐼 − 5)
𝑈2
On peut ainsi déterminer chaque variation des pertes de puissances actives conseil
par une variation de la puissance réactive, il suffit pour cela de multiplier la variation de la
puissance réactive par le facteur énergétique de la puissance réactive. En effet

∆𝑃′′ 𝑝 = 𝐾𝑒 ∆𝑄 (𝐼𝐼 − 6)

La valeur de 𝐾𝑒 dépensé non seulement de la tension U, mais également de la valeur


de la puissance réactive Q est de la résistance R, c’est-à-dire, de la distance résume la source et
la consommation.

Les valeurs moyennes pratiques du facteur 𝐾𝑒 dans le schéma de la fig ci-après où


les premiers chiffres concernant la charge minimum une puissance réactive et les seconds
chiffres concernant la charge minimum comme 𝐾𝑒 varie la puissance réactive au cas où la
variation de cette dernière est trop importante, il n’est pas indiqué de se servir de la valeur de
𝐾𝑒 varie la puissance réactive au cas où la variation de cette dernière est importante, il n’est
pas indiqué de se servir de la valeur de 𝐾𝑒 correspondant à la valeur de 𝑄1 et 𝑄2
Il faut, dans ce cas recourir à une valeur moyenne 𝐾𝑒𝑚 , telle que
𝐾𝑒1 + 𝐾𝑒2
𝐾𝑒𝑚 =
2
∆𝑃′ 𝑝 = 𝐾𝑒𝑚 ∆𝑄 (𝐼𝐼 − 7)
P a g e | 30

𝑭𝒊𝒈𝒖𝒓𝒆 𝑰𝑰 − 𝟏 ∶ 𝑽𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒖𝒔𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒖 𝒇𝒂𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓 é𝒏𝒆𝒓𝒈é𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑸 𝒆𝒏 𝒅𝒊𝒇𝒇é𝒓𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔 𝒅′ 𝒖𝒏 𝒓é𝒔𝒆𝒂𝒖

c) Facteur d’utilisation
Nous avons vu dans le paragraphe précèdent que les pertes de puissance active sont
données par :
𝑃𝑝 = 3𝑅𝐼 2 (𝐼𝐼 − 8)

Comme le courant 𝐼 peut-être variable dans le temps les pertes d’énergie seront données par :
𝑡2
𝐸𝑃 = ∫ 𝑃𝑝 𝑑𝑡
𝑡1
𝑡2
= 3𝑅 ∫ 𝐼 2 𝑑𝑡
𝑡1
𝑡0
1
= 3𝑅𝐼 2 𝑚𝑎𝑥 . ∫ 𝐼 2 𝑑𝑡
𝐼 2 𝑚𝑎𝑥 0
𝑃2 𝑚𝑎𝑥 𝑙
= 3𝑅𝐼 2 𝑚𝑎𝑥 𝜁 = 2 2
. 𝜁 (𝐼𝐼 − 9)
𝑈 𝑐𝑜𝑠 𝜑 𝛾𝑠

Pertes maximales
Est la durée équivalente des pertes sous
courant maximum aussi appelé durée
d’utilisation des pertes maximum
P a g e | 31

𝑡0
1
𝜁= ∫ 𝐼 2 𝑑𝑡 (𝐼𝐼 − 10)
𝐼 2 𝑚𝑎𝑥 0

Si l’on note que :

𝑃𝑝𝑚𝑎𝑥 = 3𝑅𝐼 2 𝑚𝑎𝑥

Alors 𝐸𝑃 = 𝑃𝑝𝑚𝑎𝑥 𝜁 (𝐼𝐼 − 11)

Les pertes d’énergie peuvent s’exprimer en deux façons différentes suivantes que l’on
considère constant la tension ou le facteur de puissance

𝑃𝑝𝑚𝑎𝑥 𝑇 2
𝐸𝑝 = ∫ 𝑆 𝑑𝑡
𝑆 2 𝑚𝑎𝑥 0

𝑃𝑝𝑚𝑎𝑥 𝑇 2
= ∫ 𝑃 𝑑𝑡 (𝐼𝐼 − 12)
𝑃2 𝑚𝑎𝑥 0

On définit la durée d’utilisation de la puissance maximale (pointe) par :


𝑇
1
𝑇= ∫ 𝑅 𝑑𝑡 (𝐼𝐼 − 13)
𝑃𝑝𝑚𝑎𝑥 0

Les paramètres 𝜁 𝑒𝑡 𝑇 sont reliés par :

- Une formule approximation


2
𝜁≃ 𝑇 (𝐼𝐼 − 14)
3

- Une formule empirique plus exacte

1 1 𝑇2
𝜁 ≃ 𝑇+ (𝐼𝐼 − 15)
3 3 𝑇0
On appelle facteur d’utilisation de la charge 𝐾𝑇 le rapport entre 𝑇 𝑒𝑡 𝑇0 ,
𝑇
𝐾𝑇 = (𝐼𝐼 − 16)
𝑇0
𝑒𝑡 le facteur d’utilisation des pertes 𝐾𝜁 est le rapport entre 𝜁 𝑒𝑡 𝑇0
𝜁
𝐾𝜁 = (𝐼𝐼 − 17)
𝑇0
Partant de la relation des pertes d’énergie

𝐸𝑃 = 3𝑅𝐼 2 𝑚𝑎𝑥 𝜁

𝑃2 𝑚𝑎𝑥 𝑙
= 2 2
. 𝜁 (𝐼𝐼 − 18)
𝑈 𝑐𝑜𝑠 𝜑 𝛾𝑠
P a g e | 32

On peut dire que pour diminuer les pertes d’énergie, il faut :


- Augmenter la tension d’alimentation
- Augmenter le facteur de puissance
- La section de conducteur
- La distance 𝑙 autre la charge et le point d’alimentation (transformateur)

Dans un réseau donné pour diminuer les pertes, les points d’alimentation devant se
trouver en l’encontre d’équilibre des charges

En effet, considérons des consommateurs situés à des distances 𝑙1 𝑒𝑡𝑙2 du point


d’alimentation et appelant chacun une puissance 𝑃1 𝑒𝑡𝑃2 si l’on prend comme certaine
localisation le minimum de niveau de conducteur sans excèdent la chute de tension en :

.
𝑭𝒊𝒈𝒖𝒓𝒆 𝑰𝑰 − 𝟐 ∶ 𝑨𝒍𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 é𝒄𝒐𝒏𝒐𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆

Le volume total du conducteur vaut :

𝑉 = 𝑆1 𝑙1 + 𝑆2 𝑙2 (𝐼𝐼 − 19)

La longueur totale :

𝑙 = 𝑙1 + 𝑙2 (𝐼𝐼 − 20)

Comme la puissance :

𝑃𝑖 = √3𝑈𝐼2 cos 𝜑2 (𝐼𝐼 − 21)


∆𝑉2 ∆𝑈𝑖 𝛾∆𝑖
𝐸𝑡 𝑞𝑢𝑖 𝐼𝑖 = = (𝐼𝐼 − 22)
𝑅2 𝑙𝑖
Alors le sectionnement
𝑃𝑖 𝑙1
𝑆𝑖 = (𝐼𝐼 − 23)
√3𝑈∆𝑈𝑖 𝛾 cos 𝜑𝑖
En admettant l’hypothèse que la chute de tension dans chaque branche est égale à la
valeur maximum qui ne doit pas être dépassée c’est-à-dire

∆𝑈𝑖 = ∆𝑈𝑚𝑎𝑥 (𝐼𝐼 − 24)

Et en passant
P a g e | 33

1
𝑡= (𝐼𝐼 − 25)
√3𝑈∆𝑈𝑚𝑎𝑥 𝛾
On a

(𝑃1 𝑙 21 ) (𝑃1 (𝑙 − 𝑙1 )2 )
𝑉= + (𝐼𝐼 − 26)
cos 𝜑1 cos 𝜑2
Le minimum du volume de conducteur par rapport a une longueur d’une branche est
obtenue pour :
𝑑𝑉
=0 (𝐼𝐼 − 27)
𝑑𝑙1
C’est-à-dire :

𝑆1 𝑙1 − 𝑆2 (𝑙 − 𝐿1 ) = 0
𝑆1 𝑙1 = 𝑆1 𝑙1 (𝐼𝐼 − 28)
II.6.1.1. Pertes d’énergie dans le réseau de transport

Les pertes ohmique sont dans les lignes de transport un des facteurs du choix de la
section des conducteurs le terme densité économique du courant exprime la charge optimale
du conducteur de point de vue des pertes et des frais de construction de la charge. Soient les
frais de construction de la ligne par une longueur unitaire (y par 𝐾𝑚 de ligne)

𝐾𝑙 = 𝐴 + 𝐵𝑆 (𝐼𝐼 − 29)
- La constante A est indépendante de la section, elle exprime coût de l’installation du
conducteur
- Le terme 𝐵𝑆 exprime le coût du conducteur fonction de la section S

Les pertes ohmiques maximales par unité de longueur de ligne


1
𝑃𝑃𝑚𝑎𝑥 = 3𝐼 2 𝑚𝑎𝑥 𝑅 = 3𝐼 2 𝑚𝑎𝑥 (𝐼𝐼 − 30)
𝛾𝑠
Si 𝐾𝑃 est le coût annuel unitaire de puissance de la centrale par unité d’énergie (KWh)
fourni, les frais annuels associés aux pertes seront

𝐾𝑃 𝑃𝑃𝑚𝑎𝑥 (𝐼𝐼 − 31)

Si l’on appelle le coefficient des trois d’entretien et d’amortissement et insère du


capital misent dans la construction de la ligne U, frais annuels associés à l’installation de la
ligne seront 𝐾𝑒 .

Les pertes d’énergie annuelles par unité de longueur de ligne


1
𝐸𝑃 = 𝑃𝑃𝑚𝑎𝑥 𝜁 = 3𝑅𝐼 2 𝑚𝑎𝑥 𝜁 (𝐼𝐼 − 32)
𝛾𝑠
Si l’on appelle 𝐾𝑒 le coût annuel unitaire d’énergie par 𝐾𝑤ℎ, les frais liés aux pertes
d’énergie sont données par

𝐾 = 𝑎𝐾𝑒 + 𝐾𝑃 𝑃𝑃𝑚𝑎𝑥 + 𝐾𝑒 𝐸𝑃
P a g e | 34

3𝐼2 𝑚𝑎𝑥
= 𝑎(𝐴 + 𝐵𝑆 ) + (𝐾𝑃 + 𝐾𝑐 𝜁) 𝛾1
(𝐼𝐼 − 33)

La section optimale également appelée section économique du conducteur peut-être


déterminer par dérivation de la fonction 𝐾 par rapport à la section 𝑠

En effet,
𝜕𝐾 3𝐼 2 𝑚𝑎𝑥
= 𝑎𝐵 − (𝐾𝑃 + 𝐾𝑐 𝜁) =0 (𝐼𝐼 − 34)
𝜕1 𝛾𝑠1
La section économique vaut alors :

√3(𝐾𝑃 + 𝐾𝑐 𝜁)
𝑠𝑒𝑐 = 𝐼𝑚𝑎𝑥 (𝐼𝐼 − 35)
𝑎𝐵𝛾
La densité économique du courant par mm2 vaut :

𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑎𝐵𝛾
𝐽𝑒𝑐 = =√ (𝐼𝐼 − 36)
𝑠𝑒𝑐 3(𝐾𝑃 + 𝐾𝑐 𝜁)

Pertes d’énergie dans les lignes de la distribution

Pertes d’énergie dans les réseaux de distribution sont importantes, nous n’allons pas
les calculer parce que les chutes de tension sont directement liées à ces pertes et elles sont plus
faciles à mesurer que les pertes d’énergie.

Pour les lignes de distribution, il n’est d’une part nécessaire d’établir les sections
économiques et de calculer les pertes d’énergie : leur section est déterminée sur base des
contraintes de la chute de tension et de l’échauffement des conducteurs.
Dans une ligne en basse tension, en mettant la réactance inductive on peut écrire :

Δ𝑈 RP √3𝑈𝐼𝑚𝑎𝑥 cos 𝜑 𝑅
= 2=
U 𝑈 𝑈2
𝑃𝑃 3𝐼 2 𝑚𝑎𝑥 𝑅
=
𝑃 √3𝑈𝐼𝑚𝑎𝑥 cos 𝜑
D’où
𝑃𝑃
𝑃 = 𝑃𝑃 [𝑃𝑢] = 1 (𝐼𝐼 − 37)
Δ𝑈 Δ𝑈[𝑃𝑢] 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑
U
On constate donc que pour un facteur de puissance donné la chute de tension relative
représente la valeur du produit des pertes relatives par le carré du facteur de puissance.
Les pertes d’énergie peuvent être calculées de deux manières différentes.
P a g e | 35

a) charge constante

Dans le cas, le courant est constant et les pertes d’énergie durant un temps 𝑡 vallent :

𝐸𝑃 = 3𝑅𝐼 2 𝑡 (𝐼𝐼 − 38)


b) Charge variable

On sait que :

𝑃2 𝑚𝑎𝑥 𝑙
𝐸𝑃 = 2 2
. 𝜁
𝑈 𝑐𝑜𝑠 𝜑 𝛾𝑠
𝑃2 𝑚𝑎𝑥 𝑇 2 𝑙
= 2 2 2
. 𝜁
𝑈 𝑐𝑜𝑠 𝜑𝑇 𝛾𝑠
𝐸2 𝑙 𝜁
=
𝑈 𝑐𝑜𝑠 𝜑 𝛾𝑠 𝑇 2
2 2

D’où
𝐸1 𝐸 𝑙 𝜁
= 2 (𝐼𝐼 − 39)
𝐸 𝑈 𝑐𝑜𝑠 𝜑 𝛾𝑠 𝑇 2
2

On voit que les pertes relatives d’énergie diminuent quand la durée d’utilisation de la
puissance maximale augmente.

Ces pertes sont les plus petites lorsque 𝑇 = 𝑇0 à ce :

𝐸1 𝐸𝑙 1 1 2 𝑇2
= 2 ( 𝑇 + )
𝐸 𝑈 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑𝛾𝑠 𝑇 2 2 3 𝑇0
𝐸𝑙 1 𝑃𝑚𝑎𝑥
= 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝐸 =
𝑈 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑𝛾𝑠 𝑇0 𝑇
𝑃𝑚𝑎𝑥 𝑙
= (𝐼𝐼 − 40)
𝑈 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑𝛾𝑠
II.6.1.1. Pertes d’énergie dans le transfo

Nous savons que le schéma équivalent d’un transformateur est un schéma artificiel
du faite que l’on remplace le couplage magnétique par un couplage électrique

De ce fait, tous les paramètres sont déterminés en valeur correspondant à la tension


d’enroulement primaire ou à celle de l’enroulement secondaire alors qu’en réalité une partie
des constantes appartienne à l’enroulement primaire et une autre à l’enroulement secondaire.

Le schéma équivalent d’un transformateur comporte en général quatre paramètres


comme le schéma d’une ligne électrique :

- La résistance longitudinale R
- La réactance longitudinale X
- La conductance transversale G
- La suscepetance transversale B

Dans les réseaux de transport, le schéma en gamme est plus fréquemment utilisé ;
bien que l’on recoure parfois au schéma en T
P a g e | 36

Dans le schéma en gamma (T) l’admittance trouvée est concentrée aux bornes d’un
enroulement qui ordinairement est l’enroulement d’alimentation.

Pour des tensions qui ne dépassent pas 30 KV et aussi pour les calculs de court-circuit,
on utilise un schéma équivalent du transformateur ne comporte que l’impédance
longitudinale dans laquelle pour les calculs des courant de court-circuit, on met la résistance.

I.6.2. Les causes principales des pertes technique

A. Effet joules
Sont issues de l’échauffement des conducteurs et des appareillages lors du passage
du courant électrique. Pour un système électro énergétique, les pertes joules sont liées au
transite de l’énergie d’abord, les pertes dues à la résistance constituent aussi les pertes joules
mais secondaires.

1er cas : pertes totalement résistives

Il s’agit des pertes joules telle que connues depuis longtemps, comme dans la ligne
triphasé on aura :

𝑃𝑗 = 3𝐼 2 𝑒 (1)
𝑃
𝐼𝑒 = (2)
√3𝑈𝑒 cos 𝜑
(2) – (1) montre que :
2
𝑃
𝑃𝑗 = 3 ( )
√3𝑈𝑒 cos 𝜑
𝑃2
=3
3𝑈 2 𝑒 cos 2 𝜑
𝑃2
=
𝑈 2 𝑒 cos2 𝜑
𝑃2 1
=( 2 ) 2 (𝐼𝐼 − 41)
cos 𝜑 𝑈 𝑒
𝑃2
Or 𝑃 𝑒𝑡 cos 𝜑 sont de constants, on pose cos2 𝜑 = 𝐾 on aura

𝐾
𝑃𝑗 = (𝐼𝐼 − 42)
𝑈2𝑒
Donc les pertes joules dépendent du carré de la tension, si la tension augmente se
pertes tendent vers zéro donc on doit préférer les lignes haute tension pour réduire au
maximum ses pertes joules.

2em cas : pertes de transit


Elles sont liées :
- Aux paramètres caractéristiques de la ligne
- A la longueur de ligne
- Au niveau de tension
P a g e | 37

- Aux énergies P et Q transité ; et par conséquent ces pertes traduisent les chutes de
tension absolue et relative au niveau de transport, cela ne se démontre pas.

NB : Ces pertes de transite sont liées aux paramètres ci-après :


- Le facteur de puissance
- Facteur énergétique
- Facteur d’utilisation des pertes et des charges

B. Chute de tension
Chutes des tensions composées sont données par les expressions suivantes :
Δ𝑈 𝑅𝑃2 + 𝑋𝑄2
=
U 𝑈22
𝛿𝑈 𝑅𝑃2 + 𝑋𝑄2
= (𝐼𝐼 − 43)
U 𝑈22
L’examen 𝑸𝑪 la composante ∆𝑽 de la chute de tension

En phase avec 𝑉2 permet de constater que :

- Cette composante ∆𝑉 est pratiquement égale à la différence des modules des


tensions𝑉1 𝑒𝑡 𝑉2 , il est possible en réglant par des moyens appropriés la consommation
de la puissance réactive à l’extrémité 2, d’annuler la chute de tension ou même de
dispose à cette extrémité d’un capacitif c’est-à-dire négatif.
- Si la réactance X et nettement plus important que la résistance R, ce qui est le cas dans
les réseaux décrit de transport d’énergie (HT et THT, la puissance réactive qui circule
dans la ligne contribue à la chute de tension
L’expression relative à la chute de tension permet de conclure que : La chute de
tension est donc la perte de puissance, diminue proportionnellement à l’inverse du carré de la
tension transportée de baisse on a :
- En moyenne tension
On sait que la réactance et la résistance sont du même ordre de grandeur (R, X)
𝑋𝑄2
Δ𝑈 𝑃
= 𝑅 + 22 . 𝑃2
U2 𝑈 2
𝑦 + 𝑥 𝑡𝑔 𝜑
= 𝑃2 𝑙 (𝐼𝐼 − 44)
𝑈22
Le terme 𝑃2 𝑙 est appelé moment de capacité de transport d’une ligne

La chute de tension baisse avec :

- L’augmentation de la tension appliquée


- La diminution de l’angle 𝜑 c’est-à-dire la diminution de la puissance réactive
transportée
- La diminution de la résistance c’est-à-dire l’augmentation de la section du conducteur

En haute tension (HT et THT)


La résistance étant négligeable vis-à-vis de la réactance(𝑅 ≪ 𝑋), on a :
P a g e | 38

Δ𝑈 𝑋𝑄2
≃ 2 (𝐼𝐼 − 45)
U𝐿 𝑈 2
I.6.3. TECHNIQUE DE REDUCTION DES PERTES TECHNIQUE

La réduction des pertes techniques sur le réseau de distribution est possible en


agissant sur :
- La diminution de la résistance linéique des conducteurs électriques
- La réduction des pertes fer dans les transformateurs
- La compensation de l’énergie réactive

I.6.3. REDUCTION DES PERTES NON TECHNIQUE

Nous rappelons que l’on entend par pertes non techniques toutes les pertes absorbées
par l’entreprise dans son processus commercial à partir du moment où une consommation
d’électricité a lieu, en passent par sa facturation exacte jusqu’à son parfait paiement au compte
de l’entreprise et écoutant a une réduction du revenir auquel aurait théoriquement droit
l’entreprise.

Dans le domaine de l’électricité, on peut imaginer un modèle théorique parfait dans


lequel l’entreprise les revenir potentiels correspondant à la consommation de l’ensemble de
l’énergie livrée sur son territoire.

Ce modèle théorique s’exprimerait ainsi la totalité de l’énergie consommée est


enregistrée facturée et perçue.

En pratique il n y a pas une entreprise d’électricité qui enregistre toute l’énergie


consommée sur son territoire il y en a pas non plus qui réussisse à facturer exactement toute
l’énergie enregistrée et à percevoir complètement toutes les sommes donnes par les clients.

Il impose de noter cependant que les entreprises les plus saines parviennent à réduire
au minimum les pertes dans les trois variables de base du modèle théorique ci haut. Il est
également important de souligner qu’aucune entreprise n’atteint la perfection du modèle
théorique, parce que les couts pour y parvenir dépassent la marge bénéficiaire des revenus
qu’ils permettent de retirer.

Ce concept théorique demeure tout de même essentiel, car il permet à chaque


entreprise d’électricité de s’évaluer par rapport à la situation idéale et il fournit une base pour
l’établissement de tableaux de bord permettant de mesurer la performance globale,
d’identifier les activités du processus commercial qui ont des lacunes imposantes, d’en
quantifier les écarts, d’assigner les priorités dans les projets de développement et de mesurer
l’impact de leur implantation sur les résultats d’exploitation.

Pour y parvenir, il faudra cependant que l’entreprise d’électricité puisse d’une bonne
maîtrise de son processus commercial et des pertes non-techniques qui y sont associées.

Nous verrons dans la suite de ce texte la nature et les méthodes de détection des pertes
non techniques ainsi que les moyens pour arriver à les réduire et les contrôles dans le
processus commercial de vente d’électricité.
P a g e | 39

A. NATURE DES PERTES NON-TECHNIQUES

Etant donné qu’aucune entreprise d’électricité ne m’atteint une perfection absolue


dans l’exploitation de son processus commercial, nous allons nous efforcer d’identifier, pour
chacune des variables du modèle théorique, les endroits où les pertes importantes sont les
fréquentes. Nous définissons et établirons également la nature des pertes de consommation,
de facture et de perception.

En conformité avec le schéma du modèle théorique, on peut identifier les pertes non
techniques en trois classes qui correspondent ainsi aux trois variables de base. On aura ainsi :

- Les pertes de consommation


- Les pertes de facturation
- Les pertes de perception

A.1. PERTES DE CONSOMMATION

Lorsqu’une consommation d’énergie à lieu dans la zone d’action d’une entreprise


d’électricité, cette consommation peut avoir été mesurée ou non par le distributeur. Il existe
différents cas où l’entreprise ne parvient pas à enregistrer exactement cette consommation on
dossier-client approprié. Deux cas sont possibles à savoir :

- Consommation non mesurée : La consommation n’est ni mesurée, ni enregistrée au


dossier-client par l’entreprise :
- Raccordement clandestin
- Mauvaise estimation de la charge raccordée si l’on
utilise la facturation à forfait
- Délai trop long d’installation des appareils de
mesure.
- Consommation mesurée : La consommation est mesurée par un compteur mais elle
n’est pas entièrement enregistrée avec exactitude :
- Fraude et sabotage des appareils de mesure ;
- Défectuosité des appareils de mesure ;
- Mauvais raccordement des appareils installations
- Mauvaise installation des appareils de mesure
- Compteur non inventorié au dossier-client
- Lacunes des systèmes de gestion.
- Enfin, il existe un dernier type de pertes de consommation, qu’on pourrait qualifier
plutôt de pertes de consommation, consistant en un manque d’opportunité
d’abonnement. Plus une entreprise prend du temps à raccorder un nouveau client, plus
elle perd des revenus par manque une ampleur considérable dans certaines entreprises
sont telles qu’elles laissent s’écouler des mois avant de de satisfaire aux demandes de
raccordement des clients.

A.2. PERTES DE FACTURATIONS

Les pertes qu’une entreprise d’électrique en court au niveau de la facturation sont en


général liées à deux phénomènes : l’inexactitude des informations contenues dans le dossier-
client d’une part et, les lacunes dans le procédé de la facturation d’une autre part.
P a g e | 40

Les causes des pertes de facturation sont multiples, nous nous limiterons ici à donner
un tableau des pertes de facturation courantes les plus importantes.

- Inexactitude des informations contenues au dossier-client


- Enregistrement erroné des données contractuelles dans
le dossier de facturation
- Mauvaise application tarifaire-client industriel à qui on
applique un tarif résidentiel de mesure et de
transformation ;
- Données de l’installation et de l’abonnement sont
incomplètes ou inexactes
- Lacunes dans le procédé de facturation
- Absence de suivi des non-facturés
- Absence de contrôle des comptes à tarifs spéciaux
- Absence de suivi des irrégularités
- Régularisation non-contrôlées de factures ;
- Production globale non-contrôlées ;
- Processus de facturation inadéquate

A.3. PERTES DE PERCEPTION

Lors de perception, toutes les sociétés enregistrent un pourcentage plus ou moins


important de pertes.

Il y a d’abord les soldes de facture qui ne seront jamais acquittés par le client, on parle
alors des pertes de créances gestion des comptes à revoir.

Ensuite, la seconde grande source de pertes dans le processus de perception se


produit suite à des irrégularités de toutes sortes lors de la réception et du traitement des
paiements. Ces pertes de trésorerie sont généralement attribuables à une gestion inefficace des
enregistrements

Les principales causes des pertes imputables à ces deux éléments sont :

- Factures impayées
- Facture no-livrée au client ;
- Incapacité de payer de l’abonné
- Mode de recouvrement inadéquat
- Mauvaise gestion des comptes à recevoir
- Gestion inefficace des rencaissements
- Vol de recettes ;
- Perte de recettes ;
- Encaissements non appliqués

B. METHODES DE DETECTION DES PERTES NON-TECHNIQUES


P a g e | 41

Dans le paragraphe précédent, nous venons de voir les principales causes des pertes
non-techniques. La plupart d’autre elles devraient être facilement décelables dans le cours
normal des actives, cela grâce à un processus opérationnel bien organisé et contrôlé.

Dans ce paragraphe nous voir quelques mesures supplémentaires qui peuvent être
mises en place pour détecter et mesurer l’ampleur des pertes non-techniques.

B.1. CONCIALATION ENTRE L’ENERGIE LIVREE (DISTRIBUEE) ET L’ENERGIE


FACTURE

Il est difficile certes, mais possible, de comparer l’énergie produite et consommée.


Pour y arriver, il est impératif que l’énergie livrée dans tous les postes de distribution soit
enregistré. Il en va de même pour toute l’énergie fournie sans frais à des organismes et des
individus, ainsi que l’énergie servant aux besoins internes de l’énergie produite à la source et
l’énergie enregistrée et facture.

Il est bien évident que cette conciliation doit tenir compte des diverses pertes
techniques reliées au réseau et comparer le résultat avec ceux obtenues par d’autres entreprises
du même types.

B.2. CONCIALATION ENTRE L’ENERGIE L’INVENTAIRE DES COMPTEURS ET LES


COMPTEURS AU DOSSIER-CLIENT

Il faut systématiquement voir où ce que l’inventaire des compteurs soit tenir à faire
et qu’en tout temps, il soit possible de localiser les appareils, qu’ils soient installés chez les
clients, entreposés au magasin ou en réparation à l’atelier

B.3. UTILISATION DU PERSONNEL INTIRANT

Le personnel en contact présent avec la clientèle, particulièrement les releveurs des


compteurs, les installateurs des compteurs, etc. doit être mis à contribution dans la recherche
des situations pouvant engendrer des pertes de revenus. Leur présence chez les clients, dans
le cadre de leur travail respectif, permet de déceler des irrégularités.

B.4. ANALYSE DES ECARTS DANS LA CONSOMMATION

Pour beaucoup de clients, les habitudes de consommation d’énergie varient peu. Un


écart dans la consommation d’une période de facturation à l’autre pourrait signifier une
situation anormale. Une vérification chez le client afin de connaitre la nature et les raisons de
l’écart contribue correctifs appropriés.

B.5. PROGRAMME DE VERIFICATION

Indépendamment de l’efficacité des moyens cités précédemment en programme de


vérification demeure le meilleur moyen de détecter de façon substantielle les pertes non-
techniques.

Il existe plusieurs types de programmes de vérification dont les deux couramment


utilisés sont la vérification industrielle et la vérification de groupe.

- La vérification industrielle : Est une vérification spécifique où un client est visité suite
à une irrégularité ou une particularité rencontrée dans le processus normal des
opérations.
P a g e | 42

Les principales conditions qui déclenchement fréquemment des démarches de vérification


individuelle dans le cours normal des opérations quotidiennes sont entre autres :

- Une nouvelle installation


- Un changement de compteur
- Un signal d’irrégularité ou d’anomalie
- Une interruption de source (vérification à posteriori)
- La vérification de groupe : est une vérification plus aléatoire concernant généralement
un groupe de clients faisant l’objet d’un programme planifié de vérification, sans
anomalie on irrégularité spécifique au départ.

Nous pouvons citer quelques exemples typiques de groupe :

- Vérification planifiée de parcours de lecture (tournée de relève). On


procède à une vérification complète de l’installation des clients d’un
parcours choisi et, cela de préférence en une période différente de celle de
la révèle normale.
- Vérification par échantillonnage : C’est une vérification d’une sélection au
hasard d’un certain nombre de clients constituant n’échantillonnage.
Généralement il n’existe aucun critère particulier qui est utilisé pour
constituer l’échantillon sur laquelle on procède une vérification aveugle.
C’est-à-dire une vérification sans éléments ciblés, mais plutôt l’ensemble du
dossier.
- Vérification dirigée : Ce type de vérification mise un groupe de clients ayant
une condition particulier que l’on désir vérifier : vérifier les catégories des
tarifs des abonnés d’un quartier, vérifier les clients industriels d’une ville,
etc.

C. REDUCTION ET CONTROLE DES PERTES NON-TECHNIQUES

- La réduction des pertes non-techniques constitue un objectif majeur de toute entreprise


d’électricité cherchant à se développer, car la production et la distribution dans un réseau
d’électricité requièrent des investissements énormes en frais de construction, d’exploitation et
d’entretien. L’entreprise doit donc générer des revenus suffisant pour continuer ses
opérations, se constituer un fonds de développement et maintenir une tarification raisonnable
facilitation le développement économique au pays.

Dans le domaine des pertes non-techniques, il est important de se rappeler en règle générale,
une entreprise d’électricité perd beaucoup plus de revenus par sa propre faute, c’est-à-dire à
caisse de faiblesses inhérentes aux procédures et systèmes de gestion commerciale en place
qu’à cause de froides et de vols de la parte de ses clients.

Pour réduire au maximum ses pertes non-techniques une entreprise d’électricité bien
gérée doit donc en tout premier lieu, s’assurer qu’elle est dotée d’une infrastructure
commerciale. La base de cette infrastructure repose sur un système de gestion permettant de
prendre en charge d’une façon efficace, l’ensemble du processus commercial.

Une réduction significative des pertes non-techniques doit donc débuter en priorité
par l’optimisation de l’infrastructure commerciale avant tout autre programme de réduction.
P a g e | 43

A titre d’exemple on peut dire qu’un programme massif de dépistage des abonnées
clandestins ou des investissements substantiels dans un parc d’appareils de mesure plus
sophistiqués est voies d’avance à l’échec, si l’entreprise n’a pas, en aire de cette chaine, une
infrastructure bien rodée lui permettant de prendre avantage des retombées de ces
paragraphes.

Nous allons dans la suite analyser quelques thèmes qui encourent à la réduction et
au contrôle des pertes non-techniques à savoir :

- L’identification des abonnés et des services fournies ;


- Le rôle de la mesure de l’énergie ;
- Le système de facturation ;
- Les aspects organisationnels.

C.1. IDENTIFICATION DES ABONNES ET DES SERVICES FOURNIS

Un pourcentage important des pertes non-techniques se produit dès le départ, lors de


traitement réservé à l’enregistrement de nouveaux clients et dans la gestion que l’on fait de
l’ensemble des dossiers.

Nous allons examiner quelques points de repère à surveiller et les considérations


administratives les plus impératives lors de la conclusion d’une activité contractuelle,
l’ouverture et le suivi d’un dossier-client, l’enregistrement et le contrôle de l’information de
base.

1. DEMANDE DE RACCORDEMENT D’UN CLIENT

L’organisation de l’accent des demandes de service varie beaucoup d’une entreprise


à l’autre.

Pour une meilleure coordination et un meilleur contrôle, il y a avantage à concentrer


la responsabilité de l’accueil des demandes à un seul endroit où sont automatiquement
dirigées toutes les demandes. Il est également avantageux de situer le niveau d’intervention
près des opérations, de façon à éviter les délais causés par l’acheminement des documents
autre plusieurs paliers hiérarchiques.

2. GESTION DES CONTRATS

Signature de contrat doivent être bien contrôlées, car le contrat est donnent de base
qui servira pour la facturation. Les contrats présentent certaines particularités suivant qu’il
s’agit des abonnés haute tension ou abonnés basse tension.

- Les contrat Haute tension Ont deux impactes importants dans l’entreprise, ils exigent
l’installation des appareils de transformation (TI, TP) cet de mesures (Kw, KVAR, Kwh,
cos 𝜑) plus complexes d’une part et, les données transposées au dossier, il est
souhaitable que les entreprise d’électricité aient à leur disposition des
inspecteurs/vérificateurs responsables de vérifier le respect rigoureux des termes on
contrats HT.
- En basse tension, Alors que généralement les petites entreprises d’électricité faut
signer un contrat individuel à tous leurs clients, les grandes sociétés d’électricité
s’appuient plutôt sur un document légal soit un règlement tarifaire ou un ensemble de
P a g e | 44

règles normalisés, régissant les conditions de vente et faisant foi du contrat collectif
pour les petits clients.

Ces entreprises évitent ainsi le lourd processus de signature et de stockage des


contrats, améliorent leurs délais de services et rendent plus faciles les modifications aux
conditions de vente et de fourniture de service. Les bonnes entreprises rationalisent les
priorités de leurs programmes qui sont importants en volume alors qui l’impact de chaque
client sur le revenu de l’entreprise est insignifiant.

CREATION DU DOSSIER-CLIENT

Les gestes commerciaux posés lors de la création du dossier-client est une séquence
pour les revenus futurs d’une société d’électricité du fait que toute inexactitude ou omission
lors de l’enregistrement des données de base peut se traduire par une facturation erronée par
la suite un bon dossier-client doit comprendre l’ensemble des données de base permettant de
connaitre l’abonné, de situer le local (installation client) desservir, de connaitre l’emplacement
et les caractéristiques des appareils de mesures er comptage et d’avoir l’essentiel clients par
fins de facturation. Ces données de bases doivent également refléter les fidèlement possible la
situation réelle.

OUVERTURE D’UN DOSSIER-CLIENT

Il est impératif que toute installation alimentée par une entreprise d’électricité soit
enregistrée dans les dossiers du fournisseur.

A partir du moment où un technicien autorisé branche sur le réseau et met sous


tension l’installation d’un délai très court pour ouvrir un compte-client avant la première
facturation du service d’électricité.

En revanche, tout retard dans l’ouverture d’un dossier de facturation crée des
potentiels de perte pour l’entreprise, d’enregistrement des nouvelles installations.

EVOLUTION DU DOSSIER-CLIENT

Par mesure, le dossier-client est évolutif, c’est-à-dire que son évolution dans le temps
est très dynamique. Une fois créées les informations de base du dossier sont sujettes à des
fréquents changements.

La mise à jour du dossier-client doit donc être effectuée avec rigueur, afin d’éviter que
l’information se dénature les transactions de mise à jour en deux types :

- Les transactions d’ordre monétaires qui sont les changements des informations de base
ayant trait à ces transactions monétaires doivent être une préoccupation permanente
de l’entreprise parce qu’elles affectent directement les revenus. Elles modifient
généralement les ventes courantes et antérieures, les taxes et frais divers,
l’encaissement et le montant du dépôt.
- Les transactions no-monétaires qui constituent les modifications à apporter aux
éléments d’information l’entreprise puisse répondre à toutes les questions qui peuvent
survenir.
P a g e | 45

C.2. ROLE DE LA MESURE DE L’ENERGIE

La mesure de l’électricité est souvent négligée par les gestionnaires parce qu’ils
considèrent souvent à total, cette la mesure demeure la seule façon de déterminer la
consommation d’énergie afin d’établir la facture exacte du client. Sa précision et son efficacité
ont un effet direct sur la santé financière même de l’entreprise.

Il y a trois principes de base à respecter afin d’obtenir une mesure précise des
consommations d’électricité et de minimiser les consommations non autorisées, il s’agit de :

- Se procurer des compteurs de bonne qualités ;


- Installer les appareils à l’extérieur des installations (locaux) des abonnés de manière à
minimiser les sabotages et les bris des compteurs, et ; procéder à une vérification
régulière et rigoureuse des compteurs destinés aux usages industriels et commerciaux
et à d’une vérification par échantillonnage des compteurs mesurant les plus petites
charges.

Il est important de noter que l’activité de lecture des compteurs est d’importance stratégique
pour l’entreprise d’électricité parce que tout système de facturation prend source au relevé de
compteur et parce que la lecture de compteurs représente le point de contact privilégié et
régulier de l’entreprise avec la chacun ses clients. Une partie importante des pertes non-
techniques ont leur origine ou peuvent être décelées lors de la lecture des compteurs.

Un système de lecture des compteurs repose sur une planification des activités et une
organisation des tournées de relevés de bien structurée qui permettent d’obtenir une efficacité
maximale du processus de relevés de compteurs lui-même.

Il ne faut pas non plus négliger le rôle du releveur des compteurs qui représente un
des postes clés dans le processus d’obtention des revenus de l’entreprise.

C.3. SYSTEME DE FACTURATION

L’entreprise d’électricité qui effectue une gestion efficace de ses dossiers-clients et


sont la lecture des compteurs est bien planifiée et exécutée est assurée d’une bonne base lui
permettant de mieux contrôler des sources importantes des pertes non-techniques.

Le cycle complet d’obtention des revenus comprend cependant d’autres activités


génératrices des pertes. On peut citer notamment l’établissement et le recouvrement des
compteurs impayés.

L’établissement de la consommation, c’est-à-dire la quantité d’énergie à facturer se


fait par le calcul de la différence entre les index précédent et courant et la multiplier par la
constante du compteur et le rapport de transformation s’il y a lieu.

En matière de facturation, nous notons qu’il existe plusieurs types de processus de


facturation et qui dépendent des conditions tarifaires et contractuelles rencontrées dans
chaque entreprise.

Les règles de gestion régissant les opérations permettant le calcul de la facturation


doivent donner l’assurance à l’entreprise qu’elle facture adéquatement tous les revenus aux
quels elle a droit.
P a g e | 46

 Pour les encaissements, on sait que lorsqu’un abonné paie sa facture d’électricité, il ne
produit deux faits dans le processus interne de l’entreprise :
- Une rentrée de fonds correspondant au paiement
- L’application d’un crédit au compte client approprié

Les entreprises d’électricité sont très vulnérables dans ce domaine, particulièrement


dans les activités de caisse impliquant la manipulation d’argent. Si elles n’ont pas les contrôles
appropriés, elles s’exposent à des pertes de perception importantes, imposables surtout à la
fraude interne des employés.

Il existe des règles de conciliation des paiements reçus dans la journée et les dépôts
effectués afin d’éviter des fraudes.

 Le recouvrement est une activité commerciale qui vise à obtenir quittance des comptes
échus non payés par les abonnés et à effectuer une gestion efficace des comptes clients.

Les entreprises devraient être capables de produire une infirmation de gestion valable
à partir des comptes à recevoir et de procéder aux actions prioritaires en matière de
recouvrement. Cette information de gestion est un des éléments de contrôle les plus
importants pour la direction d’une société d’électricité afin de juger de la bonne situation
financière de l’entreprise.

Dès qu’un compte est en souffrance, il est susceptible de subir des mesures de
recouvrement adoptés par l’entreprise doit être progressive, c’est-à-dire devenir de plus en
plus agressive au fur et à mesure de l’accumulation des comptes impayés c’est-à-dire être plus
rapide dans la progression pour les clients à risque, dont le crédit et les habitudes de paiements
sont douteuses.

C.4. ASPECTS ORGANITIONNELS

Le processus commercial en lui-même permet de réduire de façon substantielle et de


mieux identifier les pertes non-techniques d’une entreprise d’électricité. Par contre, même
résultats médiocres, si les activités sont mal organisées et si la gestion des ressources humaines
est déficiente.

Il existe quelques moyens de nature organisationnelle qui permettent d’améliorer la


performance des unités opérationnelles et examiner les avantages et la façon de mettre sous
pied une unité administration responsable du contrôle des pertes. On peut aussi mettre sur
pied un programme efficace de réduction des pertes non-techniques.

La façon d’organiser les activités pourra contribuer graduellement à l’amélioration de


la performance des unités administratives et avoir un impact direct sur le contrôle et la
réduction des pertes non-techniques.

Compte tenu de l’impact que les pertes non-techniques ont sur la rentabilité et les
projets de l’entreprise, il est parfaitement justifié et souhaitable qu’une unité dont la mission
est spécifiquement en détection des pertes soit créée à l’intérieur des entreprises d’électricité.

De plus, pour qu’un programme de réduction des pertes soit plus efficace, celui-ci
peut être rattaché à une unité opérationnelle distincte dont la mission serait la recherche et la
détection des pertes ainsi que la correction des irrégularités relevées. Dans la structure
organisationnelle, cette unité peut être rattachée au plus haut niveau de l’entreprise et être
P a g e | 47

hiérarchiquement indépendante des différents chefs d’unités. Ceci lui confère une complète
autonomie et liberté d’action et évite des interventions susceptibles d’entraver la réalisation
de sa mission.

Les entreprises d’électricité peuvent réduire considérablement leurs pertes non-


techniques par un processus commercial efficace et dont les activités sont bien contrôlées.
Cependant, même les infrastructures les mieux articulées ne peuvent empêcher totalement la
fraude et le vol.

L’entreprise doit don avoir une stratégie bien établie lui permettant de faire face à ces
situations. Un support juridique et légal en matière de vol, des incitatifs pour réduire, des
méthodes de traitement et de suivi des cas découverts et un code d’éthique pour les personnes
de l’entreprise font partie de l’arsenal d’une bonne stratégie en matière de vol et de fraude.
P a g e | 48

I.7. Conclusion du chapitre

Ce présent chapitre nous a renseignés sur la constitution d’un système électro


énergétique ainsi que ses aléas de transite donc :
- Les pertes joules
- Les pertes en ligne et on a compris que les pertes en ligne de transite dépendent de
paramètres tels que l’efficacité énergétiques, les facteurs des puissances, le coefficient
énergétique, les coefficients des pertes, des taux des pertes dans les différents cas des valeurs
normalisées, des tolérances de déplacement, et autres.

Et par là nous avons en toutes les conditions qui régies un système électro énergétique
pour sa mise en œuvre de manière normalisée.

Il y a lieu de se poser plusieurs questions pour aider la nation à réaliser un travail du


genre ce qui fera l’objectif de prochain chapitre.
P a g e | 49

CHAPITRE III : ELABORATION D’UN PROGRAMME DE CALCUL DE LA


CONSOMMATION EN ENERGIE ELECTRIQUE DE L’ECLAIRAGE PUBLIC ET
RETOMBES TECHNICO ECONOMIQUE.
III.1 Introduction
Après avoir toutes les lampes utiliser en éclairage public en Kinshasa, il est temps de
se concentrer sur :
- La puissance électrique de chaque type de lampes
- La durée d’utilisation journalière de chaque type de lampes
- De l’efficacité énergétique de chaque type des lampes.
- Du coefficient énergétique de chaque type de lampes
De ceci, on déduire l’énergie consommer par chaque type de lampes à l’aide du
programme, on déduira les totales partielles de chaque type de lampes, ainsi que les totales
globales pour l’ensemble d’une ville dont la ville de Kinshasa qui concerne ce travail.

III.2. Rappel sur les notions de la facturation

Comme les moyens de compensation de l’énergie réactive sont particulièrement des


batteries de condensateurs, ils sont plus efficaces quand ils sont placés près de la charge, il est
courant d’incorporer sans la structure du tarif une pénalité pour faible facteur de puissance ou
une bonification pour un bon facteur de puissance limité à une valeur donnée. Cette pénalité
ou cette bonification est habituellement appliquée aux clients industriels ayant une puissance
installée d’au moins 500 𝑘𝑉𝐴.

A titre d’exemple, les pénalités et les bonifications peuvent se présenter de la manière


ci-après :

Soient 𝐸𝑎 : L’énergie active consommée sur une période


𝐸𝑟 : L’énergie réactive consommée sur une période

On peut mentionner dans le contrat que :

- Si 𝐸𝑟 > 𝐸𝑎 : alors le supplément d’énergie réactive consommée par rapport à l’énergie


active sera pénalité de p $/kVArh
P a g e | 50

- Si 𝐸𝑟 < 𝐸𝑎 : alors l’écart entre l’énergie réactive et l’énergie active sera bonification de
b$/kVArh, cette caractéristique Si 𝐸𝑟 < 𝐸𝑎 seuil correspondant ainsi à un facteur de
puissance limite. Dans l’exemple du graphe ci-avant Si 𝐸𝑎 seuil = 5𝐸𝑎 ce qui
correspond à un facteur de puissance limite de 9 cos 𝜑𝑙𝑖𝑚 = 9
- Si 𝐸𝑎 seuil ≤ 𝐸𝑟 ≤ 𝐸𝑎 , il n’y a une pénalité sur la bonification. On est dans une zone
pour laquelle l’entreprise d’électricité tolère le niveau de consommation de l’énergie
réactive par rapport à l’énergie active.

Sur l’axe des énergies réactives consommées 𝐸𝑟 , la situation ne se présenterait de la manière


suivante :

cos 𝜑𝑚𝑎𝑥 = .9 cos 𝜑𝑚𝑖𝑛 = .7


𝑠𝑖 𝐸𝑎,𝑠𝑒𝑢𝑖𝑙 = .5 𝐸𝑎
Exemple numérique

Une usine consomme mensuellement 22500 kWh avec un temps d’utilisation T de


250h/mois et un facteur de puissance de .65. La société d’électricité applique une pénalité
p=.26$/kVarh si 𝐸𝑟 > 𝐸𝑎 et une bonification b=.13$/kVarh si 𝐸𝑟 < 𝐸𝑎 avec une limite à un
facteur de puissance de .90.

Quelle batterie de condensateur faut-il installer si le prix est 7000$/kVarh et le taux


d’amortissement est de 12% l’an.

Solution
A. PAS DE B. COMPENSATION C. COMPENSATION
COMPENSATION TELLE QUE 𝐸𝑟 > 𝐸𝑎 TELLE QUE 𝐸𝑟 = 𝐸𝑎 𝑡𝑔𝜑
1. Energie active charge 22 500 22 500 22 500
𝐸𝑎 [𝑘𝑊ℎ/𝑚𝑜𝑖𝑠]
2. Energie réactive ch. 26 305 26 305 26 305
𝐸𝑟,𝑐ℎ = 𝐸𝑎 𝑡𝑔𝜑
3. Energie réactive tot. 26 305 22 500 10 897
𝐸𝑟 = 𝐸𝑎 𝑡𝑔𝜑′
4. Energie réactive comp. 0 - 3 805 - 15 408
𝐸𝑟,𝑐𝑜𝑚𝑝 = 𝐸𝑟 𝐸𝑟,𝑐ℎ
5. Ecart 3 805 0 - 11 603
∆𝐸 = 𝐸𝑟 − 𝐸𝑎
6. Pénalité 989 - -
𝑃 = 𝑝∆𝐸
7. Bonification - - - 1508
𝐵 = 𝑏∆𝐸
8. Puissance du conden 0 15. 22 61.63
𝑄𝑐 = 𝐸𝑟,𝑐𝑜𝑚𝑝 /𝑇
9. Coût $/mois 0 1065 43.14
𝐶 = 𝑎𝑘𝑄𝑐 /12
10. Dépense mensuelles 989 1065 2806
𝐷 = 𝑝∆𝐸 + 𝑏∆𝐸 + 𝐶
2’ Déphasage après 𝐶𝑂𝑆 −1 . 65 𝑡𝑔−1 1 𝐶𝑂𝑆 −1 . 9
compensation 𝜑′ 𝐶𝑂𝑆 −1 . 707
P a g e | 51

III.3. Etude de la facturation de différents types de lampes utilisées en éclairage public

Normalement les lampes utilisées en éclairage public ce sont des lampes comme
toutes les lampes elles doivent être facturée en fonction du coup du kilowattheure, en fonction
de l’énergie électrique consommée, en fonction de la durée d’utilisation et voir en dessous de
seuil fixé.

Mais en pratique on constate que selon les différents types de politiques nationales
des différents pays :

- Il y a des pays qui respect ce procédure normale de facturation comme la France où les
Etats unis.
- Il y a des pays qui exonèrent les coups du kilowattheure pour ses lampes par exemple
la Russie.
- il y a des pays qui respectent la procédure mais écarte la pénalité pour ses lampes par
exemple les pays de l’Afrique du nord dont la Tunisie et l’Egypte, les pays de
moyennes orient dont l’Arabie saoudite et les émirats Arabies.
- Les pays qui exemptent totalement ses lampes à la paie des factures de l’énergie
consommée.

Ce qui est une grosse erreur cas dans le secteur énergétique qui est à la fois, très
technique et très économique, tout doivent être gérée de manière rationnelle pour permettre à
la société nationale de l’électricité d’optimiser sa balance commerciale à la fin d’être complétive
face à la conséquence, et surtout sur le secteur d’électricité libéraliser ce qui est le cas de la
RDC.

Par conséquent c’est à l’hôtel de ville de Kinshasa de payer toutes les factures de
l’énergie électrique lier à l’éclairage public, car avec libéralisation de ce secteur, il finira par
contacter d’autres fournisseurs que la S.N.EL pour alimenter ces réseaux de l’éclairage public
dans les jours avenir ;
Alors pour le réveiller, on fera un programme qui permettra d’évaluer le manque à
gagner causé par la gratuité actuelle à l’aide du programme qu’on doit devoir élaborer dans
la suite de ce travail ainsi que de toutes les données reçues.

III.4. Elaboration des algorithmes de facturation des lampes utilisé en éclairage public
On sait que qu’u algorithme c’est un enchaînement logique des actions liées une
opération donnée, telle que la facturation ; il est à signaler qu’il est indépendant de langage de
programmation car il s’adapte à tout langage, mais du moins il peut appuyer les syntaxes
provenant des provenant des programme les plus fondamentaux dont le visuel basic qu’on a
vu en deuxième graduat c’est alors qu’on va l’utiliser les syntaxes telle que :
- CLS pour nettoyer l’écran
- Début pour commencer l’algorithme
- Fin pour clôturer l’algorithme où séquence donnée où un boucle donnée
- INPUT pour introduire une donnée
- SQRT pour la racine carrée (√ )
- Tant que ……... faire
- Répéter …………….jusqu’à ce que
- Si………………alors
- Pour 𝑖 allant ……………. Faire……..
- Etc……………
P a g e | 52

Pour l’algorithme de facturation on aura l’algorithme suivant pour les lampes de


l’éclairage public.

ALGORITHME I : CALCUL DE LA FACTURATION EN FONCTION DE TYPES DES


LAMPES

0. CLS

10. DEBUT

20. INTRODUIRE TYPES DES LAMPES

30. POUR LES TYPES

40. SI LES LAMPES SONT DU TYPES 1 C-A-D INCANDESCENCE

- ALORS ALLER A La Ligne 50, SI NON ALLER à 115

50. INTRODUIRE LA PUISSANCE DE LA LAMPE 𝑃1 =?


- INTRODUIRE COÛT DU KWH 𝐶1 = ?
- INTRODUIRE TEMPS D’UTILISATION 𝑇1 =?
- INTRODUIRE NOMBRES DES LAMPES 𝑁1 =?

60. INTRODUIRE cos 𝜑1 =?

70. CALCULER LA PUISSANCE REACTIVE


sin 𝜑 𝑃1 √1−cos2 𝜑1
𝑄1 = 𝑃1 𝑡𝑔𝜑 = 𝑃 cos 𝜑 = cos 𝜑1

80. SI cos 𝜑 ≥ 0,95 aller à 90

90. CALCULER LE COÛT DE L’ENERGIE CONSOMMER PAR LAMPE 𝐶𝐿1 = 𝑃1 × 𝑇1 ×


𝐶1 𝑒𝑛 $ SINON ALLER A 100

100. CALCULER 𝐶𝐿1 = 𝑃1 𝑇1 × 𝐶1 + 𝑄1 × 𝑇1 × 𝐶1 𝑒𝑛 $

110. CALCULER 𝐶𝐿1𝑇 = 𝑁1 × 𝑇1 𝐶𝐿1

115. SI LES LAMPES DU TYPE 2 c’est-à-dire LAMPE A DECHARGE aller à la ligne 120 ;
SINON ALLER A 190

120. INTRODUIRE LA PUISSANCE DE LA LAMPE 𝑃2 =?

- Introduire le coût de KWh 𝐶2 =?


- Introduire les temps d’utilisation 𝑇2 =?
- Introduire les nombres de lampes 𝑁2 =?

130. INTRODUIRE LE cos 𝜑2 =?

140. CALCULER LA PUISSANCE REACTIVE


𝑃2 √1−cos2 𝜑2
𝑄2 = cos 𝜑2

150. SI cos 𝜑2 ≥ 0,55, ALLER A 160

160. CALCULER 𝐶𝐿2 = 𝑃2 × 𝑇2 × 𝐶2 𝑒𝑛 $


P a g e | 53

SI NON, ALLER A 170

170. 𝐶𝐿2 = 𝑃2 × 𝑇2 × 𝐶2 + 𝑄2 × 𝑇2 × 𝐶2 𝑒𝑛 $

180. CALCULER 𝐶𝐿2𝑇 = 𝑁2 × 𝐶𝐿2

190. Si les lampes sont du type trois (3) c.-à-d. à VAPEUR DE SODIUM HP, aller à la ligne 200,
sinon

200. INTRODUIRE LA PUISSANCE DE LA LAMPE 𝑃3 =?

- Introduire le coût de KWh 𝐶3 =?


- Introduire les temps d’utilisation 𝑇3 =?
- Introduire les nombres de lampes 𝑁3 =?

210. INTRODUIRE LE cos 𝜑3 =?

220. CALCULER LA PUISSANCE REACTIVE


𝑃3 √1−cos2 𝜑3
𝑄2 =
cos 𝜑3

230. SI cos 𝜑3 ≥ 0,95, ALLER A 240

240. Calculer le cout de l’énergie consommée par lampes

𝐶𝐿3 = 𝑃3 × 𝑇3 × 𝐶3 𝑒𝑛 $
SI NON, ALLER A 250

250. Calculer

𝐶𝐿3 = 𝑃3 × 𝑇3 × 𝐶3 + 𝑄3 × 𝑇3 × 𝐶3 𝑒𝑛 $

260. CALCULER 𝐶𝐿3𝑇 = 𝑁3 × 𝐶𝐿3

265. Si les lampes sont du type trois (4) c.-à-d. LED, aller à la ligne 270

270. INTRODUIRE LA PUISSANCE DE LA LAMPE 𝑃4 =?

- Introduire le coût de KWh 𝐶4 =?


- Introduire les temps d’utilisation 𝑇4 =?
- Introduire les nombres de lampes 𝑁4 =?

280. INTRODUIRE LE cos 𝜑4 =?

290. CALCULER LA PUISSANCE REACTIVE


𝑃4 √1−cos2 𝜑4
𝑄4 = cos 𝜑4

300. SI cos 𝜑4 ≥ 0,95, ALLER A 310

310. Calculer le cout de l’énergie consommée par lampes

𝐶𝐿4 = 𝑃4 × 𝑇4 × 𝐶4 𝑒𝑛 $
SI NON, ALLER A 320

320. Calculer
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𝐶𝐿4 = 𝑃4 × 𝑇4 × 𝐶4 + 𝑄4 × 𝑇4 × 𝐶4 𝑒𝑛 $
330. CALCULER 𝐶𝐿4𝑇 = 𝑁4 × 𝐶𝐿4

340. Afficher les coûts totaux calculés par ces types des lampes pour toute la ville de Kinshasa.

NB : Sachant qu’on a 4 principaux types de lampes dans la ville province de Kinshasa, les types
des lampes c’est-à-dire type 1, type 2, type 3, Type 4, ainsi que des nombres des
lampes𝑁1 , 𝑁2 , 𝑁3 , 𝑁4 ; Ces derniers peuvent être trouvé que on organise les données selon les
tableaux suivants :

350. FIN

III.5.ESSAI DE PROGRAMME ET PRESENTATION DES SCRIPTS

III.5.1. CARACTERISTIQUES DE LAMPES UTILISEES EN ECLAIRAGE PUBLIC


a. CARACTERISTIQUES DE LAMPE LED 1
Puissance (W) 120𝑊
Flux lumineux (lm) 17400𝑙𝑚
Efficacité lumineuse 145𝑙𝑚/𝑊
Indice de rendu de couleur 80
Température de couleur (°K) 4500°𝐾
Tension nominale 220/240𝑉
Durée de vie utile (h) 70 000ℎ
Facteur de puissance 0,90
Prix d’achat 484 000 FC
Heure de fonctionnement Le temps de fonctionnement
étant de 4320 heures par an dont
360 heures par mois soit 12
heures par jour (c’est-à-dire de
18 heures à 6 heures)
Coût du kilowattheure 1𝑘𝑤ℎ = 212 𝐹𝑐 (𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐 𝑐𝑜𝑛𝑔𝑜𝑙𝑎𝑖𝑠)

b. CARACTERISTIQUES DE LAMPE A SODIUM HAUTE PRESSION 𝑁𝑎𝐻𝑃 2


Puissance (W) 400𝑊
Puissance ballast (W) 29 𝑊
Puissance totale (W) 429𝑊
Flux lumineux (lm) 55000𝑙𝑚
Efficacité lumineuse (ballast non compris) (lm/w) 138𝑙𝑚/𝑊
Efficacité lumineuse (ballast compris) (lm/w) 128 𝑙𝑚/𝑊
Indice de rendu de couleur 25
Température de couleur (°K) 2000°𝐾
Facteur de puissance 0,90
Durée de vie utile (h) 16000ℎ
Heure de fonctionnement Le temps de fonctionnement
étant de 4320 heures par an dont

1
https://www.usinenouvelle.com/expo/lampadaire-led-120w-mennessis-145in-w-p367229285.htm
2
https://www.ligthting.philips.fr/prof/luminaires-extérieurs/éclairage-routier-et-urbains/milewide2
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360 heures par mois soit 12


heures par jour (c’est-à-dire de
18 heures à 6 heures)
Prix d’achat 165 000 FC
Coût du kilowattheure 1𝑘𝑤ℎ = 212 𝐹𝑐 (𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐 𝑐𝑜𝑛𝑔𝑜𝑙𝑎𝑖𝑠)

III.5.2. PRESENTATION DES SCRIPTS

Il s’agit de la présentation des codes du programme ; pour notre cas, il se présente


comme suit :

Capture

III.5. Essais du programme

On doit disposer des données telles que :

a) Hypothèses : Si toutes les lampes étaient à vapeur de sodium à haute pression ou à vapeur
de sodium à basse pression
Les lampes ont les caractéristiques suivantes :
- Puissance
- Efficacité
- Tension nominale
- Flux lumineux
- Durée de vie
- Indice rendu de couleur

b) Hypothèses : Si toutes les lampes étaient des LEDS


Les lampes ont les caractéristiques suivantes :
- Puissance
- Efficacité
- Tension nominale
- Flux lumineux
- Durée de vie
- Indice rendu de couleur

En introduisant les données de l’hypothèse 1, on a les résultats suivant :


- Puissance
- Efficacité
- Tension nominale
- Flux lumineux
- Durée de vie
- Indice rendu de couleur

En introduisant les données de l’hypothèse 2, on a les résultats suivant :


- Puissance
- Efficacité
- Tension nominale
- Flux lumineux
- Durée de vie
- Indice rendu de couleur
P a g e | 56

III.6. Retombés techniques et économiques issues des résultats du programme

En analysons les résultats obtenus, on constate que les lampes à vapeur de sodium à
basse pression ont consommées 𝐸1 = 𝐾𝑤ℎ au total, ce qui fait une facture 𝐹1 = $
alors que les lampes LEDS ont consommée 𝐸2 = 𝐾𝑤ℎ ce qui fait une facture 𝐹2 = $

Alors on a les retombées suivantes :

1. Sur le plan énergétique, on constate que les lampes LED permettent de réaliser une
économie ∆𝐸 = 𝐸1 − 𝐸2 𝐾𝑤ℎ = … … … . 𝐾𝑤ℎ
2. Sur le plan financier, on constate que les lampes LEDS permettent de réaliser une
économie de facturation de ∆𝐹 = 𝐹1 − 𝐹2 𝐾𝑤ℎ = … … … . 𝐾𝑤ℎ

III.7. Apports, utilité et autres utilisations éventuelles du programme

Ce travail permet de montrer que le remplacement des anciennes par des nouvelles
lampes LED permet de réaliser, à l’échelle provinciale, des grandes économies en terme de
consommation d’énergie, et à la fois en terme de la facture à payer par l’hôtel des villes ; alors
les calculs à la main seraient longs, pénibles, durables et imprécis, alors ce programme est utile
dans la mesure où il remédie à tous ces inconvénients, en outre il peut faire la comparaison
avec quatre types de lampes différentes ; en plus il reste un standard qui peut être utilisé dans
toutes les villes où il y a encore présence des anciens types de lampes afin de les pousser vers
LEDS, ceci peut être un élément motivateur.

Les autres utilisations éventuelles peuvent être du côté des abonnés qui sont que des
gouvernements provinciaux qui peuvent les utiliser pour calculer les économies les réalisées
s’ils changent les anciennes lampes en LEDS, puis calculer eux-mêmes leurs factures estimées
qu’ils comparent avec celles données par la S.N.EL, afin de voir les écarts et décider ce qui est
juste.

Tableau 1 : Total des lampes de types 1 de Kinshasa

LAMPES TYPE 1
NOMBRE PARTIEL
ARTER TRONÇON
PAR TRONÇON
AUCUNE LAMPE

TOTAL 𝑁1 0 0

Tableau 2 : Total des lampes de types 2 de Kinshasa

LAMPES TYPE 2
NOMBRE PARTIEL
ARTER TRONÇON
PAR TRONÇON
ROUTE 2 : UPN – SELEMBAO
86 lampes
LIBERATION 4 km

TOTAL 𝑁2
P a g e | 57

Tableau 3 : Total des lampes de types 3 de Kinshasa

LAMPES TYPE 3
NOMBRE PARTIEL
ARTER TRONÇON
PAR TRONÇON

AUCUNE LAMPE

TOTAL 𝑁3

Tableau 4 : Total des lampes de types 1 de Kinshasa

LAMPES TYPE 4
NOMBRE PARTIEL
ARTER TRONÇON
PAR TRONÇON
ROUTE 2 :
…………………………
Magasin- Gare centrale 3,5 Km - Coté chaussée : 300
lampes
30 Juin
- Coté trottoir : 300
lampes
- Coté chaussée : 481
lampes
By-pass Station échangeur – Station salongo 12 km - Coté chaussée : 481
lampes

- Coté chaussée : 310


lampes
Lumumba 1ère Rue – 16 ème RUE 5km - Coté chaussée : 310
lampes
- Coté chaussée : 533
lampes
Triomphale Sendwe -Triomphale 13,30 km - Coté chaussée : 533
lampes

TOTAL 𝑁4 3248 Lampes


P a g e | 58

ALGORITHME II : CALCUL DE LA FACTURE GLOBALE DE LA VILLE DE KI NSHASA

10. DEBUT

20. INTRODUIRE 𝐶𝐿𝑇1

30. INTRODUIRE 𝐶𝐿𝑇2

40. INTRODUIRE 𝐶𝐿𝑇3

50. INTRODUIRE 𝐶𝐿𝑇4

60. CALCULER CTL GLOBAL c.-à-d. 𝐶𝐿𝑇𝐺

70. 𝐶𝐿𝑇𝐺 = 𝐶𝐿𝑇1 + 𝐶𝐿𝑇2 + 𝐶𝐿𝑇3 + 𝐶𝐿𝑇4

80. AFFICHER 𝐶𝐿𝑇𝐺

90. FIN
P a g e | 59

III.8. Conclusion du chapitre

Ce travail a montré que les calculs des économies réalisées en utilisant les lampes
LEDS en lieu et place des anciennes lampes dont les lampes à incandescence, les lampes à
vapeur de mercure, les lampes à vapeur de sodium, nécessite l’utilisation d’un programme
surtout si l’espace du travail est une grande ville comme Kinshasa, celle offre les avantages
liés à la rapidité, et la précision, ensuite montre noir sur blanc les gains en énergie et les gains
en finance que offrent les LEDS.

En outre, ce programme reste à standard à utiliser dans toutes les provinces même les
villes étrangères où les anciennes lampes persistent encore de même, même les abonnées étant
les gouvernements provinciaux peuvent s’en servir pour estimer eux-mêmes de manière
objective, leurs factures d’éclairage public à comparer avec celles leurs fournies par le S.N.EL.
P a g e | 60

CONCLUSION GENERALE

Ce travail dont le souci est de montrer de manière objective les économies réalisées
en changeant les lampes anciennes de l’éclairage public par les lampes LED à travers la
conception et l’implémentation d’un programme sous l’environnement MATLAB ; ne pouvait
se réaliser qu’en subdivisant objectivement ce travail en trois chapitres.

Au premier chapitre, on a évoqué les nations de l’éclairage public avec toutes leurs
spécificités techniques, au second on a évoqué les notions de base de l’économie de l’énergie
dont les paramètres de transit qui influent sur l’économie, ensuite les notions des pertes non
techniques qui réduisent le gaspillage ainsi que les notions de la facturation.

C’est alors qu’on est passée au troisième et au dernier chapitre où nous avons élaboré
nos algorithmes qu’on a implémenter sous forme des SCRIPTS ; alors après avoir collecté les
données sur les types de lampes utilisées en éclairage public sur la ville de Kinshasa et leurs
nombres respectifs, on a essayé le programme avec les lampes à vapeur de sodium ; puis avec
les lampes à LEDS, puis on a comparé les résultats.

Ce travail a montré que les calculs des économies réalisées en utilisant les lampes
LEDS en lieu et place des anciennes lampes dont les lampes à incandescence, les lampes à
vapeur de mercure, les lampes à vapeur de sodium, nécessite l’utilisation d’un programme
surtout si l’espace du travail est une grande ville comme Kinshasa, celle offre les avantages
liés à la rapidité, et la précision, ensuite montre noir sur blanc les gains en énergie et les gains
en finance que offrent les LEDS.

En outre, ce programme reste à standard à utiliser dans toutes les provinces même les
villes étrangères où les anciennes lampes persistent encore de même, même les abonnées étant
les gouvernements provinciaux peuvent s’en servir pour estimer eux-mêmes de manière
objective, leurs factures d’éclairage public à comparer avec celles leurs fournies par le S.N.EL.

Etant travail humain, il est loin d’être parfait, d’où vos remarques et suggestions sont
les bienvenues.
P a g e | 61

BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
 L’éclairage : notion de base et projets d’installation Patric Vande planque :
GE 02/147/C.
 Recommandations Relatives à l’éclairage des voies publiques Collection
AFE.
 Association française de la normalisation (AFNOR). NF C 17-200
Installations d'éclairage extérieur. Règles. Mars 2007.
 Electricité de Strasbourg Réseaux, Groupe ES. Master 2, Génie électrique.
Eclairage public, 2014 - 2015.
 DUVAL, Bernard. Les aspects règlementaires de l'éclairage public. Les
critères de choix des équipements d'éclairage. Association Française de
l'Eclairage-AFE, Février 2009.
 European committee of standardization (CEN). Road lighting-Part 1:
selection of lighting classes. 2004. CEN/TR 13201-1.
 Sciences et technologies de l'industrie et du développement durable. Guide
d'application de la norme européenne d'éclairage public EN 13201.
 REMANDE, Christian. Guide d'application de la norme européenne,
Eclairage public EN 13201. Cahier technique. AFE, Septembre - Octobre
2007, Lux n°244.
 APVRILLE, Jean-Marie et MARTIN, Jean-Claude. Chaussées
bitumineuses claires et éclaircies en tunnel: caractéristiques et intérêts
économiques : Centre d'étude des tunnels (CETU), Octobre 2004.

B. NOTES DE COURS
 C BARUANI MBAYU, Cours d’initiation à la méthode de recherche
scientifique, cours inédit destinés aux étudiants de deuxième graduat, ISPT-
KIN, Kinshasa, 2016-2017 ;
 Dr. Ir. Teddy LWAMBA, Notes de cours d’Economie de l’énergie, cours
inédit destinés aux étudiants de deuxième licence, ISPT-KIN, Kinshasa,
2018-2019;
 KASANDA NINON - Application de l’énergie électrique, ISPT - Kin G1,
2010
 BIRHINGINGWA NTUMWA – Production de l’énergie, ISPT - Kin G3,
2011- 2012
P a g e | 62

C. WEBOGRAPHIE
 http:// wwww.afe-eclairage.com.fr/Association française de l’éclairage
 http://www.phillips.com
 http://www.ellopro.fr
 http://www.la-diege.fr
 http: // www.eclairage-public-a-led.com
 http://www.mbab-energie.com

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