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TP 1.

3 La réflexion totale
Durée : 80 min Chapitre 1 : Propagation de la lumière

Objectif du TP :
Pratiquer une démarche expérimentale pour établir l’intérêt de la réflexion totale à partir d’une série de mesures et
pour déterminer l’angle d’incidence limite de la réfraction (suite au dernier TP).

Doc. 1 – Application à la fibroscopie


Une fibre optique, utilisée en fibroscope/endoscope pour explorer l’intérieur du corps, est un
tuyau souple (voir Fig. ci-dessous) constitué d’un cœur entouré d’une gaine. Le cœur et la
gaine sont fabriqués avec des matériaux transparents transportant la lumière d’un bout à
l’autre, par le moyen du cœur, quelque soit la courbure de celle-ci. Dans un fibroscope, les
fibres optiques permettent d’éclairer la zone à explorer et d’en transmettre une image.
On va étudier les propriétés de la lumière permettant d’atteindre ce résultat.

Structure d’une fibre optique Fibre optique éclairée

Doc. 2 – Allumage automatique des essuie-glaces


Toutes les voitures récentes sont équipées d’un détecteur de pluie qui
déclenche le fonctionnement des essuie-glaces quand c’est nécessaire.
Comment fonctionne l’allumage automatique des essuie-glaces d’une voiture ?

Un essuie-glace automatique se met en marche lorsqu’il y a des gouttes de


pluie sur le pare-brise. Les deux schémas suivants illustrent le principe de
la détection par temps sec puis sous la pluie.
Un faisceau infrarouge, donc invisible, est envoyé dans le pare-brise et se
propage vers un récepteur comme le montrent les schémas suivants :

Par temps sec, toute la lumière infrarouge émise reste à l’intérieur du pare-brise et 100 % de la lumière émise atteint le
récepteur. Dans ce cas, le récepteur ne commande pas au mécanisme de mettre les essuie-glaces en fonctionnement.
Par temps humide, une partie de la lumière traverse les gouttes d’eau qui sont sur le pare-brise. Toute la lumière
infrarouge émise n’atteint pas le récepteur. Le récepteur commande au mécanisme de mettre les essuie-glaces en
fonctionnement : plus cette baisse est importante, plus la vitesse des essuie-glaces est grande.

- On dispose d’une source de lumière (la lanterne), d’un disque


gradué (faisant office de rapporteur) et d’un demi-cylindre de
plexiglas (matière transparente).
- Installer le demi-cylindrique de plexiglas, afin d’étudier le
passage de la lumière de l’air vers le plexiglas.
- Faire tourner le plateau de 30° environ.
- Observer ce que devient le faisceau lumineux incident après
avoir atteint l’interface (surface de séparation) air-plexiglas ?

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- Sans faire usage du rapporteur, compléter le schéma ci-dessus (voir page 1) en traçant en pointillés la droite appelée
normale (N) (orthogonale en I à l’interface air-plexiglas) et les rayons de lumière observés : l’un d’eux est appelé rayon
réfléchi et l’autre rayon réfracté. Identifier ces rayons sur le dernier schéma de la page 1/2.
- On rappelle que l’angle d’incidence i1 est compris entre le rayon incident et la normale (N), l’angle de réfraction i2
entre le rayon réfracté et la normale et l’angle de réflexion r entre le rayon réfléchi et la normale. Noter/légender les
angles i1, i2 et r sur le schéma ci-dessus.

Doc. 3 – Réflexion totale


- Quand un rayon lumineux passe d’un milieu d’indice de réfraction n1 à un milieu
d’indice de réfraction n2 (du plexiglas ver l’air : ici de bas en haut) tel que n1 > n2, il existe
un angle limite
n  n 
iL  arcsin 2   sin 1  2 
 n1   n1 
   
pour lequel le rayon réfracté (en bleu sur le schéma ci-contre) est tangent à la surface de
séparation des deux milieux.
- Pour tout angle i > iL, il n’y a plus de réfraction mais uniquement une réflexion totale : le rayon lumineux (en rouge
sur le schéma) ne pénètre plus dans le milieu (2), il est réfléchi et reste dans le milieu (1).
D’après uel.unisciel.fr

Consigne : Indice de réfraction du milieu (1) (d’où part la lumière) : n1 = 1,50 (verre) ; et du milieu (2) (où arrive la
lumière) : n2 = 1,00 (air), par exemple.

1. Utiliser l’animation ci-dessous pour compléter le tableau suivant, en le recopiant d’abord :


i1 (en °) 0 10 20 30 40 50 60 70 80
i2 (en °) 0
r (en °) 0 10
 Animation « Déviation de la lumière » : https://phet.colorado.edu/fr/simulation/bending-light

2. Pour de petits angles d’incidence i1 (entre 10° et 30°), que devient le faisceau lumineux après avoir atteint la surface
plane séparant le plexiglas et l’air? (y’en a-t-il qui manquent à l’appel ?)

3. Complétant les deux schémas ci-après, tout en indiquant les angles d’incidence, de réflexion et de réfraction, puis
formuler ce que vous observez en complétant les phrases correspondantes.

Interface Interface

Lorsqu’un rayon lumineux passe du verre dans l’air Lorsqu’un rayon lumineux passe de l’air dans le verre
(n1 > n2), il s’ __________________ de la normale. (n1 < n2), il se ___________________ de la normale.

4. Que se passe-t-il lorsqu’on augmente encore i1 (i1 > 40°) ? On appelle


« réflexion totale » le phénomène observé. Justifier.

5. Mesurer l’angle « limite » i1 = iL pour lequel le rayon réfracté disparaît ?


Indication : On a i1 = iL, lorsque i2 = 90 ° :
- Méthode 1 : voir Doc. 3 pour l’application numérique, ou r
voir annexe 1 du TP 1.2 pour l’application numérique.
- Méthode 2 : Utiliser l’animation qui suit, pour relever la dite mesure :
 Animation « Déviation de la lumière » :
https://phet.colorado.edu/fr/simulation/bending-light

6. Calculer sin(iL) et comparer cette valeur à n2 / n1.

7. Que peut être l’intérêt de la réflexion totale ?

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