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CHAPITRE 10

L’ECLAIRAGE ELECTRIQUE
Objectifs
● Connaitre les grandeurs photométriques
● connaitre différentes méthodes de production de la lumière
● Choisir les appareils d’éclairage

I. LA LUMIERE
1. DEFINITION
la lumière est défini comme un ensemble de particule appelé photon qui se propage de façon ondulatoire
à la vitesse de 3000km/s. le chemin parcourue par la lumière pendant une période est appelé longueur d’onde.

λ est la longueur d’onde


𝑣
λ= avec 𝑣 est la vitesse ou célérité
𝑓

𝑓 est la fréquence

2. PERCEPTION DE LA LUMIERE

L’œil humain ne perçoit pas toutes les lumières. Celons les longueurs d’ondes, l’œil ne perçoit que la
partie de spectre comprise entre 380 et 760 nm ; c’est la zone de la lumière visible.
Les graphiques ci-dessous représentent la sensibilité de l’œil qui passe par un maximum correspondants
à la couleur jaune

3. DECOMPOSITION DE LA LUMIERE NATURELLE

La lumière blanche constitué d’une multitude de radiation de longueur d’onde définie peut être
décomposé au travers d’un prisme. Le spectre de radiations sortantes du prisme donne à l’œil l’impression
coloré qui va de la couleur violet à la couleur rouge

4. NOTION D’INDICE DE RENDU DE COULEUR (IRC)


Les sources des lumières restituent différemment les couleurs exactes des objets qu’elle éclaire. On
appelle indice de rendu de couleur (IRC) la couleur plus ou moins exacte d’un objet restitué par une source de
lumière.
Le référentiel maximum c’est-à-dire 100% (IRC = 1) de la couleur exacte d’un objet restitué est celui
ou vu à travers la lumière du jour.
Exemple : IRC d’une lampe ç incandescences est supérieur à l’IRC d’une lampe à décharge

II. PHOTOMETRIE
1. DEFINITION
La photométrie est l’étude de grandeurs relatives à la perception lumineuse. Les lumières transportent
une quantité d’énergie mesurable caractérisée par les grandeurs appelées photométrie.
La lumière transporte une quantité d’énergie rayonné par ces radiations calculable par la relations de
STEPHANN BOLZMAN qui s’écrit comme suite

Фe = A.S.T4
A = 5,7 × 10-8
S = surface en m²
T = température en (°k)
Фe = fleux d’énergie rayonnée ( W OU KW)

2. LES GRANDEURS PHOTOMETRIQUES


a) L’intensité lumineuse (I)
C’est le quotient du flux lumineux quittant une source lumineux et se propagent dans un élément
d’angle solide contenant la direction de propagation
Ω = élément d’angle solide en stéradian (sr)
Ф Ф = flux lumineux en lumen (lm)
I=
Ω I = intensité lumineuse en candela (cd)

b) Le flux lumineux¨ Ф ou F¨
C’est la quantité de lumière émise par une source lumineuse dans un cône. Il est exprimé par ma relation

Ф = flux lumineux en lumen (lm)


Ф = I. Ω I = intensité lumineuse en candela (cd)
Ω = élément d’angle solide en stéradian (sr)

c) L’éclairement lumineux (E)


C’est le rapport du flux lumineux émis par une source sur une surface par la en m² de cette
surface
Ф Ф = flux lumineux en lumen (lm)
E=
𝑺 S = surface en m²
E = Eclairement lumineux en lux

d) La luminance (L)
La luminance est le rapport de l’intensité lumineux émise par une source sur une surface par la section de
cette surface. Elle est à l’origine des phénomènes d’éblouissement constaté lors que la lumière est très élevée
𝐈 Avec L la luminance en candela par mètre carré (Cd/m²)
L=
𝑺

e) L’efficacité lumineuse (fe)


L’efficacité lumineuse permet une comparaison entre deux ou plusieurs sources lumineuses, dans le but de
choisir le milieu. C’est le rapport du flux émis par la puissance de cette source.
Ф Ф = flux lumineux en lumen (lm)
fe =
𝑷 fe = efficacité lumineuse en (lm/w)
P = puissance en W
EXERCICE :
1) Cfyjh
CHAPITRE 11
AVANT PROJET D’ECLAIRAGE ELECTRIQUE

Objectifs :
 Justifier le choix des sources lumineuses
 Implanter les sources lumineuses dans un local

1. BUT
Le projet simple d’éclairage a pour but de palier aux insuffisances de l’éclairage naturel en assurant le
confort visuel. Un bon éclairage doit éviter les phénomènes d’éblouissement gênant à l’activité humaine

2. CARACTERISTIQUES D’UN BON ECLAIRAGE


Une bonne installation d’éclairage doit satisfaire à plusieurs conditions :
 assurer un niveau d’éclairement suffisant ;
 éviter l’éblouissement ;
 éliminer les ombres sur les plans de travail ;
 respecter les couleurs ;
 provoquer les contrastes nécessaires à la mise en valeur des objets.

3) DIFFERENTES ETAPES D’UN PROJET D’ECLAIRAGE


L’étude d’un projet d’éclairage nécessite les étapes suivantes

3-1) Définition du local


Elle consiste à déterminer :
 les dimensions du local à éclairer (Longueur, largeur et hauteurs) ;
 les activités exercées dans le local ;
 les couleurs des murs et du plafond ;
 les influences externes.
La définition du local représente en général les données d’un projet d’éclairage.

3-2) Choix de l’éclairement


On détermine un éclairement (E) correspondant aux activités qui se déroulent dans le local, aux détails à
percevoir et aux contrastes que l’on veut obtenir.
Les principaux éclairements recommandés sont donnés par des tableaux spécialisés.

3-3) Choix du système ou mode d’éclairage


Les principaux modes d’éclairage sont : l’éclairage direct, l’éclairage indirect, l’éclairage mixte,
l’éclairage semi-direct et l’éclairage semi-indirect.
 l’éclairage direct : c’est un système d’éclairage dans lequel 90% à 100% des flux émis sont
orientés vers le plan utile.
 l’éclairage indirect : c’est un système d’éclairage dans lequel 0% à 10% des flux émis sont
orientés vers le plan utile.
 l’éclairage mixte : c’est un système d’éclairage dans lequel 40% à 60% des flux émis sont
orientés vers le plan utile.
 l’éclairage semi-direct : c’est un système d’éclairage dans lequel 10% à 90% des flux émis par
les sources sont orientés vers le plan utile.
 semi-indirect : c’est un système d’éclairage dans lequel 10% à 40% des flux émis par les
sources sont orientés vers le plan utile.
Nota : L’éclairage direct est le mode d’éclairage le plus utilisé à cause de son coût bas à l’installation et de sa
maintenance facile. Quant aux autres modes d’éclairage, ils sont réservés pour le luxe selon les exigences du
cahier des charges.

3-4) Choix de la source lumineuse


Il s’agit de déterminer un type de source lumineuse pouvant satisfaire aux exigences (l’ambiance
colorée et le rendu des couleurs) du local. Une source lumineuse est caractérisée par son symbole
photométrique désigné par la relation suivante

PH = ɳi X + ɳs T

Une fois le type de source connu, on précise les caractéristiques : flux lumineux (f), la puissance (P) et
la longueur (L) pour les tubes fluorescents.

3-5) Choix du luminaire


Ici, on choisit un luminaire adapté à la source lumineuse choisie.
Pour le luminaire retenu, on précise les caractéristiques : la classe (A à T), le rendement (ɳ) et le
nombre (X) de sources qu’il peut porter.

3-6) Détermination de l’utilance : u


L’utilance dépend de quatre paramètres dont le rapport de suspension (J) des luminaires, de l’indice du
local (K), des facteurs de réflexion des murs et des plafonds (couleurs) et de la classe des luminaires.
Le facteur de réflexion est donné en pourcentage (%). Il est donné par les chiffres de dizaine de
pourcentage

Exemple : plafond 70% = 7


Mur 50% = 5
Sol 10% = 1

a) Rapport de suspension

NOTA : J = 1/3 si h’≠ 0 ; luminaire placé au


Plafond J = 0 si h’ = 0
b) Indice du local : K


Eclairage direct, semi-direct et mixte

Eclairage indirect et semi-indirect

3-7) Calcul du flux lumineux total nécessaire : F


Le flux lumineux total émis par les sources lumineuses dans un local dépend de l’éclairement (E), de la surface
(S) du local, du facteur d’empoussièrement (d1), du facteur de dépréciation (d2), du rendement (ɳ) du luminaire et de
l’utilance (u).
Le facteur d1 est fonction des influences externes du local, plus précisément de la présence de poussières.
Le facteur d2 est fonction du type de source lumineuse.
Le flux lumineux total se calcul par la formule :

3-8) Détermination du nombre total de foyers lumineux : Nf


Déterminer le nombre total de foyer lumineux revient à déterminer le nombre total de luminaires.
On détermine d’abord le nombre total (Ns ) de sources qu’il faut installer dans le local pour avoir le flux total
(F) avant de déterminer le nombre total de foyer lumineux (Nf).

3-9) Répartition des foyers lumineux


a) Implantation
Pour une bonne répartition du flux lumineux total dans le local, on adoptera, en absence d’obstacles
tels que les poutres et si la constitution du plafond le permet, l’implantation par rangées en ayant comme
espacement maximum entre les murs et les 1ers foyers la moitié de l’espacement entre deux foyers successifs.
Exemple :
b) Détermination des nombres de rangées de foyers lumineux et des espacements entre les
foyers lumineux
Pour éviter les ombres sur le plan de travail et pour avoir l’éclairement (E), il faut répartir les Nf foyers lumineux tel
que :

NB :
o Si on ne peut pas avoir deux nombres entiers NA et NB obtenus tels que dA < dmax et dB < dmax, on
redimensionne le flux lumineux (f) de la source choisie en prenant une autre de même type, mais de flux (f) inférieur à
celui de la première. On recalcule alors le nombre total (Nf) de foyers lumineux.
o Pour éviter les coincements des tubes fluorescents à l’installation, on veillera à ce qu’au moins une des inter
distances dA et dB soit supérieure à la longueur du tube choisi.

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