Vous êtes sur la page 1sur 35

Titre du Cours: Sciences du Bâtiment

Matière: Sciences du
Bâtiment

Chapitre III: Base théorique de


l’éclairagisme
I- RAPPEL DE QUELQUES BASE THEORIQUE

1- La lumière : un rayonnement électromagnétique


Soleil et Energie. Le flux solaire est très important. Par temps
clair été, il peut atteindre 1000 watts par mètre carré (W/m²).Pour éviter
les surchauffes estivales, il est donc nécessaire de prévoir des protection
solaires.
Soleil et lumière. Seule une partie du spectre du rayonnement
solaire est visible (longueur d’onde comprises entre 380 et 780
nanomètres (nm);1nm= 1 milliardième de m).
Représentation schématique du spectre de rayonnement électromagnétique ne provenance du
soleil reçu sur la terre
- Les longueurs d’ondes les plus abondantes du spectre sont émises dans cette « gamme » (cf.
Figure 1).
- Les longueurs d’ondes supérieures à 780 nm constituent le rayonnement infrarouge (IR);
- Les longueurs d’ondes inférieures à 380 nm constituent, quant à elles, le rayonnement ultra-
violet (UV).Comparées au rayonnement solaire, les sources de lumière artificielle
(notamment lampes à incandescence), émettent une plus grande part de leur rayonnement
dans l’infrarouge
I- RAPPEL DE QUELQUES BASE THEORIQUE
1- Les grandeurs photométriques
Les phénomènes lumineux sont objectivement mesurables et quantifiable,
par le biais des grandeurs photométriques. Les principales grandeurs
utiles pour le projet d’éclairage sont:

 flux lumineux;
 L’intensité lumineuse;
 L’éclairement;
 La luminance;
 Le facteur de réflexion.
1- 1 Flux lumineux ( Unité : Lumen « Lm »)
Le flux lumineux représente la quantité de lumière émise par unité de
temps.
Le flux lumineux est l’une des caractéristiques des sources lumineuses
donnés par les fabricants

Représentation schématique du flux lumineux

Exemples:
-Une lampe à incandescente de 100 watts
fournit un flux lumineux de 1200 lumens.
-Un tube fluorescent de 36 watts fournit un
flux lumineux de 2350 lumens.
1- 2 - Intensité lumineuse ( Unité : Candela (Cd) ou Lumen /Stéradian « lm/Sr »)
L’intensité lumineuse est égale au flux lumineux émis par unité d’angle solide dans
une direction donnée.
Les luminaires et les sources de lumières artificielles sont caractérisées par des
indicatrices d’intensité lumineuse. Celles-ci servent à décrire la distribution spatiale
de la lumière, ce qui permet de connaitre quelle quantité de lumière est émise par la
source, dans chaque direction.
Représentation schématique de l’intensité lumineuse
Exemple :
L’intensité lumineuse d’une bougie est
d’environ 1 candela
1- 3- L’éclairement (Unité : Lux « Lx » ou Lumen/m² « Lm/m² » , 1 Lux = 1
Lumen/m²)
L’éclairement désigne le Flux lumineux reçu par unité de surface. Les exemples
ci-après permettent de mieux comprendre la relation entre le flux lumineux et
éclairement:
Une surface d’1 m² bénéficiant d’un éclairement uniforme de 100 lux reçoit
un flux de :100 lumens (100 lumens/1 m² x 1 m² = 100 lm/m² = 100 lux)
Une surface de 10 cm² bénéficiant d’un éclairement uniforme de 1000 lux
reçoit un flux de : 1 lumen ( 1000 lm/m² x 0,001 m² = 1 lm)
Une surface de 5 m² recevant un flux de 2000 lumens bénéficie d’un
éclairement moyen de :400 lux ( 2000 lumens/5 m² = 400 lm/m² = 400 lux)
Représentation schématique de l’éclairement

Exemples:
-Un éclairement compris entre 300 et 500 lux est suffisant pour lire et
écrire;
-Par nuit de pleine lune, le niveau d’éclairement est inférieur à 0,1 lux;
-Par ciel couvert il varie entre 8 000 et 20 000 lux, selon la saison;
-Par ciel serein (présence du soleil) il peut atteindre 100 000 lux.
1-4 Relation entre Eclairement et Intensité
L’éclairement d’une surface dépend:
De l’intensité lumineuse de la source,
De la distance à laquelle est située cette source,
De l’angle d’incidence des rayons lumineux.
Cette relation caractérisée par l’équation suivante:

E= (I x cos3θ)/d² Avec:
E: Eclairement;
I: Intensité d’incidence;
θ: Angle d’incidence;
d= distance de la source à la surface
Ceci signifie, entre autre que
Plus la distance de la source à la surface est grande, plus l’éclairement est faible.
Plus l’incidence est élévée,c’est-à-dire plus la lumière est rasante ,plus l’éclairement est
faible
Représentation schématique de la distance à la source et de l’angle d’incidence

Exemple:
Une surface soumise à une source lumineuse située à 3 m et dont l’intensité
lumineuse dans la direction considérée est égale à 180 Cd, bénéficie d’un
éclairement de 20 lux lorsque l’incidence des rayons est égale à 0° (surface
perpendiculaire à la direction des rayons lumineux).
Cette même surface bénéficie d’un éclairement de 13 lux si l’incidence des rayon
est de 30°.
1- 6- Luminance (Unité : Candela/m² « Cd/m² » ou Lumen/steradian.m² « lm/Sr.m² »
La luminance d’un objet ou d’une source caractérisé l’intensité lumineuse émise par un
élément de surface dans une direction donnée, rapportée à la surface apparente de cet élément
relative à cette direction.
La luminance est la seule grandeur photométrique perçue par l’œil humain. Elle
correspond à la sensation visuelle de luminosité causée par la surface des objets présents dans le
champ visuel (objet éclairés).
La luminance d’un objet ne dépend pas seulement de la quantité de lumière reçue
(éclairement ),mais aussi de son pouvoir de réflexion (clarté) et de sa brillance.
Valeurs indicatives de la luminance de quelques sources primaires
Sources Primaires Luminance « Cd/m² »
Soleil 1 650 000 000
Lampe à incandescence 100 W claire 6 000 000
Lampe à incandescence 100 W, 125 000
dépolie
Représentation schématique Tube fluorescent 40 W (38 mm) 5 000 – 8 000
de la luminance
Bougie 5 000
Exemples:
La luminance d’un tissus de feutre noir, même fortement éclairé, dépasse difficilement
10 Cd/m²,
La luminance d’un écran informatique peut atteindre 200 Cd/m²
La luminance minimale perceptible par l’œil humain est d’environ 0,00005 Cd/m²
1-7 Relation entre Eclairement et Luminance
La luminance d’une surface dépend notamment:
oDe l’éclairement reçu par cette surface,
oDu facteur de réflexion de cette surface
Cette relation est caractérisé par l’équation suivante:
L= (ρ x E)/π
Avec:
L= Luminance
E= Eclairement
ρ= Facteur de réflexion de surface
Ceci signifie, entre autre que
•Plus l’éclairement est élévé,plus la luminance est élevée;
•Plus le facteur de réflexion de la surface est élévée,plus la luminance est élevée.
Valeurs indicatives des luminances de quelques sources secondaires
Sources secondaires Luminance « Cd/m² »
Lune 2 500 – 3 000
Papier blanc (ρ=0,8,Eclairement = 400 lux) 100
Papier blanc (ρ=0,4,Eclairement = 400 lux) 50

Papier blanc (ρ=0,1,Eclairement = 400 lux) 50


1-8 Relation entre Luminance et Intensité lumineuse
On peut parler de la luminance d’une source lumineuse primaire (lampe, soleil) mais aussi de la
luminance d’un objet éclairé (source lumineuse secondaire).
Dans ce cas la luminance de cet objet dépend notamment:
De l’intensité lumineuse émise par cet objet,
De la surface apparente de celui-ci depuis le point d’observation.
Cette relation est caractérisée l’équation suivante:
L= I / (S x cos θ’)
Avec:
L= Luminance,
I = Intensité lumineuse,
S= surface de l’objet considéré,
θ’= Angle sous-tendu par le plan de la surface considérée et la normale à la direction de
vision
Ceci signifie, entre autre que
Plus la surface est inclinée par rapport à l’axe de vision,moin sa luminance est élevée.
1- 9- Facteurs de réflexion
Le facteur de réflexion d’une surface caractérise la capacité de cette dernière à réfléchir une part
plus ou moins grande de la lumière qu’elle reçoit. La valeur du facteur de réflexion est comprise
entre 0 (noir absolu) et 1 (blanc idéal).
Le facteur de réflexion est parfois exprimé en %.On le désigne généralement par la lettre grecque
ρ.Un matériau qui réfléchit 60% de la lumière qu’il reçoit présente un facteur de réflexion de 0,6.
Le tableau ci-dessous donne une liste de valeur indicatives du facteur de réflexion de certains
matériaux.
Couleur et facteur de réflexion:
Toute couleur peut être obtenue par melange,dans des proportions variables, d’une couleur pure
(couleur de spectre) avec du blanc. La couleur des matériaux influence donc directement la valeur
de leur facteur de réflexion.
Les teintes saturées contiennent un faible proportion de blanc. Elles présentent donc, à
l’exception du jaune, des faibles valeurs de facteur de réflexion.
Les teintes pastelles, qui contiennent plus de blanc, sont donc plus claires et présentent
généralement un facteur de réflexion de l’ordre de 50%.
Liste indicative des facteurs de réflexion de certains matériaux courants
II- ECLAIRAGE NATUREL
La lumière naturel est la source lumineuse de référence, à l’origine de toute vie. Elle est
indispensable aussi bien à la croissance et au développement harmonieux de l’enfant, qu’à
l’équilibre psycho-physiologique de l’adulte.
La lumière naturelle est composée des longueurs d’ondes auxquelles le système visuel de l’homme
est le plus sensible; ce sont celles qui sont émises en plus grande quantité par le soleil. C’est la
raison pour laquelle l’efficacité lumineuse de la lumière naturelle est nettement supérieure à celle
des principales sources d’éclairage artificiel. Elle est comprise entre 120 et 160 lm/W (Lumen par
Watt),alors que celle d’une lampe à incandescence classique se situe entre 12 et 20 lm/W.
Appliquée à l’éclairage des batiments,la lumière naturelle permet donc, à prestation d’éclairage
équivalentes:
 De réduire la consommation liée à l’utilisation de l’éclairage artificiel,
De réduire la charge en ventilation et en climatisation des bâtiments,
D’améliorer le bien-être et d’accroitre la productivité des personnes.
Au-delà de ces apports, la lumière naturelle permet en outre de mettre en valeur les qualités
architecturales des bâtiments.
2- 1- Problématique :
Les problèmes posés par la maitrise de l’ambiance lumineuse d’un local éclairé par la lumière
naturelle se résument à transporter le flux lumineux extérieur disponible, à l’endroit désiré et au
moment opportun.
2-1-1. Capter la lumière:
La solution vers laquelle il faut tendre est celle qui consiste à augmenter la surface (S) de captation
de la lumière, tout en réduisant dans la mesure du possible, la surface vitrée proprement dit
(V).Plus le rapport S/V est élevée, plus l’efficacité du système d’ouverture est importante.
2-1-2 Conduire la lumière:
Le problème revient, la plupart du temps ,à acheminer celle-ci dans les parties des locaux les plus
éloignées des ouvertures.
Il s’agit en particulier de limiter l’absorption des rayons lumineux par les parois, afin de favoriser la
pénétration de la lumière en profondeur. Dans ce but, les parois qui reçoivent directement la
lumière provenant de l’extérieur, seront traitées avec des matériaux clairs, ou même, lorsque cela
est possible ,avec des matériaux brillants.
2-1-3 Distribuer la lumière
Il s’agit de s’assurer que la lumière disponible à l’intérieur des locaux, soit effectivement utilisable.
A cette fin, il convient de contrôler les luminances dans le champ visuel de l’observateur afin
d’éviter les problème d’ébluissement.Cela revient à assurer une distribution homogène des
luminances au niveau de l’ergorama et du panorama des usagers. Il s’agit par exemple de limiter la
brillance des matériaux situés à proximité immédiate de la tâche à observer, ou encore de mettre
en œuvre des matériaux possédant des facteurs de réflexion voisins.

2-2- Tirer profit du soleil (lumière directe)


On désigne par lumière directe, les rayons lumineux qui proviennent directement du soleil.
Possédant une origine localisée précisément dans l’espace, ces rayons peuvent être captés
directement et conduits à l’intérieur du bâtiment.

2-2-1 Soleil et Energie


Le soleil est une source caractérisée par un flux lumineux très important. Par temps clair, il délivre
des niveaux d’éclairement de l’ordre de 100 000 Lux sur un plan perpendicaire aux rayons. Une
grande part du rayonnement est émis dans l’infra- rouge
Le soleil est donc une source de chaleur, dont on peut tirer des bénéfices importants en hiver, mais
de laquelle il convient aussi de se protéger en été, afin d’éviter les risques de surchauffe. L’intensité
des rayons solaire est considérée comme négligeable lorsque la hauteur du soleil est inférieure à
10° au- dessus de l’horizon.
2-2-2 La latitude
Le soleil est une source ponctuelle, dont la course dans le ciel, dépend de la latitude du lieu
considéré. La latitude caractérise la position d’un point sur le globe terrestre, relativement à l’axe
Nord/Sud. Elle est notée en degrés, et décroit en valeur absolue depuis les pôles(+/- 90°),jusqu’à
l’équateur (0°).Plus on se rapproche de l’equateur,plus les variations saisonnières ont tendance à
s’estomper,notament en ce qui concerne les durées respectives du jour et de la nuit. A l’opposé, le
déplacement vers les pôles, se traduit par des saisons de plus en plus marquées, avec des durées de
jour importantes en été et réduites en hiver.
Représentation schématique de la latitude
2-2-3 Les saisons

Le solstice d’hiver (21 décembre )


C’est la journée la plus courte de l’année (durée du jour de 8h30 environ).La hauteur du soleil à
midi (heure solaire) est de 20° au dessus de l’horizon. Le soleil pénètre donc profondément dans
les locaux, par la façade Sud. Pendant la période hivernale, le soleil est généralement vécu comme
un élément très positif, et l’on tolère largement qu’il pénètre à l’intérieur des bâtiments.

Les équinoxes (21 mars/21 septembre).


A ces dates, le jour et la nuit ont une égale (12 heures).Le soleil se lève exactement à l’Est à 6h00
du matin (heure solaire),et se couche exactement à l’Ouest à 18h00.La hauteur du soleil à midi est
de 43.5° au – dessus de l’horizon. On peut noter qu’aux équinoxes, la variation de la course solaire
est très rapide d’un jour à l’autre: la hauteur du soleil varie de 2° en cinq jours. On peut aussi
remarquer que malgré des disponibilités solaire identiques, le 21 mars et le 21 septembre offrent
des caractéristiques climatiques très différentes (écart de température moyenne égal à 10° environ
en faveur de l’automne),en raison principalement de l’inertie thermique de la terre.

Le solstice d’été (21 juin)


C’est le jour le plus long de l’année (environ 15h30) et qui correspondre à une hauteur solaire
maximale (67° à midi solaire).Du fait de sa position plus proche du nord au lever et au coucher, le
soleil pénètre profondément dans les bâtiments par les façades Est et Ouest, en début et fin de
journée.
2-2-4 L’orientation
L’orientation d’une façade conditionne sa capacité à réagir aux conditions climatiques, non
seulement au cours de la journée, en fonction de l’heure, mais aussi au cours de l’année, en
fonction de la saison
2-2-5 Les protections solaires
La contradiction existant entre les performances affichées par temps ensoleillé et celles observées
par ciel couvert, nécessite l’emploi d’élément « correcteurs » que l’on désignera par le nom de
protection solaire.
Passons en revue les « risques » associés à la lumière naturelle et pouvant être pris en charge par
ces élément de protection solaire.

Risques d’éblouissement
Ceux-ci sont surtout à craindre lorsque le soleil est bas sur l’horizon, c’est-à-dire en hiver, ou en
début et fin de journée. Les risques d’éblouissement proviennent de l’écart excessif entre les
valeurs de luminance présentes dans le champ visuel. La notion de gène due à l’éblouissement est
toutefois conditionnée par la nature de l’activité pratiquée et le type d’espace concerné.

Risques de surchauffe
Ceux-ci sont surtout à craindre en période estivale, dès que le rayonnement solaire parvient à
franchir le vitrage (effet de serre : le rayonnement infrarouge est piégé par le vitrage et le local
s’échauffe).

 Protection externe ou interne


En ce qui concerne les risques d’éblouissement, la position de la protection par rapport au vitrage
importe peu. Il suffit que l’écran soit positionné entre l’œil et la source lumineuse. En revanche, les
phénomènes de surchauffe impliquent de placer impérativement la protection solaire à l’extérieur
du vitrage, afin de stopper le flux énergétique solaire qu’il ne pénètre dans le local considéré.
3- Les différents types d’écrans solaires.
Ecran opaque:
s’il est constitué d’un matériau opaque,l’écran peut alors soit rejeter purement et simplement la
lumière vers l’exterieur,soit dévier les rayons solaires pour les renvoyer par exemple en direction
du plafond, afin de favoriser les niveaux d’éclairement en fond de pièce.
•Ecran translucide:
Ce type d’écran se comporte lui-même comme une source lumineuse diffuse, présentant une
luminance constante sur toute sa surface (toiles doublées ou enduites par exemple).La lumière
n’est pas rejetée, mais utilisée au profit de l’éclairage intérieur
•Ecran transparent:
Cet écran peut aussi se présenter sous la forme d’un élément atténuateur transparent (verre ou
matériau plastique teinté, tôle perforée).Le degré d’atténuation de ce type d’écran doit cependant
être suffisamment important pour permettre la présence de lumière directe dans le champ visuel,
ce qui suppose un facteur de transmission inférieur à 10%
III- ECLAIRAGE ARTIFICIEL
1- Caractéristiques des différentes sources lumineuses
On peut regrouper les sources de lumière artificielles en trois grands groupes:
Les lampes à incandescence
Les lampes à décharge
Les lampes à induction
1-1 Les lampes à incandescence:
L’émission de lumière est produite par l’échauffement d’un corps (filament),traversé par un
courant électrique. Les lampes halogènes sont aussi des lampes à incandescences.
Incandescence classique
L’échauffement du filament (tungstène) entraine, au cours du temps, une vaporisation des
molécules qui le composent (noircissement de l’ampoule),jusqu’à sa rupture, en fin de vie de la
lampe.

Représentation schématique de lampes à


incandescence
Incandescence halogène
Le gaz de remplissage de l’ampoule contient des composés halogènes. Ceux-ci allongent la durée
de vie de la lampe, par rapport à l’incandescence classique (régénération du filament par recyclage
des molécules vaporisées)

1-2 Les lampes à décharge


L’émission de lumière est produite par une décharge électrique dans un gaz ou une vapeur
métallique: il n’y a pas de filament. Dans le cas des tubes fluorescents, la lumière est produite par le
phosphore qui tapisse le tube. Ces lampes nécessitent un appareillage auxiliaire (starter et ballast
électronique).
Tubes fluorescents
•Lampes fluorescentes compactes
•Lampes aux halogénures métalliques
1-3 Lampes à induction
La décharge dans le gaz de remplissage est obtenue par induction électromagnétique (passage d’un
courant de haute fréquence dans une bobine).Il n’y a plus d’électrode, ce qui permet d’allonger
considérablement la durée de vie de la lampe.
1- 4 Luminaires
Le luminaire est l’appareil d’éclairage. Il comporte une ou plusieurs sources lumineuses, telles que
décrites plus haut, ainsi qu’un élément réflecteur ainsi qu’un dispositif de protection éventuel (grille
paralume, diffuseur, etc.).Chaque luminaire distribue la lumière selon une façon qui lui est propre.
Cette distribution est caractérisée par l’indicatrice des intensités lumineuses de l’appareil.
On peut classer schématiquement les luminaires en cinq catégories:
•Direct extensif
La lumière est émise de façon diffuse avec un angle d’ouverture du faisceau très large. On parle de
faisceau extensif. L’emploi de ce type de luminaire est déconseillé pour le travail sur écran
d’ordinateur (problème d’éblouissement et de reflets.

Représentation schématique de la distribution lumineuse dues à un luminaire de


type « Direct Extensif »
•Direct intensif
La lumière est émise dans une direction privilégiée, avec un angle d’ouverture du faisceau étroit.
On qualifie le faisceau d’intensif, souvent recommandé pour le travail à l’écran (absence
d’éblouissement et de reflets),ce type de luminaire produit un « effet de grotte » parfois peu
apprécié des utilisateurs (plafond et haut des murs sombres).

Représentation schématique de la distribution lumineuse dues à un


luminaire de type « Direct Intensif »
•Direct Indirect
Une partie du flux lumineux est émise vers le bas, l’autre vers le haut. Les proportions entre deux
composantes peuvent varier.
Ce type de luminaire constitue un très bon compromis entre performance (bon niveau
d ’éclairement sur le plan de travail) et agrément (homogénéité des luminances).Le plafond doit
impérativement être clair.
Ce type de luminaire est incompatible avec une faible hauteur sous plafond.

Représentation schématique de la distribution lumineuse dues à un luminaire de type « Direct-


Indirect »
MERCI POUR VOTRE ATTENTION

Vous aimerez peut-être aussi