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- Classification de la chaussée.
-Détermination de la hauteur h.
- Détermination de l'espacement.
-Détermination du rapport R.
En défini cinq classes d'éclairage en les affectant de valeurs minimales satisfaisantes pour la qualité
du service (tableau (II.2)).
Lmin
.Le facteur U 0 ou facteur d'uniformité généraleU 0 = .
Lmoy
Lmin
Le facteur U i ou facteur d'uniformité longitudinaleU i= .
Lmax
Les luminances sont, pour U i mesurées sur des lignes parallèles à l'axe de la route. Nous sommes
beaucoup plus exigeants pour ce facteur que pour l'autre afin d'être garanti contre l'apparition de
zébrures transversales sur la route qui témoignent d'un éclairage médiocre, un écartement trop
grand des candélabres tend toujours à les provoquer.
Dans un espace public, type d'implantation doit suivre les paramètres suivants, indiqués dans la
figure (II.9) :
•Implantation unilatérale :
Dans ce type d'implantation, toute les luminaires sont implantés sur un seul côté de la route. On
utilise principalement lorsque la largeur de la route est inférieure ou égale à la hauteur des
candélabres. La luminance de la partie de la chaussée situe loin des luminaires est inévitablement
plus table que celle située de même coté.
Dans ce type d'implantation, les luminaires sont situés de chaque côté de la route, en implantation
alternée (zigzag).
On utilise principalement lorsque la largeur de la route est comprise entre 1 et 1.5 fois du tuteur des
candélabres.
Ce type d'implantation est caractérises par des luminaires implantés des deux côtés de la route et on
opposition. On utilise principalement lorsque la largeur de la route est supérieure à 1.5 fois de la
hauteur des candélabres.
•Implantation axiale :
Les luminaires sont implantés au-dessous de la zone centrale. Cette solution équivaut à une
installation unilatérale pour chaque chaussée individuelle.
Les hauteurs de feu sont à préciser sur la base d'une étude photométrique lors du choix du matériel
et le type d'implantation utilisé. [23]
Propose une classification des luminaires en fonction d'une intensité maximale (candelas)
équivalente à une proportion du flux lumineux (lumens) émis au-dessus de l’horizon et dans la zone
d’éblouissement. Contrairement à la croyance populaire, le but premier de cette classification n’est
pas de connaitre la quantité de lumière émis au-dessus de l’horizon, mais de contrôler le phénomène
d'éblouissement.
Voici les quatre définitions de la classification de défilement (sans défilement, semi-défilé, défilé et
défilé absolu) ainsi que la proportion des lumens émis au-dessus de l'horizon correspondant à
chacune de ces classifications [25].
Aucune restriction sur le pourcentage du flux lumineux émis au-dessus de l'horizon et dans la zone
d'éblouissement.
• Luminaires semi-défilés
Intensité (candela) < 20% du flux lumineux (lumen) émis entre 0° et 10° sous l'horizon.
• Luminaires défilés :
La distribution est assez concentrée, ce qui élimine tout risque d'éblouissement, ils conviennent pour
les sources ponctuelles telles que les lampes à vapeur de sodium haute pression, lampe à vapeur de
mercure ou lampe à halogénures métalliques.
Intensité (candela) < 2,5% du flux lumineux (lumen) émis au-dessus de l'horizon.
Intensité (candela) < 10% du flux lumineux (lumen) émis entre 0° et 10° sous l'horizon.
Intensité (candela) < 10% du flux lumineux émis entre 0° et 10° sous l'horizon.
Certains luminaires LED permettent d'atteindre des inter-distances allant jusqu'à 6 fois la hauteur de
feux, ce qui contribue à la diminution du nombre de points lumineux et par conséquent ce qui réduit
les frais d'exploitation, de maintenance et de la facture énergétique [23].
II.4.7 Rapport R :
E moyen
R= . ¿)
Lmoyen
Lmoyen : Luminance de la chaussée.
Emoyen =R . Lmoyen .
(II.4)
La luminance moyenne désirée ayant été fixée, l'éclairement à réaliser sera d'autant plus élevé que la
chaussée est sombre ; l'usage d'enrobés éclaircis est donc recommandable dans la plupart des cas.
C'est un rapport entre le flux reçu par la chaussée et le flux émis par les lampes.
• Rendement d'un luminaire : Dans les conditions d'utilisation données, c'est le rapport du flux
sortant du luminaire dans des conditions d'utilisation données, au flux émis par la lampe dans les
mêmes conditions.
• Utilance : Rapport entre le flux reçu par la chaussée et le flux sortant des luminaires.
Le facteur vieillissement est un paramètre qui tient compte d'une part de la durée de vie de la lampe
et d'autre part de l'encrassement du candélabre qui dépend à son tour du degré de pollution du
milieu considéré.
V =V 1. V 2
(II.6)
Il est à remarquer qu'un luminaire à vasque retrouve, après nettoyage, ses qualités initiales, ce qui ne
peut être le cas d'une optique non protégée. Quand on considère que les lanternes ont une durée de
vie moyenne de 20 ans, l'intérêt de la vasque de protection est indiscutable.
Le flux lumineux que doit émettre la lampe pour garder la luminance requise au bout d'un an.
Lmoyen . R . e . l
Φ lampe=
fu .V
(II.7)
V: Facteur vieillissement.
Le type de lampe ayant été fixé à priori par les considérations d'efficacité lumineuse, de durée de vie
et de rendu des couleurs, il faut rechercher, pour un modèle donné des luminaires, l'implantation
assurant le meilleur facteur d'utilisation, le nombre minimum d'appareils à installer en même temps
que l’usage d'une lampe existante sur le marché.
II.5 Dimensionnement des conducteurs et choix des protections d'une installation d'éclairage public :
La détermination des caractéristiques d'une installation d'éclairage public à basse tension concerne
plusieurs étapes :
• 1ère étape :
• 2ème étape :
Selon les conditions d'installation (mode de pose, température ambiante, ...), on détermine le facteur
global de correction k
Le courant d'allumage de l'installation est déterminé en tenant compte du courant maximal absorbé
par les récepteurs lors de leur mise sous tension. Le courant d'allumage de l'installation est égal à :
I a× n
I A=
K
(II.8)
Pour déterminer le coefficient de mode de pose, il faut savoir la nature d'isolation des conducteurs
K1 : mode de pose.
K=k1*k2*k3*k4*k5
Tableau (1.10) : Sections des conducteurs en fonction du courant assigné du dispositif de protection
contre les surcharges.
Le courant maximal d'emploi I B est défini selon la nature de l'installation alimentée par la
canalisation. Dans le cas de l'alimentation individuelle d'un appareil, le courant I B le sera égal au
courant assigné de l'appareil alimenté. Par contre, si la canalisation alimente plusieurs, appareils, le
courant I B sera égal à la somme des courants absorbés, en tenant compte des facteurs d'utilisation
et de simultanéité de l'installation.
(II.9)
1
a=
η∗cos φ
(II.10)
Facteur de puissance : Rapport entre la puissance active et la puissance apparente. Symbole cos φ
[28].
Facteur d'utilisation : Rapport entre la puissance utile nominale et la puissance utile réelle. Ce facteur
résulte du fait qu'un appareil ne fonctionne pas nécessairement à sa puissance nominale [28].
Dans une installation industrielle, on suppose que les récepteurs ne seront jamais utilisés à pleine
puissance. On introduit alors un facteur d'utilisation (b) qui varie généralement de 0,3 à 1.
• Facteur de simultanéité : c
Rapport entre la somme des puissances appelées par un ensemble d'appareils et la somme des
puissances maximales de chaque appareil. Compte tenu du fait que les récepteurs ne fonctionnent
pas simultanément, la puissance nécessaire pour alimenter un groupe de récepteurs est inférieure à
la somme de leurs puissances nominales [28].
Les valeurs habituelles des rendements, des facteurs d'utilisation et des facteurs de puissance sont
données ci-dessous à titre indicatif [28] :
La valeur du facteur d doit être estimée suivant les conditions prévisibles d'évolution de
l'installation ; il est au moins égal à 1.
La chute de tension dans un conducteur résulte des pertes par effet Joule. La chute de tension
correspond physiquement à une dissipation d'énergie par effet joule, c'est-à-dire à un échauffement
du câble [17].
La chute de tension dans un tronçon de câble est donnée par les formules suivantes :
Triphasés:
Monophasés:
ρ
∆ U =2. I b ( . L cos φ+ X . L sin φ) (I1.12)
s
Avec :
Les chutes de tension doivent permettre le fonctionnement correct des lampes ainsi que leur
allumage. C'est pourquoi la chute de tension entre l'origine de l'installation et le candélabre le plus
éloigné ne doit pas être supérieure aux valeurs suivantes :
ΔV
: Pour les circuits triphasés ou monophasés alimentés entre phase et neutre.
Vn
ΔV
: Pour les circuits monophasés alimentés entre phases (dans ce cas, AV représente une chute de
Un
tension entre phases).
Calcul chute de tension De la même façon que pour le côté continu, la norme impose une chute de
tension inférieure à 3% et dans l'idéal 1%.
Lorsque la chute de tension est supérieure à ces valeurs, il sera nécessaire soit [17] :
- Augmenter la section de câble jusqu'à ce que l'on arrive à des valeurs inférieures à ces limites.
II5.5 Détermination des sections des conducteurs Sb d'après la chute de tension [31] :
∆ u : Chute de tension de 3%
II.5.6 La protection contre les surintensités :
Les conducteurs des installations d'éclairage public doivent être protégés contre les surintensités par
des dispositifs de protection dont le courant assigné est choisi en fonction du courant d'emploi de la
canalisation.
Le courant assigné du dispositif de protection doit être au moins égal au courant d'allumage des
lampes du circuit qu'il protège. Cette protection est assurée au niveau de l'installation qui convient
par des fusibles HPC (Haut Pouvoir de Coupure) de type « Gg » ou par des disjoncteurs.
Les disjoncteurs sont de type B dont le courant de fonctionnement instantané est compris entre 3 et
5 fois le courant assigne du disjoncteur. Dans les installations d'éclairage public, le conducteur neutre
a la même section que les conducteurs de phase [15].
Dans une installation triphasée, Icc en un point du réseau est donnée par la formule :
U 20
I cc = (II.14)
√ 3 . ZT
I cc= courant de court-circuit au point de défaut présumé
U 20 = tension entre phase à vide au secondaire d'un transformateur HIT/BI (en V),
Méthode de calcul de ZT :
Chaque constituant d'un réseau (réseau HT, câble, disjoncteur, barres etc.) se caractérise par une
impédance Z composée d'un élément résistant (R), et d'un élément inductif (X), appelé réactance. R
et X s'expriment en ohms. La méthode de calcul consiste à décomposer le réseau en tronçon et à
calculer, pour chaque cas, les R et X, puis les additionner arithmétiquement mais séparément [28] :
RT =∑ Ri
X T =∑ Xi
ZT = √ R T 2+ X T 2
• Réseau amont :
La puissance de court-circuit du réseau amont n'est jamais infinie. Cette puissance HT (P cc) est
donnée par le distributeur d'énergie [28]. L'impédance du réseau amont Za ramenée au secondaire
du transformateur HT/BT vaut :
2
U0
Za=
PCC
Disjoncteur :
L'impédance d'un disjoncteur ne doit être prise en compte que pour des appareils en amont de celui
qui doit ouvrir sur le court-circuit envisagé. La résistance est négligeable.
Jeu de barres :
Canalisations
L
La résistance se calcule à l'aide de la formule : Rc=ρ ×
S
Avec :
* L = longueur de la canalisation.
I cc × √ t cc
Scc = (t <5 s ) ( mm2 )
k
t cc: temps de coupure du dispositif de protection en seconde.
Lors du passage d'un courant de court-circuit dans les conducteurs d'une canalisation pendant un
temps très court (jusqu'à cinq secondes), l'échauffement est considéré adiabatique, cela signifie que
l'énergie emmagasinée reste au niveau du métal de l'âme et n'est pas transmise à l'isolant.
Il faut donc vérifier que la contrainte thermique du court-circuit est inférieure à la contrainte
thermique admissible du conducteur.
La protection contre les courts circuits nécessite que le courant ainsi calculé (Icc) soit au moins égal
au courant de fonctionnement instantané du disjoncteur.
- L'utilisation des sources lumineuses à haut rendement (proscrire les lampes à incandescence,
spécialement dans les locaux climatisés)
II.7 Conclusion :
Un projet d'éclairage public doit tenir en compte une étude complète détaillé de l'installation jusqu'à
le point de réception (lampe), ce qu'on a fait dans chapitre 2.
Le dimensionnement et le pré dimensionnement sont présentés avec la méthode classique, qui est la
base des logiciels utilisés maintenant dans les bureaux d'études. Parmi ces logiciels DIALU