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11.

4 Méthode de prédimensionnement d'éclairage public :

Les éléments de dimensionnement du projet sont déterminés en plusieurs étapes :

- Classification de la chaussée.

- Détermination de la luminance de la chaussée.

-Choix du type d'implantation.

-Détermination de la hauteur h.

-Choix du type de luminaire.

- Détermination de l'espacement.

-Détermination du rapport R.

- Détermination du facteur d'utilisation u.

- Calcul de la puissance des lampes.

II.42 Détermination de la luminance de la chaussée :

En défini cinq classes d'éclairage en les affectant de valeurs minimales satisfaisantes pour la qualité
du service (tableau (II.2)).

A la luminance moyenne recommandée sont associés, deux facteurs d’uniformité :

Lmin
.Le facteur U 0 ou facteur d'uniformité généraleU 0 = .
Lmoy
Lmin
Le facteur U i ou facteur d'uniformité longitudinaleU i= .
Lmax

Les luminances sont, pour U i mesurées sur des lignes parallèles à l'axe de la route. Nous sommes
beaucoup plus exigeants pour ce facteur que pour l'autre afin d'être garanti contre l'apparition de
zébrures transversales sur la route qui témoignent d'un éclairage médiocre, un écartement trop
grand des candélabres tend toujours à les provoquer.

II.4.3 Types d'implantation sur l'éclairage public :

Dans un espace public, type d'implantation doit suivre les paramètres suivants, indiqués dans la
figure (II.9) :

L'implantation géométrique est la position sur un plan X, Y d'un candélabre.


Il existe 4 types d'implantation des points lumineux, les types sont [21] :

•Implantation unilatérale :

Dans ce type d'implantation, toute les luminaires sont implantés sur un seul côté de la route. On
utilise principalement lorsque la largeur de la route est inférieure ou égale à la hauteur des
candélabres. La luminance de la partie de la chaussée situe loin des luminaires est inévitablement
plus table que celle située de même coté.

Implantation bilatérale en quinconce :

Dans ce type d'implantation, les luminaires sont situés de chaque côté de la route, en implantation
alternée (zigzag).

On utilise principalement lorsque la largeur de la route est comprise entre 1 et 1.5 fois du tuteur des
candélabres.

Un soin particulier devra être apporté à l'uniformité de luminance de la chaussée. En effet,


l’alternance de zones sombres puis éclairées est un effet zigzag désagréable.

• Implantation bilatérale en vis-à-vis :

Ce type d'implantation est caractérises par des luminaires implantés des deux côtés de la route et on
opposition. On utilise principalement lorsque la largeur de la route est supérieure à 1.5 fois de la
hauteur des candélabres.

•Implantation axiale :

Les luminaires sont implantés au-dessous de la zone centrale. Cette solution équivaut à une
installation unilatérale pour chaque chaussée individuelle.

II.4.4 Hauteur de feu :

C'est la distance verticale entre la lampe est la surface horizontale à éclairer.

Les hauteurs de feu sont à préciser sur la base d'une étude photométrique lors du choix du matériel
et le type d'implantation utilisé. [23]

II.4.5 Choix du type de luminaire:

Propose une classification des luminaires en fonction d'une intensité maximale (candelas)
équivalente à une proportion du flux lumineux (lumens) émis au-dessus de l’horizon et dans la zone
d’éblouissement. Contrairement à la croyance populaire, le but premier de cette classification n’est
pas de connaitre la quantité de lumière émis au-dessus de l’horizon, mais de contrôler le phénomène
d'éblouissement.
Voici les quatre définitions de la classification de défilement (sans défilement, semi-défilé, défilé et
défilé absolu) ainsi que la proportion des lumens émis au-dessus de l'horizon correspondant à
chacune de ces classifications [25].

• Luminaires sans défilement

Aucune restriction sur le pourcentage du flux lumineux émis au-dessus de l'horizon et dans la zone
d'éblouissement.

• Luminaires semi-défilés

0 à 31 % du flux lumineux émis vers le ciel

Intensité (candela) < 5% du flux lumineux (lumen) émis au-dessus de l'horizon.

Intensité (candela) < 20% du flux lumineux (lumen) émis entre 0° et 10° sous l'horizon.

• Luminaires défilés :

La distribution est assez concentrée, ce qui élimine tout risque d'éblouissement, ils conviennent pour
les sources ponctuelles telles que les lampes à vapeur de sodium haute pression, lampe à vapeur de
mercure ou lampe à halogénures métalliques.

0 à 16% du flux lumineux émis vers le ciel

Intensité (candela) < 2,5% du flux lumineux (lumen) émis au-dessus de l'horizon.

Intensité (candela) < 10% du flux lumineux (lumen) émis entre 0° et 10° sous l'horizon.

• Luminaires défilés absolu

Aucun flux lumineux émis au-dessus de l'horizon.

Intensité (candela) < 10% du flux lumineux émis entre 0° et 10° sous l'horizon.

II.4.6 Espacement :(portait)

L'espacement représente la distance entre deux candélabres. C'est le respect de l'uniformité


longitudinale de luminance qui préside au choix de l'espacement entre deux appareils consécutifs,
selon la hauteur de feu h et les indicatrices d'émission du luminaire.

Certains luminaires LED permettent d'atteindre des inter-distances allant jusqu'à 6 fois la hauteur de
feux, ce qui contribue à la diminution du nombre de points lumineux et par conséquent ce qui réduit
les frais d'exploitation, de maintenance et de la facture énergétique [23].

II.4.7 Rapport R :

La méthode de R permet de déterminer la luminance pour un éclairement donné sur un type de


revêtement donné [26]. R dépend des caractéristiques de la chaussée ainsi que du type de luminaire
utilisé (Tableau (II.6)) :

- Semi défilé d'usage courant.

- Défilé choisie de préférence pour les routes et les autoroutes


On définit le rapport :

E moyen
R= . ¿)
Lmoyen
Lmoyen : Luminance de la chaussée.

Emoyen : Eclairement moyenne.

L'éclairement moyen sera :

Emoyen =R . Lmoyen .

(II.4)

La luminance moyenne désirée ayant été fixée, l'éclairement à réaliser sera d'autant plus élevé que la
chaussée est sombre ; l'usage d'enrobés éclaircis est donc recommandable dans la plupart des cas.

I1.4.8 Détermination du facteur d'utilisation u :

C'est un rapport entre le flux reçu par la chaussée et le flux émis par les lampes.

Ce facteur est illustre par la relation suivante :

Facteur d ' utilisation=rendement × utilance


(11.5)

• Rendement d'un luminaire : Dans les conditions d'utilisation données, c'est le rapport du flux
sortant du luminaire dans des conditions d'utilisation données, au flux émis par la lampe dans les
mêmes conditions.

• Utilance : Rapport entre le flux reçu par la chaussée et le flux sortant des luminaires.

II.4.9 Détermination du facteur vieillissement :

Le facteur vieillissement est un paramètre qui tient compte d'une part de la durée de vie de la lampe
et d'autre part de l'encrassement du candélabre qui dépend à son tour du degré de pollution du
milieu considéré.

Le facteur de vieillissement V est donc :

V =V 1. V 2
(II.6)

VI : facteur représentatif de la durée de vie de la lampe donnée par le tableau suivant :


V2 : étant le coefficient d'encrassement du candélabre donné par le tableau suivant :

Il est à remarquer qu'un luminaire à vasque retrouve, après nettoyage, ses qualités initiales, ce qui ne
peut être le cas d'une optique non protégée. Quand on considère que les lanternes ont une durée de
vie moyenne de 20 ans, l'intérêt de la vasque de protection est indiscutable.

11.4.10 Calcul de flux des lampes :

Le flux lumineux que doit émettre la lampe pour garder la luminance requise au bout d'un an.

Donné par la relation moyenne [24] :

Lmoyen . R . e . l
Φ lampe=
fu .V
(II.7)

fu : est le facteur d'utilisation du luminaire.

l : est la largeur de la chaussée en [m].

e : est l'espacement entre deux luminaires consécutifs en [m].

Lmoyen: Luminance de la chaussée.

V: Facteur vieillissement.

Le type de lampe ayant été fixé à priori par les considérations d'efficacité lumineuse, de durée de vie
et de rendu des couleurs, il faut rechercher, pour un modèle donné des luminaires, l'implantation
assurant le meilleur facteur d'utilisation, le nombre minimum d'appareils à installer en même temps
que l’usage d'une lampe existante sur le marché.

II.5 Dimensionnement des conducteurs et choix des protections d'une installation d'éclairage public :

La détermination des caractéristiques d'une installation d'éclairage public à basse tension concerne
plusieurs étapes :

• 1ère étape :

Connaissant la puissance d'utilisation, on détermine le courant maximal d'emploi I B et en déduit le


courant assigné In du dispositif de protection.

On calcule le courant de court-circuit maximal I cc à l'origine du circuit et on en déduit le pouvoir de


coupure Pdc du dispositif de protection.

• 2ème étape :

Selon les conditions d'installation (mode de pose, température ambiante, ...), on détermine le facteur
global de correction k

En fonction de In et k, on choisit la section adéquate du conducteur.


• 3ème étape :

Vérification de la chute de tension maximale.

Vérification de la tenue des conducteurs en cas de court-circuit.

La section du conducteur satisfaisant toutes ces conditions est alors retenue.

11.5.1 Détermination du courant d'allumage IA :

Le courant d'allumage de l'installation est déterminé en tenant compte du courant maximal absorbé
par les récepteurs lors de leur mise sous tension. Le courant d'allumage de l'installation est égal à :

I a× n
I A=
K
(II.8)

n : nombre de lampe dans le circuit.

K : coefficient d'influences du mode de pose.

Pour déterminer le coefficient de mode de pose, il faut savoir la nature d'isolation des conducteurs

(PVC ou PRC), et définir les 5 coefficients [30] :

K1 : mode de pose.

K2 : température ambiante ou de sol.

K3 : groupement des câbles.

K4 : couche des câbles.

K5 : résistivité thermique du terrain.

K=k1*k2*k3*k4*k5

II.5.2 Détermination des sections de conducteurs (Sa) : On choisit In tel que I n ≥ l A

Tableau (1.10) : Sections des conducteurs en fonction du courant assigné du dispositif de protection
contre les surcharges.

11.5.3 Calcul du courant d'emploi I B [17]:

Le courant maximal d'emploi I B est défini selon la nature de l'installation alimentée par la
canalisation. Dans le cas de l'alimentation individuelle d'un appareil, le courant I B le sera égal au
courant assigné de l'appareil alimenté. Par contre, si la canalisation alimente plusieurs, appareils, le
courant I B sera égal à la somme des courants absorbés, en tenant compte des facteurs d'utilisation
et de simultanéité de l'installation.

Le courant maximal d'emploi est alors : IB=Pu∗a∗b∗c∗d∗e

(II.9)

 Pu : puissance utile en kW, Correspond à la somme totale de la puissance des lampes et de


la

consommation des armoires électriques servant à l'éclairage urbain.

 I s : courant maximal d'emploi en A

• Facteur tenant compte du facteur de puissance et du rendement: a

1
a=
η∗cos φ
(II.10)

Rendement : Rapport entre puissance la puissance utile et la puissance absorbée.

Unité %, Symbole η [28].

Facteur de puissance : Rapport entre la puissance active et la puissance apparente. Symbole cos φ
[28].

• Facteur d'utilisation des appareils : b

Facteur d'utilisation : Rapport entre la puissance utile nominale et la puissance utile réelle. Ce facteur
résulte du fait qu'un appareil ne fonctionne pas nécessairement à sa puissance nominale [28].

Dans une installation industrielle, on suppose que les récepteurs ne seront jamais utilisés à pleine
puissance. On introduit alors un facteur d'utilisation (b) qui varie généralement de 0,3 à 1.

A défaut de précision, on peut prendre : b = 1 pour l'éclairage

• Facteur de simultanéité : c

Rapport entre la somme des puissances appelées par un ensemble d'appareils et la somme des
puissances maximales de chaque appareil. Compte tenu du fait que les récepteurs ne fonctionnent
pas simultanément, la puissance nécessaire pour alimenter un groupe de récepteurs est inférieure à
la somme de leurs puissances nominales [28].

Les valeurs habituelles des rendements, des facteurs d'utilisation et des facteurs de puissance sont
données ci-dessous à titre indicatif [28] :

La détermination du facteur de simultané implique la connaissance détaillée de l'installation et des


conditions d'exploitation [28]. II n'est pas possible de donner des valeurs précises applicables à tous
les cas. Les normes UTE 63-410 et NFC 15-100 donnent cependant quelque précision sur ce facteur
(voir tableaux ci-dessous).

•Facteur tenant compte des prévisions d'extension : d

La valeur du facteur d doit être estimée suivant les conditions prévisibles d'évolution de
l'installation ; il est au moins égal à 1.

A défaut de précision, la valeur 1,2 est souvent utilisée.

•Facteur de conversion des puissances en intensités : e

Le facteur de conversion de la puissance en intensité est :

- e = 8 en monophasé 127 V - e = 4,35 en monophasé 230 V

- e =2,5 en triphasé 230 V - e = 1,4 en triphasé 400 V

II.5.4 Chute de tension :

La chute de tension dans un conducteur résulte des pertes par effet Joule. La chute de tension
correspond physiquement à une dissipation d'énergie par effet joule, c'est-à-dire à un échauffement
du câble [17].

La chute de tension dans un tronçon de câble est donnée par les formules suivantes :

Triphasés:

Monophasés:

∆ U =√ 3 . I b ( ρs . L cos φ+ X . L sin φ ) (I1.11)

ρ
∆ U =2. I b ( . L cos φ+ X . L sin φ) (I1.12)
s

Avec :

ρ : Résistivité du conducteur en service normal :


- ρ =0,0225 8 mm2/m pour le cuivre.

- ρ =0,036 mm2/m pour l'aluminium.

∆ U : Chute de tension, en volt.


I b : Courant d'emploi dans le circuit en A.

S : section des conducteurs, en mm2


cos φ: Facteur de puissance.
L : longueur du circuit considéré en m.
X : Les valeurs de X en BT sont [29], réactance linéique exprimée en Ω/m.
- 0.08×10-3 (Ω/m) pour les câbles tripolaires.

- 0.09×10-3 (Ω/m) pour les câbles unipolaires serrés en nappe ou en triangle.

- 0.15×10-3 (Ω/m) pour les câbles unipolaires espacés.

Les chutes de tension doivent permettre le fonctionnement correct des lampes ainsi que leur
allumage. C'est pourquoi la chute de tension entre l'origine de l'installation et le candélabre le plus
éloigné ne doit pas être supérieure aux valeurs suivantes :

Tableau (II.13) : Chutes de tension admissibles dans les réseaux BT.

On définit la chute de tension relative [29] :

ΔV
 : Pour les circuits triphasés ou monophasés alimentés entre phase et neutre.
Vn
ΔV
: Pour les circuits monophasés alimentés entre phases (dans ce cas, AV représente une chute de
Un
tension entre phases).

 Va : tension simple nominale, en volte (v).


 Un : tension composée nominale, en volte (v).

Calcul chute de tension De la même façon que pour le côté continu, la norme impose une chute de
tension inférieure à 3% et dans l'idéal 1%.

Par conséquent, la chute de tension dépend de ces paramètres :

- La résistivité des matériaux conducteurs utilisés, qui s'exprime en Ω.

- La section des conducteurs exprimée en mm 2.

- Le courant correspondant à la puissance maximale transportée en service (A).

II.5.4.1 Solutions possibles :

Lorsque la chute de tension est supérieure à ces valeurs, il sera nécessaire soit [17] :

- Augmenter la section de câble jusqu'à ce que l'on arrive à des valeurs inférieures à ces limites.

- Diminuer l'inter distance entre les lampadaires.


- Diminution des charges des départs à travers des modifications sur la distribution du réseau BT.

II5.5 Détermination des sections des conducteurs Sb d'après la chute de tension [31] :

La section minimale Sb est définie avec les formules ci-dessous :

Sb=2 ρ[ N . L+ n.( n−1) x l/2]∗d . I B /∆ U


L : longueur de la canalisation entre l'armoire et le point de dérivation des circuits.

d : facteur égal à 1,2 tenant compte des prévisions d'extension.

ρ : Résistivité du cuivre (0,023 ohm.mm2/m).


N : nombre total de luminaires.

n : nombre de luminaires sur la partie considérée.

I B : Courant absorbé par un foyer en régime établi.

L : longueur de la canalisation entre deux points lumineux.

∆ u : Chute de tension de 3%
II.5.6 La protection contre les surintensités :

Les conducteurs des installations d'éclairage public doivent être protégés contre les surintensités par
des dispositifs de protection dont le courant assigné est choisi en fonction du courant d'emploi de la
canalisation.

Le courant assigné du dispositif de protection doit être au moins égal au courant d'allumage des
lampes du circuit qu'il protège. Cette protection est assurée au niveau de l'installation qui convient
par des fusibles HPC (Haut Pouvoir de Coupure) de type « Gg » ou par des disjoncteurs.

Les disjoncteurs sont de type B dont le courant de fonctionnement instantané est compris entre 3 et
5 fois le courant assigne du disjoncteur. Dans les installations d'éclairage public, le conducteur neutre
a la même section que les conducteurs de phase [15].

II.5.7 Calcul du courant de court-circuit triphasé en tout point d'une installation BT :

Dans une installation triphasée, Icc en un point du réseau est donnée par la formule :

U 20
I cc = (II.14)
√ 3 . ZT
I cc= courant de court-circuit au point de défaut présumé

U 20 = tension entre phase à vide au secondaire d'un transformateur HIT/BI (en V),

ZT = Impédance totale par phase du réseau en amont du defaut (en Ω).

Méthode de calcul de ZT :

Chaque constituant d'un réseau (réseau HT, câble, disjoncteur, barres etc.) se caractérise par une
impédance Z composée d'un élément résistant (R), et d'un élément inductif (X), appelé réactance. R
et X s'expriment en ohms. La méthode de calcul consiste à décomposer le réseau en tronçon et à
calculer, pour chaque cas, les R et X, puis les additionner arithmétiquement mais séparément [28] :
RT =∑ Ri

X T =∑ Xi

ZT = √ R T 2+ X T 2

• Réseau amont :

La puissance de court-circuit du réseau amont n'est jamais infinie. Cette puissance HT (P cc) est
donnée par le distributeur d'énergie [28]. L'impédance du réseau amont Za ramenée au secondaire
du transformateur HT/BT vaut :
2
U0
Za=
PCC

 Disjoncteur :

L'impédance d'un disjoncteur ne doit être prise en compte que pour des appareils en amont de celui
qui doit ouvrir sur le court-circuit envisagé. La résistance est négligeable.

 Jeu de barres :

La résistance d'un jeu de barre est généralement négligeable.

 Canalisations

L
La résistance se calcule à l'aide de la formule : Rc=ρ ×
S
Avec :

* ρ =résistivité des conducteurs à la température normale de fonctionnement,

* L = longueur de la canalisation.

* S = section des conducteurs en mm2.

II.5.8 Détermination des sections des conducteurs Scc :

La section de court-circuit à l'extrémité de l'installation est égale à :

I cc × √ t cc
Scc = (t <5 s ) ( mm2 )
k
t cc: temps de coupure du dispositif de protection en seconde.

La valeur de k dépend du matériau de l'âme et de la nature de l'isolant tableau (II.13) :


Tableau (II.14) : valeur du coefficient k conformément à la norme NF C 15-100.

11.5.8 Vérification des contraintes thermiques des conducteurs :

Lors du passage d'un courant de court-circuit dans les conducteurs d'une canalisation pendant un
temps très court (jusqu'à cinq secondes), l'échauffement est considéré adiabatique, cela signifie que
l'énergie emmagasinée reste au niveau du métal de l'âme et n'est pas transmise à l'isolant.

Il faut donc vérifier que la contrainte thermique du court-circuit est inférieure à la contrainte
thermique admissible du conducteur.

II.5.9 La protection contre les courts circuits :

La protection contre les courts circuits nécessite que le courant ainsi calculé (Icc) soit au moins égal
au courant de fonctionnement instantané du disjoncteur.

II.6 les mesures d'économies en éclairage [28] :

- L'utilisation des luminaires à hautes efficacité énergétique

- L'utilisation des sources lumineuses à haut rendement (proscrire les lampes à incandescence,
spécialement dans les locaux climatisés)

- L'utilisation des sources lumineuses de plus faible puissance électrique

-Réduction du temps d'opération de l'éclairage (horloges, minuteries cellules photoélectrique...)

- L'installation des commandes d'éclairage modulaires.

II.7 Conclusion :

Un projet d'éclairage public doit tenir en compte une étude complète détaillé de l'installation jusqu'à
le point de réception (lampe), ce qu'on a fait dans chapitre 2.

Le dimensionnement et le pré dimensionnement sont présentés avec la méthode classique, qui est la
base des logiciels utilisés maintenant dans les bureaux d'études. Parmi ces logiciels DIALU

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