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Etude

d’un projet

D’éclairage public

Thème 1 : Mise en œuvre d’un


réseau d’éclairage public selon
NFC 17 200

Date :

Nom :

1
Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023
Planning

IRTEC CCI MBO Emploi du temps Etude d’un projet d’éclairage public
1h 2h 3h 4h 5h 6h 7h

Jour 1 Présentation de la formation : Thème 1 :Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public : Les normes, les organismes à consulter, les règles de l’éclairage selon la norme NFC17-200,
les protections électriques Analyse des dispositions de la NF C 17 200 concernant : l’installation des foyers sur support DP, l’installation des candélabres, les
Tour de table des participants et mises à la terre des masses, la protection par fusible ou disjoncteur, l’emploi de matériel de classe II. Raccordement dans des candélabres
formateurs ; En pratique : Détailler l’ensemble d’un candélabre EP équipé de son foyer lumineux Comprendre les schémas de câblage des lampes, étude des
installations LED et leurs protections. Mise en service électrique (parafoudres, parasurtenseur) Mise en service des lampes lors d’un exercice pratique
Lecture du programme

Jour 2 Suite thème 1

Jour 3 Suite thème 1

Jour 4

Jour 5

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Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public

BIBLIOGRAPHIE

Normes Françaises

NFC 11- 101 = Conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les distributions d'énergie
électrique (04/91)
NFC 11-201= Réseaux de distribution publique d'énergie électrique. (09/91)
NFC 13-100= Postes de livraison établis à l'intérieur d'un bâtiment et alimentés par un réseau de
distribution publique de deuxième catégorie. (06/93)
NFC 13-200= Installations électriques à haute tension –règles (12/89)
NFC 14-100= Installations de branchement de première catégorie comprises entre le réseau et
l'origine des installations intérieures. (septembre 96)
NFC 15 100 =Installations électriques basse tension.
NFC 17-120 = Méthode recommandée pour la photométrie des lampes et des appareillages
d'éclairage
NFC17-200= Installations d'éclairage public
NFC 17-205= Eclairage public- Guide pratique- Détermination des caractéristiques des installations
d'éclairage public.
NFC 17-202= Installations d'illumination par guirlandes et motifs lumineux dans le domaine public.
NFC 52-410= Transformateurs HT/BT pour éclairage public.
NFC 42-710= Luxmètres- Détermination des caractéristiques métrologiques- Classification selon ces
dernières- Contrôle de caractéristiques principales susceptibles d'évoluer dans le temps
NF EN 60598=. Luminaires d'éclairage public.
NF EN 60081= Lampes tubulaires à fluorescence pour l'éclairage général.
NF EN 60188= Lampes à décharge à vapeur de mercure à haute pression.
NF EN 60662= Lampes à vapeur de sodium à haute pression.
NF EN 60969= Lampes à ballast intégré pour l'éclairage général. Prescriptions de performances
NF EN 40-1=Candélabres- Définitions et termes
NFP 97-401= Candélabres- Dimensions et tolérances.
NFP 97-402= Candélabres- Matériaux.
NFP 97-403= Candélabres- Protection de surface des candélabres d'éclairage public métalliques.
NFP 97-404= Candélabres- Compartiments électriques et passages des câbles.
NFP 97-405= Candélabres- Charges de calcul.
NFP 97-407= Candélabres- Vérification du projet au moyen d'essais.
NFP 97-408= Candélabres. Prescriptions spéciales pour les candélabres d'éclairage public en béton
armé et en béton précontraint.

Organismes à consulter

CERTU =9 rue JULIETTE RECAMIER. 69 456 LYON cedex 06

Association française de l'éclairage (AFE) = 17 RUE HAMELIN. 75 783 PARIS cedex 16

PROMOTELEC = Les espaces extérieurs =Tour Chantecoq. 5 RUE Chantecoq. 92808 Puteaux
cedex

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Application des différentes
normes

NFC 14 100
NFC 11 201 Branchement NFC 15 100 Abonné
Réseaux de protection comptage 17 200
distribution
publique
WH
P
2

NFC 13 100 EP
Poste de
transformateur

Les enjeux de l’éclairage public

1) Principes généraux
• L’éclairage public doit permettre aux usagers : piétons, cyclistes, motocyclistes,
automobilistes de circuler de nuit avec une sécurité et un confort aussi élevé que possible.

• Automobilistes et motocyclistes doivent localiser les points singuliers de la route et les


obstacles éventuels sans l’aide de projecteurs de route ou de croisement

• Les piétons et cyclistes doivent distingués les bordures, trottoirs, véhicules et obstacles et ne
pas être gênés par une zone d’ombre.

• Bien entendu, ce sont les exigences des usagers se déplaçant à la plus grande vitesse qui
imposent les conditions les plus sévères.

• On rendra plus sûre et rapide la perception du conducteur grâce au contraste des objets sur
le fond et qui comprend par ordre d’importance :

• La chaussée et ses limites


• Les accotements ou les trottoirs
• Les façades
• Le ciel y compris les points lumineux formés par la surface visible des luminaires et
des lampes.

. Ce contraste peut être influencée par :


• Le niveau moyen de luminance de la chaussée
• L’uniformité de luminance de la chaussée
• L’éblouissement dû aux luminaires

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Structure d’ un réseau d’éclairage public

Le réseau d’éclairage public se décompose en plusieurs types d’infrastructures :


• Les réseaux aériens : alimentations électriques dont les points de fixations se trouvent sur les
supports.
• Les réseaux sur façade : Réseau d’alimentation fixé sur toute la longueur des façades y
compris la RAS.
• Les réseaux souterrains . Alimentant en souterrain les candélabres

On trouvera les conducteurs, les consoles, les candélabres, les luminaires, les
lampes, les protections ,les appareillages électriques auxiliaires, les
commandes d’éclairages publics, les mises à la terre et les liaisons
équipotentiels

CARACTÉRISTIQUE DE L’INSTALLATION
Rappel de la terminologie utilisée en éclairage public

1) Luminaires : Ensemble optique ( réflecteur,réfracteur,diffuseur) ,mécanique et électrique.


Équipé pour recevoir une ou plusieurs lampes. Il comprend des organes optiques (miroirs, lentilles),
de l'appareillages électrique auxiliaire (starter, ballast, amorceur).

2) Lanterne : Ce terme est utilisé pour désigner des luminaires entourés d'une enveloppe
décorative.

3) Réflecteur : Soit en verre, plastique ou en aluminium. Permettre la réflexion totale ou partielle


de la lumière.

4) Réfracteurs : Réfraction dans le verre,les matériaux plastiques transparents ou aluminium.


Dévie la lumière et en combinaison à la réflexion, il permet d’obtenir la distribution lumineuse
souhaitée.

5) Diffuseur : Répartir la lumière dans de multiples directions en vue d’améliorer le confort visuel.

6) Starter : Dispositif d'amorçage destiné aux lampes fluorescentes. Il assure le préchauffage


requis des électrodes. En combinaison avec l'impédance du ballast, il provoque une surtension
momentanée sur la lampe.

7) Amorceur : Appareil qui engendre des impulsions de tension destinées à amorcer des lampes
à décharges sans assurer le préchauffage des électrodes. Il doit être adapté à la lampe qu'il doit
allumer. La position de l'amorceur par rapport à la lampe et au ballast n'est pas indifférente. Un
câblage trop long doit être évité et il faut suivre les prescriptions du constructeur.

9) Ballast : Dispositif interposé entre l'alimentation et une ou plusieurs lampes à décharges. Il sert
principalement à limiter le courant de la ou des lampes à la valeur requise. Il peut comporter un
transformateur de la tension d'alimentation, des éléments de correction du facteur de puissance. En
combinaison avec un dispositif d'amorçage, il assure les conditions requises pour l'amorçage de la
lampe.

10) Condensateur : Le facteur de puissance des lampes à décharge connectées en série avec
un ballast inductif est voisin de "0.5". Le courant est "en retard" sur la tension. Pour relever ce facteur
de puissance, on intercale un condensateur dans le circuit.

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Luminaire

Un luminaire est un appareil d'éclairage servant à répartir, filtrer ou transformer la


lumière des lampes.

CORPS DU LUMINAIRE :
Le corps d'un luminaire est sa "carcasse". C'est la partie principale de la lanterne supportant les
autres éléments tels les auxiliaires électriques, l'optique, les éventuelles pièces de fixation, de
fermeture etc. Le corps est destiné à protéger les éléments qu'il supporte, des intempéries
notamment.

Le corps est réalisé avec des matériaux solides tel que l'aluminium, l'acier, , certaines matières
synthétiques .Généralement, les matériaux utilisés, et techniques utilisées, sont les suivants (la liste
n'est pas exhaustive) :

Corps Capot
Fonte d’acier ou d’aluminium. Tôle repoussée ou emboutie d’aluminium.
Tôle repoussée ou emboutie d’aluminium. Tôle d’acier, de cuivre, d’inox ou de laiton.
Tôle d’acier, de cuivre, d’inox ou laiton. Matière synthétique :
Matière synthétique : Polypropylène injecté.
Polyamide, alpax, polyester ou polyester armé de
fibres de verres.

Luminaire comportant un corps et un capot (tous deux en polyamide) protégeant optique et appareillages.

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OPTIQUE :
L'optique sert à modifier la répartition du flux lumineux émis par la lampe, afin de diriger ce flux
lumineux vers une zone ou un point voulu. Il existe différentes sortes d'optique, elles peuvent être
symétrique, asymétrique afin que le flux lumineux soit intensif ou extensif.
A une optique peut se rajouter un vitrage, une vasque, un diffuseur ou un réfracteur.

Un luminaire est caractérisé par :


• sa classe électrique (0, I, II ou III). Les luminaires de classe I sont ceux reliés à la terre.
Les luminaires de classe II comportent une isolation renforcée sans terre.
• son indice de protection (IP). La mesure IP comporte 2 chiffres. Le premier indique le
degré de protection contre la pénétration des corps solides, le second, est le degré de
protection contre la pénétration de corps liquides.
• Actuellement, les luminaires performants ont un indice de protection IP66 (c'est la valeur
maximum utilisée pour les luminaires courants; mis à part pour les luminaires submersibles
dont l'IP est de 67 ou 68).
• Les lanternes comportent également un indice de protection contre les chocs.

Support

1) Console : Support de luminaire appliqué sur une paroi verticale.

2) Candélabre : Support destiné à porter un ou plusieurs luminaires


et constitué de plusieurs parties : Embout; Crosse; Fût; Ouverture ou Trappe de visite; Plaque
d'appui.

3) Fût : Partie principale d'un candélabre pouvant porter crosse, rehausse, et luminaire.

4) Plaque d'appui : Plaque munie d'une entrée pour le câble, solidaire du fût d'un candélabre.
Elle permet la fixation du candélabre sur une fondation en béton par l'intermédiaire de tiges de
scellement.

5) Crosse : Élément constitutif destiné à porter un luminaire à une distance déterminée de l'axe de
la partie rectiligne du fût. La crosse peut avoir un ou plusieurs bras. Elle forme avec le candélabre un
ensemble démontable ou non.

6) Ouverture de visite : Ouverture dans le candélabre, fermée par une porte qui ne peut être
ouverte qu'à l'aide d'une clé. Elle permet l'accès aux équipement électriques.

7) Tiges de scellement : Tiges métalliques scellées dans le massif de fondation et permettant


de fixer la plaque d'appui sur ce massif.

8) Mât : Utilisé pour désigner un candélabre droit et qui ne comporte pas de rehausse et ni de
crosse.

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Candélabre à crosse

Exemple de crosse simple


courbe
Luminaire

Embout

Fût ou mât

Section de logement de
l'appareillage

Plaque de visite ou
ouverture de visite

Côté rue
Coté trottoir

Plaque d'appui

Entre axe tiges de scellement

Conduits Massif de fondation


Tiges de scellement

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Pour les candélabres en acier, c'est la rehausse qui pénètre dans le mât; pour les supports en
aluminium, c'est la rehausse qui vient le plus souvent s'enfiler sur la partie inférieure du mât.

En générale, l'extrémité extérieure des mâts est de Ø 60 mm, tout comme l'extrémité des consoles et
crosses constituées d'un tube sur lequel vient se placer le luminaire. C'est une dimension standard
qui permet à la grande majorité des lanternes et rehausses de s'y adapter et s’y fixer.

Lorsque le diamètre est supérieur, il existe des embouts réducteurs de différentes tailles qui viennent
se fixer à l'extrémité des supports pour les ramener au Ø 60 mm par exemple.

INSTALLATION DES MÂTS :

Deux méthodes sont utilisées pour fixer les mâts et candélabres qu'ils soient en acier, aluminium,
inox, fibre de verre...: soit par enfoncement (le mât est directement enfoncé dans le sol), soit sur
semelle de fixation (le mât est soudé sur une semelle de fixation, qui elle-même est fixée sur une
fondation en béton qui assure la stabilité de l'ensemble). En France, les candélabres destinés à
l'éclairage public sont fixés sur des semelles, ceci contrairement à beaucoup d'autres pays du monde
et d'Europe dont les fûts sont généralement directement enterrés.

Massifs en bétons avec tiges

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Conseil de pose : Norme EN 40

A) Les candélabres sont calculés pour résister à une charge donnée, en tenant compte des zones
géographiques. Tout ajout d’accessoires (guirlandes, panneaux divers, fleurissement doit faire l’objet
d’une vérification auprès du fabricant du mât.
B) Il est recommandé que les candélabres ou mâts sur semelle soient installés directement sur la fondation
de béton si celle –ci est lisse ou plate. Si ce n’est pas le cas, il est possible d’utiliser un dispositif semi-
rigide. Le montage décalé sur écrou est toléré si l’espace libre sous la semelle est comblé par du mortier.
C) Si la semelle du candélabre doit être recouverte, il, faut s’assurer que les matériaux utilisés ne soient pas
agressifs. Sinon, prévoir un matériau isolant entre la base du candélabre et le revêtement.
D) Pour les candélabres en aluminium, si le constructeur ne l’a pas prévu à la fabrication, obligation d’utiliser
un dispositif d’isolation tige/semelle pour éviter les couples électrolytiques entre l’aluminium et l’acier.
E) Afin d’éviter la corrosion, il est souhaitable d’aménager une rainure ou un drain pour évacuer l’eau de
condensation interne et de protéger les têtes des tiges et écrous par des capuchons remplis e graisse.

F) Pour protéger des agressions physiques (attaques des désherbants, déjections canines, pollutions, sels,
béton et substrats aux pH acides ou alcalin etc.), la base des mâts est couverte sur environ 300 mm de
hauteur, d'un revêtement spécial étanche et durci en surface. Il a pour caractéristique d'être noir. Pour les
mâts en aluminium, ce revêtement est en polyuréthane à deux composants sans solvant et très résistant.

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 10
Zone de vent :

Catégories de terrain :

Classification des installations

Les installations d'éclairage public sont classées :

• Suivant les degrés de protection prescrits en fonction des influences externes


auxquelles elles sont soumises.

• Suivant la protection contre les chocs électriques

Influences externes

Les degrés de protection IP et IK indiqués ci -après correspondent aux conditions d’influences


externes telles que définies en 512.2 de la NF C 15-100 devant être prises en compte pour le choix
du matériel.

Les conditions d’influences externes à choisir sont :

– TEMPERATURE AMBIANTE : AA2 (haute montagne, Saint Pierre et Miquelon) ;


AA3 + AA4 (entre – 25 °C et + 40 °C) ;
AA7 (VEHICULES ELECTRIQUES, certains coffrets
de prises) ;

– conditions climatiques : AB4 (tempéré) ;


AB7 (taux d’humidité pour l’extérieur abrité) ;
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AB8 (taux d’humidité pour l’extérieur non -abrité) ;

présence d’eau : AD3 (pluie) au-dessus de 2,50 m ;


AD4 (projections d’eau) jusqu’à et y compris 2,50 m au-dessus du sol ;
AD5 (jets d’eau) ;
AD6 (paquets de mer) jusqu’à et y compris 2,50 m au-dessus du sol ;
AD7 (immersion) ;

– présence de corps solides : AE1 (négligeable) ;


AE2 (petits objets) ;

– corrosion, pollution : AF2 ;

– chocs mécaniques : AG4 (très importants) jusqu’à et y compris 2,50 m au-dessus du sol.

Le choix des matériels doit également tenir compte des conditions qui peuvent résulter de leur exposition au
soleil (voir conditions AN en 512.2.11 de la NF C 15-100).

Des conditions d’influences externes relatives à la foudre (AQ1 à AQ3) sont définies dans la norme
NF C 15-100 (512.2.13 et Annexe B).
La densité de foudroiement Ng est égale à la densité moyenne de points de contact par an et par km². Elle
est définie dans l'UTE C 17-108

Niveaux kérauniques Nk en France et dans les DOM

Note - Pour obtenir la densité de foudroiement correspondante (Ng), il suffit de diviser Nk par 10

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Réunion : NK = 20. Antilles : NK = 40. St pierre et Miquelon : NK = 1 AQ2 : NK > à 25 AQ1 : NK ≤ à 25

Degré de protection

Les degrés de protection contre les influences externes sont symbolisés :

 D’une part, par les lettres IP suivies de deux chiffres.

Le premier concernant la protection contre la pénétration des corps solides et des
poussières.

Le deuxième concernant la protection contre la pénétration des liquides.

 D'autre part, par les lettres IK suivies des deux chiffres concernant la protection contre
les impacts mécaniques.

 Lettre additionnelle (en option), protection contre l’accès aux parties dangereuses.

Lettre Désignation
A Protégé contre l’accès du dos de la main
B Protégé conte l’accès du doigt
C Protégé contre l’accès d’un outil  2.5mm
D Protégé contre l’accès d’un fil  1 mm

Exemple :
Si la protection contre la pénétration des corps solides nécessite le degré IP 1x, la protection contre
les contacts directs impose un degré IP 1xb.

L’emploi de la lettre additionnelle n’est pas utilisé en éclairage public.

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PREMIER CHIFFRE CARACTERISTIQUE
protection des personnes contre les contacts avec des parties sous tension ou des pièces en
mouvement intérieures à l'enveloppe et protection du matériel contre la pénétration des
corps solides étrangers et des poussières.
1er Désignation abrégée Illustration Observations
chiffre

Non protégé Pas de protection particulière.


C'est le cas des matériels tels qu'appareils
d'interruption, bornes, etc. lorsqu'ils sont stockés en
0 attente de leur installation dans une enveloppe.

Protégé contre les Une bille de 50 mm ne doit pas pouvoir pénétrer


corps solides dans l'enveloppe par les ouvertures qui y sont
normalement pratiquées.
1
supérieurs à 50 mm
C'est par exemple la protection contre la
pénétration accidentelle et non intentionnelle de la
main.

Protégé contre les Le doigt d'épreuve ne doit pas pouvoir atteindre


corps solides des pièces sous tension ou en mouvement.
C'est par exemple la protection contre la
2
supérieurs à 12,5 mm
pénétration intentionnelle du doigt normalisé ou
d'objets analogues de diamètre 12,5 mm ne
dépassant pas 80 mm de longueur.

Protégé contre les Par exemple la lame de ce petit tournevis (2,5 mm)
corps solides ne doit pas pouvoir passer à travers le grillage de
protection.
3
supérieurs à 2,5 mm

Protégé contre les Uri fil d'acier de 1 mm de diamètre ne doit pas


corps solides pénétrer à travers ces orifices de ventilation
pratiqués dans cette armoire d'appareillage.
4
supérieurs à 1 mm

Protégé contre les Protection totale avec les pièces sous tension et les
poussières pièces en mouvement. La pénétration des
poussières n'est pas totalement empêchée mais ne
5 peut pas pénétrer en quantité suffisante pour nuire
au fonctionnement du matériel à l'intérieur de
l'enveloppe.

Totalement protégé Pas de pénétration de la poussière.


contre les poussières

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DEUXIEME CHIFFRE CARACTERISTIQUE
protection contre la pénétration des liquides.
2eme Désignation abrégée Illustration Marquage équivalent pouvant figurer
chiffre éventuellement
sur la plaque signalétique
Non protégé

0
Marquage équivalent à 1 goutte d'eau
Protégé contre les
chutes verticales de
gouttes d'eau
1
Pas de marquage équivalent
Protégé contre les
chutes d'eau pour une
inclinaison maximale
2 de 15°

Marquage équivalent une goutte d'eau dans un


Protégé contre l'eau simple triangle pointe en haut.
en pluie
(faisant un angle
3  60° avec la verticale)

Marquage équivalent.
Protégé contre les
projections d'eau
(dans toutes les
4 directions)

Protégé contre les jets Marquage équivalent.


d'eau de toutes
directions à la lance
5 d'arrosage (0,3 bars à
3m).

Pas de marquage équivalent.


Protégé contre les
paquets de mer
(et projections
6 assimilables) lance
d'arrosage 1 bar à 3m.

Marquage équivalent deux gouttes d'eau côte à


Protégé contre les côte.
effets de l'immersion
(sous une pression et
7 pendant une durée
déterminée) < 1m

Marquage équivalent.
Matériel submersible
(> 1m)
(immersion prolongée,
8 sous pression)

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PROTECTION CONTRE LES CHOCS MECANIQUES
Indice de protection - IK Selon la norme: NF EN 50102 / NF C 20-015 (juin 95)

IK Energie en choc Illustration AG" de la NF Ancien


(en Joules) C 15-100 3eme
chiffre IP
0
0 0
Un poids de 200g tombant de 7.5cm
1 0,15
Un poids de 200g tombant de 10cm AG1 1
2 0,20
Un poids de 200g tombant de 17.5cm
3 0,35
Un poids de 200g tombant de 25cm 3
4 0,50
Un poids de 200g tombant de 35cm
5 0,70
Un poids de 500g tombant de 20cm
6 1
Un poids de 500g tombant de 40cm AG2 5
7 2
Un poids de 1.7Kg tombant de 29.5cm AG3
8 5
Un poids de 5Kg tombant de 20cm
9 10
Un poids de 5Kg tombant de 40cm AG4 9
10 20
-Ce tableau permet de connaître la résistance d'un produit à un impact donné en Joules, à partir du
code IK.

Protection contre les contacts direct


Toutes les parties actives des matériels électriques doivent être protégées par isolation ou obstacles
contre tout contact direct, fortuit ou non.

La tension de contact ne doit pas dépasser 50V

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 16
Les matériels électriques peuvent être de l’une des classes
suivantes :

La classe I

La classe I concerne les matériels qui possèdent une isolation principale et dont les parties
métalliques accessibles sont interconnectées et reliées à une borne de terre. Cette borne de terre est
reliée par un conducteur de terre à une prise de terre.

La protection, en cas de défaut d’isolement, est assurée par l’association de la prise de terre
et d’un dispositif de coupure automatique de l’alimentation.

Chaque candélabre métallique doit posséder par construction un dispositif de connexion


permettant d’assurer sa mise à la terre.

La classe II

Symbole

La classe II concerne le matériel dans lequel la protection contre les CHOCS ELECTRIQUES ne
repose pas uniquement sur l'isolation principale mais qui comporte des mesures supplémentaires de sécurité,
telles que la double isolation ou l'isolation renforcée. Ces mesures ne comportent pas de moyen de mise à la
TERRE DE PROTECTION et ne dépendent pas des conditions d'installation.

Un matériel de la classe II peut être muni de moyens pour assurer la continuité des circuits de protection, à
condition que ces moyens fassent partie intégrante du matériel et soient isolés des surfaces accessibles
conformément aux exigences de la classe II.

Dans certains cas, il peut être nécessaire de faire la distinction entre les matériels de la classe II « totalement
isolés », et « sous ENVELOPPE métallique ».

Un matériel de la classe II sous ENVELOPPE métallique ne peut être muni d'un dispositif pour la connexion à
l'ENVELOPPE d'un conducteur d'égalisation du potentiel que si cette nécessité est reconnue dans la norme
correspondante.

Un matériel de la classe II ne peut être muni d'un dispositif de mise à la terre à des fins fonctionnelles (distinct
de celui de la mise à la terre à des fins de protection) que si cette nécessité est reconnue dans la norme
correspondante.

Le principe de la classe II est qu'elle assure par elle-même sa propre sécurité et qu'elle ne nécessite aucune
autre disposition pour assurer la protection contre les CONTACTS INDIRECTS.

Ceci signifie que le matériel est conçu de telle manière que tout défaut entre les parties actives et les parties
accessibles soit rendu improbable. Autrement dit, un matériel de classe II doit posséder des propriétés telles
qu'il ne soit pas susceptible, dans les conditions d'utilisation prévues, d'être le siège d'un défaut risquant de
propager un potentiel dangereux vers sa surface extérieure.

La classe III

Symbole

La classe III concerne les matériels alimentés sous une tension au plus égale à 50 volts par
l’intermédiaire d’un transformateur de sécurité. Les conditions d’installations sont définies pour la Très
basse tension de sécurités (TBTS).
Toutes les parties actives sont séparées des autres installations par une double isolation.

Les parties actives sont isolées de tous conducteurs de terre ou de protection.

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 17
Le matériel

Les armoires et coffrets de commandes situés à l’extérieur doivent posséder par construction le
degré :
-IP 34 pour les matériels installés au-dessus du niveau du sol.
-IP 57 pour les matériels situés au-dessous du niveau du sol.
- Les armoires ou coffrets doivent être fermées au moyen d’une clef ou d’un outil.

- A l’ouverture de la porte d’accès, le matériel doit avoir le degré de protection IP2X


ou IPXXB.

Les candélabres doivent posséder un niveau de protection minimal IP33 au niveau du


portillon de visite.
L’appareillage interne doit être au moins IP21, le second chiffre
assure une protection contre les condensations.

Les portes des candélabres doivent être de préférence du côté opposé à la voie publique ou
au sens de la circulation avec une hauteur au-dessus du sol d’environ 60cm avec un minimum de
30cm.

Les luminaires, situés à une hauteur inférieure ou égale à 2.50m au- dessus du sol, doivent
permettre l'accès à la source lumineuse qu'après déplacement d'un obstacle nécessitant l'emploi d'un
outil.

Les parties électriques des luminaires doivent posséder au moins le degré de protection
IP23 au-dessus de 2.50m et IP24 jusqu'à et y compris 2.50m.

Pour les luminaires installés dans les tunnels, sur les parapets, encastrés dans le sol et pour
les projecteurs, l’indice IP65 au minima est demandé.

Protection contre les contacts indirects

La tension de contact ne doit pas dépasser 50V

 La protection contre les contacts indirects est assurée par la mise en œuvre de l'une
des mesures de protection suivantes :

Chaque candélabre doit pouvoir être mis à la terre.

Emploi de matériels de classe II et isolation supplémentaire lors de


l'installation.

Coupure automatique par dispositifs de protection individuelle contre les


surintensités.

Coupure automatique par dispositifs à courant différentiel.

Coupure automatique par dispositifs de protection contre les surintensités.


Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 18
CANDELABRES

Les CANDELABRES conducteurs doivent être mis à la terre quelle que soit la classe d'isolation des
matériels qui les équipent ; cette mise à la terre peut être réalisée par l’une des solutions suivantes ou
par une combinaison d’entre elles :

A) Soit par une liaison à un conducteur nu en cuivre de 25 mm² de section servant à la fois de
PRISE DE TERRE et de liaison équipotentielle entre les différents CANDELABRES. Dans ce cas, le
conducteur ne doit pas être coupé à chaque CANDELABRE ; la liaison de chaque CANDELABRE est
assurée par une dérivation prise sur le CONDUCTEUR DE PROTECTION de manière indémontable.

Les CONDUCTEURS DE PROTECTION en cuivre nu de 25 mm2 doivent être posés sous


fourreaux dans la traversée du massif en béton.

Dans ce cas, toutes les connexions sur le conducteur de terre sont généralement réalisées par
sertissage.

Cette solution doit être utilisée lorsque la densité de foudroiement est supérieure à 2,5. Lorsque la
densité de foudroiement est inférieure à 2,5, la liaison entre la borne de mise à la terre du support
conducteur et le conducteur en cuivre nu de 25 mm² peut être assurée par un conducteur isolé de 16
mm².

Mise à la terre par dérivation sur le CONDUCTEUR DE PROTECTION (PE)

Fourreau

Sertissage de la dérivation

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 19
B) Soit par une PRISE DE TERRE constituée d’un conducteur en cuivre nu de 25 mm², de deux fois 5 mètres
linéaires à chaque CANDELABRE, interconnecté de manière indémontable aux CONDUCTEURS DE
PROTECTION isolés qui assurent la liaison des CANDELABRES entre eux. Les connexions sur le conducteur
de terre sont généralement réalisées par sertissage.
Cette solution n’est autorisée que pour des terrains dont la valeur moyenne de la résistivité est inférieure à 50
Ω.m

Cette solution peut être utilisée lorsque la densité de foudroiement (Ng) est supérieure à
2,5.

Mise à la terre par interconnexion en passage en coupure avec des


conducteurs de terre à chaque CANDELABRE

C) Soit par une ou plusieurs PRISES DE TERRE interconnectées de manière indémontable. La liaison des
CANDELABRES entre eux ainsi qu’avec la borne de terre étant assurée par un CONDUCTEUR DE
PROTECTION isolé.

Dans ce cas, le CONDUCTEUR DE PROTECTION est incorporé dans le même câble ou dans le même
fourreau que les conducteurs d’alimentation.

Cette solution n’est pas admise lorsque la densité de foudroiement (Ng) est
supérieure à 2,5.

Mise à la terre par passage en coupure et connexion dans le CANDELABRE

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 20
Masses et éléments conducteurs simultanément accessibles

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 21
CONDUCTEURS

Le Tableau 52A de la norme NFC 17 200 précise les normes à considérer et les caractéristiques des
câbles et conducteurs isolés ;

(1) Existe aussi âme en aluminium pour les sections supérieures ou égales à 10 mm2.
(2) Le niveau de tension en courant continu est le niveau de la colonne 4 multiplié par 1,5.
(3) Le niveau de tension en courant continu est le niveau calculé de la colonne 4 selon la note (2),
divisé par1, 2.

Le feuillard des câbles RVFV doit être mis à la terre.

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 22
Canalisations dans les candélabres

Les dimensions intérieures des conduits, des conduits-profilés et des accessoires de raccordement
doivent permettre de tirer et de retirer facilement les conducteurs ou câbles après la pose des
conduits et de leurs accessoires.

Le fourreau doit avoir une longueur suffisante de façon à éviter tout contact entre, d'une part la
CANALISATION et, d'autre part, le CANDELABRE au niveau de sa plaque d'appui.

Dans le cas de câbles, cette règle est satisfaite si leur section d'occupation, toutes protections
comprises, n'est pas supérieure au tiers de la section intérieure du conduit ou du conduit -profilé.

Les câbles souples doivent être installés de manière à éviter des efforts de traction excessifs sur les
conducteurs ; les connexions et la gaine ou autres moyens de protection doivent être fixés de façon
sûre aux deux extrémités.
L’étanchéité des câbles de distribution doit être reconstituée à leurs extrémités

Les CANALISATIONS, entre le dispositif de raccordement et le LUMINAIRE, sont réalisées en


câbles tels que : U 1000 R2V, H 07 RN-F, H05 RR-F, H05 VV5-F, H05 VV-F.

Les conducteurs ont une section de 2,5mm². Des sections supérieures peuvent être nécessaires pour
des candélabres de grande hauteur ou pour des luminaires de forte puissance.

Réalisation de remontée interne dans le CANDELABRE


avec plaque d’appui

Chutes de tension

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 23
Schémas des liaisons à la terre

Schéma TT

Schéma dont un point de l'alimentation est relié directement à la terre, les masses de
l’INSTALLATION ELECTRIQUE étant reliées à des PRISES DE TERRE électriquement distinctes de
la PRISE DE TERRE de l'alimentation.

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 24
➢ Exemple du calcul d’un défaut d’isolement

Supposons qu’un défaut franc apparaisse entre une phase et la masse d’un candélabre :

➢ Calcul du courant de défaut

La prise de terre des masses RA = 10 Ω et la prise de terre de neutre RB = 5 Ω

Le courant de défaut a pour valeur : ID = UO / (RA+RB) = 15.3A

➢ Calcul de la tension de défaut

Si une personne entre en contact avec le candélabre métallique, elle sera soumise à un potentiel UD
de valeur :

UD = UO x RA / (RA+ RB) = 153 V

Ce potentiel est dangereux car très largement supérieur à la tension conventionnel UL de 50 V


comme énoncée dans la NFC 18 510

➢ Conclusion

Le potentiel de défaut UD est dangereux pour les personnes. Le défaut doit être éliminé
immédiatement par ouverture de la portion de circuit défectueuse.

Il conviendra d’utiliser une protection différentielle qui détectera la surintensité ID et ouvrira l’ouverture
du circuit

En utilisant un dispositif de protection par Dispositif Différentiel Résiduel (DDR), il sera réglé en
fonction de la résistance de prise de terre des masses

ID = UL / RA ce qui donne 50/10 = 5 A

On peut choisir un dispositif différentiel qui doit couper en moins de 200ms d’après le tableau ci-
dessous, puisque Uc = 153V :

Temps de coupure maximal en secondes pour les circuits terminaux (NF C 15-100 paragraphe
411.3.2.2) :

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 25
Schéma TN en courant alternatif

Schéma dont un point est relié directement à la terre, les masses de l'installation étant reliées à ce
point par des CONDUCTEURS DE PROTECTION.

Trois types de schémas TN sont pris en considération, suivant la disposition du CONDUCTEUR


NEUTRE et du CONDUCTEUR DE PROTECTION, à savoir :

- schéma TN-C-S : dans lequel les fonctions de neutre et de protection sont combinées en un seul
conducteur dans une partie du schéma ;

- schéma TN-C : dans lequel les fonctions de neutre et de protection sont combinées en un seul
conducteur dans l'ensemble du schéma

- schéma TN-S : dans lequel un CONDUCTEUR DE PROTECTION distinct est utilisé dans
l'ensemble du schéma ;

Schéma TN-S :
Le conducteur de protection est distinct dans l’ensemble du schéma

Le point relié directement à la terre est généralement le neutre.

Dans ces schémas, la boucle de défaut étant constituée exclusivement d'éléments galvaniques
(CONDUCTEURS ACTIFS et CONDUCTEURS DE PROTECTION.

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 26
En cas de défaut, il s ’établit un court-circuit phase neutre. Cette forte surintensité provoque le déclenchement
des appareils de protection contre les surintensités (cartouches fusibles, disjoncteur )

Calcul du courant de défaut et de la tension de contact :

Un courant de défaut quitte le transformateur par la phase 3, traverse le récepteur et rejoint le neutre (puisque les
masses sont reliées au neutre). Cela provoque un court-circuit entre phase et neutre.

A B

Protection des personnes :


Pour assurer la protection des personnes, en régime TN, on utilise des dispositifs de protection contre
les surintensités (fusibles ou disjoncteurs).

La coupure automatique en schéma TN s’obtient en s’assurant que l’intensité du courant de défaut


U0 / Zs
est suffisante pour solliciter les dispositifs de protection contre les surintensités.

Avec :
Id : Intensité de défaut.
Uo : Tension nominale entre phase et neutre = tension simple.
Zs :Impédance de boucle de défaut, égale à la somme de toutes les impédances parcourues par le
courant de défaut (source, conducteurs actifs et conducteur de protection jusqu’au point de défaut).
Ia : Courant assurant le fonctionnement du dispositif de protection dans le temps spécifié.
r Cuivre = 22,5 10-3 = 0,023W mm2/m et r Aluminium = 36 10-3 = 0,037 W mm2/m
Si le transformateur est en 400V triphasé, les câbles sont en cuivre et le départ vers le récepteur (longueur AB)
est constitué de 50 m de 35mm2 :
Si la section de la phase est égale à la section du PEN .
la tension de défaut vaut environ 230 / 2 =115V.
Elle est donc dangereuse.

L’impédance de boucle Zs est la somme de ZAB soit 50m :

Calcul de l’impédance Zs

Zs = 2 x 22,5 10-3 x 50m :35 = 64.3mW.

Le courant de défaut Id = 230 / 0,0643W = 3576 A.

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 27
Coupure automatique de l’installation

La mesure de protection par coupure automatique de l'alimentation est destinée à empêcher qu'à la
suite d'un défaut d'ISOLEMENT, une personne puisse se trouver soumise à une tension de contact
supérieure à 50 V en courant alternatif (valeur efficace) ou à 120 V en courant continu lisse pendant
un temps tel qu'il puisse en résulter des dommages organiques.

Cette mesure de protection repose sur l'association de deux conditions :

a) La réalisation ou l'existence d'un circuit - dénommé « boucle de défaut » - pour permettre


la circulation du COURANT DE DEFAUT A LA TERRE. La constitution de cette boucle de défaut dépend du
SCHEMA DES LIAISONS A LA TERRE (TN ou TT).
Cette condition implique la mise en œuvre de CONDUCTEURS DE PROTECTION reliant les masses de tous
les matériels électriques alimentés par l'installation de façon à constituer une boucle de défaut.

b) la coupure du COURANT DE DEFAUT A LA TERRE par un dispositif de protection approprié dans un


temps dépendant de certains paramètres tels que la tension de contact à laquelle peut être soumise une
personne, la probabilité de défauts et de contacts avec les parties en défaut.

La détermination du temps de coupure est basée sur la connaissance des effets du courant électrique sur le
corps humain et des conditions d'influences externes.
Cette condition implique la présence d'un dispositif de coupure automatique

• soit à maximum de courant

• Soit à COURANT DIFFERENTIEL-RESIDUEL

Rappels sur les dispositifs différentiels :

Pour protéger les personnes, en régime TT, on utilise un dispositif différentiel :


Ce dispositif différentiel peut être, soit un disjoncteur différentiel, soit un interrupteur différentiel.

Un disjoncteur différentiel possède les fonctions du disjoncteur, c’est à dire la protection des
installations contre les surintensités (surcharge et court-circuit), et celle du différentiel, c’est à dire la
protection des personnes contre les contacts indirects.

Un interrupteur différentiel possède les fonctions de l’interrupteur, c’est à dire la fonction de


commande (ouverture ou fermeture manuelle d’un circuit), et celle du différentiel, c’est à dire la
protection des personnes contre les contacts indirects.

Dispositif (à courant) différentiel-résiduel (DDR)

Dispositif mécanique de coupure destiné à établir, supporter et couper des courants dans les
conditions de service normales et à provoquer l'ouverture des contacts quand le courant différentiel
atteint, dans des conditions spécifiées, une valeur donnée.

Les DISPOSITIFS A COURANT DIFFERENTIEL-RESIDUEL doivent assurer la coupure de tous les


CONDUCTEURS ACTIFS du circuit.

Les dispositifs différentiels-résiduels peuvent être des interrupteurs différentiels ou des disjoncteurs
différentiels.

Un dispositif de coupure différentiel peut être une combinaison de divers éléments séparé conçus
pour détecter et mesurer le courant différentiel et pour établir ou interrompre le courant.

Il existe différents types de DDR selon leur comportement en présence de composantes continues :

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 28
– DDR de type AC : DDR pour lequel le déclenchement est assuré pour des courants
différentiels alternatifs sinusoïdaux, qu’ils soient brusquement appliqués ou qu’ils
augmentent lentement.

– DDR de type A ou de type F : DDR pour lequel le déclenchement est assuré pour des
courants différentiels alternatifs sinusoïdaux et aussi pour des courants différentiels
continus pulsés, qu’ils soient brusquement appliqués ou qu’ils augmentent lentement.

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 29
– DDR de type B : DDR pour lequel le déclenchement est assuré pour des courants
différentiels alternatifs sinusoïdaux, pour des courants différentiels continus pulsés, qu’ils
soient brusquement appliqués ou qu’ils augmentent lentement, et aussi pour des courants

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 30
différentiels continus lisses.

Lorsque des MATERIELS ELECTRIQUES DE CLASSE I installés en aval d’un DDR sont
susceptibles de produire des COURANTS DE DEFAUT à composante continue, ce DDR doit être de
type A pour les applications alimentées en MONOPHASE ou de type B pour les applications
alimentées en TRIPHASE

Toutefois, si la partie de ces matériels susceptible de produire des COURANTS DE DEFAUT à


composante continue est réalisée suivant les règles applicables à la CLASSE II, un DDR de type AC
convient quel que soit le type d’alimentation.

Un même DDR, s’il est à haute sensibilité (In 30 mA), assure à la fois la protection contre les risques
de CONTACT INDIRECT et la protection complémentaire contre les risques de CONTACT DIRECT.

Au niveau de l'alimentation générale ou des départs distribués, le DDR peut être de type S, pour
assurer la sélectivité avec les DDR éventuellement placés en aval.

La valeur In du courant différentiel-résiduel assigné du dispositif de protection doit satisfaire à la


condition suivante :
RA x In ≤ 50 V

où RA est la résistance de la PRISE DE TERRE des masses.

Valeur maximale de la PRISE DE TERRE en fonction du courant assigné du DDR

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 31
Fusible gG

Les schémas ci-après sont à respecter.

Armoire alimentant des LUMINAIRES de CLASSE II – Distribution en


CANALISATION de CLASSE II – Câblage interne des CANDELABRES en CLASSE II

l’installation entre le boîtier du CANDELABRE et le LUMINAIRE est de CLASSE


II ; un seul DDR à l’origine est suffisant.

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 32
Armoire alimentant des LUMINAIRES de CLASSE I et de CLASSE II –
Distribution en CANALISATION de CLASSE II – Mise en œuvre de DDR –
Câblage interne des CANDELABRES en CLASSES I et II

L’installation entre le boîtier du CANDELABRE et le LUMINAIRE est de


CLASSE I ; un DDR non volontairement retardé ou un DISPOSITIF DE
DECONNEXION AUTOMATIQUE (DDA) sur chaque CANDELABRE assure la
sélectivité avec le DDR à l’origine du circuit

En amont des LUMINAIRES de CLASSE I, un DISPOSITIF DE DECONNEXION AUTOMATIQUE est


recommandé.

Les MOBILIERS URBAINS et les EDICULES DE LA VOIE PUBLIQUE (accessibles) de CLASSE I


doivent être protégés individuellement par un DDR assigné inférieur ou égal à 30 mA.

Extension depuis une armoire comportant


au moins un réseau mixte existant

Pour une extension créée à partir d’une armoire comportant un circuit existant
à neutre commun, la protection contre les CONTACTS INDIRECTS par un DDR
doit être mise à l'origine des circuits nouveaux.

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 33
Installation aérienne d’éclairage extérieur
Lorsque le faisceau ne comporte pas de conducteur porteur, la portée maximale entre deux supports
ou deux points de fixation ne doit pas être supérieure à 50 m pour la section de 25 mm² en aluminium
et à 40 m pour la section de 16 mm² en aluminium.
La portée maximale entre deux supports ou deux points de fixation doit être fonction des
caractéristiques mécaniques des câbles.

Les réseaux d’ECLAIRAGE EXTERIEUR en conducteurs nus sont interdits.

Il est interdit d’utiliser les OUVRAGES HTA et les supports de lignes HT pour l'installation de
FOYERS LUMINEUX et de leurs accessoires.

Lors de la mise en place de supports d’INSTALLATION ELECTRIQUE extérieure sous une ligne
haute tension, les distances limites de voisinage renforcé définies dans la norme NF C 18-510
doivent être respectées.

La section minimale entre le dispositif de protection et le LUMINAIRE est de 1,5 mm2 en cuivre.

La protection assurée par la gaine, notamment contre les rayonnements ultraviolets, doit être
reconstituée.

Type de distribution

Eclairage extérieur électriquement séparé


Les circuits d'ECLAIRAGE EXTERIEUR et le réseau public de distribution en conducteurs nus n'ont
aucun conducteur commun et ont un support commun.

Les appareils d’éclairage et leurs accessoires, lorsqu’ils sont placés sur des supports de lignes
électriques aériennes BT en conducteurs nus, doivent être à au moins 1 m de ces conducteurs.

Réseau public de distribution en conducteurs nus -


Conducteurs séparés

L'installation d'ECLAIRAGE EXTERIEUR est toujours située sous le réseau public de distribution.

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 34
Réseau public de distribution en conducteurs torsadés -
Conducteurs séparés dans la même torsade

Eclairage extérieur électriquement non séparé (réseau mixte)

Depuis mars 2007, dans les installations neuves, le neutre commun à l’ECLAIRAGE EXTERIEUR et
au réseau public de distribution est interdit

Réseau public de distribution en conducteurs nus -


Neutre commun

Réseau public de distribution en conducteurs torsadés -


Neutre commun

Eclairage extérieur physiquement séparé

Les circuits d'ECLAIRAGE EXTERIEUR sont considérés comme physiquement séparés du réseau
public de distribution s'ils satisfont simultanément, les trois conditions suivantes :

– ils sont électriquement séparés (aucun conducteur commun) ;

– ils sont réalisés en conducteurs isolés ;

– ils ne sont pas inclus dans une torsade du réseau public de distribution.

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 35
Mise en œuvre des luminaires

Installations d’éclairage extérieur sur façade

Eclairage public sur façade :

Les conducteurs isolés sont de la norme NFC 33 209 et de section 16 mm² minimum et 25 mm²
maximum
Les conducteurs isolés assemblés en faisceau doivent être fixés par des accessoires dont les
parties en contact avec le revêtement isolant des conducteurs doivent être en matière isolante. (BIC)

Ces conducteurs doivent se trouver à une hauteur au-dessus du sol d'au moins 6 m dans les
traversées et à 2 m dans les cours sous réserve que cela ne gêne pas l'accès aux propriétés,
notamment pour les véhicules et le long des murs.

On installera des luminaires de classe II.


Le raccordement du luminaire au câble EP se fera avec un câble u 1000 R2V 2.5mm²

Dans le voisinage des bâtiments, ils doivent


se trouver au moins à une distance de 0,50 m des fenêtres, baies ou ouvertures s'il n'y a pas
de balcon, à 1 m de part et d'autre de ce dernier s'il y en a un, à moins qu'ils ne soient munis
d'une protection mécanique complémentaire

Le raccordement
• Distances réglementaires :

- ancrage à 0,30m de l’angle de la maison


- au-dessus des ouvertures : 0,20m
- de part et d’autre des ouvertures : 0,50m
- aux descentes de gaz et d’eau et au fils France Telecom : 0,05m
- de part et d’autre des balcons : 1m

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 36
Dans le cas où ces distances ne sont pas respectées, on utilise des fourreaux de protection ou de la
gaine annelée.

Un réseau souterrain raccordé sur un réseau aérien existant doit obligatoirement être protégé par un
dispositif différentiel résiduel (DDR) placé sur la remontée aéro-souterraine, sous coffret étanche,
muni d’une porte fermant à l’aide d’un outil. Ce coffret sera positionné à 1.8 m du sol minimum. Les
protections dans l’armoire de commande seront adaptées à la nouvelle puissance installée.

Installation de mise à la terre

Lorsque les circuits d’ECLAIRAGE EXTERIEUR et le réseau public de distribution sont placés sur les
mêmes supports, les LUMINAIRES doivent être de CLASSE II.

La distribution d’un CONDUCTEUR DE PROTECTION n’est pas exigée lors de l’utilisation


exclusive de MATERIEL DE LA CLASSE II.

Dans le cas de LUMINAIRES situés sur des supports communs conducteurs, ces supports ne doivent
pas être reliés à la terre.

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 37
Dans les zones où la densité de foudroiement est supérieure à 2,5, les supports conducteurs
réservés à l’ECLAIRAGE sont mis à la terre.

Schéma TT

La protection contre les CONTACTS INDIRECTS doit être assurée par au moins un DISPOSITIF A
COURANT DIFFERENTIEL-RESIDUEL.

Aucune installation d'ECLAIRAGE EXTERIEUR non séparée (mixte) ne peut être alimentée en
dérivation d'une installation d'ECLAIRAGE séparé.

Toute installation d'ECLAIRAGE EXTERIEUR séparée, alimentée en dérivation d'une installation


d'ECLAIRAGE EXTERIEUR non séparée doit être protégé par un DDR général situé à l'origine de la
dérivation.

1er cas : dérivation ou extension pour un réseau électriquement séparé

Cette extension électriquement séparée, pour un ou plusieurs LUMINAIRES, peut être raccordée
depuis le réseau mixte existant, sur un support équipé ou non d’un LUMINAIRE existant.
Dans tous les cas, un DDR doit être installé à son origine.

Dans ce seul cas, il est admis d'avoir un circuit de protection par extension.

2ème cas : adjonction de LUMINAIRE sans création de réseau

L’adjonction d’un LUMINAIRE, obligatoirement de CLASSE II, sur un réseau mixte existant, est
tolérée lorsque l’extension ou l’adjonction de LUMINAIRE implique le changement du calibre minimal
du dispositif de protection contre les surintensités à l’origine du circuit concerné, l’ensemble de ce
circuit doit être mis en conformité.

Cette extension peut être réalisée quel que soit le mode de pose (en aérien, en enterré ou sur
façade).

Dans tous les cas une note de calcul doit valider le respect du guide AFNOR C 17-205.

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 38
Sources lumineuses

Sources lumineuses conventionnelles : Lampes à décharges

Caractéristiques des lampes à décharges :

• La forme (Tubulaire, compacte, ovoïde) ;


• La puissance unitaire en WATT ;
• Le type ( Sodium basse pression, Sodium haute pression, iodures métalliques) ;
• Le culot (E27,E40, PGZ 12, G12 ) ;
• Le flux lumineux (lumen) : Quantité de lumière émise par une source en 1 seconde
• Les auxiliaires d’alimentation : (Condensateur, ballast ferromagnétique, ballast électronique,
amorceur)

Diodes électrolumininescentes (LED) en éclairage extérieur

Les LED émettent de la lumière par un processus physico-chimique. Il est à noter qu'une
LED n'est pas une lampe, c'est un semi-conducteur.

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 39
Fonctionnement des LED

En éclairage extérieur, la quantité de lumière émise par la source lumineuse doit être répartie sur une
surface plus ou moins réfléchissante.

Les sources LED offrent des avantages par rapport aux sources lumineuses conventionnelles :

✓ Allumage instantané (au lieu de 4 minutes pour une lampe à décharge


✓ Possibilité de gradation
✓ Une grande variation sur l’étendue des couleurs
✓ Une forte brillance
✓ Une grande efficacité lumineuse
✓ Une grande efficacité énergétique (teinte froide)
✓ Petites dimensions et poids faible
✓ Facilité d’alimentation (Pas d’auxiliaires d’alimentation)
✓ Longue durée de vie ( peut être influencée par la température de fonctionnement)

Inconvénient :
Une LED produit environ 85% de chaleur et 15% de lumière visible .La chaleur étant évacuée par
l’embase par conduction-convection. Le luminaire d’éclairage extérieur doit être conçu pour recevoir
un ou des modules LED et non des lampes à décharges.
Les LED ne supportent pas les sur tensions et doivent être protégées par des parafoudres.

EFFICACITE LUMINEUSE des différentes lampes et LED

L'efficacité lumineuse est le rapport entre le flux de lumière émise par la lampe (exprimé en
lumens (lm)) et sa consommation (en watts (W)).
L'efficacité lumineuse permet de comparer les lampes entre elles, en ce qui concerne leur
performance énergétique. On peut avoir une bonne efficacité lumineuse mais une
mauvaise qualité de lumière

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 40
Les auxiliaires d’alimentations

BALLAST
Dispositif interposé entre l’alimentation et une ou plusieurs lampes à décharge. Il sert
principalement à limiter le courant de la lampe à la valeur requise. Il permet de réguler l’arc
électrique.

Ballast ferromagnétique :

➢ Il comporte un transformateur de tension d’alimentation, des éléments de correction


du facteur de puissance.
➢ Il peut, seul ou en combinaison avec un dispositif d’amorçage assurer les conditions
requises pour l’amorçage de la lampe.
Les ballasts sont constitués d’élément inductif (bobines de réactance, transformateurs).

La tension aux bornes du ballast est fortemment déphasée pae rapport au courant, créant un
mauvais facteur de puissance ( de l’ordre de 0.4 à 0.5). Il est donc nécessaire de d’installer un
condensateur d’améliorer le facteur de puissance.

Ballast électronique :

Le ballast électronique regroupe dans le même équipement les fonctions de stabilisation, d’amorçage
et de correction de du facteur de puissance.
Un appareillage électronique peut provoquer un courant d’appel important à la mise sous tension il
faut donc que le nombre d’appareillages distribués doit être adapté aux caractéristiques du dispositif
de protection.

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 41
L’amorceur

C’est un composant électronique qui permet l’amorçage des lampes à décharges.


Associé à un ballast, l’amorceur s’adapte à chaque type de lampes. Pour chacune des
lampes, les caractéristiques de l’impulsion sont différentes.
La position de l’amorceur par rapport à la lampe et par rapport au ballast est importante. Un
câblage trop long doit être évité et on doit respecter les prescriptions du constructeur.

L’amorceur se décline en plusieurs gammes :

Amorceur A : Standard, s’adapte à la plupart des lampes


Amorceur AR : Modèle renforcé pour lampes spéciales et grandes distances
Amorceur A57 : SHP 50 à 70W
Amorceur C : SHP 100W
Amorceur D : SHP 200W
Amorceur AT : Modèle temporisé
Amorceur ATL : Modèle temporisé avec diode de contrôle
Amorceur A2F : Modèle temporisé avec témoin lumineux. 2 fils branchés aux
bornes de la lampe

Schémas de montage de l’amorceur et du ballast

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 42
Le condensateur : unité de mesure le FARAD

Le facteur de puissance des lampes à décharge connectées en série avec un ballast inductif
est voisin de 0.4 à 0.5. Le courant est en retard sur la tension.
Pour relever ce facteur de puissance et du même coup économiser de l’énergie, on intercale
un condensateur dans le circuit. Il relève le facteur de puissance d’une valeur au moins égal
à 0.8 à 0.9.

Schémas de montage du condensateur

Lampes à vapeur de mercure haute pression à ballon fluorescent

Utilisation : Elles existent depuis 1932 et on a tendance à les remplacer par du


sodium haute pression. Arrêt de la commercialisation de ses lampes en 2015.

Schéma de montage d’une lampe à vapeur de mercure haute pression

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Lampes à vapeur de sodium haute pression

Principe : Le passage d’une décharge dans un tube renfermant du sodium produit un


rayonnement ayant une très bonne efficacité lumineuse dans le visible.
L’adjonction de mercure permet d’obtenir une longueur d’arc plus courte.
Pour son amorçage, elle requiert une forte tension de crête (1800 à 4000V).
Il est donc nécessaire de mettre en œuvre un amorceur.

Utilisation : Elles existent depuis 1963. Elles sont de plus en plus employées en éclairage
public et tendent
À supplanter les lampes à vapeur de mercure haute pression.
Meilleure efficacité lumineuse
Grande gamme de puissance
Teinte chaude appréciée. Elles émettent une lumière jaune orangé.
Grande diversité de modèle

Schéma de montage d’une lampe à vapeur de sodium haute pression

Lampes à vapeur de sodium basse pression

Principe: Le passage d’une décharge dans un tube de verre, contenant de la vapeur de


sodium à très basse pression, provoque l’émission d’un rayonnement lumineux quasi
monochromatique dans le visible (lumière jaune-orange).

Utilisation : Elles existent depuis 1930.


Cette source est employée là où le rendu des couleurs n’a pas d’importance mais ou la
quantité de flux, le faible éblouissement, la moindre consommation d’énergie sont
prépondérants.
Éclairage routier, autoroutier, tunnel, passage inférieur, zone industrielle.
On l’emploi pour les éclairages de surveillance et de sécurité

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Schéma de montage d’une lampe à vapeur de sodium basse pression

Lampes aux iodures métalliques

Ce sont des lampes tubulaires claires ou ovoïdes satinées en verre dur renfermant un tube à
décharge en quartz ou en céramique. Les lampes iodures métalliques émettent une lumière
blanche de qualité.

On introduit des iodures métalliques comme :


Iodures de mercure, de sodium, de thallium, d’indium.

L’émission spectrale de ces métaux complète celle du mercure ou se substitue à elle d’où
une efficacité lumineuse très élevée, lumière presque blanche.

Durée de vie : 10h par allumage = 8000h

Utilisation : éclairage de façade, bâtiments, monuments, usines, hangars, terrain de sport;


De plus en plus, les centres-villes font appel à elles puisqu'elles émettent une lumière
agréable.

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Lampes aux halogénures métalliques à brûleur céramique

Indice de couleur élevée.


Excellente stabilité des couleurs dans le temps.
Choix des températures de couleurs : 3000 à 4200K.
Efficacité lumineuse élevée : 86 à 95 lm/W.
Durée de vie économique élevée : 8000 h.
Dimension de lampe compacte.
Puissance allant de 35W, 70W, 150W et 250W.
Utilisation = éclairage de commerce, illumination, en urbain peut se substituer aux SHP.
Permet de créer des effets d’accentuations et de mise en valeur (église, monument

LAMPE PHILIPS COSMOPOLIS

Les lampes sont 65% plus petites que les lampes équivalentes aux iodures. La lumière blanche améliore
la vision grâce à un très bon rendu des couleurs. Associée à son appareillage électronique, la lampe
permet de réduire les émissions de CO2 de 40%.

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 46
Parafoudre et parasurtenseur
Terminologie : Le parafoudre est un matériel,
le parasurtenseur(ou para surtension) est un composant du parafoudre

Rôle des parafoudres à basse tension :

Les parafoudres sont destinés à écouler les courants de foudre à la terre. Ils limitent ainsi le niveau
des surtensions à un niveau compatible avec la tension de tenue aux chocs des matériels de
l'installation et des matériels alimentés par cette installation.

Ces surtensions sont :


- transmises par le réseau de distribution et peuvent être d'origine atmosphérique et/ou dues à des
Manœuvres.
- générées par des coups de foudre à proximité des bâtiments, ou sur les paratonnerres des
bâtiments qui en sont équipés conformément aux normes NF C 17-100 et NF C 17-102.
Les parafoudres n'assurent pas la protection contre les surtensions temporaires générées par le
réseau BT mais sont capables de les supporter sans dommage.
Les parafoudres ne sont pas prévus pour protéger contre les surtensions temporaires d’origine HT ni
les ruptures de neutre BT, mais ces surtensions sont prises en compte afin de garantir une fin de vie
du parafoudre sans danger.

Surtension : phase, neutre et terre

Deux types de surtension :


La surtension différentielle : Elle se situe entre phase et neutre. (MD)
La surtension de mode commun : Elle se situe entre phase et neutre d’une part et la
terre d’autre part. (MC)

Cas 1
Par coup de foudre à proximité d’une ligne électrique. C’est le rayonnement électromagnétique qui
induit un fort courant et une surtension dans la ligne

Cas 2
Par coup de foudre direct sur une ligne électrique aérienne. La surintensité et la surtension peuvent
alors se propager à plusieurs kilomètres du point d’impact.

Dans ces deux cas, le danger pour l’installation électrique arrive par l’alimentation du réseau.

Les cas 1 et 2 sont des modes différentiels. (MD)

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 47
Cas 3
Par coup de foudre à proximité des installations d’éclairage. La terre est alors chargée et monte en
potentiel. Le réseau étant à potentiel plus bas, il se crée un courant qui va traverser l’installation
électrique en entrant par la terre.
La tension entre terre et neutre/Phase peut atteindre 10kV. La surtension s’écoule de la terre vers le
neutre.

Le cas 3 est un mode commun qui est le plus courant en éclairage extérieur. (MC)

Exemple : Une surtension de 20 microsecondes donne à son maximum 3000V sur la phase et 4000V
sur le neutre.

La tension en mode commun est égale à la moyenne entre 3000V et 4000V soit 3500V.
La tension en mode différentielle est égale à 1000V entre phase et neutre.

Les parafoudres sont donc étudiés pour écrêter les deux types de surtension.

Mise en œuvre d’une protection parafoudre: NFC EN 17-200

La mise en œuvre d’une protection PARAFOUDRE est nécessaire lorsque la longueur totale
cumulée (exprimée en m) du réseau d’alimentation depuis l’armoire de commande jusqu’au
dernier matériel électrique est supérieure à :

• 2 500 m / Ng pour les matériels électroniques de catégorie 3 (tenue au CHOC 4 kV) où


supérieure,
• 200 m / Ng pour les matériels électroniques de catégorie 2 (tenue au CHOC 2,5 kV),
• 30 m / Ng pour les matériels électroniques de catégorie 1 (tenue au CHOC 1,5 kV).

Ng nombre de point de contact de foudre au sol/an/km² (voir UTE C 17-108 ou organismes


météorologiques).

Lorsqu'un PARAFOUDRE est installé pour protéger un matériel d'utilisation


particulièrement sensible, son positionnement est indiqué dans le Tableau ci -dessous.
Nfc 17 200

Afin d'assurer une protection optimale contre les surtensions, les conducteurs de connexion du
PARAFOUDRE en MODE COMMUN doivent être aussi courts que possible (n'excédant pas 0,50 m
au total).

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Mise en place d'un PARAFOUDRE dans un LUMINAIRE de CLASSE II :

Les PARAFOUDRES disposés dans les LUMINAIRES doivent respecter les exigences de la norme
NF EN 60598-1.

1 : Matériel électrique de CLASSE II


2 : ENVELOPPE conductrice
3 : Liaison entre le CONDUCTEUR DE PROTECTION et le PARAFOUDRE

Protection des surtensions des éclairages LED

Conséquences des surtensions :

• Destruction
• Claquage de composants des drivers
• Fusion de piste de circuit-imprimé
• Destructions des Leds
• Perturbation
• Fonctionnement dégradé (perte de l’asservissement)
• Extinction inopinée
• Vieillissement accéléré
• Réduction notable de la durée de vie des composants
• Réduction notable des performances d’éclairage

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La Solution Parafoudre

Parafoudre :
«Dispositif de protection contre les perturbations d’origine atmosphérique et de manœuvre».

Rôle :
Limiter des surtensions transitoires d’origine «foudre» et industrielles à un niveau acceptable pour les
équipements d’une installation.

Identification d’un parafoudre

Installation des Parafoudres BT

Parafoudre conforme à norme NF EN 61643-11

• Choix du courant «In» adapté aux normes et au risque

• Choix du niveau «Up» adapté aux normes et à la robustesse de l’équipement à protéger

• Localisation pertinente du parafoudre : < 10 m de l’équipement à protéger

• Câblage optimisé du parafoudre Règle des 50 cm

La Règle des 50 cm
La longueur cumulée L1 + L2 + L3 doit être inférieure à 50 cm
pour limiter la dégradation du niveau Up du parafoudre

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 50
Problème

Les drivers d’alimentations pour éclairage LED ont une robustesse en surtension (tenue 1.2/50 μs) comprise
entre 2.5 et 8kV, alors que les amplitudes probables peuvent atteindre et dépasser 10 kV….

• une action peut être nécessaire pour tenir les normes et la réalité des phénomènes.
Solutions

•1ère solution : Améliorer la robustesse des équipements


•2ème solution : Utilisation de parafoudre extérieur

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Protection Parafoudres en fonction de la classe d’isolation

Installation des parafoudres pour Luminaire de Classe I installé sur un


candélabre

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 52
Installation des parafoudres pour Luminaire de Classe II installé sur un
candélabre

✓ Parafoudre de classe I dans le pied


du candélabre
✓ Connexion à la terre de protection
au mât métallique

✓ Parafoudre classe II dans la lanterne


✓ Connexion L/N uniquement

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 53
Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 54
Création et mesure d’une terre des masses

MESURE DE LA RESISTIVITE DE SOL

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 55
CHOIX DE LA FORME DES PRISES DE TERRE

PRISE DE TERRE à MESURER

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 56
Mesurer RM et RNi
Vérifier que RNi > RNg
Mesurer RMN
Vérifier que RM + RNi  RMN
Calculer la résistance de
couplage Rc

Calculer le coefficient de
couplage

Vérifier que c < 0.15 pour


terre ERDF ET 0.05 pour
terre FRANCE TELECOM
Lorsque le couplage n’est pas respecter, ne
jamais déporter une terre des masses
Consigner ces mesures dans le registre des
prises de terre

Etude d’un projet d’éclairage public : thème 1 : Mise en œuvre d’un réseau d’éclairage public Mise à jour 10 01 2023 57

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