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Les caractéristiques des différents types des lampes38(*)

Le tableau suivant représente les caractéristiques des déférents types des


lampes

Les lampes
Incandescence Luminescence
classique Halogène A décharge LED
Basse pression Haute pression
Durée de vie (H) 1 000 2 000 6 000 à 16 000 6 000 à 22 000 25 000 à 100 000
Efficacité L (Lm/W) 3 à 17 12 à 25 30 à 180 40 à 130 80 à 100
Flux L(Lm) 21 à 4850 60 à 9 900 120 à 32 000 1300 à 225000 140 à 950
IRC 100 100 20 à 85 20 à 95 80 à 90
Puissance(W) 7 à 300 5 à 500 4 à 1000 20 à 2100 1 à 100

Tableau 2.1 : les caractéristiques des lampes

d) Types d'implantation39(*) :

Pour identifier l'implantation appropriée à un espace public, il est primordial


de tenir compte des paramètres suivants :

· L: largeur de la chaussée à éclairer ;

· a : avancement du feu par rapport au bord de la chaussée ;

· h : hauteur du feu ;

· e : espacement entre deux foyers lumineux.

Il existe 4 types principaux d'implantation des points lumineux dans


l'éclairage public.

· Implantation unilatérale (gauche ou droite)

Dans ce type d'implantation, tous les luminaires sont implantés sur un seul
côté de la route. On l'utilise principalement lorsque la largeur de la route est
inférieure ou égale à la hauteur des candélabres. La luminance de la partie
de la chaussée située loin des luminaires est inévitablement plus faible que
celle située du même côté. Ce type d'installation est habituellement utilisé
pour l'éclairage d'une route constituant une chaussée simple à double sens
de circulation.

· Implantation bilatérale en quinquonce


Dans ce type d'implantation, les luminaires sont situés de chaque côté de la
route, en implantation alternée (ou zigzag). On l'utilise principalement
lorsque la largeur de la route est comprise entre 1 et 1,5 fois la hauteur des
candélabres. Un soin particulier devra être apporté à l'uniformité des
luminances de la chaussée. En effet, l'alternance de zones sombres puis
éclairées peut produire un effet 'zigzag' désagréable. Ce type d'installation
est habituellement utilisé pour une route constituant une chaussée simple à
double sens de circulation.

· Implantation bilatérale vis-à-vis

Ce type d'implantation est caractérisé par des luminaires implantés des


deux côtés de la route en opposition. On l'utilise principalement lorsque la
largeur de la route est supérieure à 1,5 fois la hauteur des candélabres. Ce
type d'installation est habituellement utilisé pour une route constituant une
chaussée simple à double sens de circulation.

· Implantation axiale (rétro-bilatérale)

Les luminaires sont implantés au-dessus de la zone centrale. Cette solution


équivaut à une installation unilatérale pour chaque chaussée individuelle.

Le Tableau suivant synthétise les principaux types d'implantation des points


lumineux en fonction de la hauteur des feux et la largeur de la chaussée.

Type d'implantation Rapport Types de chaussées Observation


recommandée entre h et L
Implantation L=h Chaussée simple à La luminance de la partie de la
unilatérale double sens de chaussée située loin des luminaires est
circulation plus faible que celle située du même
côté
Implantation H < L = 1,5 Un soin particulier doit être apporté à
bilatérale en h l'uniformité de luminance de la
chaussée
Quinquonce
Implantation 1,5 < h
bilatérale vis-à-vis
Implantation axiale L=h Chaussée double à
(rétro-bilatérale) deux sens de
circulation

Tableau 2.2 : les principaux types d'implantations

e) Calcul des inter-distances et hauteurs de feu40(*)


Les hauteurs de feux sont à préciser sur la base d'une étude photométrique
lors du choix du matériel. Les distances inter-luminaires nommées inter-
distances dépendent également de la hauteur du feu.

Ordres de grandeur possibles :

· La largeur de la chaussée (L) peut être égale à la hauteur de feux (h).

Donc L = h

· L'inter-distance est comprise entre 3,5 x h et 4 x h.

Il est à noter que certains luminaires LED permettent d'atteindre des inter-
distances allant jusqu'à 6 fois la hauteur de feux, ce qui contribue à la
diminution du nombre de points lumineux et par conséquent ce qui réduit
les frais d'exploitation, de maintenance et de la facture énergétique.

Figure (2.7) : les différentes implantations d'éclairage public


(source : www.eclairagepublic.eu )
2.5.2. Câblage

Un câble électrique est un ensemble des fils destinés à transporter l'énergie


électrique. Il est utilisé pour alimenter différents types des matériels
électriques en courant fort ou courant faible. En effet, il est employé pour
alimenter en énergie les appareils électriques.

a) Résistance d'un câble électrique

La résistance d'un câble électrique désigne la propriété des conducteurs


41(*)

électriques à s'opposer au passage du courant électrique.La formule de la


résistance peut être écrite comme suite :

   (2.4)

R : résistance en ? ;

L : longueur du câble en m ;

S : section du câble en mm² ; 

   : La résistivité du matériau en ?/m.

b) Notion de chute de tension

La chute de tension dans un conducteur résulte de pertes dites pertes


42(*)

par effet Joule. Une partie de l'énergie véhiculée est directement absorbée
par le conducteur et une autre est dissipée sous forme de chaleur. D'où, La
tension lue au point de départ du câble sera toujours supérieure à celle
reçue à l'extrémité du câble.En tenant compte des normes européennes,
les chutes de tensions acceptables pour une installation d'éclairage sont de
l'ordre de 3%.

La chute de tension en courant alternatif dépend principalement des


éléments suivants43(*) :

   (2.5)

§ Coef : il est égal à 1 pour le courant alternatif triphasé et 2 pour le courant


alternatif monophasé ;

§  : résistivité du conducteur (0.023 pour le cuivre et 0.07 pour


l'aluminium) ;

§ L : longueur en mètre ;


§ S : section en mm² ;

§ Cos    facteur de puissance

§ I : intensité en Ampère ;

§ X : réactance linéique, elle est de 0.08m?/m ;

§ U' : chute de tension en Volts.


La formule de calcul pour déterminer la chute de tension en courant continu (en V) est :
44(*)

U' = R x L x I (2.6)

La chute de tension relative est donnée par la formule suivante :

ÄU =     en % (2.7)

Nous pouvons aussi déterminés la perte engendrée par effet joule, par la
formule suivante :

   (2.8)

§ P : puissance perdue sous forme de chaleur(W) 

§ I : courant (A) ;

§ R : résistance en ?. 

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