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DESSIN TECHNOLOGIE

LECON 15 : Les system d’éclairage


Le système d’éclairage est la manière par laquelle le flux lumineux produit par le luminaire est dirigé sur la
surface à éclairer
1.Les luminaires
Un luminaire est un appareil d’éclairage destiné à filtrer, transformer et repartir la lumière d’une source
lumineuse. Un luminaire comporte les différents dispositifs de fixation, de protection et d’alimentation de la
source
1.1 Constitution Générale

1.2 Fonctions assurer par le luminaire


Dans tout luminaire on rencontre les fonctions suivantes :
• Repartir le flux lumineux (réflecteur, diffuseur)
• Alimenter électriquement (directement ou avec un appareillage spécialise)
• Raccorder. Branchement rapide de la source lumineuse (douille a vis, a ergot…etc)
• Fixer mécaniquement (le luminaire et supporter les organes précédents)
1.3 Classification des luminaires
La grande variété des luminaires pour les lampes a incandescence ou a fluorescence nécessite den faire une
classification précise. Ont peu les classer en famille selon le mode de pose.
• Fixer au mur
• Pose sur le plan de travail
• Pose au Sol
• Fixes au plafond
• Encastre au plafond, dans des parois

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2.Les modes d’éclairage

La norme NFC 01-045 définit 05 systèmes d’éclairage repéré de F1 à F5.

Représentation Caractéristique
C’est l’éclairage des luminaires qui dirigent 90% à 100% de leur flux lumineux
directement vers la surface à éclairer suivant un faible angle solide (suivant un
petit cône)

C’est l’éclairage des luminaires qui dirigent 90% à 100% de leur flux lumineux
directement vers la surface à éclairer suivant un angle solide plus grand
(suivant un grand cône)

C’est l’éclairage donné par des luminaires qui dirigent une fraction de 60% à
90% de leur flux lumineux vers la surface à éclairer ; 10 à 40% du flux dirigé
vers le plafond qui, s’il est réfléchissant, peut améliorer l’ambiance lumineuse.

Pour l’éclairage mixte, c’est l’éclairage donné par des luminaires qui dirigent
de 40 à 60% de leur flux lumineux vers la surface à éclairer ; c’est un
compromis entre l’éclairage direct et indirect avec les avantages et
inconvénients atténués des deux systèmes.
Pour l’éclairage semi indirect, c’est l’éclairage fourni par des luminaires qui ne
dirigent qu’une fraction de 10 à 40% de leur flux lumineux vers la surface à
éclairer. Il a l’avantage de réduire les ombres et donne une impression
agréable.
C’est l’éclairage donné par les luminaires qui ne dirigent qu’une fraction de 0 à
10% de leur flux lumineux directement vers la surface à éclairer. Il supprime
tout éblouissement, il présente peu ou pas d’ombre.
Cependant, il a l’inconvénient de présenter un mauvais rendement en énergie
lumineuse

3.Classes des luminaires et systèmes d’éclairage


Les luminaires sont repartis en 20 classes repérées de A à T qui couvrent tous les systèmes d’éclairage du direct à
l’indirect, conformément au tableau ci-dessous
Classe du luminaire Système d’éclairage
A – B – C – D - E F1 : Direct intensif
F – G – H – I – J F2 : Direct extensif
K – L – M – N F3 : Semi direct

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O – P – Q – R – S F4 : Mixte + Semi indirect
T F5 : Indirect

LEÇON 16 : Procède d’éclairage (l’incandescence)


I. PRINCIPE DE L’INCANDSCENCE
Lorsqu’on fait passer du courant électrique dans un filament métallique formant résistance
(tungstène). Ce courant est transformé en énergie calorifique, du fait de la haute température, il y a
émission de lumière.
Les lampes à incandescences transforment l’énergie électrique en énergie rayonnante.

II. CONSTITUTION D’UNE LAMPE A INCANDESCENCE

1 : Ampoule 2 : Atmosphère gazeuse 3 : Filament 4 : Support de filament


5 : Bouton 6 : Arrivée de courant 7 : Tige en verre 8 : Pincement
9 : Dument 10 : Pied 11 : Queusot 12 : Ergo
III. ROLE DES DIFFERENTES PARTIES
1. Filament
Il est constitué tungstène et son rôle est de transformer l’énergie électrique en énergie lumineuse
du fait de sa température très élevée (2250°C à 2400°C). Il est en double spirale (bi spirale) ce qui permet
de réduire les pertes d’énergie et d’accroitre l’efficacité lumineuse des lampes
Différentes formes du filament Les différentes formes du filament :

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• Filament droit ;

• Filament simple spirale ;

• Filament double spirale ;

• Filament coaxial.

2. L’ampoule
L’ampoule à pour rôle :
• De contenir l’atmosphère de la lampe ;
• De diminuer la luminescence de la source ;
• De donner une forme décorative à la lampe.
Les différentes formes d’ampoule sont :
La forme standard ; La forme en poire ; La forme normale ; La forme en flamme torsadée ;
La forme sphérique ; La forme en tube ; La forme en flamme ; La forme à réflecteur incorporel.

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Ces ampoules peuvent être :

• Claires (incolore et transparente)


• A verre dépoli (intérieurement par attaque de la surface de l’ampoule dans un bain d’acide)
• A verre opalisée intérieurement (revêtement à base de silice).
• En verre coloré : On trouve les lampes rouges, bleues, vertes, oranges, violettes, jaunes ; des
lampes teintées en bleu permettent de modifier le spectre lumineux et de s’approcher de la
lumière du jour.

3. L’atmosphère gazeuse.
Il a pour rôle d’éliminer l’oxygène dans l’ampoule en créant le vide pour éviter la détérioration du filament.
Le gaz inerte peut être l’argon ou krypton.

4. Culot
Il a pour rôle :
• D’assurer la liaison électrique avec la source d’alimentation ;
• D’assurer la fixation la lampe dans la douille.
Les différentes formes de culot sont :
Culot à baïonnette (B)
Les culots à baïonnette normalisés : B15, B22.
Culot à vis (E)
Les culots à vis normalisés : E10, E12, E14, E17, E27, E40.
Culot lisse pour lampes tubulaires.

IV. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT D’UNE LAMPE A INCANDESCENCE


Le passage du courant d’intensité I dans le filament en tungstène, crée la transformation de l’énergie
électrique en énergie calorifique. C’est cette énergie ou cette chaleur qui entraine l’élévation de la chaleur.
𝑊 𝑒𝑛 𝐽

𝑾 = 𝑹. 𝑰𝟐. 𝑡 Avec 𝑅 𝑒𝑛 Ω
𝐼 𝑒𝑛 𝐴
𝑡 𝑒𝑛 𝑠
V. AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE LA LAMPE A INCANDESCENCE
1. Avantages de la lampe à incandescence
• Prix d'achat peu élevé ;
• Lumière agréable ;
• Peu encombrant ;
• Allumage instantané à pleine puissance ;

• Montage facile.
2. Inconvénients de la lampe à incandescence
• Courte durée de vie environ 1000 heures.
• Efficacité lumineuse faible ;
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• Dégagement de chaleur important ;
• Très mauvais rendement 5 à 8%.
VI. CARACTERISTIQUES DES LAMPES A INCANDESCENCE
Une lampe à incandescence est caractérisée par les grandeurs suivantes :
1. La puissance électrique
Cette indication est celle que tout utilisateur indique quand il va acheter une lampe. Les puissances des
lampes sont normalisées et on a, pour l’éclairage, les lampes de la gamme de puissances suivantes :
25 – 40 – 60 – 75 – 100 – 200 – 300 – 500 – 750 – 1000 – 1500 W.
2. La tension
La plupart des lampes se font actuellement en 220 V. Par contre les fabricants fournissent des lampes
utilisables dans les tensions suivantes : 24 – 27 – 115/120 – 125/130 – 135/140 – 150 – 220/230 – 240 –
250/260.

3. Le flux lumineux
Le flux lumineux est lié à la puissance de la lampe ; il est donné par le fabricant de la lampe.
4. La durée de vie.
La durée de vie d’une lampe à incandescence est estimée à 1000 heures de fonctionnement.

VII. DESIGNATION D’UNE LAMPE A INCANDESCENCE


Pour désigner une lampe à incandescence, il faut préciser :
• La puissance ;
• La tension d’alimentation ;
• Le type de culot ;
• La forme d’ampoule, éventuellement le revêtement ;
• L’atmosphère particulière : krypton, halogène.

LEÇON 17 : LES TUBES FLUORESCENTS


DEFINITIONS
1) Luminescence :
Si on alimente un tube vide d’air, mais contenant un gaz (azote, néon) à une pression de 1à10mm
d1e mercure, et aux extrémités duquel sont placés deux électrodes, on observe, lorsque la tension
augmente, qu’il y a apparition d’une lueur à l’intérieur de ce tube : C’est le phénomène de luminescence.
2) Fluorescence :
Un corps est dit fluorescent lorsque, frappé par certaines radiations, il les absorbe et restitue des radiations
de plus grandes longueurs d’onde.

I. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT D’UN TUBE FLUORESCENT


Lorsqu'on met le tube sous tension, des électrons sont émis par les deux électrodes de tungstène.
Lors de leur trajet au travers du tube, ils entrent en collision avec les atomes de mercure. Il en résulte une
libération d'énergie sous forme de rayonnement ultraviolet invisible. Ce rayonnement est absorbé par la
couche fluorescente présente sur la face interne du tube et converti en rayonnement visible : c’est le principe
de fonctionnement du tube fluorescent.
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La composition chimique de la couche fluorescente placée à l'intérieur du tube influence la couleur
de la lumière émise et l'indice de rendu des couleurs de la lampe. La couleur émise par ces tubes varie avec
les poudres fluorescentes choisies.
A froid, le mercure est à l’état liquide, pour obtenir sa vaporisation il est nécessaire de préchauffer
l’atmosphère par l’intermédiaire des électrodes.

II. CONSTITUTION GENERALE D’UN TUBE FLUORESCENT

III. DIFFERENTES PARTIES DU TUBE


III.1 Cathodes
Elles sont constituées par un fil de tungstène tri-spiralé et enduites de substances alcalino-terreuses qui
favorisent l’émission des électrons.

III.2 Tube
Il contient de l’argon qui s’ionise très rapidement, s’échauffe instantanément et provoque la vaporisation du
mercure.

Le revêtement du tube est un mélange de sels minéraux fluorescents dont la structure moléculaire est
ordonnée et qui se présente sous forme de poudre en cristaux de quelques microns.
III.3 Culot
Ils sont à broche et normalisés. On distingue les culots avec brochage standard double pointe G13 et les culots
monobranche simple pointe Fa 8.

III.5 Alimentation du tube.


Les tubes fluorescents nécessitent un système d’alimentation permettant d’effectuer :
• L’amorçage du tube ;
• L’alimentation en régime permanent.

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Pour cela, on utilise généralement un ballast, un starter et un condensateur pour compenser le mauvais
facteur de puissance (cos φ).
L'ensemble de ces 3 éléments peut être remplacé par un ballast électronique.

V. DIFFERENTES TYPES D’ALLUMAGE DU TUBE FLUORESCENT

IV.1 Allumage différé


Le montage comporte un starter et un ballast.
IV.1.1 Starter
Le starter est un petit tube rempli de gaz, muni d'un contact (bilame). Le starter a pour but, en fermant
le circuit des filaments, d’assurer le chauffage des cathodes pour les rendre très émissives pendant un court
instant. Il est constitué de :
• Une ampoule contenant du gaz néon ;
• Eléments contacts bimétalliques ; •
Condensateur d’antiparasitage ;
• Broches formant culot.

IV.1.2 Ballast
Le ballast est une bobine qui permet
de créer une surtension nécessaire à
l’amorçage du tube.
Après l’amorçage du tube, le ballast assure une fonction de stabilisation et permet de limiter
l'intensité du courant qui traverse le tube.
Il est constitué d’un noyau en tôle magnétique et d’un bobinage en fil de cuivre émaillé, sur une
carcasse en nylon renforcée de fibres de verre. L’ensemble est logé dans un boîtier imprégné d’une matière
thermodurcissable.
IV.1.3. Schéma de montage :

Fonctionnement :
1) Au repos le starter est ouvert (Starter A).
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2) On ferme l’interrupteur, la tension secteur se trouve appliquée aux bornes du starter, le néon qui s’ionise
à partir de 80 à 120V devient conducteur. Le starter s’allume (Starter B).
3) Le starter allumé, la chaleur dégagée par cette décharge déforme les électrodes bimétalliques qui viennent
en contact (Starter C). A ce moment la lueur disparaît. D’autre part, le courant s’établit par le starter, les
deux électrodes montées en série avec l’inductance s‘échauffent et deviennent émissives.
4) Les électrodes bimétalliques du starter se refroidissent et se séparent brutalement en reprenant leur
position initiale (Starter D). Cette coupure entraîne une surtension aux bornes de l’inductance, permettant
l’amorçage de la lampe ; le courant s’établit dans le tube.
IV.2 Allumage instantané
Le tube à allumage instantané est composé d’une électrode auxiliaire d’amorçage réalisée sous forme
d’une bande étroite résistante disposée sur la face interne du tube. Cette bande est reliée électriquement à
l’une des électrodes et s’arrête au voisinage de l’autre électrode (voir figure ci-dessous). Schéma de montage
:

Fonctionnement :
Dès la mise sous tension et l’interrupteur fermé, une décharge se produit entre l’extrémité libre de
l’électrode auxiliaire et l’électrode voisine.
L’atmosphère gazeuse s’ionise et permet le passage de l’arc entre les deux électrodes principales.
NB : Cet allumage ne comporte pas de starter.
IV.3 Montage duo compensé
C’est un montage dans lequel 2 tubes sont montés en dérivation sur un support commun mais,
l’alimentation de l’un est déphasée par rapport à l’alimentation de l’autre grâce à un condensateur
Ce montage permet d’éviter le phénomène de stroboscopie (papillotement) gênant pour la vision que
présente le montage comportant un seul tube. Ce phénomène étant lié au fait que le courant alternatif
s’annule 100 fois par seconde.
Schéma de montage :

VI. CARACTÉRISTIQUES DU TUBE FLUORESCENT


Les caractéristiques d’un tube fluorescent sont les suivantes :
• Puissance : elle est directement liée à la longueur : 18 W pour 0,6 m ; 36 W pour 1,20 m ;
• La tension d’alimentation ;

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• Durée de vie : de 4000 h à 6000 h ;
• Facteur efficacité : de 50 à 90 lm / W ;
• Le flux lumineux : il est donné par le fabricant.

VII. DESIGNATION D’UN TUBE FLUORESCENT.


Un tube est indissociable de son appareillage ; par conséquent, pour désigner un tube, il faut préciser
:
• La puissance électrique (liée à la longueur) ;
• Du type de culot : 1 ou 2 broches ;
• La forme du tube : droit, circulaire, en U ;
• Le mode d’allumage (différé ou instantané, …) ;
• La teinte de couleur (blanc confort, blanc soleil, …).

VIII. AVANTAGES ET INCONVENIENTS DU TUBE FLUORESCENT*


1) Avantages du tube fluorescent :
• 1
• 2
• 3
2) Inconvénients du tube fluorescent :
• Sensible aux baisses de tension ;
• Entretien complexe car il présente parfois des irrégularités de fonctionnement qui exigent des
compétences en la matière ;
• Il coûte cher par rapport à la lampe à incandescente.

IX. CHOIX D’UN TUBE FLUORESCENT

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XI. STABILISATION ET COMPENSATION
1) La stabilisation :
La décharge électrique alimentée par le courant électrique provoquait aussitôt amorcer un court-circuit
si une résistance ou impédance de stabilisation n’était pas intercalée entre la source de courant et le tube : le
ballast joue ce rôle.
2) La compensation
Dans l’alimentation en courant alternatif, l’impédance de stabilisation induit un déphasage entre le
courant et la tension, c’est le facteur de puissance. Par l’adjonction des condensateurs, on améliore ce facteur de
puissance ou cos φ.

XII. IRREGULARITES DE FONCTIONNEMENT DU TUBE FLUORESCENT


1) Le tube clignote et ne s’allume pas : dans ce cas les électrodes du tube sont défectueuses ; il faut remplacer
le tube. +
2) Le tube ne prend son régime qu’après s’être allumé et éteint plusieurs fois ; vérifier si la tension n’est pas trop
faible.
3) Seules les extrémités du tube s’allument : dans ce cas le starter est défectueux ; il faut le changer.
4) Un tube brille moins que les autres ; il faut vérifier si le ballast est bien adapté.

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LEÇONS 17 : LE PROJET SIMPLE D’ECLAIRAGE
I- INTRODUCTION
La réalisation pratique d’une installation électrique ne peut conduire à un résultat correct sur le plan du
rendement énergétique, du confort visuel et de l’esthétique que si elle a été au préalable étudié théoriquement
: On parle d’avant-projet d’éclairage.

Cette étude vise à :


– Choisir le niveau d’éclairement du local ;
– Déterminer le flux lumineux total nécessaire pour obtenir l’éclairement requis ;
– Déterminer le nombre et les caractéristiques des sources lumineuses et des luminaires ;
– Répartir les luminaires.

II- Choix de l’éclairement.


L’éclairement nécessaire pour effectuer une tâche dans les meilleures conditions de confort visuel et d’esthétique dépend

• De la nature du local
• Des dimensions apparentes des objets à observer
• Du niveau de minutie et d’attention visuelle exigés par les tâches à effectuer
En effet, un bon éclairage doit permettre à l’individu d’avoir une meilleure acuité visuelle ; c'est-à-dire de distinguer
facilement les objets avec une grande vitesse de perception des détails.

Néanmoins, des tableaux donnent des valeurs d’éclairement conseillées en fonction de la nature des locaux, en
fonction des dimensions des objets et du contraste de ces objets avec l’entourage.

On distingue l’éclairage localisé et l’éclairage général :

• Eclairage général : il permet d’obtenir un éclairement uniforme du local, de manière à éviter l’alternance des zones
sombres et des zones violemment éclairées.
• Eclairage localisé : associé à l’éclairage général, il permet de renfoncer l’éclairement de certaines zones strictement
délimitées en fonction des tâches spéciales à y effectuer.
. Exemples : la lampe du miroir, la lampe d’une machine-outil, l’éclairage d’un tableau d’amphi théâtre.

III- Les systèmes d’éclairage


Le système d’éclairage est la manière par laquelle le flux lumineux produit par le luminaire est dirigé sur la
surface à éclairer

III-1. Choix d’un système d’éclairage.


Dans un projet d’éclairage, le choix du système d’éclairage est lié à l’architecture des locaux à éclairer (état et qualité
des murs, sol et plafond). Ce choix dépend également de l’utilisation du local (activités que doit abriter le local)
Dans le cas où l’on veut obtenir de forts éclairements, on utilise le plus souvent un éclairage direct intensif ou extensif
(bureau, magasin, atelier, …).

Cependant, chaque fois que l’on désire un éclairage plus doux, on fera appel aux systèmes d’éclairage mixte. Enfin
pour mettre en relief certains objets (tableau par exemple), on utilisera un système d’éclairage localisé.

IV- Les sources lumineuses.

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IV-1. Différents types.
Il existe deux types de sources lumineuses pour les installations domestiques à savoir : les sources incandescentes et
les sources fluorescentes. Cependant, il existe des lampes à décharge beaucoup plus utilisées dans les installations
industrielles, commerciales et extérieures.

IV-2. Caractéristiques des sources lumineuses.


Les caractéristiques essentielles d’une source lumineuse sont :
• Le type de source
• La puissance de la source en W
• La tension nominale de la source
• Le flux lumineux
• La durée de vie
• Le facteur de dépréciation « d » : Ce facteur a pour but de tenir compte dans les calculs du flux total de la diminution
du flux des lampes avec le temps ; il dépend de la nature de la source lumineuse et peut prendre les valeurs ci-
dessous :

Nature de la source Facteur « d » Nature de la source Facteur « d »

Incandescente courante 1,10 Vapeur de mercure ballon fluorescent 1,20

Incandescence aux halogènes 1 Halogènes métalliques 1,35

Tube fluorescent 1,20 Vapeur de sodium 1,10

IV-3. Choix d’une source lumineuse.


Le choix d’une source lumineuse s’effectue en fonction des critères ci-dessous :

• La tension du réseau d’alimentation


• De l’ambiance souhaitée en fonction de l’utilisation du local
• Le flux lumineux de la lampe
• La durée d’utilisation escomptée
• Des critères économiques (achat et installation, consommation énergétique et entretien)

V- Détermination du flux total


Le flux total à produire par l’ensemble des luminaires pour obtenir l’éclairement souhaité dépend :

• De l’éclairement souhaité.
• Des dimensions et de l’architecture du local.
• Du type de luminaire.

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𝐸×𝑆×𝑑
En effet, il est donné par la formule : 𝐹=
𝑈×η

F = flux total en Lumen (Lm)


• E = éclairement souhaité en Lux (Lx)
• U = Facteur d’utilance
• η = rendement du luminaire vers le bas
• S = Surface total a éclairer
• d : facteur de dépréciation de la source

V-1. Rendement du luminaire :


C’est le rapport entre le flux sortant du luminaire et le flux émis par la source. Il est donné par les fabricants de
luminaire.

V-2. Utilance
L’utilance est un facteur qui permet de tenir compte dans les calculs des paramètres suivants :

• L’indice du local « k ».
• Les facteurs de réflexion des parois (plafond, murs et sol).
• Le rapport de suspension des luminaires « j ».

V-2-1. Indice du local « k ».

L’indice du local dépend essentiellement des dimensions du local à éclairer.

Considérons le local ci-contre, dont les dimensions sont


les suivantes :

▪ Longueur du locale : L en (m)

▪ Largeur du locale : l en (m)


▪ Hauteur du plan utile au luminaire : h en (m)

▪ Hauteur de suspension du luminaire : h’ en (m)


▪ Hauteur du plan utile : hu en (m)
▪ Hauteur totale du local : hT en (m)

Ainsi :

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– Pour un système direct, semi-direct ou mixte, l’indice du local noté K a pour expression :

L×l
𝐾= Avec : L ; l et h en (m)
h (L + l )

– Pour un système indirect et semi-indirect on a :

3L × l
𝐾=
( h + h′ )( L + l )

Exercice d’application : Soit un local (classe C) de longueur 10 m ; de largeur 4,75 m et de hauteur totale hT =
3m. La hauteur du plan utile est de ℎ𝑢 = 0,85 𝑚. Le luminaire étant fixé jau plafond ℎ′ = 0. Calculer l’indice
du local.

V-2-2. Rapport de suspension « j ».


C’est le rapport entre la hauteur de suspension du luminaire h’ et la hauteur du plan utile au plafond (h+h’) :
h’
j=
h+h’

NB : Les valeurs de j normalisées sont :


– j = 0 si luminaires fixés au plafond(encastre).
– j = 1/3 si luminaires suspendus au plus bas.

V-2-3. Facteurs de réflexion des plafonds, des murs et du sol.

La lumière émise par le luminaire est réfléchie en partie par les parois du local éclairé. En effet, ces parois
absorbent une partie du flux lumineux qu’elles reçoivent et ne reflètent que le reste. Le facteur de réflexion nous
renseigne sur ces différentes proportions. Pour éviter la surcharge des tableaux, ces facteurs ne sont pas donnes en
pourcentage, mais en fonction du chiffre des dizaines de ces valeurs. Le tableau ci-dessous nous donne le coefficient à
appliquer

Selon la couleur des surfaces, le coefficient de réflexion peut prendre les valeurs suivantes.
Très clair Clair Moyen Sombre Nul
Plafonds 8 7 5 3 0
Murs 7 5 3 1 0
Plan utile 3 3 1 1 0

Exemple :
Plafonds Blanc brillant 80% Sol de Couleurs vives 30%

Murs Blanc mat 70% Mur Couleurs foncées 10%


Murs Couleurs claires 50% Vitrage sans rideaux 10%

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V-3-5. Détermination de l’utilance.
Après avoir déterminé les 4 facteurs précédents, des tableaux des utilances (voir annexe) permettent de lire le
facteur d’utilance (classe de A à S).

Exemple d’application :
On donne un luminaire de classe C, ayant déjà calculé la valeur du rapport de suspension qui est de J= 1/3
et celui de l’indice du local qui est de K= 1,5 et connaissant les trois chiffres caractérisant le facteur de réflexion
des parois 7 5 1 (70%, 50% et 10%). Déterminer la valeur de l’utilance.
Remarque : le produit ɳ.U = μ est appelé facteur d’utilisation. Dans ce cas le flux lumineux total devient.
VI. Implantation et caractéristiques des sources lumineuses dans un local.

VI-1. Répartition des sources.


L’uniformité de l’éclairement dans un local dépend de la diffusion de la lumière par les parois et le plafond et de la
répartition des luminaires.la répartition des luminaires peut être fonction de
- l’emplacement du poste de travail - De la présence d’obstacle
- De la constitution du plafond - Du nombre de points lumineux
En effet, selon la classe du luminaire, on doit respecter un rapport « λ » entre l’espacement des luminaires « e » et la
hauteur « h » du luminaire au plan de travail (λ = e/h).
Ce rapport définit l’espacement maximal entre les luminaires (e = λ.h) ; ce qui permet de calculer le nombre
minimal de luminaires tant dans le sens de la longueur que dans le sens de la largeur du local

𝑳 𝒍
( NL = 𝒆 et Nl = 𝒆
);

et le nombre total de luminaires est N = NL x Nl .


NB : arrondir les nombres NL et Nl à la valeur entière supérieure avant de calculer N.
En bordure des murs, on prendra e/2, de façon à ce que les angles ou le milieu du local présentent le même
éclairement.
Le tableau ci-dessous nous renseigne sur ce rapport d’espacement

CATEGORIES DU LUMINAIRE CLASSES DU LUMINAIRE L’espacement ‘’e ‘’ ENTRE DEUX


LUMINAIRES
A e = 0,5 h
B e = 0,8 h
F1 C e=1h
D e = 1,3 h
E e = 1,5 h
F et I e=2h
G et H e = 1,5 h
F2 J e = 1,7 h
K e = 1,5 h
F3 et F4 L à S e = 1,5 h

VI-2. Nombre et caractéristiques des luminaires.

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Connaissant le flux lumineux total et le flux lumineux produit par chaque luminaire, on en déduit le nombre de
luminaire à installer
𝐹𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙
N= 𝑓
Ou

N est le nombre de luminaires : 𝑭𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 est le flux lumineux total a produire : f est le flux luminaire produit par un
luminaire

Exemple : Disposition des luminaires dans une salle de séjour

Exercice d’application
Soit un local de 12m de long et 8m de large, éclairé par des luminaires de classe E. la hauteur du
plan utile au luminaire vaut h = 2m. Déterminer le nombre de luminaires à implanter dans ce local.

EXERCICES DE CONSOLIDATION

Exercice 1 : Eclairage de la Salle de réunion


Les dimensions de cette salle sont les suivantes :
• Longueur L = 9 m ;
• Largeur l = 6 m ;
• Hauteur du plan utile au luminaire h = 2 m
▪ Facteur de réflexion du plafond (70%), des murs (50% ) et du sol ( 10% ) ;
▪ Facteur de dépréciation : d =1,3 ; ▪ Eclairage souhaité E = 50 lux ;
▪ Luminaires suspendus de classe H pour plafonniers diffuseurs opales et de rendement ɳ = 0,48 ; ▪
Caractéristiques des lampes à utiliser : 100W – 220V avec f = 1160 lm Travail à faire :

1) Calculer l’indice du local (K) et en déduire l’utilance ( U ) ;

2) Calculer la valeur du flux lumineux total requis dans ce local ;


3) En déduire le nombre de lampes qu’il faudra installer.

Exercice 2 : Salle de séjour


L’éclairage d’une salle de séjour est assuré par des luminaires fluorescents de 60W, le niveau
d’éclairement désiré est E= 200 lux et le facteur de dépréciation d = 1,4. Le flux lumineux produit par une

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source est f = 1830 lm. Les dimensions de la salle sont les suivantes : Longueur L = 12 m ; largeur l = 4 m ;
distance du luminaire au-dessus du plan utile h= 2m ; distance du plafond au luminaire h’= 30 cm et le facteur
d’utilisation K = 0,73.
Travail à faire :
Déterminer :
1) l’indice du local
2) le rapport de suspension des lampes
3) le flux lumineux total
4) le nombre de luminaires
5) la disposition des luminaires (implantation des luminaires)

Exercice 3 : Eclairage d’une industrie alimentaire


L’éclairage d’une industrie alimentaire de brassage de boisson gazeuse à les dimensions suivantes :
Longueur 65m, Largeur 28m et Hauteur du luminaire au plafond 0,5m. Les sources lumineuses (réflecteurs)
sont du types ballons fluorescents d’une puissance comprise entre 125 < P < 400W, le flux lumineux
(réflecteurs) d’une source est de f = 35 000lm et le facteur de dépréciation est de d = 1,3.
a) Déterminer le rendement direct, sachant que les luminaires sont de classe D ;
b) Déterminer l’indice du local sachant que la hauteur utile de h =7 m ;
c) Le plafond et les murs ayant une couleur jaune, déterminer l’utilance.
d) Déterminer le flux lumineux total Ft (Sachant que l’éclairement requis est de E = 300 lux) ;
e) Déterminer le nombre de source lumineuse ;
f) Représentez la disposition des luminaires.

ANNEXE : TABLEAUX
D’UTILANCE : U est donné en %

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