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Complément du cours de Dessin Technologie. Classe de 1ère F3 Page 1 sur 20 Juin 2024
2.Les modes d’éclairage
Représentation Caractéristique
C’est l’éclairage des luminaires qui dirigent 90% à 100% de leur flux lumineux
directement vers la surface à éclairer suivant un faible angle solide (suivant un
petit cône)
C’est l’éclairage des luminaires qui dirigent 90% à 100% de leur flux lumineux
directement vers la surface à éclairer suivant un angle solide plus grand
(suivant un grand cône)
C’est l’éclairage donné par des luminaires qui dirigent une fraction de 60% à
90% de leur flux lumineux vers la surface à éclairer ; 10 à 40% du flux dirigé
vers le plafond qui, s’il est réfléchissant, peut améliorer l’ambiance lumineuse.
Pour l’éclairage mixte, c’est l’éclairage donné par des luminaires qui dirigent
de 40 à 60% de leur flux lumineux vers la surface à éclairer ; c’est un
compromis entre l’éclairage direct et indirect avec les avantages et
inconvénients atténués des deux systèmes.
Pour l’éclairage semi indirect, c’est l’éclairage fourni par des luminaires qui ne
dirigent qu’une fraction de 10 à 40% de leur flux lumineux vers la surface à
éclairer. Il a l’avantage de réduire les ombres et donne une impression
agréable.
C’est l’éclairage donné par les luminaires qui ne dirigent qu’une fraction de 0 à
10% de leur flux lumineux directement vers la surface à éclairer. Il supprime
tout éblouissement, il présente peu ou pas d’ombre.
Cependant, il a l’inconvénient de présenter un mauvais rendement en énergie
lumineuse
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O – P – Q – R – S F4 : Mixte + Semi indirect
T F5 : Indirect
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• Filament droit ;
• Filament coaxial.
2. L’ampoule
L’ampoule à pour rôle :
• De contenir l’atmosphère de la lampe ;
• De diminuer la luminescence de la source ;
• De donner une forme décorative à la lampe.
Les différentes formes d’ampoule sont :
La forme standard ; La forme en poire ; La forme normale ; La forme en flamme torsadée ;
La forme sphérique ; La forme en tube ; La forme en flamme ; La forme à réflecteur incorporel.
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Ces ampoules peuvent être :
3. L’atmosphère gazeuse.
Il a pour rôle d’éliminer l’oxygène dans l’ampoule en créant le vide pour éviter la détérioration du filament.
Le gaz inerte peut être l’argon ou krypton.
4. Culot
Il a pour rôle :
• D’assurer la liaison électrique avec la source d’alimentation ;
• D’assurer la fixation la lampe dans la douille.
Les différentes formes de culot sont :
Culot à baïonnette (B)
Les culots à baïonnette normalisés : B15, B22.
Culot à vis (E)
Les culots à vis normalisés : E10, E12, E14, E17, E27, E40.
Culot lisse pour lampes tubulaires.
𝑾 = 𝑹. 𝑰𝟐. 𝑡 Avec 𝑅 𝑒𝑛 Ω
𝐼 𝑒𝑛 𝐴
𝑡 𝑒𝑛 𝑠
V. AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE LA LAMPE A INCANDESCENCE
1. Avantages de la lampe à incandescence
• Prix d'achat peu élevé ;
• Lumière agréable ;
• Peu encombrant ;
• Allumage instantané à pleine puissance ;
• Montage facile.
2. Inconvénients de la lampe à incandescence
• Courte durée de vie environ 1000 heures.
• Efficacité lumineuse faible ;
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• Dégagement de chaleur important ;
• Très mauvais rendement 5 à 8%.
VI. CARACTERISTIQUES DES LAMPES A INCANDESCENCE
Une lampe à incandescence est caractérisée par les grandeurs suivantes :
1. La puissance électrique
Cette indication est celle que tout utilisateur indique quand il va acheter une lampe. Les puissances des
lampes sont normalisées et on a, pour l’éclairage, les lampes de la gamme de puissances suivantes :
25 – 40 – 60 – 75 – 100 – 200 – 300 – 500 – 750 – 1000 – 1500 W.
2. La tension
La plupart des lampes se font actuellement en 220 V. Par contre les fabricants fournissent des lampes
utilisables dans les tensions suivantes : 24 – 27 – 115/120 – 125/130 – 135/140 – 150 – 220/230 – 240 –
250/260.
3. Le flux lumineux
Le flux lumineux est lié à la puissance de la lampe ; il est donné par le fabricant de la lampe.
4. La durée de vie.
La durée de vie d’une lampe à incandescence est estimée à 1000 heures de fonctionnement.
III.2 Tube
Il contient de l’argon qui s’ionise très rapidement, s’échauffe instantanément et provoque la vaporisation du
mercure.
Le revêtement du tube est un mélange de sels minéraux fluorescents dont la structure moléculaire est
ordonnée et qui se présente sous forme de poudre en cristaux de quelques microns.
III.3 Culot
Ils sont à broche et normalisés. On distingue les culots avec brochage standard double pointe G13 et les culots
monobranche simple pointe Fa 8.
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Pour cela, on utilise généralement un ballast, un starter et un condensateur pour compenser le mauvais
facteur de puissance (cos φ).
L'ensemble de ces 3 éléments peut être remplacé par un ballast électronique.
IV.1.2 Ballast
Le ballast est une bobine qui permet
de créer une surtension nécessaire à
l’amorçage du tube.
Après l’amorçage du tube, le ballast assure une fonction de stabilisation et permet de limiter
l'intensité du courant qui traverse le tube.
Il est constitué d’un noyau en tôle magnétique et d’un bobinage en fil de cuivre émaillé, sur une
carcasse en nylon renforcée de fibres de verre. L’ensemble est logé dans un boîtier imprégné d’une matière
thermodurcissable.
IV.1.3. Schéma de montage :
Fonctionnement :
1) Au repos le starter est ouvert (Starter A).
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2) On ferme l’interrupteur, la tension secteur se trouve appliquée aux bornes du starter, le néon qui s’ionise
à partir de 80 à 120V devient conducteur. Le starter s’allume (Starter B).
3) Le starter allumé, la chaleur dégagée par cette décharge déforme les électrodes bimétalliques qui viennent
en contact (Starter C). A ce moment la lueur disparaît. D’autre part, le courant s’établit par le starter, les
deux électrodes montées en série avec l’inductance s‘échauffent et deviennent émissives.
4) Les électrodes bimétalliques du starter se refroidissent et se séparent brutalement en reprenant leur
position initiale (Starter D). Cette coupure entraîne une surtension aux bornes de l’inductance, permettant
l’amorçage de la lampe ; le courant s’établit dans le tube.
IV.2 Allumage instantané
Le tube à allumage instantané est composé d’une électrode auxiliaire d’amorçage réalisée sous forme
d’une bande étroite résistante disposée sur la face interne du tube. Cette bande est reliée électriquement à
l’une des électrodes et s’arrête au voisinage de l’autre électrode (voir figure ci-dessous). Schéma de montage
:
Fonctionnement :
Dès la mise sous tension et l’interrupteur fermé, une décharge se produit entre l’extrémité libre de
l’électrode auxiliaire et l’électrode voisine.
L’atmosphère gazeuse s’ionise et permet le passage de l’arc entre les deux électrodes principales.
NB : Cet allumage ne comporte pas de starter.
IV.3 Montage duo compensé
C’est un montage dans lequel 2 tubes sont montés en dérivation sur un support commun mais,
l’alimentation de l’un est déphasée par rapport à l’alimentation de l’autre grâce à un condensateur
Ce montage permet d’éviter le phénomène de stroboscopie (papillotement) gênant pour la vision que
présente le montage comportant un seul tube. Ce phénomène étant lié au fait que le courant alternatif
s’annule 100 fois par seconde.
Schéma de montage :
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• Durée de vie : de 4000 h à 6000 h ;
• Facteur efficacité : de 50 à 90 lm / W ;
• Le flux lumineux : il est donné par le fabricant.
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XI. STABILISATION ET COMPENSATION
1) La stabilisation :
La décharge électrique alimentée par le courant électrique provoquait aussitôt amorcer un court-circuit
si une résistance ou impédance de stabilisation n’était pas intercalée entre la source de courant et le tube : le
ballast joue ce rôle.
2) La compensation
Dans l’alimentation en courant alternatif, l’impédance de stabilisation induit un déphasage entre le
courant et la tension, c’est le facteur de puissance. Par l’adjonction des condensateurs, on améliore ce facteur de
puissance ou cos φ.
• De la nature du local
• Des dimensions apparentes des objets à observer
• Du niveau de minutie et d’attention visuelle exigés par les tâches à effectuer
En effet, un bon éclairage doit permettre à l’individu d’avoir une meilleure acuité visuelle ; c'est-à-dire de distinguer
facilement les objets avec une grande vitesse de perception des détails.
Néanmoins, des tableaux donnent des valeurs d’éclairement conseillées en fonction de la nature des locaux, en
fonction des dimensions des objets et du contraste de ces objets avec l’entourage.
• Eclairage général : il permet d’obtenir un éclairement uniforme du local, de manière à éviter l’alternance des zones
sombres et des zones violemment éclairées.
• Eclairage localisé : associé à l’éclairage général, il permet de renfoncer l’éclairement de certaines zones strictement
délimitées en fonction des tâches spéciales à y effectuer.
. Exemples : la lampe du miroir, la lampe d’une machine-outil, l’éclairage d’un tableau d’amphi théâtre.
Cependant, chaque fois que l’on désire un éclairage plus doux, on fera appel aux systèmes d’éclairage mixte. Enfin
pour mettre en relief certains objets (tableau par exemple), on utilisera un système d’éclairage localisé.
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IV-1. Différents types.
Il existe deux types de sources lumineuses pour les installations domestiques à savoir : les sources incandescentes et
les sources fluorescentes. Cependant, il existe des lampes à décharge beaucoup plus utilisées dans les installations
industrielles, commerciales et extérieures.
• De l’éclairement souhaité.
• Des dimensions et de l’architecture du local.
• Du type de luminaire.
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𝐸×𝑆×𝑑
En effet, il est donné par la formule : 𝐹=
𝑈×η
V-2. Utilance
L’utilance est un facteur qui permet de tenir compte dans les calculs des paramètres suivants :
• L’indice du local « k ».
• Les facteurs de réflexion des parois (plafond, murs et sol).
• Le rapport de suspension des luminaires « j ».
Ainsi :
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– Pour un système direct, semi-direct ou mixte, l’indice du local noté K a pour expression :
L×l
𝐾= Avec : L ; l et h en (m)
h (L + l )
3L × l
𝐾=
( h + h′ )( L + l )
Exercice d’application : Soit un local (classe C) de longueur 10 m ; de largeur 4,75 m et de hauteur totale hT =
3m. La hauteur du plan utile est de ℎ𝑢 = 0,85 𝑚. Le luminaire étant fixé jau plafond ℎ′ = 0. Calculer l’indice
du local.
La lumière émise par le luminaire est réfléchie en partie par les parois du local éclairé. En effet, ces parois
absorbent une partie du flux lumineux qu’elles reçoivent et ne reflètent que le reste. Le facteur de réflexion nous
renseigne sur ces différentes proportions. Pour éviter la surcharge des tableaux, ces facteurs ne sont pas donnes en
pourcentage, mais en fonction du chiffre des dizaines de ces valeurs. Le tableau ci-dessous nous donne le coefficient à
appliquer
Selon la couleur des surfaces, le coefficient de réflexion peut prendre les valeurs suivantes.
Très clair Clair Moyen Sombre Nul
Plafonds 8 7 5 3 0
Murs 7 5 3 1 0
Plan utile 3 3 1 1 0
Exemple :
Plafonds Blanc brillant 80% Sol de Couleurs vives 30%
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V-3-5. Détermination de l’utilance.
Après avoir déterminé les 4 facteurs précédents, des tableaux des utilances (voir annexe) permettent de lire le
facteur d’utilance (classe de A à S).
Exemple d’application :
On donne un luminaire de classe C, ayant déjà calculé la valeur du rapport de suspension qui est de J= 1/3
et celui de l’indice du local qui est de K= 1,5 et connaissant les trois chiffres caractérisant le facteur de réflexion
des parois 7 5 1 (70%, 50% et 10%). Déterminer la valeur de l’utilance.
Remarque : le produit ɳ.U = μ est appelé facteur d’utilisation. Dans ce cas le flux lumineux total devient.
VI. Implantation et caractéristiques des sources lumineuses dans un local.
𝑳 𝒍
( NL = 𝒆 et Nl = 𝒆
);
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Connaissant le flux lumineux total et le flux lumineux produit par chaque luminaire, on en déduit le nombre de
luminaire à installer
𝐹𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙
N= 𝑓
Ou
N est le nombre de luminaires : 𝑭𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 est le flux lumineux total a produire : f est le flux luminaire produit par un
luminaire
Exercice d’application
Soit un local de 12m de long et 8m de large, éclairé par des luminaires de classe E. la hauteur du
plan utile au luminaire vaut h = 2m. Déterminer le nombre de luminaires à implanter dans ce local.
EXERCICES DE CONSOLIDATION
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source est f = 1830 lm. Les dimensions de la salle sont les suivantes : Longueur L = 12 m ; largeur l = 4 m ;
distance du luminaire au-dessus du plan utile h= 2m ; distance du plafond au luminaire h’= 30 cm et le facteur
d’utilisation K = 0,73.
Travail à faire :
Déterminer :
1) l’indice du local
2) le rapport de suspension des lampes
3) le flux lumineux total
4) le nombre de luminaires
5) la disposition des luminaires (implantation des luminaires)
ANNEXE : TABLEAUX
D’UTILANCE : U est donné en %
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