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I – Généralités
L'éclairage consiste à utiliser plusieurs principes physiques pour créer de la lumière afin de rester fidèle à la
sensibilité de l’œil humain, quel que soit le type d'environnement (sombre ou clair), tant au niveau de la chrominance
qu'au niveau de la luminance (Exemple : Écran LCD à LED). Pour cela, il est nécessaire de connaître parfaitement le type
d'éclairage à mettre en place.
Principe de fonctionnement
Deuxième type
Principe de fonctionnement
I2D 1 SÉQUENCE N° : 4
LEÇON 2 L’ÉNERGIE : UNE DENRÉE INDISPENSABLE DATE : 17/10/2022
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II – Notion de spectre
Les mathématiciens et les physiciens du siècle des Lumières ont élaboré une théorie montrant qu'un rayon de
lumière est la somme de rationnements lumineux plus simples, chacun ayant sa propre couleur et que la couleur que
nous percevons avec nos yeux résulte de la superposition de toutes ces couleurs élémentaires. Isaac Newton a montré,
en utilisant un prisme, qu'une lumière est décomposable en somme de lumières élémentaires par des méthodes
expérimentales. Les travaux de Joseph Fourier, un mathématicien Français de la même époque, ont permis de montrer
que ces lumières élémentaires sont des ondes très simples auxquelles il faut associer trois grandeurs :
- la fréquence : correspondant à la couleur perçue,
- la phase : correspondant à la concordance des sources,
- l'intensité : correspondant à la brillance.
Rappel :
nm : se lit « nano-mètre » et 1 nm correspond à 10-9 m, autrement dit un millionnième de millimètre.
THz : se lit « téra-hertz » et 1 THz correspond à 1012 Hz, autrement dit mille giga-hertz.
Le spectre est dit « continu » car il n'existe pas de raie manquante dans le domaine du visible.
Halogène
Incandescence
Standard
Sodium
Xénon
Décharge Avec électrodes Haute pression
Néon
Mercure
E= Φ
S
Par analogie, le flux lumineux Φ correspondrait à la puissance moyenne, sous forme de lumière, qu'une source
peut émettre en permanence. L'éclairement E, quand à lui, correspond au rendu lumineux sur les surfaces S éclairées.
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LEÇON 2 L’ÉNERGIE : UNE DENRÉE INDISPENSABLE DATE : 17/10/2022
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Tube fluorescent
Puissance électrique en W 15 18 30 36 58
Flux lumineux émis en lm 1000 1300 2300 3250 5200
h'
J=
h+h '
h' Suspension des luminaires
L'indice du local est défini par la relation :
a .b h
K=
h .( a+ b)
Plan de travail
Ces deux coefficients seront utilisés pour permettre
un dimensionnement des luminaires plus rigoureux
b
que précédemment, lors d'un projet d'éclairage.
Le coefficient de réflexion permet de connaître, lors d'un projet, si le nombre de luminaires peut ou non être réduit
par l'état physique de l'environnement (peinture de couleur clair, revêtement réfléchissant...). Ce coefficient n'a pas
d'unité. Le tableau des facteurs de réflexion est donné ci-dessous :
Type Plafond Mûr Plan de travail
Clair, lumineux 7à8 5à7 3
Moyen, propre 5 3 1
Sombre, foncé 3 1 1
Φ u=Φ t . η.U
Chaque luminaire possède un rendement de 62 %. Le flux utile recherché sur le plan de travail étant de 700 lm,
déterminer le flux lumineux total à émettre.
Plutôt que d'utiliser un rendement global, il est également possible de distinguer un rendement directe (émission
directe sur l'objet à éclairer) et un rendement indirect (émission de flux lumineux obtenue grâce à une ou plusieurs
réflexions sur des miroirs incorporés dans les luminaires). Ainsi, le nouveau flux lumineux utile peut s'écrire :
Φ u=Φ t .( ηd .U d + ηi .Ui ). ηe
Déterminer le flux lumineux à produire dans les deux cas, encastré ou suspendu, le nombre de luminaires ainsi
que la puissance électrique totale installée.
Cas des luminaires encastrés Cas des luminaires suspendus
Flux utile
Indice du local
Rapport de suspension
Utilance
Flux à émettre
Nombre de luminaires