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INTRODUCTION...................................................................................................................... 3
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INTRODUCTION
Le droit correspond à l'ensemble des règles établies par la société, par la collectivité, destinées
à régir son fonctionnement et à organiser les relations économiques ou personnelles des
personnes qui la composent.
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PARTIE I – LES BASES DU DROIT
Une règle juridique s'applique à un ensemble d'individus qui se trouvent dans la même
situation. (exemple : les militaires sont tenus au devoir de réserve ; les conducteurs de
véhicules doivent respecter les limitations de vitesse).
C'est l'ensemble des prérogatives attribuées à un individu dans son intérêt, lui permettant de
bénéficier d’une chose, d’une prestation… (exemple : chaque militaire a le droit à des
permissions, chacun a le droit de vendre sa maison).
Le droit se divise en de multiples branches qui peuvent être regroupées au sein d’une
distinction binaire entre le droit privé et le droit public.
Le droit privé est constitué par l’ensemble des règles juridiques qui gouvernent les relations
entre les personnes privées. Alors que le droit public correspond à l’ensemble des dispositions
réglementant d’une part la constitution, le fonctionnement et l’organisation des institutions
publiques et d’autre part les rapports entre la puissance publique et les particuliers.
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Section I – Les branches du droit privé
A – Le droit civil
Il s’agit de l’ensemble des règles de droit privé normalement applicables par rapport à celles
régissant des milieux spéciaux. Il comprend le droit des personnes, le droit des biens, le droit
de la famille et le droit des obligations.
Il englobe la réglementation des différentes composantes de la vie des affaires et il est aussi
constitué de plusieurs branches comme le droit des sociétés, le droit de la concurrence, le
droit bancaire…
C – Le droit rural
D – Le droit social
Il se décompose en deux branches : le droit du travail qui régit les relations individuelles de
travail et le droit de la sécurité sociale qui organise la protection des individus contre les
risques sociaux (maladie, invalidité, vieillesse…).
F – Le droit pénal
Il regroupe l’ensemble des règles de droit ayant pour but la sanction des infractions. Il
englobe également la procédure pénale qui régit le déroulement du procès pénal.
Il résout les conflits de juridiction ou de lois dans un litige ayant un aspect international (bien
situé à l’étranger, nationalité étrangère d’une des parties…). Il comprend également le droit de
la nationalité.
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Section II – Les branches du droit public
A – Le droit constitutionnel
B – Le droit administratif
Il régit les rapports des autorités administratives (Etat, régions, départements et communes)
avec les particuliers.
Cette branche du droit régit les modes d’utilisation de l’ensemble des ressources de l’Etat et
des collectivités locales.
D – Le droit fiscal
Il réglemente toutes les questions juridiques liées aux impôts (assiette, mode de
recouvrement…).
Il régit les rapports entre les Etats et les organisations internationales (traités, conventions…).
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PARTIE II – LES SOURCES DU DROIT
Le cours relatif aux sources du droit revient à exposer les manières dont ce dernier est élaboré.
En droit français, il y a deux sources du droit :
- les sources directes qui ont pour objet de créer directement la règle de droit.
- les sources indirectes qui interprètent le droit et qui ne créent du droit que de manière
secondaire.
A – La Constitution
Les traités sont des accords entre les Etats. Ils ont pour objet d’harmoniser certaines règles de
droit entre les pays, de réglementer ou encore de créer des organismes internationaux. Le
Traité de Rome du 25 mars 1957 a créé la Communauté Economique Européenne, les traités
de Maastricht des 9 et 10 décembre 1991 ont pour objet de réaliser l’union politique
économique et monétaire de la Communauté Européenne. Les traités internationaux sont
applicables en France lorsqu’ils ont été ratifiés par le Président de la République ou par le
Parlement dans les matières réservées à la loi, et lorsqu’ils sont également appliqués par les
Etats cosignataires.
C – La loi
Au sens large, le terme « loi » englobe tous les textes émanant du pouvoir législatif et
réglementaire. Au sens strict la loi émane du pouvoir législatif conformément à l’article 34 de
la Constitution « La Loi est votée par le Parlement » : c’est la loi ordinaire.
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D – Les autres textes français
Le décret : c’est un texte émanant du pouvoir exécutif. Il est signé par le Président de la
République ou par le Premier Ministre. Son domaine est varié mais il intervient souvent en
tant que décret d’application d’une loi.
L’ordonnance : c’est un texte administratif pris en conseil des Ministres après avis du
Conseil d’Etat et visé par le Président de la République. Elle intervient dans les matières
réservées à la loi.
L’arrêté : c’est un texte pris par une autorité administrative (ministre, préfet, maire) dans la
limite de leur compétence. Un arrête municipal ne peut par exemple être contraire à un arrêté
préfectoral.
A – Le principe
Les sources directes n’ont pas toutes la même force. En effet, il existe une hiérarchie des
textes (pyramide des normes de Hans Kelsen) où les normes inférieures ne doivent être en
contradiction avec les normes supérieures.
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B – Le contrôle du principe
A – La notion de coutume
Tout usage ne constitue pas nécessairement une coutume, pour qu'il y ait coutume, il faut la
réunion de deux éléments :
- un élément matériel : la règle doit être issue d’un usage prolongé.
- un élément psychologique : la règle doit être perçu comme obligatoire.
B – La place de la coutume
Section I – La jurisprudence
La jurisprudence regroupe l’ensemble des solutions données par les tribunaux sur un point de
droit précis. Pour qu’un ensemble de décisions fasse « jurisprudence » il faut rassembler deux
conditions :
- La répétition : c’est le fait de prendre une décision identique, d’interpréter la loi dans
le même sens par un certain nombre de tribunaux différents et sur un même point de
droit.
- La hiérarchie : la solution juridique donnée par la Cour de cassation ou le Conseil
d’Etat du fait de leur position au sommet de la hiérarchie des tribunaux et par le
mécanisme des renvois lui confère une autorité particulière.
La jurisprudence est donc une source du droit en ce qu’elle interprète les lois pour les adapter
aux situations concrètes. Elle comble également les lacunes éventuelles des lois, celles ci ne
pouvant envisager toutes les situations litigieuses. Elle n’a toutefois pas le caractère
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obligatoire qu’à une règle de droit, un tribunal n’étant jamais lié par une décision d’un autre
tribunal.
Section II – La doctrine
C’est l’ensemble des travaux de réflexion et d’études des juristes (ouvrages, notes,
commentaires…)soit sur la jurisprudence soit sur des faits de société susceptibles de faire
évoluer le droit. Ces travaux débouchent sur de nouvelles interprétations, de nouvelles
solutions envisageables et peuvent dans une certaine mesure influencer les magistrats ou le
législateur.
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PARTIE III – L’ORGANISATION JURIDICTIONNELLE
La justice française repose sur le principe de la distinction entre l’ordre judiciaire et l’ordre
administratif. Cette dualité de juridiction peut entraîner des conflits de juridictions.
C’est ainsi qu’il y a un conflit négatif quand aucun des ordres juridictionnels ne se déclare
compétent pour instruire une affaire donnée. Et il y a un conflit positif quand chaque ordre
juridiction se juge compétent d’une même affaire.
Dans ces deux cas, c’est le Tribunal des conflits qui statue et attribue l’affaire à l’ordre
judiciaire ou à l’ordre administratif.
Les TGI ont une compétence de principe pour toutes les affaires de droit civil ( exception faite
des compétences exclusivement attribuées à une autre juridiction) lorsque la demande dépasse
10000 €. (exemple : les litiges sur les contrats).
De plus, ils ont une compétence exclusive dans divers domaines, quel que soit le montant des
sommes en jeu : rectification des actes d’état civil, les régimes matrimoniaux, ...
La compétence des TI concerne en principe l’ensemble des litiges civils dont l’enjeu n’est pas
supérieur à 10000 € (sous réserve des compétences propres aux TGI). De plus, les TI
conservent quelques compétences propres comme les baux d’habitation quelque soit le
montant du litige.
3 - Le juge de proximité
Il s’agit d’un magistrat non professionnel qui juge les petits litiges jusqu’à 4000 €.
Les juridictions civiles spécialisées sont celles qui s’occupent de litiges particuliers échappant
à la compétence du TGI et du TI.
Ce sont :
- Les tribunaux de commerce : ils traitent des litiges entre commerçants ou relatif aux
actes de commerce. Ils sont composés de commerçants élus par leur pairs.
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- Les conseils de prud’hommes : ils sont compétents pour les litiges nés du contrat
individuel de travail. Ils ont composés paritairement de représentants des employeurs
et des salariés.
- Les tribunaux des affaires de sécurité sociale : ils sont compétents pour les litiges entre
les organismes de sécurité sociale et les personnes assujetties.
- Les tribunaux paritaires des baux ruraux : ils sont compétents pour les litiges entre
propriétaires et exploitants de terre ou de bâtiments agricoles.
C’est la seule juridiction judiciaire du second degré. Toutes les affaires jugés par les tribunaux
de première instance peuvent lui être soumises sauf si l’appel est exclu (cas des affaires de
moins de 3800 €).
- Un effet suspensif
Cela signifie que l’exécution du jugement de première instance est suspendue tant que la cour
d’appel ne s’est pas prononcée.
Dans certains cas (toujours pour les crimes, éventuellement pour les délits), l’affaire est
d’abord confiée à un juge d’instruction. Son rôle est d’établir la vérité sur les faits et de
décider de poursuivre ou non l’affaire.
Il y a ensuite trois juridictions pénales de jugement en fonction de la gravité de l’infraction.
1 - Le tribunal de police
Il est compétent pour les contraventions de 5ème classe (amende de moins de 1500 €). Pour les
quatre premières classes de contravention, c’est le juge de proximité qui est compétent.
2 - Le tribunal correctionnel
Il est compétent pour les délits passibles d'emprisonnement jusqu'à 10 ans et d'autres peines
(amendes, peines complémentaires, travail d'intérêt général).
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3 - La cour d’assises
Elle est compétente pour juger les crimes (infractions les plus graves) passibles de la réclusion
jusqu'à la perpétuité. C’est une juridiction particulière composée de trois magistrats
professionnels et d’un jury (9 jurés qui sont des citoyens tirés au sort).
A – Compétence
La cour de cassation est en France, la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire : c’est le
dernier recours des parties.
Elle est saisie lorsqu’une des parties du litige n’est pas satisfaite de l’arrêt d’appel : elle
pourra le contester en formant un pourvoi en cassation.
La cour de cassation ( contrairement aux juridictions inférieures ) va seulement vérifier que la
règle de droit appliquée au litige a été bien interprétée : elle ne réexamine pas les faits.
Lorsque la Cour estime que la décision attaquée n'a pas été prise conformément aux règles de
droit, elle "casse" la décision. L'affaire est alors renvoyée devant une juridiction pour y être
rejugée. Dans le cas contraire, elle rejette le "pourvoi", ce qui équivaut à confirmer la décision
contestée.
B – Composition
Elle comporte une chambre criminelle, trois chambres civiles, une chambre
commerciale et une chambre sociale. Elle peut se réunir en formations plus solennelles
comme les chambres mixtes ou l ‘Assemblée plénière.
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Chapitre II – La juridiction administrative
Les tribunaux administratifs sont les tribunaux de droit commun en matière administrative.
Cela signifie qu’ils bénéficient d’une compétence de principe dans ce domaine.
Cela inclut notamment le contentieux concernant les contrats administratifs, la responsabilité
de la puissance publique ou l’annulation des actes administratifs.
Le tribunal n’est pas compétent dans les cas ou un texte spécial confie expressément une
matière à une juridiction d’exception (exemple : la légalité des comptes des comptables
publics est appréciée par la cour des comptes).
Le tribunal administratif juge en 1er ressort, ses décisions sont susceptibles d’appel devant les
cours administratives d’appel.
Les cours administratives d’appel ont pour mission d’examiner les recours contre les
décisions des tribunaux administratifs seulement concernant les contrats administratifs et la
responsabilité de la puissance publique.
Pour les autres matières, la compétence en appel revient au Conseil d’Etat.
- Il peut être juge en 1er et dernier ressort : lorsqu’il juge les affaires directement sans
appel possible (concerne des domaines spécifiques tels les recours en annulation
contre les décrets).
- Il peut être juge d’appel. : pour les affaires qui ne relèvent pas de la compétence des
cours administratives d’appel.
- Il peut être juge de cassation : cela concerne tous les arrêts des cours administratives
d’appel.
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